2. Définition du concept « site »
De quoi parle-t-on ?
Le terrain :
Endroit précis où le PROJET est réalisé, construit, ses limites sont
clairement délimitées juridiquement, matérialisées physiquement
…
Le site :
Territoire(s) plus étendu et moins clairement défini qui influence
le site de plusieurs manières : (micro) climat, fonction,
morphologie, paysage …
Le contexte :
Ensemble d’éléments immatériels historiques, sociaux,
économiques, culturels dans lesquels baigne le site.
3. étape essentielle dans le processus de conception
urbaine et architecturale.
Plus qu’une simple lecture du site, l’analyse permet de
définir clairement les orientations premières du projet.
L’analyse dépasse le stade de simple lecture du lieu de
type descriptive, elle est avant tout d’ordre prospective,
c’est à dire que l’on va analyser dans l’intention première
de projeter.
L’analyse permet donc de vérifier et de poser certaines
intentions architecturales.
4. Plusieurs niveaux de lecture et d’analyse :
La dimension paysagère :
La dimension morphologique : topographie, tracés
urbains
La dimension historique
Etc.
5. Frank Lloyd Wright : La Maison sur la
Cascade (Falling Water House) :
L’exemple par excellence
28. Extension (2004) du musée royal de l’ONTARIO
à toronto PAR DANIEL LIBESKIND.
29. LE CENTRE GEORGES POMPIDOU
(BEAUBOURG) DANS LE QUARTIER HISTORIQUE
DES HALLES à PARIS PAR RENZO PIANO (1977)
30. Les différents éléments d’ analyse
d’un site
Identification du site
Analyse
(géo)Morphologique
Analyse fonctionnelle
Analyse Environnementale
Analyse paysagère
L’ENVIRONNEMENT aborde les
différentes données objectives telles
que les niveaux de pollution,
d’éclairage, les températures
LE MILIEU étudie les aspects socio-
culturel et anthropologique,
LE PAYSAGE est esthétique.
MILIEU ET PAYSAGE sont étroitement
imbriqués et difficilement
séparables.
31. Les facteurs pris en considération sont cités dans
un ordre qui n'est pas hiérarchique.
L'importance, la signification de ces mêmes
facteurs devra être établie selon chaque cas
particulier. Certains facteurs pourraient même
être écartés.
Ils doivent servir comme plate-forme pour toute
recherche préliminaire sur le site ainsi que sur son
utilisation au sein d’un projet architectural.
32. Identifier et localiser le site
Plan de situation et plan masse : choisir les échelles adéquates permettant
l’identification juridique (cadastrale)
Eléments de repères (cognitifs) : Voies et équipements remarquables
Ce sont des facteurs indépendants affectant directement le site,
LOCALISATION : (position et distance) du site en relation avec les zones
résidentielles, commerciales, industrielles, centre-ville...
APPROCHE : Les voies majeures qui mènent au site.
ACCÈS : Le lien (la relation) entre le site et ses voies.
TOPONYMIE : utiliser les appellations officielles et celles en usage
33. Les voies essentielles extérieures
au site (piétonnes/ mécaniques)
par lesquelles le site peut être
approché et à partir d'autres
parts
du contexte urbain.
Elles peuvent (voies) inclure une
variété de routes:
Rues, ruelles, autoroutes,
métro, chemin de fer,
canaux, rivières...
VOIES REMARQUABLES
A1
35. Analyse (géo)Morphologique du
site
Forme géométrique, superficie, pentes, limites,
superficie (s) …
Eléments physiques naturels et artificiels présents
DANS le site :
Végétation (basse, moyenne et haute), cours d’eau,
pièces d’eau, talwegs …
Caractéristiques géotechniques :
géologie, hydrographie, stabilité, portance …
36. Le profil topographique
C’est la première démarche de l’analyse
morphologique qui renseigne sur le relief et les
différentes pentes du site.
Plus la pente est forte, plus les courbes de niveaux
sont proches ; inversement plus la pente est faible,
plus les courbes de niveaux sont distantes.
37. Le profil topographique est
réalisé principalement à partir
des courbes de niveaux
39. Quelques définitions
Courbe de niveau : ligne imaginaire qui relie sur une carte tous les points
d’égale altitude.
Équidistance : distance verticale entre deux courbes de niveau
consécutives. Sur la majorité des cartes l’équidistance est de 10 mètres. En
montagne, l’équidistance est souvent plus importante pour des raisons de
lisibilité des cartes.
Talus : pente abrupte reliant deux reliefs à peu près plats mais situés à des
altitudes différentes.
Talweg : ligne de points bas dans une vallée.
Vallée : sillon plus ou moins long compris entre deux versants. Une vallée
comprend un amont (partie haute) et un aval (partie basse).
Colline : partie élevée de faible altitude, à sommet plus ou moins arrondi et
dont les versants sont en pente douce.
Butte : partie élevée à sommet plat et à versants raides.
42. Construire sur un terrain en pente
Les terrains à forte pente sont idéals pour la construction
de bâtiments d'habitation en terrasses. Ceux-ci peuvent
présenter des terrasses sur un ou deux côtés.
On obtient ainsi de généreuses terrasses servant
d'espace de détente, de travail et de jeux pour les enfants
sur le modèle des appartements de plain-pied avec jardin,
souvent orientés au sud, à l'abri des regards extérieurs et
avec une vue dégagée.
43. Les terrasses résultent du recul de
logements d'égales profondeurs, ainsi
que la disposition de logements aux
profondeurs progressives à mesure
que l'on s'élève vers le sommet.
l'angle qui résulte de cette
superposition (rapport hauteur
d'étage/profondeur de terrasse)
correspond
la plupart du temps à la pente
moyenne du terrain (de 8° à 40°).
44. Des garde-corps sous forme de bacs de plantation permettent
d'éviter les vues plongeantes entre terrasses. Le calcul de la
profondeur des bacs est fonction de la hauteur d'étage et de la
profondeur hors tout de la terrasse.
L'intégration partielle des terrasses dans le bâtiment permet
d'augmenter encore l'intimité visuelle
47. Les Tracés Urbains :
Les tracés urbains ou tracés de plans de ville : instrument de
composition urbaine indispensable, contribuant à la forme urbaine
Résultat d’une croissance ‘naturelle’ ou planifiée (dessinée)
51. Analyse morphologique
Parcelle Parcellaire.
➢ Parcelle: Unité de terrain délimitée selon le plan
cadastral par des bornes (limites) métriques.
➢ La parcelle: constitue la division élémentaire du
sol, c'est une pièce (portion) de terre entière
appartenant à un seul exploitant.
➢ Parcellaire: Est un ensemble de parcelles
assemblées de dimensions et de hauteurs
limitées.
53. La parcelle : subdivision de base
destinée à recevoir le bâtiment
54. Analyse Fonctionnelle d’un Site
Zone fonctionnelle du site : résidentielle,
commerciale, mixte …
Fonctions présentes dans le site :
commerces, écoles, équipements de
santé sportifs, scolaires, industrie, …
Voirie et accessibilité …
55. Voirie et Réseaux Divers (VRD)
Les voiries et réseaux divers comprennent :
les voies routières et piétonnières
Les réseaux de drainage des eaux pluviales et ceux
d’assainissement des eaux usées,
Les réseaux d’adduction et de distribution d’eau
potable
Les réseaux de distribution d’énergie,
Les réseaux de télécommunication,
Les aménagements d’environnement et de mobilier
urbain
56. CLASSIFICATION DES VRD
Selon leur nature et leur destination, les VRD sont
classés en 3 catégories :
primaires,
Secondaires
tertiaires
57. VOIES PRIMAIRES
Les VRD primaires constituent la maille principale assurant la
desserte entre quartiers en matière de :
Voies de distribution routière
Réseau de drainage et d’assainissement débouchant directement
sur un ouvrage de rejet ou de traitement
Réseau d’AEP provenant directement d’un ouvrage de stockage et
de distribution
Réseau de distribution de gaz, électricité, télécommunications
alimentés par un ouvrage de distribution
Mobilier urbain
58. VOIES SECONDAIRES
Les VRD secondaires constituent le
branchement aux VRD primaires pour la
desserte des unités de voisinage et préparent le
raccordement des VRD tertiaires
59. VOIES TERTIAIRES
Les VRD tertiaires sont constitués de tout ouvrage
assurant la desserte des unités de base en matière de :
Voies de circulation et d’accès vers les constructions et
les parkings
Parkings,
Branchements particuliers aux réseaux secondaires ou
primaires,
Toute nature de clôture,
Aires de jeux,
Mobilier urbain …
60. Accessibilité au site
L’accessibilité (possibilité d’accéder) est
déterminée par la voirie existante, celle à créer
en fonction de la topographie et des servitudes
urbanistiques
61. 3. ACCÈS:
Lien piéton ou mécanique entre
le site et les approches existantes
ou planifiées .
Ce sont des chemins qui
permettent la sortie et l'accès au
site même. Ils peuvent être
détermines ou définis par:
Liaisons linéaire: autoroutes - rues
ou chemins à partir desquelles le
site peut être accédé.
Liaison ponctuelle: stations de
métro - arrêts de bus.. Par
lesquelles le site (peut être
accédé).
A1
Vers N. VILLE
62. Analyse Environnementale
Elle aborde les
différentes données
objectives et donc
quantifiables telles que :
les niveaux de pollution,
d’éclairage,
les températures …
Exposition au soleil,
au vent,
nuisances et ambiances
sonores, qualité de l’air,
Qualité de l’eau …
63. ENSOLEILLEMENT
En architecture le soleil est un élément essentiel.
Le soleil est une source de lumière et de chaleur. Mais s’il
est mal exploité il peut être source d’inconfort
(éblouissement, surchauffe …).
64. Ensoleillement :
coordonnées solaires La hauteur solaire : angle entre
la droite joignant le centre du
disque solaire au point
d'observation et le plan
horizontal passant par le point
d'observation.
L'azimut solaire : angle mesuré
dans le sens des aiguilles d'une
montre entre le point cardinal
Sud (dans l'hémisphère nord)
ou Nord (dans l'hémisphère
sud) et la projection sur le plan
horizontal local de la droite
reliant la terre au soleil.
65. La course du soleil est variable le
long de l’année
le soleil est beaucoup plus bas
en hiver qu’en été, en effet la
hauteur solaire est beaucoup
plus faible en hiver qu’en été.
Idem pour l’azimut. La course
du soleil est beaucoup plus
courte en hiver qu’en été.
66. Comment connaître ces valeurs ?
Grâce à un diagramme
solaire.
Ce denier fixe pour chaque
latitude la hauteur solaire
et l’azimut en fonction de
la période de l’année.
Ces diagrammes se
trouvent très facilement
sur internet.
67. Une bonne orientation passe
d’abord par une bonne
implantation,
Lors du choix du terrain il est avant
tout important de déterminer la
qualité de l’exposition au soleil.
68. Ensoleillement local : les masques
On appelle masque solaire tout
objet naturel ou construit
pouvant faire obstacle au soleil.
Ainsi, l'environnement tel qu'il
est vu d'un point d'un site
constitue un masque potentiel
pour ce point dans la mesure
où il fait écran à une ou
plusieurs positions du soleil
dans le ciel.
Des arbres peuvent être un
masque, mais aussi des
maisons ou une colline. Il est
donc très important d’observer
l’environnement du terrain
pour comprendre leur impact
sur le soleil.
69. ENSOLEILLEMENT ET ORIENTATION
• Une orientation le plus au sud possible
donne un bon ensoleillement.
• Une orientation sud est ou sud ouest n’est
pas catastrophique mais il faudra veiller a
se protéger du soleil en été le matin et le
soir lorsque le soleil est encore bas.
• Une façade sud largement ouverte grâce à
une large partie vitrée laisse pénétrer la
lumière chargée de bien être et d'énergie
gratuite.
• Un débord de toiture et un balcon
technique permettent une protection
contre les surchauffes durant l'été,
conférant à cette maison un confort d'été.
71. La rose des vents permet d'obtenir les statistiques du vent et
climat pour un lieu donné.
C'est un élément important de la prévision
météorologique (pour les marins et plaisanciers)
notamment, et également de la modélisation de
la pollution de l'air et des panaches de pollution.
Il explique la formation des dunes et peut avoir une
importance pour certains systèmes agricoles
Sa prédiction et sa maîtrise sont essentielles pour
les choix de conception architecturale et
d'urbanisme.
Il est étudié par la climatologie, l’aérodynamique
et l’aéraulique
72. Le vent
Simulation en
soufflerie du
comportement du
vent dans un
ensemble de
bâtiments
73. Exposition au vent :
L’échelle de Beaufort donne
quelques manifestations du
vent en fonction de sa vitesse
et des sensations ressenties
Vitesse du
vent m/s
Caractéristiques du Vent
For
ce
Z=2m
2 1.5 - 3 Les visages ressentent la sensation du vent.
Les feuilles bruissent.
3 3 – 4.5 Les feuilles et les petits rameaux sont en
mouvement permanent. Le vent déploie
pleinement les drapeaux. Les cheveux sont
dérangés. Les vêtements amples battent au
vent.
4 4.5 - 7 La poussière et les papiers se soulèvent. Les
branches s’agitent. Les cheveux sont
décoiffés.
5 7 - 9 Les petits arbres avec des feuilles oscillent. La
marche est légèrement perturbée.
6 9 - 11 Les grosses branches se mettent en
mouvement. Le vent siffle dans les fils
téléphoniques. Les parapluies sont utilisés
avec peine. La marche devient très instable.
7 11- 14 Les arbres sont totalement en mouvement.
On éprouve de grosses difficultés à marcher
contre le vent.
8 14- 17 Les branches d’arbre se casse de façon
générale, progression pédestre très difficile et
dangereuse.
9 17 - 20 Risque d’être violemment projeté sous l’effet
des bourrasques.
75. Le Bruit en Milieu Urbain : Entre
ambiances et nuisances sonores
76. Niveaux sonores
L’ observation sonore d’un site
est utile non seulement pour
lutter contre le bruit, mais
aussi pour comprendre et
aménager la diversité
phonique que l’on peut y
repérer,
Elle s’exprime en niveaux
sonores quand elle est
quantitative et en termes de
paysage sonore (soundscape)
quand elle est esthétique
77. Le bruit urbain : un aspect essentiel de la qualité de
vie et de la le cadre de vie de tous les citoyens
Il agit sur espaces les privatifs
extérieurs comme
les cœurs d'ilot, les balcons ou les
terrasses ou intérieurs
Et aussi l’intérieur des bâtiments :
d'habitation,
de travail,
d'enseignement
de santé …
Dans l’espace urbain :
Zone calme / Zone animée,
78. cartographie sonore :
Identifier les principales sources
sonores
1. Les zones calmes,
2. Les gares et aéroports,
3. Les espaces festifs
intégrant principalement
des bars ou des
discothèques,
4. Les grands axes
routiers,
5. Les zones d'activités
industrielles.
Prévenir les nuisances
Choix de l’emplacement et
cahier des charges :
Zones d’activité, lieux festifs et
musicaux …
Gestion des parcs publics
Choix des programmes
immobiliers et leur implantation,
Effets d'écrans – maîtrise des
failles, topographie,
Orientation des bâtiments en
U…
Un plan de circulation douce
et gestion des flux …
79. Tous les bruits ne sont pas des
nuisances
Certains sont contribuent à
construire l’identité du lieu :
Les sont naturels : vent,
bruissement de feuillage, gazouillis,
bruits d’eau de fontaine …
Des bruits ‘socioculturels’ : adhan,
cris des marchands, jeux
d’enfants, …
Il existe donc des ambiances
sonores qui créent un paysage
sonore ou soundscape
80. Analyse Paysagère
Étape incontournable lors de projets d’architecture ou d'aménagements
ayant un impact sur le paysage étudié, afin de déterminer quels sont les
points sensibles à préserver ou à mettre en valeur.
Le paysage landscape,
Le paysage urbain townscape,
Le paysage sonore soundscape
Vues,
Visibilité
81. Analyse paysagère : Analyser pour
s’intégrer
S’intégrer : placer un objet (architectural) dans un ensemble de
telle sorte qu’il semble lui appartenir,
Intégration paysagère :
le respect de l’existant
L’harmonisation des équipements avec leur environnement
Ne pas dénaturer les caractéristiques physiques, esthétiques et
identitaires du site dans lequel il s’implante
Au contraire, s’appuyer sur le site
Mesurer, prévoir, maîtriser l’impact visuel du projet depuis son
environnement extérieur et à partir du site
82. Analyse paysagère :
méthodes d’analyse paysagère in situ.
C’est une approche sensible du
paysage, c'est-à-dire qui fait
intervenir les sens plutôt que le
raisonnement. En arrivant sur un
lieu, c'est tout d'abord la vue qui
guide l'individu.
Une impression générale va se
dégager du paysage que l'on
découvre pour la première fois : il
va nous sembler beau, calme et
reposant, laid, ou monotone,
etc.
83. :., voire d'effectuer la lecture du paysage durant un itinéraire qui va traverser le
paysage. L'utilisation préalable d'une carte IGN de la région permet de préparer un
itinéraire ou de
l'analyse est également ponctuelle dans le temps, alors qu'un paysage est
dynamique. Les espaces utilisés par l'homme ne sont jamais fixes, puisqu'il
l'adapte en fonction de ses besoins, et ces besoins changent au cours du temps.
On citera l'exemple des modifications profondes du paysage dues à la déprise
agricole ou au remembrement des parcelles agricoles. Faute de temps pour
réaliser un suivi ne serait-ce qu'à moyen terme, l'on peut se tourner vers les
nombreuses sources d'histoire locale : bibliothèques municipales, facultés de
géographie ou d'histoire, historiens locaux, habitants ou personnes âgées).
enfin, Il n'est en général pas possible matériellement et/ou financièrement de
réaliser une analyse à plusieurs personnes, il convient alors de garder en tête cette
subjectivité lors de l'analyse.
84. L’Analyse Paysagère est :
Variable dans
l'espace
Les impressions et la
structure du paysage
que l'on a de celui-ci
sont différentes selon
l'endroit où l'on se situe,
Il est donc utile de
multiplier les
emplacements
d'observations, les
itinéraires
localiser les points qui
semblent les plus
propices à l'observation
(ceux en hauteur, ayant
un champ de vision
vaste …).
Variable dans le
temps
Un site est variable
dans la journée,
matin midi et soir
avec des lumières,
des bruits et des
fréquentations
différents
Selon la saison, par
beau temps, temps
pluvieux, neige …
Variation du
couvert végétal
Etc …
Subjective
L'analyse paysagère
est inévitablement
subjective, puisque
d'un observateur à
l'autre la réflexion sera
nécessairement
influencée par les
goûts personnels, son
âge, son expérience,
son métier, son intérêt
pour l'aménagement
ou pour la
préservation des
milieux naturels, etc.
85. L’impression :
« capture » du paysage à l’instant T
L’appréhension des paysages et
de leurs représentations est
indissociable de l’exercice
du terrain.
Découvrir le terrain à travers
des parcours et à différents
moments
Prendre des photos,
enregistrer des sons, des
vidéos
Choisir différents parcours
86. L’EXERCICE DU TERRAIN :
L’OBSERVATION IN SITU DU PAYSAGE
la lecture paysagère se base sur l’immédiateté et
sur les sensations éprouvées lors de visites de
terrain.
certaines dimensions émotionnelles sont
impossibles à découvrir en posant
simplement des questions, ou en consultant
des documents. il faut être là, les observer, les
ressentir …
87. L’ANALYSE PAYSAGERE ENTRE SENSIBILITE DE
L’ARCHITECTE ET SENSIBILITE DES USAGERS :
UNE DEMARCHE PARTICIPATIVE
à l’échelle territoriale et
urbaine (quartier, POS …),
d’équipements publics
(centres commerciaux) :
associations, habitants
À l’échelle de l’habitation :
le client direct
88. Les composantes paysagères d’un site :
topographie, végétation, zones humides
Topographie : vues dominantes et
visibilités fortes depuis les chemins qui
entourent le site participe à la création
de l’image d’ensemble
Formations végétales (végétation) :
Basse : prairies,
Moyennes : bocages, buissons, maquis
…
Haute :bois et vergers:
Zones humides : ruisseaux, talwegs et
pièces d’eau
89. Perception et
Géométrie de l’Espace
Perception de l'espace :
Il s'agit de toutes les sensations visuelles que procure l'étude du paysage : les
textures, les couleurs, le type de ligne dominante (courbe, verticale, horizontale),
l'ouverture du paysage en général ou par rapport à l'homme, le mode de
déplacement principal dans le paysage et la vitesse de déplacement.
Géométrie du paysage :
C'est l'agencement des différents éléments entre eux : les plans de vue (le premier
plan, le plan intermédiaire, l'arrière-plan),
les effets géométriques (épaulement, encadrement, effet de fenêtre, de porte, la
présence des points d'appel, de repère, de fuite.
90. LE CROQUIS PAYSAGER
Avant toute proposition
d’implantation
d’un ou de plusieurs
éléments à insérer au sein
d’un paysage, il est utile de
réaliser un croquis paysager
91. Un paysage fort, c'est-à-dire possédant
des caractéristiques très marquantes,
peut perdre cette force visuelle si
l'élément ajouté domine le site par sa
propre force visuelle. On parle dans ce
cas d'écrasement visuel
Un paysage faible, c'est-à-dire sans
grand caractère ou sans éléments
structurants dominants peut, suite à
l'ajout d'un élément, acquérir de la force.
Dans la grande majorité des paysages, ni
forts ni faibles, l'élément ajouté dominera
rapidement si ses caractéristiques ne
correspondent pas à la neutralité
ambiante. In Ministère de la Région
Wallonne, 1997. Etat de l’Environnement
Wallon 1996 (Paysage), DGRNE.
92. Cadrer le paysage
Tracer le cadre : s’imaginer que l’on
voit le paysage d’une fenêtre.
Etablir le rapport ciel/terre: positionner
la ligne d’horizon dans le cadre
dessiné. (Ex : 1/3 de « ciel » et 2/3 de «
terre »).
Etablir les limites gauche et droite du
paysage en cherchant des éléments
(arbre, lisière, bâtiment, pylône, etc…)
qui peuvent constituer les limites
gauche et droite du champ visuel.
93. Faire apparaître les lignes de force : elles
définissent la structure, les traits du paysage
Tracer les horizontales
La ligne d’horizon,
les parallèles à la
ligne d’horizon,
naturelles et
artificielles :
bâtiments, routes,
clôtures …
.
Tracer les verticales
Axe vertical d’un
minaret, arbres,
paroi rocheuse,
bâtiment …
Tracer les obliques
elles soulignent la
morphologie du
relief : pentes des
versants, ruptures
de pente,
inclinaison d’une
crête, etc…
94. Les Lignes de Forces Silhouette Plans
« Les lignes de force sont des lignes
d’origine naturelle ou artificielle
mettant en évidence la structure
générale du paysage et servant de
guide pour le regard. Elles forment un
dessin simplifié du paysage. Tout
aménagement qui vient interférer
avec un axe important se trouve
amplifié naturellement par la rupture
qu’il crée sur cette ligne de force. »
97. SILHOUETTE
SKYLINE
(Notion américaine) ligne des toits ou silhouette de la
ville, renfermant son identité et son propre paysage.
C'est l'analogue du relief d'un paysage naturel.
98. SILHOUETTE ET SKYLINE
La ou le skyline désigne
la silhouette urbaine dessinée sur
l’horizon par les parties hautes
d’une ville (grattes-ciel) d’un
centre-ville, et tend à être assimilée
à l’identité de la ville dans son
ensemble, spécialement si
desimmeubles ou monuments
célèbres y figurent : ex. la Tour
Eiffel à Paris ou le pont du Golden
Gate à San Francisco.
99. Les skylines sont en lien étroit avec
la verticalisation des villes
Waterfront : Vancouver, New York
100. La skyline peut prendre une dimension emblématique
lorsque certains monuments historiques sont
reconnaissables au premier coup d'œil, comme ici
Istanbul et Londres