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L2 ARCHITECTURE
THEORIE DE PROJET
3
LE SITE : ELEMENT ESSENTIEL DE LA CONCEPTION ARCHITECTURALE
Définition du concept « site »
 De quoi parle-t-on ?
 Le terrain :
 Endroit précis où le PROJET est réalisé, construit, ses limites sont
clairement délimitées juridiquement, matérialisées physiquement
…
 Le site :
 Territoire(s) plus étendu et moins clairement défini qui influence
le site de plusieurs manières : (micro) climat, fonction,
morphologie, paysage …
 Le contexte :
Ensemble d’éléments immatériels historiques, sociaux,
économiques, culturels dans lesquels baigne le site.
étape essentielle dans le processus de conception
urbaine et architecturale.
 Plus qu’une simple lecture du site, l’analyse permet de
définir clairement les orientations premières du projet.
 L’analyse dépasse le stade de simple lecture du lieu de
type descriptive, elle est avant tout d’ordre prospective,
c’est à dire que l’on va analyser dans l’intention première
de projeter.
 L’analyse permet donc de vérifier et de poser certaines
intentions architecturales.
Plusieurs niveaux de lecture et d’analyse :
 La dimension paysagère :
 La dimension morphologique : topographie, tracés
urbains
 La dimension historique
 Etc.
Frank Lloyd Wright : La Maison sur la
Cascade (Falling Water House) :
L’exemple par excellence
harmonieusement intégrée
en immersion organique avec
l’environnement, Elle est construite sur
une chute d'eau de 9 m
 Un plan décloisonné
ouvert sur la nature
extérieure
Quelques Exemples …
Apprendre à regarder autour de
nous
Position par Rapport à la Pente
Parallèle à la pente +Alignement
Bâtiments sur Pilotis : Dégager la
Vue
Scénographie Urbaine :
Visibilité et Présence
Hotel Mariott Constantine
Hôtel Panoramic (Protea)
Constantine
Immeubles d’angles dans îlot
triangulaire
Parallèle à la Pente + Position
d’Angle
Parallèle à la Pente + Recul :
la Cour anglaise
Postérieure
Latérale
Implantation Perpendiculaire aux
Courbes de Niveaux
Perpendiculaire à la Pente
Telemly, Alger
Les Terrasses, Constantine
Implantation Combinée
Climat de France, Alger
Arch. Pouillon
Le tracé urbain s’adapte au site et
influence l’architecture des bâtiments
Intégration au Site et Composition
Architecturale
Groupe Scolaire :
maternelle,
école primaire,
collège.
L’exemple de San Francisco, USA
LA DIMENSION HISTORIQUE :
CONTRASTE OU MIMETISME ?
 Ou comment faire le lien entre l’ancien et
le nouveau en créant un tout équilibré ?
La PYRAMIDE DU LOUVRE :
œuvre de l'architecte sino-américain Ieoh Ming
Pei
Le nouveau Planétarium Rio Tinto Alcan à
montreal (2013) par Charles-Mathieu
Brunelle
Extension (2004) du musée royal de l’ONTARIO
à toronto PAR DANIEL LIBESKIND.
LE CENTRE GEORGES POMPIDOU
(BEAUBOURG) DANS LE QUARTIER HISTORIQUE
DES HALLES à PARIS PAR RENZO PIANO (1977)
Les différents éléments d’ analyse
d’un site
 Identification du site
 Analyse
(géo)Morphologique
 Analyse fonctionnelle
 Analyse Environnementale
 Analyse paysagère
 L’ENVIRONNEMENT aborde les
différentes données objectives telles
que les niveaux de pollution,
d’éclairage, les températures
 LE MILIEU étudie les aspects socio-
culturel et anthropologique,
 LE PAYSAGE est esthétique.
 MILIEU ET PAYSAGE sont étroitement
imbriqués et difficilement
séparables.
 Les facteurs pris en considération sont cités dans
un ordre qui n'est pas hiérarchique.
 L'importance, la signification de ces mêmes
facteurs devra être établie selon chaque cas
particulier. Certains facteurs pourraient même
être écartés.
 Ils doivent servir comme plate-forme pour toute
recherche préliminaire sur le site ainsi que sur son
utilisation au sein d’un projet architectural.
Identifier et localiser le site
 Plan de situation et plan masse : choisir les échelles adéquates permettant
l’identification juridique (cadastrale)
 Eléments de repères (cognitifs) : Voies et équipements remarquables
Ce sont des facteurs indépendants affectant directement le site,
 LOCALISATION : (position et distance) du site en relation avec les zones
résidentielles, commerciales, industrielles, centre-ville...
 APPROCHE : Les voies majeures qui mènent au site.
 ACCÈS : Le lien (la relation) entre le site et ses voies.
 TOPONYMIE : utiliser les appellations officielles et celles en usage
Les voies essentielles extérieures
au site (piétonnes/ mécaniques)
par lesquelles le site peut être
approché et à partir d'autres
parts
du contexte urbain.
Elles peuvent (voies) inclure une
variété de routes:
 Rues, ruelles, autoroutes,
métro, chemin de fer,
canaux, rivières...
VOIES REMARQUABLES
A1
EQUIPEMENTS REMARQUABLES
Analyse (géo)Morphologique du
site
 Forme géométrique, superficie, pentes, limites,
superficie (s) …
 Eléments physiques naturels et artificiels présents
DANS le site :
 Végétation (basse, moyenne et haute), cours d’eau,
pièces d’eau, talwegs …
 Caractéristiques géotechniques :
 géologie, hydrographie, stabilité, portance …
Le profil topographique
 C’est la première démarche de l’analyse
morphologique qui renseigne sur le relief et les
différentes pentes du site.
 Plus la pente est forte, plus les courbes de niveaux
sont proches ; inversement plus la pente est faible,
plus les courbes de niveaux sont distantes.
 Le profil topographique est
réalisé principalement à partir
des courbes de niveaux
Le profil topographique doit
contenir un maximum d’informations
Quelques définitions
 Courbe de niveau : ligne imaginaire qui relie sur une carte tous les points
d’égale altitude.
 Équidistance : distance verticale entre deux courbes de niveau
consécutives. Sur la majorité des cartes l’équidistance est de 10 mètres. En
montagne, l’équidistance est souvent plus importante pour des raisons de
lisibilité des cartes.
 Talus : pente abrupte reliant deux reliefs à peu près plats mais situés à des
altitudes différentes.
 Talweg : ligne de points bas dans une vallée.
 Vallée : sillon plus ou moins long compris entre deux versants. Une vallée
comprend un amont (partie haute) et un aval (partie basse).
 Colline : partie élevée de faible altitude, à sommet plus ou moins arrondi et
dont les versants sont en pente douce.
 Butte : partie élevée à sommet plat et à versants raides.
La Maquette topographique :
étape essentielle de la maquette
d’étude
La maquette topographique conduit aux
premières idées de conception :
implantation, volumétrie …
Construire sur un terrain en pente
Les terrains à forte pente sont idéals pour la construction
de bâtiments d'habitation en terrasses. Ceux-ci peuvent
présenter des terrasses sur un ou deux côtés.
On obtient ainsi de généreuses terrasses servant
d'espace de détente, de travail et de jeux pour les enfants
sur le modèle des appartements de plain-pied avec jardin,
souvent orientés au sud, à l'abri des regards extérieurs et
avec une vue dégagée.
 Les terrasses résultent du recul de
logements d'égales profondeurs, ainsi
que la disposition de logements aux
profondeurs progressives à mesure
que l'on s'élève vers le sommet.
l'angle qui résulte de cette
superposition (rapport hauteur
d'étage/profondeur de terrasse)
correspond
la plupart du temps à la pente
moyenne du terrain (de 8° à 40°).
Des garde-corps sous forme de bacs de plantation permettent
d'éviter les vues plongeantes entre terrasses. Le calcul de la
profondeur des bacs est fonction de la hauteur d'étage et de la
profondeur hors tout de la terrasse.
L'intégration partielle des terrasses dans le bâtiment permet
d'augmenter encore l'intimité visuelle
Croquis de
l’organisation en
terrasses de la Casbah
d’Alger :
Espace réservé aux
femmes
Vue imprenable sur la
baie d’Alger
Analyse morphologique
d’un site urbain
Les Tracés Urbains :
 Les tracés urbains ou tracés de plans de ville : instrument de
composition urbaine indispensable, contribuant à la forme urbaine
 Résultat d’une croissance ‘naturelle’ ou planifiée (dessinée)
Le tracé Haussmannien de Paris
le Plan de Barcelone de Cerda
L’îlot haussmannien
 L’ilot Haussamannien
Analyse morphologique
Parcelle Parcellaire.
➢ Parcelle: Unité de terrain délimitée selon le plan
cadastral par des bornes (limites) métriques.
➢ La parcelle: constitue la division élémentaire du
sol, c'est une pièce (portion) de terre entière
appartenant à un seul exploitant.
➢ Parcellaire: Est un ensemble de parcelles
assemblées de dimensions et de hauteurs
limitées.
Parcellaire
La parcelle : subdivision de base
destinée à recevoir le bâtiment
Analyse Fonctionnelle d’un Site
 Zone fonctionnelle du site : résidentielle,
commerciale, mixte …
 Fonctions présentes dans le site :
commerces, écoles, équipements de
santé sportifs, scolaires, industrie, …
 Voirie et accessibilité …
Voirie et Réseaux Divers (VRD)
 Les voiries et réseaux divers comprennent :
 les voies routières et piétonnières
 Les réseaux de drainage des eaux pluviales et ceux
d’assainissement des eaux usées,
 Les réseaux d’adduction et de distribution d’eau
potable
 Les réseaux de distribution d’énergie,
 Les réseaux de télécommunication,
 Les aménagements d’environnement et de mobilier
urbain
CLASSIFICATION DES VRD
 Selon leur nature et leur destination, les VRD sont
classés en 3 catégories :
 primaires,
 Secondaires
 tertiaires
VOIES PRIMAIRES
 Les VRD primaires constituent la maille principale assurant la
desserte entre quartiers en matière de :
 Voies de distribution routière
 Réseau de drainage et d’assainissement débouchant directement
sur un ouvrage de rejet ou de traitement
 Réseau d’AEP provenant directement d’un ouvrage de stockage et
de distribution
 Réseau de distribution de gaz, électricité, télécommunications
alimentés par un ouvrage de distribution
 Mobilier urbain
VOIES SECONDAIRES
 Les VRD secondaires constituent le
branchement aux VRD primaires pour la
desserte des unités de voisinage et préparent le
raccordement des VRD tertiaires
VOIES TERTIAIRES
 Les VRD tertiaires sont constitués de tout ouvrage
assurant la desserte des unités de base en matière de :
 Voies de circulation et d’accès vers les constructions et
les parkings
 Parkings,
 Branchements particuliers aux réseaux secondaires ou
primaires,
 Toute nature de clôture,
 Aires de jeux,
 Mobilier urbain …
Accessibilité au site
 L’accessibilité (possibilité d’accéder) est
déterminée par la voirie existante, celle à créer
en fonction de la topographie et des servitudes
urbanistiques
3. ACCÈS:
Lien piéton ou mécanique entre
le site et les approches existantes
ou planifiées .
Ce sont des chemins qui
permettent la sortie et l'accès au
site même. Ils peuvent être
détermines ou définis par:
 Liaisons linéaire: autoroutes - rues
ou chemins à partir desquelles le
site peut être accédé.
 Liaison ponctuelle: stations de
métro - arrêts de bus.. Par
lesquelles le site (peut être
accédé).
A1
Vers N. VILLE
Analyse Environnementale
 Elle aborde les
différentes données
objectives et donc
quantifiables telles que :
 les niveaux de pollution,
d’éclairage,
 les températures …
 Exposition au soleil,
 au vent,
 nuisances et ambiances
sonores, qualité de l’air,
 Qualité de l’eau …
ENSOLEILLEMENT
 En architecture le soleil est un élément essentiel.
 Le soleil est une source de lumière et de chaleur. Mais s’il
est mal exploité il peut être source d’inconfort
(éblouissement, surchauffe …).
Ensoleillement :
coordonnées solaires  La hauteur solaire : angle entre
la droite joignant le centre du
disque solaire au point
d'observation et le plan
horizontal passant par le point
d'observation.
 L'azimut solaire : angle mesuré
dans le sens des aiguilles d'une
montre entre le point cardinal
Sud (dans l'hémisphère nord)
ou Nord (dans l'hémisphère
sud) et la projection sur le plan
horizontal local de la droite
reliant la terre au soleil.
La course du soleil est variable le
long de l’année
 le soleil est beaucoup plus bas
en hiver qu’en été, en effet la
hauteur solaire est beaucoup
plus faible en hiver qu’en été.
 Idem pour l’azimut. La course
du soleil est beaucoup plus
courte en hiver qu’en été.
Comment connaître ces valeurs ?
 Grâce à un diagramme
solaire.
 Ce denier fixe pour chaque
latitude la hauteur solaire
et l’azimut en fonction de
la période de l’année.
 Ces diagrammes se
trouvent très facilement
sur internet.
Une bonne orientation passe
d’abord par une bonne
implantation,
Lors du choix du terrain il est avant
tout important de déterminer la
qualité de l’exposition au soleil.
Ensoleillement local : les masques
 On appelle masque solaire tout
objet naturel ou construit
pouvant faire obstacle au soleil.
Ainsi, l'environnement tel qu'il
est vu d'un point d'un site
constitue un masque potentiel
pour ce point dans la mesure
où il fait écran à une ou
plusieurs positions du soleil
dans le ciel.
 Des arbres peuvent être un
masque, mais aussi des
maisons ou une colline. Il est
donc très important d’observer
l’environnement du terrain
pour comprendre leur impact
sur le soleil.
ENSOLEILLEMENT ET ORIENTATION
• Une orientation le plus au sud possible
donne un bon ensoleillement.
• Une orientation sud est ou sud ouest n’est
pas catastrophique mais il faudra veiller a
se protéger du soleil en été le matin et le
soir lorsque le soleil est encore bas.
• Une façade sud largement ouverte grâce à
une large partie vitrée laisse pénétrer la
lumière chargée de bien être et d'énergie
gratuite.
• Un débord de toiture et un balcon
technique permettent une protection
contre les surchauffes durant l'été,
conférant à cette maison un confort d'été.
EXPOSITION AU VENT
La rose des vents permet d'obtenir les statistiques du vent et
climat pour un lieu donné.
C'est un élément important de la prévision
météorologique (pour les marins et plaisanciers)
notamment, et également de la modélisation de
la pollution de l'air et des panaches de pollution.
Il explique la formation des dunes et peut avoir une
importance pour certains systèmes agricoles
Sa prédiction et sa maîtrise sont essentielles pour
les choix de conception architecturale et
d'urbanisme.
Il est étudié par la climatologie, l’aérodynamique
et l’aéraulique
Le vent
 Simulation en
soufflerie du
comportement du
vent dans un
ensemble de
bâtiments
Exposition au vent :
 L’échelle de Beaufort donne
quelques manifestations du
vent en fonction de sa vitesse
et des sensations ressenties
Vitesse du
vent m/s
Caractéristiques du Vent
For
ce
Z=2m
2 1.5 - 3 Les visages ressentent la sensation du vent.
Les feuilles bruissent.
3 3 – 4.5 Les feuilles et les petits rameaux sont en
mouvement permanent. Le vent déploie
pleinement les drapeaux. Les cheveux sont
dérangés. Les vêtements amples battent au
vent.
4 4.5 - 7 La poussière et les papiers se soulèvent. Les
branches s’agitent. Les cheveux sont
décoiffés.
5 7 - 9 Les petits arbres avec des feuilles oscillent. La
marche est légèrement perturbée.
6 9 - 11 Les grosses branches se mettent en
mouvement. Le vent siffle dans les fils
téléphoniques. Les parapluies sont utilisés
avec peine. La marche devient très instable.
7 11- 14 Les arbres sont totalement en mouvement.
On éprouve de grosses difficultés à marcher
contre le vent.
8 14- 17 Les branches d’arbre se casse de façon
générale, progression pédestre très difficile et
dangereuse.
9 17 - 20 Risque d’être violemment projeté sous l’effet
des bourrasques.
EXEMPLES D’EFFETS AERAULIQUES
DU VENT DANS LES CONSTRCTIONS
Effet Venturi
Le Bruit en Milieu Urbain : Entre
ambiances et nuisances sonores
Niveaux sonores
 L’ observation sonore d’un site
est utile non seulement pour
lutter contre le bruit, mais
aussi pour comprendre et
aménager la diversité
phonique que l’on peut y
repérer,
 Elle s’exprime en niveaux
sonores quand elle est
quantitative et en termes de
paysage sonore (soundscape)
quand elle est esthétique
Le bruit urbain : un aspect essentiel de la qualité de
vie et de la le cadre de vie de tous les citoyens
 Il agit sur espaces les privatifs
extérieurs comme
 les cœurs d'ilot, les balcons ou les
terrasses ou intérieurs
 Et aussi l’intérieur des bâtiments :
 d'habitation,
 de travail,
 d'enseignement
 de santé …
 Dans l’espace urbain :
 Zone calme / Zone animée,
cartographie sonore :
Identifier les principales sources
sonores
 1. Les zones calmes,
 2. Les gares et aéroports,
 3. Les espaces festifs
intégrant principalement
des bars ou des
discothèques,
 4. Les grands axes
routiers,
 5. Les zones d'activités
industrielles.
Prévenir les nuisances
 Choix de l’emplacement et
cahier des charges :
 Zones d’activité, lieux festifs et
musicaux …
 Gestion des parcs publics
 Choix des programmes
immobiliers et leur implantation,
 Effets d'écrans – maîtrise des
failles, topographie,
 Orientation des bâtiments en
U…
 Un plan de circulation douce
et gestion des flux …
Tous les bruits ne sont pas des
nuisances
 Certains sont contribuent à
construire l’identité du lieu :
 Les sont naturels : vent,
bruissement de feuillage, gazouillis,
bruits d’eau de fontaine …
 Des bruits ‘socioculturels’ : adhan,
cris des marchands, jeux
d’enfants, …
 Il existe donc des ambiances
sonores qui créent un paysage
sonore ou soundscape
Analyse Paysagère
 Étape incontournable lors de projets d’architecture ou d'aménagements
ayant un impact sur le paysage étudié, afin de déterminer quels sont les
points sensibles à préserver ou à mettre en valeur.
 Le paysage landscape,
 Le paysage urbain townscape,
 Le paysage sonore soundscape
 Vues,
 Visibilité
Analyse paysagère : Analyser pour
s’intégrer
 S’intégrer : placer un objet (architectural) dans un ensemble de
telle sorte qu’il semble lui appartenir,
 Intégration paysagère :
 le respect de l’existant
 L’harmonisation des équipements avec leur environnement
 Ne pas dénaturer les caractéristiques physiques, esthétiques et
identitaires du site dans lequel il s’implante
 Au contraire, s’appuyer sur le site
 Mesurer, prévoir, maîtriser l’impact visuel du projet depuis son
environnement extérieur et à partir du site
Analyse paysagère :
méthodes d’analyse paysagère in situ.
 C’est une approche sensible du
paysage, c'est-à-dire qui fait
intervenir les sens plutôt que le
raisonnement. En arrivant sur un
lieu, c'est tout d'abord la vue qui
guide l'individu.
 Une impression générale va se
dégager du paysage que l'on
découvre pour la première fois : il
va nous sembler beau, calme et
reposant, laid, ou monotone,
etc.
 :., voire d'effectuer la lecture du paysage durant un itinéraire qui va traverser le
paysage. L'utilisation préalable d'une carte IGN de la région permet de préparer un
itinéraire ou de
 l'analyse est également ponctuelle dans le temps, alors qu'un paysage est
dynamique. Les espaces utilisés par l'homme ne sont jamais fixes, puisqu'il
l'adapte en fonction de ses besoins, et ces besoins changent au cours du temps.
On citera l'exemple des modifications profondes du paysage dues à la déprise
agricole ou au remembrement des parcelles agricoles. Faute de temps pour
réaliser un suivi ne serait-ce qu'à moyen terme, l'on peut se tourner vers les
nombreuses sources d'histoire locale : bibliothèques municipales, facultés de
géographie ou d'histoire, historiens locaux, habitants ou personnes âgées).
 enfin, Il n'est en général pas possible matériellement et/ou financièrement de
réaliser une analyse à plusieurs personnes, il convient alors de garder en tête cette
subjectivité lors de l'analyse.
L’Analyse Paysagère est :
Variable dans
l'espace
Les impressions et la
structure du paysage
que l'on a de celui-ci
sont différentes selon
l'endroit où l'on se situe,
Il est donc utile de
multiplier les
emplacements
d'observations, les
itinéraires
localiser les points qui
semblent les plus
propices à l'observation
(ceux en hauteur, ayant
un champ de vision
vaste …).
Variable dans le
temps
Un site est variable
dans la journée,
matin midi et soir
avec des lumières,
des bruits et des
fréquentations
différents
Selon la saison, par
beau temps, temps
pluvieux, neige …
Variation du
couvert végétal
Etc …
Subjective
L'analyse paysagère
est inévitablement
subjective, puisque
d'un observateur à
l'autre la réflexion sera
nécessairement
influencée par les
goûts personnels, son
âge, son expérience,
son métier, son intérêt
pour l'aménagement
ou pour la
préservation des
milieux naturels, etc.
L’impression :
« capture » du paysage à l’instant T
 L’appréhension des paysages et
de leurs représentations est
indissociable de l’exercice
du terrain.
 Découvrir le terrain à travers
des parcours et à différents
moments
 Prendre des photos,
enregistrer des sons, des
vidéos
 Choisir différents parcours
L’EXERCICE DU TERRAIN :
L’OBSERVATION IN SITU DU PAYSAGE
la lecture paysagère se base sur l’immédiateté et
sur les sensations éprouvées lors de visites de
terrain.
 certaines dimensions émotionnelles sont
impossibles à découvrir en posant
simplement des questions, ou en consultant
des documents. il faut être là, les observer, les
ressentir …

L’ANALYSE PAYSAGERE ENTRE SENSIBILITE DE
L’ARCHITECTE ET SENSIBILITE DES USAGERS :
UNE DEMARCHE PARTICIPATIVE
 à l’échelle territoriale et
urbaine (quartier, POS …),
d’équipements publics
(centres commerciaux) :
 associations, habitants
 À l’échelle de l’habitation :
le client direct
Les composantes paysagères d’un site :
topographie, végétation, zones humides
 Topographie : vues dominantes et
visibilités fortes depuis les chemins qui
entourent le site participe à la création
de l’image d’ensemble
 Formations végétales (végétation) :
 Basse : prairies,
 Moyennes : bocages, buissons, maquis
…
 Haute :bois et vergers:
 Zones humides : ruisseaux, talwegs et
pièces d’eau
Perception et
Géométrie de l’Espace
 Perception de l'espace :
 Il s'agit de toutes les sensations visuelles que procure l'étude du paysage : les
textures, les couleurs, le type de ligne dominante (courbe, verticale, horizontale),
l'ouverture du paysage en général ou par rapport à l'homme, le mode de
déplacement principal dans le paysage et la vitesse de déplacement.
 Géométrie du paysage :
 C'est l'agencement des différents éléments entre eux : les plans de vue (le premier
plan, le plan intermédiaire, l'arrière-plan),
 les effets géométriques (épaulement, encadrement, effet de fenêtre, de porte, la
présence des points d'appel, de repère, de fuite.
LE CROQUIS PAYSAGER
 Avant toute proposition
d’implantation
d’un ou de plusieurs
éléments à insérer au sein
d’un paysage, il est utile de
réaliser un croquis paysager
 Un paysage fort, c'est-à-dire possédant
des caractéristiques très marquantes,
peut perdre cette force visuelle si
l'élément ajouté domine le site par sa
propre force visuelle. On parle dans ce
cas d'écrasement visuel
 Un paysage faible, c'est-à-dire sans
grand caractère ou sans éléments
structurants dominants peut, suite à
l'ajout d'un élément, acquérir de la force.
 Dans la grande majorité des paysages, ni
forts ni faibles, l'élément ajouté dominera
rapidement si ses caractéristiques ne
correspondent pas à la neutralité
ambiante. In Ministère de la Région
Wallonne, 1997. Etat de l’Environnement
Wallon 1996 (Paysage), DGRNE.
Cadrer le paysage
 Tracer le cadre : s’imaginer que l’on
voit le paysage d’une fenêtre.
 Etablir le rapport ciel/terre: positionner
la ligne d’horizon dans le cadre
dessiné. (Ex : 1/3 de « ciel » et 2/3 de «
terre »).
 Etablir les limites gauche et droite du
paysage en cherchant des éléments
(arbre, lisière, bâtiment, pylône, etc…)
qui peuvent constituer les limites
gauche et droite du champ visuel.
Faire apparaître les lignes de force : elles
définissent la structure, les traits du paysage
Tracer les horizontales
La ligne d’horizon,
les parallèles à la
ligne d’horizon,
naturelles et
artificielles :
bâtiments, routes,
clôtures …
.
Tracer les verticales
Axe vertical d’un
minaret, arbres,
paroi rocheuse,
bâtiment …
Tracer les obliques
elles soulignent la
morphologie du
relief : pentes des
versants, ruptures
de pente,
inclinaison d’une
crête, etc…
Les Lignes de Forces Silhouette Plans
 « Les lignes de force sont des lignes
d’origine naturelle ou artificielle
mettant en évidence la structure
générale du paysage et servant de
guide pour le regard. Elles forment un
dessin simplifié du paysage. Tout
aménagement qui vient interférer
avec un axe important se trouve
amplifié naturellement par la rupture
qu’il crée sur cette ligne de force. »
SILHOUETTE
SKYLINE
 (Notion américaine) ligne des toits ou silhouette de la
ville, renfermant son identité et son propre paysage.
C'est l'analogue du relief d'un paysage naturel.
SILHOUETTE ET SKYLINE
 La ou le skyline désigne
la silhouette urbaine dessinée sur
l’horizon par les parties hautes
d’une ville (grattes-ciel) d’un
centre-ville, et tend à être assimilée
à l’identité de la ville dans son
ensemble, spécialement si
desimmeubles ou monuments
célèbres y figurent : ex. la Tour
Eiffel à Paris ou le pont du Golden
Gate à San Francisco.
Les skylines sont en lien étroit avec
la verticalisation des villes
Waterfront : Vancouver, New York
La skyline peut prendre une dimension emblématique
lorsque certains monuments historiques sont
reconnaissables au premier coup d'œil, comme ici
Istanbul et Londres

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  • 1. L2 ARCHITECTURE THEORIE DE PROJET 3 LE SITE : ELEMENT ESSENTIEL DE LA CONCEPTION ARCHITECTURALE
  • 2. Définition du concept « site »  De quoi parle-t-on ?  Le terrain :  Endroit précis où le PROJET est réalisé, construit, ses limites sont clairement délimitées juridiquement, matérialisées physiquement …  Le site :  Territoire(s) plus étendu et moins clairement défini qui influence le site de plusieurs manières : (micro) climat, fonction, morphologie, paysage …  Le contexte : Ensemble d’éléments immatériels historiques, sociaux, économiques, culturels dans lesquels baigne le site.
  • 3. étape essentielle dans le processus de conception urbaine et architecturale.  Plus qu’une simple lecture du site, l’analyse permet de définir clairement les orientations premières du projet.  L’analyse dépasse le stade de simple lecture du lieu de type descriptive, elle est avant tout d’ordre prospective, c’est à dire que l’on va analyser dans l’intention première de projeter.  L’analyse permet donc de vérifier et de poser certaines intentions architecturales.
  • 4. Plusieurs niveaux de lecture et d’analyse :  La dimension paysagère :  La dimension morphologique : topographie, tracés urbains  La dimension historique  Etc.
  • 5. Frank Lloyd Wright : La Maison sur la Cascade (Falling Water House) : L’exemple par excellence
  • 6. harmonieusement intégrée en immersion organique avec l’environnement, Elle est construite sur une chute d'eau de 9 m
  • 7.  Un plan décloisonné ouvert sur la nature extérieure
  • 8. Quelques Exemples … Apprendre à regarder autour de nous
  • 9. Position par Rapport à la Pente
  • 10. Parallèle à la pente +Alignement
  • 11. Bâtiments sur Pilotis : Dégager la Vue
  • 15. Immeubles d’angles dans îlot triangulaire
  • 16. Parallèle à la Pente + Position d’Angle
  • 17. Parallèle à la Pente + Recul : la Cour anglaise Postérieure Latérale
  • 19. Perpendiculaire à la Pente Telemly, Alger Les Terrasses, Constantine
  • 21. Climat de France, Alger Arch. Pouillon
  • 22. Le tracé urbain s’adapte au site et influence l’architecture des bâtiments
  • 23. Intégration au Site et Composition Architecturale Groupe Scolaire : maternelle, école primaire, collège.
  • 24. L’exemple de San Francisco, USA
  • 25. LA DIMENSION HISTORIQUE : CONTRASTE OU MIMETISME ?  Ou comment faire le lien entre l’ancien et le nouveau en créant un tout équilibré ?
  • 26. La PYRAMIDE DU LOUVRE : œuvre de l'architecte sino-américain Ieoh Ming Pei
  • 27. Le nouveau Planétarium Rio Tinto Alcan à montreal (2013) par Charles-Mathieu Brunelle
  • 28. Extension (2004) du musée royal de l’ONTARIO à toronto PAR DANIEL LIBESKIND.
  • 29. LE CENTRE GEORGES POMPIDOU (BEAUBOURG) DANS LE QUARTIER HISTORIQUE DES HALLES à PARIS PAR RENZO PIANO (1977)
  • 30. Les différents éléments d’ analyse d’un site  Identification du site  Analyse (géo)Morphologique  Analyse fonctionnelle  Analyse Environnementale  Analyse paysagère  L’ENVIRONNEMENT aborde les différentes données objectives telles que les niveaux de pollution, d’éclairage, les températures  LE MILIEU étudie les aspects socio- culturel et anthropologique,  LE PAYSAGE est esthétique.  MILIEU ET PAYSAGE sont étroitement imbriqués et difficilement séparables.
  • 31.  Les facteurs pris en considération sont cités dans un ordre qui n'est pas hiérarchique.  L'importance, la signification de ces mêmes facteurs devra être établie selon chaque cas particulier. Certains facteurs pourraient même être écartés.  Ils doivent servir comme plate-forme pour toute recherche préliminaire sur le site ainsi que sur son utilisation au sein d’un projet architectural.
  • 32. Identifier et localiser le site  Plan de situation et plan masse : choisir les échelles adéquates permettant l’identification juridique (cadastrale)  Eléments de repères (cognitifs) : Voies et équipements remarquables Ce sont des facteurs indépendants affectant directement le site,  LOCALISATION : (position et distance) du site en relation avec les zones résidentielles, commerciales, industrielles, centre-ville...  APPROCHE : Les voies majeures qui mènent au site.  ACCÈS : Le lien (la relation) entre le site et ses voies.  TOPONYMIE : utiliser les appellations officielles et celles en usage
  • 33. Les voies essentielles extérieures au site (piétonnes/ mécaniques) par lesquelles le site peut être approché et à partir d'autres parts du contexte urbain. Elles peuvent (voies) inclure une variété de routes:  Rues, ruelles, autoroutes, métro, chemin de fer, canaux, rivières... VOIES REMARQUABLES A1
  • 35. Analyse (géo)Morphologique du site  Forme géométrique, superficie, pentes, limites, superficie (s) …  Eléments physiques naturels et artificiels présents DANS le site :  Végétation (basse, moyenne et haute), cours d’eau, pièces d’eau, talwegs …  Caractéristiques géotechniques :  géologie, hydrographie, stabilité, portance …
  • 36. Le profil topographique  C’est la première démarche de l’analyse morphologique qui renseigne sur le relief et les différentes pentes du site.  Plus la pente est forte, plus les courbes de niveaux sont proches ; inversement plus la pente est faible, plus les courbes de niveaux sont distantes.
  • 37.  Le profil topographique est réalisé principalement à partir des courbes de niveaux
  • 38. Le profil topographique doit contenir un maximum d’informations
  • 39. Quelques définitions  Courbe de niveau : ligne imaginaire qui relie sur une carte tous les points d’égale altitude.  Équidistance : distance verticale entre deux courbes de niveau consécutives. Sur la majorité des cartes l’équidistance est de 10 mètres. En montagne, l’équidistance est souvent plus importante pour des raisons de lisibilité des cartes.  Talus : pente abrupte reliant deux reliefs à peu près plats mais situés à des altitudes différentes.  Talweg : ligne de points bas dans une vallée.  Vallée : sillon plus ou moins long compris entre deux versants. Une vallée comprend un amont (partie haute) et un aval (partie basse).  Colline : partie élevée de faible altitude, à sommet plus ou moins arrondi et dont les versants sont en pente douce.  Butte : partie élevée à sommet plat et à versants raides.
  • 40. La Maquette topographique : étape essentielle de la maquette d’étude
  • 41. La maquette topographique conduit aux premières idées de conception : implantation, volumétrie …
  • 42. Construire sur un terrain en pente Les terrains à forte pente sont idéals pour la construction de bâtiments d'habitation en terrasses. Ceux-ci peuvent présenter des terrasses sur un ou deux côtés. On obtient ainsi de généreuses terrasses servant d'espace de détente, de travail et de jeux pour les enfants sur le modèle des appartements de plain-pied avec jardin, souvent orientés au sud, à l'abri des regards extérieurs et avec une vue dégagée.
  • 43.  Les terrasses résultent du recul de logements d'égales profondeurs, ainsi que la disposition de logements aux profondeurs progressives à mesure que l'on s'élève vers le sommet. l'angle qui résulte de cette superposition (rapport hauteur d'étage/profondeur de terrasse) correspond la plupart du temps à la pente moyenne du terrain (de 8° à 40°).
  • 44. Des garde-corps sous forme de bacs de plantation permettent d'éviter les vues plongeantes entre terrasses. Le calcul de la profondeur des bacs est fonction de la hauteur d'étage et de la profondeur hors tout de la terrasse. L'intégration partielle des terrasses dans le bâtiment permet d'augmenter encore l'intimité visuelle
  • 45. Croquis de l’organisation en terrasses de la Casbah d’Alger : Espace réservé aux femmes Vue imprenable sur la baie d’Alger
  • 47. Les Tracés Urbains :  Les tracés urbains ou tracés de plans de ville : instrument de composition urbaine indispensable, contribuant à la forme urbaine  Résultat d’une croissance ‘naturelle’ ou planifiée (dessinée)
  • 49. le Plan de Barcelone de Cerda
  • 51. Analyse morphologique Parcelle Parcellaire. ➢ Parcelle: Unité de terrain délimitée selon le plan cadastral par des bornes (limites) métriques. ➢ La parcelle: constitue la division élémentaire du sol, c'est une pièce (portion) de terre entière appartenant à un seul exploitant. ➢ Parcellaire: Est un ensemble de parcelles assemblées de dimensions et de hauteurs limitées.
  • 53. La parcelle : subdivision de base destinée à recevoir le bâtiment
  • 54. Analyse Fonctionnelle d’un Site  Zone fonctionnelle du site : résidentielle, commerciale, mixte …  Fonctions présentes dans le site : commerces, écoles, équipements de santé sportifs, scolaires, industrie, …  Voirie et accessibilité …
  • 55. Voirie et Réseaux Divers (VRD)  Les voiries et réseaux divers comprennent :  les voies routières et piétonnières  Les réseaux de drainage des eaux pluviales et ceux d’assainissement des eaux usées,  Les réseaux d’adduction et de distribution d’eau potable  Les réseaux de distribution d’énergie,  Les réseaux de télécommunication,  Les aménagements d’environnement et de mobilier urbain
  • 56. CLASSIFICATION DES VRD  Selon leur nature et leur destination, les VRD sont classés en 3 catégories :  primaires,  Secondaires  tertiaires
  • 57. VOIES PRIMAIRES  Les VRD primaires constituent la maille principale assurant la desserte entre quartiers en matière de :  Voies de distribution routière  Réseau de drainage et d’assainissement débouchant directement sur un ouvrage de rejet ou de traitement  Réseau d’AEP provenant directement d’un ouvrage de stockage et de distribution  Réseau de distribution de gaz, électricité, télécommunications alimentés par un ouvrage de distribution  Mobilier urbain
  • 58. VOIES SECONDAIRES  Les VRD secondaires constituent le branchement aux VRD primaires pour la desserte des unités de voisinage et préparent le raccordement des VRD tertiaires
  • 59. VOIES TERTIAIRES  Les VRD tertiaires sont constitués de tout ouvrage assurant la desserte des unités de base en matière de :  Voies de circulation et d’accès vers les constructions et les parkings  Parkings,  Branchements particuliers aux réseaux secondaires ou primaires,  Toute nature de clôture,  Aires de jeux,  Mobilier urbain …
  • 60. Accessibilité au site  L’accessibilité (possibilité d’accéder) est déterminée par la voirie existante, celle à créer en fonction de la topographie et des servitudes urbanistiques
  • 61. 3. ACCÈS: Lien piéton ou mécanique entre le site et les approches existantes ou planifiées . Ce sont des chemins qui permettent la sortie et l'accès au site même. Ils peuvent être détermines ou définis par:  Liaisons linéaire: autoroutes - rues ou chemins à partir desquelles le site peut être accédé.  Liaison ponctuelle: stations de métro - arrêts de bus.. Par lesquelles le site (peut être accédé). A1 Vers N. VILLE
  • 62. Analyse Environnementale  Elle aborde les différentes données objectives et donc quantifiables telles que :  les niveaux de pollution, d’éclairage,  les températures …  Exposition au soleil,  au vent,  nuisances et ambiances sonores, qualité de l’air,  Qualité de l’eau …
  • 63. ENSOLEILLEMENT  En architecture le soleil est un élément essentiel.  Le soleil est une source de lumière et de chaleur. Mais s’il est mal exploité il peut être source d’inconfort (éblouissement, surchauffe …).
  • 64. Ensoleillement : coordonnées solaires  La hauteur solaire : angle entre la droite joignant le centre du disque solaire au point d'observation et le plan horizontal passant par le point d'observation.  L'azimut solaire : angle mesuré dans le sens des aiguilles d'une montre entre le point cardinal Sud (dans l'hémisphère nord) ou Nord (dans l'hémisphère sud) et la projection sur le plan horizontal local de la droite reliant la terre au soleil.
  • 65. La course du soleil est variable le long de l’année  le soleil est beaucoup plus bas en hiver qu’en été, en effet la hauteur solaire est beaucoup plus faible en hiver qu’en été.  Idem pour l’azimut. La course du soleil est beaucoup plus courte en hiver qu’en été.
  • 66. Comment connaître ces valeurs ?  Grâce à un diagramme solaire.  Ce denier fixe pour chaque latitude la hauteur solaire et l’azimut en fonction de la période de l’année.  Ces diagrammes se trouvent très facilement sur internet.
  • 67. Une bonne orientation passe d’abord par une bonne implantation, Lors du choix du terrain il est avant tout important de déterminer la qualité de l’exposition au soleil.
  • 68. Ensoleillement local : les masques  On appelle masque solaire tout objet naturel ou construit pouvant faire obstacle au soleil. Ainsi, l'environnement tel qu'il est vu d'un point d'un site constitue un masque potentiel pour ce point dans la mesure où il fait écran à une ou plusieurs positions du soleil dans le ciel.  Des arbres peuvent être un masque, mais aussi des maisons ou une colline. Il est donc très important d’observer l’environnement du terrain pour comprendre leur impact sur le soleil.
  • 69. ENSOLEILLEMENT ET ORIENTATION • Une orientation le plus au sud possible donne un bon ensoleillement. • Une orientation sud est ou sud ouest n’est pas catastrophique mais il faudra veiller a se protéger du soleil en été le matin et le soir lorsque le soleil est encore bas. • Une façade sud largement ouverte grâce à une large partie vitrée laisse pénétrer la lumière chargée de bien être et d'énergie gratuite. • Un débord de toiture et un balcon technique permettent une protection contre les surchauffes durant l'été, conférant à cette maison un confort d'été.
  • 71. La rose des vents permet d'obtenir les statistiques du vent et climat pour un lieu donné. C'est un élément important de la prévision météorologique (pour les marins et plaisanciers) notamment, et également de la modélisation de la pollution de l'air et des panaches de pollution. Il explique la formation des dunes et peut avoir une importance pour certains systèmes agricoles Sa prédiction et sa maîtrise sont essentielles pour les choix de conception architecturale et d'urbanisme. Il est étudié par la climatologie, l’aérodynamique et l’aéraulique
  • 72. Le vent  Simulation en soufflerie du comportement du vent dans un ensemble de bâtiments
  • 73. Exposition au vent :  L’échelle de Beaufort donne quelques manifestations du vent en fonction de sa vitesse et des sensations ressenties Vitesse du vent m/s Caractéristiques du Vent For ce Z=2m 2 1.5 - 3 Les visages ressentent la sensation du vent. Les feuilles bruissent. 3 3 – 4.5 Les feuilles et les petits rameaux sont en mouvement permanent. Le vent déploie pleinement les drapeaux. Les cheveux sont dérangés. Les vêtements amples battent au vent. 4 4.5 - 7 La poussière et les papiers se soulèvent. Les branches s’agitent. Les cheveux sont décoiffés. 5 7 - 9 Les petits arbres avec des feuilles oscillent. La marche est légèrement perturbée. 6 9 - 11 Les grosses branches se mettent en mouvement. Le vent siffle dans les fils téléphoniques. Les parapluies sont utilisés avec peine. La marche devient très instable. 7 11- 14 Les arbres sont totalement en mouvement. On éprouve de grosses difficultés à marcher contre le vent. 8 14- 17 Les branches d’arbre se casse de façon générale, progression pédestre très difficile et dangereuse. 9 17 - 20 Risque d’être violemment projeté sous l’effet des bourrasques.
  • 74. EXEMPLES D’EFFETS AERAULIQUES DU VENT DANS LES CONSTRCTIONS Effet Venturi
  • 75. Le Bruit en Milieu Urbain : Entre ambiances et nuisances sonores
  • 76. Niveaux sonores  L’ observation sonore d’un site est utile non seulement pour lutter contre le bruit, mais aussi pour comprendre et aménager la diversité phonique que l’on peut y repérer,  Elle s’exprime en niveaux sonores quand elle est quantitative et en termes de paysage sonore (soundscape) quand elle est esthétique
  • 77. Le bruit urbain : un aspect essentiel de la qualité de vie et de la le cadre de vie de tous les citoyens  Il agit sur espaces les privatifs extérieurs comme  les cœurs d'ilot, les balcons ou les terrasses ou intérieurs  Et aussi l’intérieur des bâtiments :  d'habitation,  de travail,  d'enseignement  de santé …  Dans l’espace urbain :  Zone calme / Zone animée,
  • 78. cartographie sonore : Identifier les principales sources sonores  1. Les zones calmes,  2. Les gares et aéroports,  3. Les espaces festifs intégrant principalement des bars ou des discothèques,  4. Les grands axes routiers,  5. Les zones d'activités industrielles. Prévenir les nuisances  Choix de l’emplacement et cahier des charges :  Zones d’activité, lieux festifs et musicaux …  Gestion des parcs publics  Choix des programmes immobiliers et leur implantation,  Effets d'écrans – maîtrise des failles, topographie,  Orientation des bâtiments en U…  Un plan de circulation douce et gestion des flux …
  • 79. Tous les bruits ne sont pas des nuisances  Certains sont contribuent à construire l’identité du lieu :  Les sont naturels : vent, bruissement de feuillage, gazouillis, bruits d’eau de fontaine …  Des bruits ‘socioculturels’ : adhan, cris des marchands, jeux d’enfants, …  Il existe donc des ambiances sonores qui créent un paysage sonore ou soundscape
  • 80. Analyse Paysagère  Étape incontournable lors de projets d’architecture ou d'aménagements ayant un impact sur le paysage étudié, afin de déterminer quels sont les points sensibles à préserver ou à mettre en valeur.  Le paysage landscape,  Le paysage urbain townscape,  Le paysage sonore soundscape  Vues,  Visibilité
  • 81. Analyse paysagère : Analyser pour s’intégrer  S’intégrer : placer un objet (architectural) dans un ensemble de telle sorte qu’il semble lui appartenir,  Intégration paysagère :  le respect de l’existant  L’harmonisation des équipements avec leur environnement  Ne pas dénaturer les caractéristiques physiques, esthétiques et identitaires du site dans lequel il s’implante  Au contraire, s’appuyer sur le site  Mesurer, prévoir, maîtriser l’impact visuel du projet depuis son environnement extérieur et à partir du site
  • 82. Analyse paysagère : méthodes d’analyse paysagère in situ.  C’est une approche sensible du paysage, c'est-à-dire qui fait intervenir les sens plutôt que le raisonnement. En arrivant sur un lieu, c'est tout d'abord la vue qui guide l'individu.  Une impression générale va se dégager du paysage que l'on découvre pour la première fois : il va nous sembler beau, calme et reposant, laid, ou monotone, etc.
  • 83.  :., voire d'effectuer la lecture du paysage durant un itinéraire qui va traverser le paysage. L'utilisation préalable d'une carte IGN de la région permet de préparer un itinéraire ou de  l'analyse est également ponctuelle dans le temps, alors qu'un paysage est dynamique. Les espaces utilisés par l'homme ne sont jamais fixes, puisqu'il l'adapte en fonction de ses besoins, et ces besoins changent au cours du temps. On citera l'exemple des modifications profondes du paysage dues à la déprise agricole ou au remembrement des parcelles agricoles. Faute de temps pour réaliser un suivi ne serait-ce qu'à moyen terme, l'on peut se tourner vers les nombreuses sources d'histoire locale : bibliothèques municipales, facultés de géographie ou d'histoire, historiens locaux, habitants ou personnes âgées).  enfin, Il n'est en général pas possible matériellement et/ou financièrement de réaliser une analyse à plusieurs personnes, il convient alors de garder en tête cette subjectivité lors de l'analyse.
  • 84. L’Analyse Paysagère est : Variable dans l'espace Les impressions et la structure du paysage que l'on a de celui-ci sont différentes selon l'endroit où l'on se situe, Il est donc utile de multiplier les emplacements d'observations, les itinéraires localiser les points qui semblent les plus propices à l'observation (ceux en hauteur, ayant un champ de vision vaste …). Variable dans le temps Un site est variable dans la journée, matin midi et soir avec des lumières, des bruits et des fréquentations différents Selon la saison, par beau temps, temps pluvieux, neige … Variation du couvert végétal Etc … Subjective L'analyse paysagère est inévitablement subjective, puisque d'un observateur à l'autre la réflexion sera nécessairement influencée par les goûts personnels, son âge, son expérience, son métier, son intérêt pour l'aménagement ou pour la préservation des milieux naturels, etc.
  • 85. L’impression : « capture » du paysage à l’instant T  L’appréhension des paysages et de leurs représentations est indissociable de l’exercice du terrain.  Découvrir le terrain à travers des parcours et à différents moments  Prendre des photos, enregistrer des sons, des vidéos  Choisir différents parcours
  • 86. L’EXERCICE DU TERRAIN : L’OBSERVATION IN SITU DU PAYSAGE la lecture paysagère se base sur l’immédiateté et sur les sensations éprouvées lors de visites de terrain.  certaines dimensions émotionnelles sont impossibles à découvrir en posant simplement des questions, ou en consultant des documents. il faut être là, les observer, les ressentir … 
  • 87. L’ANALYSE PAYSAGERE ENTRE SENSIBILITE DE L’ARCHITECTE ET SENSIBILITE DES USAGERS : UNE DEMARCHE PARTICIPATIVE  à l’échelle territoriale et urbaine (quartier, POS …), d’équipements publics (centres commerciaux) :  associations, habitants  À l’échelle de l’habitation : le client direct
  • 88. Les composantes paysagères d’un site : topographie, végétation, zones humides  Topographie : vues dominantes et visibilités fortes depuis les chemins qui entourent le site participe à la création de l’image d’ensemble  Formations végétales (végétation) :  Basse : prairies,  Moyennes : bocages, buissons, maquis …  Haute :bois et vergers:  Zones humides : ruisseaux, talwegs et pièces d’eau
  • 89. Perception et Géométrie de l’Espace  Perception de l'espace :  Il s'agit de toutes les sensations visuelles que procure l'étude du paysage : les textures, les couleurs, le type de ligne dominante (courbe, verticale, horizontale), l'ouverture du paysage en général ou par rapport à l'homme, le mode de déplacement principal dans le paysage et la vitesse de déplacement.  Géométrie du paysage :  C'est l'agencement des différents éléments entre eux : les plans de vue (le premier plan, le plan intermédiaire, l'arrière-plan),  les effets géométriques (épaulement, encadrement, effet de fenêtre, de porte, la présence des points d'appel, de repère, de fuite.
  • 90. LE CROQUIS PAYSAGER  Avant toute proposition d’implantation d’un ou de plusieurs éléments à insérer au sein d’un paysage, il est utile de réaliser un croquis paysager
  • 91.  Un paysage fort, c'est-à-dire possédant des caractéristiques très marquantes, peut perdre cette force visuelle si l'élément ajouté domine le site par sa propre force visuelle. On parle dans ce cas d'écrasement visuel  Un paysage faible, c'est-à-dire sans grand caractère ou sans éléments structurants dominants peut, suite à l'ajout d'un élément, acquérir de la force.  Dans la grande majorité des paysages, ni forts ni faibles, l'élément ajouté dominera rapidement si ses caractéristiques ne correspondent pas à la neutralité ambiante. In Ministère de la Région Wallonne, 1997. Etat de l’Environnement Wallon 1996 (Paysage), DGRNE.
  • 92. Cadrer le paysage  Tracer le cadre : s’imaginer que l’on voit le paysage d’une fenêtre.  Etablir le rapport ciel/terre: positionner la ligne d’horizon dans le cadre dessiné. (Ex : 1/3 de « ciel » et 2/3 de « terre »).  Etablir les limites gauche et droite du paysage en cherchant des éléments (arbre, lisière, bâtiment, pylône, etc…) qui peuvent constituer les limites gauche et droite du champ visuel.
  • 93. Faire apparaître les lignes de force : elles définissent la structure, les traits du paysage Tracer les horizontales La ligne d’horizon, les parallèles à la ligne d’horizon, naturelles et artificielles : bâtiments, routes, clôtures … . Tracer les verticales Axe vertical d’un minaret, arbres, paroi rocheuse, bâtiment … Tracer les obliques elles soulignent la morphologie du relief : pentes des versants, ruptures de pente, inclinaison d’une crête, etc…
  • 94. Les Lignes de Forces Silhouette Plans  « Les lignes de force sont des lignes d’origine naturelle ou artificielle mettant en évidence la structure générale du paysage et servant de guide pour le regard. Elles forment un dessin simplifié du paysage. Tout aménagement qui vient interférer avec un axe important se trouve amplifié naturellement par la rupture qu’il crée sur cette ligne de force. »
  • 95.
  • 96.
  • 97. SILHOUETTE SKYLINE  (Notion américaine) ligne des toits ou silhouette de la ville, renfermant son identité et son propre paysage. C'est l'analogue du relief d'un paysage naturel.
  • 98. SILHOUETTE ET SKYLINE  La ou le skyline désigne la silhouette urbaine dessinée sur l’horizon par les parties hautes d’une ville (grattes-ciel) d’un centre-ville, et tend à être assimilée à l’identité de la ville dans son ensemble, spécialement si desimmeubles ou monuments célèbres y figurent : ex. la Tour Eiffel à Paris ou le pont du Golden Gate à San Francisco.
  • 99. Les skylines sont en lien étroit avec la verticalisation des villes Waterfront : Vancouver, New York
  • 100. La skyline peut prendre une dimension emblématique lorsque certains monuments historiques sont reconnaissables au premier coup d'œil, comme ici Istanbul et Londres