Identité numérique et e-réputation

Séquence de formation sur identité numérique et e-réputation à destination des enseignants documentalistes et des conseillers principaux d'éducation stagiaires. Ce document comprend une partie théorique (définition/typologie des traces, rappels de la loi, état des usages numériques) et une partie professionnelle issue de séances de formation dispensées aux élèves de collèges (3éme).

Education a la citoyennete : identite
numerique et e-reputation
1. Identité numérique : éléments de définitions
A. Un ensemble de traces
Le concept d’identité numérique qui peut être défini comme l’image persistante d’un individu
constituée à partir d’une « collection de traces » laissées par différents usages du web.
B. Typologie possible des différentes traces
Les traces profilaires
Les traces profilaires correspondent à toutes les données personnelles que nous saisissons
volontairement en renseignant un formulaire (création de comptes, transaction
marchande…)
Ces traces (tels que nos noms, prénom, date de naissance, adresse mail, numéro de
téléphone, adresse, adresse IP de notre ordinateur, numéro de carte bleue, mot de passe et
autres identifiants de connexion ou pseudonymes) sont des données hautement sensibles qui
suffisent à de nombreuses transactions en ligne.
L’appropriation par un tiers de ces données correspond à un délit, l’usurpation d’identité.
Jusqu’à récemment, seules les conséquences de l’usurpation d’identité pouvaient faire
l’objet d’une sanction (escroquerie, diffamation). La création du délit d’usurpation
d’identité en tant que tel ne date que de février 2011 : « Le fait d’usurper l’identité d’un
tiers ou de faire usage d’une ou plusieurs données de toute nature permettant de l’identifier en
vue de troubler sa tranquillité ou celle d’autrui, ou de porter atteinte à son honneur ou à sa
considération ».
Les traces inscriptives ou déclaratives
Elles correspondent aux publications volontaires des internautes liées à l’utilisation du web
2.0 - plateformes wikis (Wikipédia), blogs (wordpress), pages personnalisables (netvibes), de
multimédia (YouTube, Slideshare), de microblogging (twitter), les réseaux sociaux
(Facebook, linkedIn).
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Ces services sont à la l’origine de la transformation informationnelle du web : l’internaute,
d’abord visiteur passif, est devenu un producteur de contenus et d’informations.
Le sociologue Dominique Cardon propose une typologie de ce « qu’on montre de soi aux
autres » et de la manière dont on utilise les différentes plateformes. Entre l’ETRE, LE FAIRE,
LE REEL et LE PROJETE, il y a plusieurs espace de « transparence » dans les informations
diffusées.
=> http://www.internetactu.net/wp-content/uploads/2008/01/cardon02.JPG
Le « paravent » correspond à l’utilisation des sites de rencontres amoureuses où les
participants ne se dévoilent qu’après sélection de la personne de leur choix. Jusque-là,
ils restent cachés derrière des catégories qui les décrivent et ne sont accessibles qu’à
travers un moteur de recherche spécifique.
Le « clair-obscur » : les internautes rendent visibles leur intimité, leur quotidien et
leur vie sociale, mais en s’adressant à un réseau social de proches difficilement
accessibles pour les autres.
C’est dans le « phare » que l’on trouve les participants qui se dévoilent le plus et de
manière la plus accessible. L’objectif de ces internautes est la recherche d’audience via
la création de grands réseaux relationnels, des contenus partagés.
Le « post-it » est l’espace où les participants rendent visibles leur disponibilité et leur
présence en multipliant les indices contextuels, mais ils réservent cet accès à un cercle
relationnel restreint.
Dans la « lanterna magica » enfin se retrouvent les internautes qui conçoivent leur
identité virtuelle (avatar) à partir de l’univers des jeux vidéo.
D’après Celia Pon (mémoire de stage, 2012-2013)
Ce que montre Dominique Cardon, c’est que ces espaces s’interpénètrent et qu’il y a
différents profils et périmètres d’identités numériques.
Les traces navigationnelles
Ce sont les données enregistrées par la plupart des moteurs de recherche dont nous nous
servons (par le biais des cookies notamment).
Les cookies sont des petits fichiers « texte » déposés sur le disque dur de notre ordinateur à
la demande du serveur gérant le site que nous visitons. Ils permettent d’obtenir des
informations sur la navigation que nous effectuons sur les pages du site en question. Dans
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l’ordinateur, c’est le navigateur qui gère les cookies. Il les enregistre mais permet aussi de les
contrôler et si on le souhaite de les effacer.
Depuis 2008, la durée de conservation des données personnelles par les moteurs de
recherche, soumis à une obligation de destruction ou d’anonymisation de ces données, est de
6 mois. Attention : Google ne respecte pas cette obligation (18 mois de conservation).
Ces cookies sont collectés sans que nous en soyons vraiment conscients et permettent
l’élaboration de profils (surtout publicitaires).
C. Identité numérique et e-réputation
Compétences sociales et formation citoyenne
Cet ensemble de traces, une fois “mixé” par les moteurs de recherche comme Google ou les
sites de réseaux sociaux, définit un périmètre, une image publique qui est celui de la
réputation numérique. Le-réputation est la forme que l’on donne à lire d’une identité
numérique contrôlée, dosée dans sa transparence et sa confidentialité. C’est une projection
volontaire.
Pour tirer parti des médias sociaux, il convient d’être capable d’établir des stratégies
spécifiques pour les utiliser. « Il faut savoir poursuivre des buts et les différencier les uns des
autres ».
Avec l’identité numérique, c’est la capacité à s’exposer tout en contrôlant son exposition qui
est questionné chez l’élève et réclame des compétences sociales et relationnelles spécifiques
(savoir-être) pouvant être inégalement distribuées. Il appartient à l’Éducation nationale de se
saisir de cette formation/sensibilisation.
Informations de navigations et métadonnées
De l’Internet, au Web, puis au Web 2.0, chaque fois le cœur de l’innovation est modifié et les
rapports à l’information bouleversés. Alors qu’Internet relie les machines, le web les
documents, le web 2.0 relie les humains, les individus.
Si nous sommes devenus des « utilisateurs générateurs de contenus », nous sommes moins
« acteurs de l’information » (nous sommes toujours captif des sources primaires) que support
de cette dernière. La révolution du Web 2.0 est en effet de considérer l’individu comme un
document, dont les extraits significatifs peuvent être intéressants à d’autres usagers.
Ces traces ne sont ni plus ni moins que des métadonnées (informations sur l’information)
sauvages, non contrôlées, des fragments indexables d’une identité constituée de nos traces
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sur le réseau, indistinctement publiques, privées ou intimes. La normalisation ne peut se
faire que par contrôle du flux et des accès au niveau de la source (ici l’usager).
Elles doivent donc être gérées et comprises comme telles, interopérables et reconstruites en
un tout cohérent livrant une information
2. Identité numérique et e-réputation : mise en pratique
A. Une image publique qui engage sa source, et génère des risques
Contexte légal
La Loi considère que ce sont les données qui permettent d’identifier ou qui rendent
identifiables les individus. Elles sont de 2 ordres :
les données de premier niveau qui permettent d’identifier directement l’individu (nom,
prénom, coordonnées, caractéristiques physiques, etc.)
les données de second niveau qui permettent une identification indirecte de l’individu
(données médicales, bancaires, de géolocalisation, etc.).
Ces données font l’objet de droits de protection au travers de la loi relative à l’informatique,
aux fichiers et aux libertés (dite loi informatique et liberté ou loi CNIL) qui date du 6 janvier
1978 (modifiée depuis).
Entre autre :
Le droit d'accès, qui consiste en un droit de consultation des informations stockées par les
sites internet lors de nos navigations (s’adresser au responsable du site).
Le droit d'information, c’est-à-dire la pleine connaissance de l’usage et de la durée de
conservation des informations collectées
Le droit d'opposition, ou le droit de refuser que des informations personnelles soient
utilisées pour à des fins publicitaires.
D’après la CNIL, http://www.jeunes.cnil.fr/tes-droits/
Les risques possibles
Compte-tenu de l’usage que les 12-17 font des réseaux sociaux, ces derniers en considérant
les pratiques les plus courantes, peuvent s’exposer par :
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 des infractions au Code pénal : est « puni le fait de porter atteinte à l’intimité de la vie
privée d’autrui en captant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de leur auteur,
des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel ainsi qu’en fixant, enregistrant ou
transmettant sans le consentement de celle-ci, l’image d’une personne se trouvant dans un
lieu privé ». – usage des téléphones, des vidéos
 des infractions au Code civil : même si le principe de la liberté d’expression est
inaliénable, il doit être exercée dans les limites posées par la loi (propos racistes,
antisémites ou homophobes ; les propos diffamants ou injurieux ; propos
négationnistes ; provocations de crimes ou de délits ; propos incitant à la haine ou la
violence).
 des infractions au code de la propriété intellectuelle : la capacité du Web 2 à
favoriser les échanges et le partage a sérieusement entamé la notion de droit d’auteur
et de propriété intellectuelle. – respect des sources et des auteurs, notion de plagiat et
du « Copier-Coller »
A cela bien sûr s’ajoute les différentes cybercriminalités plus dramatiques encore que l’accès
à toutes ces informations privées faciliterait (racket, vol, violence, harcèlement,
pédophilie,…)
B. Descriptif de la séquence
(Séance n°1)
=> Sensibilisation aux concepts (traces, identité numérique, e-
réputation)
Niveau : 4°/ 3°
Durée : 1h00
Lieu : CDI
Intervenant(s) : professeur documentaliste et CPE
Nombre d’élève : classe entière
Classe concernée : toutes
Production assignée : réalisation d’un schéma heuristique simple à parti d’une recherche
(Séance n°2)
=> Vers la gestion des traces : l’e-réputation
Niveau : 4°/ 3°
Durée : 1h00
Lieu : CDI
Intervenant(s) : professeur documentaliste et CPE
Nombre d’élève : classe entière
Classe concernée : toutes
Production assignée : réflexion et modification de la confidentialité du compte
personnel (facebook ou google+), gestion des métadonnées (blog type wordpress,
tumblr)
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Objectif général :
 Permettre une « prise en main » des concepts de traces, identité numérique, e-
réputation en manipulant les informations qui les composent
 Favoriser la prise de conscience des élèves sur leurs échanges numériques et les
dangers d’une « navigation non maîtrisée »
Objectifs spécifiques :
 Culture informationnelle : les différents types de traces numériques
 Culture informationnelle : approfondissement technique des modes de diffusions
de l’information (réseaux sociaux)
 Education à la citoyenneté : les traces numériques construisent une image
publique qui engage l’internaute (« droits et devoirs » sur le web)
 Education à la citoyenneté : les traces numériques livrent des informations
personnelles de l’internaute (dangers des informations non contrôlées et de leur
utilisation, e-réputation)
Déroulé de la séquence :
=>(Séance n°1)
1. Présentation du support et des objectifs des deux séances
1.1 Le livet d’e-réputation
1.2 Le schéma heuristique et la recherche à effectuer (informations sur un camarade
tiré au hasard)
1.3 Rapide discussion sur la Netiquette et le concept de « traces » ; outils sociaux
utilisés et connaissances de leur fonctionnement
2. Recherche sur Internet
=>(Séance n°2)
1. Présentation des résultats et discussion sur l’identité ainsi constituée (fiabilité,
pertinence) ; identifier les principales sources d’informations personnelles
2. Approfondissements : typologies des traces, méthodologie de gestion possible
de l’identité numérique (confidentialité de facebook ou métadonnées/métatags sur un
blog, réflexion sur le caché/montré de soi dans la relation aux autres)
3. Quelques outils de surveillance et de gestion d’e-réputation
3.1 Sur les réseaux sociaux
3.2 Sur le web
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Figure 1: Cinq formats de visibilité, Dominique Cardon - http://www.internetactu.net/wp-content/uploads/2008/01/cardon02.JPG
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MARTIN-GOMEZ FRANCISCO - - SUPPORT DE FORMATION
Adresse : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Ville : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Téléphone : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Mail : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Sport(s) pratiqué(s) : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
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Musiques / livres / séries préférés : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
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_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _
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__ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Réseaux sociaux : _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _
Ce qu’il pense du collège : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Nom et prénom de l’élève tiré au sort
Contacts
Hobbys /
Activités
Conviction
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MARTIN-GOMEZ FRANCISCO - - SUPPORT DE FORMATION
Astuces de sécurité pour les élèves
1. Ne pas laisser sa session ouverte en quittant son poste dans un endroit
public (CDI, salle de cours, espace public).
2. Etre vigilant lors de connexions à un espace public wifi : la connexion
n’étant pas sécurisée, il est plus facile d’intercepter les identifiants.
3. Ne pas ouvrir un courrier électronique dont l’expéditeur est inconnu,
sou risque de phishing qui consiste à « faire croire à la victime qu'elle
s'adresse à un tiers de confiance (banque, administration) afin de lui
soutirer des renseignements personnels. Pour éviter de se laisser
abuser, il faut être vigilant : au nom du domaine de l’URL, à la
connexion, sécurisée ou non.
4. Ne jamais divulguer son mot de passe.
 Ce même mot de passe, doit être suffisamment difficile : d’une
longueur minimum de 12 caractères (si possible 16) et
comportant des caractères de type différents (majuscules,
minuscules, chiffres).
 Pour les construire, la méthode phonétique procure une base
simple (ex : « J’ai acheté 3 DVD cet après-midi » devient à
titre GHT3DVD7am) ou en encore la méthode des premières
lettres (ex : « Un internaute averti en vaut deux ! » devient
1IA=2)
5. Eviter de se référer à son nom ou sa date de naissance pour un mot de
passe
6. Ne pas utiliser le même mot de passe
7. Eviter de configurer les logiciels pour qu’ils les retiennent
8. Enfin, la propagation des virus informatiques ou des logiciels
malveillants reposant en grande partie sur le phishing, il faut rappeler
l’importance des antivirus, des antispyware et de connecter le pare-feu
de son ordinateur.
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  • 1. Education a la citoyennete : identite numerique et e-reputation 1. Identité numérique : éléments de définitions A. Un ensemble de traces Le concept d’identité numérique qui peut être défini comme l’image persistante d’un individu constituée à partir d’une « collection de traces » laissées par différents usages du web. B. Typologie possible des différentes traces Les traces profilaires Les traces profilaires correspondent à toutes les données personnelles que nous saisissons volontairement en renseignant un formulaire (création de comptes, transaction marchande…) Ces traces (tels que nos noms, prénom, date de naissance, adresse mail, numéro de téléphone, adresse, adresse IP de notre ordinateur, numéro de carte bleue, mot de passe et autres identifiants de connexion ou pseudonymes) sont des données hautement sensibles qui suffisent à de nombreuses transactions en ligne. L’appropriation par un tiers de ces données correspond à un délit, l’usurpation d’identité. Jusqu’à récemment, seules les conséquences de l’usurpation d’identité pouvaient faire l’objet d’une sanction (escroquerie, diffamation). La création du délit d’usurpation d’identité en tant que tel ne date que de février 2011 : « Le fait d’usurper l’identité d’un tiers ou de faire usage d’une ou plusieurs données de toute nature permettant de l’identifier en vue de troubler sa tranquillité ou celle d’autrui, ou de porter atteinte à son honneur ou à sa considération ». Les traces inscriptives ou déclaratives Elles correspondent aux publications volontaires des internautes liées à l’utilisation du web 2.0 - plateformes wikis (Wikipédia), blogs (wordpress), pages personnalisables (netvibes), de multimédia (YouTube, Slideshare), de microblogging (twitter), les réseaux sociaux (Facebook, linkedIn). MARTIN-GOMEZ FRANCISCO - - SUPPORT DE FORMATION - - http://theocom.wordpress.com 1
  • 2. Ces services sont à la l’origine de la transformation informationnelle du web : l’internaute, d’abord visiteur passif, est devenu un producteur de contenus et d’informations. Le sociologue Dominique Cardon propose une typologie de ce « qu’on montre de soi aux autres » et de la manière dont on utilise les différentes plateformes. Entre l’ETRE, LE FAIRE, LE REEL et LE PROJETE, il y a plusieurs espace de « transparence » dans les informations diffusées. => http://www.internetactu.net/wp-content/uploads/2008/01/cardon02.JPG Le « paravent » correspond à l’utilisation des sites de rencontres amoureuses où les participants ne se dévoilent qu’après sélection de la personne de leur choix. Jusque-là, ils restent cachés derrière des catégories qui les décrivent et ne sont accessibles qu’à travers un moteur de recherche spécifique. Le « clair-obscur » : les internautes rendent visibles leur intimité, leur quotidien et leur vie sociale, mais en s’adressant à un réseau social de proches difficilement accessibles pour les autres. C’est dans le « phare » que l’on trouve les participants qui se dévoilent le plus et de manière la plus accessible. L’objectif de ces internautes est la recherche d’audience via la création de grands réseaux relationnels, des contenus partagés. Le « post-it » est l’espace où les participants rendent visibles leur disponibilité et leur présence en multipliant les indices contextuels, mais ils réservent cet accès à un cercle relationnel restreint. Dans la « lanterna magica » enfin se retrouvent les internautes qui conçoivent leur identité virtuelle (avatar) à partir de l’univers des jeux vidéo. D’après Celia Pon (mémoire de stage, 2012-2013) Ce que montre Dominique Cardon, c’est que ces espaces s’interpénètrent et qu’il y a différents profils et périmètres d’identités numériques. Les traces navigationnelles Ce sont les données enregistrées par la plupart des moteurs de recherche dont nous nous servons (par le biais des cookies notamment). Les cookies sont des petits fichiers « texte » déposés sur le disque dur de notre ordinateur à la demande du serveur gérant le site que nous visitons. Ils permettent d’obtenir des informations sur la navigation que nous effectuons sur les pages du site en question. Dans MARTIN-GOMEZ FRANCISCO - - SUPPORT DE FORMATION - - http://theocom.wordpress.com 2
  • 3. l’ordinateur, c’est le navigateur qui gère les cookies. Il les enregistre mais permet aussi de les contrôler et si on le souhaite de les effacer. Depuis 2008, la durée de conservation des données personnelles par les moteurs de recherche, soumis à une obligation de destruction ou d’anonymisation de ces données, est de 6 mois. Attention : Google ne respecte pas cette obligation (18 mois de conservation). Ces cookies sont collectés sans que nous en soyons vraiment conscients et permettent l’élaboration de profils (surtout publicitaires). C. Identité numérique et e-réputation Compétences sociales et formation citoyenne Cet ensemble de traces, une fois “mixé” par les moteurs de recherche comme Google ou les sites de réseaux sociaux, définit un périmètre, une image publique qui est celui de la réputation numérique. Le-réputation est la forme que l’on donne à lire d’une identité numérique contrôlée, dosée dans sa transparence et sa confidentialité. C’est une projection volontaire. Pour tirer parti des médias sociaux, il convient d’être capable d’établir des stratégies spécifiques pour les utiliser. « Il faut savoir poursuivre des buts et les différencier les uns des autres ». Avec l’identité numérique, c’est la capacité à s’exposer tout en contrôlant son exposition qui est questionné chez l’élève et réclame des compétences sociales et relationnelles spécifiques (savoir-être) pouvant être inégalement distribuées. Il appartient à l’Éducation nationale de se saisir de cette formation/sensibilisation. Informations de navigations et métadonnées De l’Internet, au Web, puis au Web 2.0, chaque fois le cœur de l’innovation est modifié et les rapports à l’information bouleversés. Alors qu’Internet relie les machines, le web les documents, le web 2.0 relie les humains, les individus. Si nous sommes devenus des « utilisateurs générateurs de contenus », nous sommes moins « acteurs de l’information » (nous sommes toujours captif des sources primaires) que support de cette dernière. La révolution du Web 2.0 est en effet de considérer l’individu comme un document, dont les extraits significatifs peuvent être intéressants à d’autres usagers. Ces traces ne sont ni plus ni moins que des métadonnées (informations sur l’information) sauvages, non contrôlées, des fragments indexables d’une identité constituée de nos traces MARTIN-GOMEZ FRANCISCO - - SUPPORT DE FORMATION - - http://theocom.wordpress.com 3
  • 4. sur le réseau, indistinctement publiques, privées ou intimes. La normalisation ne peut se faire que par contrôle du flux et des accès au niveau de la source (ici l’usager). Elles doivent donc être gérées et comprises comme telles, interopérables et reconstruites en un tout cohérent livrant une information 2. Identité numérique et e-réputation : mise en pratique A. Une image publique qui engage sa source, et génère des risques Contexte légal La Loi considère que ce sont les données qui permettent d’identifier ou qui rendent identifiables les individus. Elles sont de 2 ordres : les données de premier niveau qui permettent d’identifier directement l’individu (nom, prénom, coordonnées, caractéristiques physiques, etc.) les données de second niveau qui permettent une identification indirecte de l’individu (données médicales, bancaires, de géolocalisation, etc.). Ces données font l’objet de droits de protection au travers de la loi relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés (dite loi informatique et liberté ou loi CNIL) qui date du 6 janvier 1978 (modifiée depuis). Entre autre : Le droit d'accès, qui consiste en un droit de consultation des informations stockées par les sites internet lors de nos navigations (s’adresser au responsable du site). Le droit d'information, c’est-à-dire la pleine connaissance de l’usage et de la durée de conservation des informations collectées Le droit d'opposition, ou le droit de refuser que des informations personnelles soient utilisées pour à des fins publicitaires. D’après la CNIL, http://www.jeunes.cnil.fr/tes-droits/ Les risques possibles Compte-tenu de l’usage que les 12-17 font des réseaux sociaux, ces derniers en considérant les pratiques les plus courantes, peuvent s’exposer par : MARTIN-GOMEZ FRANCISCO - - SUPPORT DE FORMATION - - http://theocom.wordpress.com 4
  • 5.  des infractions au Code pénal : est « puni le fait de porter atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui en captant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de leur auteur, des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel ainsi qu’en fixant, enregistrant ou transmettant sans le consentement de celle-ci, l’image d’une personne se trouvant dans un lieu privé ». – usage des téléphones, des vidéos  des infractions au Code civil : même si le principe de la liberté d’expression est inaliénable, il doit être exercée dans les limites posées par la loi (propos racistes, antisémites ou homophobes ; les propos diffamants ou injurieux ; propos négationnistes ; provocations de crimes ou de délits ; propos incitant à la haine ou la violence).  des infractions au code de la propriété intellectuelle : la capacité du Web 2 à favoriser les échanges et le partage a sérieusement entamé la notion de droit d’auteur et de propriété intellectuelle. – respect des sources et des auteurs, notion de plagiat et du « Copier-Coller » A cela bien sûr s’ajoute les différentes cybercriminalités plus dramatiques encore que l’accès à toutes ces informations privées faciliterait (racket, vol, violence, harcèlement, pédophilie,…) B. Descriptif de la séquence (Séance n°1) => Sensibilisation aux concepts (traces, identité numérique, e- réputation) Niveau : 4°/ 3° Durée : 1h00 Lieu : CDI Intervenant(s) : professeur documentaliste et CPE Nombre d’élève : classe entière Classe concernée : toutes Production assignée : réalisation d’un schéma heuristique simple à parti d’une recherche (Séance n°2) => Vers la gestion des traces : l’e-réputation Niveau : 4°/ 3° Durée : 1h00 Lieu : CDI Intervenant(s) : professeur documentaliste et CPE Nombre d’élève : classe entière Classe concernée : toutes Production assignée : réflexion et modification de la confidentialité du compte personnel (facebook ou google+), gestion des métadonnées (blog type wordpress, tumblr) MARTIN-GOMEZ FRANCISCO - - SUPPORT DE FORMATION - - http://theocom.wordpress.com 5
  • 6. Objectif général :  Permettre une « prise en main » des concepts de traces, identité numérique, e- réputation en manipulant les informations qui les composent  Favoriser la prise de conscience des élèves sur leurs échanges numériques et les dangers d’une « navigation non maîtrisée » Objectifs spécifiques :  Culture informationnelle : les différents types de traces numériques  Culture informationnelle : approfondissement technique des modes de diffusions de l’information (réseaux sociaux)  Education à la citoyenneté : les traces numériques construisent une image publique qui engage l’internaute (« droits et devoirs » sur le web)  Education à la citoyenneté : les traces numériques livrent des informations personnelles de l’internaute (dangers des informations non contrôlées et de leur utilisation, e-réputation) Déroulé de la séquence : =>(Séance n°1) 1. Présentation du support et des objectifs des deux séances 1.1 Le livet d’e-réputation 1.2 Le schéma heuristique et la recherche à effectuer (informations sur un camarade tiré au hasard) 1.3 Rapide discussion sur la Netiquette et le concept de « traces » ; outils sociaux utilisés et connaissances de leur fonctionnement 2. Recherche sur Internet =>(Séance n°2) 1. Présentation des résultats et discussion sur l’identité ainsi constituée (fiabilité, pertinence) ; identifier les principales sources d’informations personnelles 2. Approfondissements : typologies des traces, méthodologie de gestion possible de l’identité numérique (confidentialité de facebook ou métadonnées/métatags sur un blog, réflexion sur le caché/montré de soi dans la relation aux autres) 3. Quelques outils de surveillance et de gestion d’e-réputation 3.1 Sur les réseaux sociaux 3.2 Sur le web MARTIN-GOMEZ FRANCISCO - - SUPPORT DE FORMATION - - http://theocom.wordpress.com 6
  • 7. Figure 1: Cinq formats de visibilité, Dominique Cardon - http://www.internetactu.net/wp-content/uploads/2008/01/cardon02.JPG MARTIN-GOMEZ FRANCISCO - - SUPPORT DE FORMATION - - http://theocom.wordpress.com 7
  • 8. MARTIN-GOMEZ FRANCISCO - - SUPPORT DE FORMATION Adresse : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Ville : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Téléphone : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Mail : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Sport(s) pratiqué(s) : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Musiques / livres / séries préférés : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Réseaux sociaux : _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ Ce qu’il pense du collège : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Nom et prénom de l’élève tiré au sort Contacts Hobbys / Activités Conviction MARTIN-GOMEZ FRANCISCO - - SUPPORT DE FORMATION - - http://theocom.wordpress.com 8
  • 9. MARTIN-GOMEZ FRANCISCO - - SUPPORT DE FORMATION Astuces de sécurité pour les élèves 1. Ne pas laisser sa session ouverte en quittant son poste dans un endroit public (CDI, salle de cours, espace public). 2. Etre vigilant lors de connexions à un espace public wifi : la connexion n’étant pas sécurisée, il est plus facile d’intercepter les identifiants. 3. Ne pas ouvrir un courrier électronique dont l’expéditeur est inconnu, sou risque de phishing qui consiste à « faire croire à la victime qu'elle s'adresse à un tiers de confiance (banque, administration) afin de lui soutirer des renseignements personnels. Pour éviter de se laisser abuser, il faut être vigilant : au nom du domaine de l’URL, à la connexion, sécurisée ou non. 4. Ne jamais divulguer son mot de passe.  Ce même mot de passe, doit être suffisamment difficile : d’une longueur minimum de 12 caractères (si possible 16) et comportant des caractères de type différents (majuscules, minuscules, chiffres).  Pour les construire, la méthode phonétique procure une base simple (ex : « J’ai acheté 3 DVD cet après-midi » devient à titre GHT3DVD7am) ou en encore la méthode des premières lettres (ex : « Un internaute averti en vaut deux ! » devient 1IA=2) 5. Eviter de se référer à son nom ou sa date de naissance pour un mot de passe 6. Ne pas utiliser le même mot de passe 7. Eviter de configurer les logiciels pour qu’ils les retiennent 8. Enfin, la propagation des virus informatiques ou des logiciels malveillants reposant en grande partie sur le phishing, il faut rappeler l’importance des antivirus, des antispyware et de connecter le pare-feu de son ordinateur. MARTIN-GOMEZ FRANCISCO - - SUPPORT DE FORMATION - - http://theocom.wordpress.com 9