LA LIBERTÉ D’EXPRESSION
SUR TWITTER
Un délicat équilibre entre démocratie et censure

PETITE HISTOIRE DE TWITTER
• Qui ? Créé par Jack Dorsey, Evan Williams, Biz Stone et Noah Glass.
• Quoi ? Un réseau social.
• Quand ? Créé en 2006.
• Où ? Créé à San Francisco aux Etats-Unis mais présent partout dans le
monde.
• Pourquoi ? Pour échanger des messages courts et en temps réel avec ses
contacts.

TWITTER, COMMENT ÇA MARCHE ?
• 280 caractères
par message
• Ajout éventuel
d’une photo,
d’un lien ou
d’une vidéo.
• Possibilité de
retwitter des
messages, de
mettre des # sur
les mots clés.

QUELQUES CHIFFRES REMARQUABLES
237,8 millions d’utilisateurs journaliers dans le monde.
9120 tweets environ postés chaque seconde.
Le compte Twitter le plus suivi est celui de Barack Obama avec
plus de 133 millions d’abonnés.
40% des abonnés ont entre 25 et 34 ans. 63% sont des
hommes.

LES UTILISATIONS DE TWITTER
Échanges avec ses abonnés (amis, fans, clients, partisans...)
Information en temps réel
Partage d’idées et d’opinions
Influence
Placement de produits/marketing...

UN RÉSEAU SOCIAL ATTACHÉ À LA LIBERTÉ
D’EXPRESSION
En 2018, face au Sénat américain, le fondateur et directeur général de Twitter,
Jack Dorsey, définissait Twitter comme « une place publique numérique »,
insistant sur l'importance des échanges libres et ouverts.

TWITTER S’ENGAGE POUR LA LIBERTÉ
D’EXPRESSION DANS LES LIMITES DE LA LOI
« Défendre et respecter la voix des utilisateurs est l'une de
nos valeurs fondamentales chez Twitter. Avec cette valeur,
nous nous engageons en faveur de la liberté
d'expression. Cet engagement s'applique dans le monde
entier. Il est fondé sur la Déclaration des droits américaine et
la Convention européenne des droits de l'homme. »

TWITTER A AUSSI MIS EN PLACE SON PROPRE SYSTÈME DE
MODÉRATION.
Un Conseil de
confiance et de
sécurité
conseille la prise de décision du réseau sur la
sécurité, le harcèlement en ligne, les droits
humains, la prévention du suicide etc. Plusieurs
ONG et associations en font partie.
Un système de
modération
automatique
repose sur des logiciels détectant certains mots-
clés.
2000 modérateurs
dans le monde
passent en revue les tweets signalés et peuvent
appliquer une sanction en supprimant le tweet ou
le compte.

L’OBJECTIF : ÉVITER LES ABUS
Cyber
harcèlement
Atteinte aux
mineurs
Incitation à la
haine, au
racisme, au
sexisme, à la
violence...
Mise en danger
d'autrui
Partage de
données
personnelles
Pornographie
Non-respect
des droits
d'auteur

MAIS DES LOIS DIFFICILEMENT APPLICABLES :
Des réseaux internationaux et des législations diverses
Anonymat de certains utilisateurs
Instantanéité et viralité des contenus
Des zones grises sur les limites à ne pas franchir

QUELQUES EXEMPLES DE SANCTIONS :
Donald Trump banni
après l’assaut violent du
Capitole en janvier 2021.
En mai 2016, la rappeuse
américaine Azealia Banks
bannie pour racisme.
Milo Yiannopoulos,
journaliste et
entrepreneur britannique,
banni pour ses propos
racistes et anti-gays.

MAIS AUSSI DES RATÉS :
En février 2020, des
images intimes de
Benjamin Griveaux,
candidat à la Mairie de
Paris, mises en ligne de
manière « non
consentie ».
En mai 2020, en France,
quatre associations
assignent Twitter en
justice pour son inaction
contre les messages
haineux.
Un message d’une
militante féministe
suspendu par erreur du
logiciel de modération :
« Violences sexuelles
massives contre les
femmes, les enfants, les
hommes gays. Et une
question de civilisation :
comment fait-on pour que
les hommes cessent de
violer ? »

OCTOBRE 2022 : ELON MUSK RACHÈTE TWITTER
"Je suis contre la censure qui va au-delà de la loi. Si les gens
veulent moins de liberté d'expression, ils demanderont à leur
gouvernement de passer des lois en ce sens. Donc, aller au-delà
de la loi est contraire à la volonté du peuple"

Prône une liberté
d’expression totale
Licencie les
modérateurs
Supprime le conseil
de confiance et de
sécurité
Lève l’interdiction qui
pesait sur de
nombreux comptes,
dont ceux de Donald
Trump ou de Marjorie
Taylor Greene, une
élue républicaine
conspirationniste.
UNE AUTRE VISION DE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION

UNE LIBERTÉ D’EXPRESSION QUI A SES LIMITES DÈS
QU'IL S'AGIT DE PROTÉGER LES INTÉRÊTS DE MUSK
Elon Musk a tout fait pour faire censurer un
internaute qui publiait sur son compte Twitter les
déplacements du jet privé du PDG.
Le compte Twitter de Robert Reich, ancien ministre
de Bill Clinton, a été bloqué par Elon Musk parce
qu'il avait critiqué sa manière de traiter les
ouvriers dans les usines Tesla.