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Baromètre des
banques EY 2016
Focus: priorité au cœur du métier
Baromètre des banques EY 2016Page 1
Patrick Schwaller
Managing Partner
FSO Assurance
Maagplatz 1
8005 Zurich
Téléphone: +41 58 289 69 30
patrick.schwaller@ch.ey.com
► Structure de l’étude
► Evolution opérationnelle des affaires
► Taux d’intérêt négatifs et fin du taux plancher de
l’euro
► Echange automatique de renseignements (EAR)
► Réglementation des marchés financiers
► Activités de crédit
► Numérisation et FinTech
► Thèmes prioritaires en 2016
► Perspectives 2020
► Messages clés
Introduction
Stéphane Muller
Managing Partner,
FSO Suisse Romande
Route de Chancy 59
1213 Geneva
Téléphone: +41 58 286 5595
stéphane.muller@ch.ey.com
Pascal Grange
Partner,
Performance Improvement
Route de Chancy 59
1213 Geneva
Téléphone: +41 58 286 5714
pascal.grange@ch.ey.com
Baromètre des banques EY 2016Page 2
Structure de l’étude
Baromètre des banques EY 2016Page 3
Type de
banque
2015 2014 2013
Banques privées1) 39% 20% 33%
Banques étrangères 20% 11% 22%
Banques régionales 29% 53% 34%
Banques cantonales 12% 16% 11%
► Sondage téléphonique réalisé par un institut de sondage indépendant
(Valid Research, Bielefeld) en novembre 2015
► Sondage réalisé auprès de 120 banques en Suisse
(sans les deux grandes banques)
► Sixième édition depuis 2010
2015: 76%
2014: 88%
2013: 79%
2015: 20%
2014: 9%
2013: 18%
2015: 4%
2014: 3%
2013: 3%
1) y compris les banques d’investissement
Taille de la banque en
termes d’actifs clients
2015 2014 2013
Moins de 5 milliards de francs 55% 71% 62%
Entre 5 et 10 milliards de francs 17% 12% 17%
Entre 10 et 50 milliards de francs 21% 10% 10%
Plus de 50 milliards de francs 7% 7% 11%
Structure de l’étude
Répartition de l’échantillon du sondage
Baromètre des banques EY 2016Page 4
Evolution de la marche
des affaires
Baromètre des banques EY 2016Page 5
« Comment évaluez-vous l’évolution des affaires (opérations) de votre établissement actuellement ? »
Des résultats opérationnels solides
• La grande majorité des banques continue d’évaluer la marche des affaires comme positive. 81 % des banques (année précédente : 88 %) enregistrent une amélioration de leurs
résultats opérationnels.
• Malgré un niveau historiquement bas des taux d’intérêt et un franc suisse fort, l’activité de base des banques évolue de manière positive.
0%
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2010 2011 2012 2013 2014 2015
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Positive (hausse du résultat opérationnel supérieure à +10 %)
Plutôt positive (légère hausse du résultat opérationnel jusqu’à +10 %)
Plutôt négative (baisse du résultat opérationnel jusqu’à -10 %)
Négative (baisse du résultat opérationnel entre -10 et -25 %)
2015
Baromètre des banques EY 2016Page 6
16%
59%
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4%
« Selon vos prévisions, quelle sera l’évolution des affaires (opérations) de votre établissement au cours
des 6 à 12 prochains mois ? »
• La grande majorité des banques se montre confiante dans l’avenir proche. Les trois quarts s’attendent à une augmentation des résultats opérationnels au cours des six à douze prochains mois.
• Outre les taux d’intérêt négatifs, le cours élevé du franc et les incertitudes géopolitiques, les initiatives réglementaires pèsent également sur la marche des affaires. Toutefois, comme l’ont
montré des expériences antérieures, de nombreuses banques savent relever ces défis et peuvent générer des résultats opérationnels solides.
L’environnement devient de plus en plus complexe – la confiance
demeure
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2015
Positive (hausse du résultat opérationnel supérieure à +10 %)
Plutôt positive (légère hausse du résultat opérationnel jusqu’à +10 %)
Plutôt négative (baisse du résultat opérationnel jusqu’à -10 %)
Négative (baisse du résultat opérationnel entre -10 et -25 %)
Baromètre des banques EY 2016Page 7
« Comment évaluez-vous l’évolution des affaires
(opérations) de votre établissement actuellement ? »
• Les banques cantonales et régionales évaluent la marche des affaires comme étant plus positive qu’il y a un an.
• Les banques de détail ont notamment bénéficié d’une forte activité liée à l’immobilier (en particulier dans le domaine de la construction). Les activités hypothécaires se traduisent jusqu’ici par
des revenus d’intérêts stables et relativement peu de défaillance de crédits.
Les banques de détail sont satisfaites
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2010 2011 2012 2013 2014 2015
« Selon vos prévisions, quelle sera l’évolution des
affaires (opérations) de votre établissement au
cours des 6 à 12 prochains mois ? »
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Banques régionales
Banques cantonales
Positive
(hausse du résultat opérationnel supérieure à +10 %)
Plutôt positive
(légère hausse du résultat opérationnel jusqu’à +10 %)
Plutôt négative
(baisse du résultat opérationnel jusqu’à -10 %)
Negativ
(baisse du résultat opérationnel entre -10 et -25 %)
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• Les banques privées et étrangères opérant dans la Banque privée sont, en ce qui concerne la mise en œuvre, plus sévèrement touchées par les exigences réglementaires et les frais
supplémentaires y relatifs. En outre, les conséquences de l’effondrement du cours de l’euro se font plus nettement ressentir, car les produits sont libéllés en partie en monnaies étrangères,
directement ou indirectement, alors que les charges se comptabilisent en francs suisses.
• Il est encore difficile de savoir comment ces établissements pourront compenser le recul des marges dans un secteur d’activité de plus en plus transparent.
Les gérants de fortune sont modérément positifs
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Banques privées
Banques étrangères
Positive
(hausse du résultat opérationnel supérieure à +10 %)
Plutôt positive
(légère hausse du résultat opérationnel jusqu’à +10 %)
Plutôt négative
(baisse du résultat opérationnel jusqu’à -10 %)
Negativ
(baisse du résultat opérationnel entre -10 et -25 %)
« Comment évaluez-vous l’évolution des affaires
(opérations) de votre établissement actuellement ? »
« Selon vos prévisions, quelle sera l’évolution des
affaires (opérations) de votre établissement au
cours des 6 à 12 prochains mois ? »
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8%
2%
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2015
La transformation exige plus de personnel à court terme …
• Un tiers des banques souhaite augmenter ses effectifs au cours des douze prochains mois d’au moins 5 %.
• Le processus de transformation exige actuellement plus de personnel. Toutefois, l’externalisation et les programmes d’amélioration de l’efficacité conduiront, à moyen terme, à la
délocalisation d’emplois ou à des suppressions de postes du fait de l’automatisation croissante des tâches.
0%
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2010 2011 2012 2013 2014 2015
Forte augmentation (progression de plus de 10 %)
Légère augmentation (progression de 5 % à 10 %)
Inchangée
Légère diminution (recul de 5 % à 10 %)
Forte diminution (recul de plus de 10 %)
« Selon vos prévisions, quelle sera l’évolution du nombre de collaborateurs employés au sein de votre
établissement au cours des 6 à 12 prochains mois ? »
Baromètre des banques EY 2016Page 10
« Selon vos prévisions, quelle sera l’évolution du nombre de collaborateurs employés au sein de votre
établissement au cours des 6 à 12 prochains mois ? »
… notamment dans la Banque privée
• Les banques régionales et cantonales poursuivent une politique relativement stable en matière de personnel. A l’inverse, l’évolution dans le secteur de la Banque privée, en particulier chez les
banques étrangères, a été très irrégulière au cours des dernières années (hausse de 8 %, année précédente : 29%).
• Pour les travaux de transformation, les établissements doivent se doter des capacités nécessaires en ressources humaines. L’étendue de la transformation est proportionnellement moins
importante pour les banques régionales et cantonales où le besoin en personnel supplémentaire est donc d’autant plus faible.
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2010 2011 2012 2013 2014 2015
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2010 2011 2012 2013 2014 2015
Forte augmentation (progression de plus de 10 %)
Légère augmentation (progression de 5 % à 10 %)
Inchangée
Légère diminution (recul de 5 % à 10 %)
Forte diminution (recul de plus de 10 %)
Banques régionales
Banques cantonales
Banques privées
Banques étrangères
Baromètre des banques EY 2016Page 11
Taux d’intérêt négatifs et fin
du taux plancher de l’euro
Baromètre des banques EY 2016Page 12
« En 2015, la BNS a mis fin au taux plancher de l’euro et a instauré des taux négatifs. Comment
jugez-vous ces mesures pour votre établissement ? »
• Les décisions monétaires et en matière de taux d’intérêt de la Banque nationale suisse représentent une charge pour les banques interrogées. Environ les trois quarts d’entre-elles considèrent
les taux d’intérêt négatifs et la fin du taux plancher comme des mesures négatives ou plutôt négatives.
• Les banques privées et les banques étrangères conservent une attitude critique à l’encontre des mesures de la Banque nationale. 85 % des banques privées anticipent des conséquences
négatives pour leurs activités, ces changements affectant davantage leur modèle d’affaires. En revanche, les banques régionales considèrent les décisions de la BNS de manière plus neutre.
Les décisions de la BNS pèsent sur les banques
3%
24%
48%
25%
6%
2%
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21%
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Kantonalbanken
Regionalbanken
Auslandsbanken
Privatbanken
2015
Positives
Plutôt positives
Plutôt négatives
Négatives
Banques privées
Banques étrangères
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Banques cantonales
Baromètre des banques EY 2016Page 13
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86%
66%
42%
45%
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23%
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36%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Kantonalbank Regionalbank Auslandsbanken Privatbanken
« Quelles sont les mesures qui, selon vous, représentent les défis les plus importants pour votre
établissement ? »
• 55 % des banques interrogées estiment que l’introduction de taux d’intérêt négatifs représente le plus grand défi pour leur établissement. Cela vaut notamment pour les banques
de détail.
• Les taux d’intérêt négatifs pèsent non seulement sur les marges mais faussent également les dynamiques de gestion et de pilotage des capitaux, ce qui peut conduire à une
allocation inappropriée du capital et des liquidités, dont les conséquences à long terme sont difficiles à évaluer.
Taux d’intérêt négatifs
16%
55%
29%
2015
Suppression du cours plancher de l’euro
Instauration de taux négatifs
Elles représentent un défi comparable
Banques cantonales Banques régionales Banques étrangères Banques privées
Baromètre des banques EY 2016Page 14
« Envisagez-vous dans votre établissement de mettre en place des taux d’intérêt négatifs pour votre
clientèle privée ? »
• Une nette majorité de 70 % des banques refuse d’introduire des taux d’intérêt négatifs pour leur clientèle privée. Même en cas d’augmentation du taux d’intérêt négatif, seulement 14 % des
banques interrogées souhaitent répercuter les coûts y relatifs sur leur clients.
• Pour les banques régionales et cantonales, l’introduction de taux d’intérêt négatifs n’entre absolument pas en ligne de compte. Seulement un quart environ des banques privées et étrangères
envisage une telle mesure, en prenant en compte toutefois un seuil de 250 000 CHF.
Pas de taux d’intérêt négatifs pour la clientèle privée
80% 80%
67%
61%
6%
25% 25%
20%
14%
8%
14%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
Kantonalbank Regionalbank Auslandsbanken Privatbanken
14%
16%
70%
2015
Non, en aucun cas
Oui, mais uniquement pour des avoirs dépassant un certain seuil (p. ex. à partir de 250 000 CHF)
Oui, si la BNS renforce encore sa politique de taux négatifs (p. ex. à -1,5 %)
Banques cantonales Banques régionales Banques étrangères Banques privées
0%
Baromètre des banques EY 2016Page 15
Echange automatique de
renseignements (EAR)
Baromètre des banques EY 2016Page 16
« Où en êtes-vous en ce qui concerne la mise en place de l’EAR ? Quel est le niveau
atteint actuellement au sein de votre banque ? »
• 26 % des banques affirment ne pas avoir encore lancé de projet dans ce sens ou n’en sont qu’à leurs débuts et 21 % n’en ont réalisé qu’une petite partie.
• A compter de 2017, les banques devront recueillir les informations relatives aux clients et aux comptes de manière systématique et les transmettre à partir de 2018 à leurs autorités fiscales.
Dans ce contexte, ce sont les banques étrangères qui ont la plus grande charge de travail : 41 % d’entre-elles n’en sont qu’au début de la mise en œuvre de l’EAR.
Retard dans la mise en place de l’EAR
21%
23%
13%
5%
12%
15%
23%
41%
24%
39%
21%
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14%
9%
5%
5%
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Kantonalbanken
Regionalbanken
Auslandsbanken
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2015
26%
Banques privées
Banques étrangères
Banques régionales
Banques cantonales
Projet terminé, mise en place achevée
81 – 99 %
61 – 80 %
41 – 60 %
21 – 40 %
0 – 20 %
Baromètre des banques EY 2016Page 17
« Quels sont, selon vous, les principaux défis en lien avec la mise en place de l’EAR ? »
• Les banques souffrent surtout de l’absence de directives d’application claires quant à la mise en place de l’EAR. Les établissements interrogés considèrent les coûts y relatifs également comme
un défi.
• Les données des clients doivent être prêtes à compter de 2017. Dans ce contexte, il est surprenant qu’à peine 15 % des banques voient un défi dans ces délais très courts.
Les banques déplorent l’absence de directives d’application claires
14%
15%
20%
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26%
0% 10% 20% 30%
23%
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29%
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26%
33%
22%
17%
20%
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20%
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11%
12%
17%
16%
4%
17%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Kantonalbanken
Regionalbanken
Auslandsbanken
Privatbanken
Absence ou manque de clarté des directives relatives à la mise en place (complexité)
Coûts
Persistance d’un manque de clarté concernant la régularisation du passé
Pression des délais de mise en place
Qualité des données
Absence ou manque de
clarté des directives
relatives à la mise en place
(complexité)
Coûts
Persistance d’un manque
de clarté concernant la
régularisation du passé
Pression des délais de
mise en place
Qualité des données
Banques privées
Banques étrangères
Banques régionales
Banques cantonales
Baromètre des banques EY 2016Page 18
« Les évolutions en relation avec les thèmes du secret bancaire, de la transparence fiscale et de
l’échange automatique de renseignements ont-elles entraîné au cours des 12 derniers mois
d’importants reflux de capitaux étrangers dans votre établissement ? »
• Le nombre d’ établissements qui ont subi des sorties de capitaux, à hauteur d’environ 10 % et plus, s’est élevé à 11 % (année précédente : 5 %). La majorité des établissements interrogés (66 %)
n’a cependant pas enregistré de sorties de capitaux significatives ou est parvenue à les compenser par de nouvelles entrées de capitaux.
• Le renforcement de la transparence fiscale et la mise en place imminente de l’EAR affectent plus fortement les gérants de fortune. 19 % (année précédente : 8 %) des banques privées signalent
un recul notable, cette proportion n’étant que de 17 % (année précédente : 0 %) chez les banques étrangères.
Pas de flux sortants de capitaux significatifs
63%
57%
73%
83%
85%
70%
58%
53%
26%
36%
24%
17%
15%
13%
34%
28%
11%
7%
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15%
4%
4%
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2014
2015
2014
2015
2014
2015
2014
2015
KantonalbankenRegionalbankenAuslandsbankenPrivatbanken
Pas de reflux de capitaux (moins de 2 %)
Moins de 10 %
10 – 20 %
20 – 33 %
Banques
privées
Banques
étrangères
Banques
régionales
Banques
cantonales
66%
23%
9%
2%
11%
69%
26%
5%
2015 2014
Baromètre des banques EY 2016Page 19
« Selon vous, dans quelle phase se situe votre établissement concernant les reflux de capitaux
étrangers ? »
• 89 % des établissements interrogés indiquent avoir presque achevé le processus de régularisation des capitaux étrangers. Ils ont accepté les nouvelles réalités et ont, en grand
partie, déjà mis en œuvre les mesures appropriées.
• Seuls quelques établissements doivent encore s’assurer de la conformité ou de la mise en conformité d’une part de leur clientèle étrangère. Les banques privées reconnaissent un
besoin d’ajustement majeur : 17 % des établissements interrogés doivent manifestement encore procéder à d’importantes transformations.
Des fonds étrangers en majorité régularisés
70%
19%
7%
4%
69%
82%
69%
62%
23%
12%
22%
21%
8%
9%
11%
6%
6%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Kantonalbanken
Regionalbanken
Auslandsbanken
Privatbanken
La majeure partie se situe derrière nous (plus de 75 % des clients ont déjà réalisé la transformation ou la régularisation)
Le processus est toujours en cours (entre 50 et 70 % des clients ont déjà réalisé la transformation ou la régularisation)
Nous nous situons à mi-chemin du processus de transformation (entre 25 et 50 % des clients ont déjà réalisé la transformation ou la régularisation)
Il semble que la majeure partie reste encore à effectuer (moins de 25 % des clients ont déjà réalisé la transformation ou la régularisation)
2015
Banques privées
Banques étrangères
Banques régionales
Banques cantonales
Baromètre des banques EY 2016Page 20
Prioritäten 2015
Réglementation des
marchés financiers
Baromètre des banques EY 2016Page 21
15%
22%
14%
43%
5%
11%
29%
31%
25%
33%
25%
15%
55%
39%
22%
24%
38%
43%
46%
46%
54%
47%
38%
49%
15%
11%
50%
26%
40%
26%
21%
23%
13%
15%
29%
21%
15%
28%
14%
7%
17%
20%
4%
8%
5%
8%
15%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
2013
2014
2015
2013
2014
2015
2013
2014
2015
2013
2014
2015
Kantonal-
banken
Regional-
banken
Auslands-
banken
Privat-
banken
« La mise en place par étapes de la nouvelle réglementation des marchés financiers (en particulier LSFin et
MiFID II), qui vise à combler les lacunes existantes notamment dans le domaine de la protection de la
clientèle et à garantir l’équivalence avec la réglementation européenne, est justifiée. »
• La majorité des banques estime que la réglementation des marchés financiers au niveau européen comme au niveau suisse est justifiée. La part des banques cantonales partageant cet avis a
nettement baissé en un an et ne s’élève désormais plus qu’à 36 % (année précédente : 61 %).
• Les banques privées et les banques étrangères considèrent en règle générale la réglementation des marchés financiers de manière un peu plus positive que les établissements actifs dans la
banque de détail. Cette différence de perception est compréhensible : des dispositions claires quant aux activités transfrontières s’avèrent particulièrement importantes dans la Banque privée
afin de rester en phase avec les marchés européens.
La réglementation des marchés financiers est justifiée …
16%
45%
24%
15%
Entièrement d’accord
Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord
2015
Banques
privées
Banques
étrangères
Banques
régionales
Banques
cantonales
Baromètre des banques EY 2016Page 22
« Quels sont les principaux défis liés à la mise en place de la nouvelle réglementation des
marchés financiers ? »
• Tandis que la disponibilité des données et de leur qualité ne représente un défi que pour quelques établissements (8 %), c’est l’absence de simplification pour les établissements de
plus petite taille ou l’absence de directives d’application claires qui préoccupent les banques interrogées (25 % resp. 21 %).
• Que les banques privées, étrangères et cantonales regrettent également ce manque d’harmonisation apporte d’intéressantes révélations sur la recherche d’équivalence de la
réglementation suisse avec la réglementation européenne. Les établissements estiment que cet objectif ne pourra probablement pas être atteint avec la structure actuelle de la LSFin.
… l’accès au marché reste sujet à caution
30%
37%
20%
17%
23%
19%
24%
21%
16%
9%
16%
24%
21%
19%
13%
14%
8%
12%
14%
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13%
11%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Kantonalbanken
Regionalbanken
Auslandsbanken
Privatbanken
8%
13%
16%
17%
21%
25%
Absence de simplification pour les établissements de plus petite taille ou les établissements concentrés sur des activités nationales
Absence ou manque de clarté des directives relatives à la mise en place (complexité)
Manque d’harmonisation de la réglementation (entre LSFin et MiFID II)
Ajustements considérables au niveau informatique et opérationnel
Disponibilité des ressources et du savoir-faire
Qualité et disponibilité des données
Absence de simplification pour les
établissements de plus petite
taille ou les établissements
concentrés sur des activités
nationales
Absence ou manque de clarté des
directives relatives à la mise
en place (complexité)
Manque d’harmonisation de la
réglementation (entre LSFin
et MiFID II)
Ajustements considérables au
niveau informatique et
opérationnel
Disponibilité des ressources et du
savoir-faire
Qualité et disponibilité des données
Banques privées
Banques étrangères
Banques régionales
Banques cantonales
Baromètre des banques EY 2016Page 23
Prioritäten 2015Activités de crédit
Baromètre des banques EY 2016Page 24
22%
43%
24%
11%
« Partagez-vous le point de vue de la Banque nationale et de la FINMA selon lequel le marché suisse de
l’immobilier tend actuellement à former une bulle ? »
• La majorité des banques continue de penser qu’il existe au sein du marché de l’immobilier suisse un risque de formation d’une bulle. En un an, la part des banques partageant le
point de vue de la BNS et de la FINMA a augmenté et s’élève à 65 % (année précédente : 54 %).
• La pression de générer des rendements positifs que subissent les investisseurs institutionnels - tels que les caisses de pension et les assurances - maintient les prix de l’immobilier
à un niveau élevé. A ceci s’ajoute une certaine pression sur la demande d’immeubles de rapport suisses, en provenance également de l’étranger.
La surchauffe du marché immobilier demeure
0%
25%
50%
75%
100%
2010 2011 2012 2013 2014 2015
2015
Oui Plutôt nonPlutôt oui Non
Baromètre des banques EY 2016Page 25
• Seules 29 % (année précédente : 53 %) des banques cantonales estiment qu’il y a un risque de formation d’une bulle. En revanche, 63 % des banques régionales (année
précédente : 44 %) perçoivent des risques de surchauffe du marché de l’immobilier.
• Le phénomène de « bulle immobilière » est régional, mais varie également fortement selon les catégories de biens immobiliers, ce qui explique les appréciations divergentes des
banques cantonales et régionales.
Manque de consensus entre les banques
« Partagez-vous le point de vue de la Banque nationale et de la FINMA selon lequel le marché suisse de
l’immobilier tend actuellement à former une bulle ? »
8%
5%
7%
12%
13%
20%
21%
31%
21%
36%
25%
28%
62%
48%
22%
41%
31%
43%
38%
38%
46%
44%
45%
49%
15%
26%
57%
33%
32%
26%
29%
23%
25%
13%
13%
13%
15%
21%
14%
14%
24%
11%
12%
8%
8%
7%
17%
10%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
2013
2014
2015
2013
2014
2015
2013
2014
2015
2013
2014
2015
Kantonal-
banken
Regional-
banken
Auslands-
banken
Privat-
banken
Oui Plutôt nonPlutôt oui Non
Banques
privées
Banques
étrangères
Banques
régionales
Banques
cantonales
Baromètre des banques EY 2016Page 26
19%
28%46%
7%
0%
25%
50%
75%
100%
2010 2011 2012 2013 2014 2015
8%
35%
50%
7%
« Selon vous, comment évoluera la politique d’octroi des crédits des banques suisses dans les 6 à 12
prochains mois ? »
• Pour la deuxième année consécutive, une certaine détente est enregistrée dans la politique d’octroi de crédits des banques. Seules 45 % des banques (année précédente : 50 %)
s’attendent à une politique d’octroi plus restrictive ; pour la première fois depuis 2010, cette proportion est inférieure à 50 %.
• Le contexte de taux bas est visiblement devenu la norme ; les banques ont trouvé, en ce qui concerne leur politique d’octroi des crédits, un équilibre entre croissance et limitation
des risques. La réalité montre toutefois que les banques imposent depuis longtemps des exigences accrues quant à la qualité du preneur de crédit et aux garanties de crédit.
Pas de contraction du crédit
13%
32%
48%
7%
2015
Plus restrictive InchangéePlutôt plus restrictive Plutôt plus expansionniste
Financement de la propriété du logementFinancement des PME
Plus expansionniste
Baromètre des banques EY 2016Page 27
1%
30%
68%
1%
« Comment évaluez-vous, par rapport à l’année dernière, l’évolution du besoin de provision pour risques
de crédit (correctifs de valeurs et provisions) dans les 6 à 12 prochains mois ? »
• Pour la deuxième année consécutive, les banques estiment les risques de l’activité de crédits comme moindres. 38 % tablent encore sur une augmentation des provisions et des
correctifs de valeurs au cours des douze prochains mois.
• Notamment du fait de la suppression du cours plancher de l’euro, le risque lié au financement des PME est considéré comme étant beaucoup plus élevé que celui lié aux activités
de financement de la propriété du logement.
3%
42%
54%
1%
2%
36%
61%
1%
0%
25%
50%
75%
100%
2010 2011 2012 2013 2014 2015
Risque de défaillance accru pour les crédits aux PME
2015
Forte hausse du besoin de provision pour risques InchangéeHausse du besoin de provision pour risques Baisse du besoin de provision pour risques
Financement de la propriété du logementFinancement des PME
Baromètre des banques EY 2016Page 28
Numérisation et FinTech
Baromètre des banques EY 2016Page 29
« La numérisation est actuellement sur toutes les lèvres. Quelle importance accordez-vous à la
numérisation et comment évaluez-vous sa contribution potentielle future au secteur financier ? »
• Seule une minorité de 27 % des établissements s’attend à ce que l’évolution technologique liée à la numérisation change radicalement le secteur financier. La majorité des
banques (67 %) reconnaît que la numérisation permet notamment de mettre en place de nouveaux canaux de distribution.
• Que la numérisation puisse remodeler des branches entières, le marché du voyage ainsi que le commerce l’ont déjà démontré. Les innovations se répandent de plus en plus
rapidement et celui qui n’y réagit pas à temps est menacé de rester à la traîne du marché.
La numérisation: seulement un canal de distribution ?
27%
67%
6%
29%
26%
33%
23%
71%
68%
63%
66%
6%
4%
11%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Kantonal-
banken
Regional-
banken
Auslands-
banken
Privat-
banken
La numérisation va radicalement changer le secteur financier (de l’automatisation croissante au remplacement des collaborateurs du front par des outils robotisés)
La numérisation représente un canal de distribution supplémentaire qui complète la structure existante
La numérisation est un phénomène de mode exagéré qui va s’atténuer
2015
Banques privées
Banques étrangères
Banques régionales
Banques cantonales
Baromètre des banques EY 2016Page 30
« Votre établissement dispose-t-il déjà d’une stratégie de numérisation claire pour son modèle
d’affaires ? »
• Bien que les établissements aient identifié le potentiel de la numérisation, seul un quart des banques interrogées dispose d’une stratégie de numérisation claire. Sur le chemin de
l’ère numérique, les banques de détail devancent quelque peu les gestionnaires de fortune.
• La numérisation du secteur financier constitue un enjeu essentiel de l’interface avec le client. Elle offre une variété de nouvelles possibilités dans l’analyse individuelle
personnalisée des données des clients et permet ainsi d’améliorer le conseil ou de proposer un conseil à la clientèle de plus en plus personnalisé.
Le potentiel de la numérisation reste encore inexploité
27%
40%
33%
43%
34%
16%
23%
7%
32%
42%
36%
50%
34%
42%
41%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Kantonal-
banken
Regional-
banken
Auslands-
banken
Privat-
banken
2015
Oui
Pas encore, mais elle est en cours d’élaboration
Non
Banques privées
Banques étrangères
Banques régionales
Banques cantonales
Baromètre des banques EY 2016Page 31
« Considérez-vous le développement du domaine de la FinTech comme une menace pour votre modèle
d’affaires actuel ? »
• 70 % des sondés ne considèrent pas les entreprises «FinTech», qui tentent de maîtriser une partie de la chaîne de création de valeur à l’aide de nouvelles technologies financières,
comme une menace durable.
• Obtenir une licence bancaire dépasse les possibilités des start-ups. Les banques ne doivent cependant pas se laisser bercer par une image de sécurité trompeuse. Si les nouveaux
prestataires parviennent à acquérir l’interface client, il existe un risque que les banques soient rétrogradées au rang d’établissements de règlement passifs.
Peu de craintes exprimées à l’égard des entreprises «FinTech»
8%
22%
35%
35%
6%
9%
13%
46%
23%
29%
11%
31%
37%
29%
36%
23%
34%
33%
40%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Kantonal-
banken
Regional-
banken
Auslands-
banken
Privat-
banken
2015
Banques privées
Banques étrangères
Banques régionales
Banques cantonales
Oui
Plutôt oui
Plutôt non
Non
Baromètre des banques EY 2016Page 32
Prioritäten 2015Thèmes prioritaires en 2016
Baromètre des banques EY 2016Page 33
2.12
2.12
2.18
2.34
2.37
2.42
2.52
2.52
2.53
2.65
2.77
2.91
2.93
3.05
3.06
3.23
3.29
3.4
1 2 3 4 5
Gestion des risques en général
Cybersécurité
Optimisation des processus et industrialisation
Investissement dans la numérisation
Réduction des coûts
Investissements dans les applications clients et les canaux de distribution
Culture/Comportement/Réputation/Risque en matière de conduite
Gestion des risques: Risque de taux d’intérêt
Gestion des risques: Risque opérationnel
Gestion des risques: Risque de crédit
Acquisitions
Solvabilité (fonds propres, liquidité, ratio d’endettement)
Mise en place de dispositions en matière de protection des consommateurs
Développement de nouveaux produits de placement
Développement de nouveaux secteurs
Outsourcing et Offshoring
Nouveaux marchés et internationalisation
Partenariats dans le secteur non bancaire
« Parmi les thèmes et activités suivants, quels sont ceux qui auront, selon vous, une grande importance au
cours des 6 à 12 prochains mois dans le secteur financier ? »
• Les banques se focalisent à nouveau sur le développement de leur activité de base, après s’être notamment concentrées ces dernières années sur la résolution de problèmes
hérités du passé et la gestion d’exigences réglementaires plus strictes.
• Les sujets qui occuperont le plus le secteur financier au cours des douze prochains mois tournent tous autour de la réorientation des modèles d’affaires et d’une adaptation
intelligente aux changements structurels. La priorité est à nouveau accordée à l’essentiel, à savoir les besoins des clients.
Focus : priorité au cœur du métier
1 = Aucune incidence
3 = Neutre
5 = Forte incidence
= Risque & réglementation
= Baisse des coûts & efficacité
= Innovation & croissance
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
2015
7
16
15
6
13
1
3
8
17
9
18
10
12
4
14
5
11
2
2014
Rang
Baromètre des banques EY 2016Page 34
Prioritäten 2015Perspectives 2020
Baromètre des banques EY 2016Page 35
• La tendance à une densité réglementaire plus élevée se poursuit. Désormais, 97 % des établissements interrogés sont convaincus que le secteur fera l’objet d’une règlementation nettement
plus forte d’ici 2020.
• Après avoir été au cours des dernières années en phase d’identification et de réaction réglementaire, l’industrie financière a désormais davantage de visibilité sur les nouvelles réglementations
et leurs conséquences. Il s’agit maintenant de mettre en œuvre ces réglementations de manière efficiente, globale et pragmatique.
La réglementation n’est pas encore terminée
55%
42%
2% 1%
0%
25%
50%
75%
100%
2012 2013 2014 2015
2015
Tout à fait d’accord
Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
Le secteur bancaire en Suisse sera encore nettement plus réglementé à l’avenir.
Baromètre des banques EY 2016Page 36
• La grande majorité des banques interrogées continue de tabler sur une diminution des rendements. La part des établissements qui conteste cette affirmation a toutefois
légèrement progressé et s’élève à 20 % (année précédente : 15 %).
• La mise en œuvre des dispositions réglementaires induit une charge de travail importante, tandis que des prescriptions en matière de capital plus strictes requièrent un
investissement supplémentaire et pèsent ainsi sur les possibilités de rendement, en particulier dans un environnement de taux d’intérêt négatifs.
Des coûts en hausse, des marges en baisse, des rendements plus
faibles
46%
34%
17%
3%
0%
25%
50%
75%
100%
2012 2013 2014 2015
2015
Tout à fait d’accord
Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
A l’avenir, les actionnaires des banques devront s’attendre à des rendements plus faibles.
Baromètre des banques EY 2016Page 37
52%
34%
12%
2%
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
A l’avenir, les établissements bancaires seront nettement moins nombreux en Suisse.
• Le nombre d’établissements bancaires continuera de diminuer d’ici 2020. 86 % (année précédente : 79 %) des sondés s’attendent à une nette diminution du nombre
d’établissements bancaires en Suisse d’ici 2020. Pour la première fois depuis 2012, plus de la moitié des sondés approuve totalement cette déclaration.
• Le contexte toujours difficile marqué par les incertitudes géopolitiques, les exigences réglementaires croissantes, les taux d’intérêt négatifs et le cours élevé du franc tourmente
certains établissements. Depuis 2010, environ 60 établissements ont disparu. Huit banques ont rendu leur licence en 2014, cinq en 2015.
La consolidation progresse …
0%
25%
50%
75%
100%
2012 2013 2014 2015
2015
Tout à fait d’accord
Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord
Baromètre des banques EY 2016Page 38
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
A l’avenir, les établissements bancaires seront nettement moins nombreux en Suisse.
• Depuis 2012, les banques étrangères escomptent une plus forte consolidation. Quelques 30 établissements ont disparu en dix ans. Les banques étrangères ne souffrent d’ailleurs
pas seulement des exigences réglementaires ; les activités en Suisse sont également partiellement abandonnées, car, face aux défis économiques, les sociétés mères concentrent
leurs moyens sur leur marché intérieur.
… notamment dans la gestion de fortune
0%
25%
50%
75%
100%
2012 2013 2014 2015
0%
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2012 2013 2014 2015
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100%
2012 2013 2014 2015
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50%
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100%
2012 2013 2014 2015
Banques régionales
Banques cantonales
Banques privées
Banques étrangères
Tout à fait d’accord
Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord
Baromètre des banques EY 2016Page 39
28%
43%
24%
5%
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
Les systèmes de rémunération et d’incitation du secteur bancaire seront remaniés en profondeur et réduits.
• La majorité des banques table encore sur une réduction des systèmes de rémunération et d’incitation dans le secteur bancaire. Cette position a progressé et s’élève à 71 % (année
précédente : 59 %).
• Que la plupart des banques se consacre encore intensément au changement dans les modèles de bonus est surprenant. De nombreuses banques ont effectivement remanié significativement
leurs systèmes de rémunération et d’incitation au cours des dernières années. Les banques interrogées estiment toutefois que le processus d’adaptation n’est pas encore terminé.
Des systèmes d’incitation encore sous pression
0%
25%
50%
75%
100%
2012 2013 2014 2015
2015
Tout à fait d’accord
Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord
Baromètre des banques EY 2016Page 40
• A l’exception des banques privées, la part des établissements qui souhaitent limiter les systèmes de rémunération et d’incitation est grandissante.
• Les banques cantonales évaluent leur besoin d’ajustement la plupart du temps comme étant moindre ; actuellement, la moitié d’entre-elles ne projette pas de limiter à nouveau
leurs systèmes de rémunération et d’incitation.
Les banques régionales doivent également adapter leurs systèmes
d’incitation
0%
25%
50%
75%
100%
2012 2013 2014 2015
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2012 2013 2014 2015
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2012 2013 2014 2015
Banques régionales
Banques cantonales
Banques privées
Banques étrangères
Tout à fait d’accord
Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
Les systèmes de rémunération et d’incitation du secteur bancaire seront remaniés en profondeur et réduits.
Baromètre des banques EY 2016Page 41
14%
42%
27%
17%
• Pour la première fois, plus de la majorité des établissements interrogés (56 %) estime que leur position sur le marché est menacée par des concurrents externes au secteur.
• Les banques interrogées pensent que ces concurrents externes à la branche vont gagner du terrain dans des segments importants du secteur bancaire – soit seuls ou plus
vraisemblablement sous une configuration encore inconnue à ce jour. Cette menace ne provient pas en premier lieu des petites start-ups de la branche des «FinTech», mais au
contraire des grandes entreprises technologiques et de télécommunication.
La concurrence externe au secteur est de plus en plus reconnue
0%
25%
50%
75%
100%
2012 2013 2014 2015
2015
Tout à fait d’accord
Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
Des concurrents externes à la branche (IT, téléphonie mobile, Internet) menacent la position des banques sur le marché.
Baromètre des banques EY 2016Page 42
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
Des concurrents externes à la branche (IT, téléphonie mobile, Internet) menacent la position des banques sur le marché.
• Les banques régionales et en particulier les banques cantonales considèrent de plus en plus les concurrents externes à la branche comme une menace. Ce faisant, elles prennent surtout en
compte les services de base et le trafic des paiements, longtemps sous-estimé. L’accès au trafic des paiements signifie non seulement l’accès à une interface avec le client, mais surtout l’accès
à une infinité de points de données individuels, qui peuvent être analysés intelligemment.
• Bien que le contact personnel avec le conseiller joue un rôle majeur pour les banques privées, elles suivent toutefois également de très près ces nouveaux concurrents, car l’émergence de
stratégies de placement générées automatiquement est susceptible d’exercer une pression sur leurs modèles d’affaires.
La concurrence externe au secteur ne se limite pas à la banque de
détail
0%
25%
50%
75%
100%
2012 2013 2014 2015
0%
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2012 2013 2014 2015
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2012 2013 2014 2015
Banques régionales
Banques cantonales
Banques privées
Banques étrangères
Tout à fait d’accord
Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord
Baromètre des banques EY 2016Page 43
43%
42%
12%
3%
• Le réseau de filiales, succursales et agences ne cesse de se resserrer. 85 % (année précédente : 76 %) des établissements interrogés prévoient que le nombre de filiales,
succursales et agences bancaires diminuera significativement d’ici 2020 . Ce processus s’accéléra encore, les nouvelles technologies et les nouveaux moyens de communication
en sont les principaux moteurs. Resserrer le réseau de filiales au titre du seul argument des coûts n’est pas une solution d’avenir, car les banques détériorent de cette manière
l’interface client.
Le réseau de filiales, succursales et agences ne cesse de se
resserrer
0%
25%
50%
75%
100%
2012 2013 2014 2015
2015
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
Le nombre de filiales bancaires diminuera fortement.
Tout à fait d’accord
Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord
Baromètre des banques EY 2016Page 44
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
Le nombre de filiales bancaires diminuera fortement.
• Les banques étrangères escomptent les coupes les plus sévères. Un profond changement se manifeste également parmi les banques cantonales : 86 % (année précédente : 55 %)
s’attendent à un resserrement. Ce constat est d’autant plus notable que les banques cantonales ont déjà nettement resserré leur réseau de distribution.
Les banques étrangères et cantonales réduisent leur réseau de
filiales, succursales et agences
0%
25%
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Banques régionales
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Tout à fait d’accord
Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
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Baromètre des banques EY 2016Page 45
• La majorité des banques s’attend à ce que la fidélité des clients diminue. 61 % (année précédente : 65 %) considèrent qu’elles seront confrontées à cette difficulté d’ici 2020.
• La numérisation n’est pas seulement synonyme de nouveaux canaux de distribution, elle exerce également une influence directe sur le comportement des clients. La comparaison
des produits et services est plus facile et plus rapide, les clients sont généralement nettement mieux informés. Parallèlement, changer de prestataire nécessite moins d’effort.
Numérisation en hausse – Fidélité des clients en baisse
17%
44%
32%
7%
0%
25%
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2012 2013 2014 2015
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
La loyauté des clients bancaires diminuera fortement.
2015
Tout à fait d’accord
Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord
Baromètre des banques EY 2016Page 46
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
La loyauté des clients bancaires diminuera fortement.
• Les différents groupes bancaires portent un jugement très similaire sur l’évolution de la fidélité des clients.
• L’année passée, les banques étrangères avaient estimé le danger comme étant nettement moindre, désormais plus de la moitié considère le déclin de la fidélité des clients comme
un défi.
Avec la disparition du contact personnel, la fidélité se perd
0%
25%
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Baromètre des banques EY 2016Page 47
24%
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27%
32%
• Les prix du secteur bancaire demeurent sous pression. 44 % (année précédente : 20 %) des sondés s’attendent à ce que les prix des services bancaires diminuent d’ici 2020.
• Il y a encore un an, l’opinion dominante était qu’il était possible d’éviter des réductions de prix supplémentaires. Certains établissements avaient tenté d’augmenter leurs revenus
par de nouvelles offres de services et de nouveaux modèles de frais. D’autres s’attendaient à ce que certains services soient plus chers. Cet optimisme est quelque peu retombé.
Les prix du secteur bancaire se trouvent de nouveau sous pression
0%
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2012 2013 2014 2015
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
Les prix des services bancaires vont diminuer.
2015
Tout à fait d’accord
Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord
Baromètre des banques EY 2016Page 48
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
Les prix des services bancaires vont diminuer.
• Les banques cantonales et régionales envisagent relativement sereinement la pression exercée sur les prix. En revanche, les banques privées et étrangères s’attendent à une
pression nettement plus forte sur les prix.
• Ce sont effectivement essentiellement les gérants de fortune qui subissent les effets indirects du renforcement de la transparence fiscale. Les investisseurs étaient moins
sensibles aux prix dans le passé.
Hausse de la pression exercée sur les prix dans la gestion de
fortune
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Baromètre des banques EY 2016Page 49
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1%
• Les thèmes de l’industrialisation et du sourcing de processus commerciaux continuent de jouer un rôle clef, qu’ils avaient déjà au cours des deux dernières années. 89 % (année
précédente : 92 %) des sondés estiment que ces thèmes vont encore gagner en importance.
• Les gains en efficience revêtent une grande importance stratégique et nécessitent des mesures qui dépassent la réduction tactique des coûts, en appliquant les concepts de
l’industrialisation à la chaîne de création de valeur. La centralisation, la normalisation et l’automatisation sont des points clefs de ce processus.
L’industrialisation et le sourcing sont des facteurs de succès
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2012 2013 2014 2015
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
L’industrialisation ainsi que le sourcing de processus commerciaux augmenteront fortement.
2015
Tout à fait d’accord
Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord
Baromètre des banques EY 2016Page 50
« Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? »
L’industrialisation ainsi que le sourcing de processus commerciaux augmenteront fortement.
• L’ensemble des établissements bancaires converge pour affirmer que l’industrialisation et le sourcing de processus d’affaires progresseront nettement.
• Les banques se sont notamment concentrées durant des années sur la gestion d’exigences réglementaires accrues. Elles se focalisent désormais, à juste titre, sur ces aspects
déterminants pour la marche des affaires.
Les processus d’affaires sont examinés à la loupe
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Baromètre des banques EY 2016Page 51
Prioritäten 2015Messages clés
Baromètre des banques EY 2016Page 52
• Focus : priorité au cœur du métier
Les banques se focalisent à nouveau sur le développement de leur activité de base, après s’être notamment concentrées ces dernières années sur la résolution
des problèmes hérités du passé et sur la gestion d’exigences réglementaires plus strictes. Les nouveaux partenariats, les nouveaux marchés, l’innovation et
l’utilisation de prestataires externes gagnent désormais en importance. Les besoins des clients sont à nouveau mis au premier plan.
Malgré un contexte économique difficile, de nombreuses banques sont parvenues à générer des résultats allant de satisfaisants à bons. Des résultats positifs
sont importants car pour leur processus de transformation structurelle les banques ont besoin de ressources financières et même parfois de davantage de
personnel ; un tiers des établissements interrogés souhaite ainsi créer de nouveaux postes au cours des douze prochains mois. Celui qui effectuera trop tard ou
pas du tout les investissements structurels nécessaires court le danger d’être dépassé, voire même écrasé par les évolutions à venir.
• Le potentiel de la numérisation n'est que partiellement exploité
La numérisation entraînera une transformation des activités bancaires. Toutes les banques sont d’accord sur ce fait. Toutefois, seule une petite minorité
s’attend actuellement à ce que l’évolution technologique liée à la numérisation change radicalement le secteur financier. La majorité des banques reconnaît que
la numérisation permet de mettre en place de nouveaux canaux de distribution. Bien que les établissements aient identifié le potentiel de la numérisation, la
majorité des banques ne dispose encore d’aucune stratégie pour l’exploiter. Elles ne sont visiblement pas pleinement conscientes des avantages que cette
technologie peut apporter à l’industrie financière en termes de création de valeur.
Bon nombre de banques n’ont actuellement pas encore suffisamment d’imagination, d’idées et d’esprit d’initiative dans la coopération avec les entreprises de
type «FinTech». En ce qui concerne la numérisation, les banques privées et étrangères sont encore aux aguets : peu osent avancer en tant que « early mover »
et effectuer les premiers investissements. Pour la place financière suisse qui jouit d’une excellente réputation dans le domaine de la Banque privée, cette
évolution n’est vraiment pas réjouissante. Private Banking 2.0 se fait encore attendre.
• Danger d’une concurrence externe au secteur
Pour la première fois, plus de la majorité des établissements interrogés estime que leur position sur le marché est menacée par des concurrents externes au
secteur. Les banques interrogées pensent que ces derniers vont gagner du terrain dans des segments importants du secteur bancaire – soit seuls ou, plus
vraisemblablement sous une configuration encore inconnue à ce jour. Cette menace ne provient pas en premier lieu des petites start-ups de la branche des
«FinTech», mais au contraire des grandes entreprises technologiques et de télécommunication. Ces dernières disposent non seulement des infrastructures et du
savoir-faire requis pour pouvoir valoriser de manière profitable le volume croissant de la matière première que constituent les données et les informations, mais elles
ont également les moyens financiers leur permettant de surmonter les barrières d'entrées au monde des services financiers régulés. Dans ce contexte, il est
nécessaire pour les banques de se défendre en tant qu’interface principale avec les clients et d’utiliser ce rôle d’interface de façon plus innovante. Outre la définition
de stratégies numériques intelligentes, il s’agira aussi d’améliorer l’expérience client dans les filiales, succursales et agences bancaires.
Messages clés (1/4)
Baromètre des banques EY 2016Page 53
• Le processus de consolidation s’accélère
Le processus de consolidation en cours dans l’industrie financière helvétique s’accélère. Un contexte toujours difficile marqué par les incertitudes
géopolitiques, des exigences réglementaires croissantes, des taux d’intérêt négatifs et un cours élevé du franc tourmente certains établissements. Depuis
2010, plus de 60 établissements ont disparu du marché. Il faut s’attendre à ce que des dizaines d’autres banques ne survivent pas aux changements structurels
en cours. L’élimination des problèmes hérités du passé s’accompagne d’une diminution des incertitudes en termes de reprises d’établissements, ce qui
entraînera probablement une accélération du processus de consolidation au cours des deux prochaines années à venir.
Dans le même temps, l’utilisation numérique accrue de prestations bancaires conduit à un resserrement du réseau de filiales, succursales et agences. Toutefois,
le moment n’est pas propice à une réduction supplémentaire du nombre d’agences. Si les banques souhaitent conserver leur rôle clef d’interface avec les
clients, elles doivent notamment étoffer leurs offres numériques et améliorer dans le même temps l’expérience client dans les agences et filiales restantes.
• Risque d’une allocation inappropriée du capital et des liquidités du fait de taux d’intérêt négatifs
La décision de la Banque nationale d’introduire des taux d’intérêt négatifs inquiète davantage les banques que la suppression du cours plancher de l’euro. Les
taux d’intérêt négatifs pèsent non seulement sur les marges mais faussent également les dynamiques de gestion et de pilotage des capitaux, ce qui peut
conduire à une allocation inappropriée du capital et des liquidités, dont les conséquences à long terme sont difficiles à évaluer. La gestion des bilans bancaires
et une interprétation adéquate des principaux modèles financiers, lesquels ont essentiellement été développés pour un environnement de taux positifs,
deviennent de plus en plus difficiles. Malgré ces défis, les établissements renoncent jusqu’ici à répercuter les taux d’intérêt négatifs sur l’ensemble de leur
clientèle privée. Pour une bonne raison : une répercussion aurait vraisemblablement des effets négatifs non souhaités. Toutefois, la question demeure de
savoir combien de temps les établissements pourront maintenir cette situation sur le plan économique.
Messages clés (2/4)
Baromètre des banques EY 2016Page 54
• Retard dans la mise en place de l’EAR
L’échange automatique de renseignements (EAR) est pour bientôt. Le calendrier pour l’introduction de l’EAR est serré, dans la mesure où les informations des
clients (concernant l’année 2016) entre les pays pionniers « early adopter » devront déjà être communiquées au printemps de l’année suivante aux autorités
fiscales des Etats étrangers participants. Etant donné que la Suisse ne prévoit d’introduire l’EAR qu’à compter de 2017, les banques suisses ne devront
transmettre les premières données à l’Administration fédérale des contributions (AFC) qu’au printemps 2018. Pourtant, un quart des banques interrogées n’a
pas encore lancé de projet dans ce sens. Les établissements concernés font valoir qu’ils sont freinés non seulement par les coûts de cette mesure, mais
également par l’absence à ce jour de directives d’application et d’interprétations claires.
• Pas de flux sortants de capitaux significatifs
Les banques interrogées estiment que la tendance vers une plus grande transparence fiscale n’a pas entraîné jusqu’ici de flux sortants de capitaux significatifs.
Comme l’année précédente, deux tiers des banques affirment ne pas avoir enregistré de sorties de capitaux, cette proportion étant légèrement supérieure
parmi les banques privées. De nombreuses banques parviennent manifestement à compenser largement les flux sortants de capitaux par l’entrée de nouveaux
fonds. Ce sont d’excellentes nouvelles : la place bancaire suisse parvient toujours à attirer de nouveaux fonds. En période de forte incertitude, les atouts en
termes de sécurité de la place financière demeurent très demandés.
• Risque accru pour les crédits aux PME
Les banques estiment le risque de crédit chez les PME comme étant de plus en plus important : 45 % des sondés s’attendent au cours des douze prochains mois
à une augmentation des provisions et des correctifs de valeurs dans les affaires avec la clientèle entreprises. L’impact de l’abolition du cours plancher avec
l’euro se révèle ici. Certaines banques estiment que les PME tournées vers l’exportation auront de plus en plus de difficultés à assurer le service de leurs
crédits. Pourtant, les banques n’envisagent pas de limiter l’octroi de crédits aux PME. En ce qui concerne le financement de la construction de logements, les
établissements suivent une orientation plutôt plus restrictive par rapport aux années précédentes, sous la pression du danger persistant d'existence d'une bulle
immobilière.
Messages clés (3/4)
Baromètre des banques EY 2016Page 55
• Banking 2020 : Réglementation, numérisation et industrialisation
Alors que pas moins de 97 % des établissements interrogés continuent de tabler sur des réglementations toujours plus nombreuses, les banques reconnaissent
de plus en plus que la numérisation du secteur financier et l’industrialisation des processus d’affaires ont également des répercussions fondamentales sur la
stratégie, les modèles et les processus d’affaires.
La numérisation du secteur financier ne représente pas seulement un moyen d’étendre les canaux de distribution, mais constitue également un élément clé de
l’interface client. La numérisation facilite en partie l’entrée sur le marché de concurrents externes à la branche et entraînera probablement une réduction de la
fidélité des clients, qui était très marquée dans le passé. D’autre part, la numérisation offre une variété de nouvelles possibilités dans l’analyse individuelle
personnalisée des données des clients, des besoins des clients et des comportements des clients et permet ainsi d’améliorer le conseil en proposant un conseil à
la clientèle de plus en plus personnalisé. Les banques ne doivent pas seulement conserver la maîtrise de l’interface client dans un monde de plus en plus mobile
et individuel mais savoir également mieux l’exploiter à l’avenir.
Les thèmes de l’industrialisation et du sourcing sont, à juste titre, considérés par les banques comme une nécessité stratégique et ils gagnent de plus en plus en
importance. Le secteur financier était jusqu’ici encore peu industrialisé, toutefois la maturité commerciale des services de règlement augmente fortement. Les
gains en efficience revêtent une grande importance stratégique et nécessitent des mesures qui dépassent la réduction tactique des coûts, en appliquant les
concepts de l’industrialisation à la chaîne de création de valeur. La centralisation, la normalisation et l’automatisation sont des points clefs de ce processus.
Messages clés (4/4)
EY | Assurance | Tax | Transactions | Advisory
A propos de l’organisation mondiale EY
L’organisation mondiale EY est un leader dans le domaine des services de
l’audit, de la fiscalité, des transactions et du conseil. Nous utilisons notre
expérience, nos connaissances et nos services afin de contribuer à créer un
lien de confiance au sein des marchés financiers et des économies à travers
le monde. Nous possédons les meilleurs atouts pour cette tâche –
d’excellentes prestations d’audit et de conseil, des équipes remarquables et
un service qui dépasse les attentes de nos clients. « Building a better working
world »: notre mission globale est d’encourager l’innovation et de faire la
différence – pour nos collaborateurs, pour nos clients et pour la société dans
laquelle nous vivons.
L’organisation mondiale EY désigne toutes les sociétés membres d’Ernst &
Young Global Limited (EYG). Chacune des sociétés membres d’EYG est une
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des actes ou omissions des autres entités. Ernst & Young Global Limited,
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  • 1. Baromètre des banques EY 2016 Focus: priorité au cœur du métier
  • 2. Baromètre des banques EY 2016Page 1 Patrick Schwaller Managing Partner FSO Assurance Maagplatz 1 8005 Zurich Téléphone: +41 58 289 69 30 patrick.schwaller@ch.ey.com ► Structure de l’étude ► Evolution opérationnelle des affaires ► Taux d’intérêt négatifs et fin du taux plancher de l’euro ► Echange automatique de renseignements (EAR) ► Réglementation des marchés financiers ► Activités de crédit ► Numérisation et FinTech ► Thèmes prioritaires en 2016 ► Perspectives 2020 ► Messages clés Introduction Stéphane Muller Managing Partner, FSO Suisse Romande Route de Chancy 59 1213 Geneva Téléphone: +41 58 286 5595 stéphane.muller@ch.ey.com Pascal Grange Partner, Performance Improvement Route de Chancy 59 1213 Geneva Téléphone: +41 58 286 5714 pascal.grange@ch.ey.com
  • 3. Baromètre des banques EY 2016Page 2 Structure de l’étude
  • 4. Baromètre des banques EY 2016Page 3 Type de banque 2015 2014 2013 Banques privées1) 39% 20% 33% Banques étrangères 20% 11% 22% Banques régionales 29% 53% 34% Banques cantonales 12% 16% 11% ► Sondage téléphonique réalisé par un institut de sondage indépendant (Valid Research, Bielefeld) en novembre 2015 ► Sondage réalisé auprès de 120 banques en Suisse (sans les deux grandes banques) ► Sixième édition depuis 2010 2015: 76% 2014: 88% 2013: 79% 2015: 20% 2014: 9% 2013: 18% 2015: 4% 2014: 3% 2013: 3% 1) y compris les banques d’investissement Taille de la banque en termes d’actifs clients 2015 2014 2013 Moins de 5 milliards de francs 55% 71% 62% Entre 5 et 10 milliards de francs 17% 12% 17% Entre 10 et 50 milliards de francs 21% 10% 10% Plus de 50 milliards de francs 7% 7% 11% Structure de l’étude Répartition de l’échantillon du sondage
  • 5. Baromètre des banques EY 2016Page 4 Evolution de la marche des affaires
  • 6. Baromètre des banques EY 2016Page 5 « Comment évaluez-vous l’évolution des affaires (opérations) de votre établissement actuellement ? » Des résultats opérationnels solides • La grande majorité des banques continue d’évaluer la marche des affaires comme positive. 81 % des banques (année précédente : 88 %) enregistrent une amélioration de leurs résultats opérationnels. • Malgré un niveau historiquement bas des taux d’intérêt et un franc suisse fort, l’activité de base des banques évolue de manière positive. 0% 25% 50% 75% 100% 2010 2011 2012 2013 2014 2015 34% 47% 12% 7% Positive (hausse du résultat opérationnel supérieure à +10 %) Plutôt positive (légère hausse du résultat opérationnel jusqu’à +10 %) Plutôt négative (baisse du résultat opérationnel jusqu’à -10 %) Négative (baisse du résultat opérationnel entre -10 et -25 %) 2015
  • 7. Baromètre des banques EY 2016Page 6 16% 59% 21% 4% « Selon vos prévisions, quelle sera l’évolution des affaires (opérations) de votre établissement au cours des 6 à 12 prochains mois ? » • La grande majorité des banques se montre confiante dans l’avenir proche. Les trois quarts s’attendent à une augmentation des résultats opérationnels au cours des six à douze prochains mois. • Outre les taux d’intérêt négatifs, le cours élevé du franc et les incertitudes géopolitiques, les initiatives réglementaires pèsent également sur la marche des affaires. Toutefois, comme l’ont montré des expériences antérieures, de nombreuses banques savent relever ces défis et peuvent générer des résultats opérationnels solides. L’environnement devient de plus en plus complexe – la confiance demeure 0% 25% 50% 75% 100% 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2015 Positive (hausse du résultat opérationnel supérieure à +10 %) Plutôt positive (légère hausse du résultat opérationnel jusqu’à +10 %) Plutôt négative (baisse du résultat opérationnel jusqu’à -10 %) Négative (baisse du résultat opérationnel entre -10 et -25 %)
  • 8. Baromètre des banques EY 2016Page 7 « Comment évaluez-vous l’évolution des affaires (opérations) de votre établissement actuellement ? » • Les banques cantonales et régionales évaluent la marche des affaires comme étant plus positive qu’il y a un an. • Les banques de détail ont notamment bénéficié d’une forte activité liée à l’immobilier (en particulier dans le domaine de la construction). Les activités hypothécaires se traduisent jusqu’ici par des revenus d’intérêts stables et relativement peu de défaillance de crédits. Les banques de détail sont satisfaites 9% 12% 0% 25% 50% 75% 100% 2010 2011 2012 2013 2014 2015 « Selon vos prévisions, quelle sera l’évolution des affaires (opérations) de votre établissement au cours des 6 à 12 prochains mois ? » 0% 25% 50% 75% 100% 2010 2011 2012 2013 2014 2015 0% 25% 50% 75% 100% 2010 2011 2012 2013 2014 2015 0% 25% 50% 75% 100% 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Banques régionales Banques cantonales Positive (hausse du résultat opérationnel supérieure à +10 %) Plutôt positive (légère hausse du résultat opérationnel jusqu’à +10 %) Plutôt négative (baisse du résultat opérationnel jusqu’à -10 %) Negativ (baisse du résultat opérationnel entre -10 et -25 %)
  • 9. Baromètre des banques EY 2016Page 8 0% 25% 50% 75% 100% 2010 2011 2012 2013 2014 2015 0% 25% 50% 75% 100% 2010 2011 2012 2013 2014 2015 • Les banques privées et étrangères opérant dans la Banque privée sont, en ce qui concerne la mise en œuvre, plus sévèrement touchées par les exigences réglementaires et les frais supplémentaires y relatifs. En outre, les conséquences de l’effondrement du cours de l’euro se font plus nettement ressentir, car les produits sont libéllés en partie en monnaies étrangères, directement ou indirectement, alors que les charges se comptabilisent en francs suisses. • Il est encore difficile de savoir comment ces établissements pourront compenser le recul des marges dans un secteur d’activité de plus en plus transparent. Les gérants de fortune sont modérément positifs 9% 12% 0% 25% 50% 75% 100% 2010 2011 2012 2013 2014 2015 0% 25% 50% 75% 100% 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Banques privées Banques étrangères Positive (hausse du résultat opérationnel supérieure à +10 %) Plutôt positive (légère hausse du résultat opérationnel jusqu’à +10 %) Plutôt négative (baisse du résultat opérationnel jusqu’à -10 %) Negativ (baisse du résultat opérationnel entre -10 et -25 %) « Comment évaluez-vous l’évolution des affaires (opérations) de votre établissement actuellement ? » « Selon vos prévisions, quelle sera l’évolution des affaires (opérations) de votre établissement au cours des 6 à 12 prochains mois ? »
  • 10. Baromètre des banques EY 2016Page 9 1% 32% 57% 8% 2% 10% 2015 La transformation exige plus de personnel à court terme … • Un tiers des banques souhaite augmenter ses effectifs au cours des douze prochains mois d’au moins 5 %. • Le processus de transformation exige actuellement plus de personnel. Toutefois, l’externalisation et les programmes d’amélioration de l’efficacité conduiront, à moyen terme, à la délocalisation d’emplois ou à des suppressions de postes du fait de l’automatisation croissante des tâches. 0% 25% 50% 75% 100% 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Forte augmentation (progression de plus de 10 %) Légère augmentation (progression de 5 % à 10 %) Inchangée Légère diminution (recul de 5 % à 10 %) Forte diminution (recul de plus de 10 %) « Selon vos prévisions, quelle sera l’évolution du nombre de collaborateurs employés au sein de votre établissement au cours des 6 à 12 prochains mois ? »
  • 11. Baromètre des banques EY 2016Page 10 « Selon vos prévisions, quelle sera l’évolution du nombre de collaborateurs employés au sein de votre établissement au cours des 6 à 12 prochains mois ? » … notamment dans la Banque privée • Les banques régionales et cantonales poursuivent une politique relativement stable en matière de personnel. A l’inverse, l’évolution dans le secteur de la Banque privée, en particulier chez les banques étrangères, a été très irrégulière au cours des dernières années (hausse de 8 %, année précédente : 29%). • Pour les travaux de transformation, les établissements doivent se doter des capacités nécessaires en ressources humaines. L’étendue de la transformation est proportionnellement moins importante pour les banques régionales et cantonales où le besoin en personnel supplémentaire est donc d’autant plus faible. 0% 25% 50% 75% 100% 2010 2011 2012 2013 2014 2015 0% 25% 50% 75% 100% 2010 2011 2012 2013 2014 2015 0% 25% 50% 75% 100% 2010 2011 2012 2013 2014 2015 0% 25% 50% 75% 100% 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Forte augmentation (progression de plus de 10 %) Légère augmentation (progression de 5 % à 10 %) Inchangée Légère diminution (recul de 5 % à 10 %) Forte diminution (recul de plus de 10 %) Banques régionales Banques cantonales Banques privées Banques étrangères
  • 12. Baromètre des banques EY 2016Page 11 Taux d’intérêt négatifs et fin du taux plancher de l’euro
  • 13. Baromètre des banques EY 2016Page 12 « En 2015, la BNS a mis fin au taux plancher de l’euro et a instauré des taux négatifs. Comment jugez-vous ces mesures pour votre établissement ? » • Les décisions monétaires et en matière de taux d’intérêt de la Banque nationale suisse représentent une charge pour les banques interrogées. Environ les trois quarts d’entre-elles considèrent les taux d’intérêt négatifs et la fin du taux plancher comme des mesures négatives ou plutôt négatives. • Les banques privées et les banques étrangères conservent une attitude critique à l’encontre des mesures de la Banque nationale. 85 % des banques privées anticipent des conséquences négatives pour leurs activités, ces changements affectant davantage leur modèle d’affaires. En revanche, les banques régionales considèrent les décisions de la BNS de manière plus neutre. Les décisions de la BNS pèsent sur les banques 3% 24% 48% 25% 6% 2% 29% 40% 21% 13% 71% 43% 50% 45% 11% 29% 40% 0% 20% 40% 60% 80% 100% Kantonalbanken Regionalbanken Auslandsbanken Privatbanken 2015 Positives Plutôt positives Plutôt négatives Négatives Banques privées Banques étrangères Banques régionales Banques cantonales
  • 14. Baromètre des banques EY 2016Page 13 14% 11% 17% 19% 86% 66% 42% 45% 0% 23% 41% 36% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Kantonalbank Regionalbank Auslandsbanken Privatbanken « Quelles sont les mesures qui, selon vous, représentent les défis les plus importants pour votre établissement ? » • 55 % des banques interrogées estiment que l’introduction de taux d’intérêt négatifs représente le plus grand défi pour leur établissement. Cela vaut notamment pour les banques de détail. • Les taux d’intérêt négatifs pèsent non seulement sur les marges mais faussent également les dynamiques de gestion et de pilotage des capitaux, ce qui peut conduire à une allocation inappropriée du capital et des liquidités, dont les conséquences à long terme sont difficiles à évaluer. Taux d’intérêt négatifs 16% 55% 29% 2015 Suppression du cours plancher de l’euro Instauration de taux négatifs Elles représentent un défi comparable Banques cantonales Banques régionales Banques étrangères Banques privées
  • 15. Baromètre des banques EY 2016Page 14 « Envisagez-vous dans votre établissement de mettre en place des taux d’intérêt négatifs pour votre clientèle privée ? » • Une nette majorité de 70 % des banques refuse d’introduire des taux d’intérêt négatifs pour leur clientèle privée. Même en cas d’augmentation du taux d’intérêt négatif, seulement 14 % des banques interrogées souhaitent répercuter les coûts y relatifs sur leur clients. • Pour les banques régionales et cantonales, l’introduction de taux d’intérêt négatifs n’entre absolument pas en ligne de compte. Seulement un quart environ des banques privées et étrangères envisage une telle mesure, en prenant en compte toutefois un seuil de 250 000 CHF. Pas de taux d’intérêt négatifs pour la clientèle privée 80% 80% 67% 61% 6% 25% 25% 20% 14% 8% 14% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% Kantonalbank Regionalbank Auslandsbanken Privatbanken 14% 16% 70% 2015 Non, en aucun cas Oui, mais uniquement pour des avoirs dépassant un certain seuil (p. ex. à partir de 250 000 CHF) Oui, si la BNS renforce encore sa politique de taux négatifs (p. ex. à -1,5 %) Banques cantonales Banques régionales Banques étrangères Banques privées 0%
  • 16. Baromètre des banques EY 2016Page 15 Echange automatique de renseignements (EAR)
  • 17. Baromètre des banques EY 2016Page 16 « Où en êtes-vous en ce qui concerne la mise en place de l’EAR ? Quel est le niveau atteint actuellement au sein de votre banque ? » • 26 % des banques affirment ne pas avoir encore lancé de projet dans ce sens ou n’en sont qu’à leurs débuts et 21 % n’en ont réalisé qu’une petite partie. • A compter de 2017, les banques devront recueillir les informations relatives aux clients et aux comptes de manière systématique et les transmettre à partir de 2018 à leurs autorités fiscales. Dans ce contexte, ce sont les banques étrangères qui ont la plus grande charge de travail : 41 % d’entre-elles n’en sont qu’au début de la mise en œuvre de l’EAR. Retard dans la mise en place de l’EAR 21% 23% 13% 5% 12% 15% 23% 41% 24% 39% 21% 14% 19% 23% 20% 27% 21% 23% 12% 9% 14% 9% 5% 5% 15% 4% 17% 0% 20% 40% 60% 80% 100% Kantonalbanken Regionalbanken Auslandsbanken Privatbanken 2015 26% Banques privées Banques étrangères Banques régionales Banques cantonales Projet terminé, mise en place achevée 81 – 99 % 61 – 80 % 41 – 60 % 21 – 40 % 0 – 20 %
  • 18. Baromètre des banques EY 2016Page 17 « Quels sont, selon vous, les principaux défis en lien avec la mise en place de l’EAR ? » • Les banques souffrent surtout de l’absence de directives d’application claires quant à la mise en place de l’EAR. Les établissements interrogés considèrent les coûts y relatifs également comme un défi. • Les données des clients doivent être prêtes à compter de 2017. Dans ce contexte, il est surprenant qu’à peine 15 % des banques voient un défi dans ces délais très courts. Les banques déplorent l’absence de directives d’application claires 14% 15% 20% 25% 26% 0% 10% 20% 30% 23% 20% 32% 29% 18% 26% 33% 22% 17% 20% 20% 20% 25% 18% 11% 12% 17% 16% 4% 17% 0% 20% 40% 60% 80% 100% Kantonalbanken Regionalbanken Auslandsbanken Privatbanken Absence ou manque de clarté des directives relatives à la mise en place (complexité) Coûts Persistance d’un manque de clarté concernant la régularisation du passé Pression des délais de mise en place Qualité des données Absence ou manque de clarté des directives relatives à la mise en place (complexité) Coûts Persistance d’un manque de clarté concernant la régularisation du passé Pression des délais de mise en place Qualité des données Banques privées Banques étrangères Banques régionales Banques cantonales
  • 19. Baromètre des banques EY 2016Page 18 « Les évolutions en relation avec les thèmes du secret bancaire, de la transparence fiscale et de l’échange automatique de renseignements ont-elles entraîné au cours des 12 derniers mois d’importants reflux de capitaux étrangers dans votre établissement ? » • Le nombre d’ établissements qui ont subi des sorties de capitaux, à hauteur d’environ 10 % et plus, s’est élevé à 11 % (année précédente : 5 %). La majorité des établissements interrogés (66 %) n’a cependant pas enregistré de sorties de capitaux significatives ou est parvenue à les compenser par de nouvelles entrées de capitaux. • Le renforcement de la transparence fiscale et la mise en place imminente de l’EAR affectent plus fortement les gérants de fortune. 19 % (année précédente : 8 %) des banques privées signalent un recul notable, cette proportion n’étant que de 17 % (année précédente : 0 %) chez les banques étrangères. Pas de flux sortants de capitaux significatifs 63% 57% 73% 83% 85% 70% 58% 53% 26% 36% 24% 17% 15% 13% 34% 28% 11% 7% 3% 13% 8% 15% 4% 4% 0% 20% 40% 60% 80% 100% 2014 2015 2014 2015 2014 2015 2014 2015 KantonalbankenRegionalbankenAuslandsbankenPrivatbanken Pas de reflux de capitaux (moins de 2 %) Moins de 10 % 10 – 20 % 20 – 33 % Banques privées Banques étrangères Banques régionales Banques cantonales 66% 23% 9% 2% 11% 69% 26% 5% 2015 2014
  • 20. Baromètre des banques EY 2016Page 19 « Selon vous, dans quelle phase se situe votre établissement concernant les reflux de capitaux étrangers ? » • 89 % des établissements interrogés indiquent avoir presque achevé le processus de régularisation des capitaux étrangers. Ils ont accepté les nouvelles réalités et ont, en grand partie, déjà mis en œuvre les mesures appropriées. • Seuls quelques établissements doivent encore s’assurer de la conformité ou de la mise en conformité d’une part de leur clientèle étrangère. Les banques privées reconnaissent un besoin d’ajustement majeur : 17 % des établissements interrogés doivent manifestement encore procéder à d’importantes transformations. Des fonds étrangers en majorité régularisés 70% 19% 7% 4% 69% 82% 69% 62% 23% 12% 22% 21% 8% 9% 11% 6% 6% 0% 20% 40% 60% 80% 100% Kantonalbanken Regionalbanken Auslandsbanken Privatbanken La majeure partie se situe derrière nous (plus de 75 % des clients ont déjà réalisé la transformation ou la régularisation) Le processus est toujours en cours (entre 50 et 70 % des clients ont déjà réalisé la transformation ou la régularisation) Nous nous situons à mi-chemin du processus de transformation (entre 25 et 50 % des clients ont déjà réalisé la transformation ou la régularisation) Il semble que la majeure partie reste encore à effectuer (moins de 25 % des clients ont déjà réalisé la transformation ou la régularisation) 2015 Banques privées Banques étrangères Banques régionales Banques cantonales
  • 21. Baromètre des banques EY 2016Page 20 Prioritäten 2015 Réglementation des marchés financiers
  • 22. Baromètre des banques EY 2016Page 21 15% 22% 14% 43% 5% 11% 29% 31% 25% 33% 25% 15% 55% 39% 22% 24% 38% 43% 46% 46% 54% 47% 38% 49% 15% 11% 50% 26% 40% 26% 21% 23% 13% 15% 29% 21% 15% 28% 14% 7% 17% 20% 4% 8% 5% 8% 15% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% 2013 2014 2015 2013 2014 2015 2013 2014 2015 2013 2014 2015 Kantonal- banken Regional- banken Auslands- banken Privat- banken « La mise en place par étapes de la nouvelle réglementation des marchés financiers (en particulier LSFin et MiFID II), qui vise à combler les lacunes existantes notamment dans le domaine de la protection de la clientèle et à garantir l’équivalence avec la réglementation européenne, est justifiée. » • La majorité des banques estime que la réglementation des marchés financiers au niveau européen comme au niveau suisse est justifiée. La part des banques cantonales partageant cet avis a nettement baissé en un an et ne s’élève désormais plus qu’à 36 % (année précédente : 61 %). • Les banques privées et les banques étrangères considèrent en règle générale la réglementation des marchés financiers de manière un peu plus positive que les établissements actifs dans la banque de détail. Cette différence de perception est compréhensible : des dispositions claires quant aux activités transfrontières s’avèrent particulièrement importantes dans la Banque privée afin de rester en phase avec les marchés européens. La réglementation des marchés financiers est justifiée … 16% 45% 24% 15% Entièrement d’accord Plutôt d’accord Plutôt pas d’accord Pas du tout d’accord 2015 Banques privées Banques étrangères Banques régionales Banques cantonales
  • 23. Baromètre des banques EY 2016Page 22 « Quels sont les principaux défis liés à la mise en place de la nouvelle réglementation des marchés financiers ? » • Tandis que la disponibilité des données et de leur qualité ne représente un défi que pour quelques établissements (8 %), c’est l’absence de simplification pour les établissements de plus petite taille ou l’absence de directives d’application claires qui préoccupent les banques interrogées (25 % resp. 21 %). • Que les banques privées, étrangères et cantonales regrettent également ce manque d’harmonisation apporte d’intéressantes révélations sur la recherche d’équivalence de la réglementation suisse avec la réglementation européenne. Les établissements estiment que cet objectif ne pourra probablement pas être atteint avec la structure actuelle de la LSFin. … l’accès au marché reste sujet à caution 30% 37% 20% 17% 23% 19% 24% 21% 16% 9% 16% 24% 21% 19% 13% 14% 8% 12% 14% 13% 2% 4% 13% 11% 0% 20% 40% 60% 80% 100% Kantonalbanken Regionalbanken Auslandsbanken Privatbanken 8% 13% 16% 17% 21% 25% Absence de simplification pour les établissements de plus petite taille ou les établissements concentrés sur des activités nationales Absence ou manque de clarté des directives relatives à la mise en place (complexité) Manque d’harmonisation de la réglementation (entre LSFin et MiFID II) Ajustements considérables au niveau informatique et opérationnel Disponibilité des ressources et du savoir-faire Qualité et disponibilité des données Absence de simplification pour les établissements de plus petite taille ou les établissements concentrés sur des activités nationales Absence ou manque de clarté des directives relatives à la mise en place (complexité) Manque d’harmonisation de la réglementation (entre LSFin et MiFID II) Ajustements considérables au niveau informatique et opérationnel Disponibilité des ressources et du savoir-faire Qualité et disponibilité des données Banques privées Banques étrangères Banques régionales Banques cantonales
  • 24. Baromètre des banques EY 2016Page 23 Prioritäten 2015Activités de crédit
  • 25. Baromètre des banques EY 2016Page 24 22% 43% 24% 11% « Partagez-vous le point de vue de la Banque nationale et de la FINMA selon lequel le marché suisse de l’immobilier tend actuellement à former une bulle ? » • La majorité des banques continue de penser qu’il existe au sein du marché de l’immobilier suisse un risque de formation d’une bulle. En un an, la part des banques partageant le point de vue de la BNS et de la FINMA a augmenté et s’élève à 65 % (année précédente : 54 %). • La pression de générer des rendements positifs que subissent les investisseurs institutionnels - tels que les caisses de pension et les assurances - maintient les prix de l’immobilier à un niveau élevé. A ceci s’ajoute une certaine pression sur la demande d’immeubles de rapport suisses, en provenance également de l’étranger. La surchauffe du marché immobilier demeure 0% 25% 50% 75% 100% 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2015 Oui Plutôt nonPlutôt oui Non
  • 26. Baromètre des banques EY 2016Page 25 • Seules 29 % (année précédente : 53 %) des banques cantonales estiment qu’il y a un risque de formation d’une bulle. En revanche, 63 % des banques régionales (année précédente : 44 %) perçoivent des risques de surchauffe du marché de l’immobilier. • Le phénomène de « bulle immobilière » est régional, mais varie également fortement selon les catégories de biens immobiliers, ce qui explique les appréciations divergentes des banques cantonales et régionales. Manque de consensus entre les banques « Partagez-vous le point de vue de la Banque nationale et de la FINMA selon lequel le marché suisse de l’immobilier tend actuellement à former une bulle ? » 8% 5% 7% 12% 13% 20% 21% 31% 21% 36% 25% 28% 62% 48% 22% 41% 31% 43% 38% 38% 46% 44% 45% 49% 15% 26% 57% 33% 32% 26% 29% 23% 25% 13% 13% 13% 15% 21% 14% 14% 24% 11% 12% 8% 8% 7% 17% 10% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% 2013 2014 2015 2013 2014 2015 2013 2014 2015 2013 2014 2015 Kantonal- banken Regional- banken Auslands- banken Privat- banken Oui Plutôt nonPlutôt oui Non Banques privées Banques étrangères Banques régionales Banques cantonales
  • 27. Baromètre des banques EY 2016Page 26 19% 28%46% 7% 0% 25% 50% 75% 100% 2010 2011 2012 2013 2014 2015 8% 35% 50% 7% « Selon vous, comment évoluera la politique d’octroi des crédits des banques suisses dans les 6 à 12 prochains mois ? » • Pour la deuxième année consécutive, une certaine détente est enregistrée dans la politique d’octroi de crédits des banques. Seules 45 % des banques (année précédente : 50 %) s’attendent à une politique d’octroi plus restrictive ; pour la première fois depuis 2010, cette proportion est inférieure à 50 %. • Le contexte de taux bas est visiblement devenu la norme ; les banques ont trouvé, en ce qui concerne leur politique d’octroi des crédits, un équilibre entre croissance et limitation des risques. La réalité montre toutefois que les banques imposent depuis longtemps des exigences accrues quant à la qualité du preneur de crédit et aux garanties de crédit. Pas de contraction du crédit 13% 32% 48% 7% 2015 Plus restrictive InchangéePlutôt plus restrictive Plutôt plus expansionniste Financement de la propriété du logementFinancement des PME Plus expansionniste
  • 28. Baromètre des banques EY 2016Page 27 1% 30% 68% 1% « Comment évaluez-vous, par rapport à l’année dernière, l’évolution du besoin de provision pour risques de crédit (correctifs de valeurs et provisions) dans les 6 à 12 prochains mois ? » • Pour la deuxième année consécutive, les banques estiment les risques de l’activité de crédits comme moindres. 38 % tablent encore sur une augmentation des provisions et des correctifs de valeurs au cours des douze prochains mois. • Notamment du fait de la suppression du cours plancher de l’euro, le risque lié au financement des PME est considéré comme étant beaucoup plus élevé que celui lié aux activités de financement de la propriété du logement. 3% 42% 54% 1% 2% 36% 61% 1% 0% 25% 50% 75% 100% 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Risque de défaillance accru pour les crédits aux PME 2015 Forte hausse du besoin de provision pour risques InchangéeHausse du besoin de provision pour risques Baisse du besoin de provision pour risques Financement de la propriété du logementFinancement des PME
  • 29. Baromètre des banques EY 2016Page 28 Numérisation et FinTech
  • 30. Baromètre des banques EY 2016Page 29 « La numérisation est actuellement sur toutes les lèvres. Quelle importance accordez-vous à la numérisation et comment évaluez-vous sa contribution potentielle future au secteur financier ? » • Seule une minorité de 27 % des établissements s’attend à ce que l’évolution technologique liée à la numérisation change radicalement le secteur financier. La majorité des banques (67 %) reconnaît que la numérisation permet notamment de mettre en place de nouveaux canaux de distribution. • Que la numérisation puisse remodeler des branches entières, le marché du voyage ainsi que le commerce l’ont déjà démontré. Les innovations se répandent de plus en plus rapidement et celui qui n’y réagit pas à temps est menacé de rester à la traîne du marché. La numérisation: seulement un canal de distribution ? 27% 67% 6% 29% 26% 33% 23% 71% 68% 63% 66% 6% 4% 11% 0% 20% 40% 60% 80% 100% Kantonal- banken Regional- banken Auslands- banken Privat- banken La numérisation va radicalement changer le secteur financier (de l’automatisation croissante au remplacement des collaborateurs du front par des outils robotisés) La numérisation représente un canal de distribution supplémentaire qui complète la structure existante La numérisation est un phénomène de mode exagéré qui va s’atténuer 2015 Banques privées Banques étrangères Banques régionales Banques cantonales
  • 31. Baromètre des banques EY 2016Page 30 « Votre établissement dispose-t-il déjà d’une stratégie de numérisation claire pour son modèle d’affaires ? » • Bien que les établissements aient identifié le potentiel de la numérisation, seul un quart des banques interrogées dispose d’une stratégie de numérisation claire. Sur le chemin de l’ère numérique, les banques de détail devancent quelque peu les gestionnaires de fortune. • La numérisation du secteur financier constitue un enjeu essentiel de l’interface avec le client. Elle offre une variété de nouvelles possibilités dans l’analyse individuelle personnalisée des données des clients et permet ainsi d’améliorer le conseil ou de proposer un conseil à la clientèle de plus en plus personnalisé. Le potentiel de la numérisation reste encore inexploité 27% 40% 33% 43% 34% 16% 23% 7% 32% 42% 36% 50% 34% 42% 41% 0% 20% 40% 60% 80% 100% Kantonal- banken Regional- banken Auslands- banken Privat- banken 2015 Oui Pas encore, mais elle est en cours d’élaboration Non Banques privées Banques étrangères Banques régionales Banques cantonales
  • 32. Baromètre des banques EY 2016Page 31 « Considérez-vous le développement du domaine de la FinTech comme une menace pour votre modèle d’affaires actuel ? » • 70 % des sondés ne considèrent pas les entreprises «FinTech», qui tentent de maîtriser une partie de la chaîne de création de valeur à l’aide de nouvelles technologies financières, comme une menace durable. • Obtenir une licence bancaire dépasse les possibilités des start-ups. Les banques ne doivent cependant pas se laisser bercer par une image de sécurité trompeuse. Si les nouveaux prestataires parviennent à acquérir l’interface client, il existe un risque que les banques soient rétrogradées au rang d’établissements de règlement passifs. Peu de craintes exprimées à l’égard des entreprises «FinTech» 8% 22% 35% 35% 6% 9% 13% 46% 23% 29% 11% 31% 37% 29% 36% 23% 34% 33% 40% 0% 20% 40% 60% 80% 100% Kantonal- banken Regional- banken Auslands- banken Privat- banken 2015 Banques privées Banques étrangères Banques régionales Banques cantonales Oui Plutôt oui Plutôt non Non
  • 33. Baromètre des banques EY 2016Page 32 Prioritäten 2015Thèmes prioritaires en 2016
  • 34. Baromètre des banques EY 2016Page 33 2.12 2.12 2.18 2.34 2.37 2.42 2.52 2.52 2.53 2.65 2.77 2.91 2.93 3.05 3.06 3.23 3.29 3.4 1 2 3 4 5 Gestion des risques en général Cybersécurité Optimisation des processus et industrialisation Investissement dans la numérisation Réduction des coûts Investissements dans les applications clients et les canaux de distribution Culture/Comportement/Réputation/Risque en matière de conduite Gestion des risques: Risque de taux d’intérêt Gestion des risques: Risque opérationnel Gestion des risques: Risque de crédit Acquisitions Solvabilité (fonds propres, liquidité, ratio d’endettement) Mise en place de dispositions en matière de protection des consommateurs Développement de nouveaux produits de placement Développement de nouveaux secteurs Outsourcing et Offshoring Nouveaux marchés et internationalisation Partenariats dans le secteur non bancaire « Parmi les thèmes et activités suivants, quels sont ceux qui auront, selon vous, une grande importance au cours des 6 à 12 prochains mois dans le secteur financier ? » • Les banques se focalisent à nouveau sur le développement de leur activité de base, après s’être notamment concentrées ces dernières années sur la résolution de problèmes hérités du passé et la gestion d’exigences réglementaires plus strictes. • Les sujets qui occuperont le plus le secteur financier au cours des douze prochains mois tournent tous autour de la réorientation des modèles d’affaires et d’une adaptation intelligente aux changements structurels. La priorité est à nouveau accordée à l’essentiel, à savoir les besoins des clients. Focus : priorité au cœur du métier 1 = Aucune incidence 3 = Neutre 5 = Forte incidence = Risque & réglementation = Baisse des coûts & efficacité = Innovation & croissance 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 2015 7 16 15 6 13 1 3 8 17 9 18 10 12 4 14 5 11 2 2014 Rang
  • 35. Baromètre des banques EY 2016Page 34 Prioritäten 2015Perspectives 2020
  • 36. Baromètre des banques EY 2016Page 35 • La tendance à une densité réglementaire plus élevée se poursuit. Désormais, 97 % des établissements interrogés sont convaincus que le secteur fera l’objet d’une règlementation nettement plus forte d’ici 2020. • Après avoir été au cours des dernières années en phase d’identification et de réaction réglementaire, l’industrie financière a désormais davantage de visibilité sur les nouvelles réglementations et leurs conséquences. Il s’agit maintenant de mettre en œuvre ces réglementations de manière efficiente, globale et pragmatique. La réglementation n’est pas encore terminée 55% 42% 2% 1% 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 2015 Tout à fait d’accord Plutôt d’accord Plutôt pas d’accord Pas du tout d’accord « Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? » Le secteur bancaire en Suisse sera encore nettement plus réglementé à l’avenir.
  • 37. Baromètre des banques EY 2016Page 36 • La grande majorité des banques interrogées continue de tabler sur une diminution des rendements. La part des établissements qui conteste cette affirmation a toutefois légèrement progressé et s’élève à 20 % (année précédente : 15 %). • La mise en œuvre des dispositions réglementaires induit une charge de travail importante, tandis que des prescriptions en matière de capital plus strictes requièrent un investissement supplémentaire et pèsent ainsi sur les possibilités de rendement, en particulier dans un environnement de taux d’intérêt négatifs. Des coûts en hausse, des marges en baisse, des rendements plus faibles 46% 34% 17% 3% 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 2015 Tout à fait d’accord Plutôt d’accord Plutôt pas d’accord Pas du tout d’accord « Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? » A l’avenir, les actionnaires des banques devront s’attendre à des rendements plus faibles.
  • 38. Baromètre des banques EY 2016Page 37 52% 34% 12% 2% « Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? » A l’avenir, les établissements bancaires seront nettement moins nombreux en Suisse. • Le nombre d’établissements bancaires continuera de diminuer d’ici 2020. 86 % (année précédente : 79 %) des sondés s’attendent à une nette diminution du nombre d’établissements bancaires en Suisse d’ici 2020. Pour la première fois depuis 2012, plus de la moitié des sondés approuve totalement cette déclaration. • Le contexte toujours difficile marqué par les incertitudes géopolitiques, les exigences réglementaires croissantes, les taux d’intérêt négatifs et le cours élevé du franc tourmente certains établissements. Depuis 2010, environ 60 établissements ont disparu. Huit banques ont rendu leur licence en 2014, cinq en 2015. La consolidation progresse … 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 2015 Tout à fait d’accord Plutôt d’accord Plutôt pas d’accord Pas du tout d’accord
  • 39. Baromètre des banques EY 2016Page 38 « Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? » A l’avenir, les établissements bancaires seront nettement moins nombreux en Suisse. • Depuis 2012, les banques étrangères escomptent une plus forte consolidation. Quelques 30 établissements ont disparu en dix ans. Les banques étrangères ne souffrent d’ailleurs pas seulement des exigences réglementaires ; les activités en Suisse sont également partiellement abandonnées, car, face aux défis économiques, les sociétés mères concentrent leurs moyens sur leur marché intérieur. … notamment dans la gestion de fortune 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 Banques régionales Banques cantonales Banques privées Banques étrangères Tout à fait d’accord Plutôt d’accord Plutôt pas d’accord Pas du tout d’accord
  • 40. Baromètre des banques EY 2016Page 39 28% 43% 24% 5% « Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? » Les systèmes de rémunération et d’incitation du secteur bancaire seront remaniés en profondeur et réduits. • La majorité des banques table encore sur une réduction des systèmes de rémunération et d’incitation dans le secteur bancaire. Cette position a progressé et s’élève à 71 % (année précédente : 59 %). • Que la plupart des banques se consacre encore intensément au changement dans les modèles de bonus est surprenant. De nombreuses banques ont effectivement remanié significativement leurs systèmes de rémunération et d’incitation au cours des dernières années. Les banques interrogées estiment toutefois que le processus d’adaptation n’est pas encore terminé. Des systèmes d’incitation encore sous pression 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 2015 Tout à fait d’accord Plutôt d’accord Plutôt pas d’accord Pas du tout d’accord
  • 41. Baromètre des banques EY 2016Page 40 • A l’exception des banques privées, la part des établissements qui souhaitent limiter les systèmes de rémunération et d’incitation est grandissante. • Les banques cantonales évaluent leur besoin d’ajustement la plupart du temps comme étant moindre ; actuellement, la moitié d’entre-elles ne projette pas de limiter à nouveau leurs systèmes de rémunération et d’incitation. Les banques régionales doivent également adapter leurs systèmes d’incitation 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 Banques régionales Banques cantonales Banques privées Banques étrangères Tout à fait d’accord Plutôt d’accord Plutôt pas d’accord Pas du tout d’accord « Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? » Les systèmes de rémunération et d’incitation du secteur bancaire seront remaniés en profondeur et réduits.
  • 42. Baromètre des banques EY 2016Page 41 14% 42% 27% 17% • Pour la première fois, plus de la majorité des établissements interrogés (56 %) estime que leur position sur le marché est menacée par des concurrents externes au secteur. • Les banques interrogées pensent que ces concurrents externes à la branche vont gagner du terrain dans des segments importants du secteur bancaire – soit seuls ou plus vraisemblablement sous une configuration encore inconnue à ce jour. Cette menace ne provient pas en premier lieu des petites start-ups de la branche des «FinTech», mais au contraire des grandes entreprises technologiques et de télécommunication. La concurrence externe au secteur est de plus en plus reconnue 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 2015 Tout à fait d’accord Plutôt d’accord Plutôt pas d’accord Pas du tout d’accord « Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? » Des concurrents externes à la branche (IT, téléphonie mobile, Internet) menacent la position des banques sur le marché.
  • 43. Baromètre des banques EY 2016Page 42 « Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? » Des concurrents externes à la branche (IT, téléphonie mobile, Internet) menacent la position des banques sur le marché. • Les banques régionales et en particulier les banques cantonales considèrent de plus en plus les concurrents externes à la branche comme une menace. Ce faisant, elles prennent surtout en compte les services de base et le trafic des paiements, longtemps sous-estimé. L’accès au trafic des paiements signifie non seulement l’accès à une interface avec le client, mais surtout l’accès à une infinité de points de données individuels, qui peuvent être analysés intelligemment. • Bien que le contact personnel avec le conseiller joue un rôle majeur pour les banques privées, elles suivent toutefois également de très près ces nouveaux concurrents, car l’émergence de stratégies de placement générées automatiquement est susceptible d’exercer une pression sur leurs modèles d’affaires. La concurrence externe au secteur ne se limite pas à la banque de détail 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 Banques régionales Banques cantonales Banques privées Banques étrangères Tout à fait d’accord Plutôt d’accord Plutôt pas d’accord Pas du tout d’accord
  • 44. Baromètre des banques EY 2016Page 43 43% 42% 12% 3% • Le réseau de filiales, succursales et agences ne cesse de se resserrer. 85 % (année précédente : 76 %) des établissements interrogés prévoient que le nombre de filiales, succursales et agences bancaires diminuera significativement d’ici 2020 . Ce processus s’accéléra encore, les nouvelles technologies et les nouveaux moyens de communication en sont les principaux moteurs. Resserrer le réseau de filiales au titre du seul argument des coûts n’est pas une solution d’avenir, car les banques détériorent de cette manière l’interface client. Le réseau de filiales, succursales et agences ne cesse de se resserrer 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 2015 « Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? » Le nombre de filiales bancaires diminuera fortement. Tout à fait d’accord Plutôt d’accord Plutôt pas d’accord Pas du tout d’accord
  • 45. Baromètre des banques EY 2016Page 44 « Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? » Le nombre de filiales bancaires diminuera fortement. • Les banques étrangères escomptent les coupes les plus sévères. Un profond changement se manifeste également parmi les banques cantonales : 86 % (année précédente : 55 %) s’attendent à un resserrement. Ce constat est d’autant plus notable que les banques cantonales ont déjà nettement resserré leur réseau de distribution. Les banques étrangères et cantonales réduisent leur réseau de filiales, succursales et agences 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 Banques régionales Banques cantonales Banques privées Banques étrangères Tout à fait d’accord Plutôt d’accord Plutôt pas d’accord Pas du tout d’accord
  • 46. Baromètre des banques EY 2016Page 45 • La majorité des banques s’attend à ce que la fidélité des clients diminue. 61 % (année précédente : 65 %) considèrent qu’elles seront confrontées à cette difficulté d’ici 2020. • La numérisation n’est pas seulement synonyme de nouveaux canaux de distribution, elle exerce également une influence directe sur le comportement des clients. La comparaison des produits et services est plus facile et plus rapide, les clients sont généralement nettement mieux informés. Parallèlement, changer de prestataire nécessite moins d’effort. Numérisation en hausse – Fidélité des clients en baisse 17% 44% 32% 7% 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 « Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? » La loyauté des clients bancaires diminuera fortement. 2015 Tout à fait d’accord Plutôt d’accord Plutôt pas d’accord Pas du tout d’accord
  • 47. Baromètre des banques EY 2016Page 46 « Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? » La loyauté des clients bancaires diminuera fortement. • Les différents groupes bancaires portent un jugement très similaire sur l’évolution de la fidélité des clients. • L’année passée, les banques étrangères avaient estimé le danger comme étant nettement moindre, désormais plus de la moitié considère le déclin de la fidélité des clients comme un défi. Avec la disparition du contact personnel, la fidélité se perd 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 Banques régionales Banques cantonales Banques privées Banques étrangères Tout à fait d’accord Plutôt d’accord Plutôt pas d’accord Pas du tout d’accord
  • 48. Baromètre des banques EY 2016Page 47 24% 17% 27% 32% • Les prix du secteur bancaire demeurent sous pression. 44 % (année précédente : 20 %) des sondés s’attendent à ce que les prix des services bancaires diminuent d’ici 2020. • Il y a encore un an, l’opinion dominante était qu’il était possible d’éviter des réductions de prix supplémentaires. Certains établissements avaient tenté d’augmenter leurs revenus par de nouvelles offres de services et de nouveaux modèles de frais. D’autres s’attendaient à ce que certains services soient plus chers. Cet optimisme est quelque peu retombé. Les prix du secteur bancaire se trouvent de nouveau sous pression 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 « Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? » Les prix des services bancaires vont diminuer. 2015 Tout à fait d’accord Plutôt d’accord Plutôt pas d’accord Pas du tout d’accord
  • 49. Baromètre des banques EY 2016Page 48 « Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? » Les prix des services bancaires vont diminuer. • Les banques cantonales et régionales envisagent relativement sereinement la pression exercée sur les prix. En revanche, les banques privées et étrangères s’attendent à une pression nettement plus forte sur les prix. • Ce sont effectivement essentiellement les gérants de fortune qui subissent les effets indirects du renforcement de la transparence fiscale. Les investisseurs étaient moins sensibles aux prix dans le passé. Hausse de la pression exercée sur les prix dans la gestion de fortune 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 Banques régionales Banques cantonales Banques privées Banques étrangères Tout à fait d’accord Plutôt d’accord Plutôt pas d’accord Pas du tout d’accord
  • 50. Baromètre des banques EY 2016Page 49 37% 52% 10% 1% • Les thèmes de l’industrialisation et du sourcing de processus commerciaux continuent de jouer un rôle clef, qu’ils avaient déjà au cours des deux dernières années. 89 % (année précédente : 92 %) des sondés estiment que ces thèmes vont encore gagner en importance. • Les gains en efficience revêtent une grande importance stratégique et nécessitent des mesures qui dépassent la réduction tactique des coûts, en appliquant les concepts de l’industrialisation à la chaîne de création de valeur. La centralisation, la normalisation et l’automatisation sont des points clefs de ce processus. L’industrialisation et le sourcing sont des facteurs de succès 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 « Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? » L’industrialisation ainsi que le sourcing de processus commerciaux augmenteront fortement. 2015 Tout à fait d’accord Plutôt d’accord Plutôt pas d’accord Pas du tout d’accord
  • 51. Baromètre des banques EY 2016Page 50 « Comment percevez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? » L’industrialisation ainsi que le sourcing de processus commerciaux augmenteront fortement. • L’ensemble des établissements bancaires converge pour affirmer que l’industrialisation et le sourcing de processus d’affaires progresseront nettement. • Les banques se sont notamment concentrées durant des années sur la gestion d’exigences réglementaires accrues. Elles se focalisent désormais, à juste titre, sur ces aspects déterminants pour la marche des affaires. Les processus d’affaires sont examinés à la loupe 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 0% 25% 50% 75% 100% 2012 2013 2014 2015 Banques régionales Banques cantonales Banques privées Banques étrangères Tout à fait d’accord Plutôt d’accord Plutôt pas d’accord Pas du tout d’accord
  • 52. Baromètre des banques EY 2016Page 51 Prioritäten 2015Messages clés
  • 53. Baromètre des banques EY 2016Page 52 • Focus : priorité au cœur du métier Les banques se focalisent à nouveau sur le développement de leur activité de base, après s’être notamment concentrées ces dernières années sur la résolution des problèmes hérités du passé et sur la gestion d’exigences réglementaires plus strictes. Les nouveaux partenariats, les nouveaux marchés, l’innovation et l’utilisation de prestataires externes gagnent désormais en importance. Les besoins des clients sont à nouveau mis au premier plan. Malgré un contexte économique difficile, de nombreuses banques sont parvenues à générer des résultats allant de satisfaisants à bons. Des résultats positifs sont importants car pour leur processus de transformation structurelle les banques ont besoin de ressources financières et même parfois de davantage de personnel ; un tiers des établissements interrogés souhaite ainsi créer de nouveaux postes au cours des douze prochains mois. Celui qui effectuera trop tard ou pas du tout les investissements structurels nécessaires court le danger d’être dépassé, voire même écrasé par les évolutions à venir. • Le potentiel de la numérisation n'est que partiellement exploité La numérisation entraînera une transformation des activités bancaires. Toutes les banques sont d’accord sur ce fait. Toutefois, seule une petite minorité s’attend actuellement à ce que l’évolution technologique liée à la numérisation change radicalement le secteur financier. La majorité des banques reconnaît que la numérisation permet de mettre en place de nouveaux canaux de distribution. Bien que les établissements aient identifié le potentiel de la numérisation, la majorité des banques ne dispose encore d’aucune stratégie pour l’exploiter. Elles ne sont visiblement pas pleinement conscientes des avantages que cette technologie peut apporter à l’industrie financière en termes de création de valeur. Bon nombre de banques n’ont actuellement pas encore suffisamment d’imagination, d’idées et d’esprit d’initiative dans la coopération avec les entreprises de type «FinTech». En ce qui concerne la numérisation, les banques privées et étrangères sont encore aux aguets : peu osent avancer en tant que « early mover » et effectuer les premiers investissements. Pour la place financière suisse qui jouit d’une excellente réputation dans le domaine de la Banque privée, cette évolution n’est vraiment pas réjouissante. Private Banking 2.0 se fait encore attendre. • Danger d’une concurrence externe au secteur Pour la première fois, plus de la majorité des établissements interrogés estime que leur position sur le marché est menacée par des concurrents externes au secteur. Les banques interrogées pensent que ces derniers vont gagner du terrain dans des segments importants du secteur bancaire – soit seuls ou, plus vraisemblablement sous une configuration encore inconnue à ce jour. Cette menace ne provient pas en premier lieu des petites start-ups de la branche des «FinTech», mais au contraire des grandes entreprises technologiques et de télécommunication. Ces dernières disposent non seulement des infrastructures et du savoir-faire requis pour pouvoir valoriser de manière profitable le volume croissant de la matière première que constituent les données et les informations, mais elles ont également les moyens financiers leur permettant de surmonter les barrières d'entrées au monde des services financiers régulés. Dans ce contexte, il est nécessaire pour les banques de se défendre en tant qu’interface principale avec les clients et d’utiliser ce rôle d’interface de façon plus innovante. Outre la définition de stratégies numériques intelligentes, il s’agira aussi d’améliorer l’expérience client dans les filiales, succursales et agences bancaires. Messages clés (1/4)
  • 54. Baromètre des banques EY 2016Page 53 • Le processus de consolidation s’accélère Le processus de consolidation en cours dans l’industrie financière helvétique s’accélère. Un contexte toujours difficile marqué par les incertitudes géopolitiques, des exigences réglementaires croissantes, des taux d’intérêt négatifs et un cours élevé du franc tourmente certains établissements. Depuis 2010, plus de 60 établissements ont disparu du marché. Il faut s’attendre à ce que des dizaines d’autres banques ne survivent pas aux changements structurels en cours. L’élimination des problèmes hérités du passé s’accompagne d’une diminution des incertitudes en termes de reprises d’établissements, ce qui entraînera probablement une accélération du processus de consolidation au cours des deux prochaines années à venir. Dans le même temps, l’utilisation numérique accrue de prestations bancaires conduit à un resserrement du réseau de filiales, succursales et agences. Toutefois, le moment n’est pas propice à une réduction supplémentaire du nombre d’agences. Si les banques souhaitent conserver leur rôle clef d’interface avec les clients, elles doivent notamment étoffer leurs offres numériques et améliorer dans le même temps l’expérience client dans les agences et filiales restantes. • Risque d’une allocation inappropriée du capital et des liquidités du fait de taux d’intérêt négatifs La décision de la Banque nationale d’introduire des taux d’intérêt négatifs inquiète davantage les banques que la suppression du cours plancher de l’euro. Les taux d’intérêt négatifs pèsent non seulement sur les marges mais faussent également les dynamiques de gestion et de pilotage des capitaux, ce qui peut conduire à une allocation inappropriée du capital et des liquidités, dont les conséquences à long terme sont difficiles à évaluer. La gestion des bilans bancaires et une interprétation adéquate des principaux modèles financiers, lesquels ont essentiellement été développés pour un environnement de taux positifs, deviennent de plus en plus difficiles. Malgré ces défis, les établissements renoncent jusqu’ici à répercuter les taux d’intérêt négatifs sur l’ensemble de leur clientèle privée. Pour une bonne raison : une répercussion aurait vraisemblablement des effets négatifs non souhaités. Toutefois, la question demeure de savoir combien de temps les établissements pourront maintenir cette situation sur le plan économique. Messages clés (2/4)
  • 55. Baromètre des banques EY 2016Page 54 • Retard dans la mise en place de l’EAR L’échange automatique de renseignements (EAR) est pour bientôt. Le calendrier pour l’introduction de l’EAR est serré, dans la mesure où les informations des clients (concernant l’année 2016) entre les pays pionniers « early adopter » devront déjà être communiquées au printemps de l’année suivante aux autorités fiscales des Etats étrangers participants. Etant donné que la Suisse ne prévoit d’introduire l’EAR qu’à compter de 2017, les banques suisses ne devront transmettre les premières données à l’Administration fédérale des contributions (AFC) qu’au printemps 2018. Pourtant, un quart des banques interrogées n’a pas encore lancé de projet dans ce sens. Les établissements concernés font valoir qu’ils sont freinés non seulement par les coûts de cette mesure, mais également par l’absence à ce jour de directives d’application et d’interprétations claires. • Pas de flux sortants de capitaux significatifs Les banques interrogées estiment que la tendance vers une plus grande transparence fiscale n’a pas entraîné jusqu’ici de flux sortants de capitaux significatifs. Comme l’année précédente, deux tiers des banques affirment ne pas avoir enregistré de sorties de capitaux, cette proportion étant légèrement supérieure parmi les banques privées. De nombreuses banques parviennent manifestement à compenser largement les flux sortants de capitaux par l’entrée de nouveaux fonds. Ce sont d’excellentes nouvelles : la place bancaire suisse parvient toujours à attirer de nouveaux fonds. En période de forte incertitude, les atouts en termes de sécurité de la place financière demeurent très demandés. • Risque accru pour les crédits aux PME Les banques estiment le risque de crédit chez les PME comme étant de plus en plus important : 45 % des sondés s’attendent au cours des douze prochains mois à une augmentation des provisions et des correctifs de valeurs dans les affaires avec la clientèle entreprises. L’impact de l’abolition du cours plancher avec l’euro se révèle ici. Certaines banques estiment que les PME tournées vers l’exportation auront de plus en plus de difficultés à assurer le service de leurs crédits. Pourtant, les banques n’envisagent pas de limiter l’octroi de crédits aux PME. En ce qui concerne le financement de la construction de logements, les établissements suivent une orientation plutôt plus restrictive par rapport aux années précédentes, sous la pression du danger persistant d'existence d'une bulle immobilière. Messages clés (3/4)
  • 56. Baromètre des banques EY 2016Page 55 • Banking 2020 : Réglementation, numérisation et industrialisation Alors que pas moins de 97 % des établissements interrogés continuent de tabler sur des réglementations toujours plus nombreuses, les banques reconnaissent de plus en plus que la numérisation du secteur financier et l’industrialisation des processus d’affaires ont également des répercussions fondamentales sur la stratégie, les modèles et les processus d’affaires. La numérisation du secteur financier ne représente pas seulement un moyen d’étendre les canaux de distribution, mais constitue également un élément clé de l’interface client. La numérisation facilite en partie l’entrée sur le marché de concurrents externes à la branche et entraînera probablement une réduction de la fidélité des clients, qui était très marquée dans le passé. D’autre part, la numérisation offre une variété de nouvelles possibilités dans l’analyse individuelle personnalisée des données des clients, des besoins des clients et des comportements des clients et permet ainsi d’améliorer le conseil en proposant un conseil à la clientèle de plus en plus personnalisé. Les banques ne doivent pas seulement conserver la maîtrise de l’interface client dans un monde de plus en plus mobile et individuel mais savoir également mieux l’exploiter à l’avenir. Les thèmes de l’industrialisation et du sourcing sont, à juste titre, considérés par les banques comme une nécessité stratégique et ils gagnent de plus en plus en importance. Le secteur financier était jusqu’ici encore peu industrialisé, toutefois la maturité commerciale des services de règlement augmente fortement. Les gains en efficience revêtent une grande importance stratégique et nécessitent des mesures qui dépassent la réduction tactique des coûts, en appliquant les concepts de l’industrialisation à la chaîne de création de valeur. La centralisation, la normalisation et l’automatisation sont des points clefs de ce processus. Messages clés (4/4)
  • 57. EY | Assurance | Tax | Transactions | Advisory A propos de l’organisation mondiale EY L’organisation mondiale EY est un leader dans le domaine des services de l’audit, de la fiscalité, des transactions et du conseil. Nous utilisons notre expérience, nos connaissances et nos services afin de contribuer à créer un lien de confiance au sein des marchés financiers et des économies à travers le monde. Nous possédons les meilleurs atouts pour cette tâche – d’excellentes prestations d’audit et de conseil, des équipes remarquables et un service qui dépasse les attentes de nos clients. « Building a better working world »: notre mission globale est d’encourager l’innovation et de faire la différence – pour nos collaborateurs, pour nos clients et pour la société dans laquelle nous vivons. L’organisation mondiale EY désigne toutes les sociétés membres d’Ernst & Young Global Limited (EYG). Chacune des sociétés membres d’EYG est une entité juridique distincte et indépendante, et ne peut être tenue responsible des actes ou omissions des autres entités. Ernst & Young Global Limited, société britannique à responsabilité limitée par garantie, ne fournit pas de prestations aux clients. Pour de plus amples informations, rendez-vous sur notre site Internet www.ey.com L’organisation EY est représentée en Suisse par Ernst & Young SA, Bâle, avec dix bureaux à travers la Suisse et au Liechtenstein par Ernst & Young AG, Vaduz. Dans cette publication, « EY » et « nous » se réfèrent à Ernst & Young SA, Bâle, une société membre d’Ernst & Young Global Limited. © 2016 Ernst & Young SA Tous droits réservés. La présente publication fournit uniquement des renseignements sommaires aux seules fins d’information générale. Bien que rédigée avec grand soin, elle ne se substitue pas à des recherché détaillées, ni à des conseils professionnels. Par conséquent, en lisant cette publication, vous acceptez qu’aucune responsabilité ne puisse être assumée quant à l’exactitude, l’exhaustivité et/ou l’actualité de son contenu. Il est de la seule responsabilité du lecteur de déterminer si et sous quelle forme l’information mise à disposition est pertinente pour son cas. Ernst & Young SA et/ou toutes les autres sociétés membres de l’organisation mondiale EY déclinent toute responsabilité. Pour toute question précise, il convient de s’adresser au conseiller compétent. www.ey.com/ch