Le numérique c’est magique…
Car, par définition, le web est construit à partir de nombres
Et que les nombres sont rassurants
Car tout est mesurable : interactions, discours, partages…
Car les plateformes produisent de nombreux indicateurs
Car ces indicateurs se suffisent à eux-mêmes
(autoréférence)
A quoi servent les indicateurs de mesure ?
Un indicateur indique la route à suivre
Autant qu’il mesure le chemin parcouru
Il peut être (au mieux) construit par l’organisation…
…ou par des outils/prestataires (le plus souvent)
Puis être additionné à d’autres
Question : quel appui réel aux prises de décisions ?
Plus qu’une mesure, la question du sens
Les indicateurs de mesure web sont utiles pour les organisations
A condition de comprendre leur construction… en « boite noire »
Influence ou médiatisation ? Autorité ou popularité ?
Mais au-delà… Mesurer, mais pour quoi faire ?
Plus qu’évaluer un résultat, plus que « presser le bon bouton »,
plus qu’être passif : la mesure pour structurer l’environnement
De la diffusion à la communication
Communiquer = mettre en commun
Comment appréhender des publics par le seul prisme des API ?
Nécessité d’intégrer l’environnement des publics :
consommation de l’information, formes et volumes
d’interactions, discours dominants ou critiqués…
Passer d’un production industrielle d’indicateurs, à des mesures
plus qualitatives
Et qui répondent aux objectifs de l’organisation tout en prenant
en compte les contraintes propres aux plateformes
Pour une approche proactive
« L’habit ne fait pas le moine »… mais il aide à rentrer dans l’abbaye
Comprendre le « dress code » attendu par les publics permet de
mieux échanger avec eux
Générer et mesurer des clics, des likes ou des RTs ne doit plus être une
finalité mais un moyen
Un moyen de favoriser la médiation et de s’intégrer dans la « bulle »
informationnelle des publics
Le community manager, ce médiateur ?
Vers une acculturation
Pour les CM : comment accéder aux bulles des publics, et orienter ces
publics dans celles de l’organisation ?
Pour la veille : comment favoriser des prises de décisions
anticipatives?
Pour l’organisation en générale : comment faire pour que le contexte
dans lequel évolue les publics, soit le même que celui où évolue les
collaborateurs de l’organisation ?
Des solutions possibles : s’appuyer sur la prescription, manager la
« veille ordinaire », et favoriser l’appropriation
En bref : produire des connaissances et pas seulement des calculs…
Mais aussi déléguer à ceux qui sont déjà au quotidien dans ces
« bulles »… Comme les étudiants ?!
L’exemple de l’@icomtec
Depuis 8 ans, la communication de l’Icomtec de l’IAE de Poitiers
est réalisée par… ses étudiants
Relations presse, événements, publicité, community
management, communication interne…
Aucun « incidents » à déplorer, grâce à un système basé sur la
confiance et des procédures définies en commun
Depuis 2012, réflexions sur les stratégies numériques : comment
animer les 2 pages Facebook et les 2 comptes Twitter ?
Plus qu’un benchmark (i.e. comparer l’incomparable), une prise
en compte des attentes des étudiants et du personnel
Et une stratégie basée sur les usages, pratiques
informationnelles et besoins du public prioritaire : les étudiants
Au final…
Les organisations doivent-elle continuer à aborder le web
comme un énième canal de communication ? Les lolcats en
plus…
Les métiers du web ne consistent-ils qu’à remplir des
feuilles de calcul, presser des boutons et dépendre du bon
vouloir des plateformes ?
Doit-on construire son environnement ou attendre l’outil
magique ?
Doit-on continuer à parler de « social » (à toutes les sauces)
tout en gardant une volonté de contrôle ou de maitrise ?