1. TOUT SAVOIR SUR…
MES TRAVAUX
De rénovation
… rénovation totale
… réhabilitation de garage
dépendance
… CRéATION DE COMBLES
… décloisonnement
de l’espace
2. RéNOVER SA MAISON
Qu’elle soit totale ou partielle, la rénovation de votre habitation reste un projet d’importance qui ne supporte
aucune improvisation. Les différents éléments de votre habitation sont tous étroitement liés ; s’attaquer à
l’un, c’est immanquablement toucher à un autre et soulever, dans bien des cas, des chantiers subsidiaires.
On ne se méfie jamais assez du haut pouvoir de contamination d’un chantier !
Entre les planchers, les parquets, les cloisons de doublage, le réseau d’eau chaude sanitaire, celui du
chauffage, celui des eaux usées, entre l’isolation phonique et l’isolation thermique, entre les combles et le
sous-sol, les fenêtres, la charpente et le toit, entre les peintures, les pierres apparentes et les enduits... Ce
n’est pas moins d’une dizaine d’opérations conséquentes qu’il faut imaginer et coordonner. Pas évident de
ne rien oublier.
Gérer soi-même son projet peut être source de bien d’autres désagréments. Certaines mauvaises surprises
sont irrémédiables ou peuvent nécessiter de mettre en œuvre encore d’autres travaux conséquents. Pour
éviter de se tromper, mieux vaut faire appel à des professionnels.
LA RéNOVATION GLOBALE
TOUT SAVOIR SUR …
MES TRAVAUX de rénovation
… Une rénovation complète consiste souvent à
changer la destination d’un bâtiment, à le restaurer
entièrement et à le remanier pour l’adapter à vos
exigences de confort et/ou à votre nouveau mode
de vie.
Autant que leur interdépendance, le foisonnement
des travaux induits par une rénovation complète
peut parfois être à l’origine de bien des erreurs ou
de confusions.
… Globale et optimale
Toutefois, une rénovation globale reste la meilleure
approche pour obtenir un résultat énergétique,
économique et écologique optimum. Elle vous
permet souvent d’améliorer la classe énergétique
de votre logement et de baisser significativement
vos consommations de chauffage et d’eau chaude
sanitaire.
3. TOUT SAVOIR SUR …
MES TRAVAUX de rénovation
RéNOVER UN APPARTEMENT : Le cas spécifique de la copropriété
Si chacun a, bien entendu, le droit de rénover son appartement, il ne peut néanmoins pas faire tout ce qu’il veut.
Dans le cadre de la rénovation d’un appartement en copropriété, les travaux envisagés ne doivent concerner que
les parties privatives (l’intérieur même de l’appartement) et ne doivent pas affecter les parties communes (voies
d’accès, cours, escaliers, murs porteurs, chauffage collectif…) ni l’aspect extérieur de l’immeuble. De plus, certains
aménagements intérieurs, comme la rénovation des sols sont parfois réglementés et nécessitent l’accord préalable
de la copropriété. Avant d’entreprendre tout projet de travaux, il est donc essentiel de bien réviser au préalable le
règlement de la copropriété.
… Organiser sa rénovation et respecter le
voisinage
Aux contraintes matérielles du règlement de
copropriété peuvent s’ajouter des difficultés
d’acheminement des matériaux dans les zones
urbaines à forte densité. Non seulement il faut
parfois monter ses plaques de plâtre, sa baignoire
ou encore ses portes jusqu’au 6ème étage sans
ascenseur mais également respecter la propreté
de l’escalier et le silence de l’immeuble. Rien n’est
impossible mais il faut savoir anticiper et faire
appel à des professionnels qui respecteront ces
contraintes.
… Des espaces optimisés
La place étant généralement plus limitée que dans
une maison, l’optimisation des espaces est le
véritable enjeu de la rénovation d’un appartement.
Réaménagement des pièces, intégration de
rangements, agencement de cuisine ou de salle
de bains dans des espaces très réduits, le désir
légitime d’optimisation nécessite de bien penser
son projet et de réfléchir à la bonne exploitation du
moindre mètre carré.
4. CRéER DES COMBLES habitables
L’AVIS DE NOS EXPERTS
Saviez-vous que l’essentiel des déperditions d’énergie se fait par le toit ? Ne sous-
estimez pas leur isolation. Pour une bonne santé du bâti, il faudra aussi s’assurer que
l’aération est suffisante et que votre chaudière peut supporter de chauffer votre nouvel
espace. Peut être sera-t-il nécessaire alors, de prévoir l’utilisation d’une autre source
d’énergie pour les combles créées.
TOUT SAVOIR SUR …
MES TRAVAUX de rénovation
Vous pouvez agrandir votre espace sans pour autant
déménager ou créer une extension. La solution ?
Les combles habitables. Plusieurs paramètres
fondamentaux vont entrer en ligne de compte dans la
réalisation de votre projet : la hauteur de toit, la structure
de la charpente, le niveau d’isolation, l’accessibilité, la
nécessité ou non d’ajouter un chauffage et bien sûr, la
faisabilité réglementaire.
C’est votre charpente qui décide en premier lieu de
l’ampleur du chantier à entreprendre. Les travaux seront
plus simples avec une charpente traditionnelle qu’avec
une charpente à fermettes puisque la hauteur sous
plafond est déjà disponible et déclarée alors qu’avec la
charpente à fermettes, il faudra créer cet espace.
Conçue pour résister à d’importantes contraintes, la
charpente nécessite maîtrise et expertise dès lors que
l’on touche à sa structure.
Côté confort, il est conseillé d’avoir une hauteur sous
plafond d’au moins 1m 80 pour les pièces créées sous
les combles. C’est d’ailleurs à partir de cette cote sous
plafond que la pièce est considérée comme habitable.
Si ce n’est pas le cas, deux options s’offrent à vous :
surélever le toit, ou abaisser le plancher.
Lorsqu’on créé des combles il est nécessaire de se
poser la question de l’accès à ce nouvel étage. Lorsqu’il
est nécessaire de créer un escalier et si votre maison
dispose d’une charpente à fermette, vous devrez alors
couper des éléments pour aménager une trémie. Cette
opération devra être compensée par des renforts.
En fonction de la nature et de l’ampleur des
travaux, vous devrez effectuer certaines démarches
administratives. Si la création de combles habitables
nécessite généralement le percement d’une ou de
plusieurs fenêtres de toit, une déclaration de travaux
sera alors nécessaire.
5. L’AVIS DE NOS EXPERTS
En fonction de vos transformations, il faudra probablement prévoir une refonte complète
de votre installation électrique. Il en va d’abord de votre sécurité, mais cette réorganisation
vous permettra aussi d’installer de nouvelles prises à votre convenance. Les sorties et
arrivées d’eau et le circuit de plomberie sont également concernés.
TOUT SAVOIR SUR …
MES TRAVAUX de rénovation
RéAMéNAGER son espace
Des pièces trop petites, une cloison qui obstrue
toute la lumière, une chambre en plein passage,
l’entrée qui donne dans la cuisine… Manifestement
votre espace doit être repensé. A surface identique,
un appartement ou une maison peut changer
radicalement de physionomie grâce à quelques travaux
de réaménagements judicieusement pensés.
Pour redistribuer et créer des pièces, vous allez devoir
casser des cloisons voire des murs. Attention, certains
murs, dits porteurs, ne doivent pas être fragilisés sans
prévoir de lourds travaux de consolidation en amont ;
c’est vrai aussi pour les piliers de soutènement.
Un conduit de cheminée peut également vous
contraindre à contourner l’obstacle, notamment
dans un immeuble en copropriété. Il faut également
considérer les passages des différents réseaux, eau
et électricité, et mesurer les conséquences de chaque
destruction.
De simples décrochages de niveau peuvent parfois
suffire à marquer une séparation. Cela étant, les parois
sont précieuses pour isoler du bruit. Pensez aussi que les
murs de séparation peuvent remplir la fonction d’espace
de rangement. La redistribution peut être partielle ou
temporaire si vous installez des structures coulissantes.
6. TOUT SAVOIR SUR …
MES TRAVAUX de rénovation
L’AVIS DE NOS EXPERTS
Les constructions accessoires au bâtiment principal ont la même destination que ce
dernier. Un garage lié à une habitation est donc considéré comme de l’habitation. Il
n’est donc pas nécessaire d’effectuer un changement de destination si vous aménagez
votre garage en salon, par exemple.
RéHABILITER une dépendance ou un garage
Si la réalisation ou la réhabilitation d’une dépendance vous
offre la possibilité d’un nouvel espace complémentaire à
votre habitation principale, les travaux de modification qui
endécoulentréclamentcependantautantdecompétences
techniques que lors de la réalisation d’une maison. Ainsi,
votre dépendance devra sans doute être équipée de son
propre réseau d’eau et/ou d’électricité. Cela implique
un raccordement aux différents réseaux collectifs, et
l’installation de canalisations enterrées et de protections
adaptées, dans le respect des normes en vigueur.
Les garages possèdent souvent les mêmes
caractéristiques : éclairage naturel sur un seul côté,
volume tout en longueur, hauteur sous plafond réduite,
canalisations apparentes, absence de chauffage… Avec
quelques aménagements, il est possible de réduire ces
particularités.
Si vous souhaitez faire une nouvelle pièce à vivre dans
votre garage, pensez d’abord à l’isolation : le garage en
est souvent dépourvu : soit par l’extérieur pour ne pas
empiéter sur la surface intérieure disponible, soit par
l’intérieur, en fonction du type de mur. S’ils existent, vous
pouvez aussi opter pour une isolation des combles ou une
isolation sous-toiture.
Qui dit isolation dit chauffage. Si votre habitation possède
un système de chauffage vous pouvez y raccorder les
radiateurs que vous installerez. Vous pouvez aussi opter
pour un chauffage électrique performant qui ne demande
qu’une prise électrique.
Côté éclairage, déterminez s’il y a réellement besoin de
réaliser une ouverture supplémentaire (porte ou fenêtre
voire fenêtre de toit) pour apporter de la lumière. Sachez
toutefois que si vous percez une fenêtre, vous modifierez
l’aspect extérieur, ce qui nécessite normalement une
déclaration de travaux.
Pour casser les volumes en longueur, optez pour
l’installation de cloisons intermédiaires. Choisissez-les
translucides si la pièce manque de lumière. Enfin, si vous
prévoyez un coin salle d’eau/salle de bains ou une cuisine :
n’oubliez pas la ventilation pour éviter toute formation
d’humidité ou de moisissure.
7. TOUT SAVOIR SUR …
MES TRAVAUX de rénovation
LES éTAPES ESSENTIELLES
Rénovation, surélévation, extension, … tous ces projets d’importance nécessitent de multiples interventions
et exigent beaucoup d’organisation et de savoir-faire. Les travaux à réaliser dans une maison ou un
appartement suivent un déroulement précis, qui va de la formulation du projet à sa réalisation mais il n’est
pas toujours facile de connaître précisément l’ordre d’intervention des artisans. Alors, par où commencer ?
La première étape de tout projet de travaux, c’est de faire le diagnostic de l’existant. Cet examen permettra
d’une part de déceler les éventuels travaux nécessaires sur les éléments de sécurité (électricité, gaz,
structures porteuses) et d’autre part de vérifier l’état de tous les éléments importants du bâti : toiture,
charpente, huisseries, …
La deuxième étape consiste à vérifier la faisabilité du projet de travaux envisagé. Toutes les solutions
techniques doivent être bien étudiées, et les conséquences envisagées. C’est seulement ensuite que le
projet peut être budgétisé.
Une fois que le projet est défini et que ses faisabilités techniques et financières ont été vérifiées, il faut
se mettre en conformité avec la loi. En effet, si tous les travaux ne sont pas soumis à des formalités
administratives, la plupart des rénovations importantes vont nécessiter une autorisation préalable. Il faut
donc toujours se renseigner et accomplir toutes les formalités administratives avant l’engagement des
travaux, sous peine d’être contraint à remettre le bâtiment dans son état d’origine en cas de non-conformité.
Une fois le projet abouti, financé et autorisé, il ne reste donc plus qu’à démarrer les travaux. En ce qui
concerne le déroulement des opérations, c’est le maître d’œuvre qui se charge d’établir le planning des
travaux afin de respecter les délais convenus.
Une fois le chantier terminé, il ne reste plus qu’à réceptionner le chantier ; c’est à partir de ce moment que
commencent à courir les garanties liées aux travaux.
8. TOUT SAVOIR SUR …
MES TRAVAUX de rénovation
CE QU’IL FAUT SAVOIR AVANT DE SE LANCER
Avant de réaliser votre projet de travaux, il y a lieu de vérifier sa compatibilité avec les règles d’urbanisme
en vigueur sur sa commune. Ces règles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme (PLU), dans le Plan
d’Occupation des Sols (POS) ou par le règlement national d’urbanisme (si la commune ne possède pas
de PLU ou de POS).
Les règles principales concernent essentiellement les extensions ou surélévations :
… l’emprise au sol : c’est la surface au sol pouvant être construite,
… l’implantation par rapport à la voie publique, aux limites séparatives,
… les créations ou modifications d’ouvertures,
… le renouvellement d’un revêtement,
… la hauteur maximale autorisée,
… le coefficient d’occupation des sols
Dans les secteurs aux abords des monuments historiques, l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France
sera demandé. Il est préférable de le rencontrer avant le dépôt de l’autorisation d’urbanisme, afin de
connaître les préconisations attachées au secteur de la construction.
Si la construction se situe dans un lotissement ou une copropriété, il faut vérifier dans le Règlement et le
cahier des charges si les travaux envisagés sont autorisés. Dans tous ces cas, il peut être imposé des
couleurs, des types de façade, le fait de conserver des particularités (sculptures, inscriptions, etc.).
Côté autorisations administratives, seule la construction de surfaces supplémentaires comprises entre 5 et
20 m2
(ou 40 m2
dans une zone urbaine régie par un Plan Local d’Urbanisme) ne nécessite qu’une simple
déclaration préalable de travaux.
Si vous souhaitez agrandir ou créer des bâtiments annexes de plus de 40 m2
de plancher, il vous faudra
faire une demande de permis de construire.
De même, si votre logement, avec l’extension réalisée, fait plus de 170 m2
vous aurez également cette
obligation de faire appel à un architecte et votre projet fera forcément l’objet d’un permis de construire.
Une fois les autorisations obtenues, vous devez afficher le permis ou la déclaration de travaux en façade et
patienter au moins 2 mois avant de commencer les travaux. Ce délai permettra aux riverains de s’opposer
à votre projet s’ils le considèrent non-conforme ou s’ils estiment qu’il génèrera des nuisances.
Vérifiez également avant de lancer votre projet qu’il respecte les servitudes, ces règles qui régissent les
relations entre les propriétés. Par exemple, l’extension de votre logement ne doit ni entraver le droit de
passage à une autre propriété ni priver votre voisin de son panorama ou de lumière naturelle.
9. LES INCITATIONS FINANCIèRES
La plupart ont été mises en place d’abord pour favoriser la rénovation énergétique des bâtiments. Elles
concernent les propriétaires occupants, mais aussi les propriétaires bailleurs et les copropriétaires, pour
des travaux de rénovation menés sur du neuf comme sur l’ancien.
…Le Crédit d’Impôt Développement Durable (CIDD)
Réservé aux seuls propriétaires occupants, le CIDD nécessite la réalisation d’au moins deux actions de travaux
(parmi les six éligibles au bouquet de travaux), pour un même logement. Toutefois, le CIDD en action isolée est
possible mais il est réservé aux personnes ayant des revenus modestes. Les travaux peuvent être réalisés sur
une période de deux années consécutives. Dans ce cas, les dépenses réalisées sur l’ensemble de la période sont
déclarées la deuxième année seulement et le CIDD est accordé au titre de cette deuxième année.
…La TVA à taux réduit (5,5 %)
Depuis 2014, un taux réduit de TVA à 5,5% est applicable sur les travaux de rénovation thermique des logements
de plus de deux ans. Certains travaux induits (ou travaux nécessaires suite à ces rénovations) bénéficient
également de cette TVA à taux réduit. Par exemple, en cas d’isolation sur plancher bas, la démolition d’un
carrelage existant et la repose d’un carrelage de même nature seront aussi éligibles au taux réduit de 5,5%.
…L’éco-prêt à taux zéro
Il concerne les travaux d’amélioration de la performance énergétique des logements anciens utilisés comme
résidence principale. Il s’adresse à tout propriétaire d’un logement antérieur à 1990, occupant ou bailleur
et aux copropriétaires souhaitant financer leur contribution aux travaux sur les parties et équipements
communs ou sur les parties privatives à usage commun. Aucune condition de ressources n’est exigée pour
en bénéficier. Son montant est remboursable sans intérêt. Il n’est autorisé qu’un seul prêt par logement.
Pour en bénéficier l’emprunteur doit faire obligatoirement appel à des entreprises agréés RGE (reconnu
garant de l’environnement).
…La prime rénovation énergétique
Pour les propriétaires occupants situés en-dessous d’un certain niveau de revenus, une prime peut être
octroyée pour la réalisation d’au moins 2 actions de travaux. Cette prime est cumulable avec le crédit
d’impôt développement durable ou l’éco-prêt à taux zéro.
…Les aides de l’Anah
Avec le Programme “Habiter Mieux”, l’Agence Nationale de l’Habitat aide les propriétaires les plus modestes
et les copropriétaires en accompagnant le financement des travaux de rénovation thermique les plus
efficaces, pour diminuer les déperditions d’énergie de ces logements. Cette aide peut représenter 35 % ou
50 % du montant total des travaux.
TOUT SAVOIR SUR …
MES TRAVAUX de rénovation
10. TOUT SAVOIR SUR …
MES TRAVAUX d’aménagement
camif habitat certifié nf maison rénovée / rge
Certification de la qualité globale et durable des travaux de
rénovation qui repose sur 3 domaines d’exigence contrôlés :
… la qualité de l’organisation et des moyens mis en place
… la qualité de service et de suivi client
… la qualité technique des maisons rénovées
Titulaire NF Maison Rénovée n°79-14-MR0007-A
Camif Habitat • 27, impasse Lazare Carnot • 79180 Chauray
webcamifhabitat@camif-habitat.fr
Prix d’un appel local depuis un poste fixe
0 810 715 800
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