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Présentation de la monnaie locale complémentaire

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Présentation de la monnaie locale complémentaire

  1. 1. Créons une monnaie locale dans le Puy-de-Dôme ! Les acteurs de la monnaie Une association « mère » a été créée en juin 2013, c’est l’Asso- ciation pour le Développement de Monnaies Locales dans le Puy- de-Dôme (ADML63). Elle réunira l’ensemble des acteurs : les adhé- rents (citoyens/consommateurs), et les prestataires (commerces de proximité, producteurs, pro- fessions libérales, associations, collectivités territoriales…). C’est une association sans but lucratif qui « gouvernera » la future mon- naie. La politi- que de cette as- sociation sera la démocratisa- tion de la par- ticipation et de la prise de dé- cision à l’inté- rieur du mouvement. La Charte de Valeurs Elle est un peu la « raison de vi- vre » de la monnaie locale. En la signant, tous les prestataires qui souhaitent intégrer le réseau s’engagent dans une démarche progressive d’évolution pour at- teindre les critères requis. Ces critères sont ceux de l’économie sociale et solidaire et de la pro- Relocaliser et dynamiser l’acti- vité économique N’étant pas utilisables hors d’un territoire donné, ni pour des usa- ges spéculatifs ou d’épargne, ces monnaies circu- lentplusviteetgé- nèrent un surplus d’activité pour les PME locales. On appelle cela le multiplicateur économique local, qui concoure à lo- caliser et dynamiser les échanges sur le territoire. Le modèle encou- rage également le développement de circuits de distribution courts. Défendre les valeurs de solida- rité, d’entraide et d’équité so- ciale Les monnaies locales sont issues de remises en question de l’usage des monnaies officielles, trop sou- vent déconnectées des besoins des populations et de l’économie réelle, source d’inégalités, de pauvreté et de désastres écologiques au lieu de servir les échanges bénéfiques au bien commun. Notre démar- che vise à en- courager une réflexion sur le rôle de la mon- naie comme simple moyen d’échange, et comme moyen de donner un autre sens au com- merce et à la production, en créant du lien social. Par exemple, sortir de la grande distribution pour retrou- ver les commerçants locaux, c’est retrouver du lien, et c’est soutenir d’autrespratiquessalariales.D’autre part les critères d’entrée dans le ré- seau sont ceux d’une économie so- ciale et solidaire. Ils permettent de créer des liens de confiance et de solidarité entre consommateurs et professionnels autour de valeurs et d’objectifs communs. Opérer une reconversion écolo- gique Premièrement, la localisation des échanges à une micro-échelle, per- met de faire diminuer l’empreinte écologique des échanges. Deuxièmement, par la signature d’une charte de valeurs, tous les prestataires (associations, entre- prises, collectivités...) s’engagent à respecter certains règles: produc- tion de qualité, respectueuse de l’environnement, etc, et s’engagent à continuer de progresser: tri des déchets, approvisionnement local... Des critères de sélection des entre- prisessontégalementappliquésafin d’orienter la consommation vers les filières écologiques, d’orienter les professionnels et d’évincer du cir- cuit les entreprises qui ne respec- tent pas les critères. Réaliser une gouvernance dé- mocratique et citoyenne La construction citoyenne de mon- naies, en France et dans le monde, constitue le début d’une vague sans équivalent dans l’histoire contem- poraine de saisissement participatif desquestionsmonétaires.Beaucoup de modèles de monnaies locales cherchent à ouvrir au maximum les organes de décisions, à chercher le consensus, à former des présiden- ces collégiales ou des assemblées populaires. C’est le seul moyen de créer une monnaie qui réponde réellement aux besoins des popula- tions. Un peu plus qu’une monnaie! Qu’est-ce qu’une monnaie dont la conversion est « bonifiée » ? Afin d’augmenter l’effet multiplicateur local, certaines monnaies locales ont choisi une conversion « bonifiée » qui permet d’obte- nir plus de MLC que d’euros (par exemple 20€euros = 25 MLC). La différence peut être prise en charge par la commission que payent les prestataires qui reconvertissent leurs MLC en euros. Qu’est-ce qu’une monnaie « fondante » ? A Villeneuve-sur-Lot, « l’Abeille » fond ! Autrement dit, elle perd 2% de sa valeur tous les 6 mois. Pour utiliser un billet « périmé » de 5 abeilles, l’utilisateur doit acheter un timbre de 10 centimes à l’association, qu’il colle sur le billet. Au delà du refus symboli- que de l’accumulation capitaliste, cela permet de booster l’activité économique. La monnaie locale comme instrument de redistribution sociale La ville de Toulouse a aussi beaucoup innové en faisant de sa MLC un instrument de redistribution sociale, puisque certains foyers reçoivent des « Sols-Violette » en plus des minimas sociaux. C’est un moyen intéressant d’orienter les futures consommations, et de faire en sorte que le « manger sain » ne soit pas réservé aux riches. «On ne veut pas faire un truc pour jouer à la dinette entre bobos!» nous dit Serge, qui promeut l’Epi au Havre. tection de l’environnement : pro- duction locale et de qualité, ap- provisionnement local, tri des déchets, embauche des person- nes marginalisées sur le marché du travail, pratiques sociales et démocratiques, etc. La monnaie et sa converti- bilité Elle se matérialise sous forme de coupures infalsifiables (billets papier) ou sous forme de carte électronique, sur le territoire déli- mité. Pour se pro- curer cette mon- naie, l’adhérent échange auprès d’un des presta- taires ses euros contre des mon- naies locales complémentaires (MLC), sur la base : 1 euro = 1 MLC. Cette convertibilité a été choisie pour faciliter les calculs et la comptabilité des prestataires. Il est possible pour les prestatai- res de demander la reconversion de leurs MLC en euros, moyen- nant le paiement d’une commis- sion(de2à5%),puisquel’idéalest qu’il n’y aucune reconversion. Le fonds de réserve Les euros convertis en MLC sont conservés dans une banque choi- siepourêtreauservicedel’écono- mie sociale et solidaire (ex : Cré- dit Coopératif…), et constituent le fonds de réserve. Ce fonds per- met de générer de la confiance parmi les prestataires puisqu’il garantie la valeur de la MLC. Le fonds de réserve peut égale- ment être utilisé pour financer des projets locaux qui respectent la charte de valeurs qu’ont ac- ceptée les prestataires. L’effet multiplicateur Tout est fait pour que la monnaie soit sans cesse réinjectée dans le circuit économique. Par exemple : après service rendu, votre coif- feur encaisse vos MLC. Il peut les dépenser en tant que particulier chez un autre prestataire, rendre la monnaie avec, payer une par- tie du salaire de ses employés, ou payer ses fournisseurs. Dans tous ces cas, le multiplicateur écono- mique local est activé, autrement dit les échanges locaux sont for- tement dynamisés. Par ailleurs, notre coiffeur aura tout intérêt à se tourner vers des fournisseurs locaux pour pouvoir utiliser la MLC, permettant une relocalisa- tion sur le territoire. « Je suis partie d’une question simple: où vont les euros que je dépense ? » Françoise, qui utilise l’Abeille à Ville- neuve-sur-Lot Une monnaie porteuse de valeurs Si l’euro n’énonce pas ses valeurs, nous, nous les crions haut et fort ! « L’économie doit rester à la pla- ce qui lui revient : celle d’un en- semble d’outils et de moyens mis au service des humains dans une relation respectueuse des équili- bres naturels. » Manifeste pour les monnaies locales complémentaires rejoignez-nous! bulletin d’adhésion à télécharger (rubrique «qui sommes-nous?»): www.ADML63.org contact@ADML63.org facebook.com/PourUneMonnaieLocalePuydomoise « Rien n’est plus fort qu’une idée dont l’heure est venue. Victor Hugo » « Je sais OÙ j’achète : dans les commerces de proxi- mité, en cherchant à développer l’économie locale. Je sais POURQUOI j’achète : dans des enseignes à va- leurs ajoutées écologiques, pour un autre développe- ment fondé sur l’échange et non la compétition. Je sais COMMENT j’achète : avec une monnaie qui res- te dans l’économie réelle, une monnaie citoyenne. Un utilisateur de la Muse, à Angers » Comment ça marche?

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