Présentation powerpoint de Mme Myriam Laventure, professeure et chercheure à l'Université de Sherbrooke dans le cadre de la première journée des organismes communautaires en prévention des dépendances.
Projet de recension des programmes de prévention en dépendance pour les jeunes développés au Québec
1. Recension des programmes de
prévention en dépendance pour
les jeunes
Myriam Laventure, Ph.D.
Département de psychoéducation
2. La prévention
O Les programmes de prévention en
dépendance devraient permettent de :
O prévenir l’initiation précoce ou retarder la
première consommation;
O éviter l’usage régulier ou abusive de
psychotropes;
O dépister les jeunes les plus à risque de
développer une consommation régulière ou
abusive.
3. La prévention
O Les mesures universelles visent l’amélioration des
compétences personnelles ou des ressources
environnementales de tous les membres d’un groupe ou
d’une population sans sélection préalable.
O Les mesures ciblées s’adressent à un sous-groupe
d’individus qui ont plus de probabilités que la population
en général de développer un problème particulier en
raison de la présence de facteurs de risque.
O Les programmes universels et ciblés sont similaires en
ce sens que les individus ou les groupes auxquels ils
s’adressent n’ont fait aucune demande d’aide et les
difficultés qu’ils présentent sont minimales et tolérables.
4. La prévention
O Interventions de prévention en dépendance
efficaces auprès des adolescents :
O les interventions visant le développement des
compétences psychosociales des jeunes;
O les interventions visant le développement des
compétences parentales;
O les interventions à composantes multiples;
O les interventions fondées sur l’entretien motivationnel;
O les interventions d’aide à distance;
O les campagnes dans les médias (principalement pour le
tabagisme);
O les interventions législatives et réglementaires.
5. La prévention
O Les programmes de prévention en dépendance
offerts aux jeunes devraient :
O s’adresser aux jeunes et, simultanément, aux
membres de leur entourage;
O se limiter à des groupes restreints de jeunes qui
présentent un degré de consommation comparable;
O s’il est difficile de cerner la durée idéale d’un
programme, s’assurer de l’intensité, de la viabilité et de
la durabilité de celui-ci apparaît comme essentiel;
O être conceptualisés et planifiés en fonction de l’âge
des participants et de leur degré de consommation;
6. La prévention
O Les programmes de prévention en dépendance
offerts aux jeunes devraient :
O développer les compétences des jeunes et des
saines habitudes de vie plutôt que de chercher
uniquement à transmettre de l’information sur les
substances ou à les mettre en garde contre les
pressions sociales;
O mettre en place des programmes interactifs où le
jeune est appelé à se mobiliser;
O être coanimés par des professionnels psychosociaux
et des pairs prosociaux plus âgés;
O préalablement évaluer les compétences relationnelles
des animateurs, leur connaissance de la clientèle
ciblée, leur formation initiale et continue au programme
de prévention et leurs techniques d’intervention.
7. La prévention
O À éviter :
O l’utilisation d’actions isolées;
O les interventions orientées uniquement sur des
mesures de contrôle;
O les interventions visant uniquement l’acquisition de
connaissances liées aux substances;
O les interventions visant le développement affectif;
O l’utilisation de messages simplistes;
O l’utilisation de messages moralisateurs et
fatalistes.
9. La prévention
O Au Québec, plusieurs actions préventives en
dépendance pour les jeunes ont été développées et
administrées au cours des dernières années :
O Programmes;
O Trajectoires de services;
O Collaborations.
10. La prévention
O Malgré un discours qui prône l’utilisation de
programmes exemplaires et l’importance de
procéder à une évaluation rigoureuse de ceux-ci
dès leur implantation et auprès de différentes
sous-populations, dans les faits, les programmes
de prévention en dépendance destinés aux jeunes
sont, au Québec, encore trop souvent « intuitifs »
et peu connus.
11. La prévention
O Du point de vue clinique/administratif, quand vient
le temps de choisir un programme de prévention,
les organisations choisissent trop souvent des
programmes en fonction du coût et de l’énergie
que l’implantation du programme exige.
O Les cliniciens et l’administration de leur
organisation aurait avantage à baser leur choix sur
les critères d’efficacité.
12. Projet de recherche
O Objectifs :
O Recenser l’ensemble des programmes, des
interventions en dépendances pour les jeunes
appliqués dans les différentes régions du
Québec.
O Évaluer scientifiquement ses programmes, ses
interventions.
13. Projet de recherche
O Étapes
O Recenser les programme et les interventions
de prévention en dépendance développées
et/ou administrés au Québec;
O Entrevues avec les administrateurs (créateurs,
gestionnaires, intervenants) de ces
programmes, ces interventions;
O Évaluation scientifiques des programmes et
des interventions recensés;
14. Projet de recherche
O Étapes
O Rapport des évaluations aux personnes
concernées;
O Création d’un bottin des programmes et des
interventions de prévention en dépendance
développés et/ou administrés au Québec;
O Diffusion des résultats.