Ecole Nationale de Commerce et de Gestion d’Oujda
1ère année Master d’université (S1) : Finance, comptabilité, Audit et contrôle
Projet de matière : Audit général
Réalisé par :
IDEHOU Hajar
EZZAIDI Sabah
Encadré par:
M. El JABRI
Introduction…………………………………………………………….
Partie I : Phase théorique………………………………………………
Diagramme d’une mission d’audit…………………………………….
Les différentes phases de la mission d’audit………………………….
Partie II : Phase pratique………………………………………………
Cas N°1: Les recommandations………………………………………
Cas N°2: Les preuves………………………………………………….
Conclusion………………………………………………………………
L’auditeur est un garant du bon fonctionnement des systèmes du
contrôle interne présents au sein de l’entreprise. Son rôle est de
veiller à ce que l’ensemble des risques soient maitrisés par les
opérationnels. L’audit interne, initialement limité à l’audit comptable
et financier couvre, aujourd’hui, toutes les fonctions de l’entreprise :
production, commercial, …
Il est aussi un acteur majeur du dispositif de maitrise des risques, du
contrôle interne et de la bonne gouvernance
L’auditeur est responsable de contribuer à l’identification et à
l’évaluation des risques auxquels l’entreprise est exposée,
accompagner la mise en place d’un dispositif global des risques et
évaluer l’efficacité et la pertinence de ce dispositif .
Du fait de la variété des domaines à couvrir et des missions à
conduire, l’auditeur interne doit bénéficier d’une gamme de
compétences toujours plus étendue.
Les missions d’auditeur sont de plus en plus large et consiste en (missions
non limitatives) :
Des améliorations méthodologiques en vue d’une meilleure efficacité
La diffusion des meilleurs pratiques entre les différentes fonctions
Le renforcement quantitatif et qualitatif des ressources avec des équipes
toujours mieux formées et plus spécialisées
Le développement des missions en faveur du conseil, de la formation des
opérationnels et de l’accompagnement du changement
Quels sont les missions d’audit ? et quels sont leurs différents phases ?
Enoncé
Un auditeur a rédigé une première version de recommandations à
l’attention des responsables opérationnels du service Encaissement et
du service Facturation.
1. Faire un effort pour aviser à temps la Trésorerie du non encaissement
des factures.
2. Il faut suivre de manière rigoureuse les impayés.
3. Accroître le soutien informatique au recouvrement amiable.
4. S’efforcer de remettre le plus rapidement possible les factures
impayées à un huissier ou une société de recouvrement externe.
5. Améliorer la formation juridique pour relancer les débiteurs
récalcitrants.
6. Le « Service Encaissement » doit être informé du montant, du numéro
et des modalités de règlement pour toutes les factures émises.
T.A.F
Reformulez ces recommandations afin qu’elles permettent aisément aux
responsables opérationnels d’élaborer leur plan d’actions.
Corrigé
Plusieurs réponses peuvent être considérées comme bonnes si elles
mentionnent :
‐ Un destinataire ;
‐ Une action dont le résultat est mesurable ;
‐ Un délai de mise en œuvre.
Les cinq premières recommandations concernent le service des
encaissements audité tandis que la sixième concerne le service Facturation.
1. Responsable du service Encaissement : déterminer, avant le <date>, avec
le responsable de la trésorerie les dates d’alerte et les montants impayés qui
doivent remonter automatiquement sur le poste de travail du service
trésorerie.
2. Responsable du service Encaissement : établir, avant le <date>, une
procédure de suivi des encaissements à bonne date et de détection des
retards d’encaissement.
3. Responsable du service Encaissement : lister, avant le <date>, les
données manquantes dans l’application sur les encaissements pour pouvoir
demander à l’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage du département informatique
la mise en place d’une modification de l’application.
4. Responsable du service Encaissement : fixer, avant le <date>, un délai
interne pour la fin du recouvrement amiable et déterminer une procédure de
remise à un service ou un prestataire externe de recouvrement des impayés.
5. Responsable du service Encaissement : mettre en place, avant le <date>,
une formation juridique pour les 2 personnes du service.
6. Responsable du service Facturation : mettre en place, avant le <date>, un
flux automatique de toutes les données des factures émises (numéros,
montants et délai de règlement accordé) vers l’application du service
Encaissement.
Enoncé :
Associer à chaque fait constitutif d’une observation d’audit la (ou
les) preuve(s) qui la supportent. Certaines preuves peuvent être
utilisées 2 fois et d’autres peuvent ne pas être utilisées du tout.
FAITS :
1. Les achats sont traités différemment selon la personne qui
s’en charge.
2. 30% des factures reçues des fournisseurs sont payées
au‐delà du délai accordé par celui‐ci.
3. Les paiements sont effectués sans validation par le service
réception des marchandises.
4. Des commandes ont été émises auprès de fournisseurs non
autorisés.
5. Le paiement des factures n’est pas automatiquement porté à
la connaissance de la trésorerie.
6. Réception et paiement de marchandises pour des quantités
non commandées.
PREUVES :
A. Le service des règlements n’a pas délégation de signature
sur les chèques émis.
B. La procédure de traitement des achats a plus de dix ans et
n’est plus suivie.
C. Les factures ne sont pas comptabilisées à réception mais
seulement après visa du service utilisateur du bien acheté.
D. Le système informatique de la trésorerie n’est pas interfacé
avec la comptabilisation des paiements au poste banque.
E. Le service des règlements paie sur la base du visa du
service achat et du service réception des marchandises mais
sans visa du service utilisateur.
F. Le service des règlements paie sur la base du visa du
service achats seulement. G. La vérification de l’agrément des
fournisseurs est réalisée à réception de la facture.
G. La vérification de l’agrément des fournisseurs est réalisée
à réception de la facture.
H. La procédure de traitement des achats n’a jamais été
validée par le responsable et elle n’est pas applicable dans
certains cas.
Les missions de l’auditeur sont de plus en plus large et
consiste en (missions non limitatives) :
*des Améliorations méthodologique en vue d’une meilleure
efficacité,
*la Diffusion des meilleures pratiques entre les différentes
fonctions
,*le Renforcement quantitatif et qualitatif des ressources avec
des équipes toujours mieux formées et plus spécialisées,
*et le Développement des missions en faveur du conseil, de la
formation des opérationnels et de l’accompagnement du
changement.
L’importance de ces missions exige d’excellentes capacités
d’écoute, de dialogue et de persuasion. Il s’agit d’une
profession dans laquelle la pédagogie joue un rôle essentiel.