entreprise : Une « coalition politique » ? Le discours de Cyert & March se base sur la contestation de l’approche classique de Weber et de Fayol en remettant en cause l’affirmation suivante: La performance d’une organisation suppose que ses membres soient unis autour d’objectifs supérieurs. Selon eux, l’entreprise optimise sa performance dès lors qu’elle rationalise ses méthodes de décision. Cyert & March proposent une théorie comportementale de l’entreprise (mouvement comportementaliste). Ils montrent que l’organisation n’est pas un ensemble cohérent et stable, mais qu’elle est un système dynamique, c’est-à-dire un lieu d’entente, mais aussi de complicité politique et de compromis, de négociations : l’entreprise est une “coalition politique”. Cette approche va mettre en avant les points suivants : Coalition politique : des participants différenciés Il existe, au sein de l’entreprise, des groupes d’acteurs ayant leurs propres intérêts, différents de ceux de l’entreprise, qui sont aussi nombreux qu’il existe d’intérêts différents : le groupe des gestionnaires, des commerciaux, des manutentionnaires, du personnel de production, etc. Ces groupes n’ont pas les mêmes intérêts, n’ont pas les mêmes contraintes, n’ont pas les mêmes objectifs, n’ont pas les mêmes horaires, etc. Compte tenu de ces différences, il peut se mettre en place au sein de l’entreprise des stratégies ayant pour but de satisfaire les intérêts d’un groupe et des rivalités entre groupes. En effet, les participants sont différenciés à l’intérieur et