SlideShare une entreprise Scribd logo
1  sur  11
Télécharger pour lire hors ligne
n° 28 - décembre 2004




           spécial
         nouvelles
      technologies




mot du directeur                                      Vue partielle du robot «Da Vinci» (en médaillon) et vue d’un écran de l’IMN:
                                                      la Clinique Générale-Beaulieu est à la pointe du progrès.




UN SUCCÈS QUI SE MÉRITE                                                                  SOMMAIRE N°28
Les couloirs de la Clinique Générale-Beaulieu vien-
nent de vivre une période particulière et toujours                          Mot du directeur                            1-2
redoutée: les journées Qualité. Nos certifications,                         Conseil médical                             2-3
parmi lesquelles ISO 9001 et EFQM, se méritent.
Elles nous ont permis d’accéder au «club» très                              Dossier nouvelles technologies:
sélectif des Swiss Leading Hospitals, qui regroupe                          N   Institut de Médecine Nucléaire          4-7
douze cliniques en Suisse.                                                  N   Robot «Da Vinci»                        8-9
                                                                            N   Société Médicale Beaulieu            10 - 11
Pour faire partie de ce «club», nous devions
répondre à 120 critères Qualité très précis. Loin
d’être vécus comme des contraintes, ces critères
modèlent notre culture d’entreprise et nous nous
en réjouissons.
                                 (suite en page 2)
2    mot du directeur




                                                         A l’écoute
                                                         des médecins
(suite de la page 1)

Notre établissement a établi trois catégories de
questionnaire Qualité: «Satisfaction patients» bien
sûr, mais aussi «Satisfaction médecins» et               C ONSTITUÉ     À LA DEMANDE DU CONSEIL D ’ ADMINISTRA -
«Satisfaction collaborateurs». Cette approche de         TION DE LA CLINIQUE GÉNÉRALE - BEAULIEU , LE CONSEIL

l’accueil, tant hospitalier qu’administratif, l’atten-   MÉDICAL TRAITE DES AFFAIRES MÉDICALES COURANTES DE
                                                         LA CLINIQUE. COMME LE RAPPELLE LE DR. RAPHAËL GUMENER,
tion portée aux prestations et le souci de l’en-
                                                         QUI   LE   PRÉSIDE ,   LE   CONSEIL   MÉDICAL   A    UN   RÔLE
semble des collaborateurs d’apporter leur pierre à       CONSULTATIF ET REND UN RAPPORT D ’ ACTIVITÉ LORS DE
l’édifice commun font toute la différence. A la          CHAQUE RÉUNION MENSUELLE AVEC LE CONSEIL D ’ ADMI -
Clinique Générale-Beaulieu, la qualité du service        NISTRATION .
est une préoccupation permanente et partagée par
tous.                                                    Le Conseil Médical réunit les médecins agréés
                                                         auprès de la Clinique à intervalles réguliers pour
Grâce à cet engagement, nous pouvons entre-              les informer et les écouter. Il traite, notamment,
prendre d’autres actions Qualité, comme celle du         de l’agrégation de nouveaux médecins et adres-
développement technologique de la Clinique, pion-        se sa recommandation au Conseil d’administra-
nière en de nombreux domaines, ou celle de la            tion qui décide de l’agrégation.
rénovation des infrastructures. 2005 sera caractéri-
sée par la rénovation de la Maternité, qui fêtera ses
10 ans d’existence. Nous aurons l’occasion d’y
revenir.                                                  LE RÔLE DE L’INFIRMIÈRE CHEF

La Qualité est en définitive un état d’esprit. Nous       Annie Grange, qui compte vingt ans de «maison»,
                                                          est infirmière chef à la Clinique Générale-Beaulieu
avons la chance, dans un contexte concurrentiel de
                                                          depuis onze années. A ce titre, elle assume la res-
plus en plus rude, de disposer d’un Conseil d’ad-         ponsabilité de 180 infirmières, aide-soignantes,
ministration attentif et clairvoyant. L’abandon de la     nurses, sages-femmes, etc. Le personnel soignant
chirurgie ambulatoire fut une décision courageuse.        assure une présence 24h sur 24 qu’il s’agit d’organi-
L’acquisition du Robot chirurgical et l’aménage-          ser et de superviser. Invitée, en sa qualité d’infirmière
ment de l’Institut de Médecine Nucléaire, doté des        chef, au Conseil Médical, elle y apporte son expérien-
                                                          ce de terrain mais aussi son souci d’aller au fond des
plus récentes technologies PETC-CT, furent des
                                                          choses. La confidentialité et l’état d’esprit convivial,
décisions consolidant nos ambitions.                      comme elle le souligne, qui caractérisent cette instan-
                                                          ce le permettent. Ces échanges entre professionnels
C’est en veillant à la qualité de ses prestations et      et responsables à divers titres sont importants car ils
services au quotidien, complétée d’un outil de tra-       contribuent à réguler les flux d’informations, voire à
vail performant et moderne, que la Clinique               désamorcer des sources de tension. Annie Grange
                                                          apprécie d’y être considérée comme une partenaire. A
Genérale-Beaulieu assure sa réputation d’excellen-
                                                          raison d’une séance mensuelle, les réunions du
ce. Nous pouvons faire preuve de confiance et             Conseil Médical sont devenues indispensables car
d’optimisme.                                              elles marquent tout changement majeur de la
                                                          Clinique. Annie Grange relève, tout comme le méde-
                       PHILIPPE CASSEGRAIN, DIRECTEUR     cin-répondant, les changements survenus au cours
                                                          des dix dernières années. Et de souligner, notam-
                                                          ment, la pression accrue et l’influence des médias à
                                                          propos des questions médicales.
conseil médical                         3




Le Conseil Médical étudie aussi, ou propose le       LE RÔLE
cas échéant, de nouvelles activités. C’est ainsi     DU MEDECIN REPONDANT
qu’il s’était prononcé, par un préavis médical,
                                                     Le Dr. Ian M. Schwieger est le Médecin-
sur la création de l’Institut de Médecine
                                                     répondant de la Clinique Générale-Beaulieu
Nucléaire ou l’acquisition du robot «Da Vinci». Il   depuis 1998. Cet "ombudsman", qui partici-
reçoit régulièrement le rapport du travail des       pe au Conseil médical et au Conseil d’admi-
Commissions d’Hygiène et de Pharmaco-                nistration, agit comme intermédiaire entre la
vigilance.                                           Clinique et ses divers intervenants: les pres-
                                                     tataires de services de la Clinique et leurs
DIALOGUE AVEC LES SPÉCIALISTES                       bénéficiaires, les patients. Il occupe une
Organe composé de médecins pour les méde-            place particulière au sein de l’établissement.
cins, le Conseil Médical est à l’écoute des          Son rôle répond en effet à une obligation
médecins. Afin d’améliorer encore ce dialogue,       légale, propre à toutes les cliniques, qui fait
il a été décidé d’organiser une réunion trimes-      du Médecin-répondant "l’interface" avec les
trielle avec les chefs de groupe des spécialistes    autorités, les patients et leurs familles. Il
représentés à la Clinique Générale-Beaulieu.         veille à la bonne pratique médicale, dans les
                                                     règles de l’art et telle qu’elle est définie par
Un projet de réalisation d’une commission ou         les standards (sans cesse révisés) de la
d’un groupement réunissant les représentants         FMH ainsi que des autres sociétés faîtières.
de chaque spécialité est en voie de finalisation.    La gestion d’éventuels "conflits" fait aussi
Une communication leur sera adressée à ce            partie de ses responsabilités. Ce pouvoir
sujet en temps opportun.                             décisionnel est important même s’il ne sera
                                                     utilisé qu’en dernier ressort. En cas d’absen-
Le Conseil Médical, souligne le Dr. Gumener,         ce, les Dr. Dufour, Gumener ou Sauvain,
«est là pour assurer la bonne marche des soins,      tous membres du Conseil Médical, le rem-
                                                     placent. En sept années de fonction comme
sous un aspect global», ce qui recoupe aussi
                                                     médecin-répondant, le Dr. Ian M. Schwieger
bien l’accueil médical, les soins prodigués que
                                                     a vu sa fonction se développer: "les patients
le suivi et, bien sûr, l’éthique médicale.
                                                     devenant de plus en plus exigeants, ils ont
                                                     accès à une information médicale vaste et
COMPOSITION
                                                     peuvent étudier leur dossier. Ils viennent
Sa composition au 1er décembre 2004 est la sui-      avec des questions pertinentes et attendent
vante: Dr. Raphaël Gümener, (président), Dr.         des réponses adéquates, ce qui est bien sûr
Jesus-F. Arroyo, Dr. Georges-Antoine De              positif mais accroît aussi le volume de travail
Boccard, Dr. Jean-Philippe Dufour, Dr. Rolf          et les responsabilités". De plus la clinique a
Friedrich (secrétaire), Prof. Denys Montandon,       mis en place de nouvelles structures de sur-
Dr. Yves Racloz, Dr. Pierre Rouge, Dr. Jean          veillance, par exemple contrôle de l’hygiène
Sauvain.                                             et de pharmacovigilance auxquelles il partici-
                                                     pe également. Les enquêtes, réalisées par
Participent également au Conseil Médical de la       la Clinique Générale-Beaulieu, auprès de ses
Clinique Générale-Beaulieu, en qualité d’invités:    patients démontrent un taux élevé de satis-
Dr. Ian M. Schwieger, médecin-répondant,             faction. Cela revient aussi à saluer l’excellent
Mme Annie Grange, infirmière chef, et M.             esprit de collaboration qui règne entre le
Philippe Cassegrain, directeur.                      médecin-répondant, et les instances diri-
                                                     geantes de la clinique.
4                   le dossier              INSTITUT DE MÉDECINE NUCLÉAIRE (IMN)




Une année de fonctionnement
et de succès



L’ INSTITUT   DE MÉDECINE NUCLÉAIRE ( IMN ) A ÉTÉ CRÉÉ PAR LA CLINIQUE
GÉNÉRALE - BEAULIEU DURANT L’ HIVER 2003-2004. DIRIGÉE PAR LE PROF.
DANIEL SLOSMAN , IL S ’ AGIT DE LA PLUS IMPORTANTE STRUCTURE PRI -
VÉE DE MÉDECINE NUCLÉAIRE DU CANTON DE GENÈVE . LE PLATEAU
TECHNIQUE DE L’ INSTITUT DE MÉDECINE NUCLÉAIRE EST À LA POINTE DU
DÉVELOPPEMENT. ELLE EST LA PREMIÈRE INSTALLATION SUISSE DISPO -
SANT DE LA TECHNOLOGIE LA PLUS MODERNE EN TERME D ’ IMAGERIE
PET / CT. POUR TRAIT D ’ UNION , LE PROF. DANIEL SLOSMAN DÉCRIT L’ IM -
PORTANCE DE CETTE NOUVELLE ACTIVITÉ ET LES ATOUTS TANT TECH -
NIQUES QUE MÉDICAUX QU ’ ELLE REPRÉSENTE POUR LA CLINIQUE .




                        Prof. Slosman, la Clinique Générale-Beaulieu       logique spécifique. Après administration au
                        s’est dotée voici un an d’une nouvelle activité:   patient, un scanner dédié à la détection de cet
                        la médecine nucléaire. De quoi s’agit-il?          élément radioactif permet d’en imager la distri-
                                                                           bution dans le corps. Il s’agit ainsi de l’examen
                        PROF. DANIEL SLOSMAN: «Cette technique d’ima-      scintigraphique.
                        gerie, aussi nommée imagerie isotopique,           Cette méthode s’apparente à l’imagerie radiolo-
                        permet d’évaluer qualitativement ou de mesu-       gique. En radiologie, la tomodensitométrie à
                        rer quantitativement l’activité métabolique de     rayons X (le CT) permet de mesurer la quantité
                        certains tissus ou la fonction dynamique de cer-   de rayonnement X absorbé par les tissus. En
                        tains organes.                                     médecine nucléaire, la tomoscintigraphie per-
                        Le dénominateur commun de ces examens est          met de mesurer la quantité de rayonnement
                        l’isotope ou élément radioactif. Ce dernier est    isotopique émis par les tissus.
                        chimiquement attaché à un composé pharma-          Depuis plus de 30 ans, la médecine nucléaire
                        ceutique dont on connaît le comportement bio-      évalue la fonction myocardique, l’activité méta-
                                                                           bolique du squelette ou la fonction rénale,
                                                                           parmi une large palette de prestations s’adres-
                                                                           sant au nouveau-né tout comme aux patients
                                                                           d’âge avancé. La médecine nucléaire contribue
                                                                           tout particulièrement dans le domaine oncolo-
                                                                           gique, et la prestation la plus fréquemment réa-
                                                                           lisée est la scintigraphie osseuse: après injec-
                                                                           tion intraveineuse périphérique d’une quantité
                                                                           “homéopathique“ de diphosphonates (apparen-
                                                                           tés aux médicaments anti-ostéoporotiques)
                                                                           marqués avec l’isotope Technétium-99, ce phar-
                                                                           maceutique se concentre dans les 3 heures
                                                                           dans le squelette, de manière accentuée dans
                                                                           les localisations touchées par le cancer “méta-
                                                                           stases osseuses“».
dossier                                 5




                                                    PORTRAIT-EXPRESS
                                                    DE DANIEL SLOSMAN

                                                    Directeur médical de l'Institut de Médecine
                                                    Nucléaire de la Clinique Générale-Beaulieu,
                                                    Daniel Slosman est âgé de 47 ans. Marié,
                                                    père de 3 enfants, il est né à Paris et a effec-
                                                    tué sa scolarité à Genève.
                                                    Il est diplômé en Médecine Humaine et a
                                                    été nommé Privat-Docent de la Faculté de
                                                    Médecine de Genève en 1991.
                                                    Ancien chef de service des Hôpitaux
                                                    Universitaires de Genève, où il a travaillé
                                                    pendant plus de 20 ans, Daniel Slosman a
                                                    assuré la fonction de professeur de
                                                    Médecine Nucléaire à la Faculté de
L’IMN de la Clinique Générale-Beaulieu se           Médecine de Genève durant les 6 dernières
caractérise-t-il par d’autres technologies que le   années de sa fonction hospitalière. Il est
CT, propre à la radiologie?                         aussi ancien «fellow» du College of
                                                    Physicians and Surgeons of Columbia
PROF. DANIEL SLOSMAN: «Effectivement. La méde-
                                                    University de New-York et du Brookhaven
cine nucléaire est aussi le berceau de la plus      National Laboratory de New-York (Etats-
récente technologie, le PET (Positron Emission      Unis).
Tomography), en passe de constituer le déve-
loppement de premier plan de l’imagerie en          Membre         des
oncologie. La Clinique Générale-Beaulieu a          sociétés savantes
maintenant l’opportunité de jouer un rôle domi-     médicales        de
nant au niveau suisse dans ce domaine, puis-        M é d e c i n e
qu’au sein de l’Institut de Médecine Nucléaire,     Nucléaire suisse
une caméra PET-CT intégrée de toute dernière        (SSNM),       euro-
                                                    péenne (EANM) et
                                                    américaine (SNM),
                                                    il est également
                                                    membre de la
                                                    société américai-
                                                    ne de radiologie médicale (RSNA) et
                                                    membre de l'académie américaine d'image-
                                                    rie moléculaire (AMI).

                                                    Outre ses fonctions de directeur de l’IMN de
                                                    la Clinique Générale-Beaulieu à Genève, le
                                                    Prof. Daniel Slosman est également expert
                                                    scientifique et directeur médical pour la spé-
                                                    cialité de Médecine Nucléaire de la société
                                                    américaine de services radiologiques Synarc
                                                    (www.synarc.com).
6   le dossier




      technologie (avec ses détecteurs LSO PICO et
      son scanner 16 barrettes intégrées) unique en
      Suisse et troisième installation d’Europe a
      d’emblée équipé le service.»

      Concrètement, à quoi cela sert-il?

      PROF. DANIEL SLOSMAN:  «A produire une imagerie
      métabolique du cancer… Le tissu cancéreux,
      de par sa nature et sa croissance accélérée,
      nécessite une grande quantité d’énergie, plus
      particulièrement de glucose. En marquant un          examen qui dure moins d’une demi-heure, mais
      analogue du glucose, le déoxyglucose par un          surtout elle combine l’information anatomique à
      élément radioactif émetteur de positons, le          l’information métabolique, surclassant ainsi
      Fluor-18, on a alors la possibilité, avec un scan-   sans conteste l’imagerie CT seule.
      ner PET, d’imager le besoin énergétique de l’en-     Enfin, cet appareillage est d’une performance
      semble des tissus du corps. Cette technologie        inégalée. C’est le seul instrument qui permet
      PET était complémentaire à celle du CT, large-       de réaliser des acquisitions de 45 secondes en
      ment utilisé dans un but diagnostic ou de suivi      respiration bloquée afin d’éliminer les artefacts
      thérapeutique.                                       de reconstruction de l’image associés aux
      La technologie actuelle transforme un examen         déplacements des organes toujours présents
      PET standard qui durait près de 2 heures en un       lors des mouvements respiratoires.»
le dossier                            7

                                                     DÉCOUVRIR L’IMN SUR INTERNET

                                                     Avec l’enthousiasme qui la caractérise,
                                                     l’équipe du Prof. Daniel Slosman s’évertue
                                                     aussi à rendre compréhensible les nouvelles
                                                     technologies. L’Institut de Médecine
                                                     Nucléaire (IMN) est accessible sur internet,
                                                     via le site de la Clinique Générale-Beaulieu,
                                                     www.beaulieu.ch ou de manière directe via
                                                     le site de l’IMN: www.cgb-imn.ch.

                                                     Petite visite guidée.
Au delà de la technologie, quelle importance
votre service accorde-t-il au bien-être du           En tout premier lieu, le choix de la langue,
patient?                                             français ou anglais. Très interactif, le site
                                                     vous interpelle par deux questions essen-
PROF. DANIEL SLOSMAN:     «Fort de l’expérience      tielles: «Qui sommes-nous?», «Que faisons-
acquise dans la mise en place d’un système           nous?» On relèvera l’effort de présentation
qualité dans le service de Médecine Nucléaire        avec des textes simples et concis.
des Hôpitaux Universitaire de Genève voilà plus      A l’adresse du patient, le site propose trois
de 5 ans, l’Institut de Médecine Nucléaire s’est     champs d’informations. Le premier consa-
créé autour de cette priorité: qualité de la pres-   cré aux «consignes spécifiques» à l’IMN,
tation/confort du patient.                           sous la rubrique des «Informations géné-
L’Institut reçoit ainsi depuis près de 12 mois       rales», le second qui décrit les «Prestations»
des patients, pour la plupart ambulatoires.          dans le cadre d’un examen, enfin le troisiè-
L’analyse des réponses au questionnaire satis-       me qui offre la possibilité de découvrir les
faction régulièrement fournies par les patients      «Questions les plus fréquentes».
souligne l’accueil extrêmement favorable qui
nous est fait. L’intégration au système qualité      Nous reproduisons, ci-dessous, l’une des
ISO-9001:2000 de la Clinique Générale-               questions, avec sa réponse:
Beaulieu n’étant pas un objectif en soi, la recon-
naissance par une accréditation de la Société        L´examen est-il dangereux?
Européenne de Médecine Nucléaire est notre           Vous ne recevrez qu’une quantité très faible
prochain objectif.» I                                de radioactivité, justifiée par le bénéfice
                                                     apporté par l’examen. Selon l’examen, cela
                                                     peut être équivalent à une semaine en mon-
                                                     tagne ou à plusieurs voyages transatlan-
                                                     tiques en avion. Parfois, le rayonnement
                                                     reçu est comparable à celui d’un examen
                                                     radiographique des poumons.
                                                     Dans tous les cas, le rayonnement reçu
                                                     n’augmente pas avec le nombre d’images
                                                     réalisées.
                                                     Les substances injectées ne sont pas
                                                     toxiques, ne provoquent dans la très grande
                                                     majorité des cas aucune allergie, jamais
                                                     d´allergie sévère, et sont indolores.
                                                     Même en cas d’allergie connue, l’examen
                                                     scintigraphique n’est qu’extrêmement rare-
                                                     ment contre-indiqué.

                                                     Le site de l’IMN offre d’autres informations,
                                                     plus techniques ou destinées aux collabora-
                                                     trices et collaborateurs. Une fenêtre
                                                     «Dialogue» permet d’accéder à des informa-
                                                     tions d’actualité ainsi que d’adresser ses
                                                     questions directement à l’équipe du Prof.
                                                     Daniel Slosman.
8                le dossier                CHIRURGIE LAPAROSCOPIQUE ROBOTISÉE




Plus de 100 opérations
à l’actif du robot «Da Vinci»



LA   PREMIÈRE OPÉRATION AVEC LE ROBOT    « DA   VINCI », UNE TECHNOLO -
GIE DE POINTE QUI FAIT LA FIERTÉ ET LA RENOMMÉE DU CENTRE PLU -
RIDISCIPLINAIRE DE CHIRURGIE LAPAROSCOPIQUE ROBOTISÉE DE LA CLI -
NIQUE GÉNÉRALE - BEAULIEU , S ’ EST DÉROULÉE LE 8 JANVIER 2003 . PLUS
DE CENT OPÉRATIONS ONT ÉTÉ EFFECTUÉES À CE JOUR AVEC SUCCÈS .
PREMIER BILAN AVEC LE DR . CHARLES - HENRY ROCHAT, CHIRURGIEN -
UROLOGUE ET RESPONSABLE AVEC LE DR . JEAN SAUVAIN DE LA SPÉ -
CIALITÉ UROLOGIE DU CENTRE DE CHIRURGIE LAPAROSCOPIQUE ROBOTISÉE .




                      La laparoscopie robotisée est une technique         vraie vue tridimensionnelle du champ opératoi-
                      dite «mini-invasive» qui permet, grâce à l’em-      re; la console de commande du chirurgien: les
                      ploi d’un télémanipulateur avec une vision en       poignées de la console de commande trans-
                      trois dimensions, de recréer les conditions         mettent les mouvements des mains du chirur-
                      d’une intervention classique, mais en étant         gien aux instruments qui les reproduisent dans
                      assis à une console à distance du malade.           le champ opératoire; la table d’opération: trois
                                                                          bras robotisés permettent une liberté de mou-
                      La Clinique Générale-Beaulieu a créé son            vement bien au-delà des possibilités de la main
                      Centre pluridisciplinaire de chirurgie laparosco-   humaine.
                      pique robotisée en 2003, avec l’acquisition du
                      robot «Da Vinci», développé aux Etats-Unis. Le      Les «mains» du robot peuvent effectuer des
                      robot «Da Vinci» permet d’effectuer des inter-      mouvements dans six plans différents. Deux
                      ventions chirurgicales dans les trois spécialités   des trois bras sont porteurs d’instruments chi-
                      que sont l’urologie, la chirurgie digestive et la   rurgicaux, le troisième bras manipule la caméra
                      gynécologie.                                        3D. La Clinique Générale-Beaulieu a publié une
                                                                          brochure explicative consacrée au Centre pluri-
                      LE ROBOT «DA VINCI»                                 disciplinaire de chirurgie laparoscopique roboti-
                      Les éléments principaux constitutifs du robot       sée et d’autres informations utiles sont acces-
                      «Da Vinci» sont au nombre de trois. Le système      sibles via le site www.beaulieu.ch.
                      de vision «in site» qui offre au chirurgien une
le dossier                            9


                      PREMIER BILAN ET PERSPECTIVES                       panne est en fait dépassé: d’une part, le robot
                      TRAIT D’UNION: Quel bilan peut-on tirer de cette    fait l’objet d’une maintenance régulière et,
                      nouvelle technologie de chirurgie laparosco-        d’autre part, les chirurgiens expérimentés en
                      pique robotisée dont dispose la Clinique            laparoscopie sont capables de poursuivre l’opé-
                      Générale-Beaulieu depuis 2003?                      ration sans le robot.»

                      DR. CHARLES-HENRY ROCHAT: «L’utilisation du robot   TRAIT D’UNION:Pour celui qui opère en laparosco-
                      “Da Vinci“ a dépassé toutes nos espérances.         pie, quels sont les principaux constats de l’utili-
                      Plus d’une centaine d’opérations ont été réali-     sation du robot?
                      sées dans les diverses spécialités. Le temps
                      opératoire ne cesse de diminuer et de nou-          DR. CHARLES-HENRY ROCHAT:  «Ils sont de plusieurs
                      velles plages opératoires peuvent à présent se      ordres. Au plan opératoire, je relèverais la préci-
                      développer.»                                        sion du geste grâce aux six axes des instru-
                                                                          ments du robot et l’utilisation de la caméra 3D.
                      TRAIT D’UNION: Question de néophyte, le robot       Grâce à la démultiplication, on réduit l’importan-
                      peut-il tomber en panne en cours d’opération?       ce des mouvements et ceux-ci sont plus doux.
                                                                          Sur le plan ergonomique, c’est évidemment
                      DR. CHARLES-HENRY ROCHAT: «Le robot ne fonc-        considérable. En pratique laparoscopique tradi-
                      tionne pas sans l’homme. Il ne fait aucun mou-      tionnelle, le chirurgien est dans des positions
                      vement par lui-même. Le débat sur un risque de      inconfortables. La chirurgie laparoscopique
                                                                          robotisée contribue à améliorer sensiblement le
                                                                          confort global de l’opération.»

                                                                          TRAIT D’UNION:   Quelles perspectives tirez-vous
LAPAROSCOPIE ROBOTISÉE: PRINCIPAUX AVANTAGES                              de l’utilisation de cette nouvelle technologie?

Les améliorations apportées par la technologie du robot sont              DR. CHARLES-HENRY ROCHAT: «A l’échelon de la
multiples. Les principaux avantages concernent tant le patient            Clinique Générale-Beaulieu, nous avons réalisé
que le chirurgien.                                                        notre premier objectif, qui était d’utiliser le
                                                                          robot régulièrement. Dans les trois spécialités,
Pour le patient:                                                          urologie, chirurgie digestive et gynécologie, les
                                                                          équipes ont été constituées et dix médecins
N   Sécurité accrue
                                                                          utilisent le robot. C’est déjà un “outil“ de travail
N   Précision de dissection
                                                                          bien partagé. A l’échelon mondial, cette tech-
N   Petites incisions
                                                                          nologie a permis d’opérer 2000 cancers de la
N   Avantages combinés de la chirurgie mini-invasive:
                                                                          prostate en 2003. Et l’évolution est exponen-
     - diminution du saignement                                           tielle: on prévoit plus de 20'000 opérations en
     - diminution des infections
                                                                          2005. Il faut aussi savoir que les opérations
     - diminution de la douleur
                                                                          robotisées sont reproductibles, du fait de la faci-
N   Hospitalisation et convalescence raccourcies
                                                                          lité d’exécution des mouvements. Le temps
                                                                          d’apprentissage de la chirurgie laparoscopique
Pour le chirurgien:
                                                                          robotisée est raccourci par rapport à la forma-
N Vision exceptionnelle en 3D                                             tion traditionnelle, “à la main“, et les opérations
N Facilité d’accès à des sites opératoires difficiles                     robotisées se révèlent plus fiables. Les pers-
N Position ergonomique                                                    pectives sont donc très prometteuses.» I
N Précision des gestes par:
   - diminution du saignement
   - réduction des mouvements
   - rotation des instruments sur 6 axes

D’autres éléments d’information sont disponibles sur le site
internet www.beaulieu.ch en cliquant sur le lien «Chirurgie lapa-                 Lire aussi le compte-rendu des
roscopique robotisée».                                                      16e Entretiens de Beaulieu en pages 10-11
10                     le dossier                     16E ENTRETIENS DE BEAULIEU

                                                                                             CHARLES-HENRY ROCHAT,
                                                                                             PRÉSIDENT DE LA SMB

     Des machines,                                                                           Le Dr. Charles-Henry Rochat a succédé au
                                                                                             Dr. François Taban à la présidence de la
     mais surtout, des hommes                                                                Société Médicale Beaulieu, le 13 novembre.
                                                                                             Dans son allocution, il a
                                                                                             remercié les membres
                                                                                             du Conseil de la SMB.
                                                                                             Celui-ci s’est entouré
                                                                                             des conseils d’un avocat
                                                                                             en la personne de Me
                                                                                             Pierre     Martin-Achard,
     O RGANISÉS PAR LA SOCIÉTÉ COOPÉRATIVE MÉDICALE DE BEAULIEU                              d’une secrétaire, Mme
     ( SMB ), LES 16 E ENTRETIENS DE BEAULIEU SE SONT DÉROULÉS LE 13                         Ingrid Langeskiol, et de
     NOVEMBRE 2004 À L’ HÔTEL DU RHÔNE . CONSACRÉS AUX « TECHNO -                            M. Thierry Vedrenne pour le développement
     L O G I E S M É D I C A L E S D U 21 E S I È C L E : D E S M A C H I N E S E T D E S    de l’informatique et la préparation des visio-
     HOMMES », CES ENTRETIENS ÉTAIENT INTRODUITS PAR LE DR . JESUS                           conférences. Ainsi, la SMB va renforcer le
     ARROYO ET ANIMÉS PAR LE DR . IAN SCHWIEGER . UNE SALLE                                  volet enseignement, tant à l’adresse du
     COMBLE A SUIVI AVEC ATTENTION LES ORATEURS . DES EXPOSÉS                                grand public par des conférences, comme
     PASSIONNANTS SUR LES TECHNOLOGIES MÉDICALES , SOUS LEURS                                celle qui a eu lieu sur l’obésité chez l’adoles-
     MULTIPLES ASPECTS , QU ’ IL S ’ AGISSE D ’ ÉTHIQUE OU DE PROJEC -                       cent, qu’auprès des médecins de ville avec
     TIONS SUR LE RÔLE FUTUR DU PRATICIEN .                                                  les Entretiens de Beaulieu et les «Colloques
                                                                                             sandwich», et auprès des sous-spécialités
                                                                                             avec le parrainage de symposium, comme
                                                                                             celui organisé récemment sur le cancer du
                                                                                             sein. La SMB et la Clinique Générale-
                             «L’homme est hanté par l’angoisse de sa condi-                  Beaulieu parrainent le Symposium ERUS
                             tion mortelle»: l’avant-propos du Dr. Jesus                     2005       (European       Robotic     Urology
                             Arroyo a placé dans une dimension humaniste                     Symposium), qui se déroulera à Genève, à
                             les interventions des orateurs de ces 16e                       l’auditoire Louis-Jeantet, les 24 et 25 février
                             Entretiens de Beaulieu consacrés aux                            prochains ainsi que le Symposium européen
                             «Technologies médicales du 21e siècle». Et de                   de sialendoscopie les 18 et 19 février. Les
                             s’interroger: «Entre spécialisation et polyvalen-               membres de la SMB sont également invités
                             ce, quel sera notre avenir?» Avant de céder la                  à fournir textes, photos et vidéos pour ali-
                             parole aux intervenants, M. Arroyo a rendu                      menter le nouveau site web, beaulieu-
                             hommage au Dr. Denys Montandon, à la retrai-                    med.ch
                             te depuis peu, à l’origine des Entretiens de
                             Beaulieu.

                             «EXPLOSION DE L’EFFICACITÉ»
                             Le Dr. Bertrand Kiefer, rédacteur en chef de                   nalisme médical» et qui devient «responsable».
                             Médecine et Hygiène a placé la thématique                      Selon le Dr. Kiefer, ce changement marque
                             générale sous un angle historique et philoso-                  incontestablement une importante évolution.
                             phique : «La démarche scientifique en médeci-                  D’autres changements sont le résultat des évo-
                             ne est une chose extrêmement récente. Elle                     lutions des technologies: avec l’éloignement du
                             apparaît vraiment au 20e siècle, même si, en                   soignant du corps du patient, ce sont les ingé-
                             chirurgie, des gestes existaient déjà depuis                   nieurs qui acquièrent du pouvoir. Sans compter
                             l’Antiquité.» On assiste aujourd’hui à une                     le rôle de l’économie dans l’évolution des tech-
                             “explosion de l’efficacité“, qui se traduit par                nologies médicales.
                             une médicalisation de tous les domaines de
                             l’existence. «La société demande à la médeci-                  Assiste-t-on à une «crise de l’approche médica-
                             ne de l’aide pour résoudre tous ses pro-                       le classique»? L’évolution de la science, des
                             blèmes». On assiste à un changement de réfé-                   spécialisations, de «l’art aux machines» nous
                             rences (“plus de limites“) et à une compétition                interpelle. «La complexité réapparaît comme un
                             des paradigmes (médicamenteux, biologiques,                    élément central de la médecine.» Et de souli-
                             chirurgical, médecin-patient, etc.).                           gner l’importance dans ce débat de valeurs
                             On assiste aussi, comme le souligne Bertrand                   comme, par exemple, le «respect du déviant»,
                             Kiefer, à un déplacement du pouvoir: celui                     «du tordu», «de l’incohérent, mais aussi de l’er-
                             notamment du patient, qui est sorti du «pater-                 rance, de la contre-performance, de la différen-
le dossier                        11

ce»… Dans sa conclusion, le Dr. Kiefer évoque          colo-rectale: merci Monsieur Da Vinci!»), tous
un fait essentiel issu du développement des            deux de la Clinique Générale-Beaulieu exposè-
nouvelles technologies médicales: Elles font           rent les origines du «robot», issu du travail
ressurgir le mythe. Elles réanchantent le monde        conjoint d’un chirurgien digestif, le Dr. Fred
car elles sont une des dernières aventures de          Moll, et d’un ingénieur, également américain,
l’humanité.                                            Robert Youge. C’est en Californie, en novembre
                                                       1995, que fut créé «The Intuitive Surgical».
L’IMAGERIE «PET-CT»
Le Prof. Daniel Slosman s’est ensuite exprimé          C’est en janvier 2003 que la première «expé-
sur le thème de «L’imagerie médicale du 21e            rience» a eu lieu à Genève, à la Clinique
siècle: un concept multimodal unique». Le              Générale-Beaulieu. Le Conseil d’administration
Directeur médical de l'Institut de Médecine            de la Clinique Générale-Beaulieu en décida l’ac-
Nucléaire de la Clinique Générale-Beaulieu             quisition en juin 2003 et le robot «Da Vinci» fut
évoque le refus d’opposer l’imagerie structurel-       livré en septembre 2003. Le début des procé-
le (la radiologie) à l’imagerie métabolique (la        dures et la formation des équipes put commen-
médecine nucléaire). La nouvelle imagerie qui          cer dans les spécialités concernées. Il existe
découle de leur combinaison réunit une                 deux robots «Da Vinci» en Suisse: à Genève
«séquence d’informations» qui permet, en défi-         (CGB) et à Zurich (HU). (Lire aussi dans ce
nitive, d’identifier une pathologie.                   numéro le dossier consacré au robot).
Au cours de son exposé, enrichi de projections
très spectaculaires, il a souligné l’importance de     «MAÎTRE OU SERVITEUR?»
l’imagerie «PET», une nouvelle technologie             Il revint au Dr Alain F. Junod, HUG, récemment
dont le 1er cas remonte à Genève en 1991 aux           à la retraite, de conclure ces 16e Entretiens de
HUG. «Il a fallu dix ans pour introduire la tech-      Beaulieu, particulièrement denses et enrichis-
nologie à la pratique médicale» rappela-t-il.          sants. Qu’adviendra-t-il de la relation du méde-
Nouvelle étape technologique: l’imagerie «PET-         cin à la technique: «maître ou serviteur?» inter-
CT» qui a contribué a diminuer fortement les           roge-t-il. C’est sans doute l’un des paradoxes
analyses incorrectes en associant deux types           de l’essor des nouvelles technologies médi-
d’images: de 20% de résultats incorrects on est        cales: elles sauvent des vies mais elles favori-
passé à un taux de 2%. (Lire aussi dans ce             sent aussi le développement de maladies chro-
numéro le dossier consacré à l’IMN).                   niques invalidantes. Restons-en toutefois
                                                       convaincus: quelle que soit la fascination susci-
AUTRES THÈMES ABORDÉS                                  tée par les «machines», les exposés de ces 16e
S’exprimèrent ensuite le Dr. Alex Kahana, HUG,         Entretiens de Beaulieu remirent l’homme au
sur la «neuromodulation par radiofréquence pul-        centre pour ne pas dire au cœur du débat. I
sée, la “pilule“ antalgique du 21e siècle?» (et
l’on nous pardonnera si, faute de place, Trait
d’union n’évoquera pas tous ces exposés, par-
fois non dénués d’humour), le Dr. Pedro Trigo-
Trindade, HUG, sur «l’échocardiographie de
contraste et CT multibarrettes en cardiologie: la
fin des examens diagnostics invasifs?», le Dr.
Philippe Urban, PD, Hôpital de La Tour, «De                                                 brève
l’image à la thérapie: la cardiologie intervention-
nelle de demain», le Dr. Francis. Marchal, PD,
Clinique Générale-Beaulieu, «Laisse-moi regar-            CONVENTIONS RECONDUITES POUR 2005
der dans tes parotides: la sialendoscopie», le
Prof. G. Dorta, CHUV Lausanne, «Nouvelles                 Les conventions d’hospitalisation, qui portent
approches de notre intestin: colonoscopie vir-            sur la prise en charge des patients au bénéfice
tuelle et capsule endoscopique».                          d’assurances complémentaires, ont été
                                                          signées pour 2005 avec l’ensemble des assu-
MERCI MONSIEUR DA VINCI!                                  rances maladies. Cet accord a été pris à fin
Interpellant l’auditoire par un titre un brin provo-      2003 pour deux ans. Par ailleurs, des conven-
cateur: «La chirurgie assistée par robot, plus            tions ont été conclues pour 2005 avec les prin-
qu’un jeu pour chirurgiens?» les Dr. Charles-             cipales organisations internationales établies à
Henry Rochat («la prostatectomie en costume               Genève, à savoir l’ONU, l’OMS, le BIT, l’UIT
cravate» et Yves Racloz («La nouvelle chirurgie           ainsi que le CERN.

Contenu connexe

Tendances

Management participatif Philippe Colombat ou l'itinéraire d'un médecin engagé
Management participatif Philippe Colombat ou l'itinéraire d'un médecin engagéManagement participatif Philippe Colombat ou l'itinéraire d'un médecin engagé
Management participatif Philippe Colombat ou l'itinéraire d'un médecin engagéRachel Bocher
 
ELAN-REV - Forum 2008 S3 EMPL
ELAN-REV - Forum 2008 S3 EMPLELAN-REV - Forum 2008 S3 EMPL
ELAN-REV - Forum 2008 S3 EMPLELAN REV
 
Rencontres régionales HAS 2012 (Lille) - Certification des établissements de ...
Rencontres régionales HAS 2012 (Lille) - Certification des établissements de ...Rencontres régionales HAS 2012 (Lille) - Certification des établissements de ...
Rencontres régionales HAS 2012 (Lille) - Certification des établissements de ...Haute Autorité de Santé
 
Rencontres HAS 2011 - Évolution de la certification : quel impact demain sur ...
Rencontres HAS 2011 - Évolution de la certification : quel impact demain sur ...Rencontres HAS 2011 - Évolution de la certification : quel impact demain sur ...
Rencontres HAS 2011 - Évolution de la certification : quel impact demain sur ...Haute Autorité de Santé
 
Interview Anne Marie Armenteras De Saxce - Directrice générale DGOS
Interview Anne Marie Armenteras De Saxce - Directrice générale DGOSInterview Anne Marie Armenteras De Saxce - Directrice générale DGOS
Interview Anne Marie Armenteras De Saxce - Directrice générale DGOSRachel Bocher
 
Protocole d’accord de méthode relatif à la deuxième phase de déclinaison des ...
Protocole d’accord de méthode relatif à la deuxième phase de déclinaison des ...Protocole d’accord de méthode relatif à la deuxième phase de déclinaison des ...
Protocole d’accord de méthode relatif à la deuxième phase de déclinaison des ...Réseau Pro Santé
 
Copil certif 18 12 2014
Copil certif 18 12 2014Copil certif 18 12 2014
Copil certif 18 12 2014pquentin
 
Le patient traceur : une méthode d’évaluation de la réalité de l’activité des...
Le patient traceur : une méthode d’évaluation de la réalité de l’activité des...Le patient traceur : une méthode d’évaluation de la réalité de l’activité des...
Le patient traceur : une méthode d’évaluation de la réalité de l’activité des...Haute Autorité de Santé
 
principe de l'approche servicielle par DR Karim Zouhri
principe de l'approche servicielle par DR Karim Zouhriprincipe de l'approche servicielle par DR Karim Zouhri
principe de l'approche servicielle par DR Karim ZouhriKarim Zouhri
 
Rapport de certification HAS V2010
Rapport de certification HAS V2010Rapport de certification HAS V2010
Rapport de certification HAS V2010floherbillon
 
Rencontres régionales HAS 2013 (Lyon) - Sécurité du patient, des défis à rele...
Rencontres régionales HAS 2013 (Lyon) - Sécurité du patient, des défis à rele...Rencontres régionales HAS 2013 (Lyon) - Sécurité du patient, des défis à rele...
Rencontres régionales HAS 2013 (Lyon) - Sécurité du patient, des défis à rele...Haute Autorité de Santé
 
Hygiène et stérilisation : une mission collective
Hygiène et stérilisation : une mission collectiveHygiène et stérilisation : une mission collective
Hygiène et stérilisation : une mission collectiveJulia Pearl
 
Dans le top 17 des meilleures cliniques de Suisse
Dans le top 17 des meilleures cliniques de SuisseDans le top 17 des meilleures cliniques de Suisse
Dans le top 17 des meilleures cliniques de SuisseJulia Pearl
 
Idcc 2046 avenant emploi aide soignant
Idcc 2046 avenant emploi aide soignantIdcc 2046 avenant emploi aide soignant
Idcc 2046 avenant emploi aide soignantLéo Guittet
 
Temps continu : et si tout le monde s’y mettait ?
Temps continu : et si tout le monde s’y mettait ?Temps continu : et si tout le monde s’y mettait ?
Temps continu : et si tout le monde s’y mettait ?Réseau Pro Santé
 
Le médecin du travail, l'évolution des entreprise et la législation
Le médecin du travail, l'évolution des entreprise et la législationLe médecin du travail, l'évolution des entreprise et la législation
Le médecin du travail, l'évolution des entreprise et la législationAbdelmalek Nezzal
 
Formation Entreprise Médicale - 1 et 2 juillet 2015
Formation Entreprise Médicale - 1 et 2 juillet 2015Formation Entreprise Médicale - 1 et 2 juillet 2015
Formation Entreprise Médicale - 1 et 2 juillet 2015Bruno Moreau
 
Exercice de la médecine du travail en Algerie.
Exercice de la médecine du travail en Algerie.Exercice de la médecine du travail en Algerie.
Exercice de la médecine du travail en Algerie.Abdelmalek Nezzal
 

Tendances (20)

Management participatif Philippe Colombat ou l'itinéraire d'un médecin engagé
Management participatif Philippe Colombat ou l'itinéraire d'un médecin engagéManagement participatif Philippe Colombat ou l'itinéraire d'un médecin engagé
Management participatif Philippe Colombat ou l'itinéraire d'un médecin engagé
 
ELAN-REV - Forum 2008 S3 EMPL
ELAN-REV - Forum 2008 S3 EMPLELAN-REV - Forum 2008 S3 EMPL
ELAN-REV - Forum 2008 S3 EMPL
 
Rencontres régionales HAS 2012 (Lille) - Certification des établissements de ...
Rencontres régionales HAS 2012 (Lille) - Certification des établissements de ...Rencontres régionales HAS 2012 (Lille) - Certification des établissements de ...
Rencontres régionales HAS 2012 (Lille) - Certification des établissements de ...
 
Rencontres HAS 2011 - Évolution de la certification : quel impact demain sur ...
Rencontres HAS 2011 - Évolution de la certification : quel impact demain sur ...Rencontres HAS 2011 - Évolution de la certification : quel impact demain sur ...
Rencontres HAS 2011 - Évolution de la certification : quel impact demain sur ...
 
Interview Anne Marie Armenteras De Saxce - Directrice générale DGOS
Interview Anne Marie Armenteras De Saxce - Directrice générale DGOSInterview Anne Marie Armenteras De Saxce - Directrice générale DGOS
Interview Anne Marie Armenteras De Saxce - Directrice générale DGOS
 
Protocole d’accord de méthode relatif à la deuxième phase de déclinaison des ...
Protocole d’accord de méthode relatif à la deuxième phase de déclinaison des ...Protocole d’accord de méthode relatif à la deuxième phase de déclinaison des ...
Protocole d’accord de méthode relatif à la deuxième phase de déclinaison des ...
 
Revue isd n°26
Revue isd n°26Revue isd n°26
Revue isd n°26
 
Copil certif 18 12 2014
Copil certif 18 12 2014Copil certif 18 12 2014
Copil certif 18 12 2014
 
Le patient traceur : une méthode d’évaluation de la réalité de l’activité des...
Le patient traceur : une méthode d’évaluation de la réalité de l’activité des...Le patient traceur : une méthode d’évaluation de la réalité de l’activité des...
Le patient traceur : une méthode d’évaluation de la réalité de l’activité des...
 
principe de l'approche servicielle par DR Karim Zouhri
principe de l'approche servicielle par DR Karim Zouhriprincipe de l'approche servicielle par DR Karim Zouhri
principe de l'approche servicielle par DR Karim Zouhri
 
Rapport de certification HAS V2010
Rapport de certification HAS V2010Rapport de certification HAS V2010
Rapport de certification HAS V2010
 
Rencontres régionales HAS 2013 (Lyon) - Sécurité du patient, des défis à rele...
Rencontres régionales HAS 2013 (Lyon) - Sécurité du patient, des défis à rele...Rencontres régionales HAS 2013 (Lyon) - Sécurité du patient, des défis à rele...
Rencontres régionales HAS 2013 (Lyon) - Sécurité du patient, des défis à rele...
 
Démarche processus - Cipiq Santé - Luxembourg - 6-06-2008
 Démarche processus - Cipiq Santé - Luxembourg - 6-06-2008 Démarche processus - Cipiq Santé - Luxembourg - 6-06-2008
Démarche processus - Cipiq Santé - Luxembourg - 6-06-2008
 
Hygiène et stérilisation : une mission collective
Hygiène et stérilisation : une mission collectiveHygiène et stérilisation : une mission collective
Hygiène et stérilisation : une mission collective
 
Dans le top 17 des meilleures cliniques de Suisse
Dans le top 17 des meilleures cliniques de SuisseDans le top 17 des meilleures cliniques de Suisse
Dans le top 17 des meilleures cliniques de Suisse
 
Idcc 2046 avenant emploi aide soignant
Idcc 2046 avenant emploi aide soignantIdcc 2046 avenant emploi aide soignant
Idcc 2046 avenant emploi aide soignant
 
Temps continu : et si tout le monde s’y mettait ?
Temps continu : et si tout le monde s’y mettait ?Temps continu : et si tout le monde s’y mettait ?
Temps continu : et si tout le monde s’y mettait ?
 
Le médecin du travail, l'évolution des entreprise et la législation
Le médecin du travail, l'évolution des entreprise et la législationLe médecin du travail, l'évolution des entreprise et la législation
Le médecin du travail, l'évolution des entreprise et la législation
 
Formation Entreprise Médicale - 1 et 2 juillet 2015
Formation Entreprise Médicale - 1 et 2 juillet 2015Formation Entreprise Médicale - 1 et 2 juillet 2015
Formation Entreprise Médicale - 1 et 2 juillet 2015
 
Exercice de la médecine du travail en Algerie.
Exercice de la médecine du travail en Algerie.Exercice de la médecine du travail en Algerie.
Exercice de la médecine du travail en Algerie.
 

En vedette

Eglises et nouvelles technologies
Eglises et nouvelles technologies Eglises et nouvelles technologies
Eglises et nouvelles technologies Ary Raoloson
 
L'impact des nouvelles technologies de l'information et du numérique sur l'év...
L'impact des nouvelles technologies de l'information et du numérique sur l'év...L'impact des nouvelles technologies de l'information et du numérique sur l'év...
L'impact des nouvelles technologies de l'information et du numérique sur l'év...MBA ESG
 
Les avantages et les inconvénients de la technologie
Les avantages et les inconvénients de la technologieLes avantages et les inconvénients de la technologie
Les avantages et les inconvénients de la technologieAnis Hamdi
 
Les Nouvelles technologies au service de sa réputation
Les Nouvelles technologies au service de sa réputationLes Nouvelles technologies au service de sa réputation
Les Nouvelles technologies au service de sa réputationStephanie Giraud
 
Evolución de la tecnología.
Evolución de la tecnología.Evolución de la tecnología.
Evolución de la tecnología.alejandrfbg33
 
Les métiers du futur de la santé
Les métiers du futur de la santéLes métiers du futur de la santé
Les métiers du futur de la santéLes Propulseurs
 
Med In Tech : La technologie au service de la santé - Les Hôpitaux
Med In Tech : La technologie au service de la santé - Les HôpitauxMed In Tech : La technologie au service de la santé - Les Hôpitaux
Med In Tech : La technologie au service de la santé - Les HôpitauxTheFamily
 
L’addictions aux technologies
L’addictions aux technologiesL’addictions aux technologies
L’addictions aux technologiesdarkrems
 
About Zero Point Risk Research Llc
About Zero Point Risk Research LlcAbout Zero Point Risk Research Llc
About Zero Point Risk Research Llclrschade
 
Como comprar Nerium sin tarjeta en México [2015]
Como comprar Nerium sin tarjeta en México [2015]Como comprar Nerium sin tarjeta en México [2015]
Como comprar Nerium sin tarjeta en México [2015]youngerskinin90days
 
GlobalOne-Presentación En Español
GlobalOne-Presentación En EspañolGlobalOne-Presentación En Español
GlobalOne-Presentación En EspañolNelson Medina
 
Me 6 consultor+¡a docencia public coach 2001 2009 01 2011
Me 6 consultor+¡a docencia public coach  2001 2009  01 2011Me 6 consultor+¡a docencia public coach  2001 2009  01 2011
Me 6 consultor+¡a docencia public coach 2001 2009 01 2011MARCOS ERIZE
 
C.i n°1092 [ww w.vosbooks.com]
C.i n°1092 [ww w.vosbooks.com]C.i n°1092 [ww w.vosbooks.com]
C.i n°1092 [ww w.vosbooks.com]Sloarsbis Richard
 
Fatores que Influenciam o Crescimento Infantil Somático até os 2 anos de Idade
Fatores que Influenciam o Crescimento Infantil Somático até os 2 anos de IdadeFatores que Influenciam o Crescimento Infantil Somático até os 2 anos de Idade
Fatores que Influenciam o Crescimento Infantil Somático até os 2 anos de IdadeVan Der Häägen Brazil
 
Ejercicios de lengua estiramientos
Ejercicios de lengua estiramientosEjercicios de lengua estiramientos
Ejercicios de lengua estiramientoswickingamer
 

En vedette (20)

Eglises et nouvelles technologies
Eglises et nouvelles technologies Eglises et nouvelles technologies
Eglises et nouvelles technologies
 
L'impact des nouvelles technologies de l'information et du numérique sur l'év...
L'impact des nouvelles technologies de l'information et du numérique sur l'év...L'impact des nouvelles technologies de l'information et du numérique sur l'év...
L'impact des nouvelles technologies de l'information et du numérique sur l'év...
 
Les avantages et les inconvénients de la technologie
Les avantages et les inconvénients de la technologieLes avantages et les inconvénients de la technologie
Les avantages et les inconvénients de la technologie
 
Cahier de charge Université d'été
Cahier de charge Université d'étéCahier de charge Université d'été
Cahier de charge Université d'été
 
Les Nouvelles technologies au service de sa réputation
Les Nouvelles technologies au service de sa réputationLes Nouvelles technologies au service de sa réputation
Les Nouvelles technologies au service de sa réputation
 
Evolución de la tecnología.
Evolución de la tecnología.Evolución de la tecnología.
Evolución de la tecnología.
 
Les métiers du futur de la santé
Les métiers du futur de la santéLes métiers du futur de la santé
Les métiers du futur de la santé
 
Med In Tech : La technologie au service de la santé - Les Hôpitaux
Med In Tech : La technologie au service de la santé - Les HôpitauxMed In Tech : La technologie au service de la santé - Les Hôpitaux
Med In Tech : La technologie au service de la santé - Les Hôpitaux
 
L’addictions aux technologies
L’addictions aux technologiesL’addictions aux technologies
L’addictions aux technologies
 
Adress Ganj
Adress GanjAdress Ganj
Adress Ganj
 
About Zero Point Risk Research Llc
About Zero Point Risk Research LlcAbout Zero Point Risk Research Llc
About Zero Point Risk Research Llc
 
Como comprar Nerium sin tarjeta en México [2015]
Como comprar Nerium sin tarjeta en México [2015]Como comprar Nerium sin tarjeta en México [2015]
Como comprar Nerium sin tarjeta en México [2015]
 
200 años de correo
200 años de correo200 años de correo
200 años de correo
 
GlobalOne-Presentación En Español
GlobalOne-Presentación En EspañolGlobalOne-Presentación En Español
GlobalOne-Presentación En Español
 
Me 6 consultor+¡a docencia public coach 2001 2009 01 2011
Me 6 consultor+¡a docencia public coach  2001 2009  01 2011Me 6 consultor+¡a docencia public coach  2001 2009  01 2011
Me 6 consultor+¡a docencia public coach 2001 2009 01 2011
 
C.i n°1092 [ww w.vosbooks.com]
C.i n°1092 [ww w.vosbooks.com]C.i n°1092 [ww w.vosbooks.com]
C.i n°1092 [ww w.vosbooks.com]
 
Fatores que Influenciam o Crescimento Infantil Somático até os 2 anos de Idade
Fatores que Influenciam o Crescimento Infantil Somático até os 2 anos de IdadeFatores que Influenciam o Crescimento Infantil Somático até os 2 anos de Idade
Fatores que Influenciam o Crescimento Infantil Somático até os 2 anos de Idade
 
Ejercicios de lengua estiramientos
Ejercicios de lengua estiramientosEjercicios de lengua estiramientos
Ejercicios de lengua estiramientos
 
Innovamos42
Innovamos42Innovamos42
Innovamos42
 
Bondia.cat 26/04/2013
Bondia.cat 26/04/2013Bondia.cat 26/04/2013
Bondia.cat 26/04/2013
 

Similaire à Les nouvelles technologies au service de la santé

ERUS 2005, symposium européen d'urologie robotisée
ERUS 2005, symposium européen d'urologie robotiséeERUS 2005, symposium européen d'urologie robotisée
ERUS 2005, symposium européen d'urologie robotiséeJulia Pearl
 
Présentation des résultats du baromètre de l'expérience patient
Présentation des résultats du baromètre de l'expérience patientPrésentation des résultats du baromètre de l'expérience patient
Présentation des résultats du baromètre de l'expérience patientAmah KOUEVI
 
Rapportannuel bd _190614
Rapportannuel bd _190614 Rapportannuel bd _190614
Rapportannuel bd _190614 mathilde petit
 
Rapport sur la mucoviscidose
Rapport sur la mucoviscidose Rapport sur la mucoviscidose
Rapport sur la mucoviscidose mathilde petit
 
Douleur douleur et evaluation des pratiques professionnelles
Douleur douleur et evaluation des pratiques professionnellesDouleur douleur et evaluation des pratiques professionnelles
Douleur douleur et evaluation des pratiques professionnellesdrmouheb
 
Restitution des résultats du baromètre de l'expérience patient
Restitution des résultats du baromètre de l'expérience patientRestitution des résultats du baromètre de l'expérience patient
Restitution des résultats du baromètre de l'expérience patientAmah KOUEVI
 
RAPPORT 2 ÈME SEMESTRE OK
RAPPORT 2 ÈME SEMESTRE OKRAPPORT 2 ÈME SEMESTRE OK
RAPPORT 2 ÈME SEMESTRE OKyann EIRAUDO
 
Dr andré munger_advanced_access_19_avril_2012
Dr andré munger_advanced_access_19_avril_2012Dr andré munger_advanced_access_19_avril_2012
Dr andré munger_advanced_access_19_avril_2012laucyn
 
Santékirimèd - Numéro I - Juin 2011
Santékirimèd - Numéro I - Juin 2011Santékirimèd - Numéro I - Juin 2011
Santékirimèd - Numéro I - Juin 2011UGTG.org
 
La Clinique Générale-Beaulieu en 2006
La Clinique Générale-Beaulieu en 2006La Clinique Générale-Beaulieu en 2006
La Clinique Générale-Beaulieu en 2006Julia Pearl
 
Diagnosis Related Groups
Diagnosis Related GroupsDiagnosis Related Groups
Diagnosis Related GroupsJulia Pearl
 
Optimisation du système de gestion des médicaments
Optimisation du système de gestion des médicamentsOptimisation du système de gestion des médicaments
Optimisation du système de gestion des médicamentsFriedemann Hesse
 
Réseau de Soins et Système d'Information Hospitalier
Réseau de Soins et Système d'Information HospitalierRéseau de Soins et Système d'Information Hospitalier
Réseau de Soins et Système d'Information HospitalierOlivier DAVAZE
 
Synthese rapport compression_medicale_vf
Synthese rapport compression_medicale_vfSynthese rapport compression_medicale_vf
Synthese rapport compression_medicale_vfsfa_angeiologie
 
PMA (procréation médicalement assistée)
PMA (procréation médicalement assistée) PMA (procréation médicalement assistée)
PMA (procréation médicalement assistée) Julia Pearl
 
Retour sur le congrès les rencontres de l'isnih.
Retour sur le congrès les rencontres de l'isnih.Retour sur le congrès les rencontres de l'isnih.
Retour sur le congrès les rencontres de l'isnih.Réseau Pro Santé
 
Dossier de presse_Label THQSE.pdf
Dossier de presse_Label THQSE.pdfDossier de presse_Label THQSE.pdf
Dossier de presse_Label THQSE.pdfpbcom1998
 

Similaire à Les nouvelles technologies au service de la santé (20)

ERUS 2005, symposium européen d'urologie robotisée
ERUS 2005, symposium européen d'urologie robotiséeERUS 2005, symposium européen d'urologie robotisée
ERUS 2005, symposium européen d'urologie robotisée
 
Présentation des résultats du baromètre de l'expérience patient
Présentation des résultats du baromètre de l'expérience patientPrésentation des résultats du baromètre de l'expérience patient
Présentation des résultats du baromètre de l'expérience patient
 
Rapportannuel bd _190614
Rapportannuel bd _190614 Rapportannuel bd _190614
Rapportannuel bd _190614
 
Rapport sur la mucoviscidose
Rapport sur la mucoviscidose Rapport sur la mucoviscidose
Rapport sur la mucoviscidose
 
Douleur douleur et evaluation des pratiques professionnelles
Douleur douleur et evaluation des pratiques professionnellesDouleur douleur et evaluation des pratiques professionnelles
Douleur douleur et evaluation des pratiques professionnelles
 
Restitution des résultats du baromètre de l'expérience patient
Restitution des résultats du baromètre de l'expérience patientRestitution des résultats du baromètre de l'expérience patient
Restitution des résultats du baromètre de l'expérience patient
 
RAPPORT 2 ÈME SEMESTRE OK
RAPPORT 2 ÈME SEMESTRE OKRAPPORT 2 ÈME SEMESTRE OK
RAPPORT 2 ÈME SEMESTRE OK
 
Dr andré munger_advanced_access_19_avril_2012
Dr andré munger_advanced_access_19_avril_2012Dr andré munger_advanced_access_19_avril_2012
Dr andré munger_advanced_access_19_avril_2012
 
HUG Rapport Activité 2013
HUG Rapport Activité 2013HUG Rapport Activité 2013
HUG Rapport Activité 2013
 
Santékirimèd - Numéro I - Juin 2011
Santékirimèd - Numéro I - Juin 2011Santékirimèd - Numéro I - Juin 2011
Santékirimèd - Numéro I - Juin 2011
 
Bristol-Myers Squibb
Bristol-Myers SquibbBristol-Myers Squibb
Bristol-Myers Squibb
 
La Clinique Générale-Beaulieu en 2006
La Clinique Générale-Beaulieu en 2006La Clinique Générale-Beaulieu en 2006
La Clinique Générale-Beaulieu en 2006
 
Diagnosis Related Groups
Diagnosis Related GroupsDiagnosis Related Groups
Diagnosis Related Groups
 
Optimisation du système de gestion des médicaments
Optimisation du système de gestion des médicamentsOptimisation du système de gestion des médicaments
Optimisation du système de gestion des médicaments
 
Réseau de Soins et Système d'Information Hospitalier
Réseau de Soins et Système d'Information HospitalierRéseau de Soins et Système d'Information Hospitalier
Réseau de Soins et Système d'Information Hospitalier
 
Synthese rapport compression_medicale_vf
Synthese rapport compression_medicale_vfSynthese rapport compression_medicale_vf
Synthese rapport compression_medicale_vf
 
Hugknowhow
HugknowhowHugknowhow
Hugknowhow
 
PMA (procréation médicalement assistée)
PMA (procréation médicalement assistée) PMA (procréation médicalement assistée)
PMA (procréation médicalement assistée)
 
Retour sur le congrès les rencontres de l'isnih.
Retour sur le congrès les rencontres de l'isnih.Retour sur le congrès les rencontres de l'isnih.
Retour sur le congrès les rencontres de l'isnih.
 
Dossier de presse_Label THQSE.pdf
Dossier de presse_Label THQSE.pdfDossier de presse_Label THQSE.pdf
Dossier de presse_Label THQSE.pdf
 

Les nouvelles technologies au service de la santé

  • 1. n° 28 - décembre 2004 spécial nouvelles technologies mot du directeur Vue partielle du robot «Da Vinci» (en médaillon) et vue d’un écran de l’IMN: la Clinique Générale-Beaulieu est à la pointe du progrès. UN SUCCÈS QUI SE MÉRITE SOMMAIRE N°28 Les couloirs de la Clinique Générale-Beaulieu vien- nent de vivre une période particulière et toujours Mot du directeur 1-2 redoutée: les journées Qualité. Nos certifications, Conseil médical 2-3 parmi lesquelles ISO 9001 et EFQM, se méritent. Elles nous ont permis d’accéder au «club» très Dossier nouvelles technologies: sélectif des Swiss Leading Hospitals, qui regroupe N Institut de Médecine Nucléaire 4-7 douze cliniques en Suisse. N Robot «Da Vinci» 8-9 N Société Médicale Beaulieu 10 - 11 Pour faire partie de ce «club», nous devions répondre à 120 critères Qualité très précis. Loin d’être vécus comme des contraintes, ces critères modèlent notre culture d’entreprise et nous nous en réjouissons. (suite en page 2)
  • 2. 2 mot du directeur A l’écoute des médecins (suite de la page 1) Notre établissement a établi trois catégories de questionnaire Qualité: «Satisfaction patients» bien sûr, mais aussi «Satisfaction médecins» et C ONSTITUÉ À LA DEMANDE DU CONSEIL D ’ ADMINISTRA - «Satisfaction collaborateurs». Cette approche de TION DE LA CLINIQUE GÉNÉRALE - BEAULIEU , LE CONSEIL l’accueil, tant hospitalier qu’administratif, l’atten- MÉDICAL TRAITE DES AFFAIRES MÉDICALES COURANTES DE LA CLINIQUE. COMME LE RAPPELLE LE DR. RAPHAËL GUMENER, tion portée aux prestations et le souci de l’en- QUI LE PRÉSIDE , LE CONSEIL MÉDICAL A UN RÔLE semble des collaborateurs d’apporter leur pierre à CONSULTATIF ET REND UN RAPPORT D ’ ACTIVITÉ LORS DE l’édifice commun font toute la différence. A la CHAQUE RÉUNION MENSUELLE AVEC LE CONSEIL D ’ ADMI - Clinique Générale-Beaulieu, la qualité du service NISTRATION . est une préoccupation permanente et partagée par tous. Le Conseil Médical réunit les médecins agréés auprès de la Clinique à intervalles réguliers pour Grâce à cet engagement, nous pouvons entre- les informer et les écouter. Il traite, notamment, prendre d’autres actions Qualité, comme celle du de l’agrégation de nouveaux médecins et adres- développement technologique de la Clinique, pion- se sa recommandation au Conseil d’administra- nière en de nombreux domaines, ou celle de la tion qui décide de l’agrégation. rénovation des infrastructures. 2005 sera caractéri- sée par la rénovation de la Maternité, qui fêtera ses 10 ans d’existence. Nous aurons l’occasion d’y revenir. LE RÔLE DE L’INFIRMIÈRE CHEF La Qualité est en définitive un état d’esprit. Nous Annie Grange, qui compte vingt ans de «maison», est infirmière chef à la Clinique Générale-Beaulieu avons la chance, dans un contexte concurrentiel de depuis onze années. A ce titre, elle assume la res- plus en plus rude, de disposer d’un Conseil d’ad- ponsabilité de 180 infirmières, aide-soignantes, ministration attentif et clairvoyant. L’abandon de la nurses, sages-femmes, etc. Le personnel soignant chirurgie ambulatoire fut une décision courageuse. assure une présence 24h sur 24 qu’il s’agit d’organi- L’acquisition du Robot chirurgical et l’aménage- ser et de superviser. Invitée, en sa qualité d’infirmière ment de l’Institut de Médecine Nucléaire, doté des chef, au Conseil Médical, elle y apporte son expérien- ce de terrain mais aussi son souci d’aller au fond des plus récentes technologies PETC-CT, furent des choses. La confidentialité et l’état d’esprit convivial, décisions consolidant nos ambitions. comme elle le souligne, qui caractérisent cette instan- ce le permettent. Ces échanges entre professionnels C’est en veillant à la qualité de ses prestations et et responsables à divers titres sont importants car ils services au quotidien, complétée d’un outil de tra- contribuent à réguler les flux d’informations, voire à vail performant et moderne, que la Clinique désamorcer des sources de tension. Annie Grange apprécie d’y être considérée comme une partenaire. A Genérale-Beaulieu assure sa réputation d’excellen- raison d’une séance mensuelle, les réunions du ce. Nous pouvons faire preuve de confiance et Conseil Médical sont devenues indispensables car d’optimisme. elles marquent tout changement majeur de la Clinique. Annie Grange relève, tout comme le méde- PHILIPPE CASSEGRAIN, DIRECTEUR cin-répondant, les changements survenus au cours des dix dernières années. Et de souligner, notam- ment, la pression accrue et l’influence des médias à propos des questions médicales.
  • 3. conseil médical 3 Le Conseil Médical étudie aussi, ou propose le LE RÔLE cas échéant, de nouvelles activités. C’est ainsi DU MEDECIN REPONDANT qu’il s’était prononcé, par un préavis médical, Le Dr. Ian M. Schwieger est le Médecin- sur la création de l’Institut de Médecine répondant de la Clinique Générale-Beaulieu Nucléaire ou l’acquisition du robot «Da Vinci». Il depuis 1998. Cet "ombudsman", qui partici- reçoit régulièrement le rapport du travail des pe au Conseil médical et au Conseil d’admi- Commissions d’Hygiène et de Pharmaco- nistration, agit comme intermédiaire entre la vigilance. Clinique et ses divers intervenants: les pres- tataires de services de la Clinique et leurs DIALOGUE AVEC LES SPÉCIALISTES bénéficiaires, les patients. Il occupe une Organe composé de médecins pour les méde- place particulière au sein de l’établissement. cins, le Conseil Médical est à l’écoute des Son rôle répond en effet à une obligation médecins. Afin d’améliorer encore ce dialogue, légale, propre à toutes les cliniques, qui fait il a été décidé d’organiser une réunion trimes- du Médecin-répondant "l’interface" avec les trielle avec les chefs de groupe des spécialistes autorités, les patients et leurs familles. Il représentés à la Clinique Générale-Beaulieu. veille à la bonne pratique médicale, dans les règles de l’art et telle qu’elle est définie par Un projet de réalisation d’une commission ou les standards (sans cesse révisés) de la d’un groupement réunissant les représentants FMH ainsi que des autres sociétés faîtières. de chaque spécialité est en voie de finalisation. La gestion d’éventuels "conflits" fait aussi Une communication leur sera adressée à ce partie de ses responsabilités. Ce pouvoir sujet en temps opportun. décisionnel est important même s’il ne sera utilisé qu’en dernier ressort. En cas d’absen- Le Conseil Médical, souligne le Dr. Gumener, ce, les Dr. Dufour, Gumener ou Sauvain, «est là pour assurer la bonne marche des soins, tous membres du Conseil Médical, le rem- placent. En sept années de fonction comme sous un aspect global», ce qui recoupe aussi médecin-répondant, le Dr. Ian M. Schwieger bien l’accueil médical, les soins prodigués que a vu sa fonction se développer: "les patients le suivi et, bien sûr, l’éthique médicale. devenant de plus en plus exigeants, ils ont accès à une information médicale vaste et COMPOSITION peuvent étudier leur dossier. Ils viennent Sa composition au 1er décembre 2004 est la sui- avec des questions pertinentes et attendent vante: Dr. Raphaël Gümener, (président), Dr. des réponses adéquates, ce qui est bien sûr Jesus-F. Arroyo, Dr. Georges-Antoine De positif mais accroît aussi le volume de travail Boccard, Dr. Jean-Philippe Dufour, Dr. Rolf et les responsabilités". De plus la clinique a Friedrich (secrétaire), Prof. Denys Montandon, mis en place de nouvelles structures de sur- Dr. Yves Racloz, Dr. Pierre Rouge, Dr. Jean veillance, par exemple contrôle de l’hygiène Sauvain. et de pharmacovigilance auxquelles il partici- pe également. Les enquêtes, réalisées par Participent également au Conseil Médical de la la Clinique Générale-Beaulieu, auprès de ses Clinique Générale-Beaulieu, en qualité d’invités: patients démontrent un taux élevé de satis- Dr. Ian M. Schwieger, médecin-répondant, faction. Cela revient aussi à saluer l’excellent Mme Annie Grange, infirmière chef, et M. esprit de collaboration qui règne entre le Philippe Cassegrain, directeur. médecin-répondant, et les instances diri- geantes de la clinique.
  • 4. 4 le dossier INSTITUT DE MÉDECINE NUCLÉAIRE (IMN) Une année de fonctionnement et de succès L’ INSTITUT DE MÉDECINE NUCLÉAIRE ( IMN ) A ÉTÉ CRÉÉ PAR LA CLINIQUE GÉNÉRALE - BEAULIEU DURANT L’ HIVER 2003-2004. DIRIGÉE PAR LE PROF. DANIEL SLOSMAN , IL S ’ AGIT DE LA PLUS IMPORTANTE STRUCTURE PRI - VÉE DE MÉDECINE NUCLÉAIRE DU CANTON DE GENÈVE . LE PLATEAU TECHNIQUE DE L’ INSTITUT DE MÉDECINE NUCLÉAIRE EST À LA POINTE DU DÉVELOPPEMENT. ELLE EST LA PREMIÈRE INSTALLATION SUISSE DISPO - SANT DE LA TECHNOLOGIE LA PLUS MODERNE EN TERME D ’ IMAGERIE PET / CT. POUR TRAIT D ’ UNION , LE PROF. DANIEL SLOSMAN DÉCRIT L’ IM - PORTANCE DE CETTE NOUVELLE ACTIVITÉ ET LES ATOUTS TANT TECH - NIQUES QUE MÉDICAUX QU ’ ELLE REPRÉSENTE POUR LA CLINIQUE . Prof. Slosman, la Clinique Générale-Beaulieu logique spécifique. Après administration au s’est dotée voici un an d’une nouvelle activité: patient, un scanner dédié à la détection de cet la médecine nucléaire. De quoi s’agit-il? élément radioactif permet d’en imager la distri- bution dans le corps. Il s’agit ainsi de l’examen PROF. DANIEL SLOSMAN: «Cette technique d’ima- scintigraphique. gerie, aussi nommée imagerie isotopique, Cette méthode s’apparente à l’imagerie radiolo- permet d’évaluer qualitativement ou de mesu- gique. En radiologie, la tomodensitométrie à rer quantitativement l’activité métabolique de rayons X (le CT) permet de mesurer la quantité certains tissus ou la fonction dynamique de cer- de rayonnement X absorbé par les tissus. En tains organes. médecine nucléaire, la tomoscintigraphie per- Le dénominateur commun de ces examens est met de mesurer la quantité de rayonnement l’isotope ou élément radioactif. Ce dernier est isotopique émis par les tissus. chimiquement attaché à un composé pharma- Depuis plus de 30 ans, la médecine nucléaire ceutique dont on connaît le comportement bio- évalue la fonction myocardique, l’activité méta- bolique du squelette ou la fonction rénale, parmi une large palette de prestations s’adres- sant au nouveau-né tout comme aux patients d’âge avancé. La médecine nucléaire contribue tout particulièrement dans le domaine oncolo- gique, et la prestation la plus fréquemment réa- lisée est la scintigraphie osseuse: après injec- tion intraveineuse périphérique d’une quantité “homéopathique“ de diphosphonates (apparen- tés aux médicaments anti-ostéoporotiques) marqués avec l’isotope Technétium-99, ce phar- maceutique se concentre dans les 3 heures dans le squelette, de manière accentuée dans les localisations touchées par le cancer “méta- stases osseuses“».
  • 5. dossier 5 PORTRAIT-EXPRESS DE DANIEL SLOSMAN Directeur médical de l'Institut de Médecine Nucléaire de la Clinique Générale-Beaulieu, Daniel Slosman est âgé de 47 ans. Marié, père de 3 enfants, il est né à Paris et a effec- tué sa scolarité à Genève. Il est diplômé en Médecine Humaine et a été nommé Privat-Docent de la Faculté de Médecine de Genève en 1991. Ancien chef de service des Hôpitaux Universitaires de Genève, où il a travaillé pendant plus de 20 ans, Daniel Slosman a assuré la fonction de professeur de Médecine Nucléaire à la Faculté de L’IMN de la Clinique Générale-Beaulieu se Médecine de Genève durant les 6 dernières caractérise-t-il par d’autres technologies que le années de sa fonction hospitalière. Il est CT, propre à la radiologie? aussi ancien «fellow» du College of Physicians and Surgeons of Columbia PROF. DANIEL SLOSMAN: «Effectivement. La méde- University de New-York et du Brookhaven cine nucléaire est aussi le berceau de la plus National Laboratory de New-York (Etats- récente technologie, le PET (Positron Emission Unis). Tomography), en passe de constituer le déve- loppement de premier plan de l’imagerie en Membre des oncologie. La Clinique Générale-Beaulieu a sociétés savantes maintenant l’opportunité de jouer un rôle domi- médicales de nant au niveau suisse dans ce domaine, puis- M é d e c i n e qu’au sein de l’Institut de Médecine Nucléaire, Nucléaire suisse une caméra PET-CT intégrée de toute dernière (SSNM), euro- péenne (EANM) et américaine (SNM), il est également membre de la société américai- ne de radiologie médicale (RSNA) et membre de l'académie américaine d'image- rie moléculaire (AMI). Outre ses fonctions de directeur de l’IMN de la Clinique Générale-Beaulieu à Genève, le Prof. Daniel Slosman est également expert scientifique et directeur médical pour la spé- cialité de Médecine Nucléaire de la société américaine de services radiologiques Synarc (www.synarc.com).
  • 6. 6 le dossier technologie (avec ses détecteurs LSO PICO et son scanner 16 barrettes intégrées) unique en Suisse et troisième installation d’Europe a d’emblée équipé le service.» Concrètement, à quoi cela sert-il? PROF. DANIEL SLOSMAN: «A produire une imagerie métabolique du cancer… Le tissu cancéreux, de par sa nature et sa croissance accélérée, nécessite une grande quantité d’énergie, plus particulièrement de glucose. En marquant un examen qui dure moins d’une demi-heure, mais analogue du glucose, le déoxyglucose par un surtout elle combine l’information anatomique à élément radioactif émetteur de positons, le l’information métabolique, surclassant ainsi Fluor-18, on a alors la possibilité, avec un scan- sans conteste l’imagerie CT seule. ner PET, d’imager le besoin énergétique de l’en- Enfin, cet appareillage est d’une performance semble des tissus du corps. Cette technologie inégalée. C’est le seul instrument qui permet PET était complémentaire à celle du CT, large- de réaliser des acquisitions de 45 secondes en ment utilisé dans un but diagnostic ou de suivi respiration bloquée afin d’éliminer les artefacts thérapeutique. de reconstruction de l’image associés aux La technologie actuelle transforme un examen déplacements des organes toujours présents PET standard qui durait près de 2 heures en un lors des mouvements respiratoires.»
  • 7. le dossier 7 DÉCOUVRIR L’IMN SUR INTERNET Avec l’enthousiasme qui la caractérise, l’équipe du Prof. Daniel Slosman s’évertue aussi à rendre compréhensible les nouvelles technologies. L’Institut de Médecine Nucléaire (IMN) est accessible sur internet, via le site de la Clinique Générale-Beaulieu, www.beaulieu.ch ou de manière directe via le site de l’IMN: www.cgb-imn.ch. Petite visite guidée. Au delà de la technologie, quelle importance votre service accorde-t-il au bien-être du En tout premier lieu, le choix de la langue, patient? français ou anglais. Très interactif, le site vous interpelle par deux questions essen- PROF. DANIEL SLOSMAN: «Fort de l’expérience tielles: «Qui sommes-nous?», «Que faisons- acquise dans la mise en place d’un système nous?» On relèvera l’effort de présentation qualité dans le service de Médecine Nucléaire avec des textes simples et concis. des Hôpitaux Universitaire de Genève voilà plus A l’adresse du patient, le site propose trois de 5 ans, l’Institut de Médecine Nucléaire s’est champs d’informations. Le premier consa- créé autour de cette priorité: qualité de la pres- cré aux «consignes spécifiques» à l’IMN, tation/confort du patient. sous la rubrique des «Informations géné- L’Institut reçoit ainsi depuis près de 12 mois rales», le second qui décrit les «Prestations» des patients, pour la plupart ambulatoires. dans le cadre d’un examen, enfin le troisiè- L’analyse des réponses au questionnaire satis- me qui offre la possibilité de découvrir les faction régulièrement fournies par les patients «Questions les plus fréquentes». souligne l’accueil extrêmement favorable qui nous est fait. L’intégration au système qualité Nous reproduisons, ci-dessous, l’une des ISO-9001:2000 de la Clinique Générale- questions, avec sa réponse: Beaulieu n’étant pas un objectif en soi, la recon- naissance par une accréditation de la Société L´examen est-il dangereux? Européenne de Médecine Nucléaire est notre Vous ne recevrez qu’une quantité très faible prochain objectif.» I de radioactivité, justifiée par le bénéfice apporté par l’examen. Selon l’examen, cela peut être équivalent à une semaine en mon- tagne ou à plusieurs voyages transatlan- tiques en avion. Parfois, le rayonnement reçu est comparable à celui d’un examen radiographique des poumons. Dans tous les cas, le rayonnement reçu n’augmente pas avec le nombre d’images réalisées. Les substances injectées ne sont pas toxiques, ne provoquent dans la très grande majorité des cas aucune allergie, jamais d´allergie sévère, et sont indolores. Même en cas d’allergie connue, l’examen scintigraphique n’est qu’extrêmement rare- ment contre-indiqué. Le site de l’IMN offre d’autres informations, plus techniques ou destinées aux collabora- trices et collaborateurs. Une fenêtre «Dialogue» permet d’accéder à des informa- tions d’actualité ainsi que d’adresser ses questions directement à l’équipe du Prof. Daniel Slosman.
  • 8. 8 le dossier CHIRURGIE LAPAROSCOPIQUE ROBOTISÉE Plus de 100 opérations à l’actif du robot «Da Vinci» LA PREMIÈRE OPÉRATION AVEC LE ROBOT « DA VINCI », UNE TECHNOLO - GIE DE POINTE QUI FAIT LA FIERTÉ ET LA RENOMMÉE DU CENTRE PLU - RIDISCIPLINAIRE DE CHIRURGIE LAPAROSCOPIQUE ROBOTISÉE DE LA CLI - NIQUE GÉNÉRALE - BEAULIEU , S ’ EST DÉROULÉE LE 8 JANVIER 2003 . PLUS DE CENT OPÉRATIONS ONT ÉTÉ EFFECTUÉES À CE JOUR AVEC SUCCÈS . PREMIER BILAN AVEC LE DR . CHARLES - HENRY ROCHAT, CHIRURGIEN - UROLOGUE ET RESPONSABLE AVEC LE DR . JEAN SAUVAIN DE LA SPÉ - CIALITÉ UROLOGIE DU CENTRE DE CHIRURGIE LAPAROSCOPIQUE ROBOTISÉE . La laparoscopie robotisée est une technique vraie vue tridimensionnelle du champ opératoi- dite «mini-invasive» qui permet, grâce à l’em- re; la console de commande du chirurgien: les ploi d’un télémanipulateur avec une vision en poignées de la console de commande trans- trois dimensions, de recréer les conditions mettent les mouvements des mains du chirur- d’une intervention classique, mais en étant gien aux instruments qui les reproduisent dans assis à une console à distance du malade. le champ opératoire; la table d’opération: trois bras robotisés permettent une liberté de mou- La Clinique Générale-Beaulieu a créé son vement bien au-delà des possibilités de la main Centre pluridisciplinaire de chirurgie laparosco- humaine. pique robotisée en 2003, avec l’acquisition du robot «Da Vinci», développé aux Etats-Unis. Le Les «mains» du robot peuvent effectuer des robot «Da Vinci» permet d’effectuer des inter- mouvements dans six plans différents. Deux ventions chirurgicales dans les trois spécialités des trois bras sont porteurs d’instruments chi- que sont l’urologie, la chirurgie digestive et la rurgicaux, le troisième bras manipule la caméra gynécologie. 3D. La Clinique Générale-Beaulieu a publié une brochure explicative consacrée au Centre pluri- LE ROBOT «DA VINCI» disciplinaire de chirurgie laparoscopique roboti- Les éléments principaux constitutifs du robot sée et d’autres informations utiles sont acces- «Da Vinci» sont au nombre de trois. Le système sibles via le site www.beaulieu.ch. de vision «in site» qui offre au chirurgien une
  • 9. le dossier 9 PREMIER BILAN ET PERSPECTIVES panne est en fait dépassé: d’une part, le robot TRAIT D’UNION: Quel bilan peut-on tirer de cette fait l’objet d’une maintenance régulière et, nouvelle technologie de chirurgie laparosco- d’autre part, les chirurgiens expérimentés en pique robotisée dont dispose la Clinique laparoscopie sont capables de poursuivre l’opé- Générale-Beaulieu depuis 2003? ration sans le robot.» DR. CHARLES-HENRY ROCHAT: «L’utilisation du robot TRAIT D’UNION:Pour celui qui opère en laparosco- “Da Vinci“ a dépassé toutes nos espérances. pie, quels sont les principaux constats de l’utili- Plus d’une centaine d’opérations ont été réali- sation du robot? sées dans les diverses spécialités. Le temps opératoire ne cesse de diminuer et de nou- DR. CHARLES-HENRY ROCHAT: «Ils sont de plusieurs velles plages opératoires peuvent à présent se ordres. Au plan opératoire, je relèverais la préci- développer.» sion du geste grâce aux six axes des instru- ments du robot et l’utilisation de la caméra 3D. TRAIT D’UNION: Question de néophyte, le robot Grâce à la démultiplication, on réduit l’importan- peut-il tomber en panne en cours d’opération? ce des mouvements et ceux-ci sont plus doux. Sur le plan ergonomique, c’est évidemment DR. CHARLES-HENRY ROCHAT: «Le robot ne fonc- considérable. En pratique laparoscopique tradi- tionne pas sans l’homme. Il ne fait aucun mou- tionnelle, le chirurgien est dans des positions vement par lui-même. Le débat sur un risque de inconfortables. La chirurgie laparoscopique robotisée contribue à améliorer sensiblement le confort global de l’opération.» TRAIT D’UNION: Quelles perspectives tirez-vous LAPAROSCOPIE ROBOTISÉE: PRINCIPAUX AVANTAGES de l’utilisation de cette nouvelle technologie? Les améliorations apportées par la technologie du robot sont DR. CHARLES-HENRY ROCHAT: «A l’échelon de la multiples. Les principaux avantages concernent tant le patient Clinique Générale-Beaulieu, nous avons réalisé que le chirurgien. notre premier objectif, qui était d’utiliser le robot régulièrement. Dans les trois spécialités, Pour le patient: urologie, chirurgie digestive et gynécologie, les équipes ont été constituées et dix médecins N Sécurité accrue utilisent le robot. C’est déjà un “outil“ de travail N Précision de dissection bien partagé. A l’échelon mondial, cette tech- N Petites incisions nologie a permis d’opérer 2000 cancers de la N Avantages combinés de la chirurgie mini-invasive: prostate en 2003. Et l’évolution est exponen- - diminution du saignement tielle: on prévoit plus de 20'000 opérations en - diminution des infections 2005. Il faut aussi savoir que les opérations - diminution de la douleur robotisées sont reproductibles, du fait de la faci- N Hospitalisation et convalescence raccourcies lité d’exécution des mouvements. Le temps d’apprentissage de la chirurgie laparoscopique Pour le chirurgien: robotisée est raccourci par rapport à la forma- N Vision exceptionnelle en 3D tion traditionnelle, “à la main“, et les opérations N Facilité d’accès à des sites opératoires difficiles robotisées se révèlent plus fiables. Les pers- N Position ergonomique pectives sont donc très prometteuses.» I N Précision des gestes par: - diminution du saignement - réduction des mouvements - rotation des instruments sur 6 axes D’autres éléments d’information sont disponibles sur le site internet www.beaulieu.ch en cliquant sur le lien «Chirurgie lapa- Lire aussi le compte-rendu des roscopique robotisée». 16e Entretiens de Beaulieu en pages 10-11
  • 10. 10 le dossier 16E ENTRETIENS DE BEAULIEU CHARLES-HENRY ROCHAT, PRÉSIDENT DE LA SMB Des machines, Le Dr. Charles-Henry Rochat a succédé au Dr. François Taban à la présidence de la mais surtout, des hommes Société Médicale Beaulieu, le 13 novembre. Dans son allocution, il a remercié les membres du Conseil de la SMB. Celui-ci s’est entouré des conseils d’un avocat en la personne de Me Pierre Martin-Achard, O RGANISÉS PAR LA SOCIÉTÉ COOPÉRATIVE MÉDICALE DE BEAULIEU d’une secrétaire, Mme ( SMB ), LES 16 E ENTRETIENS DE BEAULIEU SE SONT DÉROULÉS LE 13 Ingrid Langeskiol, et de NOVEMBRE 2004 À L’ HÔTEL DU RHÔNE . CONSACRÉS AUX « TECHNO - M. Thierry Vedrenne pour le développement L O G I E S M É D I C A L E S D U 21 E S I È C L E : D E S M A C H I N E S E T D E S de l’informatique et la préparation des visio- HOMMES », CES ENTRETIENS ÉTAIENT INTRODUITS PAR LE DR . JESUS conférences. Ainsi, la SMB va renforcer le ARROYO ET ANIMÉS PAR LE DR . IAN SCHWIEGER . UNE SALLE volet enseignement, tant à l’adresse du COMBLE A SUIVI AVEC ATTENTION LES ORATEURS . DES EXPOSÉS grand public par des conférences, comme PASSIONNANTS SUR LES TECHNOLOGIES MÉDICALES , SOUS LEURS celle qui a eu lieu sur l’obésité chez l’adoles- MULTIPLES ASPECTS , QU ’ IL S ’ AGISSE D ’ ÉTHIQUE OU DE PROJEC - cent, qu’auprès des médecins de ville avec TIONS SUR LE RÔLE FUTUR DU PRATICIEN . les Entretiens de Beaulieu et les «Colloques sandwich», et auprès des sous-spécialités avec le parrainage de symposium, comme celui organisé récemment sur le cancer du sein. La SMB et la Clinique Générale- «L’homme est hanté par l’angoisse de sa condi- Beaulieu parrainent le Symposium ERUS tion mortelle»: l’avant-propos du Dr. Jesus 2005 (European Robotic Urology Arroyo a placé dans une dimension humaniste Symposium), qui se déroulera à Genève, à les interventions des orateurs de ces 16e l’auditoire Louis-Jeantet, les 24 et 25 février Entretiens de Beaulieu consacrés aux prochains ainsi que le Symposium européen «Technologies médicales du 21e siècle». Et de de sialendoscopie les 18 et 19 février. Les s’interroger: «Entre spécialisation et polyvalen- membres de la SMB sont également invités ce, quel sera notre avenir?» Avant de céder la à fournir textes, photos et vidéos pour ali- parole aux intervenants, M. Arroyo a rendu menter le nouveau site web, beaulieu- hommage au Dr. Denys Montandon, à la retrai- med.ch te depuis peu, à l’origine des Entretiens de Beaulieu. «EXPLOSION DE L’EFFICACITÉ» Le Dr. Bertrand Kiefer, rédacteur en chef de nalisme médical» et qui devient «responsable». Médecine et Hygiène a placé la thématique Selon le Dr. Kiefer, ce changement marque générale sous un angle historique et philoso- incontestablement une importante évolution. phique : «La démarche scientifique en médeci- D’autres changements sont le résultat des évo- ne est une chose extrêmement récente. Elle lutions des technologies: avec l’éloignement du apparaît vraiment au 20e siècle, même si, en soignant du corps du patient, ce sont les ingé- chirurgie, des gestes existaient déjà depuis nieurs qui acquièrent du pouvoir. Sans compter l’Antiquité.» On assiste aujourd’hui à une le rôle de l’économie dans l’évolution des tech- “explosion de l’efficacité“, qui se traduit par nologies médicales. une médicalisation de tous les domaines de l’existence. «La société demande à la médeci- Assiste-t-on à une «crise de l’approche médica- ne de l’aide pour résoudre tous ses pro- le classique»? L’évolution de la science, des blèmes». On assiste à un changement de réfé- spécialisations, de «l’art aux machines» nous rences (“plus de limites“) et à une compétition interpelle. «La complexité réapparaît comme un des paradigmes (médicamenteux, biologiques, élément central de la médecine.» Et de souli- chirurgical, médecin-patient, etc.). gner l’importance dans ce débat de valeurs On assiste aussi, comme le souligne Bertrand comme, par exemple, le «respect du déviant», Kiefer, à un déplacement du pouvoir: celui «du tordu», «de l’incohérent, mais aussi de l’er- notamment du patient, qui est sorti du «pater- rance, de la contre-performance, de la différen-
  • 11. le dossier 11 ce»… Dans sa conclusion, le Dr. Kiefer évoque colo-rectale: merci Monsieur Da Vinci!»), tous un fait essentiel issu du développement des deux de la Clinique Générale-Beaulieu exposè- nouvelles technologies médicales: Elles font rent les origines du «robot», issu du travail ressurgir le mythe. Elles réanchantent le monde conjoint d’un chirurgien digestif, le Dr. Fred car elles sont une des dernières aventures de Moll, et d’un ingénieur, également américain, l’humanité. Robert Youge. C’est en Californie, en novembre 1995, que fut créé «The Intuitive Surgical». L’IMAGERIE «PET-CT» Le Prof. Daniel Slosman s’est ensuite exprimé C’est en janvier 2003 que la première «expé- sur le thème de «L’imagerie médicale du 21e rience» a eu lieu à Genève, à la Clinique siècle: un concept multimodal unique». Le Générale-Beaulieu. Le Conseil d’administration Directeur médical de l'Institut de Médecine de la Clinique Générale-Beaulieu en décida l’ac- Nucléaire de la Clinique Générale-Beaulieu quisition en juin 2003 et le robot «Da Vinci» fut évoque le refus d’opposer l’imagerie structurel- livré en septembre 2003. Le début des procé- le (la radiologie) à l’imagerie métabolique (la dures et la formation des équipes put commen- médecine nucléaire). La nouvelle imagerie qui cer dans les spécialités concernées. Il existe découle de leur combinaison réunit une deux robots «Da Vinci» en Suisse: à Genève «séquence d’informations» qui permet, en défi- (CGB) et à Zurich (HU). (Lire aussi dans ce nitive, d’identifier une pathologie. numéro le dossier consacré au robot). Au cours de son exposé, enrichi de projections très spectaculaires, il a souligné l’importance de «MAÎTRE OU SERVITEUR?» l’imagerie «PET», une nouvelle technologie Il revint au Dr Alain F. Junod, HUG, récemment dont le 1er cas remonte à Genève en 1991 aux à la retraite, de conclure ces 16e Entretiens de HUG. «Il a fallu dix ans pour introduire la tech- Beaulieu, particulièrement denses et enrichis- nologie à la pratique médicale» rappela-t-il. sants. Qu’adviendra-t-il de la relation du méde- Nouvelle étape technologique: l’imagerie «PET- cin à la technique: «maître ou serviteur?» inter- CT» qui a contribué a diminuer fortement les roge-t-il. C’est sans doute l’un des paradoxes analyses incorrectes en associant deux types de l’essor des nouvelles technologies médi- d’images: de 20% de résultats incorrects on est cales: elles sauvent des vies mais elles favori- passé à un taux de 2%. (Lire aussi dans ce sent aussi le développement de maladies chro- numéro le dossier consacré à l’IMN). niques invalidantes. Restons-en toutefois convaincus: quelle que soit la fascination susci- AUTRES THÈMES ABORDÉS tée par les «machines», les exposés de ces 16e S’exprimèrent ensuite le Dr. Alex Kahana, HUG, Entretiens de Beaulieu remirent l’homme au sur la «neuromodulation par radiofréquence pul- centre pour ne pas dire au cœur du débat. I sée, la “pilule“ antalgique du 21e siècle?» (et l’on nous pardonnera si, faute de place, Trait d’union n’évoquera pas tous ces exposés, par- fois non dénués d’humour), le Dr. Pedro Trigo- Trindade, HUG, sur «l’échocardiographie de contraste et CT multibarrettes en cardiologie: la fin des examens diagnostics invasifs?», le Dr. Philippe Urban, PD, Hôpital de La Tour, «De brève l’image à la thérapie: la cardiologie intervention- nelle de demain», le Dr. Francis. Marchal, PD, Clinique Générale-Beaulieu, «Laisse-moi regar- CONVENTIONS RECONDUITES POUR 2005 der dans tes parotides: la sialendoscopie», le Prof. G. Dorta, CHUV Lausanne, «Nouvelles Les conventions d’hospitalisation, qui portent approches de notre intestin: colonoscopie vir- sur la prise en charge des patients au bénéfice tuelle et capsule endoscopique». d’assurances complémentaires, ont été signées pour 2005 avec l’ensemble des assu- MERCI MONSIEUR DA VINCI! rances maladies. Cet accord a été pris à fin Interpellant l’auditoire par un titre un brin provo- 2003 pour deux ans. Par ailleurs, des conven- cateur: «La chirurgie assistée par robot, plus tions ont été conclues pour 2005 avec les prin- qu’un jeu pour chirurgiens?» les Dr. Charles- cipales organisations internationales établies à Henry Rochat («la prostatectomie en costume Genève, à savoir l’ONU, l’OMS, le BIT, l’UIT cravate» et Yves Racloz («La nouvelle chirurgie ainsi que le CERN.