CCI MAGAZINE N°29 NOVEMBRE 2015 - CCI Iles de Guadeloupe
1. HOMMAGE
Yves PRAVAZ, ancien Président
de la CCI de Pointe-à-Pitre, nous
a quittés.
L’ACTU ÉCO ET JURIDIQUE
Octroi de Mer : RGEC ou la mort du
tissu industriel - ITW du Président
des MPI, M. Franck DESALME
À LA UNE
La gestion des Registres
du Commerce et des
Sociétés (RCS) par les CCI
P90P72P74
NOVEMBRE 2015 I N° 29 CCI ÎLES DE GUADELOUPE
Loi ANI :
La Mutuelle
Santé obligatoire
dans toutes les
entreprises
A partir du 1er
janvier 2016
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3. CCI IG magazine 2015 3CCI IG magazine 2015 3
PRODUIRE. MIEUX. PLUS VITE.
PLUS INTELLIGEMMENT. AVEC MOINS.
C’est l’équation impossible qui s’est posée dès 2010
dans le réseau des CCI, et avec encore plus d’acuité
pour la Compagnie Consulaire que je préside, suite à
une succession de restrictions fiscales drastiques. La
Chambre de Commerce et d’Industrie de Région des
Iles de Guadeloupe a donc progressivement introduit au
cœur de sa stratégie de développement de services, les
nouvelles exigences du tissu économique.
MIEUX : Dans un souci d’intégration des probléma-
tiques sociétales, sécuritaires et citoyennes. Outre notre
engagement dans la structure MASE Outre-Mer, vous
découvrirez, dans ce numéro de votre CCI MAG, la sec-
onde phase de notre mobilisation dans le cadre de l’ac-
cessibilité universelle dans les Etablissements Recevant
du Public (ERP). Suite à la campagne d’informations et
de sensibilisation qu’elle a menée avec des partenaires
publics et privés, la CCI IG a décidé de mettre en place
une « formation-action » visant à accompagner les
ERP dans l’élaboration de leur Agenda d’Accessibilité
Programmée (Ad’Ap), et ce, pour un coût adapté aux
capacités financières des entreprises de notre territoire.
PLUS VITE : Délivrer nos services de manière quasi
simultanée avec votre demande, par le biais de la
dématérialisation. Il s’agit d’élaborer une plateforme
de services, par une nouvelle approche de la
relation à distance, alliant disponibilité, accessibilité,
personnalisationdesprestationsetcapacitéd’interaction.
Celle-ci doit permettre une meilleure connexion de la
CCI IG à l’ensemble des entreprises : c’est la E-CCI.
Cette dématérialisation, largement entamée au niveau
de notre service de communication, se poursuivra au
niveau de notre Centre de Formalités des Entreprises/
Guichet Unique (CFE/GU) avec la récente acquisition de la
gestion du Registre du Commerce et des Sociétés (RCS).
En effet, suite à l’adoption de la loi MACRON le 10 juillet
dernier, la CCI IG pourra, dès le 1er
janvier 2016, contribuer
à la simplification de la vie de nos entreprises en offrant
un service optimal, rapide et efficace de délivrance des
actes. Le challenge est lancé pour l’expérimentation
de gestion sur 3 ans, avec l’objectif de dématérialiser
au maximum cette prestation afin de permettre aux
chefs d’entreprise(s) d’accéder à la simultanéité et à
l’indépendance paperassière. Ils pourront consulter leurs
documents depuis un ordinateur ou une borne libre
service, les éditer, les envoyer par messagerie internet…
Nous souhaitons extraire chaque chef d’entreprise de
son asservissement administratif et bureaucratique ! Les
pages de la rubrique A LA UNE de cette 29ème
parution
vous permettront de découvrir plus en détails la genèse
de ce dossier ainsi que les dernières évolutions des
compétences de notre CFE/GU.
PLUS INTELLIGEMMENT : Compte-tenu de la situation
planétaire en termes de réchauffement climatique,
de raréfaction des ressources, il s’agit aujourd’hui de
repenser complètement notre façon de produire et de
consommer. Aussi, la CCI IG se propose d’accompagner
ses ressortissants dans le déploiement de cette
nouvelle économie limitant le gaspillage des matières
premières, de l’eau et des sources d’énergie. Au-delà
de l’engagement environnemental que représente cette
démarche au niveau de l’entreprise, notons aussi que
le prix de ces matières premières augmente et que les
difficultés d’approvisionnement ne cessent de croître.
D’où la nécessité pour les entreprises, les collectivités
et les citoyens de réfléchir à un nouveau modèle
économique : un modèle circulaire où les flux de
matière ou d’énergie sortants, tels que les déchets ou les
produits toxiques, seraient réintégrés dans les processus
de production en tant que matières premières. La CCI IG
s’est dotée en conséquence, depuis le mois de juin,
d’un chargé de mission Economie Circulaire. Il s’agit
pourcedernierdesensibiliseretdeguiderlesentreprises
dans le déploiement de cette économie circulaire et
non plus linéaire, héritée de l’ère industrielle comme
nous la connaissons : extraire-fabriquer-utiliser-jeter, mais
fondée sur le principe de «refermer le cycle de vie» des
produits, des services, des déchets et des matériaux.
Ces nouveaux modes de consommation représentent
également des viviers d’emplois nouveaux pour nos
jeunes. Cette dynamique - axée sur les problématiques
environnementales, numériques, sociétales, dites de la
«nouvelle économie» - est menée de pair avec les
objectifs originels de la CCI IG : la proximité avec nos
actions d’animation des territoires pour lesquelles vous
trouverez une rubrique dédiée ; la formation et l’insertion
professionnelle avec de nombreuses pages consacrées
à la réussite des élèves de notre classe préparatoire
aux Hautes Etudes Commerciales, à la présentation
de notre Centre de Formation des Apprentis, et à nos
cursus diplômants menés en partenariat avec l’ESCP,
l’ITESCIA… ; la promotion du savoir-faire des entreprises
de notre archipel, à l’image de notre implication, aux
côtés de la Région Guadeloupe, maître d’ouvrage, et
du Comité du Tourisme des Iles de Guadeloupe, dans
l’organisationdelaMini-TransatIlesdeGuadeloupe2015.
AVEC MOINS : La Chambre de Commerce et d’Industrie
de Région des Iles de Guadeloupe est à l’image des
entreprises qu’elle représente, et en phase avec
les évolutions de notre contexte économique : plus
connectée, plus économe, plus réactive.
Consciente des contraintes et difficultés qu’imposent les
changements évoqués au tissu entrepreneurial, dans une
conjoncture morose et stagnante, la CCI IG de demain
affiche sa fierté d’avoir toujours su s’adapter ainsi que sa
mobilisation pour les entreprises de Guadeloupe.
MME
Colette Koury
Présidente
Magazine édité par :
Les Editions Ante Insulae
1, bd Houelbourg/Mer
ZI Jarry - 97122 Baie-Mahault
05 90 32 64 36
mathieu@blue-marine.biz
Siret : 442 804 456 00014
SARL au capital de 8000€
Directeur de publication :
M. Omer Baboulall,
Directeur Général p.i.
CCI de Région des Iles
de Guadeloupe
Responsable d’édition :
Stéphanie Penchard
stephanie@blue-marine.biz
Rédaction :
Chambre de Commerce et
d’Industrie
des Îles de Guadeloupe
Relecture :
Nadège Ceretto
Crédits photos :
CCI IG / ID Line Studio /
Franck Foucha / Grégory
Delavigne / Shutterstock
Conception/réalisation :
Agence Blue Marine
Régie publicitaire :
Les Editions Ante Insulae
• Katy Jasemin
06 90 45 60 63
nlkd.jas@gmail.com
• Hélène Tillet Le Dentu
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continuellement à vous proposer des réponses innovantes et pragmatiques.”
4. CCI IG magazine 201544
LE FLASH INFOS
DES
ENTREPRISES
09
P. 03 EDITO
P. 09 1. LE FLASH INFOS DES ENTREPRISES
P. 10 - L’économie circulaire, au cœur des
préoccupations de l’entreprise
P. 11 - Opération collective d’audits
énergétiques pour les petites et
moyennes surfaces
P. 12 - Open Coffee, les petits-déjeuners du
numérique
P. 14 - L’Association MASE Antilles-Guyane
P. 16-17 - 5 entreprises certifiées MASE en
Guadeloupe
P. 18 - Pourquoi et comment procéder au
sourcing international ?
P. 20 - Certificat d’origine : à quoi ça sert ?
P. 22 2. ÇA BOUGE DANS LES TERRITOIRES
P. 23 - « Alerte Commerces », un dispositif
sécurité qui prend de l’ampleur
P. 24-27 - La CCI IG, partenaire de la Politique
de la Ville 2015 - 2020
P. 28 - Votre CCI près de chez vous et ses
partenaires le 10 septembre 2015
au Gosier
P. 31 - Conférence sur les fonds européens
P. 32 - Kap Eko dynamise Capesterre. Foire
commerciale culinaire, artisanale et
agricole
P. 32 - Vwal o Van Désirade
P. 32-33 - 1er
festival a koubouyon pwason saintois
P. 33 - La CCI IG participe à la sécurité des
marins - pêcheurs
P. 34 - Requalification du Centre Commercial de
Bellevue à Petit-Bourg : la CCI IG assiste
les commerçants
P. 35-36 - La CCI IG contribue à la réflexion
prospective dans le cadre de l’élaboration
du PLU de Gourbeyre
P. 37 3. DOSSIER SPECIAL
P. 38 - Interview de Mme Gilberte Thenard
P. 40-42 - Complémentaire Santé obligatoire
pour les salariés des entreprises
avant le 1er
janvier 2016
P. 43 - Mutuelle Populaire d’Action Sociale
Interview de M. Alain Mabialah
P. 44 4. LA FORMATION, UNE PRIORITE
P. 45 - Remise officielle d’ordinateurs portables
par la Région aux étudiants de la Classe
Préparatoire HEC de la CCI IG
P. 46 - La Classe Préparatoire au Haut
Enseignement Commercial (HEC)
de la CCI IG
P. 47 - Zoom sur la promo Rothschild 2015,
parrainée par la BRED
P. 47 Les Ateliers « Ressources Humaines »
de la CCI IG
SOMMAIRE
ÇA BOUGE
DANS LES
TERRITOIRES
22
LA FORMATION,
UNE
PRIORITÉ
42
DOSSIER
SPÉCIAL
Complémentaire Santé
obligatoire pour les salariés
des entreprises avant le
1er
janvier 2016
37
5. T É L É P H O N I E • I N T E R N E T • I N T E R C O N N E X I O N
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P. 38 - Interview de Mme Gilberte Thenard
P. 40-42 - Complémentaire Santé obligatoire pour les salariés des entreprises avant le
1er janvier 2016
P. 43 - Mutuelle Populaire d’Action Sociale
Interview de M. Alain Mabialah
6. CCI IG magazine 201566
SOMMAIRE (suite)
A LA UNE
Registre du Commerce
et des Sociétés
73
ZOOM
SUR NOS
ENTREPRISES
80
Retrouvez CCI MAGAZINE en ligne sur www.guadeloupe.cci.fr
P. 48 Chefs d’Entreprise(s), découvrez l’aide
« TPE jeune apprenti »
P. 50 - Remise des diplômes de la formation
Contrôleur de Gestion, 5ème
promotion
P. 54 - Certification Voltaire
P. 55 5. AU CŒUR DES MANIFS
P. 56-57 - CCI Forum : l’entrepreneur des futurs
P. 58 - Le Congrès OHADAC : les 21 22
septembre 2015 au CWTC de Jarry
P. 59 - La Journée de l’Entreprise : le 25
septembre 2015 au CWTC de Jarry
P. 60-61 - La Guadeloupe au départ de la Mini
P. 63 6. L’ACTU ECO ET JURIDIQUE
P. 64-65 - Assemblée Générale de la CCI IG du 18
juin 2015
P. 66 - La Loi NOTRE, de quoi s’agit-il ? Quelles
répercussions pour la Guadeloupe ?
P. 68-69 - L’essentiel de la Loi MACRON. Quels
secteurs d’activités sont concernés en
Guadeloupe ?
P. 70-71 - Les défaillances d’entreprises en
Guadeloupe :
Une tendance baissière sur la période
2011-2014
P. 72 - Les Matinales de l’Economie
1ère
édition : « l’E-reputation »
P. 73 - 2ème
édition : Le Crédit Impôt
Compétitivité Emploi - Quel bilan depuis
son lancement en 2013 ?
P. 74 - Octroi de Mer : RGEC ou la mort du
tissu industriel
P. 75 7. A LA UNE
P. 76-77 - Registre du Commerce et des
Sociétés : déléguation du RCS au CCI
P. 79-80 - Activités immobilères :
un renforcement des conditions
d’exercice depuis le 1er
juillet 2015 -
Délivrance des cartes par les CCI
P. 82 8. ZOOM SUR NOS ENTREPRISES
P. 83 - Mégaa Sun
P. 84 - Naomi MARTINO : 2 métiers aux
contraintes différentes, mais à une
exigence similaire : la qualité !
P. 85 - South Mobile Services
P. 87 9. LA CCI IG EN IMAGES
P. 88-89 - La CCI IG en images
P. 90 L’AGENDA
- Les salons au CWTC
- Les actions de formation
- Les actions commerces et services
- Les actions tourisme, innovation,
développement durable
- Les actions ciblées sur les territoires
- Les actions économiques
AU CŒUR
DES MANIFS
53
L’ACTU
ECO ET
JURIDIQUE
61
9. CCI IG magazine 2015 9CCI IG magazine 2015 9
1. LE FLASH
INFOS DES
ENTREPRISES
P. 10 - L’économie circulaire, au cœur des préoccupations de
l’entreprise
P. 11 - Opération collective d’audits énergétiques pour les
petites et moyennes surfaces
P. 12 - Open Coffee, les petits-déjeuners du numérique
P. 14 - L’Association MASE Antilles-Guyane
P. 16-17 -5 entreprises certifiées MASE en Guadeloupe
P. 18 - Pourquoi et comment procéder au sourcing
international ?
P. 20 - Certificat d’origine : à quoi ça sert ?
10. CCI IG magazine 20151010
L’ÉCONOMIECIRCULAIRE,
AUCŒURDESPRÉOCCUPATIONSDEL’ENTREPRISE
L’économie circulaire ou comment peut-on rompre le lien entre le développement économique
et le gaspillage des ressources naturelles ?
En terme de Développement Durable,
la Chambre de Commerce de Région
des Iles de Guadeloupe mène, depuis
quelques années, des actions ponctuelles,
notamment quant à la gestion des déchets.
Maiscompte-tenudelasituationplanétaire
de raréfaction des ressources, il s’agit
aujourd’hui de repenser complètement
notre façon de produire et de consommer.
Dans ce contexte, un partenariat CCI IG /
ADEME / Conseil Régional a été mis en
place, afin d’instaurer des programmes
d’actions pour améliorer la compétitivité
des entreprises en les impliquant dans le
déploiement de l’économie circulaire.
Dans sa mission d’assistance technique
aux entreprises, la CCI IG souhaite
donc poursuivre la sensibilisation et
l’accompagnement de ses ressortissants
dans leurs démarches de prise en compte
de l’environnement, et particulièrement
concernant la gestion des déchets.
Pour cela, un dispositif de soutien aux
études d’aide à la décision (pré-diagnos-
tics, diagnostics, études de projets) est
ouvert aux entreprises, aux collectivités à
travers les entreprises installées sur leur
territoire, et plus généralement à tous les
bénéficiaires intervenant particulièrement
dans le champ concurrentiel (exemple :
groupement de professionnels), à l’ex-
clusion des structures associatives non
concurrentielles et des particuliers.
Nous sommes conscients que l’économie
circulaire a un vaste potentiel, notamment
en milieu insulaire, mais elle en est encore
à ses débuts en Guadeloupe... Changer
d’habitudes et de comportements prend
du temps et nécessite des prises de
risques, des initiatives et des remises en
question.
Le recyclage est l’une des approches
évidentes. Cependant, les entreprises
doivent aussi s’efforcer de réduire les
quantités de matériaux
employés,parexemple,pour
des conditionnements plus
petits, mais aussi se référer
à des ACV (Analyse du Cycle
de Vie) afin d’investir sur le
long terme.
Le vrai défi pour
les entreprises de
Guadeloupe est de ne
pas consommer plus mais
mieux !
L’économie circulaire ne doit
cependant pas être réduite
à une meilleure gestion des
déchets. Ce qui est proposé
est bien un changement
de modèle économique,
créateur de valeur sur les
plans social, économique
et environnemental.
Résolument tournée vers ce
nouveau modèle économique, c’est
dans ce sens que la CCI IG mènera
des missions dédiées “Economie
Circulaire”.
Le but étant d’amener les entreprises vers
le simple bon sens et la recherche de
solutions globales, pouvant permettre une
transition vers un système raisonnable :
l’économie circulaire est l'une de ces
alternatives.
Ce principe doit aujourd’hui se traduire en
Guadeloupe par des solutions spécifiques
locales, propres à nos conditions et nos
problématiques.
Pour plus d’informations :
Tél. : 0590 93 76 46
Email : economiecirculaire@guadeloupe.cci.fr
11. CCI IG magazine 2015 11CCI IG magazine 2015 11
OPÉRATIONCOLLECTIVE
D’AUDITSÉNERGÉTIQUES
POURLESPETITESETMOYENNESSURFACES
Suite aux séminaires en faveur de la maî-
trise de l’énergie, organisés en décembre
2014 et en avril 2015, à destination des
entreprises de la petite et moyenne distri-
bution, la CCI IG souhaite mettre en place
au profit de 10 PME volontaires de ce
secteur, une opération collective pour la
réalisation d’audits énergétiques par un
consultant spécialiste en énergie.
Pour ce faire, la CCI IG recrutera les
entreprises bénéficiaires du dispositif et
choisira un bureau d’études spécialisé
en énergie qui sera chargé de mener
les audits. Elle animera l’opération,
préfinancera les études et jouera un
rôle de facilitateur entre les entreprises
bénéficiaires et le bureau d’études.
Cette opération permettra à des
entreprises aux moyens financiers
limités d’accéder à un audit énergétique
généralement coûteux.
Le bureau d’étude en charge des audits
visitera les locaux de chaque entreprise
bénéficiaire du dispositif et dressera
une proposition individuelle, chiffrée et
argumentée d’un programme d’économie
d’énergie à partir d’une analyse détaillée
des données collectées sur site.
Les entreprises souhaitant participer
à cette opération pourront s’inscrire
entre novembre 2015 et janvier 2016.
Pour plus d’informations :
Tél. : 0590 93 77 12
Email : mde@guadeloupe.cci.fr
12. CCI IG magazine 20151212
OPENCOFFEE,
LESPETITS - DÉJEUNERSDUNUMÉRIQUE
Site Internet, compte Twitter, page Facebook… sont aujourd’hui des termes familiers usités par grand
nombre de Guadeloupéens. Depuis les années 90, internet a véritablement révolutionné notre façon
de vivre, de communiquer, mais aussi notre façon de consommer.
Les usages du web touchent toutes les
entreprisesdansdesdomainesaussivariés
que l’approvisionnement, la distribution,
la gestion client, ou la communication…
et représentent un important potentiel de
développement de leur business.
Afin de gagner en compétitivité, les
entreprises doivent donc s’approprier ces
nouveaux outils. Aucun secteur d’activité
n’y échappe : la presse écrite, le secteur
du voyage, l’automobile, les services et
même les produits de consommation
courante… toutes les entreprises doivent
se mettre à la page !
C’est ce défi que s’est donnée la
Commission Nouvelle Economie de la
CCI IG, présidée par Eric Koury, dont l’un
des objectifs est de renforcer et dévelop-
per le secteur des TIC en Guadeloupe et
ce, à travers deux axes :
Le soutien et la valorisation des
entreprises locales œuvrant dans le
secteur du numérique,
L’appropriation de ce secteur
par toutes les entreprises
guadeloupéennes.
Ainsi, la CCI IG, proposera-t-elle à ses
ressortissants, une fois par mois, à partir
d’octobre 2015, un RDV matinal de 2h
autour d’un petit-déjeuner gratuit et
ouvert à tous : « les OPEN COFFEE, les
petits-déjeuners du numérique ».
La seule obligation est de s’inscrire au
préalable, le nombre de places étant
limité !
Un duo d’experts inter-viendra une dizaine
de minutes à chaque fois
sur une thématique précise,
pour ensuite laisser place
aux échanges et aux
questions des participants.
« Nous avons voulu un
format convivial et court
de façon à favoriser les
échanges. Et surtout
permettre aux participants
de retourner à leur bureau en fin de
matinée sans avoir le sentiment d’y
avoir consacré toute une demi-journée
de travail », précise Sylvine NEMORIN,
Conseiller Technique à l’Industrie, à la
Qualité et à l’Environnement de la CCI IG.
Pour mener cette action, la CCI IG s’est
entourée de spécialistes et a noué un
partenariat fort avec le cluster guadelou-
péen GuadeloupeTech qui regroupe une
cinquantaine d’acteurs du secteur de l’éco-
nomie numérique.
Le premier Open Coffee, qui a eu lieu
le jeudi 8 octobre dernier au CWTC, sur
le thème « Réussir sa transformation
digitale », a remporté un franc succès.
De nombreux professionnels de divers
horizons sont venus écouter les deux
spécialistes :
M. Philippe ROQUELAURE, co-fondateur
de l’entreprise South Mobile Services, qui
accompagne les entreprises à intégrer les
nouvelles technologies au sein de leur
structure et M. Gilbert QUERNEL, Directeur
Général de Nectar Digital, partenaire
qui aide les entreprises dans leur
transformation digitale et à l’optimisation
de leur expérience client.
Les échanges avec la salle furent riches
sur ce thème qui concerne toutes les
entreprises.
Pour s’informer sur les prochains
petits-déjeuners numériques :
Email : opencoffee@guadeloupe.cci.fr
Ou contacter Sylvine NEMORIN
Tél : 0590 93 76 66
PRÉSENTATION DE
Il existe en Guadeloupe un nombre
croissant d’entreprises dans le
secteur de l’économie numérique
mais force est de constater qu’il
manque un écosystème local
permettant l’émergence d’une vraie
filière.
L’idée est de regrouper l’ensemble
des acteurs du secteur de l’économie
numérique, afin de former une entité
capable de parler plus fort et plus
loin que chacun pris individuellement.
Ce cluster de l’économie numérique
veut permettre aux entreprises
du secteur de se développer
rapidement grâce à la mise en
place d’un véritable réseau en lien
avec l’ensemble des catégories
socioprofessionnelles concernées par
le domaine.
#GuadeloupeTech a l’ambition
de devenir un interlocuteur
privilégié, reconnu en Guadeloupe
sur les questions de l’économie
numérique.
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14. CCI IG magazine 20151414
L’association MASE (Manuel d’Amélioration
Sécurité des Entreprises) Antilles-
Guyane se compose d’entreprises dites
utilisatrices (EU) et d’entreprises dites
intervenantes (EI), organisées en un
conseil d’administration et animées par
un comité de pilotage par région. Les
Chambres de Commerce et d’Industrie
des trois départements, par l’intermédiaire
de leur Président, ont dès le début,
souhaité accompagner leurs entreprises
ressortissantes dans la démarche. Elles
assurent, sur leur territoire respectif, le
rôle d’administration du MASE.
En Guadeloupe, cinq entreprises
sont certifiées MASE.
(voir article page 17)
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE
L’ASSOCIATION MASE
ANTILLES-GUYANE
Le 24 juin dernier s’est tenue, en
visioconférence avec les membres et
administrateurs de Guadeloupe, Guyane et
Martinique, la 4ème
Assemblée Générale de
l’association MASE Antilles-Guyane.
En Guadeloupe, 14 entreprises
étaient présentes à cette Assemblée
Générale :
EDF Archipel Guadeloupe, E.I.B, EIFFAGE
ENERGIE, ERAS, G.M.A, M.I.P, PROMEXA,
PROTAC, RUBIS Antilles-Guyane, SARA
Guadeloupe, SOGETRA, ST Concept, TOTAL
Guadeloupe et W.I.C.
23 entreprises en Guyane et 18 entreprises
en Martinique y ont participé.
Les temps forts de cette Assemblée
Générale
L’Assemblée Générale ordinaire a été
marquée par l’élection du nouveau
Président de l’Association Mase Antilles-
Guyane, M. Rémy-louis BUDOC, membre
du Directoire du Grand Port Maritime de la
Guyane et directeur de la Prospective et du
Développement.
RENOUVELLEMENT DU BUREAU
La composition des membres du Bureau MASE Antilles-Guyane
A l’issue de l’Assemblée Générale, un Conseil d’Administration a eu lieu afin de
renouveler les membres du Bureau :
Président : M. Rémy-louis BUDOC,
Grand Port Maritime de la Guyane - Guyane (EU)
Vice Présidents : Mme Virginie MERINI,
TOTAL Guadeloupe - Guadeloupe (EU) et
M. Philippe GUY, SARA Martinique - Martinique (EU)
Trésorier : M. René XUEREB, EDF Martinique - Martinique (EU)
Trésorier adjoint : M. Olivier CASASSI, FOSELEV - Martinique (EI)
Secrétaire : Mme Christelle MAROUDY,
RUBIS Antilles-Guyane - Guadeloupe (EU)
Secrétaire adjointe : Mme Valérie CHARBONNE, E.I.B -
Guadeloupe (EI)
Aujourd’hui, l’association MASE Antilles-
Guyane, c’est 19 entreprises utilisatrices
et 72 entreprises intervenantes dont 30
certifiées.
Les listes des entreprises
adhérentes :
En Guadeloupe :
Entreprise Utilisatrice : EDF Archipel
Guadeloupe, GMA, GPAP, RUBIS Antilles-
Guyane, SARA Guadeloupe, TOTAL
Guadeloupe.
Entreprise Intervenante : BEBIAN
Electricité, CEE Guadeloupe, CMI, E.I.B,
EIFFAGE ENERGIE, ERGOS Antilles, EURL
ERAS, MERRIFIELD, M.I.P, PROMEXA,
PROTAC, SOGETRA, ST CONCEPT, STLM,
TRAPARINTER, W.I.C.
En Guyane :
Entreprise Utilisatrice : Air Liquide
Spatial Guyane, CNES CSG, EDF Guyane,
GPAR, Grand Port Maritime de Guyane,
SARA Guyane
Entreprise Intervenante : Accès
Control Guyane, APAVE Sud Europe
SAS, Bolt Ladder, Cegelec Space,
Clemessy Guyane, COFELY ENDEL, DLE
Outre-Mer, EIFFAGE TP Guyane, ERGOS
ANTILLES, GAIA, G2C, GETELEC, Guyane
Infrastructures Générales, Guyanet SAS,
HAMEX, HYDRECO GUYANE, IES, MLS
(GLS), MT Aérospace, NL Production
Végétale, Peyrani Guyane Services,
PLS (GLS), RMT Spatial Guyane, RIBAL
Travaux Publics, SAS Société de Travaux
d’Entretien et de Branchement, SLM
(GLS), SG2RG (GLS), SGSP.RS, SNER,
Transport GLS
En Martinique :
Entreprise Utilisatrice : Air Liquide
SOMAL, ANTILLES GAZ, EDF Martinique,
GPAF, SAMAC, TOTAL CARAIBE, SARA
Martinique.
Entreprise Intervenante : BURGEAP,
Caraib Moter, Clemessy Martinique,
COLAS Martinique, E-Compagnie,
EFIAPROJECT, ENA, Entreprise de
Travaux Electriques, ERGOS Martinique,
Etudes Process et Réalisation, Foselev-
Agentis Antilles, Fouré Lagadec-TMT
Antilles, Institut de Soudure Industrie,
LOC MANU, MELEA HOLDING,
METALDOM SAS Société Nouvelle,
ONET SERVICES ANTILLES, SPGAG,
PETROSERVICES, MAIZELEK, RITTER
SAS, SEEN Environnement, SEEN
Nettoiement, SOMATRAS, TRAPAINTER,
TUNZINI ANTILLES.
L’ASSOCIATIONMASEANTILLES-GUYANE
Pour tout renseignement et
adhésion en Guadeloupe :
Razane HANNA, Administratrice
MASE Antilles-Guyane pour
la Guadeloupe - Chambre de
Commerce et d’Industrie de Région
des Iles de Guadeloupe
Tél : 0590 93 77 20
Email : r.hanna@guadeloupe.cci.fr
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St-Martin, Sint Maarten, St-Barth,
Rép. Dominicaine, Ste-Lucie,
Dominique, Porto-Rico, Guyane...).
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16. CCI IG magazine 20151616
Elle consiste principalement à aider les
adhérents à :
améliorer la sécurité, la santé au poste
de travail et l’environnement (SSE) au
travers d’un système de management
adapté à l’entreprise,
mieux s’organiser, mieux communiquer,
en améliorant les conditions
d’intervention des salariés,
mettre en place un langage commun
afin de progresser ensemble,
gérer les risques liés à la co-activité
(Entreprise Utilisatrice-Entreprises
Intervenantes) particulièrement pour les
sites à procédé industriel.
L’association organise l’évaluation de son
système au moyen d’un référentiel, le
Manuel d’Amélioration de la Sécurité des
Entreprises (MASE) et la reconnaissance
de la validité du système par la
délivrance d’une certification. Le Manuel
d’Amélioration Sécurité des Entreprises
(MASE) est composé d’un descriptif du
processus de certification, du référentiel,
de conseils et d’un lexique.
Le référentiel est un recueil d’exigences
qui permet à l’employeur de structurer sa
démarche de management SSE en 5 axes :
L’engagement de la direction de
l’entreprise,
Les compétences et qualifications
professionnelles,
L’organisation du travail,
L’efficacité du système de management,
L’amélioration continue.
Les entreprises intervenantes adhérentes
mettent en œuvre un système de
management SSE permettant d’offrir la
meilleure protection de leurs salariés et ce
dans les 18 mois qui suivent leur adhésion.
Elles doivent le faire vivre avant de le faire
certifier. L’audit de certification est réalisé
par un cabinet indépendant dès lors que ce
dernier est référencé par le MASE National.
Ensuite, l’auditeur présente aux membres
du COPIL les résultats de l’audit et ce sont
les membres du COPIL qui délivrent la
certification MASE à l’entreprise candidate
pour une durée d’un an à trois ans, ou si
le système n’est pas conforme, peuvent
refuser la certification.
A ce jour, 5 entreprises intervenantes
en Guadeloupe ont vu leur système de
management SSE certifié MASE. Il s’agit
de :
Entreprises certifiées en 2014
SOGETRA, certifiée pour 3 ans
E.I.B, certifiée pour 1 an
Entreprises certifiées en 2015
PROTAC, certifiée pour 1an
PROMEXA, certifiée pour 1 an
M.I.P, certifiée pour 1 an
Pour ce numéro du CCI Magazine,
un focus est fait sur les 3 dernières
entreprises certifiées MASE.
VOS DEUX ENTREPRISES PROTAC
ET PROMEXA SONT ADHÉRENTES
À L’ASSOCIATION MASE ANTILLES-
GUYANE ET ONT ÉTÉ CERTIFIÉES
MASE LE 17 JUILLET DERNIER.
POUVEZ-VOUS NOUS DÉCRIRE
LES SECTEURS D’ACTIVITÉS DE
CELLES-CI ?
Fransisco Costa : PROTAC est une entre-
prise spécialisée en sablage, peinture et
revêtement anticorrosion et PROMEXA est
une entreprise spécialisée en travaux de
chaudronnerie, de tuyauterie et travaux
de soudure industrielle. Elles sont complé-
mentaires, c’est pourquoi nous sommes
convaincus que pour faire progresser la
sécurité, il faut faire évoluer PROTAC et
PROMEXA avec un niveau d’exigence com-
mun, que constitue pour nous le référenti-
el MASE. De plus, ce système est adapté
et adaptable à nos deux entreprises de
petites tailles (moins de 10 salariés cha-
cune).
POURQUOI AVOIR ADHÉRÉ
À LA DÉMARCHE MASE ?
F.C. : Cette démarche a permis de
rassembler nos équipes autour du souci
commun de la sécurité. Elle intègre les
valeurs, le fonctionnement et la culture
sécurité de l’entreprise.
Si la réflexion part du haut, nous vérifions
également sur les chantiers que ce que
nous mettons en place fonctionne. Ainsi,
chacun à son niveau, est acteur.
QUEL EST VOTRE OBJECTIF ?
F.C. : Notre principal objectif est de veiller
à l’amélioration continue de notre système
de management SSE et de concrétiser les
points prioritaires de notre plan d’actions,
en gardant à l’esprit sur les chantiers, que
notre objectif premier est zéro accident.
En effet, les problèmes de sécurité peuvent
avoir des conséquences dramatiques tant
sur le plan humain que pour l’entreprise
elle-même, quelle que soit sa taille ou son
activité.
La sécurité est un investissement permet-
tant de gagner, ensuite, en productivité,
d’améliorer les résultats globaux de l’entre-
prise et de la pérenniser.
Ainsi, avoir obtenu la certification MASE
est une garantie officielle pour nous
bien sûr, mais aussi pour nos clients
(SARA, EDF).
5ENTREPRISESCERTIFIÉES
MASEENGUADELOUPE
L’association MASE est basée sur un système qui propose, sans distinction d’activité ou de secteur
industriel particulier, une démarche de progrès la plus simple et la plus efficace possible.
Equipe de PROMEXA et PROTAC : Au premier plan :
M. Francisco COSTA, Responsable d’entreprise. Au second plan,
de gauche à droite : Sabine CHAGAS DOS SANTOS - Assistante
administrative et technique Promexa, Jack-Yves OZIER
LAFONTAINE - Chargé d’affaires Promexa, Jean-Albert SINKO -
Chargé d’affaires Protac, Richard REYNAUD - Chef de chantier
Promexa, Kévin DE OLIVEIRA - Assistant Protac
17. CCI IG magazine 2015 17CCI IG magazine 2015 17
VOTRE ENTREPRISE M.I.P A ÉTÉ
NOUVELLEMENT CERTIFIÉE LE
25 SEPTEMBRE 2015.
POUVEZ-VOUS NOUS LA
DÉCRIRE ?
Stéphane DEPREZ : Notre société MIP
est dans la démarche MASE depuis le
30 avril 2013. Elle intervient dans les
domaines industriels, pour la réalisation
de travaux électriques, de maintenance,
industrielle et pétrolière comme la fourni-
ture, le câblage et la mise en service,
d’équipements électriques, de régulation
ou d’automatismes.
Notre organisation est celle d’une PME,
avec un responsable d’entreprise, une
responsable QSE, une assistante admin-
istrative, des responsables de travaux,
6 techniciens spécialisés chacun dans
les domaines de l’activité de l’entreprise,
un BTS en alternance « Maintenance
Industrielle » et un stagiaire BAC Pro EEC.
Notre rayon d’activité est basé sur les
Antilles-Guyane, avec une agence et un
dépôt sur Jarry en Guadeloupe. Notre
activité est en lien avec nos clients dans
les domaines suivants :
Industriel et Pétrolier
Spécificité complémentaire
Production d’énergie
MIP est aussi partenaire avec le
représentant Antilles-Guyane de la
marque CUMINS et onduleur S2S qui
nous permet de réaliser des installations
électriques complètes de la production
aux consommateurs d’énergies.
Notre expérience et nos connaissances
sont multiples, nous pouvons aussi
intervenir dans les domaines de l’épuration
de l’eau où l’on retrouve les applications
et les process de l’instrumentation et
d’automatismes industriels que nous
exerçons régulièrement chez nos clients
actuels.
Notre stratégie est de maintenir notre
disponibilité et notre réactivité en toute
sécurité pour assurer les demandes de
nos clients qui font appel à nos services
sur les 3 départements des Antilles et de la
Guyane, comme sur les îles proches dont
Marie-Galante et Saint-Barthélémy.
POURQUOI AVOIR ADHÉRÉ À LA
DÉMARCHE MASE ?
S.D. : Adhérer au MASE est une oppor-
tunité de s’appuyer sur cette démarche
pour faire évoluer l’organisation et les
comportements au sein de l’entreprise. De
la volonté de répondre aux besoins crois-
sants d’appel à la sous-traitance sur les
grands sites et de la nécessité de maîtriser
les risques.
Notre volonté est d’améliorer les perfor-
mances indispensables pour développer
l’entreprise. Cela ne peut s’effectuer
sans faire état d’une prise de conscience
globale de tous les acteurs afin de
respecter la sécurité mais également la
santé, l’hygiène et l’environnement.
Nos résultats ne doivent pas être atteints
au détriment de la sécurité et de la santé
de nos collaborateurs.
QUEL EST VOTRE OBJECTIF ?
S.D. : Il est inévitable d’adhérer au MASE
car la sécurité est une préoccupation
majeure pour nous et pour les industriels
qui font appel à nos services.
Nous souhaitons conforter la reconnais-
sance de notre entreprise avec la
certification MASE, chez nos clients et
nos interlocuteurs extérieurs aux Antilles-
Guyane : c’est un facteur de reconnais-
sance et un enjeu commercial vis-à-vis
des grands groupes industriels qui nous
font confiance.
S’inscrire dans cette démarche devrait
favoriser l’obtention de nouveaux marchés,
puisqu’elle représente un gage de qualité,
d’expérience et de rigueur au service de
nos clients.
Dans l’avenir, les projets de MIP sont le
maintien de la certification et l’adaptation
à l’évolution du référentiel MASE version
2014.
Equipe de MIP : De gauche à droite : Stéphane DEPREZ - responsable d’entreprise, Alexis CAYUELA - conducteur de travaux, Manoah
CAYUELA - OS Elec, Emmanuel GILLARD - OHQ serrurier en métallurgie, Romuald BASTARAUD - chef d’équipe, Augusto DaSilva-Morais - OP1
Elec, Gilles CAILLAUD - OHQ Spécialité HTA et Alain CAILLY - OP2 Elec
18. CCI IG magazine 20151818
POURQUOIETCOMMENTPROCÉDER
AUSOURCINGINTERNATIONAL ?
Le sourcing international consiste en la
recherche de fournisseurs étrangers pour
répondre à un besoin précis de l’entreprise
comportant plusieurs buts comme :
élargir le panel de fournisseurs :
pour se protéger face à une éventuelle
défaillance d’un fournisseur et, dans le
cas où un fournisseur serait en situation
de monopole sur le marché local, en
trouver un autre consisterait en une
véritable stratégie de diversification de
ses sources d’approvisionnement ;
se procurer des matières premières
innovantes : c’est une façon de se
démarquer de la concurrence sur le
marché domestique en optant pour des
produits ou matériaux innovants et donc
en fabriquant des produits de meilleurs
standards et de haute qualité ;
utiliser une production locale, afin
d’avoir accès à des coûts de main
d’œuvre moins importants que sur son
marché.
1 Choisir le pays cible passe par une
analyse de certains critères indispensables
qui, tout comme une démarche d’import,
peuvent être les suivants :
l’accessibilité : coût de transport dû à
l’éloignement du pays source, le climat,
les infrastructures de transport, la devise,
la stabilité gouvernementale, les droits
de douane et taxes, réglementations
particulières pour les produits importés
(cf. indexmundi.com)
le potentiel : données économiques
(PIB, balance commerciale, politique
économique…), dimension du marché
et des produits recherchés (cf. imf.org,
wto.org, Lemoci.com)
la sécurité : risques pays, vulnérabilité
de la conjoncture, surendettement
extérieur, fragilité du secteur bancaire
(cf. coface.fr, credimundi.fr)
2 Une fois le pays choisi, la question est de
trouver les fournisseurs locaux…
Via une recherche sur les sites
spécialisés ci-dessous :
- Kompass.com et europages.fr :
annuaires professionnels européens
- Caribbeanonlineyellowpages.com :
annuaire professionnel de la Caraïbe.
- Barakkuda.com : moteur de recherche
par produits et fournisseurs dans le
monde.
- Asianproducts.com ou procurasia.com :
place de marché en Asie.
- Superpages.com : pages jaunes Etats-
Unis.
- Globalsources.com ou
worldindustrialreporter.com : place de
marché sectorielle.
- Cnccef.org : Conseillers du Commerce
extérieur de la France.
Via des intermédiaires qui sous-
traitent l'opération de sourcing :
Présentes dans 82 pays, les Chambres
de Commerce et d’Industrie Françaises
à l’International (CCI FI : ccifrance-
international.org) qui assurent la
relation avec les CCI françaises, axent
leurs missions autour de l’appui aux
entreprises et vous mettront en contact
avec des sociétés qui ont cette expertise
comme :
- Les grossistes/importateurs
- Les sociétés d’accompagnement à
l’international (SAI)
- Les sociétés de négoce international
3 Comment évaluer le fournisseur ?
Si une comparaison de plusieurs fournis-
seurs vous semble nécessaire, créer une
matrice d’évaluation avec un système de
pondération sur un tableur selon certains
critères peut s’avérer être efficace pour
votre sélection telle que celle-ci :
4 Aller à la rencontre de ses prochains
fournisseurs
La participation à un salon est le meilleur
moyen de rencontrer de potentiels four-
nisseurs. En effet, choisis avec soin, vous
trouverez des experts par métier ou secteur
d’activité qui sont des spécialistes en rela-
tions commerciales avec un pays. Ils pour-
ront ainsi vous proposer différentes presta-
tions telles qu’un voyage d’affaires dans
les zones industrielles du pays ou encore
la recherche de prospects (par exemple, la
Foire internationale de Canton à Guangzhou
abrite de nombreux experts de la Chine en
ce sens).
Pour consulter la liste des différents salons
internationaux, rendez-vous sur le site
eventseye.com. Et avant votre rencontre
avec un fournisseur, le site worldbiz.com
vous propose de commander un rapport sur
les coutumes et protocoles à suivre dans 80
pays pour faire des affaires.
Vous voulez gérer de manière efficace la provenance de vos sources
d’approvisionnement ? Vous voulez vous prémunir contre toute défaillance de votre
fournisseur habituel ? La CCI IG vous donne quelques conseils utiles.
Source : MOCI,
4ème
édition de la revue
« L’Import en 10 étapes »
Matrice de sélection des fournisseurs : le choix du ou des
fournisseurs dépendra donc des meilleurs scores obtenus.
NB : La pondération est l’attribution d’un coefficient (ici, entre 1 et
3) à chaque critère selon son degré d’importance et qui, multiplié
par une note allant de 1 à 5, donne une note finale au critère
correspondant.
La CCI IG reste à votre disposition
pour vos démarches à l’import et
peut vous accueillir dans son Centre
d’Information et de Documentation
Economique, les lundis, mardis,
mercredis et vendredis de 8h30 à
12h30 pour obtenir des informations
précises pour vos études.
Contact : Mme Danielle ALBINA-
MAQUIABA, documentaliste.
Tél : 0590 93 76 76
Email: cide@guadeloupe.cci.fr
Site web: www.cide.guadeloupe.cci.fr
19. Banque des Antilles Françaises : Société Anonyme au capital de 38 016 014,63€ • Siège Social : Parc d’Activités de la Jaille - Bâtiment 5/6 - 97122 Baie-Mahault - Guadeloupe.
RCS : Pointe-à-Pitre nº 672 041 399. Intermédiaire d’assurance immatriculé à l’ORIAS sous le nº 07 023 238.
Contacts
0590 60 67 77*
0596 52 86 33*
0594 27 30 69*
*Coûtd’unappellocaldepuisunpostefixe,
hors surcoût éventuel selon opérateur.
www.bdaf.fr**
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Quand votre entreprise a besoin de se développer, la BDAF
vous propose des solutions sur mesure pour financer vos projets.
(1) Sous réserve d’acceptation de votre dossier par la Banque des Antilles Françaises.
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financière
20. CCI IG magazine 20152020
CERTIFICATD’ORIGINE :AQUOIÇASERT ?
QU’EST-CE QUE LE CERTIFICAT
D’ORIGINE ?
Le certificat d’origine est une formalité
douanière qui atteste le lieu de fabrication
d’une marchandise : c’est donc son
« passeport ». En d’autres termes, il fournit
lapreuvequeleproduitexportéestfabriqué
ou transformé par le pays importateur.
En outre, il permet essentiellement de satis-
faire aux exigences douanières, notam-
ment dans le cadre du dédouanement de
la marchandise. Le formulaire est com-
mun à l’ensemble des Etats de l’Union
Européenne.
Il est authentifié et délivré par un organisme
accrédité. Il s’agit en général des Chambres
de Commerces et d’Industries locales,
mais certaines destinations requièrent
également la signature du consulat.
QUI EST CONCERNÉ ?
Toute entreprise effectuant des
opérations d’exportation quel que soit :
Sa taille,
Son secteur d’activité (industrie,
artisanat…).
OÙ EFFECTUER SA DÉMARCHE ?
Afin d’obtenir la délivrance du Certificat
d’Origine, l’entreprise exportatrice doit
se rapprocher soit :
Sur place de son administrateur local, la
Chambre de Commerce et d’Industrie
ou
En ligne sur le site GEFI (Gestion
Electronique des Formalités
Internationales) :
www.formalites-export.com
QUELS SONT LES AVANTAGES ?
Au-delà de son aspect obligatoire, le
Certificat d’Origine peut constituer un véri-
table argument de vente. En effet, per-
mettre à de potentiels acheteurs d’avoir
une connaissance sur l’origine de la march-
andise peut faciliter les échanges, car il
garantit :
La fiabilité de la marchandise,
La sécurité de sa provenance.
Par ailleurs, il s’agit d’une formalité très
simple à réaliser dont les frais d’élaboration
sont souvent peu onéreux. De plus,
s’agissant de formalités douanières, le
délai de réalisation est très rapide.
Il faut savoir que les conseillers affectés
à l’élaboration et à la validation des
Certificats d’Origines ont aussi un rôle
d’accompagnement, ce qui leur permet
d’être à l’écoute et réactifs face à vos
interrogations.
A QUI L’ADRESSER ?
Le Certificat d’Origine doit être présenté :
Aux autorités douanières afin que les
marchandises soit acceptées dans le
pays de destination,
En cas de demande par un acheteur à
l’étranger,
Aux banques, dans le cadre d’un crédit
documentaire.
Pour plus d’informations,
contactez-nous !
Tél : 0590 93 76 74
0590 93 76 00
Email : cfe-fc@guadeloupe.cci.fr
Centre de Formalités des Entreprises
Chambre de Commerce et d’Industrie
de Région des Iles de Guadeloupe
Rue Félix Eboué - 97110 Pointe-à-Pitre
VOUS SOUHAITEZ OBTENIR UN CERTIFICAT D’ORIGINE ? VOICI LES ÉTAPES-CLÉS :
L’entreprise exportatrice émet
une demande de Certificat
d’Origine au Centre de Formalité
des Entreprises (CFE) de la CCI IG
(par téléphone, fax ou email)
Les agents dédiés aux formalités
administratives internationales indiquent
et réclament les documents nécessaires à
l’élaboration de l’attestation d’origine
Après réception et vérification des
pièces, ces agents accordent leurs
visa et génèrent le document
douanier dans un délais
n’excédant pas 24 heures
Ce document doit
obligatoirement être présenté
à chaque passage en douane
L’entreprise exportatrice
procède au retrait de son
Certificat d’Origine sur place
uniquement
CERTIFICAT D’ORIGINE
21. MUTUELLE POPULAIRE D’ACTION SOCIALE
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22. CCI IG magazine 2015
2. ÇA BOUGE
DANS LES
TERRITOIRES
P. 23 - « Alerte Commerces », un dispositif sécurité qui
prend de l’ampleur
P. 24-27 - La CCI IG, partenaire de la Politique de la Ville
2015 - 2020
P. 28 - Votre CCI près de chez vous et ses partenaires
10 septembre 2015 au Gosier
P. 31 - Conférence sur les fonds européens
P. 32 - Kap Eko dynamise Capesterre.
Foire commerciale culinaire, artisanale et agricole
P. 32 - Vwal o Van Désirade
P. 32-33 - 1er
festival a koubouyon pwason saintois
P. 33 - La CCI IG participe à la sécurité des
marins - pêcheurs
P. 34 - Requalification du Centre Commercial de Bellevue
à Petit-Bourg : la CCI IG assiste les commerçants
P. 35-36 - La CCI IG contribue à la réflexion prospective dans
le cadre de l’élaboration du PLU de Gourbeyre
23. CCI IG magazine 2015 23CCI IG magazine 2015 23
Le mardi 28 juillet 2015, à l’Hôtel
Consulaire de Pointe-à-Pitre,
Mme Colette KOURY, Présidente
de la CCI IG, M. Nicolas
MARTRENCHARD, Directeur de
Cabinet, représentant le Préfet de
la Région Guadeloupe et M. Rémi
VANIER, Colonel Commandant de
la Gendarmerie de Guadeloupe,
ont signé une convention de
partenariat entre la Préfecture et
la CCI IG, établissant un dispositif
« d’Alerte Commerces ».
Cette opération s’inscrit dans le cadre de la
lutte contre la délinquance et constitue l’un
des dispositifs de prévention mené dans
les zones couvertes par la Gendarmerie de
Guadeloupe. Elle participe à l’élaboration
du plan d’actions défini par le service sûreté
de la Gendarmerie nationale.
Cette signature de Convention vient
renforcer le dispositif “Alerte Commerces”
mis en place dans la ZSP de Pointe-à-
Pitre / Abymes, au cours du mois de janvier
2014, en partenariat avec les élus des
Villes concernées ainsi qu’avec la Police
nationale, municipale et les associations de
commerçants.
L’OBJECTIF DE CE DISPOSITIF
«ALERTE COMMERCES» EST DE :
créer une chaîne de «commerçants
vigilants» avertis par SMS, dès le
signalement d’un fait, afin d’activer leur
vigilance et éviter que d’autres ne soient
victimes d’un acte similaire,
sécuriser les commerces et les rues
commerçantes,
réduire les risques de vols à main armée,
vols à l’étalage...
Ce projet, financé et porté par la CCI IG,
s’inscrit dans la continuité de la large
gamme d’outils de prévention de la
délinquance déjà existante.
C’est donc désormais les commerçants
de plus d’une vingtaine de communes de
la Guadeloupe qui bénéficieront, à titre
gracieux, de ce dispositif, pris en charge
par la CCI IG.
Gageons que cette action rencontrera
l’adhésion d’un grand nombre et permettra
une diminution des risques encourus
quotidiennement par ces commerçants,
de surcroît dans un contexte économique
difficile.
« ALERTECOMMERCES »,
UNDISPOSITIFSÉCURITÉQUIPRENDDEL’AMPLEUR
De gauche à droite : M. Rémi VANIER ancien Colonel Commandant de la Gendarmerie, M. Nicolas MARTRENCHARD, Directeur de Cabinet
du Préfet de Guadeloupe, Mme Colette KOURY, Présidente de la CCI IG, Mme Gabrielle LOUIS-CARABIN, Député-Maire de la Ville du Moule,
M. Jacques CORNANO, Sénateur-Maire de la ville de Saint-Louis de Marie-Galante.
M. Nicolas
MARTRENCHARD,
Directeur de
Cabinet du Préfet
de Guadeloupe,
Mme Colette KOURY,
Présidente de la
CCI IG.
Avec la collaboration
des Associations de commerçants
COMMENT ADHÉRER AU
DISPOSITIF « ALERTE
COMMERCES » ?
Le dispositif est destiné aux commer-
çants,artisans-commerçantsetpresta-
taires de services, ressortissants de la
CCI IG.
L’adhésion est gratuite pour le chef
d’entreprise. La CCI de Région des
Îles de Guadeloupe finance les coûts
des envois de SMS et la mise en place
du dispositif. Elle assure le lien avec
les forces de l’ordre.
L’adhésion est simple :
1 Le commerçant communique son
numéro de téléphone portable via
un bulletin d’inscription*.
2 Il marque son engagement en
signant la charte du commerçant
citoyen.
3 La CCI IG lui remet un visuel
« Alerte Commerces » à apposer
dans son magasin, dont l’objectif
est de dissuader les malfaiteurs et
de rassurer la clientèle.
*Le bulletin d’inscription est disponible sur
le site www.guadeloupe.cci.fr ou sur simple
demande à l’adresse email adt@guadeloupe.
cci.fr
24. CCI IG magazine 20152424
LACCIIG,PARTENAIREDELAPOLITIQUE
DELAVILLE2015 - 2020
Les 9 et 10 juillet 2015, la Présidente de la Chambre
de Commerce et d’Industrie des Iles de Guadeloupe,
Mme Colette KOURY, a signé les Contrats-cadre pour la
politique de la Ville de la Communauté d’Agglomération du
GRAND SUD CARAÏBES, de la Commune de Sainte-Rose,
de la Communauté d’Agglomération de CAP EXCELLENCE,
de la Commune du Moule. Par ces signatures, la CCI IG,
à l’instar des autres partenaires signataires, s’engage à
définir un programme d’actions en faveur des entreprises
et des porteurs de projets issus des quartiers prioritaires,
et des territoires de veille active, conformément aux
grandes orientations stratégiques adoptées par chacune
de ces collectivités territoriales.
LES CONTRATS DE VILLE NOUVELLE GÉNÉRATION
La loi n°2014-173 du 21 février 2014 de programmation pour
la Ville et la Cohésion urbaine pose le principe de la nouvelle
politique de la Ville, qui a pour cadre d’actions les contrats de
ville 2014-2020.
Pour rappel, la politique de la Ville désigne l’ensemble des
mesures mises en place par les pouvoirs publics afin de
revaloriser les zones urbaines en difficulté et de réduire les
inégalités entre les territoires. Cette politique a été initiée, en
France, il y a une trentaine d’années.
Cependant, considérant la multiplication des zonages
réglementaires (CUCS, ZUS, ZRU, ZFU…) comme un facteur
de perte de lisibilité des territoires prioritaires, et le trop grand
nombre de quartiers retenus comme un facteur de dispersion
des moyens déployés, la réforme a proposé une définition
unique, celle du Quartier prioritaire de la Politique de la
Ville (QPV), remplaçant les anciennes ZUS et quartiers CUCS
de priorité 1, 2 et 3. Cette refonte de la politique de la Ville
présente donc une nouvelle géographie prioritaire.
Ces Contrats de Ville de Nouvelle Génération sont appelés
à succéder aux Contrats Urbains de Cohésion Sociale et
constituent désormais le cadre unique de mise en œuvre de la
politique de la Ville.
Ilsontpourobjectifd’établirunprojetdeterritoiresarticulant
les dynamiques urbaines, sociales et économiques.
Il permettent de formaliser l’ensemble des engagements
pris, pour cinq ans, par l’Etat et ses établissements publics,
les intercommunalités, les communes, le Département
et la Région, ainsi que les autres acteurs institutionnels
(organismes de la protection sociale, acteurs du logement,
acteurs économiques, notamment les Chambres Consulaires).
Y sont également associés l’ensemble de la société civile,
associations et habitants des quartiers prioritaires, au travers
des conseils de citoyens
Ces nouveaux contrats reposent sur trois piliers :
la Cohésion sociale (Pilier 1),
le Cadre de vie et le renouvellement urbain (Pilier 2),
le Développement économique et l’emploi (Pilier 3).
M. Philibert MOUEZA, 2ème
Vice-président de la CCI IG et Mme Colette KOURY, Présidente de la CCI IG.
De gauche à droite : M. Jacques BANGOU, Maire de la Ville de Pointe-à-Pitre, M. Eric JALTON, Député-
Maire de la Ville des Abymes, M. Jacques BILLANT, Préfet de Guadeloupe, M. Ary CHALUS Député-
Maire de la Ville de Baie-Mahault.
25. CCI IG magazine 2015 25CCI IG magazine 2015 25
Ils doivent également prendre en compte
trois priorités transversales :
l’égalité entre les femmes et les
hommes,
la lutte contre les discriminations,
la jeunesse.
16 QUARTIERS PRIORITAIRES
ÉLIGIBLES À LA POLITIQUE DE
LA VILLE EN GUADELOUPE
En Guadeloupe, le Décret n°2014-1751
du 30 décembre 2014 fixant la liste des
quartiers prioritaires de la politique de la
Ville dans les Départements d’Outre-Mer,
établit 16 zones défavorisées situées sur
les territoires des Communes de Sainte-
Rose et du Moule, des communautés
d’agglomération de CAP EXCELLENCE
et du GRAND SUD CARAÏBES.
Les quartiers prioritaires de la politique
de la Ville en Guadeloupe :
Les Abymes : Boissard, Morne Flory,
Vieux Bourg, Les Lauriers, Grand
Camp, Cour Charneau, Raizet.
Baillif : Bourg, Saint Robert, Cadet,
Bois Raimbault, Jean Jaurès.
Basse-Terre : Bologne, Rivière des
Pères, Calebassier, Pintade, Chevalier
Saint Georges, Mallian.
Capesterre Belle-Eau : Le Bourg,
Sarlassone Petit Pérou, Bananier,
Haute Plaine.
Le Moule : Champ Grille 2, Le Bourg.
Pointe-à-Pitre : Mortenol, Chemin
Neuf, Carénage, Darboussier.
Sainte-Rose : Le Bourg, La Boucan.
LES ENGAGEMENTS DE LA
COMPAGNIE CONSULAIRE
La Chambre de Commerce et d’Industrie
de Région des Îles de Guadeloupe,
en tant qu’acteur incontournable du
développement économique local et de
l’animation économique du territoire,
a toujours accompagné les différentes
politiques de la Ville.
A travers sa participation au Contrat de
Ville 2015-2020, elle poursuit son action
de dynamisation des territoires et en
particulier des quartiers ciblés et porte
ainsi la voix de ses ressortissants. Depuis
le début d’année 2015, elle a participé
aux travaux d’élaboration des Contrats
de Ville portés par les collectivités terri-
toriales de CAP EXCELLENCE, du GRAND
SUD CARAÏBES des Villes de Sainte-
Rose et du Moule. Compte-tenu de son
champ de compétences, ses interven-
tions portent donc prioritairement sur
le volet « développement économique
et emploi », à savoir l’appui à la créa-
tion-reprise d’entreprises, le soutien
à la formation, le développement de
l’apprentissage, l’amélioration des
performances des entreprises, et l’ani-
mation économique locale.
La signature des Contrats-cadre du 9 et 10
juillet pour CAP EXCELLENCE constitue une
étape provisoire dans ce processus d’élab-
oration concertée. Ces Contrats-cadre
signés représentent le premier niveau
d’engagement des partenaires signataires
du Contrat de Ville. Ils contiennent les élé-
ments du diagnostic territorial, les objectifs
stratégiques et fixent le cadre de la gouver-
nance des futurs Contrats de Ville.
Les nouveaux Contrats de Ville entrent
dans leur phase opérationnelle pour
une signature définitive au plus tard en
décembre 2015.
M. Camille GALAP, Recteur de l'Académie de la Guadeloupe, Mme Marie-Luce PENCHARD, Maire de la
Ville de Basse-Terre
M. Jacques BILLANT, Préfet de Guadeloupe, Mme Lucette MICHAUX-CHEVRY, Présidente de la CASBT,
Mme Josette BOREL-LINCERTIN, Présidente du Conseil Départemental de Guadeloupe.
M. Jacques BILLANT, Préfet de Guadeloupe, Mme Lucette MICHAUX-CHEVRY, Présidente de la CASBT,
Mme Josette BOREL-LINCERTIN, Présidente du Conseil Départemental de Guadeloupe.
26. CCI IG magazine 20152626
BON À SAVOIR
La loi introduit également deux
nouvelles notions :
⊲ Quartiers vécus : quartiers
correspondant aux territoires
attenants aux quartiers prioritaires,
au sein desquels se trouvent
des équipements publics ou
des services fréquentés par les
habitants des quartiers prioritaires.
A ce titre, des interventions
spécifiques sur ces équipements
pourront être envisagées et
soutenues par des crédits de la
Politique de la Ville.
⊲ Les « territoires de veille active » :
La désignation des zones placées
en territoires de veille active est
validée par le comité de pilotage
de chaque Contrat de Ville. Il peut
s’agir d’anciens quartiers de la
Politique de la Ville sortant de la
géographie prioritaire et identifiés
comme particulièrement fragilisés.
Par ce statut, et conformément
aux engagements de l’Etat en la
matière, ces quartiers bénéficieront
des moyens mobilisés dans le cadre
du droit commun de l’Etat, et de
celui des autres partenaires.
Pour en savoir plus :
• Loi n°2014-173 du 21 février 2014 de
programmation pour la Ville et la
Cohésion urbaine
• Décret n°2014-1575 du 22 décembre
2014 relatif aux modalités de
détermination des quartiers
prioritaires de la Politique de la Ville
particulières aux Départements
d’Outre-Mer, à Saint-Martin et à la
Polynésie française
• Décret n°2014-1751 du 30 décembre
2014 fixant la liste des quartiers
prioritaires de la politique de la ville
dans les départements d’outre-mer, à
Saint-Martin et en Polynésie française.
LES ACTIONS PROPOSÉES
PAR LA CCI DES ÎLES DE
GUADELOUPE
La Chambre de Commerce et d’Industrie
deRégiondesIlesdeGuadeloupeentend
s’associer aux initiatives programmées
dans le Contrat Ville, visant à favoriser
la création et le développement
des entreprises. Elle s’est engagée à
informer et accompagner les porteurs
de projets dans le cadre de réunions,
conférences, par l’accompagnement
individuel et la diffusion de plaquettes
d’informations.
De gauche à droite : M. Martin JAEGER, Sous-Préfet de Pointe-à-Pitre, M. Jacques BILLANT, Préfet de Guadeloupe, Mme Gabrielle LOUIS-
CARABIN, Députée-Maire de la Ville du Moule, Mme Josette BOREL-LINCERTIN, Présidente du Conseil Départemental de Guadeloupe,
Mme Colette KOURY, Présidente de la CCI IG.
De gauche à droite : M. Jacques BILLANT, Préfet de Guadeloupe, Mme Gabrielle LOUIS-CARABIN, M. Victorin LUREL, Président du Conseil
Régional de Guadeloupe, Mme Marlène BERNARD, représante de la présidente du Conseil Départemental, Mme Colette KOURY, Présidente
de la CCI IG.
M. Jocelyn MALEAMA, 10ème
Vice-président de la CCI IG,
Mme Gladys LACROIX, Chef de projet à la CCI IG.
27. CCI IG magazine 2015 27CCI IG magazine 2015 27
En outre, la CCI IG joue un rôle prépondérant en
accompagnant les entreprises dans leur développement
tout en assumant une mission de prévention pour
intervenir auprès des entreprises en difficultés.
La Chambre de Commerce et d’Industrie de Région des Iles
de Guadeloupe apportera son assistance technique et son
expertise aux actions de promotion et de valorisation
du tissu économique local des quartiers prioritaires.
Ces actions pourront porter sur l’accompagnement des
acteurs économiques pour l’organisation de manifestations
économiques et commerciales.
En tant qu’acteur de la Formation continue et professionnelle,
la CCI IG entend s’associer aux initiatives en faveur du
développement de l’emploi et de la formation.
Ces actions pourront porter sur :
• L’information, l’orientation des jeunes sur les différents
contrats, les métiers, la formation, liés à l’apprentissage,
• L’accompagnement des jeunes dans leurs recherches
d’entreprise par le biais du développeur de l’alternance,
• La mise en œuvre des actions de formation, en faveur des
chefs d’entreprise, des jeunes et des salariés,
• La participation à des forums sur l’insertion et la formation.
Partenaire des entreprises, la CCI IG apportera un accom-
pagnement technique aux Collectivités territoriales, dans
le cadre des actions menées pour le développement et
l’aménagement des zones d’activités économiques.
De gauche à droite : M. Jacques BILLANT, Préfet de Guadeloupe, Mme Claudine BAJAZET, Maire de la Ville de Sainte-Rose, Mme Josette BOREL-LINCERTIN, Président du
Conseil Départemental de Guadeloupe, M. Jocelyn SAPOTILLE, Maire de la Ville du LAMENTIN, M. Willy ANGELE.
De gauche à droite : Mme Lucienne SALCEDE, 8ème
Vice-président de la CCI IG, Mme Colette KOURY, Présidente de la CC IG, M. Camille GALAP, Recteur de
l'Académie de la Guadeloupe.
28. CCI IG magazine 20152828
VOTRECCIPRÈSDECHEZVOUS
ETSESPARTENAIRES
10SEPTEMBRE2015AUGOSIER
Dans le cadre de ses missions de proximité,
la CCI des Iles de Guadeloupe a organisé,
en partenariat avec la Ville du Gosier, le
10 septembre2015,laréuniond’informations
« VOTRE CCI PRES DE CHEZ VOUS ET SES
PARTENAIRES », à la salle Léopold HELENE.
Co-présidée par M. Thierry ROMANOS Vice-
Président du Territoire Sud Balnéaire de la
CCI IG et M. José SEVERIEN, 1er
Adjoint du
Maire du Gosier, cette réunion a accueilli
plus d’une soixantaine de chefs d’entre-
prise(s) et porteurs de projets.
Ces derniers ont rencontré individuellement
les différents techniciens de la CCI IG
(Appui aux Entreprises et aux Territoires,
Formation), ainsi que les partenaires de
la Compagnie Consulaire : les experts du
financement, du conseil et de la gestion
en entreprise, de la comptabilité (la Région
Guadeloupe, Initiative Guadeloupe, l’Adie,
la Bred, la Caisse d’Epargne, Centre
Gestion Agréé Guadeloupe, l’Ordre des
Experts comptables, Pôle Emploi).
Au cours de cette matinée, les participants
ont aussi été informés sur « l’accessibilité
des personnes en situation de handicap
dans les établissements recevant du
public (ERP) ». A cet effet, les organismes
présents, à savoir le Conseil Régional,
l’Ordre des Architectes de Guadeloupe,
le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et
de l’Environnement (CAUE) Guadeloupe,
l’Ordre des Avocats du Barreau de
Guadeloupe et la Maison Départementale
des Personnes Handicapées, ont présenté
la réglementation en vigueur, ainsi que les
dispositifs d’accompagnement.
Un espace showroom avait été installé afin
de présenter aux participants les divers
outils pouvant faciliter l’accessibilité de
leurs établissements (rampe, sonnerie,…).
Alasuitedeceséchanges,lesreprésentants
de ces organismes ont conseillé, en privé,
les chefs d’entreprise(s) présents.
*Sud Balnéaire : territoire composé des communes du
Gosier, de Sainte-Anne et de Saint-François.
Table ronde avec les partenaires des entreprises - La Région Guadeloupe, Ordre des Experts
comptables, la BRED - Banque Populaire et Pôle Emploi
Première Table ronde Focus sur l'accessibilité dans les ERP.De gauche à droite: Mme Elisabeth
CALONNE ( Ordre des avocats du Barreau de la Guadeloupe), Mme Hélène HIPPON (Conseil
Architecture Urbanisme Environnement de Guadeloupe), M. Thierry ROMANOS, Vice-Président du
territoire Sud Balnéaire (CCI IG), Jocelyn MARTIAL, élu en charge du Développement Economique et
Touristique de la Ville du Gosier
Une assemblée nombreuse et attentive aux échanges d'information apportées par les partenaires.
Deuxième table ronde Focus sur l'accessibilité dans les ERP. De gauche à droite: M. Didier BERGEN
- Président du CROAG - Conseil Régional de l'Ordre des Architectes de Guadeloupe, Mme Maryse
JEAN - Directrice de la MDPH - Maison Départementale des Personnes Handicapées de Guadeloupe
et les deux prestataires en charge de la mise en œuvre du dispositif PACK Ad'AP, M. Jean-Yves MARNY
représentant la société SSI PREVENTION et M. Yann CORVO représentant la société COGEIRISK.
Le prochain rendez-vous « VOTRE
CCI PRES DE CHEZ VOUS ET SES
PARTENAIRES » se tiendra le jeudi
19 novembre 2015 à Sainte-Rose.
Plus d’informations :
adt@guadeloupe.cci.fr
30. L’entreprise : notre cœur de métier
CUARTERO - AVOCATS
Alliant la tradition à l’innovation, notre cabinet se caractérise par
une approche personnalisée des préoccupations de nos clients. Fort
d’une expérience reconnue en droit de l’entreprise, nous agissons
quotidiennementauxcôtésdesentrepreneurspouranticiperd’éventuelles
difficultés mais aussi élaborer de véritables stratégies tant en matière
sociale que commerciale. Nous intervenons également devant les
juridictions prud’homales et commerciales de la Guadeloupe.
La culture d’entreprise du cabinet repose sur l’écoute, la disponibilité,
la réactivité et la recherche de solutions innovantes et collaboratives ou
négociées avant toute procédure.
Nousnousengageonségalementverslesnouveauxdéfisdelaprofession
en investissant de nouveaux secteurs comme les modes alternatifs de
règlement des litiges ou encore l’accompagnement de sportifs dans leurs
problématiques juridiques.
DROIT SOCIAL
DROIT COMMERCIAL
ET DES SOCIÉTÉS
RECOUVREMENT
DE CRÉANCES
PROCÉDURES COLLECTIVES
(redressement et liquidation
judiciaire, rétablissement
professionnel)
RÈGLEMENT AMIABLE
DES LITIGES
MANDATAIRE DE SPORTIFS
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étage, Imm La Canne à Sucre
Quai n°1 - Port Autonome - 97110 Pointe-à-Pitre
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31. CCI IG magazine 2015 31CCI IG magazine 2015 31
Le mardi 9 juin 2015, sous la présidence de M. Jean-Michel
PENCHARD, 1er
Vice-Président de la CCI IG, s’est tenue à
l’antenne de Basse-Terre une conférence ayant pour thème :
« Comment bénéficier des fonds européens pour assurer le
développement de mon entreprise ? »
Cet évènement avait pour objectif de mieux sensibiliser les
TPE au fonctionnement et aux aides que peuvent leur apporter
les fonds européens.
C’est donc dans une salle comble de plus de 300 participants, que
les chefs d’entreprise(s) ont pu se renseigner sur les démarches à
accomplir auprès notamment des représentants des Services de
l’Etat, du Conseil régional, de l’Ordre des Experts-Comptables, de
l’AFD/BPI, des partenaires bancaires…
Les TPE de la région ont démontré, de part leur présence, leur
réelle motivation, pour investir et ainsi saisir les opportunités
d’accompagnement financier qui leur sont proposées.
Cette organisation a su bénéficier du concours des étudiants de
l’IUT de Saint-Claude, traduisant à nouveau l’engagement de la
CCI IG dans sa démarche stratégique d’accompagnement des
jeunes et favoriser ainsi leur insertion.
Les interventions ont porté également sur la présentation du
Programme Opérationnel de la Guadeloupe 2014/2020. C’est
donc à travers une stratégie de contribution de ce programme
à la stratégie de l’Union Européenne, favorisant la croissance
intelligente, durable, inclusive et de la cohérence économique
sociale et territoriale que s’articulent les axes prioritaires, décrits
ci-après :
⊲ soutenir et accompagner l’accès à l’emploi,
⊲ anticiper et accompagner les mutations économiques pour
favoriser l’adaptation des travailleurs, la compétitivité des
entreprises et l’emploi,
⊲ promouvoir l’inclusion sociale et lutter contre la précarité,
⊲ lutter contre l’abandon scolaire et promouvoir l’accès à un
enseignement primaire et secondaire de qualité pour tous.
Ces éléments d’informations restent disponibles auprès des
services dédiés de la CCI IG, pour mieux argumenter les futurs
dossiers de demande d’aides qui devraient parvenir à l’autorité de
gestion qu’est désormais le Conseil régional.
Cette initiative fût donc le point de départ d’une mobilisation
des entreprises pour leur contribution à la croissance et au
développement durable.
CONFÉRENCE
SURLESFONDSEUROPÉENS
9JUIN2015ABASSE-TERRE
32. CCI IG magazine 20153232
KAPEKODYNAMISECAPESTERRE
FOIRECOMMERCIALECULINAIRE,ARTISANALEETAGRICOLE
1ER FESTIVALAKOUBOUYONPWASONSAINTOIS
VWALOVANDÉSIRADE
C'est sous l’impulsion de Mme Edith
HAMOT, 7ème
Vice-Présidente de la CCI IG,
que l'Institution Consulaire a participé
activement à cet événement : VWAL O VAN
DÉSIRADE.
Dans un premier temps, c’est à travers une
conférence de presse rassemblant tous
les partenaires : le Maire de la Désirade,
l’organisateur (Association pour le Plaisir),
le CTIG, le Président du CGVT, l’association
des Marins pêcheurs et les médias que la
CCI IG a tout mis en œuvre pour donner
une visibilité à cette opération importante
pour le développement économique de la
Désirade.
En pratique, l’engagement de l’Institution
Consulaires’esttraduit,enoutre,parlamise
à disposition de supports de communication
(tee-shirts, polos, banderoles, sets de
table…), et la forte implication de Mme
HAMOT auprès des médias pour relayer
l’information.
C’est donc sur le terrain de la participa-
tion active, aux côtés des organisateurs
(compétition de voile traditionnelle, foire
culinaire, concert d’ADMIRAL T, foire artis-
anale et commerciale, vente de poissons
frais) que l’accompagnement et les encour-
agements de l’Institution ont été le plus
appréciés.
Les navettes maritimes ont
dû proposer plusieurs rota-
tions, eu égard à l’afflu-
ence exceptionnelle durant
ce week-end, et les entre-
prises ont eu un regain
d’activités, autant chez les hébergeurs,
loueurs de véhicules, restaurateurs, com-
merçants, marins-pêcheurs que pour toute
la production agricole.
Très belle initiative, qui a assuré à
l’ensemble des professionnels de l’île
une véritable bouée d’oxygène, quant à
l’accroissement de leur chiffre d’affaires.
Avec plus de 2000 visiteurs sur l’île,
nul doute que les organisateurs ont su
apprécier le concours déterminant de la
CCI IG à la réussite de « Vwal o Van »,
édition 2015.
Ils étaient plus d’une cinquantaine à
s’installer dans les stands sur la Place de
l’Eglise de Capesterre-Belle-Eau, le samedi
8 août 2015, afin de montrer le savoir-
faire local en termes de fabrication et de
transformation de nos produits agricoles.
Toutes les cuisines du monde ont fait l’objet
d’une attention particulière sur le site de
l’ancien marché du centre-ville.
Sous le thème de « VAKANS A KAPESTE »,
Micheline POMPILIUS, Présidente de
Kap Eko, en partenariat avec la CCI IG,
a organisé une très belle foire avec des
exposants de qualité.
Des jeux et une animation musicale ont
renforcé l’ambiance déjà chaleureuse du
centre-ville, ce qui a permis aux clients
et visiteurs de parcourir, jusqu’à 20h, le
riche patrimoine de la Guadeloupe et d’y
découvrir ses saveurs, ses plantes, ses
produits agro-transformés, son artisanat...
M. Joël BEAUGENDRE, le Maire de Capes-
terre Belle-Eau, également partenaire de
cette manifestation, ainsi que de nom-
breuses autres personnalités de la Ville
étaient présents pour soutenir cette belle
rencontre qui devrait se renouveler en
2016.
la CCI IG a organisé depuis plusieurs mois des
réunions dans les îles, et notamment à Terre-
de-Haut, afin de réactiver l’association des
commerçants.
LaCompagnieConsulairea,pourcefaire,décentralisé
ses services (formalités, assistance technique au
commerce,autourismeetàlapêche,etlaformation…),
et avec ses partenaires (URSSAF, ADIE etc…) a ainsi
répondu aux attentes de ses ressortissants des îles.
L’Institution Consulaire accompagne, en outre, les
associations des marins-pêcheurs des deux îles en les
invitant à adopter une stratégie commune.
A l’issue de plusieurs réunions et afin d’encourager
et d’accompagner les commerçants, l’association a
validé le principe de l’organisation du « 1er
Festival
à kouboyon pwason saintois » ; cette action
devant être le point de départ d’animations prévues,
notamment pour la fin de l’année.
Ce premier festival du genre a suscité la curiosité
des médias (RCI, FRANCE-ANTILLES, CANAL 10 et
GUADELOUPE 1ère
), d'un bon nombre de visiteurs,
des restaurateurs et commerçants qui ont salué la
33. CCI IG magazine 2015 33CCI IG magazine 2015 33
LACCIIGPARTICIPEÀLASÉCURITÉDESMARINS - PÊCHEURS
perspicacité de la Vice-Présidente, Mme HAMOT, en l’encourageant
à rééditer cette opération qui, manifestement, répond aux attentes
des chefs d’entreprise(s). Cette action a, en effet, pour but de
favoriser la prise en compte d’une identité culturelle des îles
(tradition de la préparation du « court-bouillon de poisson »), de
créer les conditions d’une affluence des chalands en basse saison,
et ainsi de promouvoir les conditions d’actions communes entre les
chefs d’entreprise(s) - participation notamment des restaurateurs,
en proposant un prix unique et un accueil particulier à Terre-de-
Haut.
Il faut saluer et encourager les commerçants qui se sont engagés
et qui ont cru en cette manifestation aux côtés de leur association
et de la CCI IG.
Par ailleurs, les problèmes récurrents de la pêche, de la double
insularité, de la rupture de la chaîne du froid, du distributeur de
billets de banque souvent indisponible, du Régime Social des
Indépendants (RSI) et de la concurrence déloyale, font l’objet de
la mobilisation des élus de la CCI et de ses services pour améliorer
l’environnement des chefs d’entreprise(s), notamment à Terre-de-
Haut.
Enfin, le guide « Je m’engage à… », ainsi que « la Gazette des
îles » contenant des informations spécifiques, ont été adressés
à l’ensemble des ressortissants, et bénéficient d’un retour fort
appréciable.
Il est à noter que le Festival a reçu le concours actif de l’Office du
Tourisme de Terre-de-Haut, ainsi que de l’accompagnement de la
Municipalité.
A l’année prochaine !
La mer est un espace économique où travaillent des
professionnels aussi aguerris que courageux. Parmi ceux-ci, les
marins-pêcheurs sont particulièrement vulnérables. Consciente
de l’importance de la sécurité en mer, la Chambre de Commerce
et d’Industrie de Région des Îles de Guadeloupe a participé à
l’achat groupé de balises de détresse de dernière génération.
Cette participation vient concrétiser l’un des engagements pris par la
CCI IG envers le Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages
Marins de Guadeloupe, à l’occasion de la Signature de la Convention
de partenariat liant les 2 institutions depuis décembre 2012.
Afin de réduire le coût de ces balises pour les professionnels, la
CCI IG ainsi que la Région Guadeloupe, Guadeloupe Port Caraïbe, les
Fonds Européens, le Comité Régional des Pêches Maritimes et des
Elevages Marins de Guadeloupe et le Crédit Maritime ont participé au
financement de cet achat groupé.
Cette balise de détresse de dernière génération a pu donc être
proposée à un coût très avantageux aux professionnels de la pêche.
En effet, d’un coût initial d’environ 800€, le matériel n’est revenu qu’à
une centaine d’euros aux professionnels qui s’étaient préalablement
inscrits.
Ainsi équipés, les professionnels voient leur sécurité en mer largement
améliorée.
Un équipement de dernière génération pour une sécurité optimale.
Ces balises sont dites de « dernière génération » car désormais
compatibles avec le système satellitaire qui permet la localisation
des navires exploitant le pélagique, soit environ la moitié de la flotte
guadeloupéenne.
En cas de danger, le déclenchement de ces balises s’effectue soit par
une manipulation du professionnel, soit automatiquement lors de son
immersion. Une fois qu’elle détecte une situation de danger, la balise
déclenche la chaîne de secours immédiatement en alertant le CROSS
AG (Centre Régional Opérationnel de Surveillance de Sauvetage
Antilles-Guyane). Ce dernier, après vérification, déploie les moyens
de secours adaptés (bateau, hélicoptère, messages radio pour les
embarcations à proximité de la localisation GPS de la balise).
Contact :
Ludovic KANCEL, Chargé de mission Aménagement du
Territoire, Transport
Département Etudes Economiques et Aménagement du
Territoire
CCI DE REGION DES ILES DE GUADELOUPE
Tél. : 0590 93 76 69 - Fax : 0590 93 76 55
Email : l.kancel@guadeloupe.cci.fr
Rony PONCIS, Conseiller Technique Pêche
CCI DE REGION DES ILES DE GUADELOUPE
Tel.: 05 90 93 77 37
Email : r.poncis@guadeloupe.cci.fr
Etaient présents : Mme Colette KOURY, Président de la CCI IG, M.NEBOR, Président de la Commission
Culture et Pêche à la Région Guadeloupe, M. Jean-Claude YOYOTTE,Président du CRPMEM
M. Guillaume PERRIN, Directeur de la Mer, M. Yves SALAÜN, Directeur du Grand Port Maritime
de Guadeloupe
34. CCI IG magazine 20153434
REQUALIFICATIONDUCENTRECOMMERCIAL
DEBELLEVUEÀPETIT-BOURG :LACCIIGASSISTELESCOMMERÇANTS
En 2012, le Conseil régional a réalisé
un projet d’études de « requalification »
de zones d’activités. 4 zones « pilotes »
avaient été sélectionnées afin de
bénéficier d’un diagnostic complet
assorti de propositions d’actions pour
la requalification : il s’agissait de Petit-
Pérou et Dugazon aux Abymes, de
Calebassier à Basse-Terre et de Bellevue
à Petit-Bourg, jouxtant le parking du
stade municipal.
La Commune de Petit-Bourg a décidé de
poursuivre ce travail entamé en procédant
à l’application des préconisations portant
sur l’accessibilité du parking et des parties
communes de la zone.
La Chambre de Commerce et d’Industrie de
RégiondesÎlesdeGuadeloupeaccompagne
les commerçants avant, pendant et après la
durée des travaux. Elle les soutiendra sur le
volet environnement et équipements dans
la production de froid.
QUE DIT LE DIAGNOSTIC ?
Le diagnostic de la zone fait ressortir les
éléments synthétiques suivants :
- Une organisation architecturale
atypique mais contraignante,
⊲ Des locaux inoccupés ou squattés,
⊲ Une privatisation en cours de certaines
coursives,
⊲ Diverses atteintes aux qualités
de l’ensemble : squat, insécurité,
dégradations, vétusté, fermeture des
circulations.
LES GRANDS PRINCIPES DE LA
REQUALIFICATION
Les principes d’aménagement retenus :
⊲ Marquer l’entrée principale,
⊲ Clarifier le stationnement et ombrager
le parking,
⊲ Accessibilité de tous les bâtiments aux
PMR,
⊲ Requalifier les espaces publics entre
les bâtiments.
L’ACCOMPAGNEMENT DE LA
CCI IG PORTERA SUR LES
ASPECTS SUIVANTS :
1 L’accompagnement des
ressortissants avant et pendant les
travaux :
⊲ L’information au public,
⊲ L’accès au public,
⊲ L’organisation des livraisons et la
planification des travaux,
⊲ L’interface entre les entreprises et les
différents organismes fiscaux, sociaux
et bancaires.
2 Participation à la remobilisation de la
copropriété avec accompagnement à
la recherche de financements publics.
3 Participation à la mise en
application des fiches-actions
socio-économiques préconisées par
l’étude : accompagnement dans
la dynamisation de l’association,
définition d’un programme d’actions
de promotion/ communication/
animations.
QU’ENTEND-TON PAR
« REQUALIFICATION DE ZONES
D’ACTIVITÉS » ?
Requalifier une zone d’activités existante,
c’est renouveler un espace fragilisé malgré
une position stratégique dans le territoire
(une entrée de ville par exemple, mais une
zone isolée peut aussi faire l’objet d’une
requalification). Une zone d’activités
existante peut être vieillissante dans sa
forme mais encore dynamique dans son
activité. La requalification est alors le moyen
d’harmoniser l’attractivité économique et la
qualité de l’image. C’est aussi le moment
d’introduire d’éventuels nouveaux usages
afin de renforcer la position de la zone dans
son territoire.
22,06
COLLEGE
FELIX EBOUE
CENTRE COMMERCIAL
DE BELLEVUE
PETIT BOURG
RESTRUCTURATION
DE LA ZONE DʼACTIVITE DE BELLEVUE
PETIT BOURG
PROJET DʼAMENAGEMENT
variante 4
ECHELLE : 1/500 e 26 AOUT 2012
Legende :
ESPLANADE MIXTE
CHEMINEMENT PIETON
RAMPE DʼACCES PMR
ELEVATEUR PMR (bâtiment F/G P15)
ABRIS BUS
KIOSQUE COMMERCE
PARKING AUTO
PARKING / PLACE PUBLIQUE
ESPACE PIETONNIER
ESPACE VERT
ARBRE A CONSERVER
ARBRE OMBARAGEANTS À PLANTER
ANCIEN PARKING : 177 PLACES
N
O E
S
0 5 10 15 25 M20
CENTRE COMMERCIAL
}160 (dont 8 PMR)
+ 7 BUS
Contact :
Ludovic KANCEL
Chargé de mission Aménagement du
Territoire, Transport
Département Etudes Economiques et
Aménagement du Territoire
CCI DE REGION DES ILES DE
GUADELOUPE
Tél. : 0590 93 76 69
Fax : 0590 93 76 55
Email : l.kancel@guadeloupe.cci.fr
35. CCI IG magazine 2015 35CCI IG magazine 2015 35
La Chambre de Commerce et d’Industrie de
Région des Îles de Guadeloupe participe
en tant que Personne Publique Associée
à l’ensemble des travaux menés par les
Municipalitésdanslecadredel’élaboration
de leurs PLU. C’est l’occasion de faire un
focus sur la stratégie de développement
envisagée par une commune faisant partie
du « GRAND SUD CARAÏBES » : la commune
de Gourbeyre. Le code de l’urbanisme
confère aux Chambres Consulaires un
rôle de représentant des commerces,
industriels et prestataires de services
dans le cadre de l’élaboration des Plan
Locaux d’Urbanisme. En effet, une fois
entré en vigueur, ce document devient
opposable aux citoyens comme aux
entreprises installées ou qui souhaitent
s’installer sur le territoire, d’où la nécessité
de participer activement à son élaboration.
DANS L’ÉTAT ACTUEL DES
TRAVAUX, LES ORIENTATIONS
PRISES PAR LA VILLE DE
GOURBEYRE SONT LES
SUIVANTES :
1 Répondre aux besoins d’habitat et
opter pour un parti d’urbanisme
durable
⊲ Mettre en place une politique de
l’habitat dynamique répondant aux
besoins actuels et futurs,
⊲ Utiliser les contraintes du PPRN2
pour
réguler et maîtriser le développement
de l’urbanisation et optimiser
les capacités d’accueil, selon un
parti d’urbanisme favorisant le
développement durable de notre
territoire.
2 Opter pour un développement
économique performant et diversifié
⊲ Opter pour le développement d’un
pôle économique de dimension
régionale dans le site de Valkanaërs,
⊲ Parallèlement requalifier l’espace de
Grande Savane en pôle d’activités
économiques,
⊲ Renforcer les vocations spécifiques
du pôle de Rivière-Sens tournées vers
les activités urbaines ou les activités
liées à la mer,
⊲ Promouvoir un tourisme durable ancré
sur les identités urbaines, rurales et
naturelles locales,
⊲ Conforter, améliorer et moderniser
le tissu économique actuel par leur
desserte et l’aménagement des zones
affectées,
⊲ Développer les services à la personne
en permettant la mise en œuvre
d’équipement de proximité.
3 Restructurer le territoire de
Gourbeyre et renforcer les identités
locales et le lien social
⊲ Affirmer la centralité du bourg par la
présence d’équipements structurants
et le renouvellement de l’attractivité
économique de la ville,
⊲ Structurer les pôles urbains, les pôles
secondaires et les espaces de vie des
sections,
⊲ Améliorer les conditions de mobilité
par la restructuration des voiries et
des réseaux,
⊲ Permettre l’épanouissement de la
citoyenneté à l’aide d’une politique
d’aménagement des espaces.
4 Renforcer la vocation de Gourbeyre
en tant que « terre de nature et de
patrimoine », protéger et valoriser
l’environnement
⊲ Veiller au bon état écologique des
écosystèmes,
⊲ Protéger et valoriser les espaces
agricoles et ruraux,
⊲ Mettre en œuvre les principes du
développement durable en gérant les
pollutions et les nuisances liées à la
problématique de l’eau, des déchets
et l’exposition aux risques naturels.
L’enjeu pour la Chambre Consulaire est de
favoriser le développement économique
en faisant inscrire dans le PLU des
règles permettant le bon fonctionnement
des entreprises, tant au niveau communal
qu’au niveau de l’intercommunalité. La CCI
veille également à une prise en compte
globale de l’économie à l’échelle
régionale. C’est ainsi que la Chambre a
affirmé, dans le cadre des travaux du PLU,
que Gourbeyre a vocation à participer au
nécessaire rééquilibrage de l’activité au
profit du « GRAND SUD CARAÏBES ».
Source : réunion de travail Personnes Publiques Associées dans le cadre du PLU et brochure PLU Gourbeyre
1
PLU : Plan Local d’Urbanisme - 2
Plan de Prévention des Risques Naturels
LACCIIGCONTRIBUEÀLARÉFLEXIONPROSPECTIVEDANSLECADREDE
L’ÉLABORATIONDUPLU1
DEGOURBEYRE
PLUVille de Gourbeyre
Plan local d’urbanisme
de Gourbeyre
Une commune qui se construit
pour vous et avec vous!
36. CCI IG magazine 20153636
★★★
Avantages des locataires du CWTC
- Magnifique vue
- Notoriété du site
- Parking privé pour les locataires
- Large parking visiteurs
- Une salle de réunion gratuite un jour/mois
- WIFI
- Service technique et de sécurité sur place
- Bureaux accessibles 7j/7 et 24h/24
- Nettoyage et éclairage des parties communes
- Ascenseurs
- Cafétéria au rez-de-chaussée, etc…
QU’EST-CE QU’UN PLU ?
Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) est un
document d’urbanisme qui, à l’échelle
d’une commune, établit un projet global
d’urbanisme et d’aménagement, et fixe
en conséquence les règles générales
d’utilisation du sol, en faisant émerger
un projet de territoire partagé.
C’est un document qui organise le
territoire communal, traduisant le
projet de ville où toutes les fonctions
se retrouvent dans la cohérence :
⊲ environnement,
⊲ habitat,
⊲ déplacements,
⊲ éducation,
⊲ sport, loisirs,
⊲ économie.
DE QUOI EST-IL COMPOSÉ ?
Le rapport de présentation : il
comprend un diagnostic, une analyse
de l’état actuel de l’environnement et
une justification des orientations du
PADD. Le Projet d’Aménagement et de
Développement Durable est destiné
à informer l’ensemble des habitants
sur le devenir de leur commune pour
les 10 à 15 ans à venir. Le règlement :
il comprend un document écrit et un
document graphique (le zonage). Il
permet de répondre aux questions,
telles que : Quels sont les secteurs
naturels et agricoles à préserver ?
Quelles sont les zones pour les
constructions futures ? Quelles formes
doivent prendre les constructions
(hauteur, surface…) ?
Le code de l’urbanisme définit la
destination du foncier en imposant
un zonage suivant la répartition
suivante :
⊲ les zones urbaines (zones U),
⊲ les zones à urbaniser (zones AU),
⊲ les zones agricoles (zones A),
⊲ les zones naturelles et forestières
(zones N).
La CCI IG prend actuellement part
aux travaux d’élaboration d’autres
PLU, notamment :
⊲ Petit-Canal,
⊲ Capesterre Marie-Galante,
⊲ Capesterre Belle-Eau,
⊲ Goyave.
2000m2
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disponibles tout de suite
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Carole VENUTOLO-LEGRIX
Email : c.venutolo@guadeloupe.cci.fr
Tél : 0590 25 06 04
CCI ÎLES DE GU
37. CCI IG magazine 2015 37CCI IG magazine 2015 37
3. DOSSIER
SPÉCIAL
P. 38 - Interview de Mme Gilberte THENARD
P. 38 - Témoignage de M. Philippe WORICK sur la
Complémentaire santé
P. 40-42 - Complémentaire Santé obligatoire pour les salariés
des entreprises avant le 1er
janvier 2016
P. 43 - Mutuelle Populaire d’Action Sociale
Interview de M. Alain MABIALAH
38. CCI IG magazine 20153838
INTERVIEW
DEMME
GILBERTETHENARD
1 Quelle démarche doit suivre une
entreprise qui souhaite mettre en
place la complémentaire santé dans
votre mutuelle ?
L’entreprise doit contacter un de nos
conseillers et lui expliquer les besoins et
les contraintes du chef d’entreprise ainsi
que les attentes des salariés.
Ensuite, il faut communiquer la liste non
nominative des salariés en précisant leur
âge et leur situation familiale.
2 Quel sera le coût pour l’entreprise et
comment sera-t-il établi ?
Le coût pour l’entreprise va varier selon
plusieurs paramètres :
⊲ La taille et la forme de l’activité
professionnelle (indépendant, entreprise
plus de 10 ou moins de 10 salariés),
⊲ L’entreprise veut-elle assurer
uniquement son salarié ou également
ses ayants droits du salarié (conjoint,
enfants…) ?
⊲ Si plus de 10 salariés, l’entreprise veut-
elle le même tarif pour tous les salariés,
quelle que soit leur situation familiale,
ou bien envisage-t-elle mettre en place
une garantie dont le coût va tenir
compte de la situation individuelle de
chacun ?
⊲ Quel niveau de garanties (la base ou
une garantie améliorée, reste à charge
plus ou moins important selon le niveau
souscrit) ?
⊲ Enfin, à quel taux l’entreprise prendra
t-elle en charge une partie de la
cotisation (le minimum légal de 50% ou
un % supérieur) ?
3 Combien d’entreprises seront
concernées ?
Toutes les entreprises, quelle que soit leur
forme juridique, dès lors qu’elles ont un
salarié.
4 Comment les entreprises accueillent-
elles cette réforme ?
Plus ou moins diversement selon leur taille.
Les grandes entreprises ont déjà depuis
longtemps mis en place des contrats santé
pour leurs salariés. Pour les PME/TPE, c’est
une charge supplémentaire nouvelle qui va
être lourde à supporter (rappelons que c’est
la majorité des entreprises en Guadeloupe
et en Martinique).
5 Comment accompagnerez- vous
les entreprises qui souscriront chez
vous ?
Dès les premiers contacts avec la
Mutuelle MARE-GAILLARD, l’entreprise a
un correspondant qui l’accompagne pour
cerner ses attentes et besoins, définir le
meilleur coût et accomplir les formalités
administratives. Selon les demandes, des
réunions sont organisées avec les salariés
avant et après la conclusion du contrat.
Sur le plan de la gestion, un suivi person-
nalisé est assuré par un chargé de relation
qualité qui guide l’évolution de la consom-
mation médicale et informe régulièrement
le chef d’entreprise.
6 Quel est le bénéfice attendu pour les
salariés ?
Tout d'abord, les salariés bénéficient
d'une protection santé dont le coût est
partagé avec l’employeur. Par ailleurs,
ce dispositif permet de souscrire à une
surcomplémentaire pour améliorer le
niveau de leurs remboursements, tout
en bénéficiant de la prise en charge de
l’entreprise.
MUTUELLE DE MARE-GAILLARD
TÉMOIGNAGE DE M.
PHILIPPE WORICK SUR LA
COMPLÉMENTAIRE SANTÉ
Gérant de société, M. Philippe WORICK dirige
LES EPICERIES DU LAGON qui regroupe plu-
sieurs supérettes. L’ensemble de ses étab-
lissements atteint un effectif de plus de 25
salariés. Il a accepté de témoigner sur la mise
en place de la complémentaire santé dans son
entreprise.
⊲ Depuis quand avez-vous mis en place
la complémentaire santé dans votre
entreprises ?
La complémentaire santé est présente dans
mes entreprises depuis plus de dix ans. Je
l’ai mise en place dans le souci d’aider mes
salariés à prendre une couverture santé. Car,
après un petit sondage en interne, je me suis
rendu compte que plus de la moitié de mon
effectif n’en avait pas et ne s’en souciait pas.
⊲ Comment avez-vous été accompagné
dans sa mise en place par votre
mutuelle ?
Je me suis rapproché de la Mutuelle de Mare-
Gaillard qui a très rapidement désigné un
référent afin de m’accompagner dans sa
mise en place au sein de mes entreprises.
Depuis, tout se passe relativement bien, car
j’ai un interlocuteur avec qui je fais le point
régulièrement, afin de mieux répondre à mes
attentes et à celles de mes collaborateurs.
⊲ Comment vos collaborateurs ont-ils
accueilli ce dispositif ?
Ils ont été agréablement surpris et satisfaits
de cette démarche. Et ce, d’autant plus
que l’entreprise prend en charge 60% de la
cotisation, et qu’il leur reste à leur charge que
40%.
De plus, le fait que la complémentaire soit mise
en place par leur employeur leur permet de
bénéficier d’une bonne couverture à moindre
frais. Car le tarif entreprise est plus avantageux
que s'ils avaient souscrit leur contrat à titre
individuel.
⊲ Que diriez-vous à un chef d’entreprise
pour qu’il s’engage en la matière ?
C’est une bonne mesure qui permet aux
salariés et leur entourage d’être couverts. Car
bien souvent, ils ne le font pas tant qu’ils sont
en bonne santé, et quand le malheur arrive, il
est souvent trop tard.
Mettre en place la complémentaire, a certes,
un coût, mais bien souvent on se rend compte
que ce coût est minime par rapport à la
sécurité et au bien être que ce petit plus offre
à nos collaborateurs.
Nous avons tous un rôle social à jouer dans
cette société, et je ne regrette pas d’avoir
mis cette mesure en place depuis toutes ces
années.
Elle devient obligatoire à partir de janvier 2016,
ce qui prouve son importance.
Mme Gilberte THENARD, Directrice Partenariats, Communication et
Marketing de la Mutuelle de Mare-Gaillard