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Le Grand Tour en Europe, cours en images et textes

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Le Grand Tour en Europe, cours en images et textes

  1. 1. LE "GRAND TOUR" EN EUROPE: ART, PAYSAGE, JARDINS, CRÉATIVITÉ, INNOVATION. ELENA GALLARDO Valencia (Espagne) À PARIS, MARS, 2014
  2. 2. Le Grand Tour était un long voyage effectué par les jeunes gens des plus hautes  classes de la société européenne, à partir du XVIIe  siècle et surtout au XVIIIe  siècle.  C’était le complement de leur éducation, qui alors était fondée sur  les humanités grecques et latines.  Les voyages les emmenaient en l'Italie, la France, les Pays-Bas, l'Allemagne … et plus  tard la Grèce aussi. Ces voyages approchaient la haute société de l'Europe du Nord à la  connaissance de l’art antique et le monde gréco-romaine. Cette présentation vise à relier certaines des images analysées pendant le cours LE "GRAND TOUR" EN EUROPE: ART, PAYSAGE, JARDINS, CRÉATIVITÉ, INNOVATION,  avec des textes d'auteurs classiques, bien que le contenu de l'image et le  thème de la citation n’ont plus de rapport que ce qu’on le trouve personnellement. 
  3. 3. VISITES -Musée du Louvre -Maison Victor Hugo -Musée Carnavalet « Histoire de Paris » -Musée de Montmartre et Jardin de Renoir -Le petit Palais : Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris -Le Palais Garnier (Opéra de Paris) -Musée de l’Orangerie -Musée d’Orsay
  4. 4. MUSÉE DU LOUVRE
  5. 5. MUSÉE DU LOUVRE Trois grandes dames: Vénus de Milo ou Aphrodite de Melos (s. I a.e) « Toi dont le trône est d'arc-en-ciel, immortelle Aphrodita, fille de Zeus, tisseuse de ruses, je te supplie de ne point dompter mon âme, ô Vénérable, par les angoisses et les détresses. » ( “Ode à Aphrodite”, Sapho, c.640 a.e)
  6. 6. « Il parla ainsi, et aussitôt le grand Télamônien  Aias se leva; et le sage Odysseus, plein de ruses,  se leva aussi. Et tous deux, s'étant munis de  ceintures, descendirent dans l'enceinte et se  saisirent de leurs mains vigoureuses, tels que  deux poutres qu'un habile charpentier unit au  sommet d'une maison pour résister à la violence  du vent. Ainsi leurs reins, sous leurs mains  vigoureuses, craquèrent avec force, et leur sueur  coula abondamment, et d'épaisses tumeurs,  rouges de sang, s'élevèrent sur leurs flancs et  leurs épaules. Et tous deux désiraient  ardemment la Victoire et le trépied qui en était  le prix ; mais Odysseus ne pouvait ébranler  Aias, et Aias ne pouvait renverser Odysseus. Et  déjà ils fatiguaient l'attente des Akhaiens aux  belles knèmides. »  (Hom. Iliade XXIII). Victoire de Samothrace (c. 190 a.e.)
  7. 7. « Je reçus le nom d'Hélène. Voici l'origine des  maux que j'ai soufferts. Héra, Aphrodite et la  vierge fille de Zeus se disputaient l'honneur  d'être reconnue pour la plus belle. Ma beauté,  s'il faut appeler beau ce qui est une cause de  malheur, fut le prix que Aphrodite offrit à Pâris,  et elle obtint la victoire. Le berger de l'Ida  quitte son troupeau et vole à Sparte pour  prendre possession de ma personne. Mais Héra,  irritée de n'avoir pas vaincu, fit de mon hymen  une vaine illusion pour Pâris ; et, au lieu de me  donner à lui, elle livre au fils de Priam un  fantôme vivant et aérien, formé à ma  ressemblance. » (Euripide, Hélène) La Joconde, Léonard da Vinci (c.1503-1519).
  8. 8. Noces de Cana, Paolo Véronèse (c.1563) « Voici encore un autre mal qu'il leur envoya au lieu d'un bienfait. Celui qui, fuyant l'hymen  et l'importune société des femmes, ne veut pas se marier et parvient jusqu'à la triste vieillesse,  reste privé de soins ; et s'il ne vit pas dans l'indigence, à sa mort, des parents éloignés se  divisent son héritage. Si un homme subit la destinée du mariage, quoiqu'il possède une femme  pleine de chasteté et de sagesse, pour lui le mal lutte toujours avec le bien. Mais s'il a épousé  une femme vicieuse, tant qu'il respire, il porte dans son coeur un chagrin sans bornes, une  douleur incurable. On ne peut donc ni tromper la prudence de Jupiter ni échapper à ses  arrêts. » (Hésiode, Théogonie)
  9. 9. « La  Corinthienne  Laîs,  dont  la  beauté  et  l'élégance  étaient  célèbres,  retirait  un  grand profit du commerce de ses charmes: les hommes les plus opulents accouraient  chez elle de toutes les parties de la Grèce : mais on n'était admis qu'après avoir paye  le prix qu'elle fixait elle-même; et Laîs était très exigeante dans ses demandes. Sotion  nous apprend que c'est là l'origine de ce proverbe si connu parmi les Grecs : « II n'est pas permis à tout le monde d'aborder à Corinthe. » Car c'était en vain qu'on allait à Corinthe trouver Laïs, si on ne pouvait donner ce  qu'elle demandait. »  (Aulu-Gelle, Nuits Attiques. I-8). Une Odalisque, J.A.Dominique Ingres, (1814)
  10. 10. Le serment des Horaces, Jacques Louis David, (1785) « Il y avait par hasard dans chacune des  deux armées trois frères jumeaux, à peu  près  de  même  force  et  de  même  âge.  C'étaient  les  Horaces  et  les  Curiaces.  [...]  Chacun  des  deux  rois  charge  donc  ces  trois  frères  de  combattre  pour  la  patrie.  Là  où  sera  la  victoire,  là  sera  l'empire. Cette condition est acceptée, et  l'on  convient  du  temps  et  du  lieu  du  combat. Préalablement, un traité conclu  entre  les  Romains  et  les  Albains  porte  cette  clause  principale,  que  celui  des  deux  peuples  qui  resterait  vainqueur  exercerait sur le vaincu un empire doux  et modéré.» (TITE-LIVE, Histoire, I, 24  (1-3) « Horace, chargé de son triple trophée, marchait à la tête des Romains. Sa soeur,  qui était fiancée à l'un des Curiaces, se trouve sur son passage, près de la porte  Capène; elle a reconnu sur les épaules de son frère la cotte d'armes de son amant,  qu'elle-même  avait  tissée  de  ses  mains:  alors,  s'arrachant  les  cheveux,  elle  redemande son fiancé et l'appelle d'une voix étouffée par les sanglots. Indigné de  voir les larmes d'une soeur insulter à son triomphe et troubler la joie de Rome,  Horace … » [I, 26 (2-4)]
  11. 11. Le radeau de la Méduse, Théodore Géricault, (1818) “Enfin nous entrons en gémissant dans  le détroit. D'un côté se trouve Scylla, et  de l'autre la redoutable Charybde qui  dévore avec fracas l'onde amère.  Quand celle-ci vomit les vagues qu'elle  vient d'engloutir, la mer murmure en  bouillonnant comme l'eau d'un bassin  placé sur un ardent foyer, et l'écume  jaillit dans les airs jusque sur les  sommets élevés des deux écueils. Mais  lorsque Charybde absorbe l'onde, la  mer se creuse avec bruit ; les flots se  brisent en mugissant autour du rocher,  et dans le fond de l'abîme la terre laisse  apparaître  une  arène  bleuâtre  :  mes  compagnons  sont  saisis  d'épouvanté.  Tandis  qu'en  redoutant  le  trépas  nos  yeux  sont  fixés  sur  Charybde,  Scylla  enlève  de  mon  navire  six  nautonniers  renommés  et  par  la  force  de  leurs  bras  et  par  leur  mâle  courage.  Alors,  portant mes regards sur mon navire, je n’aperçois plus ces compagnons fidèles, mais je  vois leurs pieds et leurs mains s’agitant dans les airs. Ces guerriers m’implorent tour à  tour et m’appellent pour la dernière fois… » (Hom.  Od. XII)
  12. 12. MAISON VICTOR HUGO
  13. 13. MAISON VICTOR HUGO VICTOR HUGO a vécu dans cet appartement de 1832 jusqu’à 1848. Comme SOPHOCLE, il était écrivain et il participait à la vie publique. Pour célebrer la victoire à Salamine (480 a.e.), Sophocle fut choisi (d’une part pour ses connaissances musicales et d’autre part à cause de sa beauté physique) pour mener lyre en main le chœur dansant et entonnant les chants de la victoire; il avait 16 ans. Cet épisode de sa vie influença à sa manière Victor Hugo dans la "Légende des Siècles" avec la fameuse chanson de Sophocle à Salamine
  14. 14. Me voilà, je suis un éphèbe, Mes seize ans sont d'azur baignés ; Guerre, déesse de l'érèbe, Sombre guerre aux cris indignés, Je viens à toi, la nuit est noire ! Puisque Xercès est le plus fort, Prends-moi pour la lutte et la gloire Et pour la tombe ; mais d'abord Toi dont le glaive est le ministre, Toi que l'éclair suit dans les cieux, Choisis-moi de ta main sinistre Une belle fille aux doux yeux, Qui ne sache pas autre chose Que rire d'un rire ingénu, Qui soit divine, ayant la rose Aux deux pointes de son sein nu, Et ne soit pas plus importune À l'homme plein du noir destin Que ne l'est au profond Neptune La vive étoile du matin. Donne-la-moi, que je la presse Vite sur mon cœur enflammé, Je veux bien mourir, ô déesse, Mais pas avant d'avoir aimé. Victor Hugo, A.Rodin (c.1890-1897)
  15. 15. MUSÉE DU CARNAVALE T
  16. 16. MUSÉE CARNAVELET Pierre de la Bastille « C'est encore par le sort que sont désignés les  Onze, qui ont la direction de la prison. Les Onze  mettent à mort, s'ils avouent leur crime, les  voleurs arrêtés en flagrant délit, les voleurs  d'hommes et les voleurs d'effets ; si le prévenu  oppose une dénégation, les Onze le traduisent  devant le tribunal : en cas d'acquittement, ils le  mettent en liberté ; en cas de condamnation, ils  l'exécutent aussitôt. […] » « Peut  remplir  les  fonctions  de  juge  tout  citoyen  âgé  de  plus  de  quarante  ans,  à  la  condition qu'il ne soit pas débiteur du trésor public ou qu'il n'ait pas été frappé d'atimie.  Celui qui siège sans en avoir le droit, est poursuivi par voie de dénonciation devant le  tribunal; en cas de condamnation, - les juges ont à fixer en outre la peine ou l'amende,  qui sont laissées à leur appréciation. S'il est condamné à une amende, [le débiteur du  trésor] est tenu en prison jusqu'à ce qu'il ait payé la dette antérieure pour laquelle il a  été dénoncé, et l'amende que le tribunal lui a infligée en outre. » (Aristote,  Constitutions  des Atheniens, 63, 1-2)
  17. 17. Juliette Récamier, François Pascal Simon, Baron Gérard, (1802) « Tu n’as pas à rougir d’aimer une servante, Xanthias de Phocide. Déjà par Briséis Le fier Achille fut séduit, sa belle esclave Au teint de neige. Séduit aussi Ajax, le fils de Télamon, Par la jolie Tecmesse, une simple captive. Pour sa proie vierge en plein triomphe Agamemnon Prit feu et flamme Lorsque furent tombés les bataillons barbares Sous les coups victorieux du héros thessalien, Et que la mort d’Hector aux Grecs découragés Eut livré Troie. Tu ne sauras jamais si la blonde Phyllis A de riches parents qui te feraient honneur, Mais de ceci sois sûr : une maison royale La fait souffrir. Non, il ne se peut pas qu’une femme pareille Soit sortie du ruisseau ; qu’avec sa loyauté, Son mépris pour l’argent, elle aurait eu pour mère Une catin. Je loue ses traits, ses bras, le galbe de ses jambes Fort objectivement. Ne va pas suspecter Un homme dont le Temps s’est dépêché de clore Le huitième lustre ». (Horace, Odes II, 4)
  18. 18. Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, (1791). Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des Droits de l’Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’Homme… « Une loi injuste, une loi mauvaise, n'est pas une loi, n'est pas du droit » (Platon, Les Lois, IV,715b)
  19. 19. MUSÉE DE MONT- MARTRE LE JARDIN DE RENOIR
  20. 20. MUSÉE DU MONTMARTRE Salle du bar, “zinc”.« Tu dîneras fort bien, mon Fabullus, chez moi, Et ce dans peu de jours, si les dieux te l’octroient : N’oublie pas cependant d’apporter mainte et bonne Chère, et conjointement quelque blanche luronne, Et du sel, et du vin, et de quoi nous distraire. Si donc de tout cela tu n’oublies rien, mon cher, Tu dîneras fort bien – comprends que l’aumônière De ton Catulle est riche… en toiles d’araignée ! Mais en retour tu recevras pure amitié, Voire ceci d’encor plus doux et plus racé : Je te ferai cadeau d’un parfum qu’à ma môme Vénus et Cupidons ont offert ; son arôme Est tel qu’à le sentir tu voudras qu’en entier Les dieux, mon Fabullus, te transforment en nez ! » (Catulle, XII –traduction de Lionel-Édouard Martin
  21. 21. La palette de peintre (ATELIER) « L’art finit par acquérir sa propre  autonomie et découvrit la lumière et  les ombres qui permettent l’exaltation  réciproque des couleurs par leur  contraste. Puis vint s’ajouter l’éclat  (splendor), autre valeur encore que la  lumière (lumen). Ce qui les sépare de  l’ombre, on l’appela tonos (tension),  l’endroit où les deux couleurs se  rencontrent et passent de l’une à  l’autre harmogè (harmonisation)». (Pline, Histoire Naturelle, XXXV.29)
  22. 22. MUSÉE DU BEAUX ARTS LE PETIT PALAIS
  23. 23. MUSÉE DE BEAUX ARTS LE PETIT PALAIS Soir Antique, Alphonse Osbert, (1908). « Mais vous, fille d'Acheloüs, d'où vous viennent,  avec un visage de vierge, ces pieds d'oiseaux et  ces ailes légères? serait-ce, ô doctes Sirènes,  parce que, fidèles compagnes de Proserpine, vous  suiviez ses pas, lorsque, dans les campagnes  d'Henna, elle cueillait les fleurs du printemps?  Après avoir vainement parcouru toute la terre  pour retrouver la déesse, vous voulûtes la  chercher sur les vastes mers, et vous implorâtes  des ailes. Vous éprouvâtes des dieux faciles. Ils  exaucèrent vos vœux; et, pour conserver vos  chants, dont la mélodie charme l'oreille, ils vous  laissèrent des humains les traits et le langage.» (Ovide,  Métamorphoses, V)
  24. 24. Vierge GLYCOPHILOUSA (“douce amie”), (c.1500-1520) « Et sa femme, qui lui apporta une riche dot,  accourut au-devant de lui, Andromakhè, fille  du magnanime Êétiôn qui habita sous le Plakos  couvert de forêts, dans Thèbè Hypoplakienne,  et qui commanda aux Kilikiens. Et sa fille était  la femme de Hektôr au casque d’airain. Et  quand elle vint au-devant de lui, une  servante l’accompagnait qui portait sur le sein  son jeune fils, petit enfant encore, le  Hektoréide bien-aimé, semblable à une belle  étoile. Hektôr le nommait Skamandrios, mais  les autres Troiens Astyanax, parce que Hektôr  seul protégeait Troiè. Et il sourit en regardant  son fils en silence.» (Hom. Il., VI- 401)
  25. 25. « L’Espérance est a seule bonne divinité  qui soit parmi les humains (...) Tant qu'un mortel vit et contemple la  lumière du soleil, qu'en adorant les dieux il  compte sur l'Espérance! » Théognis de Mégare, Poèmes  élégiaques,1135-ss. Mosaïque Espérance, de l’atelier Guilbert Martin (1897).
  26. 26. Rhyton en forme de protome de cheval au galop (s.IV a.e.) « Bellérophon enfourcha Pégase, le cheval ailé, fils de Méduse et de Poséidon; il  s’éleva dans le ciel et, d’en haut, il réussit à transpercer la Chimère de ses flèches.  Après cet exploit, Iobatès lui ordonna d’aller combattre les Solymes; et Bellérophon  mena également à terme cette épreuve; une fois de plus, Iobatè lui ordonna  de  combattre les Amazones, mais le jeune homme les tua également… » Apollodore, Bibliothèque, II, 3, 2
  27. 27. LE PALAIS GARNIER (Opéra)
  28. 28. LE PALAIS GARNIER Insigne: GALIA. “Gallia est omnis divisa in partes tres…” (Caes. B.G., I, 1)
  29. 29. « Dans la danse, il y a le rythme, et point de  chant: car c'est par les rythmes figurés que les  danseurs expriment les mœurs, les passions, les  actions ». (Aristote, Poéth. I) Plafond Marc Chagall (1964).
  30. 30. Mosaïques du plafonds de l’avant Foyer: quattre histoires d’amour mythologiques (sur tableaux d’ Alfred de Courzon) « C’est un grand dieu que  l’Amour, et véritablement  digne d’être honoré des dieux  et des hommes par beaucoup  d’endroits, mais surtout à  cause de son ancienneté : car il  n’y a point de dieu plus ancien  que lui. En voici la preuve : il  n’a ni père ni mère ».  (Pl. Symp.)
  31. 31. MUSÉE DE L’ORANGERIE
  32. 32. MUSÉE DE L’ORANGERIE Les Nymphéas, Monet. “ Les Nymphes Déliennes, les filles de l’antique fleuve Inopus, entonnèrent  l'hymne sacré d'Ilithye; et tout de suite l’ éclatant éther rerépéta leurs  pénétrantes clameurs. Et Héra  n'en fut point courroucée, donc Zeus l'avait  apaisée. En cet instant, Délos, tout chez toi devint l’or; ton lac en ce jour ne  roula que de l'or; d'or s'épanouit la tige d'olive au pied duquel Phébus était né,  et l'or grossit les flots du profond Inopus». (Callimaque, Hymne à Délos)
  33. 33. MUSÉE D’ORSAY
  34. 34. MUSÉE D’ORSAY L’Atelier du peintre, Gustave Courbet , c.1854-55. « Parlons  maintenant  de  Phryné  de  Thespies.  Accusée  de  meurtre  par  Euthias,  elle  fut  finalement acquittée. D'après Hermippos, la chose irrita tellement cet homme de loi qu'il ne  plaida plus après cette affaire. Hypéride, l'avocat de Phryné, n'ayant pas réussi à émouvoir  les juges et se doutant qu’ils allaient la condamner, décida de la mettre bien en vue, déchira  sa  tunique  et  dévoila  sa  poitrine  à  tout  le  monde.  À  ce  moment,  il  tint  des  arguments  si  pathétiques que les juges, pris soudain d'une frayeur superstitieuse vis-à-vis d'une servante et  prêtresse d'Aphrodite, se laissèrent gagner par la pitié et s’abstinrent de la mettre à la mort.  Toutefois, après son acquittement, un décret fut voté, par lequel aucun défenseur ne saurait  user de sensiblerie et qui, en outre, interdisait à tout personne accusée d’être regardée par  ses juges.» (Ateneo, Deipsosophistes, XIII-59).
  35. 35. MUSÉE D’ORSAY Le Gouffre. Paul Huet, c.1861 « Un père n’était pas maître  d’élever l’enfant qui venait de  lui naître. Il devait le porter  dans un lieu appelé Leschée, où  s’assemblaient les plus anciens  de chaque tribu. Ceux-ci  visitaient l’enfant ; et, s’il était  bien conformé, et de  complexion robuste, ils  ordonnaient qu’on le nourrît, et  ils lui assignaient, pour son  apanage, une des neuf mille  parts de terre : s’il était chétif  ou contrefait, ils l’envoyaient  jeter dans un gouffre voisin du  mont Taygète, et qu’on appelait  les Apothètes. » Plutarque, Lycourgue, XVI-1.
  36. 36. MUSÉE D’ORSAY Une matinée, Camille Corot, 1850. « Quand les jeunes filles furent  arrivées dans les prés fleuris, elles  s'amusèrent à ramasser chacune une  fleur différente. L’une cueillait le  narcisse à l’haleine parfumée, l’autre  l’hyacinthe, celle-ci la violette; celle- là le serpollet; les fleurs foisonnaient  sur le sol des prés que le printemps  nourrit. Puis, elles se mirent à  cueillir les touffes parfumées du  jaune safran, luttant à qui en  cueillerait le plus… » Moschos, Europè.
  37. 37. MUSÉE D’ORSAY La moisson à Montfoucault Camille Pisarro, (1876). « Quand le chardon fleurit, quand la sonore cigale, perchée sur un  arbre et battant dru de ses ailes, nous verse un chant harmonieux  dans la saison laboriouse de l'été , c'est alors que les chèvres sont  grasses, que le vin est bon, que les femmes sont vives au plaisir et les  hommes lâches au travail » (Hes. Les travaux et les jours, (v.580-ss)
  38. 38. MUSÉE D’ORSAY La Clairière, Camille Corot, (1872). “…les myrtes, les violettes, l’immortelle, les fleurs de pommier, les roses et le doux laurier.” Ibychos de Rhégion.
  39. 39. MUSÉE D’ORSAY La nostalgie du Pouvre, Bolesgas Biegas, c.1905. “Ah là là ! songe ma sœur à la façon Dont notre père a fini, haï de tous, perdu de réputation,  Il s'est lui-même pris sur le fait, et il s'est arraché Les deux yeux de sa propre main ; Puis c'est sa mère et sa femme, elle méritait les deux noms, Qui a mis fin à sa vie, en faisant un nœud coulant à son lacet ; Nos deux frères enfin qui, le même jour, Se sont entre-tués en s'infligeant, les malheureux, Le même sort, de leurs propres mains. Maintenant qu'il ne reste plus que nous deux, songe Au sort terrible que nous connaîtrons si, au mépris de la loi, Nous nous opposions à un arrêt ou à la puissance des rois. Il faut nous pénétrer de l'idée que nous sommes nées femmes, Que nous ne sommes pas à même d'affronter des hommes ; De plus nous sommes soumises à ceux qui sont nos maîtres, Il nous faut obéir à ces ordres, et à d'autres encore plus  douloureux . » Sophocle, Antigone
  40. 40. PROGRAMA DE FORMACIÓN CONTINUA - OAPEE. Convocatoria 2013 http://ec.europa.eu/education/trainingdatabase/index.cfm?fuseaction=DisplayCourse&cid=28289 Merci a MARIELLA MORBIDELLI Associazione Laboratorio del cittadino Onlus
  41. 41. PARIS, Mars, 2014.

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