1. Institut de Financement du Développement
du Maghreb Arabe
Cours
ECONOMIE INTERNATIONALE
2008
2008
PAR
PAR
Tahar Ben MARZOUKA
Tahar Ben MARZOUKA
Professeur
Professeur
Economie et Finance Internationales
Economie et Finance Internationales
tbm@fsegt.rnu.tn
tbm@fsegt.rnu.tn
:
:
Mail
Mail
-
-
E
E
26
26 è
ème
me Promotion
Promotion
1
1
2. PLAN DU COURS
Introduction générale
I- Les objectifs de l’ouverture (libéralisation) de l’économie nationale.
II- Les objectifs de la fermeture (protection) de l’économie nationale.
III- Les différentes formes d’ouverture
IV- Les différentes formes de protection
V- Le processus de libéralisation
VI- Les facteurs affectant le commerce international.
A) Les facteurs relatifs au système productif
B) Les facteurs relatifs au système de commercialisation.
C) Les facteurs relatifs au système financier
D) Les mouvements d’intégration.
E) Les politiques de promotion des exportations.
2
3. 3
Partie I : L’ouverture réelle : facteur de croissance.
Chapitre préliminaire :
Section 1 : Les concepts de base
Section 2 : Les instruments d’analyse
Chapitre I : Les contraintes de la compétitivité à travers l’analyse de l’évolution des
échanges internationaux.
Section 1 : Période 1950 - 73
Section 2 : Période 1973 - 94
Section 3 : Période 1994 - 07
Chapitre II : Les contraintes de la compétitivité à travers l’analyse du nouveau cadre
institutionnel
Section 1 : Les principes fondamentaux des Accords de l’OMC.
Section 2 : Mise en œuvre des Accords.
Section 3 : Les stratégies à adopter compatibles avec les nouvelles exigences des Accords
de l’OMC
Chapitre III : Les théories explicatives du commerce international
Section 1 : Les théories classiques
Section 2 : Les théories néoclassiques
Section 3 : Les nouvelles théories
5. BIBLIOGRAPHIE
-Tahar BEN MARZOUKA : Les échanges internationaux (Théories et pratiques),
École Nationale d’Administration de Tunis, 1994
-
Tahar BEN MARZOUKA et Mongi SAFRA : Monnaie et finances internationales ,
-
Approche macroéconomique. L’Harmattan, Paris, 1994.
-
Voir aussi la bibliographie mentionnée à la fin du manuel.
6. 6
6
Introduction générale
I-) Les objectifs de l’ouverture (la libéralisation) de l’économie
nationale.
• L’accélération de la croissance.
• La création de postes d’emploi.
• La diminution de l’inflation.
• L’amélioration des revenus et par conséquent du pouvoir
d’achat.
II-) Les objectifs de la fermeture (la protection) de l’économie
nationale.
• La sauvegarde de l’indépendance nationale.
• La sauvegarde du tissu industriel national.
LIBERALISATION OU/ET PROTECTION ?
8. 8
8
L’ouverture est préférée à la fermeture étant donné les effets positifs attendus
pour le consommateur (augmentation du surplus du consommateur). Il faut
libéraliser l’économie nationale et sauvegarder l’indépendance nationale.
III-) Les différentes formes d’ouverture :
A) - Ouverture réelle.
L’ouverture réelle consiste à supprimer les obstacles d’ordre non tarifaire et tarifaire et faciliter
ainsi les échanges de biens et services.
B) - Ouverture monétaire.
L’ouverture monétaire consiste à libéraliser les moyens de paiement et ce par le développement
des techniques de paiement et le renforcement des institutions chargées des paiements à
travers l’étude des marchés de change et de leur évolution ainsi que l’étude du système
monétaire international.
:
à
consiste
Ouverture, factorielle
-
C)
- libéraliser le facteur travail et étudier les effets des flux migratoires sur l’offre du facteur travail
et les salaires dans les pays d’accueil et les pays d’origine.
- faciliter les mouvements des flux des capitaux et étudier leurs impact sur les équilibres interne
et externe. Il s’agit aussi d’étudier les stratégies des firmes multinationales notamment leurs
caractéristiques, leurs activités privilégiées et les conséquences de leurs pénétrations sur les
économies des pays d’origine et d’accueil.
9. -
re.
è
Ouverture financi
-
D)
L’ouverture financière consiste à faciliter les mouvements de capitaux à titre de placement
sous formes de titres (investissement de portefeuille) ou de prêts (crédits) permettant aux uns
de rentabiliser leur capitaux et aux autres de financier une partie de leurs besoins extérieurs.
L’étude de cette forme d’ouverture permettra de mettre en évidence l’ampleur de la dette au
niveau mondial
.
é
Ouverture hors march
-
E)
Il s’agit des échanges qui s’effectuent sous forme d’accords entre les coéchangistes
indépendamment des conditions des marchés.
Ces accords ne sont pas sans effets sur les différentes économies nationales et par
conséquent sur l’économie mondiale d’où l’intérêt d’étudier l’impact de ces accords sur les
équilibres interne et externe des différents pays
9
10. 10
10
IV-) Les différentes formes de protection :
A) - D’ordre non tarifaire (quotas, contingentement).
B) – D’ordre tarifaire (droit de douane et taxes).
C) – Les normes techniques.
V-) Le processus de libéralisation
La libéralisation réussie doit se faire par un mouvement de libéralisation :
- d’abord au niveau interne en vue de développer une concurrence interne, ensuite au
niveau externe
- d’abord commercial et ensuite financier
VI-) Les facteurs affectant le commerce international.
A) Les facteurs relatifs au système productif
* Productivité
* Spécialisation
* organisation du travail
B) Les facteurs relatifs au système de commercialisation.
* Services liés au commerce
* Environnement des affaires
C) Les facteurs relatifs au système financier
* Libéralisation du mouvement des moyens de paiements
* Libéralisation du taux de change
11. •
D) Les mouvements d’intégration.
•
* Au niveau bilatéral
•
* Au niveau régional
•
* Au niveau multilatéral
E) Les politiques de promotion des échanges.
* Par des mesures d’ordre structurel
* Par des mesures d’incitation
Conditions d’une ouverture réussie :
- Des termes de l’échange stables.
- Un taux de change réel stable.
11
12. Partie I : L’ouverture réelle : facteur de croissance.
Chapitre préliminaire : Concepts de base et instruments d’analyse
(Voir les notes techniques : OMC)
12
12
13. 13
13
PARTIE I
L’OUVERTURE REELLE : FACTEUR DE CROISSANCE
Chapitre I : Les contraintes de la compétitivité à travers l’analyse de
l’évolution des échanges internationaux
Section 1 : Période 1950 – 73
I) Période 1950 – 63
Taux d’accroissement annuels moyens en %
1) Système productif
a) Évolution de la croissance : Croissance rapide et régulière accompagnée par
une faible inflation et un faible chômage
Périodes 1950-63²²
Rubriques
5,2
Production (en volume)
Investissement (Taux)
Inflation (Taux)
Chômage (Taux)
14. b) Les éléments d’explication relatifs au système productif
- Augmentation des investissements étant donné la Productivité des facteurs
élevée expliquée par :
™ L’injection des nouvelles technologies dans l’industrie.
™ L’introduction de la main d’œuvre qualifiée dans l’industrie.
™ L’innovation en matière d’organisation du travail (Production en
séries).
- Amélioration des moyens de transport au niveau interne.
- Application d’une politique budgétaire expansionniste ( Plan Marshal).
- Tendance à la spécialisation dans la production des produits manufacturés
- Pratique de l’ouverture commerciale
- Matières premières facile d’accès et à bon marché grâce à l’ouverture.
- Élargissement de l’espace économique par l’adoption d’une politique de
libéralisation.
Remarques : - Un système productif efficace aide à accélérer la production.
14
15. 2) Évolution des échanges commerciaux
Taux d’accroissement annuels moyens du volume en %
Périodes 1950-1963
Produits
5,2
Production mondiale
2,9
Produits agricoles
4,8
Minéraux
6,6
Produits manufacturés
7,7
Exportations mondiales
4,5
Produits agricoles
7,2
Minéraux
8,6
Produits manufacturés
1,48
Elasticité Export/Prod.
15
15
16. 16
a) Évolution (Voir tableau page précédente)
- Le taux d’accroissement du volume des échanges est plus important que
celui de la production
- L’accroissement du volume des produits manufacturés est plus important que
pour les autres produits.
b) Éléments d’explication relatifs à l’évolution des échanges
- Adoption d’une politique de libéralisation unilatérale
- Adoption d’une politique d’intégration régionale : CEE mars 1957, AELE
1959, Communauté de l’Afrique de l’Et 1964, Union Douanière de l’Afrique
Occidentale 1964, etc.
- Adoption d’une politique d’intégration multilatérale (Accords du GATT 47)
- Amélioration des moyens de transport surtout maritimes
- Adoption de régime de change fixe favorable au commerce
Conclusions :
- L’innovation technologique, l’introduction de la Main d’œuvre
qualifiée stimule l’investissement qui améliore la productivité et par
conséquent la croissance (Première contrainte de la compétitivité).
- Sur le plan empirique la relation : commerce – Croissance est vérifiée
- libéralisation ══> Élargissement de l’espace économique.
- Le système productif est une composante importante du système
commercial multilatéral.
17. 17
17
II) Période 1963-1973
1) Évolution du système productif
a) Évolution : croissance forte
Taux d’accroissements annuels moyens en %
b) Eléments d’explication :
Les mêmes facteurs explicatifs que pour la période précédente 1950-60.
Cependant, le rythme est de plus en plus faible en raison :
- de la baisse des investissements d’abord aux États - Unis et au niveau des
autres pays ensuite.
- Le renforcement de la concurrence.
Périodes 1963-73
Rubriques
6,1
Production (en volume)
Investissement (Taux)
Inflation (Taux)
Chômage (Taux)
18. 2) Évolution des échanges
Taux d’accroissement annuels moyens du volume en %
Période 1963-73
Produits
6,1
Production mondiale en volume
2,5
Produits agricoles
5,0
Minéraux
7,4
Produits manufacturés
9,0
Exportations mondiales en volume
4,0
Produits agricoles
7,6
Minéraux
11,3
Produits manufacturés
1,47
Elasticité Export/Production
18
18
19. 19
19
a) Évolution
Croissance importante du volume des échanges surtout des produits manufacturés.
b) Éléments d’explication
L’évolution résulte des mesures prises pendant la période précédente.
c) Analyse de la structure des échanges
(voir tableaux)
Remarques : (Conséquences)
- Croissance différente d’une région à une autre et d’un pays à un autre.
- Les pays techniquement riches ont réalisé les taux de croissance les plus élevés.
- Les pays ayant appliqué la politique de reconstruction ont enregistré des taux très
élevés (Allemagne -Japon).
- Les pays ayant appliqué une politique d’ouverture ont enregistré des taux élevés.
- Les pays ouverts dans un cadre non réglementaire ont enregistré les taux les
plus élevés alors que les autres pays ont enregistré une détérioration de leurs termes de
l’échange.
D’où la remise en cause du mouvement de l’ouverture selon les règles conçues
dans les accords existants car elles ne favorisent pas la concurrence loyale.
20. 20
20
III) Le cadre institutionnel en place après la 2ème guerre mondiale se
caractérise par :
+ Un mouvement de libéralisation des échanges en vue d’accélérer la croissance.
+ La possibilité de protection par des moyens d’ordre non tarifaire et tarifaire à la
discrétion du pays concerné.
+ L’absence d’instance qui veille à l’application des règles cosignées dans le cadre
des accords du GATT.
+ Le développement de la concurrence entre pays traditionnellement exportateurs.
+ L’émergence de nouveaux pays concurrents (Dragons) par des pratiques parfois
non concurrentielles.
Section 2 : Période 1973 - 94
A) Période 1973 – 80
1) Évolution du système productif mondial
a) Évolution (Voir tableau page suivante)
- Croissance faible,
- Chômage élevé
- et inflation élevée ══> stagflation.
21. Taux d’accroissements annuels moyens en %
Périodes 1973-94
Rubriques
2,3
Production (en volume)
Investissement (Taux)
Inflation (Taux)
Chômage (Taux)
b) Éléments d’explication :
- Essoufflement du système productif faute d’innovation technologique,
d’augmentation des productivités des facteurs et par conséquent de
l’investissement.
-
- Crise structurelle (au niveau des structures productives et au niveau de tous les
pays du monde)
-
- Ralentissement des échanges
-
- Effondrement du système de payement de Bretton Woods
-
- Déséquilibre de la balance commerciale des États - Unis en 1965 et de la
balance des capitaux en 1970.
-
- Développement d’un mouvement de protection
21
21
22. Remarques : Les autorités ont adopté parallèlement à un mouvement de stabilisation et
d’ajustement, une politique d’innovation technologique : Robotique, informatique grand
public…etc.
2) Évolution des échanges
a)Évolution : ralentissement des échanges
(Voir tableau page suivante)
b) Éléments d’explication
- Adoption d’une politique protectionniste
- Adoption d’un régime de change flexible qui n’encourage pas le commerce.
- Renchérissement des prix des matières premières (Pétrole).
- Ralentissement de la croissance
- Évolution de la spécialisation différente d’un pays à l’autre.
22
23. Taux d’accroissement annuels moyens du volume en %
Périodes 1973-94
Produits
2,6
Production mondiale en volume
2,3
Produits agricoles
0,9
Minéraux
3,0
Produits manufacturés
3,8
Exportations mondiales
2,4
Produits agricoles
0,5
Minéraux
5,5
Produits manufacturés
1,46
Elasticité Export/Production
23
23
24. B) Période 1980 - 94
- Relance de la croissance
Les pays qui ont appliqué des politiques d’ajustement au cours des
années 1970 ont réussi les premiers l’amélioration de leur croissance
══> - Besoin de débouchés pour soutenir la croissance
-
- Modification de la spécialisation
-
- émergence des services.
-
- Ouverture commerciale plus importante dès le début des années
1980 selon des nouvelles règles en cours de négociation dans le cadre
des accords de l’OMC
-
- Développement des mouvements d’intégration d’ordre régional
et multilatéral (voir chapitre relatif aux accords de l’OMC).
- Libéralisation des investissements de portefeuille depuis 1985
(voir document libéralisation financière).
25. C) Les principales modifications en matière de spécialisation depuis 1980
L’analyse de l’évolution de la structure et de la nature des échanges fait
apparaître :
-
- Une modification au niveau des classements des pays selon leur part
-
dans le commerce notamment : l’émergence des Dragons et ders tigres
-
- Le développement de la production et de la commercialisation des
-
produits à fort contenu technologique
-
- Le développement du commerce des services
-
- Le renforcement de la spécialisation des DEP en produits manufacturés
-
- Le développement des mouvements de capitaux
-
Remarque : Cette évolution influencera fortement les négociations au
-
niveau multilatéral.
26. Chapitre II : Les contraintes de la compétitivité à travers l’analyse du cadre
institutionnel du commerce international
Introduction
L’évolution du contexte international (évolution du système productif et la structure
des échanges) a engendré un nouveau cadre institutionnel avec de nouveaux principes.
Évolution du contexte mondial.
1)Le tassement général des échanges mondiaux suite à la montée du protectionnisme
2)l’émergence de certains pays qui concurrencent les exportateurs traditionnels la
basse des règles non conventionnelle .
3)Les revendications croissantes des pays en voie de développement dont la part dans
le courant des échanges internationaux cessait de diminuer.
4) L’apparition des traités régionaux (plus concrets dans leur réalisation mais plus
limité dans leur portée):
5)Au niveau des économies nationales ,on observe : la multiplication des préférences
bilatérales, multiplication des clauses de sauvegarde ,multiplication des barrières
douanières et des contingentements,montée des barrières non tarifaires
26
26
27. Alors que le Libre échange est considéré toujours comme moyen efficace pour
reconstruire l’économie mondiale à travers le développement des économies
nationales par la libéralisation des échanges.
Les objectifs du nouveau système commercial multilatéral
-La suppression des obstacles aux échanges et le retour au libre_échange;
_La libération de toute entraves protectionnistes, barrières douaniers et obstacle non
tarifaires par le démantèlement des protection tarifaires et non tarifaires(quotas
d’importation; subventions à l’exportation; licences à l’exportation ;normes
;réglementation ;contingentements…);
_L’abolition; de toutes pratique faussant la concurrence telles quelles subvention à
l’exportation ,dumping ;les restrictions quantitatives et tarifaires ;
-Le développement des négociations entre les parties contractantes; Multilatéralisme
-Le contrôle de l’application des accords commerciaux (OMC)
-L’arbitrage des différends entre les pays.(OMC)
27
28. -Mieux rendre compte de la situation des pays en voie de Développement qui
deviennent majoritaires et souffrent de la montée du protectionnisme .
-Remettre en cause le statut préférentiel des pays en développement dont
l’avantage qui leur est accordé au cours des années 60 n’est plus justifié.
Section 1 : Les accords de l’OMC
Les principes fondamentaux des accords de l’OMC
Principe 1 : Un commerce sans discrimination.
Principe 2 : Un accès prévisible et croissant aux marchés.
Principe 3 : Promouvoir une concurrence loyale.
Principe 4 : Encourager le développement et les réformes économiques.
Chaque principe impose des nouvelles contraintes pour la compétitivité.
28
29. 29
29
PRINCIPE I
Un commerce sans discrimination
EFFETS POSITIFS
¾ Clause de la NPF ( Article premier)
- Les pays membres sont tenus d’accorder aux
produits des autres membres un traitement non
moins favorable que celui qu’ils accordent aux
produits de tout autre pays.
- Tous les pays partagent les avantages découlant de
tout abaissement des obstacles au commerce.
¾ Traitement National (Article III)
Une fois que les produits ont pénétré sur un marché,
ils ne doivent pas être soumis à un traitement moins
favorable que celui qui est accordé aux produits
équivalents d’origine nationale.
" Globalisation des marchés.
Libéralisation des biens, des services et des facteurs de
production ( Par l’abaissement des barrières tarifaires et
non tarifaires) Æ Espace économique plus large Æ
accroissement de l’efficacité de la répartition des
ressources, renforcement du dynamisme de l’économie
et accélération de la croissance économique ( par
l’augmentation des débouchés)
" Donner un plus grand choix de biens et services au
profit du consommateur mondial.
30. PRINCIPE II
Un accès prévisible et croissant aux marchés EFFETS POSITIFS
(Article XXVII du GATT 1994)
¾ Les pays membres doivent créer un environnement
propice aux échanges, aux investissements, à la
consommation, à la création d’emplois, à un large choix
de produits et de prix bas sur les marchés.
¾ La protection des branches ne se fait plus par les
contingentements mais par les droits de douane.
¾ Les droits de douane doivent baisser pour améliorer
l’accès aux marchés : ( Réduction tarifaire 40% échelonnée
sur 5 ans appliquée par les PD pour les produits industriels)
¾ Les législations, règlements et pratiques nationales
doivent être transparentes. ( Publication des textes dans le
journal officiel au niveau national et un suivi de la politique
commerciale doit être assuré par l’OMC)
" Amélioration de la productivité ;
" Efficacité plus importante ( mondialisation de la
production).
" Initiative privée plus importante.
30
30
31. PRINCIPE III
Promouvoir une concurrence loyale EFFETS POSITIFS
Garantir une concurrence libre,
ouverte et exempte de distorsion Æ
Commerce :
9 Sans discrimination
9 Sans subvention
9 Sans dumping
9 Sans contrefaçon et
9 Respectant les conventions
internationales.
" Compétition pour une plus grande
compétitivité.
"Baisse des prix grâce à l’intensification de la
concurrence et de la spécialisation
"Une plus grande efficacité au niveau de la
sphère productive
"Baisse des distorsions dans la gestion des
ressources naturelles
31
31
32. PRINCIPE IV
Partie IV du GATT 1994
Encourager le développement et les réformes économiques
EFFETS POSITIFS
¾ Les décisions ministérielles de l’OMC permettent aux PED les
moins avancés d’appliquer les accords avec plus de souplesse.
¾ Les PD fournissent aux PED de l’assistance technique
accrue.
¾ Les PD doivent faire un « effort conscient et résolu »
pour aider les PED dans leur activités commerciales
sans attendre une réciprocité pour les concessions
accordées aux PED lors des négociations.
¾ Apporter de l’assistance technique pour les pays à
faible technologie surtout les PMA.
" Augmentation de la demande mondiale
par l’augmentation des revenus des PED.
" Permettre aux PED une meilleure gestion
des ressources naturelles rares.
32
32
33. Les risques :
L’adhésion à l’OMC, selon les opposants à cette institution,
peut être à l’origine de la :
¾ Perte d’autonomie nationale et interdépendance économique
plus accrue.
¾ Fermeture des entreprises non efficientes faute d’adaptation
à la concurrence.
¾ Affaiblissement du tissu industriel national.
¾ Augmentation du chômage de la MD non qualifiée.
Î problèmes sociaux.
33
33
34. Section 2 : Mise en œuvre des accords de l’OMC.
Conférence ministérielle de Marrakech
1ère Conférence ministérielle de Singapour (9-13 Déc. 1996)
2ème Conférence ministérielle de Genève (18-20 Déc. 1998)
3ème Conférence ministérielle de Seattle (30 Nov. – 3 Déc. 1999)
4ème Conférence ministérielle de Doha (10-14 Nov. 2001)
5ème Conférence ministérielle de Cancun (10-14 Sep. 2003)
¾ Programme de travail de Doha du 1 août 2004 (Préparation de la conférence de
Hongkong).
6ème Conférence ministérielle de Hong kong (13-18 Déc. 2005).
34
34
35. Régionalisme – multilatéralisme.
Mouvement d’intégration régionale : Avantages - risques
Concepts : Si deux pays abaissent réciproquement leurs droits de
douane sans accorder les mêmes avantages aux pays tiers, il y a
création d’un flux commercial. En effet, les importations en provenance
des pays partenaires deviennent moins chers pour les consommateurs
qui les achètent à la place des produits nationaux.
Il y a aussi détournement d’un flux commercial car les consommateurs
achètent aussi les produits du partenaire au lieu de ceux qui viennent
des pays tiers (même si les produits du pays partenaire coûtant plus
cher à produire que ceux des pays tiers).
35
35
36. Chapitre III : Les théories explicatives du commerce
international
Section 1 : Les théories traditionnelles
Section 2 : Les théories nouvelles
(voir manuel indiqué en bibliographie)
37. 37
37
Chapitre V: Les stratégies commerciales compatibles avec le
nouveau système commercial multilatéral.
A) A court terme
ƒ Préparer les prochaines négociations par :
ƒ L’identification des dérogations dont les PME
peuvent bénéficier.
ƒ L’identification des secteurs non concurrentiels pour
continuer leur protection et sauvegarder
l’indépendance nationale tout en développant la
concurrence en vue de leur libéralisation.
ƒ Tenir compte des capacités d’adaptation des
entreprises à gérer la concurrence internationale.
38. B) A long terme :
ƒ Améliorer la productivité.
ƒ Promouvoir le secteur privé.
ƒ Opter pour une bonne spécialisation.
ƒ Développer un système de formation efficace.
ƒ Former une main d’œuvre qualifiée.
ƒ Développer sa propre technologie.
ƒ Gérer efficacement les ressources naturelles.
ƒ Améliorer l’environnement des affaires (développer la
flexibilité, faciliter la création des entreprises, œuvrer
pour un système financier efficace, améliorer le
système judiciaire….).
38
38
39. Relation IDE-commerce :
¾ Le développement des IDE permet le développement des échanges
et par conséquent l’accélération de la croissance.
¾ Le développement des IDE facilite le financement et par conséquent
l’accélération de la croissance.
39
39
43. Lib
Libé
éralisation financi
ralisation financiè
ère
re
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
-
- D
Dé
éfinitions du concept
finitions du concept
-
- Les conditions pr
Les conditions pré
éalables
alables
-
- Les cons
Les consé
équences pr
quences pré
évisibles
visibles
I
I-
-) La pratique de la lib
) La pratique de la libé
éralisation financi
ralisation financiè
ère
re
II
II-
-) les le
) les leç
çons des exp
ons des expé
ériences pass
riences passé
ées
es
III
III-
-) L
) L’
’exp
expé
érience de la Tunisie en mati
rience de la Tunisie en matiè
ère de lib
re de libé
éralisation
ralisation
financi
financiè
ère
re
V
V-
-) les actions
) les actions
43
44. D
Dé
éfinition du concept
finition du concept
•
• Le principe de la lib
Le principe de la libé
éralisation financi
ralisation financiè
ère repose sur l
re repose sur l’é
’élimination
limination
des discriminations au sein des diff
des discriminations au sein des diffé
érents compartiments du syst
rents compartiments du systè
ème
me
financier national
financier national et dans les rapports financiers entre les diff
et dans les rapports financiers entre les diffé
érents
rents
pays. C
pays. C’
’est
est –
– à
à -
- dire l
dire l’
’abolition de toutes les restrictions sur les
abolition de toutes les restrictions sur les
op
opé
érations financi
rations financiè
ères interne et externe.
res interne et externe.
•
• La lib
La libé
éralisation financi
ralisation financiè
ère a pour cons
re a pour consé
équence un accroissement
quence un accroissement
significatif de la mobilit
significatif de la mobilité
é de capitaux entre pays et par cons
de capitaux entre pays et par consé
équent un
quent un
renforcement de la concurrence.
renforcement de la concurrence.
44
45. 45
Les objectifs
Les mesures
9
Baisse des coûts
9
Meilleur accès au crédit
9
Plus grande efficience de
l’allocation des fonds
9
Mobilisation et utilisation plus
efficace de l’épargne
9
Lutte contre les cartels
9
Meilleure réponse à la demande,
9
Encouragement des innovations
9
Adaptation du système
domestique à la concurrence
internationale
9
Abolition du contrôle des taux
d'intérêt
9
Abandon de l'encadrement du
crédit
9
Développement de nouveaux
produits de financement
9
Privatisation
9
Suppression des réserves
obligatoires.
Système financier
domestique
9
Créer un marché efficace pour les
titres privés et publics
9
Drainage de l’épargne étrangère
9
Abolition du contrôle de change
9
Ouverture du compte capital
9
Liberté d’établissement
d’institutions financières étrangères
( Banques, sociétés d’investissement…)
Relations avec
l'international
46. Les conditions pr
Les conditions pré
éalables
alables
I
I-
-) Un syst
) Un systè
ème productif relativement efficace.
me productif relativement efficace.
II
II-
-) Une lib
) Une libé
éralisation commerciale interne et externe r
ralisation commerciale interne et externe ré
éussie.
ussie.
III
III-
-) Un syst
) Un systè
ème financier d
me financier dé
évelopp
veloppé
é.
.
IV) Un niveau de concurrence interne
IV) Un niveau de concurrence interne é
élev
levé
é.
.
46
47. Les cons
Les consé
équences pr
quences pré
évisibles
visibles
1.
1. La lib
La libé
éralisation financi
ralisation financiè
ère a des effet positifs sur :
re a des effet positifs sur :
-
- le financement,
le financement,
-
- l
l’
’investissement,
investissement,
-
- l
l’
’emploi
emploi
-
- et par cons
et par consé
équent la croissance.
quent la croissance.
2.
2. La lib
La libé
éralisation financi
ralisation financiè
ère offre des opportunit
re offre des opportunité
és mais pr
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risques qu
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il faut gé
érer efficacement pour
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éviter les effets n
viter les effets né
égatifs
gatifs
é
éventuels :
ventuels :
-
- Sorties importantes de capitaux,
Sorties importantes de capitaux,
-
- Baisse des investissements,
Baisse des investissements,
-
- Endettement plus important,
Endettement plus important,
-
- D
Dé
épr
pré
éciation importante de la monnaie nationale.
ciation importante de la monnaie nationale.
47
48. La pratique de la lib
La pratique de la libé
éralisation
ralisation
L
L’
’environnement international se caract
environnement international se caracté
érise par un mouvement de
rise par un mouvement de
lib
libé
éralisation de plus en plus important au niveau international.
ralisation de plus en plus important au niveau international.
Au niveau des
Au niveau des é
économies d
conomies dé
évelopp
veloppé
ées
es
La lib
La libé
éralisation financi
ralisation financiè
ère, tant au niveau interne qu
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la fin des ann
la fin des anné
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dix et parachevé
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vingt-
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dix sur la base
de certaines r
de certaines rè
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à appliquer par les pays qui adoptent la lib
appliquer par les pays qui adoptent la libé
éralisation
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savoir :
La rationalisation des politiques mon
La rationalisation des politiques moné
étaire et budg
taire et budgé
étaire;
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L
L’
’application de la r
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églementation prudentielle : adoption de proc
glementation prudentielle : adoption de procé
édures et
dures et
de politiques cr
de politiques cré
édibles de gestion des risques;
dibles de gestion des risques;
Le renforcement de la transparence du syst
Le renforcement de la transparence du systè
ème financier
me financier
Ce qui impose de nouvelles contraintes pour les pays qui ciblent
Ce qui impose de nouvelles contraintes pour les pays qui ciblent l
l’
’int
inté
égration
gration
internationale.
internationale.
Les march
Les marché
és
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évolu
volué
és incluent
s incluent : Allemagne, Canada, Danemark, Espagne,
: Allemagne, Canada, Danemark, Espagne, É
États
tats-
-Unis,
Unis,
Finlande, France, Irlande, Italie, Japon, Norv
Finlande, France, Irlande, Italie, Japon, Norvè
ège, Portugal, Royaume
ge, Portugal, Royaume-
-Uni et Su
Uni et Suè
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de.
48
49. Au niveau des
Au niveau des é
économies en d
conomies en dé
éveloppement
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La lib
La libé
éralisation financi
ralisation financiè
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fondamentalement au dé
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Les pays en dé
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la libé
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ralisation :
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gypte, Turquie, Jordanie, Pé
érou, Sri lanka, Bangladesh, Zimbabwe
rou, Sri lanka, Bangladesh, Zimbabwe
Les march
Les marché
és
s é
émergents incluent
mergents incluent : Argentine, Br
: Argentine, Bré
ésil, Chili, Colombie,Cor
sil, Chili, Colombie,Coré
ée, Hong
e, Hong-
-Kong, Indon
Kong, Indoné
ésie,
sie,
Malaisie, Mexique, P
Malaisie, Mexique, Pé
érou, Philippines, Taiwan, Tha
rou, Philippines, Taiwan, Thaï
ïlande et Venezuela.
lande et Venezuela.
49
50. L
L’
’indice global de lib
indice global de libé
éralisation
ralisation
50
C
C’
’est un indice composite de trois aspects fondamentaux du process
est un indice composite de trois aspects fondamentaux du processus de
us de
lib
libé
éralisation financi
ralisation financiè
ère : La d
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ér
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gulation du secteur financier domestique, la
lib
libé
éralisation du march
ralisation du marché
é boursier et l
boursier et l’
’ouverture du compte capital
ouverture du compte capital
Pour chaque secteur trois formes sont identifi
Pour chaque secteur trois formes sont identifié
ées :
es :
9
9 Totalement lib
Totalement libé
éralis
ralisé
é : Si les trois secteurs sont parfaitement lib
: Si les trois secteurs sont parfaitement libé
éralis
ralisé
és;
s;
9
9 Partiellement lib
Partiellement libé
éralis
ralisé
é : Si au moins un secteur est partiellement lib
: Si au moins un secteur est partiellement libé
éralis
ralisé
é;
;
9
9 Non lib
Non libé
éralis
ralisé
é : Si restrictions totales pour tous les secteurs
: Si restrictions totales pour tous les secteurs
Cet indice est une moyenne inter
Cet indice est une moyenne inter-
-pays dont la valeur varie entre 1 et 3 :
pays dont la valeur varie entre 1 et 3 :
3 = Fortes restrictions ; 2 = Lib
3 = Fortes restrictions ; 2 = Libé
éralisation partielle ; 1 = Lib
ralisation partielle ; 1 = Libé
éralisation totale
ralisation totale
51. Critères de libéralisation totale : 1
Compte capital Secteur Financier
Domestique
Marché boursier
-
Financement externe
Les banques et les sociétés
peuvent recourir librement au
financement extérieur.
-
Taux de change et autres
restrictions
Aucune restriction imposé sur les
transactions du compte courant
ou du compte capital.
Aucune restriction aux sorties de
capitaux.
-
Les taux d'intérêt débiteurs
et créditeurs
Il n'y a aucun contrôle sur les
taux d'intérêt (plafonds,
planchers).
-
Autres indicateurs :
Élimination de l’encadrement
de crédits (également les
subventions).
Les dépôts de devises sont
permis.
-
Acquisitions de capitaux par
les investisseurs étrangers
Les investisseurs étrangers
peuvent détenir des capitaux
domestiques sans restrictions.
-
Rapatriement de capital,
dividendes et intérêts
Le capital, les dividendes, et
l'intérêt peuvent être rapatriés
librement dans un délai de deux
ans à partir de l'investissement
initial.
51
52. Critères de libéralisation partielle : 2
Compte capital Secteur Financier
Domestique
Marché boursier
-
Financement externe
Les banques et les sociétés
peuvent recourir librement au
financement extérieur sous
certaines conditions. Les réserves
obligatoires sont fixées entre
10% et 50%. Certaines
restrictions sont imposées pour
quelques secteurs spécifiques.
-
Taux de change et autres
restrictions
-
Des taux de change spécifiques
sont imposés pour les
transactions portant sur le
compte courant et le compte
capital. Quelques restrictions
sont imposées aux sorties de
capitaux.
- Les taux d'intérêt
débiteurs et créditeurs
Contrôle partiel des taux
d'intérêts créditeurs et
débiteurs (plafonds ou
planchers).
- Autres indicateurs :
L’encadrement du crédit est
effectué selon le degré de
solvabilité de l’entreprise
(subventions pour certains
secteurs selon le degré de
solvabilité). Les dépôts de
devises ne sont pas
autorisés.
-
Acquisitions de capitaux par les
investisseurs étrangers
Les investisseurs étrangers peuvent
détenir jusqu’à 49% des capitaux
propres. Quelques restrictions sont
imposées pour certains secteurs.
Des investissements indirects sur
le marché boursier sont autorisés
comme le transfert international de
capitaux.
- Rapatriement de capital,
dividendes et intérêts:
-
Le capital, les dividendes et les
intérêts peuvent être rapatriés à
partir de la deuxième année et ne
dépassant pas la cinquième année
de l’investissement initial.
52
53. Critères de répression : 3
Compte capital Secteur Financier
Domestique
Marché boursier
-
Financement externe
Les banques et les sociétés ne
peuvent pas recourir au
financement extérieur. Les
réserves obligatoires sont fixées
autour de 50%. Des restrictions
lourdes sont imposées pour
quelques secteurs spécifiques.
- Taux de change et autres
restrictions Des taux de change
spécifiques sont imposés pour les
transactions portant sur le compte
courant et le compte capital.
Quelques restrictions sont
imposées aux sorties de capitaux.
-
Les taux d'intérêt
débiteurs et créditeurs
Contrôle des taux d'intérêts
créditeurs et débiteurs
(plafonds ou planchers).
-
Autres indicateurs
L’encadrement du crédit est
effectué selon le degré de
solvabilité de l’entreprise
(subventions pour certains
secteurs selon le degré de
solvabilité). Les dépôts de
devises ne sont pas
autorisés.
-
Acquisitions de capitaux par
les investisseurs étrangers
La détention de capitaux
domestiques est interdite pour les
investisseurs étrangers.
-
Rapatriement de capital,
dividendes et intérêts
Le capital, les dividendes et les
intérêts peuvent être rapatriés à
partir de la cinquième année de
l'investissement initial.
53
54. Période 1994 – 2007
- Évolution du système productif
a) Évolution (voir tableau page suivante):
- Croissance qui stagne,
- inflation en augmentation
- et chômage de plus en plus élevé.
- b) Éléments d’explication
- Les innovations technologiques n’ont pas engendré une forte productivité.
- Concurrence plus forte
- Mouvement d’intégration multilatérale n'a pas permis le développement des
échanges selon le rythme souhaité.
54
55. Taux d’accroissement du volume de la production et des échanges en %
Période 1990-2005
Rubriques
2,6
Production en volume
Taux d’investissement
Taux d’inflation
Taux de chômage
- Mouvement d’intégration bilatérale et régionale plus facile à mettre en
œuvre mais la portée reste limitée.
- Ouverture financière pour développer la croissance a engendré des crises
(caractéristique du nouveau système commercial).
9 Financement : long terme, court terme.
9 Crises de change : Pays du Sud Est - Asiatique ( Indonésie, Malaisie,
Philippines, Thaïlande, Corée ), Mexique, Argentine...
55
55
56. 2) Évolution de la structure des échanges
a) Évolution : Taux d’accroissement relativement élevé (voir tableau page
suivante).
b) Élément d’explication :
- Évolution de la spécialisation dans des produits à contenu technologique et de
MD qualifiée important (optique offre).
- Demande des produits à contenu technologique et à main d’œuvre qualifiée de
plus en plus importante (optique demande), (Demande des services en
croissance rapide).
- Émergence de nouveaux produits et de nouveaux pays (Les Tigres).
ÎCompétition pour la compétitivité Î Concurrence plus forte
56
57. Taux d’accroissement annuels moyens du volume en %
Période 1990-2005
Produits
2,5
Production mondiale en volume
2,2
Produits agricoles
1,6
Minéraux
2,6
Produits manufacturés
5,8
Exportation mondiale en volume
3,8
Produits agricoles
3,5
Minéraux
6,4
Produits manufacturés
2,32
Elasticité Export/Production
57
58. Remarques :
A partir de 2000 :
- Système productif en crise.
- Négociation commerciale difficile.
- Ouverture financière prudente.
- L ’impact des nouvelles technologies sur la productivité est de faible
portée.
- L’ouverture des différentes économies n’est pas très développée.
- Ouverture financière reste limitée à quelques pays
58