La typologie du rapport des cadres au travail, qui va schématiquement de la passion à la souffrance, est fondée sur deux principaux déterminants :
- La satisfaction au travail.
- La propension à la mobilité.
Si le désir de changement est clairement lié au déficit de satisfaction au travail, l’appréhension au changement est moins facile à définir :
- Elle est liée à la fois au vécu professionnel, à l’expérience de la mobilité, mais aussi à la situation personnelle des cadres (âge, diplômes, situation familiale, besoin de sécurité...).
Être confronté aux difficultés au cours de son parcours professionnel n’est pas nécessairement gage de découragement ou de renoncement :
- Cela peut aussi renforcer les capacités à rebondir.
Selon les profils, certains cadres font preuve de davantage de ressources et de résilience que d’autres.
Pour les cadres interrogés, trois grandes compétences transversales sont à développer en priorité : capacité de négociation, techniques de communication et gestion du stress :
- Le sentiment de devoir développer ses compétences soft skills est plus fort chez ceux qui vivent mal leur travail. Cela laisse à penser que les compétences comportementales et leur essor peuvent jouer un rôle dans l’amélioration de la relation au travail des cadres.