2. POURQUOI LA GIRE ?
L’eau est vitale à la survie, à la santé et à la dignité humaines et elle est une ressource
fondamentale au développement humain. Les ressources en eau douce du monde sont
sous pression croissante, déjà de nombreuses personnes manquent encore d’accès
adéquat à l’approvisionnement en eau pour leurs besoins de base. La croissance de la
population, une activité économique en plain essor et des niveaux de vie améliorés
mènent à une concurrence accrue et à des conflits pour une ressource en eau douce
limitée. Voici quelques raisons pour lesquelles beaucoup de gens pensent que le
monde fait face à une crise imminente de l’eau :
3. QU’EST-CE QUE LA GESTION I R E
Au plus simple, la gestion intégrée des
ressources en eau est un concept logique et
séduisant. Sa base est que les nombreuses
différentes utilisations des ressources en
eau sont interdépendantes. Ceci est évident
pour nous tous. De fortes demandes en
irrigation et des flots de drainage fortement
pollués signifient moins d’eau douce pour
la boisson ou pour l’utilisation industrielle;
les eaux usées municipales et industrielles
contaminées polluent les fleuves et
menacent les écosystèmes; si on doit laisser
de
l'eau dans un fleuve pour protéger la pêche
et les écosystèmes, on pourra en prélever
moins pour la production agricole. Il y a une
abondance d'exemples par rapport à ce
thème de base pour soutenir que
l’utilisation non régulée des ressources en
eau rares
est un gâchis et en soi non durable
.
4. Les ressources hydriques au Maroc et les risques liés au
changement climatique :
Les Ressources Hydriques Au Maroc
Gestion De L’offre D’eau Au Maroc (Qui
Tient Compte Du Changement Climatique
La Gestion De La Demande En Eau Au
Maroc
– Gestion Du Secteur Domestique
– Gestion Du Secteur Agricole
5. SUITE
Les ressources en eau sont sous la
pression croissante de la croissance
démographique, de l'activité économique
et de la concurrence grandissante pour
l'eau entre les différents utilisateurs;
Les extractions d'eau ont augmenté à un
rythme deux fois plus rapide que celui de
la croissance de la population et
actuellement un tiers de la population du
monde vit dans des pays qui éprouvent
un stress allant de moyen et élevé de
l'eau;
La pollution augmente davantage la
pénurie de l'eau en réduisant l’utilité de
l'eau en aval;
Une plus grande mise en valeur signifie
de plus grands impacts sur l'environnement.
26. Conclusion :
Le Maroc, pays méditerranéen, est particulièrement vulnérable aux conséquences du
changement climatique sur les ressources en eau et leurs usages, en raison
notamment d’une dégradation croissante de ces ressources. Cette dégradation est dû
à : la surexploitation, la pollution, la salinisation et la diminution de la pluviométrie
; ainsi que l’accroissement de la demande agricole et urbaine… S’adapter aux effets
du changement climatique sur les ressources en eau nécessitera des ajustements
techniques, politiques, institutionnels et comportementaux à mettre en œuvre de
manière dynamique (11). Les économies d’eau sont devenues en effet, que ce soit
pour la région méditerranéenne ou pour le Maroc, une nécessité absolue. D’ailleurs,
il est démontré qu’une diminution des pertes tout au long de la chaine de
distribution (des cultures aux infrastructures de transport), en plus de l’utilisation
des ressources alternatives en eau pourraient largement contribuer à équilibrer
l’offre et la demande. Dans ce cadre, les décideurs politiques doivent adopter des
stratégies intelligentes pour planifier et mettre en œuvre des politiques efficaces en
faveur de la sécurité hydrique et alimentaire. Les défis à venir en matière d’eau au
Maroc (et aux pays du Sud et de l’Est Méditerranéen) réclament des solutions
innovantes. Certes, les défis à relever sont nombreux et nécessitent : - une plus
grande efficacité dans les usages ; - une collecte et un traitement systématique des
eaux usées (domestiques et industrielles) ; - la lutte contre les pollutions diffuses ; -
l’adaptation de la gestion des ressources en eau aux impacts du changement
climatique. Sachant que ce dernier est susceptible d’aggraver le déséquilibre entre
demande d’eau et quantité disponible.