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Au coeur du progres - France Catholique

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Au coeur du progres - France Catholique

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A la suite du voyage de presse organisé dans le cadre du vernissage de l'exposition temporaire "Au cœur du progrès, œuvres graphiques de la collection John P. Eckblad", un bel article est paru dans "France Catholique"

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Au coeur du progres - France Catholique

  1. 1. Date : 09 OCT 15 Pays : France Périodicité : Hebdomadaire Page de l'article : p.32-33 Journaliste : Alain Solari Page 1/2 MINIER 4749845400502Tous droits réservés à l'éditeur NORD Au cœur du progres Le Centre historique minier de Lewarde expose les œuvres graphiques de la collection de John P. Eckhlad sur le thème du travail et de Fîndustrie. « COLLECTION JOHN P ECKBLAD J 'AVAIS NEUF ANS lorsque ma famille quitta les lacs bordés de bouleaux du Minnesota pour les collines de l'ouest cfe la Pennsylvanie et ses exploita- tions minières », se rappelle John P. Eckblad. Il poursuit : « Quelque part dans le nord de l'Angleterre autour de 1974, je fis l'acqui- sition de ma première gravure. Ce fut le début de ce qui allait devenir une collection considé- rable (/'œuvres sur papier représentant divers aspects de la Révolution Industrielle. » Line par- tie de cette collection, qui comprend plus de 750 gravures et affiches d'artistes de toutes nationalités, est aujourd'hui exposée au Centre Historique Minier de Lewarde (Nord). Plus de 60 œuvres - lithographies, gravures sur bois, eaux-fortes, aquatintes... — ont été sélection- nées. Elles rendent compte de la manière dont Maurice Dumont, Français (1870-1899), Sans titre. Gravure n°4 de la série a Autour de laville», 1895. Pointe sèche et aquatinte. les artistes du XVIIIe au XXe siècle ont représenté ces mondes industriels du charbon, du fer et de l'acier et du rapport que les hommes entretien- nent avec ces lieux transformés par leur activité. Le Centre historique minier était tout parti- culièrement désigné pour présenter une partie de la collection Eckblad. Situé à Lewarde, à 8 km de Douai dans le nord de la France, il se trouve au cœur de ce qui fut le bassin minier. Il a été créé en 1982 à l'initiative des Houillères du Nord-Pas-de-Calais et a ouvert ses portes au public en 1984. Sa mission est de conserver et dè valoriser la culture minière et de témoigner auprès des générations futures de trois siècles d'activité. Sur le site de la fosse Delloye qui a fonctionné de 1931 à 1971, les visiteurs décou- vrent non seulement révolution des techniques d'exploitation, mais aussi la très rude vie des mineurs dans cette aventure industrielle. « Cette exposition comprend des gravures et des affiches de ma collection. Elles représen- tent la vie et le travail liés à la production et à l'utilisation du charbon. Ces images abordent en premier lieu l'exploitation minière du charbon, traitent de la fabrication du fer et de l'acier, Jean-Emile Laboureur, Français (1877-1943), Les usines, 1902. Eau-forte. Roger Casse, Français (1880-1944), L'usine, vers 1930. Lithographie en couleur.
  2. 2. Date : 09 OCT 15 Pays : France Périodicité : Hebdomadaire Page de l'article : p.32-33 Journaliste : Alain Solari Page 2/2 MINIER 4749845400502Tous droits réservés à l'éditeur industrielpar Alain SOLAR! pour finir sur la transformation des paysages de nos pays, des moyens de transport et des pro- duits commerciaux », précise John P. Eckblad en introduction à l'exposition. Sa carrière profes- sionnelle l'a amené à conseiller des complexes pétrochimiques du nord-est de l'Angleterre. Elle l'a familiarisé avec les grands sites industriels. «Je n'ai jamais cessé cfe me laisser transporter par leur couleur, leur intensité, leur taille, leur complexité, leur puissance et leur mouvement » confie-t-il. Fascination sans nul doute à l'ori- gine de sa collection d'une grande diversité stylistique et iconographique, à en juger par les oeuvresprésentéesàLewarde. Depuis le XVIIIe siècle, l'industrialisation a bouleversé nos sociétés. De nombreux artistes se sont intéressés à ces profondes mutations où le travail crée des mondes nouveaux. Les paysages sont transformés, au gré des instal- lations d'usines, de puits de mines, de voies de chemin de fer. Les lithographies de Thomas Harisson Hair offrent encore des vues de la campagne environnant les mines. Ce n'est plus le cas avec The Black Country de l'anglais Henry Warren. Beaucoup fixent d'abord leur atten- tion sur la dure condition des ouvriers, comme Constantin Meunier (Mineurs du Bonnage - 1898), Léopold Carré (ie travailleur de la mine - 1912) et Gustave Pierre (Mineurs au repos au fond - 1937). Edward Wadsworth livre une vision cubiste d'une cité ouvrière et indus- trielle (Yorkshire - 1920). Certains noms sont connus chez nous, comme Théophile-Alexandre Steinlen, Gustave Doré, Maximilien Luce ou, plus près de nous, Jean-Baptiste Sécheret. Les noms anglo-saxons nous sont moins familiers, comme celui de Craig McPherson présent avec des gravures dont la « manière noire » rend saisissante la vision nocturne de mondes indus- triels. Certaines œuvres sont anonymes, comme cette lithographie extraite du Grand Catéchisme en image (1884-1893) qui illustre le troisième commandement et s'intitule : Les dimanches tu garderas... La controverse sur le travail du dimanche est toujours d'actualité... • Henri-Gabriel Ibels, Français (1867-1936), Illustration du programme de théâtre « Les Tisserands », 1892/3. Lithographie en couleur. Jackson Lee Nesbitt, Américain (1913-2008), Teeming Ingots (Men and Steel), 1938, Eau-forte. Les visiteurs découvrent la très rude vie des mineurs danscette aventure industrielle Jules Gustave Besson, Français (1868-1925), « Au pays noir * in : L'Estampe moderne, 1898, Lithographie couleur. « Au cœur du progrès, œuvres graphiques de la col- lection John P. Eckblad », au Centre Historique Minier, Rue d'Erchin, 59287 Lewarde, jusqu'au 31 décembre. Horaires : jusqu'au 14 novembre, tous les jours (9h- 19H30) ; à partir du 15 novembre, du lundi au samedi (13h-19h), dimanches, vacances scolaires et jours fé- riés (10h-19h). La billetterie ferme deux heures avant. Tél. : 03.27.95.82.82. www.chm-lewarde.com

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