1. DIMANCHE 5 FÉVRIER 2023
14 RAJEB 1444 N° 7860 - PRIX 10 DA
QUOTIDIEN NATIONAL
MERCI DE NOUS AVOIR
FAIT RÊVER
CHAN-2022 : L’ALGÉRIE PERD LA FINALE DEVANT LE SÉNÉGAL
PROJET DE COMPLEXE
DE POLYPROPYLÈNE À ARZEW
Les études
d’ingénierie
achevées
ce trimestre
PREMIER TOUR DE MANIVELLE DU FILM
SUR MOHAMED BELOUIZDAD
Bouslimani : «Il représente
un exemple pour les jeunes
Algériens»
DÉPISTAGE PRÉCOCE DU CANCER
Succès de la campagne
17e
CONFÉRENCE DE L’UNION
DES PARLEMENTS
DES ETATS MEMBRES DE L’OCI
Le Conseil national
palestinien
salue la Déclaration
d’Alger .PAGE 24
.PAGE 24
.PAGE 4
.PAGE 7
Le président de la République remercie
la sélection nationale des joueurs
locaux pour sa performance héroïque
Le président de la République,
Abdelmadjid Tebboune, a remercié hier
soir la sélection nationale de football des
joueurs locaux pour sa performance
héroïque lors de la 7e
édition du
Championnat d’Afrique des nations de
football (CHAN-2022). «Merci à l’équipe
nationale pour sa performance héroïque
durant le CHAN, et merci au public
algérien pour la réussite du championnat
continental», a écrit le président
Tebboune sur son compte Twitter.
.LIRE EN PAGES 2-3
Photo
:
Larbi
L.
Ph
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Slimane
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PRÉSIDENTE-DIRECTRICE GÉNÉRALE
DIRECTRICE DE LA PUBLICATION
NADIA KERRAZ
Commentaire
VITRINE DE L’ALGÉRIE NOUVELLE
HORIZONS • Dimanche 5 Février 2023
2
Grandiose !
CÉRÉMONIE DE CLÔTURE
DANS UN STADE NELSON-MANDELA DE BARAKI (ALGER) PLEIN COMME UN ŒUF, la 7e
édition du Championnat d’Afrique des nations de football
(CHAN-2022), qu’a abrité l’Algérie du 13 janvier au 4 février, a été clôturée hier soir par un spectacle sublime offert au public présent et aux téléspectateurs.
Ph.
:
Larbi
L.
E
n présence du président de la Confédération afri-
caine de football (CAF), Patrice Motsepe, du pré-
sident de la Fédération algérienne de football
(FAF), Djahid Zefizef, et des invités de l’Algérie,
à l’image de l’anciennne vedette du football séné-
galais, El Hadji Diouf, le show entamé par la fan-
fare de la Garde républicaine a été de très haute
facture et digne des grands évènements plané-
taires. Comme annoncé précédemment, trois vedettes inter-
nationales de la chanson ont rehaussé de leur participation
le baisser de rideau du CHAN. La première star de la soirée,
le rappeur et chanteur algérien, L’Algerino, de son vrai nom
Samir Djoghlal, a fait vibrer l’assistance. Accompagné d’un
groupe de danseurs, L’Algerino a interprété la chanson
«Algérie mi amor» (Algérie mon amour) que le public a
repris en chœur dans une sorte de polyphonie vocale. Le
rappeur natif de Marseille a ensuite enchaîner par une
deuxième chanson «Va bene» (ça va bien) dans une ambian-
ce de folie. Juste après sa prestation, L’Algerino a lancé à
l’adresse du public : «Vive l’Algérie», «c’est un honneur
pour moi d’être ici».
Une autre star mondiale de la soirée, en la personne du
grand artiste CKay, qui a charmé les spectateurs par un pre-
mier titre «Love Nwatiti» (Petit amour), avant de pour-
suivre par une deuxième interprétation «Emiliana». Il a
déclaré : «Merci Alger, je vous adore.» Il cédera sa place à
la chanteuse algérienne, Zaho, qui a chanté «Allo». Elle a
fait étalage de tout son talent de grande artiste. «Laissez-les
kouma» (laissez-les raconter), qui a fait le tour du monde
avec 120 millions de vues en 2016, a été interprétée en
chœur par le public. Le tout accompagné d’une spectaculai-
re animation pyrotechnique qui a embrasé l’enceinte
Nelson-Mandela, donnant tantôt un décor volcanique de
l’extérieur, tantôt astral avec toutes ces lumières que déga-
geaient les téléphones portables des spectateurs. Ainsi,
après une cérémonie réussie lors de l’ouverture du CHAN,
l’Algérie a démontré au monde du sport en général et du
football en particulier qu’elle possède bel et bien tous les
atouts pour une organisation aux standards internationaux.
Relégué au second plan, le CHAN a pris une autre
envergure après son accueil par l’Algérie. Comparable à la
Coupe d’Afrique des nations pour certains, en plus de tout
le tournoi, la soirée d’hier a été tout simplement grandiose
! D’ailleurs, le président de la CAF, Patrice Motsepe, n’a
pas manqué de le souligner depuis l’entame de ce CHAN en
affirmant que «cette édition organisée par l’Algérie est la
meilleure dans l’histoire de cette compétition». C’est de bon
augure pour la candidature de l’Algérie qui aspire
à accueillir la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2025)
prévue initialement en Guinée.
I Mehdi Ferrani
3. Stade Nelson-Mandela
de Baraki (Alger), Temps froid,
pelouse en bon état, affluence
record, arbitrage du Gabonais
Pierre Ghislain Atcho, assisté
de Dani Petrousse (Seychelles)
et Désiré NGoh (Côte d’Ivoire)
Avertissements : Meziane,
Kendouci, Mahious, Mrizegue
(Algérie). Sané, Sidibé, Camara,
Libassé (Sénégal)
Algérie : Guendouz, Keddad,
Belkhiter, Abdellaoui, Belaid,
Laouafi, Mrizegue (Djahnit
120’+2), Draoui, Bakir (Kendouci
68’), Meziane (Bayazid 114’),
Mahious
Entraîneur : Bougherra
Sénégal : Mamadou Sy, Ousmane
Diouf, Mamadou Sané, Lamine
Camara, Ousmane Kané, Papa
Diallo (El Hadji Baldé 112’),
Malick Mbaye (Moussa Konté
112’), Cheikh Sidibé, Moussa
Ndiaye, Serigne Koité (Libassé
Ngom 83’), Cheikhou Ndiaye
Entraîneur : Thiaw
C
ruel. C’est le moins
que l’on puisse dire du
sort réservé à la sélec-
tion algérienne de
football qui s’est incli-
née en finale du
Championnat
d’Afrique devant une
robuste équipe du Sénégal aux tirs
au but (5-4) après 120 minutes de jeu
sanctionnées par un nul (0-0). Quoi
qu’il en soit, on doit rendre un
vibrant hommage aux Verts qui nous
ont tout de même fait rêver jus-
qu’aux dernières secondes de la
compétition. Il semble que la série
des tirs au but serait la hantise des
Verts qui avaient, rappelle-t-on,
perdu la demi-finale de 2011 au
Soudan contre la Tunisie après la
série des penalties.
Fidèle à ses convictions selon les-
quelles une équipe qui gagne ne doit
pas subir des modifications, l’entraî-
neur national Madjid Bougherra n’a
pas opéré de changements notables
sur son onze de départ. A l’exception
du retour du gardien Alexandre
Guendouz qui revient de suspension
d’un match ferme dû au carton rouge
écopé contre la Côte d’Ivoire en
quart de finale, et l’incorporation de
Bakir à la place de Kendouci, laissé
sur le banc, le staff technique a
renouvelé sa confiance pratiquement
au même team qui a torpillé, le tour
passé, le Mena nigérien (5-0). C’est
sous le slogan d’«offrir le trophée au
défunt Bilal Benhamouda», ancien
joueur de l’EN et de l’USMA, déci-
dé l’année passée dans un tragique
accident de circulation, que les Verts
ont entamé cette finale devant une
solide équipe sénégalaise qui a opté
pour un bloc haut. Une stratégie qui
s’avéra fructueuse pour les Lions de
la Teranga puisque Mahious et ses
coéquipiers n’ont réussi que rare-
ment à mettre en difficulté la défense
adverse.
Pis, les meilleures occasions,
quoique peu nombreuses, sont à
mettre à l’actif des poulains de Pape
Thiaw. En témoigne cette frappe de
Moussa Ndiaye qui passe à quelques
centimètres des buts de Guendouz
(38’). La réaction algérienne inter-
vient en fin de mi-temps par l’entre-
mise de Laouafi sur coup franc
direct dont la balle a été repoussée
par le portier Mamadou Sy (42’)
puis Meziane (45’). L’arbitre gabo-
nais Ghislain Atcho renvoie les deux
équipes aux vestiaires sur le score de
zéro partout dans une première
période d’un niveau technique
moyen où l’enjeu a pris le dessus sur
le jeu. Le début de la seconde pério-
de est à mettre à l’actif des
Algériens. Ceux-ci ont failli, en
effet, trouver le chemin des filets par
Mahious servi par l’excellent
Belkhiter (50’). Ce qui ravive l’am-
biance dans les gradins et redonnent,
du même coup, espoir aux
supporters.
Le réveil des Algériens n’empê-
chera pas les Sénégalais de donner
des sueurs froides à la défense algé-
riens, surtout par l’intermédiaire du
dangereux Diallo. Dans les dernières
minutes, les “nôtres’’ mettent la
pression, histoire d’éviter l’épreuve
des prolongations. Ils ont multiplié
les offensives, en vain. Des prolon-
gations que les deux équipes seront
contraintes de disputer dans l’objec-
tif de se départager et définir le lau-
réat. Une reprise de volée de
Meziane qui rate le cadre (96’) et
une tête de Belaid (99’) auraient pu
permettre de délivrer la galerie.
Mrizegue est passé à deux doigts de
l’ouverture du score, n’était le brio
du gardien (106’). Le bonheur souri-
ra finalement aux Sénégalais dans la
série fatidique des tirs au but. Tout
allait bien pour les Algériens dont le
sacre était suspendu au pied du
buteur du tournoi, Mahious, qui rate
le dernier tir en donnant espoir aux
Sénégalais. Ces derniers qui ont
marqué le 6e
tir finissent par l’em-
porter après que Kendouci a vu son
tir percuter la transversale du gar-
dien adverse.
I Mehdi F.
Merci de nous avoir fait rêver
L’ALGÉRIE PERD LA FINALE DEVANT LE SÉNÉGAL
Une nouvelle fois, le public
algérien aura fait montre de son
amour incommensurable pour son
équipe nationale. Si par le passé, les
joueurs de l’équipe A semblaient
avoir la primeur, le CHAN-2022 est
venu démontrer que les supporters
algériens ne font nullement la
distinction entre l’équipe A et
l’équipe A’. C’est-à-dire entre les
joueurs qui évoluent dans les
différents championnats à travers le
monde et ceux qui jouent en
Algérie. Et pour cause, les deux
sont pour eux des Verts qu’il faut
encourager et porter jusqu’au sifflet
final de l’arbitre. Car les deux
défendent sur le terrain les couleurs
algériennes qu’ils veulent porter
haut et fort. Ce public est aussi
reconnaissant de toutes les joies et
émotions que leur ont procurées les
joueurs. Entre ces derniers et les
supporters existe en vérité une
relation fusionnelle qui explique cet
engouement et cette passion que
peu d’équipes à travers le monde
connaissent. Le public algérien est
ce 12e
homme du match qui ne
ménage pas ses cordes vocales,
donnant de la voix tout au long des
90 minutes que dure un match. Plus
lorsqu’il y a des prolongations.
Hier, pour la finale face au Sénégal,
et bien que l’accès au stade Nelson-
Mandela ait été fixé à 14h, les
supporters se sont déplacés avant
l’heure. Une foule immense a
investi les abords du stade, munis
d’écharpes et toutes sortes de
produits dérivés aux couleurs
nationales. En moins de deux
heures, après l’ouverture des portes,
les gradins du stade étaient déjà
pleins à craquer. Ceux qui ont pu
obtenir le sésame ont tenu à prouver
que leur chance était amplement
méritée, créant une ambiance
indescriptible. Les chansons
algériennes diffusées dans le stade à
grands décibels étaient reprises en
chœur. «L’organisation du CHAN-
2022 a été un grand succès, non
seulement en matière d’organisation
logistique, mais également avec
la présence du public algérien qui a
donné une touche très spéciale à
cette 7e
édition», a déclaré hier le
président de la Confédération
africaine de football (CAF), Patrice
Motsepe, lors de la conférence de
presse consacrée à la présentation
du bilan du CHAN-2022 en
Algérie. Mais si Motsepe a
remercié le public algérien pour son
soutien aux Verts, il ne manquera
pas également de souligner que ses
encouragements ont été aussi
adressés aux équipes adverses. Le
président de la CAF a ainsi reconnu
la maturité et l’encouragement du
public qui ont contribué à faire de
cet événement un grand succès.
L’Algérie, qui a réussi son pari
d’organiser la 7e
édition, a ainsi
placé la barre haut et le public a
grandement contribué à cette
réussite marquée par une ferveur
populaire hors normes.
I Selma M.
Un public en or
3
HORIZONS • Dimanche 5 Février 2023
Le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane remet
le trophée au capitaine du Sénégal
Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane,
a remis le trophée de la 7e
édition du Championnat
d’Afrique des nations de football (CHAN-2022) au
capitaine de l’équipe du Sénégal, Cheikhou Omar
Ndiaye, à l’issue de la finale remportée devant l’Algérie
au bout de la séance des tirs au but (5-4) (temps
réglementaire et prolongation 0-0), hier soir au stade
Nelson-Mandela de Baraki (Alger). Ce succès du Sénégal
intervient après la consécration de l’équipe première lors
de la Coupe d’Afrique des nations (CAN-2021) au
Cameroun. La troisième place du CHAN-2022 est
revenue à Madagascar qui a battu le Niger (1-0),
vendredi soir au stade Miloud-Hadefi à Oran.
Photos
:
Larbi
L.
4. LE PROJET DE RÉALISATION D’UN
COMPLEXE DE PRODUCTION DE
POLYPROPYLÈNE, À ARZEW (Oran),
semble sur la bonne voie. Lancée en
2018 en vertu d’un accord de
partenariat entre Sonatrach et
le français Total, cette usine de
pétrochimie devra voir le jour en
2025.
D
ans une déclaration à Horizons,
jeudi dernier, à Alger, le ministre
de l’Energie et des Mines, Moha-
med Arkab, a fait savoir que «le
projet de réalisation de l’usine de
polypropylène à Arzew suit son
cours et les études d’ingénierie
devraient être achevées au courant
de ce trimestre». Selon le ministre, la réalisation
de ce complexe revêt une importance capitale
pour l’économie nationale, en ce sens que «plu-
sieurs secteurs industriels vont bénéficier des
produits pétrochimiques qui y seront fabriqués»,
particulièrement les industries du plastique et
du textile. Ce dérivé du pétrole, jusqu’ici im-
porté, est utilisé pour la fabrication de presque
tous les produits textiles, notamment la fibre
synthétique destinée au prêt-à-porter. Les opé-
rateurs économiques qui ont participé aux as-
sises nationales sur l’état et les perspectives de
développement du secteur textile et cuirs, or-
ganisées la semaine écoulée par le département
de l’Industrie, ont notamment mis l’accent sur
la nécessité de mettre à leur disposition ce pro-
duit, indispensable à leur activité. Ils ont ex-
primé, à cet effet, leur souhait de voir le projet
du complexe de polypropylène de Sonatrach
entrer en exploitation dans les délais les plus
courts afin d’éviter le recours à l’importation
et réduire les coûts de production. Notons que
le complexe d’Arzew est la première usine de
polypropylène en Algérie inscrite dans le cadre
d’un partenariat entre Sonatrach et Total Ener-
gies (51/49%). Il comprend une usine de déshy-
drogénation de propane (PDH) et une unité de
production de polypropylène d’une capacité de
550.000 tonnes par an.
Le projet représente un investissement d’en-
viron 1,4 milliard de dollars pour les deux par-
tenaires et devra couvrir les besoins du marché
national, avec la possibilité d’exporter. Selon
le partenaire Total, «la production sera destinée
en priorité aux marchés domestique et méditer-
ranéen, Total étant en charge de la commercia-
lisation du reste de la production en Europe où
il apportera son expertise de ce marché pour le
bénéfice des deux partenaires». En 2021, la
taille du marché mondial du polypropylène a
été estimée à plus de 80 millions de tonnes. Il
devrait connaître une croissance annuelle de
5,2% jusqu’à 2027, notamment en Asie-Paci-
fique où il se développe à un rythme rapide,
tiré par les deux plus grands consommateurs
de cette matière, à savoir la Chine et l’Inde.
L’Algérie importe chaque année plus de 2 mil-
liards de dollars de dérivés de plastique, dont
le polypropylène.
I Lyes Mechti
La plateforme numérique dédiée aux commerçants itinérants et
aux artisans, lancée récemment par le ministère du Commerce
et de la Promotion des exportations, a suscité des réactions très
enthousiastes de la part du mouvement associatif, des commer-
çants et des consommateurs. Le secrétaire général de l’Union
générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Hazab
Benchohra, l’a qualifiée de très bonne initiative qui entre, selon
lui, dans le cadre de la stratégie du gouvernement relative à la
lutte contre le marché informel. «Cette plateforme va inciter les
commerçants opérant dans l’informel à régulariser leur situation,
et ce, en ouvrant un registre de commerce. C’est la condition
sine qua non pour que ces vendeurs et artisans puissent s’inscrire
sur cette plateforme», indique-t-il, rappelant que cet outil numé-
rique permet aux consommateurs d’accéder aux services des
commerçants itinérants activant dans 120 métiers, dont la plom-
berie, la peinture, la maçonnerie, l’électricité et la serrurerie.
Grâce à cette initiative, poursuit-il, le marché ne sera plus
affecté par la concurrence déloyale occasionnée par l’informel.
«Le gisement de commerçants informels est tellement important
que nous n’arrivons pas à le comptabiliser. Nous savons juste
que des centaines de milliers activent dans l’informel. Par cette
plateforme et les campagnes de sensibilisation que nous organi-
sons au niveau des 58 wilayas en collaboration avec les directions
du commerce autour de l’informel, nous espérons que ce gise-
ment sera exploité à bon escient pour le bien de notre économie
ainsi que pour celui des consommateurs», dit-il, rappelant que
seulement 15.000 commerçants itinérants informels uniquement
ont régularisé pour l’instant leur situation.
Le président de l’Union nationale de protection des consom-
mateurs, Mahfoud Harzelli, a estimé, pour sa part, que cette pla-
teforme sera, d’un point de vue économique, une valeur ajoutée
pour le Trésor public. «Les commerçants itinérants, une fois
leur situation régularisée, paieront leurs impôts et contribueront
ainsi à l’essor économique. En contrepartie, ils bénéficieront de
la Sécurité sociale et gagneront la confiance des consommateurs»,
assure-t-il, signalant que cette plateforme rapprochera les com-
merçants des consommateurs. Cet instrument, soutient-il, facili-
tera la tâche aux consommateurs en quête de services rapides et
de qualité. «Sur un simple clic, le consommateur peut, par
exemple, accéder aux services d’un plombier ou d’un peintre. Il
aura ainsi l’embarras du choix. Par ailleurs, comme les com-
merçants itinérants sont identifiés grâce à cette plateforme, les
consommateurs peuvent porter plainte contre eux dans le cas où
il y aurait tricherie. C’est ce qui va les pousser à offrir des
services de qualité», indique-t-il, espérant que les commerçants
inscrits seront encouragés pour se former davantage dans leurs
créneaux respectifs et obtenir des diplômes. Car, rapporte-t-il,
un bon nombre d’entre eux sont formés sur le tas et n’ont pas de
diplôme. «Un artisan diplômé sera plus crédible aux yeux des
consommateurs. Plus ces derniers vont solliciter les commerçants
itinérants, et plus il y aura création d’emplois. Dans certains
métiers, comme les marchands des fruits et légumes qui sont
concernés également par cette plateforme, ils auront besoin de
recruter des livreurs ou des transporteurs», conclut-il.
I Farida Belkhiri
4
www.horizons.dz
ALGÉRIEACTUALITÉS
HORIZONS • Dimanche 5 Février 2023
SALON INTERNATIONAL DU BÂTIMENT D’ANNABA
«Bâtissons l’avenir de la construction»
PROJET DE COMPLEXE DE POLYPROPYLÈNE D’ARZEW
Les études d’ingénierie achevées ce trimestre
Entretien réalisé par
Fatma-Zohra Hakem
Expert en développement écono-
mique, Abderrahmane Hadef es-
time que le secteur du bâtiment et
des travaux publics et de l’hydrau-
lique (BTPH) est «le moteur struc-
turant» de l’économie, préconisant
la création de groupements d’en-
treprises dans le secteur pour la
prise en charge des grands projets.
Le secteur du bâtiment et
des travaux publics est-il
important pour l’économie
nationale ?
Le BTP est un secteur moteur
parce qu’il crée de la richesse et
de l’emploi. Dans la configuration
actuelle de l’économie algérienne
qui est en train d’être relancée par
la commande publique, le BTPH
peut être considéré comme essen-
tiel dans cette optique parce qu’il
intervient dans le mécanisme qu’on
appelle la relance par la com-
mande. Autrement dit, il s’agit du
modèle keynésien. En ce sens que
la mise en avant du BTPH va en-
traîner une activité dans plusieurs
autres secteurs, notamment indus-
triel pour les matériaux de
construction, mais aussi dans les
services en rapport avec tout ce
qui est études et suivi, de même
que dans les transports. En somme,
le BTPH permet la création d’une
dynamique économique.
Donc pas de véritable
économie sans ce secteur ?
Non, ce n’est aucunement pos-
sible, car il a aussi un rôle structu-
rant en permettant le développe-
ment du pays et la réalisation
d’infrastructures. Le fait que nous
soyons en train de construire des
infrastructures sous-entend qu’on
ne peut imaginer l’économie d’un
pays sans le BTPH.
Mais comment le rendre
performant ?
Cela commence par un encou-
ragement des entreprises nationales
du BTPH parce qu’au jour d’au-
jourd’hui, nous n’avons pas de
grandes et même d’entreprises de
taille moyenne. Il est donc temps
d’encourager la création de grou-
pements d’entreprises nationales
pour la prise en charge des grands
projets. Il faut savoir que dans le
passé, nous avons fait appel à des
entreprises étrangères. Idem s’agis-
sant du financement.
Nous avons une banque pour le
logement, il faut dans ce cadre ten-
ter de trouver des montages finan-
ciers avec la participation du privé.
Il faut aussi encourager les promo-
teurs immobiliers à travers une
nouvelle configuration et une nou-
velle loi qui leur permet d’activer
avec plus d’efficacité.
En quoi la création de
nouvelles entreprises peut-
elle aider ce secteur ?
Il y a lieu de stimuler la création
de nouvelles entreprises en focali-
sant, bien évidemment, sur la qua-
lité à travers un accompagnement
pour leur permettre l’accession aux
nouvelles technologies et aux nou-
velles techniques. Il faut dans le
même temps que ces entreprises
aient les moyens d’assurer leurs
missions.
Quid de la formation ?
Le secteur du BTPH a beau-
coup évolué, il faut donc de la for-
mation mais aussi une dotation en
moyens matériels
I F.-Z. H.
ABDERRAHMANE HADEF, EXPERT
«Le BTPH permet une dynamique
économique globale»
PLATEFORME NUMÉRIQUE DES COMMERÇANTS ITINÉRANTS
Un outil efficace contre l’informel
Le Salon international du bâtiment et
de l’aménagement Batimex
s’ouvrira, ce mercredi, à l’hôtel
Sheraton d’Annaba, sous le slogan
«Bâtissons l’avenir de la
construction» Organisée du 8 au 11
février, la manifestation verra la
participation de pas moins de 75
professionnels activant dans les
secteurs du bâtiment, des travaux
publics, de la construction et de
l’aménagement. Plusieurs complexes
industriels et entreprises nationales,
mais aussi étrangères, seront au
rendez-vous. 5.000 visiteurs ont été
comptabilisés au cours du premier
salon. Les organisateurs annoncent
notamment la participation de
professionnels venus de Chine, du
Qatar, de la Tunisie, de la Syrie, de la
Belgique de l’Allemagne et de la
Grèce. Une présence aussi fournie
permettra sans nul doute de nouer de
nouveaux partenariats et d’étudier
certains marchés pour se lancer dans
d’éventuelles opérations
d’exportation. Quatre jours durant, un
riche programme, qui se déclinera en
rencontres B to B, conférences et
ateliers, se déroulera de 8h à 18 h.
«De nombreux experts du domaine
de l’ingénierie et de la construction, y
compris des ingénieurs et des
docteurs dans le domaine, seront
présents tout au long de cet
événement où divers sujets
importants seront présentés au public
et débattus», indiquent les
organisateurs. En plus de la
construction, du bâtiment, de
l’urbanisation, l’aménagement,
l’architecture ne sera pas en reste.
Des architectes de renommée
internationale animeront des
conférences et ateliers tout au long de
la manifestation. «Ces derniers
constitueront une plateforme pour les
professionnels afin d’échanger sur les
défis et perspectives du secteur BTP
identifié comme l’un des secteurs
clés dans la politique de relance
économique de notre pays», est-il
précisé. Ne dit-on pas que quand le
bâtiment va, tout va ? Avec le
lancement de chantiers de réalisation
de milliers de logements, l’Algérie
doit se montrer exigeante en matière
de normes de construction ou
d’esthétique. Plus d’une vingtaine
d’intervenants autour des thématiques
d’actualité telles que les lasers 3D, le
recyclage, la zone de libre-échange
africaine, l’état des lieux de
l’architecture et de la construction en
Algérie seront abordés par des
spécialiste. Placé sous le signe de la
relance économique, des échanges
d’expertises, d’expériences et
commerciaux, l’événement se veut
«un pôle d’attrait pour les
investisseurs locaux et
internationaux». Une occasion s’offre
pour les entreprises privées et
publiques de présenter les dernières
technologies adoptées dans le secteur,
d’offrir leurs services et de mettre en
valeur les dernières méthodes
avancées dans la fabrication de
matériaux de construction.
I Sarra Chaoui
5. www.horizons.dz
5
HORIZONS • Dimanche 5 Février 2023
ALGÉRIEACTUALITÉS
LE GOUVERNEMENT TABLE,
cette saison, sur une hausse
substantielle de la
production céréalière avec un
rendement de 30 quintaux
à l’hectare. D’ailleurs,
le président Tebboune
n’a cessé de souligner
l’impératif de réaliser un tel
rendement dans le souci de
s’autosuffire en la matière.
P
our les experts, les cé-
réales, étant un produit
stratégique pour assurer
la sécurité alimentaire
du pays, nécessitent de
gros investissements en
termes d’eau afin de
pouvoir affronter les ef-
fets du réchauffement climatique.
Ils estiment que l’irrigation d’appoint
s’impose pour pouvoir exploiter le
potentiel agricole existant et émerger
comme pays agricole par excellence.
«D’après des statistiques du mi-
nistère de l’Agriculture, la superficie
globale réservée aux céréales est
de près de 3 millions d’hectares. Et
si l’on arrive à réaliser le rendement
de 30 quintaux par hectare, on ob-
tiendra une production totale de 90
millions de quintaux. Une quantité
largement suffisante pour couvrir
les besoins nationaux», indique Ah-
med Malha, expert en agriculture.
Il estime que le moment est venu
de miser sur quelques wilayas ré-
putées pour leur production céréa-
lière afin d’en faire des pôles spé-
cialisés en cette filière si stratégique.
«Pour ce faire, il faut choisir les
wilayas potentielles, notamment
celles proches des sources d’eau,
je cite Tiaret, Sétif, Oum El Bouaghi,
Souk Ahras, Guelma, Constantine
et Mila», précise-t-il. Dans ce sillage,
Malha exprime son optimisme quant
aux intempéries enregistrées ces
derniers jours. Car à défaut de celles-
ci, la saison aurait été ratée, voit-il.
«On peut dire que les 2,5 millions
de quintaux semés ont été sauvés
grâce aux pluies qui se sont abattues
sur plusieurs wilayas du pays.
Cependant, la céréaliculture nécessite
une irrigation d’appoint, notamment
durant la période dite creuse s’étalant
de mars au mois d’avril, où les épis,
en pleine croissance, demandent
plus d’eau», poursuit-il. Et d’insis-
ter : «Il faut intervenir durant cette
période critique par une ou deux ir-
rigations, afin de garantir la récole
souhaitée, soit 30 jusqu’à 40 q/ ha.»
En ce sens, il tient à rappeler
que certaines wilayas arrivent à at-
teindre ce rendement, telles que
Constantine, Mila et Guelma (40 à
50 q/ha).
UNE APPROCHE INTÉGRÉE
S’IMPOSE
Pour l’expert, la réalisation des
objectifs du gouvernement en la ma-
tière requiert une approche intégrée
en connectant les superficies réservées
à la production céréalière au réseau
d’irrigation d’appoint. «On n’est pas
sans savoir que près de 80% des su-
perficies des céréales ne sont pas do-
tées de ce type de réseau. Là réside
tout le problème de la filière céréa-
lière», appuie-t-il.
Et pour étayer ses propos, il men-
tionne l’exemple de la wilaya de
Tiaret, laquelle recense une superficie
de pas moins de 700.000 ha réservée
à la production céréalière. Si elle est
renforcée d’un réseau d’irrigation
d’appoint, cette wilaya, relève-t-il,
pourrait atteindre le rendement 30q/ha,
soit une production totale de 21 mil-
lions de qx pour une seule wilaya.
«Ce n’est pas rien eu égard à nos ob-
jectifs escomptés», commente-t-il.
Somme toute, l’expert voit que la
vision future implique de tabler sur
10 wilayas potentielles au lieu d’épar-
piller cette filière sur l’ensemble des
wilayas où le rendement ne dépasse
pas les 5 q/ha. Outre les Hauts-Pla-
teaux, Malha souligne l’importance
de la céréaliculture dans le Sud, met-
tant l’accent sur le système des pivots
d’irrigation. Selon lui, avec de tels
investissements l’on peut réaliser une
révolution agraire, en deux ans, et
devenir exportateur des produits
agricoles. De son côté, l’expert Laâlal
Boukhalfa, se joint à l’avis de Malha,
tout en considérant que le blé est un
produit stratégique pour la sécurité
alimentaire et par ricochet pour la
souveraineté nationale.
Il rappelle que depuis l’arrivée du
président Tebboune, une série de me-
sures a été prise en vue d’améliorer
la production nationale céréalière.
«Les prix de collecte des céréales
ont été revus à la hausse. Ainsi, le
blé dur est à 6.000 DA/q, le blé tendre
à 5.000 DA/ q et l’orge à 3.400 DA/q.
Je cite aussi l’autorisation de l’im-
portation du matériel agricole et des
pièces de rechange n’excédant pas
les cinq ans, en sus de la révision à la
hausse jusqu’à 50% des subventions
étatiques des engrais», dénombre-t-
il. De même, Boukhalfa rappelle la
généralisation du système d’irrigation,
notamment le goutte-à-goutte. Ainsi,
la réalisation d’un rendement de 30
qx/ha pour cette saison (2022-2023)
est un challenge dans les cordes des
agriculteurs qui ne comptent pas, es-
sentiellement, sur la pluviométrie.
Cependant, le pari est presque «perdu
d’avance» pour les parcelles ne dis-
posant pas de système d’irrigation
d’appoint.
«Le semis de celles-ci ne peut ré-
sister au stress hydrique ayant prévalu
durant les mois passés», fait-il consta-
ter. L’expert met l’accent, par ailleurs,
sur le respect de l’itinéraire technique
ainsi que l’intensification du semis
par parcelle. «L’utilisation correcte
des engrais, la lutte contre les mau-
vaises herbes et l’irrigation d’appoint
sont des facteurs déterminants, parmi
d’autres, afin de réussir la saison
selon les objectifs tracés», explique
l’expert. Pour lui, les superficies irri-
guées, estimées actuellement à 1,4
million d’hectares, demeurent insuf-
fisantes. Et pour parer à ces carences
hydriques, l’interlocuteur suggère des
solutions impératives et urgentes. Il
s’agit, détaille-t-il, d’investir dans ce
volet en construisant, au niveau des
régions agricoles, des retenues colli-
naires.
Ces structures, dont l’entretien est
plus facile que celui des grands bar-
rages, permettent de récupérer, en
partie, les eaux pluviales. Aussi, l’ex-
pert préconise de mettre en place un
système de dessalement d’eau de mer.
«Ce projet a eu l’accord du président
Tebboune. L’on pourra, donc, réaliser
une forte disponibilité d’eau, en plus
des 81 barrages et des forages exis-
tants», décrypte-t-il. In fine, il plaide
pour l’implication des spécialistes et
de la recherche scientifique pour mo-
derniser davantage l’agriculture.
En prenant ces dispositions né-
cessaires, l’agriculture nationale pour-
rait être plus résiliente face aux consé-
quences irréversibles du réchauffement
climatique. Et le pays pourrait devenir
agricole par excellence à même de
rivaliser avec d’autres pays leaders
en céréales, conclut Boukhalfa.
I A. Mehdid
Ph
:
Larbi
L.
PRODUCTION CÉRÉALIÈRE
L’eau, un facteur déterminant
G PRÉVENTION
DES FEUX DE FORÊT
Lancement
des travaux
de tranchées
pare-feu
Le ministère de l’Agriculture et
du Développement rural a lancé
des ateliers pour les travaux sylvi-
coles dans trois wilayas affectées
par les feux de forêt, durant l’été
2022, dans le cadre du plan natio-
nal de prévention et de protection
contre les feux de forêt, a indiqué,
hier, un communiqué du ministère.
La ministère «a entamé, à travers
le Groupe génie rural (GGR) sous
tutelle, mercredi 1er
février 2023, la
réalisation de travaux d’entretien
des tranchées pare-feu dans trois
wilayas affectées par les feux de
forêt, durant l’été 2022», lit-on
dans le communiqué. Ces travaux
ont été lancés avant les délais
impartis, au regard «des travaux
de grande envergure», selon la
même source qui indique que ces
opérations et mesures anticipatives
visent à protéger la population et
la ressource forestière. Pour mener
à bien l’opération, d’importants
moyens humains ont été affectés,
avec mobilisation de gros engins et
de machines pour les travaux qui
ont débuté à la wilaya d’El Tarf,
conclut le communiqué.
G TIZI OUZOU
Plus de 192.000
têtes de cheptel
recensées
L’opération de recensement
du cheptel dans la wilaya
de Tizi Ouzou s’est, selon les
responsables des services
agricoles (DSA), très bien
déroulée. Selon ces derniers,
106 brigades ont été
mobilisées du 4 au 26
décembre 2022. L’opération
s’est soldée par le
recensement de 192.088
ruminants. Il s’agit de 63.503
bovins dont 28.115 vaches, de
82.740 ovins dont 37.955
brebis et de 45.845 caprins
dont 21.723 chèvres. «Entre
nos fichiers d’avant
l’opération, il n’y a pas un
grand écart», confie le
directeur de la DSA, Djamel
Sersoub. Selon lui, l’opération
a permis aux services
agricoles de faire le tri entre
les professionnels et les
saisonniers de l’élevage pour
mieux connaître la destination
des programmes d’aide et de
soutien de l’État. L’opération
a permis d’avoir une idée plus
précise sur les intervenants en
matière de production et de
commercialisation d’aliments
de bétail. 128 fabricants et 98
vendeurs ont été recensés.
I Rachid Hammoutène
G TIPASA
250 millions DA pour la protection
des ouvrages hydrauliques
Les pouvoirs publics viennent
de débloquer une importante
enveloppe financière pour la
réalisation des travaux de pro-
tection de quatre sites relevant
de la compétence du secteur
des ressources en eau dans la
wilaya de Tipasa. En effet,
250 millions de dinars ont été
alloués pour conforter et pro-
téger trois grandes stations de
pompage ainsi qu’une section
d’un oued. «Consécutivement
aux intempéries enregistrées
en avril 2022, trois stations de
pompage, situées respective-
ment à Menaceur et Koléa ont
subi une dégradation et néces-
sitent des travaux de protection.
De même au niveau d’un oued
à Hadjout pour éviter son dé-
bordement en cas de crue», a annoncé le directeur
des ressources en eau de la wilaya, Zaki Benchikh
El Houcine. Grâce, donc, à ces opérations, les deux
stations de pompage Temloul 1 et Temloul 2 dans la
commune de Menaceur et la station de Koléa seront
définitivement épargnées des dégâts que peuvent
engendrer les pluies, d’autant que ces infrastructures
sont importantes pour l’alimentation en eau potable
de la population. C’est le cas de la station de
pompage de Koléa qui en plus de la commune
prend en charge une partie des besoins de la commune
Douaouda. Idem pour les deux stations de pompage
situées à Temloul, desquelles une partie de la région
montagneuse de la zone centre de l’arrière-pays de
la wilaya en dépend partiellement. S’agissant de
l’aménagement de l’oued traversant le territoire de
la commune de Hadjout, il s’inscrit dans un pro-
gramme global de calibrage et de protection de
nombre d’oueds de la wilaya, dont le plus important
qui a été réalisé est celui d’Oued El Hachem de Me-
naceur sur plusieurs kilomètres.
I Amirouche Lebbal
6. www.horizons.dz
7
HORIZONS • Dimanche 5 Février 2023
ALGÉRIEACTUALITÉS
L
esorganisateurs du Salon ont, en effet,
aménagé plusieurs stands au niveau
de la safex des Pins maritimes, outre
les caravanes installées, afin de per-
mettre aux équipes médicales relevant
de différents établissements hospita-
liers, spécialisées dans les cancers co-
lorectal, du sein, de la prostate, des
poumons et du sang, d’effectuer des examens
et des analyses au grand publicpour un dépistage
précoce de la pathologie. Le Pr Linda Louanchi,
spécialiste en hématologie au centre hospitalo-
universitaire de Beni-Messous (Alger) fait état
de l’engouement des visiteurs pour le dépistage
en général, particulièrement au cours des deux
derniers jours. «Durant les trois jours de la ma-
nifestation, nous avons réalisé près de 250 pré-
lèvements», a fait savoir la spécialiste. «Nous
procédons par des formules de numération san-
guine pour rechercher éventuellement des pa-
thologies d’anémie», ajoute-t-elle. Et de révéler
que grâce à ces tests, «diverses pathologies ont
été détectées, en particulier l’anémie, ainsi que
deux cas de suspicion de cancer chez des sujets
très jeunes». «Il s’agit, a-t-elle précisé, d’un
syndrome tumoral, ainsi que d’un cas d’hyper-
monocytose sanguine, une augmentation du
nombre des monocytes dans le sang.»Affirmant
que ces personnes seront orientées vers des
structures spécialisées, elle a souligné l’impor-
tance des examens simples, rapides et efficaces.
«Une simple formule sanguine peut parfois ré-
véler des pathologies cancéreuses à un stade
précoce, ce qui permet d’augmenter les chances
de guérison. D’où l’utilité de faire cet examen
en cas de fatigue importante inexpliquée, d’ap-
parition de ganglions, d’adénopathie-lympha-
tiques au niveau cervical axillaire, inguinal ou
encored’apparition de taches de sang sur la peau
qui peuvent être le signe d’une maladie de la
moelle osseuse».
En ce qui concerne le dépistage des cancers
de la peau, le Dr
Aït-Aldjat, résidente en der-
matologie au centre hospitalo-universitaire
Mustapha-Pacha d’Alger, affirme que plus
d’une centaine de personnes de différentes
tranches d’âge ont consulté durant les trois
jours, en raison de lésions ou de grains de beauté
suspects. Elle a souligné que la journée a per-
mis, toutefois, de sensibiliser contre les cancers
les plus fréquents en dermatologie, dont le plus
redouté est le mélanome (moins fréquent), le
carcinome basocellulaire (CBC), le carcinome
épidermoïde. Pour sa part, le Dr
Loucif, maître
assistante en chirurgie urologique à l’hôpital
Isaâd-Hassani de Beni Messous (Alger), a noté
un engouement timide durant les premiers deux
jours, particulièrement pour l’examen du tou-
cher rectal. Cependant, elle affirme que rien
que durant le premier jour, «15 malades, parmi
120 hommes examinés, présentaient un taux de
PSA supérieur à 4 ng/ml, soit un risque de can-
cer». «Ces patients seront suivis dans la même
structure», a-t-il affirmé. Des psychologues
étaient aussi sur place pour expliquer les modes
de prise en charge psychologique du patient.
Cette nouvelle édition du Salon, organisée par
l’association El Amel, en partenariat avec le
ministère de la Santé, s’inscrit dans le cadre de
la célébration de la Journée mondiale de lutte
contre le cancer.
I Samira Azzegag
CHU BENBADIS DE CONSTANTINE
Réception prochaine
d’un centre anti-cancer
Le projet d’extension du Centre anti-
cancer relevant du centre hospitalo-
universitaire (CHU) Benbadis de
Constantine sera réceptionné avant la
fin mars prochain, a annoncé, hier, à
l’APS, le directeur de cet établissement
de santé, H’céne Brania. Au total, 60%
des travaux de ce projet ont été réalisés
et la structure sera finalisée le 15 mars
prochain, a précisé la même source qui
s’exprimait en marge de la célébration
de la Journée mondiale contre le
cancer (4 février de chaque année).
D’une capacité de 62 lits, cette
nouvelle structure de santé permettra
d’alléger la charge exercée sur l’ancien CAC qui connaît une forte affluence des
malades aussi bien de la wilaya de Constantine que des régions limitrophes, a-t-il
affirmé. Ce projet constitue un acquis pour le secteur de la santé de la wilaya de
Constantine et s’inscrit dans le cadre de la stratégie du ministère de tutelle, visant à
lutter contre le cancer. Le wali de Constantine, Abdelkhalek Sayouda, a exprimé son
«insatisfaction» quant à l’avancement des travaux, insistant sur le respect des délais
contractuels. Dans la wilaya de Constantine, le programme établi par la Direction de
la santé et de la population pour la célébration de la Journée mondiale contre le
cancer a porté sur le lancement de campagnes de sensibilisation et d’orientation sur
les méthodes de prévention et les dangers de cette maladie à travers l’ensemble des
établissements de santé de la wilaya. Ce programme porte aussi sur l’organisation
d’actions de dépistage précoce des différents cancers au profit des populations des
zones d’ombre, a-t-on indiqué. Plus de 1.200 cas de cancer sont recensés
annuellement par le centre anti-cancer du CHU Benbadis de Constantine, selon les
dernières statistiques établies par les services de la santé.
En marge de la 6e
édition du Salon d’information sur le can-
cer (SICAN), placé sous le thème «Sur le cancer, soyons
tous informés», des communications et des conférences sont
animées par des spécialistes de la santé. Vendredi dernier, le
Dr
Laïb Lamia, pneumo-phtisiologue et cheffe de service à
l’établissement public de santé de proximité (EPSP) de Bordj
El Kiffan-Dergana (Alger), a traité du thème «tabagisme pas-
sif, risque mortel». Selon elle, «inhaler de manière involontai-
re la fumée d’une cigarette ou être présent dans un endroit où
ces particules circulent est très nocif pour la santé». «Même
après aération, les particules, qui peuvent rester plusieurs
mois dans l’air, sont cancérigènes, tout comme celles éma-
nant du monoxyde de carbone, du benzène, du formaldéhy-
de, de la nicotine ou du goudron», explique-t-elle.
La fumée du tabac, précise-t-elle, contient plus de 400
substances chimiques et plus de 50 substances cancérogènes.
La fumée n’épargne personne. «Au-delà de la gêne, le
tabagisme passif aggrave les pathologies, engendre de nou-
velles et si les risques demeurent moins importants, ils aug-
mentent selon la durée à l’exposition. Quelques milliers de
non-fumeurs meurent prématurément chaque année de mala-
dies provoquées par le tabagisme passif», assène la praticien-
ne. «Il y a aussi des dangers importants sur le fœtus, notam-
ment sur son développement, le risque de fausses couches, de
grossesses extra-utérines et d’accouchements prématurés»,
prévient-elle. En outre, fumer en présence d’un enfant entraî-
ne chez celui-ci une irritation des yeux, du nez et de la gorge,
des rhinopharyngites, de l’asthme, des maladies respiratoires,
comme la pneumonie et la bronchite et entrave le dévelop-
pement des poumons. Selon la conférencière, l’exposition à la
fumée de cigarette augmente de 50% le risque de crise car-
diaque, de 25 % celui du cancer du poumon et des accidents
vasculaires cérébraux. «25 études épidémiques portant sur les
fumeurs passifs sur leur lieu de travail indiquent que ces der-
niers risquent une mort subite», renchérit le médecin.
La pneumo-phtisiologue recommande le sevrage tabagique
pour tous les fumeurs pour se protéger des méfaits du tabac
sinon se conformer à la loi algérienne qui interdit strictement
de fumer dans tous les lieux à usage collectif fermés, depuis
le 24 septembre 2001. Hélas, peu de personnes respectent
cette disposition.
I Nabiha Cheurfi
TABAGISME PASSIF
Un risque mortel
Succès de la campagne
DÉPISTAGE PRÉCOCE DU CANCER
Une étude des programmes na-
tionaux de protection sociale
en relation avec la réalisation des
droits des enfants et des adoles-
cents en Algérie est en cours de
réalisation par le Conseil national
économique, social et environne-
mental (CNESE), avec l’appui
technique de l’Unicef, a annoncé,
hier, le Conseil.
«Dans le cadre de ses mis-
sions d’évaluation des politiques
publiques, le Conseil national
économique, social et environne-
mental mène, avec l’appui tech-
nique de l’Unicef, une étude in-
titulée Analyse des programmes
nationaux de protection sociale
en Algérie en relation avec la réa-
lisation des droits des enfants et
des adolescents», a-t-il indiqué
dans un communiqué. Selon la
même source, cette étude vise à
«identifier les avantages, les la-
cunes et les limites du système
national de protection sociale afin
d’informer et d’orienter les déci-
deurs vers une proposition de ré-
formes ou de réajustements, ren-
dant les programmes de
protection sociale mieux adaptés
aux besoins des enfants». A cet
effet, «le CNESE a mis en place
un comité technique interminis-
tériel composé de représentants
sectoriels concernés par la mise
en œuvre des différents pro-
grammes de protection sociale.
Ce comité représente un espace
d’échange et de consultation sur
les questions soulevées par
l’étude», a-t-il souligné.
Ace titre, «une mission de ter-
rain a été organisée avec l’appui
de secteurs institutionnels dont le
ministère de l’Intérieur, des Col-
lectivités locales et de l’Aména-
gement du territoire», a-t-il
ajouté, relevant que «des
échanges et des entretiens ont eu
lieu aux niveaux central et local
en présence d’experts, permettant
de recueillir des informations
qualitatives en plus de celles four-
nies par les sources administra-
tives et les enquêtes nationales
afin d’établir un état des lieux
qualitatif et quantitatif des pro-
grammes de protection sociale».
Au niveau central, «les échanges
ont eu lieu entre les 15 et 19 jan-
vier 2023 avec les responsables
des programmes de protection so-
ciale au niveau des ministères de
l’Intérieur, des Collectivités lo-
cales et de l’Aménagement du
territoire, de la Santé, de l’Edu-
cation nationale, de la Solidarité
nationale, de la Famille et de la
Condition de la femme, dont
l’Agence de développement so-
cial, du Travail, de l’Emploi et
de la Sécurité sociale, dont la
Cnas, la CNR, la CASNOS et la
CNAC, de l’Habitat et des Fi-
nances», précise le CNESE.
Quant aux rencontres au niveau
local, le CNESE a fait savoir
qu’une délégation, composée de
ses représentants, de l’Unicef et
d’experts, ainsi que de représen-
tants du MICLAT, du MSNFCF
et de l’ADS s’est rendue, entre
le 22 et le 28 janvier 2023, au ni-
veau des wilayas d’Annaba,
M’sila, Laghouat et Oran.
Dans ce sens, «des entretiens
ont eu lieu auprès de trois
groupes cibles : les responsables
sectoriels locaux chargés des pro-
grammes de protection sociale,
les bénéficiaires des programmes
de protection sociale et les acteurs
de la société civile activant dans
le domaine social à l’adresse des
enfants et des adolescents».
LE 6e
SALON D’INFORMATION SUR LE CANCER (SICAN), placé sous
le thème «Sur le cancer, soyons tous informés», a été l’occasion de lancer
une large campagne de sensibilisation sur le dépistage précoce de tous
les types de cette pathologie.
PROTECTION SOCIALE DES ENFANTS
Le CNESE lance une étude
Ph
:
Slimane
S.
A.
7. www.horizons.dz
11
HORIZONS • Dimanche 5 Février 2023
MONDE
LE REPRÉSENTANT du Front Polisario
en Espagne, Abdullah Arabi, a affirmé
que la stabilité et la sécurité en
Afrique du Nord étaient tributaires
d’une solution définitive qui doit
être trouvée au conflit au Sahara
occidental, mettant en garde contre
le fait de laisser perdurer le conflit,
d’autant que l’Espagne se soustrait
à ses responsabilités juridiques
vis-à-vis de la cause sahraouie.
L’
Agence de presse sahraouie (SPS)
a rapporté que Abdullah Arabi a
rendu public un communiqué de
presse suite à une «réunion de haut
niveau ayant regroupé l’Espagne et
le Maroc», dans lequel le respon-
sable sahraoui a rappelé que le
Front Polisario a réaffirmé à
maintes reprises que «la stabilité et la sécurité
dans la région d’Afrique du Nord sont tribu-
taires d’une solution définitive qui doit être
trouvée au conflit, à travers laquelle, le peuple
sahraoui pourra établir son Etat indépendant
qui constitue un facteur d’équilibre et de stabi-
lité dans la région». Le Front Polisario «affir-
me de nouveau que faire perdurer le conflit,
alors que l’Espagne se soustrait à ses responsa-
bilités juridiques, ne fera qu’accentuer la ten-
sion et contribuera au non-établissement de la
paix et de la sécurité auxquels aspirent les
peuples de la région», a-t-il ajouté. Lors de «la
réunion de haut niveau ayant regroupé
l’Espagne et le Maroc», le chef du gouverne-
ment espagnol avait fait «plus de concessions,
notamment sur la question du Sahara occiden-
tal, d’autant plus qu’il a réitéré de nouveau la
position de son gouvernement en soutien à
l’occupation marocaine, ignorant totalement le
statut juridique du territoire et la responsabilité
historique et juridique de l’Etat espagnol, en
tant que force administrante au Sahara occi-
dental». Pour Arabi, l’attitude de la partie
espagnole qui a ignoré, lors de la réunion, la
situation inquiétante des droits de l’homme
dans les territoires occupés du Sahara occiden-
tal et conclu plusieurs accords en faveur de
l’occupation marocaine, prouve que «le Parti
socialiste (PSOE) au sein du gouvernement
espagnol, aura ainsi préféré continuer de sou-
mettre le droit international et le droit du
peuple sahraoui à l’autodétermination, aux
intérêts géostratégiques et économiques».
Le diplomate sahraoui a appelé l’Espagne à
la nécessité de respecter le droit international,
à assumer ses responsabilités et à chercher ses
intérêts, de manière à ne pas s’opposer au droit
et à la légalité internationale, comme le reste
des régimes dans l’actuel ordre mondial multi-
latéral. Le Front Polisario a fait part de sa
condamnation de cette position espagnole qui
impacte directement le statut juridique du ter-
ritoire qui est inscrit au titre des résolutions des
Nations unies pour les territoires non auto-
nomes et soumis au processus de décolonisa-
tion. Un statut réaffirmé par plusieurs arrêtés
rendus par la Cour de justice de l’Union euro-
péenne (CJUE).
La hausse des violences meurtrières
observée depuis le début de l’an-
née jusqu’à atteindre un pic fin jan-
vier fait craindre un nouvel engre-
nage en Palestine occupée et a
suscité de nombreux appels inter-
nationaux au calme. Dans ce sillage,
le Haut-Commissaire des Nations
unies aux droits de l›homme, Volker
Türk, a appelé vendredi dernier, les
deux parties en conflit à la désesca-
lade. «J’exhorte toute personne im-
pliquée dans le conflit à sortir de
l’illogisme de l’escalade, qui n’a
produit que des cadavres, des vies
brisées et le désespoir absolu», a
déclaré Türk dans un communiqué.
Le responsable onusien s’est
également alarmé des mesures prises
par l’exécutif sioniste samedi dernier.
Cela, «associé à une rhétorique hai-
neuse, ne peut que mener à davan-
tage de violence et d’effusions de
sang», a-t-il averti. «Nous savons
d’expérience que la prolifération
d’armes à feu mènera à des risques
accrus de meurtres et de blessures»
pour les deux côtés. Le gouverne-
ment d’occupation a également
adopté des mesures punitives visant
des proches d’auteurs d’attentats.
Pour Türk, ces dispositions s’appa-
rentent à une «punition collective».
Depuis le début de l’année, le
conflit a coûté la vie à 35 Palestiniens
parmi lesquels des combattants et
des civils, dont des mineurs. Le
bilan le plus lourd a été enregistré
jeudi 26 janvier suite notamment à
la prise d’assaut du camp de réfugiés
de Jénine par l’armée d’occupation,
qui a fait 10 martyrs et plusieurs
blessés parmi les Palestiniens.
Quelques jours après, le représentant
permanent de l’Etat de Palestine
auprès de l’ONU, Riya Mansour, a
adressé trois lettres au secrétaire
général de l’ONU,Antonio Guterres,
au président du Conseil de sécurité
pour le mois en cours (Japon) et au
président du l’Assemblée générale
des Nations unies, Chaba Kuroshi.
Il les a appelés à intervenir pour
fournir «une protection internatio-
nale» au peuple palestinien. Le
conflit a, par ailleurs, fait 224 martyrs
en 2022 dont 53 dans la bande de
Ghaza et 171 autres en Cisjordanie
occupée, selon le ministère palesti-
nien de la Santé. Dans son rapport
annuel sur les violations de l’occu-
pation sioniste contre le peuple
palestinien, publié jeudi dernier, le
ministère précise qu›«août dernier
a été le mois le plus sanglant» de
l’année avec 59 martyrs, suivi d’oc-
tobre (31 martyrs). Le rapport in-
dique en outre que l’âge des martyrs
allait de moins de 10 ans à plus de
60 ans, et la catégorie des jeunes
entre 18 et 25 ans était la plus ciblée
par l’occupation (108 martyrs). Plus
de 10.500 citoyens palestiniens ont
été blessés au cours de l’année écou-
lée, selon le ministère, qui a déclaré
que 4 personnes sur 10 blessées par
balles réelles de l’occupation étaient
des enfants de moins de 18 ans.
Le rapport affirme également
que 38 % du total des blessures par
balles de l’occupation visaient les
parties supérieures du corps (9 %
au niveau de la tête) et 45 % des
blessures étaient causées par des
balles réelles», ce qui prouve, selon
la source, «l’intention des forces
d’occupation de causer de graves
dommages pouvant entraîner la
mort». Le personnel et les établis-
sements de santé n’ont pas été épar-
gnés par l’agression sioniste, puisque
le ministère a enregistré 171 attaques
contre le personnel médical et les
ambulances.
En août 2022, l’armée d’occu-
pation sioniste a lancé une attaque
de trois jours contre la bande de
Ghaza, dans laquelle au moins 49
Palestiniens sont tombés en martyrs,
et de nombreux blessés.
Le représentant de l’Organisation
mondiale de la santé (OMS)
de nationalité malienne à la
Direction régionale de la santé de
Ménaka, retenu en captivité
depuis le 23 janvier courant par
des hommes armés, a été libéré
jeudi dernier au soir a déclaré,
vendredi dernier,
le Dr Moustapha Sissoko,
directeur régional de la santé.
Le Dr Moustapha Sissoko
explique que «les ravisseurs de
Dr Mahamadou Diawara l’ont
déposé à l’entrée de la ville de
Gao. Arrivé en ville, il nous a
informé de sa libération».
En outre, le directeur régional
de la santé de Ménaka a précisé
que «les conditions de la
libération ont été discutées
directement avec la famille de
l’otage», affirmant que depuis son
enlèvement les ravisseurs sont
rentrés en contact avec sa famille.
«Nous, étant à Ménaka par peur,
nous n’avons pas voulu nous
associer», a-t-il ajouté. Ce
représentant de l’Organisation
mondiale de la santé à la
Direction régionale de la santé de
Ménaka avait été enlevé
le 23 janvier à Ménaka, au nord
du Mali, par des hommes armés
non identifiés, alors qu’il quittait
le service à l’heure de la pause.
TENSIONS EN PALESTINE
L’ONU appelle à la désescalade
MALI
Libération
du représentant
de l’OMS
enlevé à Gao
Les participants au 2e
Som-
met de Dakar sur le fi-
nancement des infrastruc-
tures enAfrique ont souligné
au terme de leurs travaux,
le soir de vendredi dernier,
la nécessité pour l’Afrique
de compter d’abord sur ses
investissements internes pour
développer ses infrastruc-
tures et réaliser le dévelop-
pement économique. La Dé-
claration de Dakar, sanc-
tionnant les travaux du
2e
Sommet sur le finance-
ment des infrastructures en
Afrique, qui se sont tenus
au Centre international de
conférences Abdou-Diouf
dans la capitale sénégalaise
les 2 et 3 février, demande
à l’Agence de développe-
ment de l’Union africaine
(Auda-Nepad) de soumettre,
lors du prochain sommet de
l’Union africaine (UA), un
rapport sur l’état d’avance-
ment des projets de réalisa-
tion d’infrastructures.
Les participants ont pro-
posé la création d’un fonds
fiduciaire multi-donateurs
au sein de l’Auda-Nepad,
invitant le secteur privé et
les investisseurs tels que les
Fonds souverains et les
Fonds de pension à investir
dans les projets du Program-
me de renforcement des ca-
pacités. La Déclaration de
Dakar exhorte les gouver-
nements des pays africains,
les institutions de finance-
ment du développement et
les partenaires internationaux
à accroître leur soutien et
leurs financements aux pro-
jets infrastructurels. Les par-
ticipants ont également ap-
pelé la Banque africaine de
développement (BAD) à œu-
vrer en étroite collaboration
avec l’Agence de dévelop-
pement de l’Union africaine
pour contribuer, via la pla-
teforme du Forum africain
d’investissement, à drainer
davantage d’investissements
en faveur des projets de dé-
veloppement.
La Déclaration de Dakar
exhorte aussi les partenaires
techniques et financiers, les
institutions financières de
développement, les Fonds
de garantie, le Consortium
pour les infrastructures en
Afrique (ICA) et les secteurs
bancaire et financier à tra-
vailler «en étroite collabo-
ration avec les institutions
régionales et continentales
pour créer une synergie entre
les différents mécanismes
de financement des infra-
structures aux niveaux na-
tional et régional».
Les participants ont, par
ailleurs, insisté sur la coor-
dination avec la Commission
de l’Union africaine, la
Banque africaine de déve-
loppement et les Commu-
nautés économiques régio-
nales enAfrique (CER) pour
mettre en place un méca-
nisme de suivi des résultats
de la réunion de Dakar, in-
vitant l’Assemblée de l’UA
à inscrire le Sommet de Da-
kar sur le financement des
infrastructures à l’ordre du
jour des réunions de l’orga-
nisation africaine.
SOMMET DE DAKAR SUR LE FINANCEMENT DES INFRASTRUCTURES
La nécessité de compter sur les investissements
internes soulignée
Le Polisario condamne le refus de l’Espagne
d’assumer ses responsabilités juridiques
SAHARA OCCIDENTAL
8. 12
www.horizons.dz
SOCIÉTÉ
HORIZONS • Dimanche 5Février 2023
LE SERVICE DE PROTECTION DES
CONSOMMATEURS ET DE
RÉPRESSION DES FRAUDES
à la Direction du commerce et de
la promotion des exportations de
Boumerdès mène, depuis mercredi
dernier, une campagne de vérification
et de conformité aux standards de
sécurité des appareils de chauffage.
D
ans un premier temps, les contrô-
leurs se rendront dans les sho-
wrooms de certaines enseignes.
«Cette opération s’inscrit dans le
cadre de la lutte contre la com-
mercialisation d’appareils de
chauffage contrefaits. Notre ob-
jectif est de constater la qualité et
de veiller au respect des normes de sécurité du
produit. Dans une note, le ministère du Com-
merce et de la Promotion des exportations a
instruit les services concernés à lancer l’opération
à travers tout le territoire de la wilaya.
Les magasins de vente, les showrooms, les
unités de fabrication et les appareils importés
seront au programme de notre action», a affirmé
la cheffe du service de protection des consom-
mateurs et de répression des fraudes, Mme Ka-
rima Laâfifi, lors d’un point de presse organisé
en marge de la tournée des agents de contrôle
et de la répression des fraudes. La même res-
ponsable a fait savoir que ces opérations sont
programmées le long de l’année et touchent
tous les produits de consommation. «En cette
saison hivernale notamment après la chute des
températures, notre attention sera particulièrement
portée sur les chauffages à gaz. Par conséquent,
nos contrôleurs seront sur le terrain jusqu’à la
fin de l’hiver pour veiller sur la qualité des
produits et éviter les drames causés par les ap-
pareils défectueux et contrefaits», ajoute-t-elle.
S’agissant du nombre d’appareils mis hors
service par ses équipes, Mme Laâfifi en dé-
nombre 19. « Le contrôle se fait également
dans les centres de distribution des entreprises
de fabrication ou leurs représentants. Les
produits fabriqués localement sont dans la ma-
jorité conforme aux standards de sécurité et
une première vérification se fait au niveau des
chaînes de montage.
Il existe aussi un contrôle des gérants de
magasins privés qui ont la possibilité de renvoyer
la marchandise au fabricant quand elle n’est
pas conforme aux normes de sécurité», soutient
notre interlocutrice. En outre, dans le cas où le
consommateur ne serait pas sûr de la bonne
qualité de son acquisition, il y a un délai pour
la retourner au magasin. «Comme tous les pro-
duits électroménagers, les appareils de chauffage
ont un durée de garantie. Une fois le chauffage
installé par un professionnel et que ce dernier
détecte un défaut de fabrication, le consommateur
a le droit d’exiger un autre produit de qualité.
La loi est claire à ce sujet», fait-elle savoir.
Toutefois, Mme Laâfifi met l’accent sur les
produits importés, qui sont impossibles à ren-
voyer surtout quand il s’agit d’une unité. «Dans
ce cas, le commerçant se doit de présenter un
autre produit à son client. Ces produits suspectés
sont de suite envoyés au laboratoire de Constan-
tine», relève-t-elle.
Abordant les sanctions auxquelles sont ex-
posés les contrevenants, elle indique qu’«ils
seront présentés devant le procureur de la Ré-
publique». Interrogé sur le mode de vérification,
l’inspecteur principal, Abdelmalek Lounis, af-
firme qu’il inspecte l’emballage en premier.
«Les écritures sur le carton porte de nombreuses
informations sur l’origine, le lot et l’année de
fabrication,l’adresse et les numéros de téléphone
du fabricant. Par la suite, nous demandons le
mode d’emploi et surtout le carnet de garantie.
Comme nous contrôlons les chauffages de
gaz, nous exigeons le détecteur du monoxyde
de carbone. Enfin, nous vérifions l’appareil
lui-même avec des outils spéciaux», explique
l’inspecteur. Enfin, il est à rappeler que cette
opération concernera dans les prochains jours
les domiciles des particuliers pour vérifier les
installations domestiques en collaboration avec
la Sonelgaz, la Protection civile et autres in-
tervenants.
I Karima Dehiles
CAMPAGNE DE VÉRIFICATION DES CHAUFFAGES AU GAZ
La Direction du commerce
de Boumerdès à l’œuvre
ZONE HUMIDE DE DHAYAT MORSLI (ORAN)
Le projet de sauvegarde de la zone humide de Dhayat Morsli
consistera à revenir sur l’option de rééquipement de la station
de relevage principale à haï Dhaya (ex-Petit Lac) et les stations
de relevage d’Es-Sénia, ainsi que la réalisation d’un exutoire
principal dans le nouveau pôle urbain Ahmed- Zabana, à Aïn El
Beïda, de même qu’un réseau de transfert des eaux usées vers la
station de traitement et d’épuration (STEP) d’El Kerma. S’étendant
sur une superficie de 140 ha, la wilaya devra faire de Dhayat
Morsli un site de loisirs, d’écotourisme, voire de recherche
scientifique et biologique. La Direction de l’hydraulique a
procédé au lancement du programme de réhabilitation de Dhayat
Morsli, pour lequel les pouvoirs publics ont dégagé une enveloppe
financière de pas moins de 450 millions DA (45 milliards de
centimes).
Cependant, plusieurs opérations de correction s’imposent
dans ce site pour mettre fin au problème des rejets des eaux
usées dans ce lac plus connu sous le nom de Sebkha d’Oran qui
est la cause principale de la pollution de cette zone humide. Il
convient de noter que le lac Dhayat Morsli, situé dans la
commune d’Es-Senia, dont le plan d’eau s’étend sur une
superficie de quelque 140 ha, est devenu un énorme réceptacle
des eaux usées d’une partie de cette collectivité locale. Il est à
noter également que ce site a connu un préjudice important ces
dernières années en raison justement du déversement des eaux
usées. Etant la seule voie d’évacuation, ces rejets se font actuel-
lement dans le lac Dhayat Morsli. Pour ce faire, plusieurs
opérations devront donc être entreprises pour mettre fin au pro-
blème des rejets des eaux usées dans ce lac. Dans ce cadre, les
travaux pour la réhabilitation de cette zone humide seront lancés
pour détourner définitivement les canalisations d’assainissement
de cette zone protégée. Dans ce contexte, il y aura lieu de veiller
non seulement à contenir sainement les eaux usées et le drainage
des eaux pluviales, mais aussi à éradiquer de manière définitive
les rejets industriels. L’ouvrage consistera à revenir sur l’option
de rééquipement de la station de relevage principale à haï Dhaya
(ex-Petit Lac) et les stations de relevage d’Es-Senia, ainsi que la
réalisation d’un exutoire principal dans le nouveau pôle urbain
Ahmed Zabana, à Aïn El Beïda, de même qu’un réseau de
transfert des eaux usées vers la station de traitement et d’épuration
(STEP) d’El Kerma.
Par ailleurs, outre l’apport financier du ministère de l’Envi-
ronnement, la wilaya d’Oran a dégagé un montant conséquent
pour la réhabilitation de cette zone humide. Ces dernières
années, une information avait circulé dans les couloirs de la
wilaya, selon laquelle, une partie des travaux en question seront
en partie pris en charge par un investisseur privé, ce qui reste à
confirmer. Sur les 45 milliards de centimes consacrés à ce
projet, 15 proviennent du secteur de l’environnement, inscrits
dans le cadre du Fonds de l’environnement et du littoral. Pour le
reste, c’est la wilaya d’Oran qui y pourvoira. S’étendant sur une
superficie de 140 ha, la wilaya devra en faire une un site de
loisirs, d’écotourisme, voire un site de recherche scientifique et
biologique. Il y a lieu de signaler que la sebkha d’Oran accueille
plusieurs espèces d’oiseaux migrateurs que l’on peut apercevoir
chaque saison hivernale pour se reproduire, à l’image des
flamants roses. Pour ce qui est du volet scientifique, d’autres
projets seront prévus, dont le bornage du site, la clôture des
zones de nidification des oiseaux migrateurs et d’un observatoire
des espèces volatiles qui transitent par ce site.
I A. Abbas
DÉMANTÈLEMENT D’UN RÉSEAU
DE TRAFIQUANTS DE DROGUE À AHMEUR EL AÏN
12 plaquettes de cannabis saisies
Les éléments de la brigade de la police judiciaire relevant de la sûreté de daïra d’Ahmeur el Aïn,
wilaya de Tipasa, ont saisi, dernièrement, 12 plaquettes de cannabis ainsi qu’une quantité de
comprimés psychotropes, lors d’une opération de démantèlement d’un réseau criminel organisé,
spécialisé dans le trafic de drogue et dont les éléments sévissent au niveau d’Ahmeur el Aïn et les
villes limitrophes. Selon la cellule de communication de la sûreté de wilaya de Tipasa, l’enquête a été
déclenchée suite à l’exploitation de renseignements faisant état d’agissements suspects de trois
individus. Les informations parvenues aux policiers ont été confirmées après l’arrestation des trois
suspects, constituant le réseau criminel en question. En effet, après l’obtention de mandats de
perquisition dans les domiciles des trois individus interpellés, les enquêteurs ont mis la main sur 1,2 kg
de cannabis, réparti sur 12 plaquettes minutieusement conditionnées, des comprimés psychotropes, une
balance électronique qui sert à peser la drogue, 16.000 DA ainsi que des téléphones cellulaires. Un
dossier judiciaire a été constitué contre les trois criminels pour possession, stockage et trafic de drogue
et de produits à effet hallucinogène. Par ailleurs, la police de Tipasa a traité plusieurs affaires ces
derniers mois à travers les territoires de la wilaya relevant de sa compétence. Les dernières en date
concernent le démantèlement de deux dangereux réseaux criminels activant dans l’est de la wilaya.
I Amirouche L.
TIZI OUZOU
Arrestation de deux dealers agissant
en milieu scolaire
Les éléments de la brigade des
stupéfiants de la police judiciaire de
la sûreté de wilaya de Tizi-Ouzou ont,
dans leur lutte contre le trafic de
drogue et de psychotropes, mis la main
au collet de deux dealers âgés de 22 et
28 ans pour vente illicite de
psychotropes en milieu scolaire.
Agissant avec la complicité d’un élève
âgé de 18 ans, les deux dealers
écoulaient leurs «produits» au sein des
lycées de la ville de Tizi Ouzou. Au
moment de leur arrestation, les deux
mis en cause, qui ont été placés en
détention provisoire, avaient en leur
possession 75 comprimés
psychotropes, des armes blanches de
sixième catégorie et surtout une grosse
somme d’argent estimée à plus de 70
millions de centimes résultant de leurs
transactions. Tous ces détails nous ont
été fournis par la cellule de
communication de la sûreté de wilaya
I Rachid Hammoutène
450 millions DA pour sa sauvegarde
9. L
e second s’articulait autour du rapport de l’homme à
ses congénères et à soi et invitait à une réflexion sur
une sagesse de vie. Son troisième livre, «La troisième
odyssée», tout en gardant cette part de philosophie et
d’interrogation propre au jeune auteur, invite à une
réflexion, à une mise en valeur d’un patrimoine ines-
timable qu’est le Sahara. Assad propose, par le biais
d’un personnage, une planification sensée et ration-
nelle pour une exploitation de cette vaste région, tout en
veillant à la préserver des désastres du tourisme de masse.
Cette fois-ci l’auteur se livre à un exercice assez osé, se
situant entre «L’Arrache-cœur» de Boris Vian et «Alice au pays
des merveilles» de Lewis Carroll. Le récit excentrique, en trois
chapitres met en scène Ikyl, journaliste exigeant envers lui-
même et ambitieux. D’emblée l’auteur nous guide dans le cau-
chemar de son personnage lors de sa virée avec un ami Amdan
(humain en tamazight) en montagne. La sortie tourne vite à
l’horreur lorsque les deux compères vivent des mésaventures
loufoques. C’est un zoo où l’on met en cage les sages, les
intègres et les bien-pensants. Certains personnages sont vic-
times de leur cupidité et pour d’autres le matériel est un moyen
de séduction. Si le récit semble insensé, il suffit de lire entre les
lignes pour se rendre compte que l’auteur dénonce un monde
gangréné par l’hyper consommation. Il met en scène des jeunes
qui vendent des choses inutiles et arrivent à convaincre, par
leur bagout les plus crédules. Il mène son personnage à Pins
Perdus, une ville imaginaire où règne le chaos causé par un
esprit malsain «Ouchen Assemad», mais où, bizarrement, pâtis-
series, boulangeries et autres commerces de consommation
continuent de fonctionner.
Dans le second chapitre, l’auteur nous plonge dans les cau-
chemars de son personnage prisonnier d’un lieu où il se voit
mort ou mutilé. Il est aussi la proie à des monstres qui le déchi-
quètent. Dans un autre cauchemar, il est victime d’une foule en
furie qui l’accuse d’être la cause des incendies qui ont ravagé
leur village. De cauchemar en cauchemar, Ikyl croisera, à tra-
vers des récits surnaturels, des personnages et des créatures
étranges et effrayantes. Mais ces rêves obscurs, révèlent en fait
la liste des horreurs que l’homme cause autour de lui. Assad
laisse comprendre que tout ce qui nous effraie n’est que le fruit
de nos comportements.
Dans sa quête effrénée, de richesses, de pouvoir, de gloire,
l’homme corrompt, tue, dénature son mode, confisque les liber-
tés et travestit l’intelligence et la sagesse. Né en 1996 à Larbaâ
Nath Irathen, Samy Assad est diplômé en étude supérieures de
tourisme et d’hôtellerie et restauration. Passionné de culture et
de tourisme, il propose à travers ses œuvres des récits fortement
marqués par ses expériences de vie.
*«Quatrièmes expéditions. Romance à Pins Perdus»
éditions Hibr
I Hakim Metref
www.horizons.dz
13
HORIZONS • Dimanche 5 Février 2023
CULTURE
SAMY ASSAD SIGNE SON QUATRIÈME OUVRAGE ET CONTINUE D’EXPLORER LE MONDE DES HOMMES
ET SES TARES. Dans un premier livre, il invitait à une nouvelle approche et une meilleure réflexion
sur le rapport aux nouvelles technologies.
CINÉMA, THÉÂTRE ET ARTS PLASTIQUES
Intérêt accru pour la formation
Pour former ceux qui auront la mission de développer la créa-
tivité et l’industrie culturelle, l’Algérie accorde un intérêt
accru à la formation académique et pratique et élabore de nou-
veaux projets. L’Algérie a commencé, très tôt, à accompagner
des projets de formation dans les arts et le cinéma après la fon-
dation du Théâtre national algérien – TNA - en 1963 et de la
Cinémathèque en 1965. En 1962, Bachir Yelles avait pris les
commandes de l’Ecole des Beaux-arts et de l’architecture
d’Alger qui a formé un nombre important de jeunes talents et
de formateurs de haut niveau, encadrés à cette époque par des
enseignants comme M’hamed Issiakhem et Choukri Mesli. Ce
premier noyau qui a donné naissance à l’Union nationale des
artistes peintres (Unap), va prendre en charge les expositions et
manifestations artistiques en Algérie et à l’étranger pour pro-
mouvoir l’art national.
Après s’être séparée de l’Ecole d’architecture, l’Ecole des
Beaux-arts, qui intègre l’offre d’enseignement supérieur, va
donner naissance progressivement à seize écoles régionales
dans des villes comme Mostaganem, Oran, Tlemcen, Sidi Bel
Abbès, Djelfa, Tizi Ouzou, Batna, Biskra, Sétif et Constantine;
Dans le domaine des arts de la scène et après la fondation du
TNA, son directeur Mustapha Kateb va mettre en place
l’Institut national d’art dramatique et chorégraphique (Inadc)
qui va alimenter les théâtres algériens et la scène artistique en
jeunes talents. Cet établissement va se transformer en Institut
supérieur des métiers des arts de la scène (Ismas) et bénéficier
de la double tutelle des ministères de la Culture et de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Au
début des années 1990, les efforts incessants et le travail de
longue haleine des différents conservatoires de musique va être
couronné par la création d’un Institut supérieur de musique
(Insm).
LYCÉE DES ARTS ET BACCALAURÉAT ARTISTIQUE -
L’année 2022 aura vu l’ouverture à Alger du premier Lycée
national des arts en application des décisions du président de la
République pour la création d’un baccalauréat artistique. La
filière des arts vient s’ajouter aux six autres filières de l’ensei-
gnement secondaire. En réponse à la demande des instituts
supérieurs et à la dynamique créative artistique, cette décision
va permettre la sortie de la première promotion de bacheliers en
arts en 2024, pour rejoindre les bancs d’instituts spécialisés.
Des préparatifs sont aussi en cours pour la création d’un institut
supérieur du cinéma qui devrait proposer des formations diplô-
mantes dans le domaine des sciences et des arts cinématogra-
phiques aux bacheliers de la filière arts.
En matière de formation professionnelle, quatre nouvelles
spécialités dans les métiers du cinéma et des arts avaient été
intégrées, en 2021, dans le programme de la formation profes-
sionnelle pour assurer une main-d’œuvre qualifiée et spéciali-
sée particulièrement dans les métiers du cinéma et du théâtre.
De nombreux projets de mise à jour et de modernisation des
méthodes et programmes d’enseignement des arts sont égale-
ment en cours dans le cadre d’ateliers de réflexion.
LOUIS-FERDINAND CÉLINE
Parution d’un roman inédit
en avril
Un dernier roman inédit retrouvé dans les manuscrits de l’écrivain
français Louis-Ferdinand Céline, «La Volonté du roi Krogold»,
doit être publié le 27 avril, a annoncé la maison d’édition Gallimard.
Ce conte médiéval appelé par Céline (1894-1961) «légende gaélique»
se décline en deux versions; l’une tapée à la machine par l’auteur et
«datant de la première moitié des années 1930» et intitulée «La Lé-
gende du roi René»; l’autre, le manuscrit portant le titre finalement
retenu, «pouvant être daté de 1939-1940». «Ces deux pièces
majeures, inédites et diversement incomplètes, relèvent d’un même
projet tout en se distinguant par d’importantes évolutions stylistiques
et narratives», a précisé la maison d’édition. Elles proviennent des
près de 1.200 feuillets manuscrits que Céline avait laissés derrière
lui en fuyant Paris pour l’Allemagne en juin 1944. Confisqués par
un résistant, puis mis à l’abri pendant trois quarts de siècle, ces
écrits sont réapparus de manière inattendue en 2021. Ils ont donné
lieu à deux romans inédits publiés en 2022, «Guerre» et «Londres».
Ce nouveau roman, «dont les épisodes principaux se déroulent
entre Bretagne et Scandinavie», raconte «la guerre menée par le
Roi Krogold contre le prince félon Gwendor, le meurtre du procureur
Morvan par le trouvère Thibaut, la passion de Joad pour la belle
Wanda», a expliqué l’éditeur. Céline n’avait pas convaincu son
éditeur, Denoël, de publier cette œuvre qui se distinguait nettement
du reste de ses romans, des fictions réalistes contemporaines. On en
trouve des extraits dans l’un d’eux, «Mort à crédit». Une nouvelle
inédite issue des mêmes manuscrits, «La Vieille dégoûtante», doit
par ailleurs paraître le 23 mars, dans le numéro 655 de La Nouvelle
Revue française, consacré en bonne partie à Céline.
«
Au Chœur de l’Afrique», un
concert de chants algériens
et africains, a été animé vendre-
di dernier à Alger par le chœur
de l’Établissement Arts et Cul-
ture de la wilaya d’Alger. Célé-
brant l’Afrique, le spectacle a
été présenté à la salle Ibn-Khal-
doun dans le cadre du program-
me culturel d’accompagnement
du 7e
Championnat d’Afrique
des nations CHAN 2022. Dé-
roulé en trois parties, le spec-
tacle, mêlant le conte au chant
lyrique, a été présenté par une trentaine de choristes, sou-
tenus par un orchestre de cinq musiciens, avec le maestro
Zohir Mazari à la direction des deux ensembles. Les
quatre pupitres, soprano, alto, ténor et basse formant le
chœur polyphonique de l’Etablissement Arts et Culture,
ont rendu une quinzaine de pièces célèbres tirées des ter-
roirs algérien et africain, au plaisir d’un public conquis. Le
public est ainsi passé du regretté Othmane Bali à la diva
capverdienne Césaria Evora, en passant par le répertoire
d’Idir, la musique andalouse ou encore «Africa» du groupe
Toto. Dans une ambiance des grands soirs, un hommage
en musique a été rendu à la célèbre chanteuse d’ethno-jazz
et militante sud-africaine, Miriam Makeba (1932-2008),
surnommée «Mama Afrika» et naturalisée algérienne en
1972, avec l’interprétation notamment de «Meriama» (de
Samira Brahmia), ainsi que, «Pata Pata», «Ifrikia» et «Ana
Horra fi El Djazair», trois des
nombreux titres interprétés par
la diva de la chanson africaine.
Les voix présentes et étoffées
de Nesrine Ait Ameur, Manel
Medrar, Wassim Guessoum et
Abdenacer Djebbar se sont par-
ticulièrement distinguées, sou-
tenues par Ramy Bekhouche au
piano, Merouane El Kamel à la
guitare, Akram Khalef à la bas-
se, Oussama Ayadi à la batterie
et Samy Mehdaoui aux percus-
sions, qui ont également fait
montre de toute l’étendue de leurs talents de virtuoses. Au-
paravant, le conteur de l’Histoire et des Cultures ances-
trales, Fayçal Belattar, au Kamélé N’Goni (ancêtre de la
Kora), a ébloui l’assistance avec deux de ses nombreux
contes évoquant la grandeur et la richesse patrimoniale de
l’Algérie. Chanteur, musicien, compositeur et chef de
chœurs, Zohir Mazari dirige, depuis 2019, le Chœur de
l’Établissement arts et culture, qui compte plus de 80
jeunes choristes, accompagnés par des orchestres de diffé-
rents registres dont ceux de l’andalou et la musique mo-
derne, relevant du même établissement. Accompagné par
un programme culturel et artistique étalé depuis le 13 jan-
vier dernier dans les villes d’Alger, Oran, Annaba et
Constantine, le 7e
Championnat d’Afrique des nations de
football a pris fin hier soir avec la finale ayant opposé
l’Algérie au Sénégal.
«AU CHŒUR DE L’AFRIQUE» PRÉSENTÉ À ALGER
Virtuosité vocale et musicale
Ph
:
Fouad
S.
SAMY ASSAD PUBLIE SON QUATRIÈME LIVRE
Voyage au bout
de cauchemars
10. Règle
du jeu
Le sudoku est
une grille de
9 cases sur
9, divisée elle-
même en
9 blocs de
3 cases sur
3. Le but du jeu
est de la
remplir
entièrement
avec une série
de chiffres
allant de 1 à
9 de sorte que
chaque ligne,
chaque
colonne et
chaque bloc
de 3X3 doivent
contenir toute
la série des
chiffres allant
de 1 à 9.
u d o k u
S
o t s f l é c h é s
o t s c o d é s
r i l l e M u e t t e
G
S O L U T I O N S D U J O U R … S O L U T I O N S D U J O U R …
Mots
Fléchés
Sudoku
Mots
codés
Grille
muette
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
IX
X
Règle
du jeu
Dans la grille
ci-contre,
les lettres ont été
remplacées par
des chiffres.
Un même chiffre
représentant
toujours la
même lettre,
reconstituez les
mots au fur et à
mesure que
certaines lettres
apparaissent
dans la grille.
Pour commencer
le jeu, trouvez
le mot dont
les premières
lettres sont déjà
indiquées dans
la grille.
M
M
HORIZONTALEMENT
I- Affrètement.
II- Fougère d'origine tropicale. Métal.
III- Rongeurs. Inflammation de
l'oreille.
IV- Chlore. Tentes mongoles.
V- Personne stupide. Tombeau
rupestre égyptien.
VI- Glossine.
VII- Iles de la Martinique. Halo.
Note.
VIII- Action de chercher. Don des
abeilles.
IX- Fleuve d'Afrique. Callosité de la
peau.
X- Préposition. Qui provoque des
dépenses excessives.
VERTICALEMENT
1- Substance qui provoque
le sommeil.
2- Femmes d'un harem.
3- Plumard. Voyelle double. Article
arabe.
4- Ville roumaine. Explorer
de la main.
5- Etain. Qui a de gros os.
6- Boucher avec des déchets
du chanvre. Adverbe.
7- Mesure de longueur.
Dieu de Thèbes.
8- De même. Colère.
9- Factures. En petits morceaux.
10- Extrêmement. Arme et outil des
hommes préhistoriques.
www.horizons.dz
18
DÉTENTE
HORIZONS • Dimanche 5Février 2023
11. 1-Zaim Ville: Il vient de terminer 3e
sur 1.100
mètres et bénéficiera de son bel engagement
et de la monte du grand jockey D.
Boubakri pour venir terminer en bon
rang à l’arrivée.
2-Jeu de Vie: Ce grand coursier
alliant tenue et vitesse ne
devrait pas rencontrer de
grandes difficultés pour rallier
victorieusement le poteau
d’arrivée dans ce lot large-
ment à sa portée.
3-Jouda: Débute en cour-
se, à revoir dans de
meilleures circonstances.
4-Nina: Ce n’est pas un modèle
de régularité, mais nous prendrons
comme référence son excellente 3e
place
sur la même distance du jour à Barika
pour la retenir pour un éventuel acces-
sit.
5-Chance : Cette femelle baie de 5 ans
de l’excellente écurie A. Harcha reste
sur une probante 5e
place sur 1.600
mètres, ce qui en fait une favorite logique
pour venir disputer les premières places
sous la férule du battant jockey AB.
Attallah.
6-Pashil: Cet excellent coursier qui se
recommande de bons essais réalisés
lors de ses derrières sorties, ne devrait
pas rencontrer de grandes difficultés
pour venir jouer les premiers roles
dans ce lot largement à sa portée,
pour peu qu’il ne soit pas contrarié par
ses frequents changements de montes.
7-Mirwahia: Elle a terminé en tête des battus sur
la même distance du jour lors de sa dernière sortie à
Barika. Cependant, vu les conditions de la course du jour et
ses exploits épisodiques, il faudra l’inclure dans vos combi-
naisons.
8-Moutawafek: Ce jeune poulain de 3 ans relevant de l’ex-
cellent entraînement H. Ferhat reste sur une excellente 3e
place à Barika sur une distance similaire à celle du jour. Une
performance qui n’aura qu’à répéter et sa place ne fera aucun
doute à l’arrivée.
9-Selwa: Elle intéressera uniquement les inconditionnels du
très habile jockey F. Chaâbi car il peut la transcender l’espa-
ce d’une course.
10-Larwisse: Course de rentrée, mais si l’on se réfère à tout
ce qu’elle a réalisé durant le meeting du printemps 2022 et
vu l’efficacité de sa monte du jour, ce mâle baie de 5 ans
bien préparé, reste en mesure de se distinguer d’entrée.
12-Merouana Tareva: En progrès sur sa dernière sortie, où
elle a terminé 7e
sur 1.300 mètres et malgré ses fréquents
changements de monte elle s’élancera avec de sérieuses
ambitions pour venir améliorer son dernier classement.
13-Menas: Ce n’est pas un foudre de guerre, mais elle a lais-
sé entrevoir quelques progrès à ses débuts qui peuvent lui
permettre de venir déjouer les pronostics les plus établis.
14-Ouahdania: Elle a fait l’objet d’une chute pour sa course
de rentrée après 6 mois d’absence, ce qui n’est pas fait pour
nous inciter à lui accorder du crédit à moins qu’elle ne
retrouve la verve de ses débuts.
15-Soubel: Nul sur toute la ligne, ce coursier de qualité
modeste a dû être engagé pour garnir les stalles sans plus.
16-Mahboubet El Fateh: Elle vient de bien se comporter à sa
dernière sortie en terminant 3e
sur 1.300 mètres. Bien placée
dans le bas du tableau, elle devra faire l’objet de la plus
grande attention à l’heure des choix.
17-Sekhoy: Retirée à sa dernière sortie, elle reste difficile à
retenir à ce niveau surtout qu’elle change très souvent
de jockey.
18-Rofnia: Son unique tentative s’est soldée par un cuisant
échec, manquant visiblement de métier elle est en toute
logique barrée par l’ensemble des concurrents en présence.
JOKER DE CHARME
7-Mirwahia
COUP SURPLACÉ
2-Jeu de Vie
CHEVAL DU JOUR
6-Pashil
PREMIÈRES CHANCES
2-Jeu de Vie
4-Nina
8-Moutawafek
1- Zaim Ville
6-Pashil
16-Mahboubet El Fateh
5-Chance
SECONDES CHANCES
10-Larwisse
7-Mirwahia
OUTSIDERS
12-Merouana Tareva
09-Selwa
ABANDONNÉS
11-Sabil
13-Menas
14-Ouahdania
15-Soubel
17-Sekhoy
18-Rofnia
CHAMP«F» SPÉCULATIF
2-6-8-7-X
LES COURSES À BARIKA
LE PRONOSTIC
VÉRITÉ
HORIZONS •Dimanche 5 Février 2023
21
MEILLEURES
CHANCES
BARIK
A
2-Jeu de Vie / 6-Pashil / 8-Moutawafek /10-Larwisse /16-Mahboubet El Fateh /5-Chance /
4-Nina -En H.S :2-6-8-10-X
TURF
SOCIÉTÉ DES COURSES HIPPIQUES ET DU PARI MUTUEL
350.000 DA G 1.400 MÈTRES
TIERCÉ QUINTÉ
DIMANCHE 5 FÉVRIER 2023
D.Boubakri
Ch.Attallah
Ms.Guehiouche
A.Hamidi
Ab.Attallah
S.Benyettou
B.Tarchag
H.Raache
F.Chaabi
O.Chebbah
Ah.Chaabi
Ab.Boulesbaa
Eh.Chaabi
T.Kouaouci
Jj.Ch.Chaabane
Jj.Sh.Benyettou
Jj.Ms.Aida
Ap.Y.Mouissi
DRIVERS
Zaim Ville
Jeu de Vie
Jouda
Nina
Chance
Pashil
Mirwahia
Moutawafek
Selwa
Larwisse
Sabil
Merouana Tareva
Menas
Ouahdania
Soubel
Mahboubet El Fateh
Sekhoy
Rofnia
CHEVAUX
M.Dhairi
W.Harcha
M.Chouder
M.Khelfa
A.Harcha
M.Chetoui
Abh.Guessoum
Eh.Khaldi
Med.Djemali
A.Ras El Gherab
M.Lacheheb
Z.Kedad
S.Bouguerra
Cb.Missaoui
Y.Belarbi
F.Oulmi
Ab.Ghougal
D.Messaoudane
PROPRIÉTAIRES
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
13
14
15
16
17
18
N°
15h30
Y.Belhadj
Propriétaire
Propriétaire
Propriétaire
Propriétaire
At.Ferhat
Propriétaire
H.Ferhat
Propriétaire
A.Chebbah
Propriétaire
Propriétaire
Propriétaire
Propriétaire
Propriétaire
Propriétaire
Propriétaire
Propriétaire
Bien monté
Le vainqueur
Débute
Ne pas négliger
En bon rang
Des chances
Le joker
Pour un accessit
Sa monte
La rentrée
Barré
Méfiance
Barrée
En méforme
Barré
Belle carte
Difficile
Barrée
10
14
18
06
09
04
12
07
15
03
17
08
16
02
11
01
05
13
CDS
58
57
57
56
55
55
55
55
54
54
54
54
53
53
53
53
51
51
PDS ENTRAÎNEURS NOTRE AVIS
PRIX : SATURNE
PUR SANG ARABE N.E.E
(o) : Cheval portant une œillère
Jeu de Vie, un favori en puissance
QUINTESCOPE
L
’hippodrome Guiri-Aissa de
Barika sort encore une fois le
grand jeu en programmant
une épreuve à caractère des
plus complexes servant de sup-
port au pari Tiercé, Quarté et
Quinté et qui aura de quoi
satisfaire même les plus récal-
citrants de nos amis turfistes. Toujours
en quêtes d’émotions nouvelles et avec
l’espoir de décrocher un jour le fameux
jackpot, synonyme de plusieurs millions
il faut reconnaître que tous les ingré-
dients sont réunis pour exaucer leur sou-
hait, car ce pari mutuel, mettra aux
prises dix-huit pur-sang anglais nés et
élevés en Algérie de 3ans et plus où les
chances sont réparties judicieusement. A
l’exception de quelques coursiers qui
n’ont rien réalisé de probant à l’image
du mâle bai de 6 ans Soubel qui reste
sur une longue série d’échecs et qui n’a
pas couru depuis le mois de novembre
de l’année dernière, la pouliche de 3 ans
Rofnia dont l’unique tentative s’est sol-
dée par une dernière place sur 14 par-
tants le premier janvier dernier, Menas
qui traverse une mauvaise passe comme
le montrent ses derniers échecs, Sabil
qui se trouve dans les mêmes conditions,
ainsi que la pouliche de 4 ans Sekhoy
dont les dernières tentatives n’ont guère
été concluantes, les autres concurrents
présents peuvent prétendre selon l’échel-
le des valeurs disputer les cinq pre-
mières places payantes à l’arrivée.
Surtout que la distance du jour 1.400
mètres reste le cadre idéal pour donner
lieu à une arrivée explosive. Il faudra
donc, encore une fois, privilégier les
martingales, seule alternative à même de
mettre le plus d’atouts dans sa manche
afin de cocher peut être «le cinq
gagnant» qui risque de nous donner de
gros rapports PMU, et pourquoi pas une
nouvelle cagnotte en vue car tous les
paramètres techniques sont réunis en la
circonstance. C’est dire si le pronostic
reste des plus aléatoires dans ce cas de
figures. Toutefois il faudra évidemment
faire un choix, même s’il s’avère corné-
lien selon certains critères arrêtés qui
puissent nous permettre de trouver les
bons raccourcis pouvant nous mener à la
bonne combinaison et il faut dire que la
tâche n’est pas de tout repos. Aussi on
devrait assister à une belle empoignade
composée de nombreux chevaux au pas-
sage du disque d’arrivée. Pour ma part
je placerai en tête de mon pronostic
vérité le pensionnaire de l’efficace écu-
rie W. Harcha, le vieux routier de 9 ans
Jeu De Vie qui vient de laisser une
bonne impression lors de ses dernières
sorties et qui ne devrait pas trop forcer
sur son talent pour venir épingler à son
tableau de chasse l’épreuve qui nous
intéresse et qui s’adresse aux chevaux
de 3 ans et plus pur-sang anglais nés et
élevés en Algérie, n’ayant pas totalisé la
somme de 51.000 Da depuis le
01.09.2022 à ce jour, poids 3 ans 48 kg,
4 ans 51 kg, 5 ans et plus 54 kg, sur-
charge de 1 kg par tranche de 10.000 Da
reçus en gains et places depuis la même
date d’effet de la condition.
I Y. S.