T2 mobilisation pour la greve du personnel communal
T12 situation dans le quartier des fleurs
1. Le 26 mai dernier, Marie-Do Aeschlimann et son équipe eurent la lumineuse idée d'aller à la rencontre des
habitants du quartier des Fleurs. Mal leur en a pris, l'accueil fut loin d'être chaleureux. La chute malencontreuse
d'un carrelage, visiblement bien orienté, eut quelques incidences sur le temps de présence de « Madame le
Maire » et de ses acolytes.
Un vote sans confiance est une fleur sans parfum...
Assurément, à force de vendre du vent aux habitants du quartier, cela finit par se voir. La chasse aux votes est
lancée. Cette tambouille aeschlimannienne indigeste, faite de promesses non tenues, merguez party, fêtes
foraines et autres « conseils » d'amis s'étant acoquinés avec des élus.
La municipalité cueillent les votes, privilégiant les demandes particulières. Les épines sont pourtant bien
là. ELLES SONT NOMBREUSES CES ÉPINES, si nombreuses…
➔ Parlons du square G.POMPIDOU. Un parc dans un tel état serait-il toléré par les bourgeois du centre-
ville ? Serait-il imaginable de voir des sanitaires aussi dégueulasses, et cela depuis fort longtemps ? A
quand l'installation d'un camp de Roms parc ROBINSON, ou square Maréchal JOFFRE, avec douches et
barbecues nocturnes à la clef ?
La surveillance est réduite au strict minimum. Le gardien se contente de gérer l'accès, mais il ne
demeure plus sur place. Certaines nuits, les grilles restent ouvertes...
La municipalité se précipite pour tondre plusieurs fois par semaine les pelouses du parvis de l'Hôtel de
Ville, tandis que les citoyens du quartier doivent se contenter d'herbes hautes parsemées de détritus.
Quelques pigeons morts « agrémentent » parfois les lieux. Certains habitants excédés nettoient eux-
mêmes le square. Est-ce normal ? Cette différence de traitement est manifeste. Elle laisse un goût
amer dans la bouche. Le sentiment d'être des citoyens de seconde zone.
Pourquoi la rénovation du square G.POMPIDOU n'est-elle pas prévue dans le cadre
du dispositif A.N.R.U ?
➔ N'espérons pas voir éclore d'autres lieux de vie dans notre quartier. La municipalité est atteinte de
frénésie immobilière à la mode levalloisienne. Le moindre terrain disponible est vendu aux promoteurs
en vue d'assurer une montée qualitative des logements (traduire par virer les pauvres). Asnières, Ville à
vendre ! Il s'agit de bétonner pour multiplier les droits à construire et donc remplir les caisses vides.
Point d'aménagement durable en concertation avec la population. Cette politique court-termiste se
fait au détriment des habitants du quartier, qui réclament depuis fort longtemps un deuxième
espace vert ou de nouveaux espaces de vie publics.
➔ Ensuite, il y a les rapports avec les bailleurs sociaux, notamment concernant la gestion des
parties communes. A cet égard, la dernière missive du Maire relève de l'entubage caractérisé.
Florilèges : «...vous avez été très nombreux à me solliciter et nous avons pu faire évoluer d'importants
dossier », « Des demandes individuelles par ailleurs, que j'ai soutenu auprès des bailleurs, ont été
satisfaites ». Passons la logique électoraliste de la démarche, voire un tant soit peu clientéliste…
➔ Et concentrons-nous sur la situation réelle. Situation cruelle, mais bien réelle ! Le réaménagement des
parties communes s'est fait sans aucune concertation. Résultat, suppression des jeux pour enfants,
absence de bancs. Les lieux de vie et d'échanges sont réduits au strict minimum. Les habitants se
plaignent régulièrement de cette situation. Pourtant le courrier du Maire semble sans effet. Les
« merguez party » et autres jeux gonflables ne sont qu'un pis-aller masquant la pauvreté de la politique
menée.
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Les Veilleurs Asniérois
MICMAC AUX FLEURS :
LA MUNICIPALITÉ CUEILLE LES VOTES….
ET LAISSE LES ÉPINES
2. ➔ La gestion des ordures ménagères est calamiteuse. Les bouches donnant accès aux conteneurs
enterrés sont régulièrement bloquées. De fait, les détritus s'accumulent à l'extérieur, provoquant
odeurs nauséabondes et multiplication de « sympathiques » insectes. Pire, nous avons pu constater
l'apparition de terriers dans lesquels nichent des rats. Ces trous se situent dans les parties communes,
souvent au pied des immeubles. Plusieurs habitants du quartier ont signalé la situation à la
municipalité. Pas de réaction, ou alors l'interlocuteur renvoie vers le bailleur social, qui renvoie
vers la municipalité, qui renvoie vers le bailleur social...
➔ Passons l'augmentation des dégradations sur la voie publique. Anecdote symptomatique, une
habitante fait un signalement via l'application « Net'Asnières », le joujou municipal dont l'efficacité
s'estompe à mesure qu'on s'éloigne de l'Hôtel de Ville. « Détérioration de barrières et poteaux rue
Poincaré ». Au bout de 10 jours, la requête est mentionnée comme étant traitée, mais rien n'a été fait.
Encore ce sentiment amer d'être un citoyen de seconde zone. Et puis à force de réduire les
effectifs de l'administration communale (le fameux plan de modernisation), cela finit par se voir...
➔ Passons le gymnase fantôme, qui n'en finit pas d'être construit pour ne pas être construit...
➔ Passons le cheminement piétonnier qui n'a ni queue ni tête. Est-ce normal de traverser depuis tant
d'année le parking du « McDonald's» pour rentrer chez soi ?
➔ Passons l'absence de diversité des commerces dans le quartier. Où est la logique de la municipalité
concernant l'implantation des nouvelles enseignes? Quels sont les dispositifs mis en place en vue
d'assurer une réelle diversité ? Nous n'avons que faire d'une énième boulangerie, d'une auto-école
supplémentaire ou d'une nouvelle grande surface concurrençant celles existantes. Nous voulons des
commerces de proximité assurant un lien social. Quid d'un endroit sympa où boire un verre en famille,
entre amis ? Quid du buraliste, du fleuriste, de la boucherie/charcuterie, du pressing ? Quid des
commerces ayant disparu au cours des années 90 ?
➔ Passons les problèmes de stationnement. Parfaite illustration de l'absence d'une réelle consultation
des habitants sur le réaménagement du quartier. La végétalisation des abords d'immeubles a eu pour
effet de supprimer un nombre conséquent de places de stationnement. De plus, l'installation de
barrières a limité les emplacements libres. Résultats : se garer dans le quartier relève de l'exploit,
les contraventions pleuvent dans certains secteurs, dans d'autres c'est l'anarchie la plus totale. La
fourrière travaille à plein régime. Ce n'est pas la disparition programmée sur parking du
« McDonald's» (victime de la frénésie immobilière de la municipalité) qui arrangera la situation. Idem
avec le prolongement de la ligne 1 du tramway et l'aménagement de la coulée verte avenue de la
Redoute, ou la « belle » opération immobilière qui s'annonce au niveau de la piscine municipale.
Et soulignons l'absence de proximité des élus municipaux, essentiellement visibles à l'approche des
échéances électorales. Venir grappiller les voix de citoyens mal informés et achetés à coup de « merguez
party » n'est pas le meilleur moyen d'établir un lien confiance. Les années passent et les inégalités ne
cessent de s'accroître entre le sud de la Ville et les Hauts d'Asnières. Malheureusement, la situation n'est pas
prête d'évoluer car la force de cette municipalité réside dans ces individus issus du nord et qui jouent son jeu en
espérant obtenir en retour quelques privilèges...
HABITANTS DES HAUTS D'ASNIERES,
IL FAUDRA BIEN FINIR PAR SE MOBILISER, LA PASSIVITE N'EST PLUS DE MISE...
ASSOCIATION « LES VEILLEURS ASNIEROIS »
58, rue du Révérend Père Christian Gilbert
Courriel : veilleurs.asnierois@gmail.com
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