SlideShare une entreprise Scribd logo
1  sur  34
THERMODYNAMIQUE
STATISTIQUE
INSTITUT PRÉPARATOIRE AUX ÉTUDES D’INGÉNIEUR DE SFAX
MP2 – A.U : 2020/2021
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
I.1. Échelle macroscopique
L’échelle macroscopique correspond aux dimensions des systèmes observables à l’œil nu. Une
propriété macroscopique est une caractéristique d’un corps qui peut être observée ou mesurée
globalement. C’est une propriété à grande échelle.
. Longueur  1 mm
. Masse  1 g
. Volume  1 ml
L’état d’un système macroscopique, appelé macro-état, est décrit par des grandeurs
macroscopique telles que la pression, le volume et la température .
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
I.1. Échelle macroscopique
I.2. Échelle microscopique
La distance entre les particules d’un solide ou d’un liquide est de l’ordre de 1 A° et de 10 à 100 fois
dans un gaz.
Solide
(Structure du Diamant)
Mouvement Brownien des
particules d’un gaz
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
I.2. Échelle microscopique
Les particules d’un fluide (un liquide ou un gaz) sont en
mouvement perpétuel chaotique sous l’effet de l’agitation
thermique (mouvement Brownien).
La distance moyenne parcourue par une particule entre deux
chocs consécutifs est appelée libre parcours moyen.
Le libre parcours moyen pour l’air dans les conditions
ambiantes de pression et de température est égal à 68 nm .
Mouvement Brownien des
particules d’un gaz
I.1. Échelle macroscopique
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
I.2. Échelle microscopique
L’état d’un système microscopique, appelé micro-état, est décrit par des propriétés microscopique :
•Pression, Vitesse, … etc., dans une description classique
• Fonction d’onde, dans une description quantique
Bien que la description à l’échelle microscopique soit plus complète que la description à l’échelle
macroscopique, elle nécessite la manipulation d’un très grand nombre d’informations.
I.1. Échelle macroscopique
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
I.2. Échelle microscopique
I.3. Échelle mésoscopique
L’échelle mésoscopique constitue une échelle intermédiaire entre l’échelle macroscopique et
l’échelle microscopique.
Les dimensions d’un système mésoscopique sont très petites par rapport aux dimensions
macroscopiques et très supérieures par rapport aux dimensions microscopiques de telle façon
qu’un système mésoscopique contient un très grand nombre de particules élémentaires de la
matière.
macroscopique mésoscopique microscopique
À l’échelle mésoscopique, un système est caractérisé par les mêmes propriétés qu’à l’échelle
macroscopique.
I.1. Échelle macroscopique
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
I.3. Échelle mésoscopique
II. Facteur de Boltzmann
II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme
II.1.1 Pression dans un gaz parfait isotherme
Gaz Parfait
Masse molaire : M
Température : T
z
z+dz
h dz
O
z
S
Gaz Parfait
Force de
pesanteur
Agitation
thermique
Masse Volumique r et pression P varient en fonction z
I.1. Échelle macroscopique
I.2. Échelle microscopique
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
II. Facteur de Boltzmann
II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme
z
z+dz
h dz
z
S
II.1.1 Pression dans un gaz parfait isotherme
Équation d’état d’un gaz Parfait appliquée à la tranche de gaz
située entre z et z+dz :
   
P z dV dn z RT
  
 
z SdzRT
P z Sdz
M
r
     
M
z P z
RT
 r 
Principe fondamentale de la dynamique appliquée à cette tranche
de gaz :
     
poids forcesde pression
z gSdz P z S P z dz S 0
r          
z gdz P z dz P z
 r   
 
 
dP z
z g
dz
  r
 
 
dP z Mg
P z
dz RT
 
donc
I.1. Échelle macroscopique
I.2. Échelle microscopique
I.3. Échelle mésoscopique
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
II. Facteur de Boltzmann
II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme
II.1.1 Pression dans un gaz parfait isotherme
La solution de cette équation différentielle est :
  0
0
z
P z P exp
h
 
 
 
 
0
RT
h
Mg
  
0
P P z 0
 
où et
On en déduit la masse volumique à la côte z :
    0 0
0 0
M M z z
z P z P exp exp
RT RT h h
   
r     r 
   
   
0 0
M
P
RT
r 
;
 
 
dP z Mg
P z
dz RT
 
I.1. Échelle macroscopique
I.2. Échelle microscopique
I.3. Échelle mésoscopique
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
II. Facteur de Boltzmann
II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme
II.1.1 Pression dans un gaz parfait isotherme
  0
0
z
P z P exp
h
 
 
 
 
0
RT
h
Mg

;
0
0.2
0.4
0.6
0.8
1
1.2
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5
P/P
0
z/h0
• Dans les conditions ambiantes, h0 est de l’ordre
de 8500 m.
• à cette altitude, la pression est de l’ordre de
372 hPa.
I.1. Échelle macroscopique
I.2. Échelle microscopique
I.3. Échelle mésoscopique
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
II. Facteur de Boltzmann
II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme
II.1.2. Probabilité de présence d’une particule
Nombre de moles situées entre z et z+dz est :
 
0
0
P z S z
dn( z ) Sdz P exp dz
RT RT h
 
  
 
 
 
  0
A
B B 0
P z P S z
dN z N dn( z ) Sdz exp dz
K T K T h
 
   
 
 
Nombre de particules situées entre z et z+dz :
A
N
avec est le nombre d’Avogadro
Nombre de particules contenues dans le cylindre :
h
0 0 0
B 0 B 0
0
P S P Sh
z h
N exp dz 1 exp
K T h K T h
 
   
    
 
   
   
 

 
0 B
0 0
0 0
1 z 1 mgz
dp z exp dz exp dz
h K T
h h
h 1 exp h 1 exp
h h
   
   
   
   
     
 
   
   
   
   
   
Probabilité de présence d’une particule entre z et z+dz est :
p
B B
E
mgz
exp exp
K T K T
   
  
   
   
facteur de Boltzmann
I.1. Échelle macroscopique
I.2. Échelle microscopique
I.3. Échelle mésoscopique
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
II. Facteur de Boltzmann
II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme
II.1.3. Influence de la température
Densité de probabilité de présence d'une particule à la côte z :
 
0 0
0
0
0
0
dp z 1 z 1 z
exp exp
dz h h
T
h h 1 exp
h 1 exp
T
h
   
   
   
   
   
   
 
   
   
   
 
 
 
0
B
mgh
T
K

avec
0
B
mgh
T T
K
   
0
h h

• Pour ;
 
dp z 1
dz h

- Particules uniformément réparties dans le cylindre.
- L’énergie d’agitation thermique est très supérieure devant l’énergie potentielle de pesanteur.
0
B
mgh
T T
K
 
• Pour  
0
h h
 ;
 
0 0
dp z 1 z
exp
dz h h
 
 
 
 
- L’énergie d’agitation thermique est négligeable devant l’énergie potentielle de pesanteur.
I.1. Échelle macroscopique
I.2. Échelle microscopique
I.3. Échelle mésoscopique
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
II. Facteur de Boltzmann
II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme
II.1.4. Énergie potentielle moyenne
 
h
h
p 0 0 B
0 0
0 0
z z
E z mg exp dz mgh exp mgh K T
h h
 
   
       
 
   
   
 

 
p B
E z K T

0
T T
  
0
h h

cas où  
0 0
1 z
dp z exp dz
h h
 
 
 
 
; On a
   
h h
p
0 0
0 0
z z
E z mgz mg zdp z mg exp dz
h h
 
   
 
 
 
 
h
h h
p 0 0
0 0 0 0 0
0 0
0
mg z mg z z
E z zexp dz h zexp h exp dz
h h h h h
 
 
     
 
       
 
     
 
     
 
 
 
I.1. Échelle macroscopique
I.2. Échelle microscopique
I.3. Échelle mésoscopique
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
II. Facteur de Boltzmann
II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme
II.2. Poids de Boltzmann pour une particule
indépendante
L’énergie d’une particule quantique indépendante à l ’équilibre thermodynamique, est quantifiée
et prend des valeurs discrètes E1, E2, E3, ….
n
n
B
E
g exp
K T
 

 
 
• La probabilité de trouver cette particule dans un état caractérisé par un niveau d’énergie En
dégénéré est proportionnelle à
gn est le nombre d’état quantique d’énergie En (appelée aussi poids statistique ou
dégénérescence du niveau d’énergie En )
n
B
E
exp
K T
 

 
 
• La probabilité de trouver cette particule dans un état caractérisé par un niveau d’énergie En
non dégénéré est proportionnelle au facteur de Boltzmann
I.1. Échelle macroscopique
I.2. Échelle microscopique
I.3. Échelle mésoscopique
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
II. Facteur de Boltzmann
II.2. Poids de Boltzmann pour une particule
indépendante
III. Systèmes à spectres discret d’énergie
III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique
  n
n
B
E
P E Aexp
K T
 
 
 
 
Probabilité d’occupation d’une particule indépendante d’un état quantique d’énergie En :
Condition de normalisation :
 
n
n
P E 1

 n
n B
E
Aexp 1
K T
 
  
 
 

n
n B
1 1
A
Z
E
exp
K T
  
 

 
 

n
n B
E
Z exp
K T
 
 
 
 
 appelée fonction de partition.
  n
n
B
E
1
P E exp
Z K T
 
 
 
 
Donc
I.1. Échelle macroscopique
I.2. Échelle microscopique
I.3. Échelle mésoscopique
II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I.1. Échelle macroscopique
I.2. Échelle microscopique
I.3. Échelle mésoscopique
II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme
II.2. Poids de Boltzmann pour une particule
indépendante
Probabilité d’occupation des états d’un système à 4 niveaux d’énergie
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
II. Facteur de Boltzmann
III. Systèmes à spectres discret d’énergie
III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique
P
E (10-2 eV)
E4 0,22
E3 0,22
E2 0,28
E1 0,28
E4
1
0 0,5
4
0
= 0,0296 eV
E3 = 0,0296 eV
E1 = 0,024 eV
T = 250 K
E2 = 0,024 eV
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
II. Facteur de Boltzmann
III. Systèmes à spectres discret d’énergie
III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique
  n
n n
B
E
N
N N P E exp
Z K T
 
  
 
 
Pour un système de N particules indépendantes identiques, le nombre moyen de particules
occupant un état quantique d’énergie En est :
n
N est appelé population de l’état quantique d’énergie
 
 
n
n n m nm
m m B B
P E
N E E E
exp exp
N P E K T K T
   
 
    
   
   
Le rapport des probabilités de deux états quantiques d’énergies respectivement En et Em est :
Pour nm B
E K T
  n nm
m B
N E
exp 1
N K T
 

 
 
 
;
les deux niveaux d’énergie sont quasi-peuplées.
I.1. Échelle macroscopique
I.2. Échelle microscopique
I.3. Échelle mésoscopique
II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme
II.2. Poids de Boltzmann pour une particule
indépendante
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
II. Facteur de Boltzmann
III. Systèmes à spectres discret d’énergie
III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique
  n
particule n n n
n n B
E
1
E p E E E exp
Z K T
 
  
 
 
 
n
syst particule n
n B
E
N
E N E E exp
Z K T
 
  
 
 

E E
L’énergie moyenne d’une particule indépendante est :
L’énergie moyenne d’un système de N particules indépendantes est :
La fluctuation relative de l’énergie d’un système diminue lorsque le nombre de particules qui
le constituent augmente.
III.2. Energie moyenne
L’écart quadratique moyenne énergétique du système est :
    syst syst
2
2 2
2
syst
syst syst
E E E E E
    
Ainsi, l’énergie totale du système est quasiment égale à sa valeur moyenne.
syst particule
syst particule
E E
1 1
E E
N N
 
 
I.1. Échelle macroscopique
I.2. Échelle microscopique
I.3. Échelle mésoscopique
II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme
II.2. Poids de Boltzmann pour une particule
indépendante
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
II. Facteur de Boltzmann
III. Systèmes à spectres discret d’énergie
III.2. Energie moyenne
soit un système thermodynamique constitué de N particules indépendantes et identiques et
qui possède deux niveaux d’énergie
1 0
E
E E
2

  2 0
E
E E
2

  E 0
 
et tel que
0
B B
E E
Z 2exp ch
K T 2K T
   

 
   
   
Les probabilités pour qu’une particule du système soit dans les états d’énergie E1 et E2 sont :
  1
1
B
1 E
P E exp
Z K T
 
 
 
 
  2
2
B
1 E
P E exp
Z K T
 
 
 
 
et
0
1 2
B B B B B
E
E E E E
Z exp exp exp exp exp
K T K T K T 2K T 2K T
 
         
 
       
 
         
         
 
avec
III.3. Système à deux niveaux d’énergie
III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie
I.1. Échelle macroscopique
I.2. Échelle microscopique
I.3. Échelle mésoscopique
II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme
II.2. Poids de Boltzmann pour une particule
indépendante
III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
II. Facteur de Boltzmann
III. Systèmes à spectres discret d’énergie
Les populations moyennes des deux états :
 
1 1
N N P E
  
2 2
N N P E

et
III.3. Système à deux niveaux d’énergie
III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie
1
B
B
N E
N exp
2K T
E
2ch
2K T
 

  
 
  
 
 
2
B
B
N E
N exp
2K T
E
2ch
2K T
 

 
 
 
  
 
 
Donc
et
* B
2K T
T
E
 

 

 
0
0.25
0.5
0.75
1
1.25
0 2 4 6 8 10
1
N / N
2
N / N
*
T 1
 1
N N 2
N 0
• Pour ; et : Le deuxième niveau d’énergie est quasiment non peuplé.
*
T 1
 1 2
N
N N
2
: Les deux niveaux sont équi-peuplés.
• Pour ;
I.1. Échelle macroscopique
I.2. Échelle microscopique
I.3. Échelle mésoscopique
II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme
II.2. Poids de Boltzmann pour une particule
indépendante
III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique
III.2. Energie moyenne
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
II. Facteur de Boltzmann
III. Systèmes à spectres discret d’énergie
III.3. 2. énergie moyenne du système
III.3. Système à deux niveaux d’énergie
III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie
1 1 2 2 particule
E N E N E N E
  
1 2
B B
B
N E E
E E exp E exp
2K T 2K T
E
2ch
2K T
 
   
 
   
 
   
 
    
 
 
 
 
   
   
   
     
 
   
   
 
    
   
 
 
 
0 0
B B
B
N E E E E
E E exp E exp
2 2K T 2 2K T
E
2ch
2K T
0
B
E E
E N E th
2 2K T
 
 
 
  
 
 
 
 
Énergie moyenne du système :
I.1. Échelle macroscopique
I.2. Échelle microscopique
I.3. Échelle mésoscopique
II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme
II.2. Poids de Boltzmann pour une particule
indépendante
III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique
III.2. Energie moyenne
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
II. Facteur de Boltzmann
III. Systèmes à spectres discret d’énergie
III.3. 2. énergie moyenne du système
III.3. Système à deux niveaux d’énergie
*
0
E
2
E E
E N
 
 
 
  
* B
2K T
T
E


En posant et
*
*
1
E th
T
 
   
 
Donc
-1
-0.8
-0.6
-0.4
-0.2
0
0 2 4 6 8 10
E*
T*
*
T 1
 *
E 1
 1
E N E
 
• Pour ;
*
T 1
 *
E 0 0
E N E
 
• Pour ;
I.1. Échelle macroscopique
I.2. Échelle microscopique
I.3. Échelle mésoscopique
II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme
II.2. Poids de Boltzmann pour une particule
indépendante
III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique
III.2. Energie moyenne
III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
II. Facteur de Boltzmann
III. Systèmes à spectres discret d’énergie
III.3. 2. énergie moyenne du système
III.3. Système à deux niveaux d’énergie
IV. Capacités thermiques des gaz et des solides
IV.1. Théorème de l’équipartition de l’énergie
Si les niveaux d’énergies sont suffisamment proches de telle façon que l’écart entre deux niveaux
d’énergie voisins est très faible devant l’énergie d’agitation thermique, on peut supposer que
l’énergie d’une particule varie d’une façon continue.
E = a x 2 +E‘ où a est une constante positive et E‘ est l’énergie associée aux autres degrés de
liberté de la particule.
Ex = a x 2 est l’énergie d’une particule associée à x .
Un degré de liberté x d’une particule d’un système est quadratique, si l’énergie E de cette
particule est une fonction quadratique de x (E est une fonction linéaire de x 2).
I.1. Échelle macroscopique
I.2. Échelle microscopique
I.3. Échelle mésoscopique
II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme
II.2. Poids de Boltzmann pour une particule
indépendante
III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique
III.2. Energie moyenne
III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
II. Facteur de Boltzmann
IV. Capacités thermiques des gaz et des solides
IV.1. Théorème de l’équipartition de l’énergie
III. Systèmes à spectres discret d’énergie
III.3. Système à deux niveaux d’énergie
 
2
0
1 exp 1
B
dP A d
K T
 
 
 
   
 
 
 
ax
x x
La probabilité d’avoir un degré de liberté d’une particule comprise entre x et x +dx est :
 
2
0 exp
B
dP A d
K T
 
 
 
 
ax
x x ; A0 est une constante déterminée par la condition de normalisation.
B
u
K T

a
x  
2
0 exp 1
B
K T
A u du


 

a
En posant on obtient
 
2
exp u du


 
 
Or 0 0
1
B
B
K T
A A
K T
  
 a
a 
Alors
 
2
exp
B B
dP d
K T K T
 
 
 
 
a ax
x x

Ainsi
I.1. Échelle macroscopique
I.2. Échelle microscopique
I.3. Échelle mésoscopique
II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme
II.2. Poids de Boltzmann pour une particule
indépendante
III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique
III.2. Energie moyenne
III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie
III.3. 2. énergie moyenne du système
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
II. Facteur de Boltzmann
IV. Capacités thermiques des gaz et des solides
IV.1. Théorème de l’équipartition de l’énergie
III. Systèmes à spectres discret d’énergie
III.3. Système à deux niveaux d’énergie
L’énergie moyenne de la particule associée à un degré de liberté quadratique est :
 
2
2
exp
B B
E E dP d
K T K T
 
 
 
  
 
 
 
x x
a ax
x ax x

B
u
K T

a
x
En posant  
3
2 2
exp
B
B
K T
E u u du
K T


 

x
a
a
 a
on obtient
 
2 2
exp
2
u u du


 


Or
1
2
B
E K T

x
Alors
I.1. Échelle macroscopique
I.2. Échelle microscopique
I.3. Échelle mésoscopique
II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme
II.2. Poids de Boltzmann pour une particule
indépendante
III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique
III.2. Energie moyenne
III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie
III.3. 2. énergie moyenne du système
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
II. Facteur de Boltzmann
IV. Capacités thermiques des gaz et des solides
IV.1. Théorème de l’équipartition de l’énergie
IV.2. Théorie classique de la capacité thermique
des gaz parfaits
III. Systèmes à spectres discret d’énergie
III.3. Système à deux niveaux d’énergie
 
2 2 2
1
2
particule
E m x y z
  
L’énergie d’un atome d’un gaz parfait monoatomique se réduit à son énergie cinétique de translation.
1 3
3
2 2
particule B B
E K T K T
 
  
 
 
3 3
2 2
sytème A particule A B sytème
U E N E N K T E RT
    
Énergie moyenne d’un atome
L’énergie interne est égale à l’énergie moyenne de ce système.
La capacité calorifique molaire à volume constant d’une mole de gaz parfait monoatomique est alors :
,
3
2
v m
v
U
C R
T

 
 
 

 
À chaque atome du gaz parfait monoatomique, sont associées trois degrés de liberté
quadratiques ,
x y z
et .
x
y
z
I.1. Échelle macroscopique
I.2. Échelle microscopique
I.3. Échelle mésoscopique
II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme
II.2. Poids de Boltzmann pour une particule
indépendante
III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique
III.2. Energie moyenne
III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie
III.3. 2. énergie moyenne du système
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
II. Facteur de Boltzmann
IV. Capacités thermiques des gaz et des solides
IV.2. Théorie classique de la capacité thermique
des gaz parfaits
III. Systèmes à spectres discret d’énergie
III.3. Système à deux niveaux d’énergie
Pour un gaz parfait diatomique, toute molécule A – B de ce gaz possède 5 degrés de libertés
quadratiques (3 degrés de liberté de translation 𝑥 , 𝑦 et 𝑧 et 2 degrés de liberté de rotation 𝜃 et 𝜑).
x
y
z
L’énergie cinétique d’une molécule diatomique est :
    
 
2
2 2 2 2 2 2
1 1
sin
2 2
particule A B A B
E m m x y z 
     
   
A B
A B
A B
m m
m m
 


µA-B est la masse réduite des deux atomes de la molécule de masse mA et mB
et l est la longueur de la liaison.
I.1. Échelle macroscopique
I.2. Échelle microscopique
I.3. Échelle mésoscopique
II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme
II.2. Poids de Boltzmann pour une particule
indépendante
III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique
III.2. Energie moyenne
III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie
III.3. 2. énergie moyenne du système
IV.1. Théorème de l’équipartition de l’énergie
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
II. Facteur de Boltzmann
IV. Capacités thermiques des gaz et des solides
IV.2. Théorie classique de la capacité thermique
des gaz parfaits
III. Systèmes à spectres discret d’énergie
III.3. Système à deux niveaux d’énergie
Pour un gaz parfait diatomique, toute molécule A – B de ce gaz possède 5 degrés de libertés
quadratiques (3 degrés de liberté de translation 𝑥 , 𝑦 et 𝑧 et 2 degrés de liberté de rotation 𝜃 et 𝜑).
x
y
z
1 5
5
2 2
particule B B
E K T K T
 
  
 
 
À chaque molécule diatomique est associée une énergie moyenne :
5 5
2 2
sytème A particule A B sytème
U E N E N K T E RT
    
,
5
2
v m
v
U
C R
T

 
 
 

 
L’énergie interne d’un système constitué par une mole de gaz parfait
diatomique est :
La capacité calorifique molaire à volume constant est alors :
I.1. Échelle macroscopique
I.2. Échelle microscopique
I.3. Échelle mésoscopique
II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme
II.2. Poids de Boltzmann pour une particule
indépendante
III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique
III.2. Energie moyenne
III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie
III.3. 2. énergie moyenne du système
IV.1. Théorème de l’équipartition de l’énergie
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
II. Facteur de Boltzmann
IV. Capacités thermiques des gaz et des solides
IV.2. Théorie classique de la capacité thermique
des gaz parfaits
IV.3. Amélioration du modèle du gaz parfait
diatomique
III. Systèmes à spectres discret d’énergie
III.3. Système à deux niveaux d’énergie
5
2
R
Des études expérimentales ont montré que la capacité calorifique molaire à volume constant d’un gaz
parfait diatomique à température ambiante est égale à
7
2
R
En augmentant la température, cette capacité augmente jusqu’à atteindre une valeur limite égale à
À haute température, la distance entre les deux atomes varie en fonction du temps et la molécule se
comporte comme un oscillateur harmonique de raideur k.
L’énergie de vibration de la molécule est la somme de l’énergie potentielle et l’énergie cinétique.
2 2
1 1
2 2
vibration A B
E k 
 
  
,
1 7
7
2 2
v m
C R R
 
  
 
 
Ainsi, le nombre de degrés de liberté totale est 7 (3 - translation, 2 - rotation et 2 - vibration)
La capacité calorifique molaire à volume constant d’un gaz parfait diatomique à haute température est :
I.1. Échelle macroscopique
I.2. Échelle microscopique
I.3. Échelle mésoscopique
II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme
II.2. Poids de Boltzmann pour une particule
indépendante
III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique
III.2. Energie moyenne
III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie
III.3. 2. énergie moyenne du système
IV.1. Théorème de l’équipartition de l’énergie
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
II. Facteur de Boltzmann
IV. Capacités thermiques des gaz et des solides
IV.2. Théorie classique de la capacité thermique
des gaz parfaits
IV.3. Amélioration du modèle du gaz parfait
diatomique
III. Systèmes à spectres discret d’énergie
III.3. Système à deux niveaux d’énergie
L’étude quantique montre qu’un degré de liberté ne peut être tenu en compte que lorsque les
niveaux d’énergie de vibration sont suffisamment peuplés.
B
B
E
E K T T
K

    ,
7
2
v m
C R

alors
lorsque la différence des niveaux d’énergie de vibration est grande devant l’énergie d’agitation
thermique, seul le niveau fondamental est peuplé, le degré de liberté correspondant est désactivé.
B
B
E
E K T T
K

    ,
5
2
v m
C R

alors
L’étude quantique est valable non seulement pour le degré de liberté de vibration mais aussi de
translation et de rotation.
14
10
translation
B
E
K
K


 2,9
rotation
B
E
K
K

 3395
vibration
B
E
K
K


Pour l’azote et
,
I.1. Échelle macroscopique
I.2. Échelle microscopique
I.3. Échelle mésoscopique
II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme
II.2. Poids de Boltzmann pour une particule
indépendante
III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique
III.2. Energie moyenne
III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie
III.3. 2. énergie moyenne du système
IV.1. Théorème de l’équipartition de l’énergie
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
II. Facteur de Boltzmann
IV. Capacités thermiques des gaz et des solides
IV.2. Théorie classique de la capacité thermique
des gaz parfaits
IV.3. Amélioration du modèle du gaz parfait
diatomique
IV.4. Capacité thermique à volume constant d’un
solide
III. Systèmes à spectres discret d’énergie
III.3. Système à deux niveaux d’énergie
, ,
particule c particule p particule
E E E
 
 
2 2 2 2 2 2
1
2
particule
E m x y z ax by cz
     
,
1
6 3
2
v m
C R R
 
  
 
 
Les particules constituants un solide cristallin monoatomique, isolant et non magnétique, sont en
mouvement de vibration autour de leurs positions d’équilibre. L’énergie d’une particule est la somme
d’une énergie potentielle et d’une énergie cinétique.
Ainsi une particule du solide possède 6 degrés de liberté quadratiques.
Il en résulte que la capacité calorifique molaire à volume constant d’un solide monoatomique est :
Cependant cette théorie classique ne permet pas d’expliquer la variation de la capacité
calorifique molaire à volume constant lorsque la température diminue. La variation de la
capacité à basse température est due à la quantification de l’énergie.
I.1. Échelle macroscopique
I.2. Échelle microscopique
I.3. Échelle mésoscopique
II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme
II.2. Poids de Boltzmann pour une particule
indépendante
III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique
III.2. Energie moyenne
III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie
III.3. 2. énergie moyenne du système
IV.1. Théorème de l’équipartition de l’énergie
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
II. Facteur de Boltzmann
IV. Capacités thermiques des gaz et des solides
IV.2. Théorie classique de la capacité thermique
des gaz parfaits
IV.4. Capacité thermique à volume constant d’un
solide
III. Systèmes à spectres discret d’énergie
III.3. Système à deux niveaux d’énergie
Selon Einstein, les atomes d’un solide monoatomique se comportent comme des oscillateurs
harmoniques indépendants de fréquence n.
1
2
n
E n h
 
 
 
 
n
L’énergie d’un oscillateur de fréquence n est quantifiée :
La probabilité d’occupation d’un état d’énergie En est donnée par la loi de Boltzmann :
 
1
exp n
n
B
E
P E
Z K T
 
 
 
  0
exp n
n B
E
Z
K T


 
 
 
 

avec
1 dZ
E
Z d
  

L'énergie moyenne d’une particule est alors :
   
0 0 0
1 1
exp exp
n
n n n n n
n n n
B
E
E E P E E E E
Z K T Z
  
  
 
    
 
 
   
1
B
K T
 
avec
I.1. Échelle macroscopique
I.2. Échelle microscopique
I.3. Échelle mésoscopique
II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme
II.2. Poids de Boltzmann pour une particule
indépendante
III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique
III.2. Energie moyenne
III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie
III.3. 2. énergie moyenne du système
IV.1. Théorème de l’équipartition de l’énergie
IV.3. Amélioration du modèle du gaz parfait
diatomique
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
II. Facteur de Boltzmann
IV. Capacités thermiques des gaz et des solides
IV.2. Théorie classique de la capacité thermique
des gaz parfaits
IV.4. Capacité thermique à volume constant d’un
solide
III. Systèmes à spectres discret d’énergie
III.3. Système à deux niveaux d’énergie
 
0
exp n
n
Z E


 
 
 
0
exp
1 1
2
exp
2 1 exp
2
2
n
h
Z n h
h
h
sh


 

 
 
   
     
 
     
 
 
 
 

 n
 n
 n
 n
La fonction de partition s’écrit :
2
coth
2 2 2
2
h
ch
h h h
E
h
sh
 
 
 
 
   
   
 
 
 n
n n  n
 n
Donc
3
3 coth
2 2
A
m A
N h h
U N E
n  n
 
   
 
L'énergie interne molaire est :
E
B
h
T
K

n
En introduisant la température d'Einstein
3
coth
2 2
E E
m
RT T
U
T
 
  
 
on obtient
I.1. Échelle macroscopique
I.2. Échelle microscopique
I.3. Échelle mésoscopique
II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme
II.2. Poids de Boltzmann pour une particule
indépendante
III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique
III.2. Energie moyenne
III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie
III.3. 2. énergie moyenne du système
IV.1. Théorème de l’équipartition de l’énergie
IV.3. Amélioration du modèle du gaz parfait
diatomique
THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE
I. Monde macroscopique - Monde microscopique
II. Facteur de Boltzmann
IV. Capacités thermiques des gaz et des solides
IV.2. Théorie classique de la capacité thermique
des gaz parfaits
IV.4. Capacité thermique à volume constant d’un
solide
III. Systèmes à spectres discret d’énergie
III.3. Système à deux niveaux d’énergie
2
,
2
3
2
E
m
v m
E
T
dU T
C R
T
dT
sh
T
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La capacité calorifique molaire est :
* 2
E
T
T
T
 ,
*
3
v m
C
C
R

En posant et
*
2
*
*
1
1
C
T sh
T

 
 
 
 
 
 
on obtient
0
0.2
0.4
0.6
0.8
1
1.2
0 2 4 6 8 10
C*
T*
I.1. Échelle macroscopique
I.2. Échelle microscopique
I.3. Échelle mésoscopique
II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme
II.2. Poids de Boltzmann pour une particule
indépendante
III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique
III.2. Energie moyenne
III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie
III.3. 2. énergie moyenne du système
IV.1. Théorème de l’équipartition de l’énergie
IV.3. Amélioration du modèle du gaz parfait
diatomique

Contenu connexe

Tendances

Cours de thermodynamique version 2.0
Cours de thermodynamique version 2.0Cours de thermodynamique version 2.0
Cours de thermodynamique version 2.0Sahnoune Khaled
 
Cours de techniques d'analyse
Cours de techniques d'analyseCours de techniques d'analyse
Cours de techniques d'analyseFaiza Hamini
 
Exercices corrigés chap1 : Lois des gaz parfaits et réels
Exercices corrigés chap1 : Lois des gaz parfaits et réelsExercices corrigés chap1 : Lois des gaz parfaits et réels
Exercices corrigés chap1 : Lois des gaz parfaits et réelsOmar Benchiheub
 
Spectroscopie ultraviolet-visible
Spectroscopie ultraviolet-visible Spectroscopie ultraviolet-visible
Spectroscopie ultraviolet-visible SELLANI Halima
 
Cours Sciences des Matériaux 2010 2011
Cours Sciences des Matériaux 2010 2011Cours Sciences des Matériaux 2010 2011
Cours Sciences des Matériaux 2010 2011Ali Khalfallah
 
Expo classification des roches magmatique
Expo classification des roches magmatiqueExpo classification des roches magmatique
Expo classification des roches magmatiqueAtmen Daou
 
Approche GUM
Approche GUMApproche GUM
Approche GUMchris5712
 
microscope à balayage Electronique
microscope à balayage Electronique microscope à balayage Electronique
microscope à balayage Electronique ImadeddineBakouk
 
Les écosystèmes
Les écosystèmesLes écosystèmes
Les écosystèmesjlealleon
 
Les sources d'énergie
Les sources d'énergieLes sources d'énergie
Les sources d'énergierafa5979
 
Axes procedes transfert matiere.ppt
Axes procedes transfert matiere.pptAxes procedes transfert matiere.ppt
Axes procedes transfert matiere.pptHAMMOUDDima1
 
Copie de Etudes_Biomoles_S6.pptx
Copie de Etudes_Biomoles_S6.pptxCopie de Etudes_Biomoles_S6.pptx
Copie de Etudes_Biomoles_S6.pptxMedMohamed35
 
Exercices corrigés chap 4 : Equilibres chimiques
Exercices corrigés chap 4 : Equilibres chimiquesExercices corrigés chap 4 : Equilibres chimiques
Exercices corrigés chap 4 : Equilibres chimiquesOmar Benchiheub
 
Le microscope.pptx
Le microscope.pptxLe microscope.pptx
Le microscope.pptxWajihBouadi
 

Tendances (20)

Cours de thermodynamique version 2.0
Cours de thermodynamique version 2.0Cours de thermodynamique version 2.0
Cours de thermodynamique version 2.0
 
Correction emd2 iex04
Correction emd2 iex04Correction emd2 iex04
Correction emd2 iex04
 
Cours de techniques d'analyse
Cours de techniques d'analyseCours de techniques d'analyse
Cours de techniques d'analyse
 
Stélirisation
StélirisationStélirisation
Stélirisation
 
Chapitre 1(1)
Chapitre 1(1)Chapitre 1(1)
Chapitre 1(1)
 
Exercices corrigés chap1 : Lois des gaz parfaits et réels
Exercices corrigés chap1 : Lois des gaz parfaits et réelsExercices corrigés chap1 : Lois des gaz parfaits et réels
Exercices corrigés chap1 : Lois des gaz parfaits et réels
 
Spectroscopie ultraviolet-visible
Spectroscopie ultraviolet-visible Spectroscopie ultraviolet-visible
Spectroscopie ultraviolet-visible
 
Cours Sciences des Matériaux 2010 2011
Cours Sciences des Matériaux 2010 2011Cours Sciences des Matériaux 2010 2011
Cours Sciences des Matériaux 2010 2011
 
Expo classification des roches magmatique
Expo classification des roches magmatiqueExpo classification des roches magmatique
Expo classification des roches magmatique
 
Approche GUM
Approche GUMApproche GUM
Approche GUM
 
Risques généraux
Risques généraux Risques généraux
Risques généraux
 
microscope à balayage Electronique
microscope à balayage Electronique microscope à balayage Electronique
microscope à balayage Electronique
 
Les écosystèmes
Les écosystèmesLes écosystèmes
Les écosystèmes
 
Les sources d'énergie
Les sources d'énergieLes sources d'énergie
Les sources d'énergie
 
Axes procedes transfert matiere.ppt
Axes procedes transfert matiere.pptAxes procedes transfert matiere.ppt
Axes procedes transfert matiere.ppt
 
Copie de Etudes_Biomoles_S6.pptx
Copie de Etudes_Biomoles_S6.pptxCopie de Etudes_Biomoles_S6.pptx
Copie de Etudes_Biomoles_S6.pptx
 
Solide solide
Solide solideSolide solide
Solide solide
 
Cours d'optique géométrique
Cours d'optique géométriqueCours d'optique géométrique
Cours d'optique géométrique
 
Exercices corrigés chap 4 : Equilibres chimiques
Exercices corrigés chap 4 : Equilibres chimiquesExercices corrigés chap 4 : Equilibres chimiques
Exercices corrigés chap 4 : Equilibres chimiques
 
Le microscope.pptx
Le microscope.pptxLe microscope.pptx
Le microscope.pptx
 

Similaire à Thermodynamique statistique (8)

spectro 2011
spectro 2011spectro 2011
spectro 2011
 
01-cours-de-mecanique-des-fluides.pdf
01-cours-de-mecanique-des-fluides.pdf01-cours-de-mecanique-des-fluides.pdf
01-cours-de-mecanique-des-fluides.pdf
 
Croisière cosmologie 16072012
Croisière cosmologie 16072012Croisière cosmologie 16072012
Croisière cosmologie 16072012
 
Chap I- Principes Generaux S5_Chap V- Masse spect S5.pdf
Chap I- Principes Generaux S5_Chap V- Masse spect S5.pdfChap I- Principes Generaux S5_Chap V- Masse spect S5.pdf
Chap I- Principes Generaux S5_Chap V- Masse spect S5.pdf
 
Intro.ppt
Intro.pptIntro.ppt
Intro.ppt
 
Intro.ppt
Intro.pptIntro.ppt
Intro.ppt
 
Intro.ppt
Intro.pptIntro.ppt
Intro.ppt
 
Mecanisme boson beh
Mecanisme boson behMecanisme boson beh
Mecanisme boson beh
 

Thermodynamique statistique

  • 1. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE INSTITUT PRÉPARATOIRE AUX ÉTUDES D’INGÉNIEUR DE SFAX MP2 – A.U : 2020/2021
  • 2. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique I.1. Échelle macroscopique L’échelle macroscopique correspond aux dimensions des systèmes observables à l’œil nu. Une propriété macroscopique est une caractéristique d’un corps qui peut être observée ou mesurée globalement. C’est une propriété à grande échelle. . Longueur  1 mm . Masse  1 g . Volume  1 ml L’état d’un système macroscopique, appelé macro-état, est décrit par des grandeurs macroscopique telles que la pression, le volume et la température .
  • 3. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique I.1. Échelle macroscopique I.2. Échelle microscopique La distance entre les particules d’un solide ou d’un liquide est de l’ordre de 1 A° et de 10 à 100 fois dans un gaz. Solide (Structure du Diamant) Mouvement Brownien des particules d’un gaz
  • 4. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique I.2. Échelle microscopique Les particules d’un fluide (un liquide ou un gaz) sont en mouvement perpétuel chaotique sous l’effet de l’agitation thermique (mouvement Brownien). La distance moyenne parcourue par une particule entre deux chocs consécutifs est appelée libre parcours moyen. Le libre parcours moyen pour l’air dans les conditions ambiantes de pression et de température est égal à 68 nm . Mouvement Brownien des particules d’un gaz I.1. Échelle macroscopique
  • 5. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique I.2. Échelle microscopique L’état d’un système microscopique, appelé micro-état, est décrit par des propriétés microscopique : •Pression, Vitesse, … etc., dans une description classique • Fonction d’onde, dans une description quantique Bien que la description à l’échelle microscopique soit plus complète que la description à l’échelle macroscopique, elle nécessite la manipulation d’un très grand nombre d’informations. I.1. Échelle macroscopique
  • 6. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique I.2. Échelle microscopique I.3. Échelle mésoscopique L’échelle mésoscopique constitue une échelle intermédiaire entre l’échelle macroscopique et l’échelle microscopique. Les dimensions d’un système mésoscopique sont très petites par rapport aux dimensions macroscopiques et très supérieures par rapport aux dimensions microscopiques de telle façon qu’un système mésoscopique contient un très grand nombre de particules élémentaires de la matière. macroscopique mésoscopique microscopique À l’échelle mésoscopique, un système est caractérisé par les mêmes propriétés qu’à l’échelle macroscopique. I.1. Échelle macroscopique
  • 7. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique I.3. Échelle mésoscopique II. Facteur de Boltzmann II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme II.1.1 Pression dans un gaz parfait isotherme Gaz Parfait Masse molaire : M Température : T z z+dz h dz O z S Gaz Parfait Force de pesanteur Agitation thermique Masse Volumique r et pression P varient en fonction z I.1. Échelle macroscopique I.2. Échelle microscopique
  • 8. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique II. Facteur de Boltzmann II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme z z+dz h dz z S II.1.1 Pression dans un gaz parfait isotherme Équation d’état d’un gaz Parfait appliquée à la tranche de gaz située entre z et z+dz :     P z dV dn z RT      z SdzRT P z Sdz M r       M z P z RT  r  Principe fondamentale de la dynamique appliquée à cette tranche de gaz :       poids forcesde pression z gSdz P z S P z dz S 0 r           z gdz P z dz P z  r        dP z z g dz   r     dP z Mg P z dz RT   donc I.1. Échelle macroscopique I.2. Échelle microscopique I.3. Échelle mésoscopique
  • 9. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique II. Facteur de Boltzmann II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme II.1.1 Pression dans un gaz parfait isotherme La solution de cette équation différentielle est :   0 0 z P z P exp h         0 RT h Mg    0 P P z 0   où et On en déduit la masse volumique à la côte z :     0 0 0 0 M M z z z P z P exp exp RT RT h h     r     r          0 0 M P RT r  ;     dP z Mg P z dz RT   I.1. Échelle macroscopique I.2. Échelle microscopique I.3. Échelle mésoscopique
  • 10. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique II. Facteur de Boltzmann II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme II.1.1 Pression dans un gaz parfait isotherme   0 0 z P z P exp h         0 RT h Mg  ; 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 P/P 0 z/h0 • Dans les conditions ambiantes, h0 est de l’ordre de 8500 m. • à cette altitude, la pression est de l’ordre de 372 hPa. I.1. Échelle macroscopique I.2. Échelle microscopique I.3. Échelle mésoscopique
  • 11. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique II. Facteur de Boltzmann II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme II.1.2. Probabilité de présence d’une particule Nombre de moles situées entre z et z+dz est :   0 0 P z S z dn( z ) Sdz P exp dz RT RT h              0 A B B 0 P z P S z dN z N dn( z ) Sdz exp dz K T K T h           Nombre de particules situées entre z et z+dz : A N avec est le nombre d’Avogadro Nombre de particules contenues dans le cylindre : h 0 0 0 B 0 B 0 0 P S P Sh z h N exp dz 1 exp K T h K T h                           0 B 0 0 0 0 1 z 1 mgz dp z exp dz exp dz h K T h h h 1 exp h 1 exp h h                                             Probabilité de présence d’une particule entre z et z+dz est : p B B E mgz exp exp K T K T                facteur de Boltzmann I.1. Échelle macroscopique I.2. Échelle microscopique I.3. Échelle mésoscopique
  • 12. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique II. Facteur de Boltzmann II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme II.1.3. Influence de la température Densité de probabilité de présence d'une particule à la côte z :   0 0 0 0 0 0 dp z 1 z 1 z exp exp dz h h T h h 1 exp h 1 exp T h                                             0 B mgh T K  avec 0 B mgh T T K     0 h h  • Pour ;   dp z 1 dz h  - Particules uniformément réparties dans le cylindre. - L’énergie d’agitation thermique est très supérieure devant l’énergie potentielle de pesanteur. 0 B mgh T T K   • Pour   0 h h  ;   0 0 dp z 1 z exp dz h h         - L’énergie d’agitation thermique est négligeable devant l’énergie potentielle de pesanteur. I.1. Échelle macroscopique I.2. Échelle microscopique I.3. Échelle mésoscopique
  • 13. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique II. Facteur de Boltzmann II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme II.1.4. Énergie potentielle moyenne   h h p 0 0 B 0 0 0 0 z z E z mg exp dz mgh exp mgh K T h h                              p B E z K T  0 T T    0 h h  cas où   0 0 1 z dp z exp dz h h         ; On a     h h p 0 0 0 0 z z E z mgz mg zdp z mg exp dz h h               h h h p 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 mg z mg z z E z zexp dz h zexp h exp dz h h h h h                                           I.1. Échelle macroscopique I.2. Échelle microscopique I.3. Échelle mésoscopique
  • 14. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique II. Facteur de Boltzmann II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme II.2. Poids de Boltzmann pour une particule indépendante L’énergie d’une particule quantique indépendante à l ’équilibre thermodynamique, est quantifiée et prend des valeurs discrètes E1, E2, E3, …. n n B E g exp K T        • La probabilité de trouver cette particule dans un état caractérisé par un niveau d’énergie En dégénéré est proportionnelle à gn est le nombre d’état quantique d’énergie En (appelée aussi poids statistique ou dégénérescence du niveau d’énergie En ) n B E exp K T        • La probabilité de trouver cette particule dans un état caractérisé par un niveau d’énergie En non dégénéré est proportionnelle au facteur de Boltzmann I.1. Échelle macroscopique I.2. Échelle microscopique I.3. Échelle mésoscopique
  • 15. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique II. Facteur de Boltzmann II.2. Poids de Boltzmann pour une particule indépendante III. Systèmes à spectres discret d’énergie III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique   n n B E P E Aexp K T         Probabilité d’occupation d’une particule indépendante d’un état quantique d’énergie En : Condition de normalisation :   n n P E 1   n n B E Aexp 1 K T           n n B 1 1 A Z E exp K T            n n B E Z exp K T          appelée fonction de partition.   n n B E 1 P E exp Z K T         Donc I.1. Échelle macroscopique I.2. Échelle microscopique I.3. Échelle mésoscopique II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme
  • 16. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I.1. Échelle macroscopique I.2. Échelle microscopique I.3. Échelle mésoscopique II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme II.2. Poids de Boltzmann pour une particule indépendante Probabilité d’occupation des états d’un système à 4 niveaux d’énergie I. Monde macroscopique - Monde microscopique II. Facteur de Boltzmann III. Systèmes à spectres discret d’énergie III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique P E (10-2 eV) E4 0,22 E3 0,22 E2 0,28 E1 0,28 E4 1 0 0,5 4 0 = 0,0296 eV E3 = 0,0296 eV E1 = 0,024 eV T = 250 K E2 = 0,024 eV
  • 17. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique II. Facteur de Boltzmann III. Systèmes à spectres discret d’énergie III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique   n n n B E N N N P E exp Z K T          Pour un système de N particules indépendantes identiques, le nombre moyen de particules occupant un état quantique d’énergie En est : n N est appelé population de l’état quantique d’énergie     n n n m nm m m B B P E N E E E exp exp N P E K T K T                    Le rapport des probabilités de deux états quantiques d’énergies respectivement En et Em est : Pour nm B E K T   n nm m B N E exp 1 N K T          ; les deux niveaux d’énergie sont quasi-peuplées. I.1. Échelle macroscopique I.2. Échelle microscopique I.3. Échelle mésoscopique II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme II.2. Poids de Boltzmann pour une particule indépendante
  • 18. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique II. Facteur de Boltzmann III. Systèmes à spectres discret d’énergie III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique   n particule n n n n n B E 1 E p E E E exp Z K T            n syst particule n n B E N E N E E exp Z K T           E E L’énergie moyenne d’une particule indépendante est : L’énergie moyenne d’un système de N particules indépendantes est : La fluctuation relative de l’énergie d’un système diminue lorsque le nombre de particules qui le constituent augmente. III.2. Energie moyenne L’écart quadratique moyenne énergétique du système est :     syst syst 2 2 2 2 syst syst syst E E E E E      Ainsi, l’énergie totale du système est quasiment égale à sa valeur moyenne. syst particule syst particule E E 1 1 E E N N     I.1. Échelle macroscopique I.2. Échelle microscopique I.3. Échelle mésoscopique II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme II.2. Poids de Boltzmann pour une particule indépendante
  • 19. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique II. Facteur de Boltzmann III. Systèmes à spectres discret d’énergie III.2. Energie moyenne soit un système thermodynamique constitué de N particules indépendantes et identiques et qui possède deux niveaux d’énergie 1 0 E E E 2    2 0 E E E 2    E 0   et tel que 0 B B E E Z 2exp ch K T 2K T                Les probabilités pour qu’une particule du système soit dans les états d’énergie E1 et E2 sont :   1 1 B 1 E P E exp Z K T           2 2 B 1 E P E exp Z K T         et 0 1 2 B B B B B E E E E E Z exp exp exp exp exp K T K T K T 2K T 2K T                                               avec III.3. Système à deux niveaux d’énergie III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie I.1. Échelle macroscopique I.2. Échelle microscopique I.3. Échelle mésoscopique II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme II.2. Poids de Boltzmann pour une particule indépendante III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique
  • 20. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique II. Facteur de Boltzmann III. Systèmes à spectres discret d’énergie Les populations moyennes des deux états :   1 1 N N P E    2 2 N N P E  et III.3. Système à deux niveaux d’énergie III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie 1 B B N E N exp 2K T E 2ch 2K T                2 B B N E N exp 2K T E 2ch 2K T                 Donc et * B 2K T T E         0 0.25 0.5 0.75 1 1.25 0 2 4 6 8 10 1 N / N 2 N / N * T 1  1 N N 2 N 0 • Pour ; et : Le deuxième niveau d’énergie est quasiment non peuplé. * T 1  1 2 N N N 2 : Les deux niveaux sont équi-peuplés. • Pour ; I.1. Échelle macroscopique I.2. Échelle microscopique I.3. Échelle mésoscopique II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme II.2. Poids de Boltzmann pour une particule indépendante III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique III.2. Energie moyenne
  • 21. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique II. Facteur de Boltzmann III. Systèmes à spectres discret d’énergie III.3. 2. énergie moyenne du système III.3. Système à deux niveaux d’énergie III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie 1 1 2 2 particule E N E N E N E    1 2 B B B N E E E E exp E exp 2K T 2K T E 2ch 2K T                                                                               0 0 B B B N E E E E E E exp E exp 2 2K T 2 2K T E 2ch 2K T 0 B E E E N E th 2 2K T                  Énergie moyenne du système : I.1. Échelle macroscopique I.2. Échelle microscopique I.3. Échelle mésoscopique II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme II.2. Poids de Boltzmann pour une particule indépendante III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique III.2. Energie moyenne
  • 22. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique II. Facteur de Boltzmann III. Systèmes à spectres discret d’énergie III.3. 2. énergie moyenne du système III.3. Système à deux niveaux d’énergie * 0 E 2 E E E N          * B 2K T T E   En posant et * * 1 E th T         Donc -1 -0.8 -0.6 -0.4 -0.2 0 0 2 4 6 8 10 E* T* * T 1  * E 1  1 E N E   • Pour ; * T 1  * E 0 0 E N E   • Pour ; I.1. Échelle macroscopique I.2. Échelle microscopique I.3. Échelle mésoscopique II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme II.2. Poids de Boltzmann pour une particule indépendante III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique III.2. Energie moyenne III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie
  • 23. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique II. Facteur de Boltzmann III. Systèmes à spectres discret d’énergie III.3. 2. énergie moyenne du système III.3. Système à deux niveaux d’énergie IV. Capacités thermiques des gaz et des solides IV.1. Théorème de l’équipartition de l’énergie Si les niveaux d’énergies sont suffisamment proches de telle façon que l’écart entre deux niveaux d’énergie voisins est très faible devant l’énergie d’agitation thermique, on peut supposer que l’énergie d’une particule varie d’une façon continue. E = a x 2 +E‘ où a est une constante positive et E‘ est l’énergie associée aux autres degrés de liberté de la particule. Ex = a x 2 est l’énergie d’une particule associée à x . Un degré de liberté x d’une particule d’un système est quadratique, si l’énergie E de cette particule est une fonction quadratique de x (E est une fonction linéaire de x 2). I.1. Échelle macroscopique I.2. Échelle microscopique I.3. Échelle mésoscopique II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme II.2. Poids de Boltzmann pour une particule indépendante III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique III.2. Energie moyenne III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie
  • 24. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique II. Facteur de Boltzmann IV. Capacités thermiques des gaz et des solides IV.1. Théorème de l’équipartition de l’énergie III. Systèmes à spectres discret d’énergie III.3. Système à deux niveaux d’énergie   2 0 1 exp 1 B dP A d K T                 ax x x La probabilité d’avoir un degré de liberté d’une particule comprise entre x et x +dx est :   2 0 exp B dP A d K T         ax x x ; A0 est une constante déterminée par la condition de normalisation. B u K T  a x   2 0 exp 1 B K T A u du      a En posant on obtient   2 exp u du       Or 0 0 1 B B K T A A K T     a a  Alors   2 exp B B dP d K T K T         a ax x x  Ainsi I.1. Échelle macroscopique I.2. Échelle microscopique I.3. Échelle mésoscopique II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme II.2. Poids de Boltzmann pour une particule indépendante III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique III.2. Energie moyenne III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie III.3. 2. énergie moyenne du système
  • 25. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique II. Facteur de Boltzmann IV. Capacités thermiques des gaz et des solides IV.1. Théorème de l’équipartition de l’énergie III. Systèmes à spectres discret d’énergie III.3. Système à deux niveaux d’énergie L’énergie moyenne de la particule associée à un degré de liberté quadratique est :   2 2 exp B B E E dP d K T K T                x x a ax x ax x  B u K T  a x En posant   3 2 2 exp B B K T E u u du K T      x a a  a on obtient   2 2 exp 2 u u du       Or 1 2 B E K T  x Alors I.1. Échelle macroscopique I.2. Échelle microscopique I.3. Échelle mésoscopique II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme II.2. Poids de Boltzmann pour une particule indépendante III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique III.2. Energie moyenne III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie III.3. 2. énergie moyenne du système
  • 26. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique II. Facteur de Boltzmann IV. Capacités thermiques des gaz et des solides IV.1. Théorème de l’équipartition de l’énergie IV.2. Théorie classique de la capacité thermique des gaz parfaits III. Systèmes à spectres discret d’énergie III.3. Système à deux niveaux d’énergie   2 2 2 1 2 particule E m x y z    L’énergie d’un atome d’un gaz parfait monoatomique se réduit à son énergie cinétique de translation. 1 3 3 2 2 particule B B E K T K T          3 3 2 2 sytème A particule A B sytème U E N E N K T E RT      Énergie moyenne d’un atome L’énergie interne est égale à l’énergie moyenne de ce système. La capacité calorifique molaire à volume constant d’une mole de gaz parfait monoatomique est alors : , 3 2 v m v U C R T           À chaque atome du gaz parfait monoatomique, sont associées trois degrés de liberté quadratiques , x y z et . x y z I.1. Échelle macroscopique I.2. Échelle microscopique I.3. Échelle mésoscopique II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme II.2. Poids de Boltzmann pour une particule indépendante III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique III.2. Energie moyenne III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie III.3. 2. énergie moyenne du système
  • 27. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique II. Facteur de Boltzmann IV. Capacités thermiques des gaz et des solides IV.2. Théorie classique de la capacité thermique des gaz parfaits III. Systèmes à spectres discret d’énergie III.3. Système à deux niveaux d’énergie Pour un gaz parfait diatomique, toute molécule A – B de ce gaz possède 5 degrés de libertés quadratiques (3 degrés de liberté de translation 𝑥 , 𝑦 et 𝑧 et 2 degrés de liberté de rotation 𝜃 et 𝜑). x y z L’énergie cinétique d’une molécule diatomique est :        2 2 2 2 2 2 2 1 1 sin 2 2 particule A B A B E m m x y z            A B A B A B m m m m     µA-B est la masse réduite des deux atomes de la molécule de masse mA et mB et l est la longueur de la liaison. I.1. Échelle macroscopique I.2. Échelle microscopique I.3. Échelle mésoscopique II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme II.2. Poids de Boltzmann pour une particule indépendante III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique III.2. Energie moyenne III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie III.3. 2. énergie moyenne du système IV.1. Théorème de l’équipartition de l’énergie
  • 28. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique II. Facteur de Boltzmann IV. Capacités thermiques des gaz et des solides IV.2. Théorie classique de la capacité thermique des gaz parfaits III. Systèmes à spectres discret d’énergie III.3. Système à deux niveaux d’énergie Pour un gaz parfait diatomique, toute molécule A – B de ce gaz possède 5 degrés de libertés quadratiques (3 degrés de liberté de translation 𝑥 , 𝑦 et 𝑧 et 2 degrés de liberté de rotation 𝜃 et 𝜑). x y z 1 5 5 2 2 particule B B E K T K T          À chaque molécule diatomique est associée une énergie moyenne : 5 5 2 2 sytème A particule A B sytème U E N E N K T E RT      , 5 2 v m v U C R T           L’énergie interne d’un système constitué par une mole de gaz parfait diatomique est : La capacité calorifique molaire à volume constant est alors : I.1. Échelle macroscopique I.2. Échelle microscopique I.3. Échelle mésoscopique II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme II.2. Poids de Boltzmann pour une particule indépendante III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique III.2. Energie moyenne III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie III.3. 2. énergie moyenne du système IV.1. Théorème de l’équipartition de l’énergie
  • 29. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique II. Facteur de Boltzmann IV. Capacités thermiques des gaz et des solides IV.2. Théorie classique de la capacité thermique des gaz parfaits IV.3. Amélioration du modèle du gaz parfait diatomique III. Systèmes à spectres discret d’énergie III.3. Système à deux niveaux d’énergie 5 2 R Des études expérimentales ont montré que la capacité calorifique molaire à volume constant d’un gaz parfait diatomique à température ambiante est égale à 7 2 R En augmentant la température, cette capacité augmente jusqu’à atteindre une valeur limite égale à À haute température, la distance entre les deux atomes varie en fonction du temps et la molécule se comporte comme un oscillateur harmonique de raideur k. L’énergie de vibration de la molécule est la somme de l’énergie potentielle et l’énergie cinétique. 2 2 1 1 2 2 vibration A B E k       , 1 7 7 2 2 v m C R R          Ainsi, le nombre de degrés de liberté totale est 7 (3 - translation, 2 - rotation et 2 - vibration) La capacité calorifique molaire à volume constant d’un gaz parfait diatomique à haute température est : I.1. Échelle macroscopique I.2. Échelle microscopique I.3. Échelle mésoscopique II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme II.2. Poids de Boltzmann pour une particule indépendante III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique III.2. Energie moyenne III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie III.3. 2. énergie moyenne du système IV.1. Théorème de l’équipartition de l’énergie
  • 30. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique II. Facteur de Boltzmann IV. Capacités thermiques des gaz et des solides IV.2. Théorie classique de la capacité thermique des gaz parfaits IV.3. Amélioration du modèle du gaz parfait diatomique III. Systèmes à spectres discret d’énergie III.3. Système à deux niveaux d’énergie L’étude quantique montre qu’un degré de liberté ne peut être tenu en compte que lorsque les niveaux d’énergie de vibration sont suffisamment peuplés. B B E E K T T K      , 7 2 v m C R  alors lorsque la différence des niveaux d’énergie de vibration est grande devant l’énergie d’agitation thermique, seul le niveau fondamental est peuplé, le degré de liberté correspondant est désactivé. B B E E K T T K      , 5 2 v m C R  alors L’étude quantique est valable non seulement pour le degré de liberté de vibration mais aussi de translation et de rotation. 14 10 translation B E K K    2,9 rotation B E K K   3395 vibration B E K K   Pour l’azote et , I.1. Échelle macroscopique I.2. Échelle microscopique I.3. Échelle mésoscopique II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme II.2. Poids de Boltzmann pour une particule indépendante III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique III.2. Energie moyenne III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie III.3. 2. énergie moyenne du système IV.1. Théorème de l’équipartition de l’énergie
  • 31. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique II. Facteur de Boltzmann IV. Capacités thermiques des gaz et des solides IV.2. Théorie classique de la capacité thermique des gaz parfaits IV.3. Amélioration du modèle du gaz parfait diatomique IV.4. Capacité thermique à volume constant d’un solide III. Systèmes à spectres discret d’énergie III.3. Système à deux niveaux d’énergie , , particule c particule p particule E E E     2 2 2 2 2 2 1 2 particule E m x y z ax by cz       , 1 6 3 2 v m C R R          Les particules constituants un solide cristallin monoatomique, isolant et non magnétique, sont en mouvement de vibration autour de leurs positions d’équilibre. L’énergie d’une particule est la somme d’une énergie potentielle et d’une énergie cinétique. Ainsi une particule du solide possède 6 degrés de liberté quadratiques. Il en résulte que la capacité calorifique molaire à volume constant d’un solide monoatomique est : Cependant cette théorie classique ne permet pas d’expliquer la variation de la capacité calorifique molaire à volume constant lorsque la température diminue. La variation de la capacité à basse température est due à la quantification de l’énergie. I.1. Échelle macroscopique I.2. Échelle microscopique I.3. Échelle mésoscopique II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme II.2. Poids de Boltzmann pour une particule indépendante III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique III.2. Energie moyenne III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie III.3. 2. énergie moyenne du système IV.1. Théorème de l’équipartition de l’énergie
  • 32. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique II. Facteur de Boltzmann IV. Capacités thermiques des gaz et des solides IV.2. Théorie classique de la capacité thermique des gaz parfaits IV.4. Capacité thermique à volume constant d’un solide III. Systèmes à spectres discret d’énergie III.3. Système à deux niveaux d’énergie Selon Einstein, les atomes d’un solide monoatomique se comportent comme des oscillateurs harmoniques indépendants de fréquence n. 1 2 n E n h         n L’énergie d’un oscillateur de fréquence n est quantifiée : La probabilité d’occupation d’un état d’énergie En est donnée par la loi de Boltzmann :   1 exp n n B E P E Z K T         0 exp n n B E Z K T            avec 1 dZ E Z d     L'énergie moyenne d’une particule est alors :     0 0 0 1 1 exp exp n n n n n n n n n B E E E P E E E E Z K T Z                      1 B K T   avec I.1. Échelle macroscopique I.2. Échelle microscopique I.3. Échelle mésoscopique II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme II.2. Poids de Boltzmann pour une particule indépendante III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique III.2. Energie moyenne III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie III.3. 2. énergie moyenne du système IV.1. Théorème de l’équipartition de l’énergie IV.3. Amélioration du modèle du gaz parfait diatomique
  • 33. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique II. Facteur de Boltzmann IV. Capacités thermiques des gaz et des solides IV.2. Théorie classique de la capacité thermique des gaz parfaits IV.4. Capacité thermique à volume constant d’un solide III. Systèmes à spectres discret d’énergie III.3. Système à deux niveaux d’énergie   0 exp n n Z E         0 exp 1 1 2 exp 2 1 exp 2 2 n h Z n h h h sh                                      n  n  n  n La fonction de partition s’écrit : 2 coth 2 2 2 2 h ch h h h E h sh                      n n n  n  n Donc 3 3 coth 2 2 A m A N h h U N E n  n         L'énergie interne molaire est : E B h T K  n En introduisant la température d'Einstein 3 coth 2 2 E E m RT T U T        on obtient I.1. Échelle macroscopique I.2. Échelle microscopique I.3. Échelle mésoscopique II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme II.2. Poids de Boltzmann pour une particule indépendante III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique III.2. Energie moyenne III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie III.3. 2. énergie moyenne du système IV.1. Théorème de l’équipartition de l’énergie IV.3. Amélioration du modèle du gaz parfait diatomique
  • 34. THERMODYNAMIQUE STATISTIQUE I. Monde macroscopique - Monde microscopique II. Facteur de Boltzmann IV. Capacités thermiques des gaz et des solides IV.2. Théorie classique de la capacité thermique des gaz parfaits IV.4. Capacité thermique à volume constant d’un solide III. Systèmes à spectres discret d’énergie III.3. Système à deux niveaux d’énergie 2 , 2 3 2 E m v m E T dU T C R T dT sh T                     La capacité calorifique molaire est : * 2 E T T T  , * 3 v m C C R  En posant et * 2 * * 1 1 C T sh T              on obtient 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 0 2 4 6 8 10 C* T* I.1. Échelle macroscopique I.2. Échelle microscopique I.3. Échelle mésoscopique II.1. Modèle de l’atmosphère isotherme II.2. Poids de Boltzmann pour une particule indépendante III.1. Probabilité d’occupation d’un état quantique III.2. Energie moyenne III.3. 1. occupation des niveaux d’énergie III.3. 2. énergie moyenne du système IV.1. Théorème de l’équipartition de l’énergie IV.3. Amélioration du modèle du gaz parfait diatomique

Notes de l'éditeur

  1. Soit un système constitué de N particules indépendantes dont les énergies sont quantifiées (E1, E2, E3, …) Si les niveaux d’énergies sont suffisamment proches de telle façon que l’écart entre deux niveaux d’énergie voisins est très faible devant l’énergie d’agitation thermique, on peut supposer que l’énergie d’une particule varie d’une façon continue. Soit x un degré de liberté d’une particule du système. Si l’énergie E de cette particule est une fonction quadratique de x (E est une fonction linéaire de x 2), alors x est appelé degré de liberté quadratique.