DIGNITAS INFINITA - DIGNITÉ HUMAINE; déclaration du dicastère .pptx
Mali
1. Dossier de danse Africaine
Avril 2012
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L A U R E G a ë lle e t U D E
E lé a n o r
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PS : Lorsque, au cours de l'exposé, vous verrez ceci : *** Il faudra cliquer pour faire apparaître une image puis re-
cliquer pour que celle-ci disparaisse. Bon visionnage !
3. Introduction
La danse occupe une large place sur le territoire malien, on y distingue les danses traditionnelles
et populaires, les danses rituelles ou celles réservées aux seuls initiés. La plupart des évènements
correspondent à une danse bien précise.
• Dans la région de Mopti, la pêche collective est célébrée avec le Téguéré, quant à la fin des
récoltes, elle est célébrée en dansant le Soumou, occasion spéciale pour les femmes de dessiner
divers motifs au henné sur les mains et les pieds.
• Le Gomba est une danse traditionnelle de Djitoumou (arrondissement de Ouélésébougou).
On retrouve aussi, comme dans de nombreux pays d'Afrique, les danses des masques. Les plus
célèbres sont les danses masquées des Dogons.
On parlera de tout ces peuples plus en détails dans la suite de l’exposé.
Les masques sont aussi utilisés lors de danses sacrées en pays Bamanan. De Bamako à
Tombouctou en passant par Kayes, Sikasso ou Kidal, la danse fait partie intégrante de la vie au
Mali.
Une vingtaine d’ethnies vivent au Mali. Malgré les échanges entre elles au cours de l’histoire,
chacune possède une culture spécifique. Les principales ethnies sont :
les Bambaras, les Bobo, les Malinkés, les Soninkés ou Sarakolés, les Peuls, les Dogons, les
Touaregs, les Sonrhaïs, les Bozos, les Toucouleurs, les Sénoufos, les Minianka, les Khassonkés***
A chaque région correspond une danse spécifique, comme nous allons le voir.
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• Les dogons
Les plus célèbres sont les danses masquées des Dogons. Les Dogons sont un des groupes
ethniques les plus intéressants du Mali. Ils vivent autour des falaises de Bandiagara, une zone
difficile d'accès. Les mouvements sont souvent les mêmes. Le danseur Dogon, les bras tendus en
avant, frappe fort le sol avec ses pieds alternativement. Seuls les masques varient. Le masque
Dogon le plus connu est le masque Kanaga, qui représente à l'oiseau du même nom***. Si le
danseur porte le masque "Kanaga", la danse exprime une prière adressée au Dieu "Amma"
créateur de l’univers selon la cosmogonie (science ou système de la formation de l'Univers)
dogon.
Dans la danse rituelle, le porteur du masque se penche vers le bas pendant qu'il danse, en
dirigeant la croix vers le sol, dans le but d'établir un lien entre la terre et le ciel (comme sur la
vidéo ci-dessous). Dans les rites funéraires, les membres de la société Awa, dansent avec les
masques sur le toit de la maison du mort, pour conduire son âme (nyama) à son repos éternel, et
en même temps, pour défendre les vivants du mal. Parfois, le danseur dogon se contente d’une
démarche balancée en montant sur des "sin" (des échasses faites en bois de rônier).
5. • Les Bamanans
La danse des masques en pays bamanan : après les récoltes, les jeunes garçons et filles se
retrouvent sur la place publique au clair de lune pour exprimer leur joie de vivre au rythme
endiablé des tam-tams c'est aussi l'occasion de faire apparaître les grands et divers masques
Bamanan***.
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• Cèbilencè (danseurs masqués du Bèlèdugu)
La coutume des danseurs 'cèblencè' est transmise de leurs ancêtres à leurs pères. Cette
réjouissance est très ancienne, mais telle qu'elle avait lieu autrefois et telle qu'elle est
maintenant, ses rites ne sont plus les mêmes, bien des changements se sont introduits. Dans
le temps, le jour où les cèblencè sortaient et que la fête avait lieu, aucune personne, homme
ou femme portant un habit noir-indigo, ne pouvait se présenter sur la place de danse. De
plus, en arrivant, personne ne pouvait passer en courant devant les danseurs. En effet, ils
portaient sur eux leur fétiche. A l'époque aussi, les cèblencè ne dansaient que pour des
funérailles ou les cérémonies du fétiche 'do'. Ces fêtes avaient lieu au début de la saison des
pluies, elles ont encore lieu aujourd'hui. Entre hier et aujourd'hui, les différences sont les
suivantes : de nos jours, si on se met simplement d'accord pour dire aux « anciens » qu'on
aimerait organiser une danse de cèblencè ou bien à l'occasion d'une fête, ils en donnent la
permission, ce divertissement aura lieu. De plus, on peut aller maintenant sur la place de
danse des cèblencè même si l'on porte un habit de couleur foncée. Cela montre clairement
que de grands changements se sont introduits entre les rites anciens et ceux d'aujourd'hui.
6. • Gomba
Il s'agit d'une danse de réjouissance exécutée par les jeunes pour la fin des récoltes mais
aussi lorsqu'une jeune femme doit rejoindre son époux. Les danseurs imitent le
chimpanzé. (« Gon » signifie singe en bambara et « Ba » grand).
• Mopti
Comme nous l'avons dit plus tôt, le Téguéré est une danse organisée à l'occasion des
pêches collectives.
• Didadi
Le Didadi est né d'une danse originaire du wassoulou appelée "Djagoua bari". C'est une
danse à l'honneur d'un jeune paysan qui, lors des compétitions de labour par les membres
de son "ton" (association), a fini de labourer sa parcelle le premier. Le Didadi est une
danse populaire.
Didadi est un rythme de l'éthnie Bambara (Bamana) qui est souvent joué à l'occasion de la
saison des pluies et pour les récoltes. Les danseurs et danseuses portent des masques et de
la peau de mouton pour réaliser leurs danses. Les festivités liées à ce rythme sont souvent
appelées Didadi tulonke (jeux de Didadi) Il existe au moins 2 versions de Didadi : l'une
provenance de Kolokani (Sud ouest du Mali) et appelée Jagowara et l'autre de Bougouni
(Extrême Sud du Mali) et appelée Bari (Didadi de Bougouni). Dans cette région, le rythme
est joué avec un tambour Bari (tambour basse monté avec une peau de vache et joué à la
main) et 2 djembés. Le tout est accompagné d'un chant féminin.
• Soumou (danse sarakolée) est une danse de joie exécutée pour fêter la fin de la récolte ;
les mouvements sont exécutés avec délicatesse et souplesse en direction du ciel et en
utilisant l'espace. A cette occasion, les femmes se parent de motifs au henné sur les mains
et les pieds et jettent un mouchoir à leur mari qui sort du cercle pour faire une
démonstration.
7. Conclusion
Le Mali offre aux amateurs une exceptionnelle richesse culturelle : danse des masques,
artisanat guerrier, rites animistes, architecture, coiffures de femmes Peulh ou Songhaï. Le
folklore malien est riche et varié.
Généralement habillés en tenues de danse traditionnelle, les hommes et femmes, selon le
sens donné à la cérémonie, occupent très souvent le même espace de la place publique,
dansant aux rythmes de divers instruments.
Les fêtes traditionnelles donnent l'occasion d'exhiber "l'art de la beauté" par la splendeur
des bijoux, les couleurs des motifs des vêtements, les coiffures …
Exemple : Démonstration de marionnettes accompagnées de danseuses à la fête Santa
édition de décembre 2009 à Bamako.
8. Notre expérience
Pour notre deuxième semestre à l'université de Lettres, nous devions choisir une UEL pour compléter notre
enseignement pédagogique. Il y avait beaucoup de choix , mais nous étions plus portées niveau sport, trouvant bien
plus intéressant le fait de pouvoir se défouler après les cours, pendant la semaine. En regardant la liste des UELs, et
en prenant en compte l'expérience d'Eléanor qui avait déjà expérimenté la danse afro le vendredi en tant que bonus
sport, nous avons donc pris la décision de nous inscrire dans celle-ci. De plus, nous sommes toutes les deux
intéressées par l'Afrique et partageons même un projet commun de voyage humanitaire en Afrique Subsaharienne.
Notre UEL nous permettrait donc une première approche avec l'Afrique. Gaëlle ayant déjà assisté au concert d'un
célèbre chanteur Africain : Salif Keita lors du festival des Nuits du Sud, le tempo de la danse Africaine ne lui était pas
inconnu, bien que très difficile à saisir lors des danses.
Nos premières impressions furent quasiment identiques, un rythme de travail soutenu et de bonnes chorégraphies,
ainsi qu'une excellente ambiance générale.
Nous avions en tête un objectif essentiel de milieu de semestre qui était le spectacle pour la ronde des facs, en mars.
En effet, avoir cet objectif commun (et savoir que nos amis assisteraient à ce spectacle) nous a forcées à travailler nos
chorégraphies, à les perfectionner et à nous entrainer.
Le jour du spectacle est arrivé et... ce n'était pas du tout ce à quoi nous nous attendions. Il y avait beaucoup de monde,
et beaucoup d'élèves de notre fac, le stress était donc au maximum. Mais ça a été une grande partie de plaisir,
entraînées par la foule de danseuses afro nous n'avons même pas vu passer le temps. Malgré le fait que nous étions un
peu désordonnées, ce fût une excellente expérience, et au final nous pensons que tout le monde s'est éclaté. De plus, la
ronde des facs nous a permis de connaître les autres danseuses indépendamment des cours, ce qui a eu pour
conséquence de créer des liens ainsi qu'une complicité entre toutes les danseuses, qui (selon nous) se ressent lors des
cours ; En effet, l'ambiance est très détendue malgrè le travail soutenu et il n'y a aucun conflit, ni moqueries malgrè
les niveaux en danse hétérogènes, ce qui est très appréciable.
En conclusion, nous sommes ravies d'avoir goûté à la danse Afro et ne comptons pas en rester là !
Et pour finir en beauté ...