L'acide aminocaproïque dans les ulcères cornéens - CAZALOT - SFEROV Paris 2004
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Santé & Médecine
Intérêt de l'acide epsilon-aminocaproïque dans le traitement des ulcères épithéliaux chroniques et dystrophies épithéliales de la cornée chez le chien.
L'acide aminocaproïque dans les ulcères cornéens - CAZALOT - SFEROV Paris 2004
1. INTERET DE L’ACIDE EPSILON
AMINOCAPROÏQUE DANS
LE TRAITEMENT DES ULCERES
EPITHELIAUX CHRONIQUES DE
LA CORNEE CHEZ LE CHIEN
A. Regnier, G. Cazalot & B. Cantaloube
Département des Sciences Cliniques
ENV Toulouse
Congrès de la SFEROV, Hôtel-Dieu PARIS, septembre 2004.
3. • Affection cornéenne fréquente correspondant à un modèle canin
spontané des ulcères cornéens récurrents de l’Homme
• Pathogénie mal connue : activité protéolytique liée à la plasmine
identifiée dans les larmes d’Hommes (Salonen et coll. 1987) et de
chiens (Willeford et coll. 1998) présentant un UEC
• Dégradation prolongée de protéines de la matrice extra-cellulaire
(e.g. fibronectine) qui jouent un rôle dans la cicatrisation épithéliale:
mauvaises migration et adhésion cellulaires
But : inhiber le système activateur du plasminogène – plasmine
pour éviter ce processus
4. • Données de la littérature : utilisation d’aprotinine (Morgan & Abrams
1994) et de GAG PolySulfatés (Miller 1996; Willeford et coll. 1998)
• L’acide epsilon aminocaproïque AEAC, un agent antiplasmine
efficace dans un modèle d’UEC chez le lapin (Williams et coll. 1999)
Plasminogène Plasmine
PDFCollagénases
Fibrine
uPA
tPA
AEAC
+
+
+
-
-
5. • Hypothèse: efficacité de l’acide epsilon aminocaproïque dans le
traitement de l’UEC chez le chien?
• But de l’étude :
– Analyse rétrospective de données cumulées
– Evaluation de l’utilité potentielle que présente l’AEAC en tant
que thérapeutique adjuvante dans la gestion des UEC
9. • Analyse statistique
– Données numériques (e.g. âge …) et nominales (e.g. genre,
œil atteint …) des deux groupes de traitement analysées par
les tests de Mann-Whitney et de Fischer
– Comparaison des taux de cicatrisation des UEC dans les deux
groupes de traitement grâce au test de Fischer
11. Comparabilité des groupes
Groupe contrôle Groupe AEAC P
(significatif si < 0.05)
Races n = 10
Caniches, boxers
n = 14
Caniches, boxers
Age médian 0.5-11ans
6.5 ans
1-14 ans
8.0 ans 0.108 NS
Genre
F/M (%) 50/50 47/53 1.0 NS
Latéralité
OD 52.9 % 47.0 % 0.771 NS
Evolution médiane à
J0
(1.5-12 sem)
4 sem
(1.5-16 sem)
4 sem 0.316 NS
Traitement antérieur
% yeux 70.6 % 76.5 % 0.738 NS
14. • Echantillons homogènes et compatibles avec les données
épidémiologiques de la littérature (Champagne & Munger 1992, Morgan
& Abrams 1994, Bentley et coll. 2001)
• Taux de guérison global plus élevé dans le groupe AEAC que dans le
groupe contrôle, sans toxicité apparente
• Traitement à la gentamicine des yeux du groupe contrôle: pertinence de
l’échantillon ?
• Nos résultats avec l’AEAC
- bien meilleurs que ceux obtenus avec l’aprotinine (Morgan & Abrams
1994)
- similaires à ceux observés avec les GAG PS (Miller 1996)
16. J0 : fixation du vert de
lissamine
J7 : affrontement des
épithéliums de migration
J14 : cicatrisation
complète
• Efficacité de l’AEAC associé à une thérapeutique chirurgicale
conventionnelle
• Mise en évidence indirecte du rôle joué par la plasmine dans
la pathogénie des ulcères épithéliaux chroniques de la cornée