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Pourquoi développer les compétences psychosociales de la petite enfance à l'adolescence

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Pourquoi développer les compétences psychosociales de la petite enfance à l'adolescence

  1. 1. Colloque "Pourquoi développer les compétences psychosociales de la petite enfance à l'adolescence" 7 janvier 2015, Lycée Saint Jacques de Compostelle, Poitiers
  2. 2. Pourquoi développer les compétences psycho-sociales Pr. Jacques Fortin
  3. 3. Qu’est ce qu’une compétence? Capacité reconnue dans un domaine Pr. J. Fortin
  4. 4. • Savoir: compétences cognitives • Savoir-faire: compétences instrumentales • Savoir-être: compétences sociales • Savoir-agir: compétences décisionnelles Pr. J. Fortin
  5. 5. Compétence psycho-sociale selon l’OMS (1993, 1997) « Capacité d’une personne: - à répondre avec efficacité aux exigences et aux épreuves de la vie quotidienne - à maintenir un état de bien-être subjectif qui lui permet d’adopter un comportement approprié et positif à l’occasion d’interactions avec les autres, sa culture et son environnement ». Pr. J. Fortin
  6. 6. Compétences psycho-sociales selon l’OMS • Savoir résoudre des problèmes / savoir prendre des décisions • Avoir une pensée créative / avoir une pensée critique • Savoir communiquer efficacement / être habile dans les relations interpersonnelles • Avoir conscience de soi /avoir de l’empathie • Savoir réguler ses émotions / savoir gérer son stress. Pr. J. Fortin
  7. 7. Compétences psycho-sociales selon l’OMS • Compétences d’auto-régulation • Connaissance de soi (confiance, estime et affirmation de soi; sentiment d’efficacité personnelle et de contrôle) • Gestion de la colère et de l’anxiété, capacité à faire face à la perte, à l’abus et aux traumatismes • Gestion du stress (gestion du temps, pensée positive, …). • Compétences cognitives • Prise de décision et résolution de problème • Pensée critique et auto-analyse (pouvoir analyser l’influence des pairs et des médias, avoir conscience des valeurs, attitudes, croyances, normes et facteurs qui nous affectent; pouvoir identifier les sources d’informations pertinentes). Pr. J. Fortin
  8. 8. Compétences psycho-sociales selon l’OMS • Compétences sociales • Communication verbale et non verbale: écoute active, expression des émotions, capacité à donner et recevoir • Résistance et de négociation: gestion des conflits, capacité d’affirmation, résistance à la pression d’autrui. Empathie • Coopération et collaboration en groupe • Persuasion et influence. Pr. J. Fortin
  9. 9. CPS: un concept nouveau? • L’inné et l’acquis: du don aux compétences. • Entreprise, école, santé, … Educabilité des CPS Pr. J. Fortin
  10. 10. • Comment se développent les CPS? • Famille: processus d’imitation/modélisation. • Ecole: pratiques éducatives participatives. Démarche expérientielle: acquérir en cheminant. • Santé: persuasion. Programmes et actions. Pr. J. Fortin
  11. 11. CPS: enjeux • Place des CPS dans la détermination des comportements. • Développement des CPS personnelles et interactions sociales. • Empowerment: facilitation de l’exercice des CPS. Résistances Pr. J. Fortin
  12. 12. Compétences psycho-sociales: éthique • Autonomie et souci de l’autre. • Responsabilité individuelle et responsabilité collective. Démarche systémique. • Les CPS, un des 5 axes de la promotion de la santé. Pr. J. Fortin
  13. 13. Pourquoi développer les compétences psycho-sociales Madame LEYRIT
  14. 14. La construction identitaire : éléments théoriques pour mieux appréhender les compétences psychosociales et percevoir leurs intérêts de l’enfance à l’adolescence Leyrit Alexandra Université Jean Monnet, Saint-Etienne Laboratoire Education, Cultures et Politiques (Lyon 2/Saint-Etienne) alexandra.leyrit@univ-st-etienne.fr
  15. 15. ●Comportement Fumer, boire, manger, faire du sport, etc. Santé Physique, mentale et sociale Facteurs personnels et sociaux Introduction
  16. 16. - Le savoir revoie aux connaissances sur un sujet. - Le savoir-faire est l’appropriation d’une technique, d’un comportement à une situation donnée. - - Le savoir-être renvoie à la capacité de l’individu à s’approprier les savoirs et savoir-faire et à les transposer à une situation donnée. Introduction
  17. 17. Comportements favorables à la santé Facteurs personnels Estime de soi, sentiment de compétences, motivation, autonomie Introduction
  18. 18. = Ressources cognitives, affectives, sociales et comportementales Compétences psychosociales Motivation, sentiment de compétences, Estime de soi Introduction
  19. 19. « capacité d’une personne à répondre avec efficacité aux exigences et aux épreuves de la vie quotidienne». Compétences psychosociales Identité Introduction
  20. 20. Ce que je suis -> valeurs, représentations, motivations, etc. Définition de l’identité La construction identitaire
  21. 21. Expériences passées Identité Particularités de l’identité 1) Dimension temporelle La construction identitaire
  22. 22. Identité Action Particularités de l’identité 2) Facteur prédictif du comportement La construction identitaire DYNAMIQUE
  23. 23. 3) Sentiment de stabilité Changements progressifs Actions répétées, cohérentes, Projets Partenariat éducatif Particularités de l’identité La construction identitaire
  24. 24. La construction identitaire Particularités de l’identité: 4) Multiple 5) Sentiment d’unité et d’unicité
  25. 25. La construction identitaire Particularités de l’identité: 6) Construction sociale
  26. 26. Famille = 1ers éducateurs liens d’attachement - qualité/affectivité - temporalité La construction identitaire
  27. 27. L’individu est guidé par la recherche continuelle «d’une image de soi valorisée et personnellement valorisante ». Baubion-Broye et al., 1987, p 438 La construction identitaire Particularités de l’identité: 7) Recherche de valorisation
  28. 28. - Dimension affective de l’identité - Ensemble de représentations sur Soi L’estime de soi
  29. 29. 29 Multiplication des programmes de promotion de l’estime de soi des jeunes surtout aux États-Unis : sans réelle efficacité constatée corrélations repérées entre estime de soi et différents facteurs sans parvenir à repérer le sens de la relation Est-ce que les jeunes violents/ délinquants ont une faible estime d’eux-mêmes? L’estime de soi
  30. 30. Expériences passées Estime de soi L’estime de soi Particularités de l’identité: 1) Temporalité
  31. 31. Estime de soi Action L’estime de soi Particularités de l’identité: 2) Facteur prédictif des comportements
  32. 32. • Sentiment de stabilité • Construction sociale: L’autre est un miroir de soi (Cooley) L’estime de soi
  33. 33. Théorie de la valorisation de soi (Leary, 2007) : = Besoin d’avoir une bonne estime de soi L’estime de soi
  34. 34. ●Multidimensionnelle ESTIME DE SOI Football Scolaire Sociale Théâtre bricolage Jardinage L’estime de soi
  35. 35. Multidimensionnelle Somme (Estime de Soi dans un domaine spécifique) 35 Estime de Soi globale Toutefois, des auteurs tels que Harter (1986) ont montré que l’on pouvait avoir une estime de soi globale élevée bien que l’on se sente incompétent dans le domaine sportif par exemple. L’estime de soi
  36. 36. Le (dés)engagement psychologique du domaine scolaire 36 = Diminution de l’effet du domaine (scolaire) sur l’estime de soi Dévalorisation du domaine où j’échoue (Martinot, 2004)
  37. 37. L’auto-handicap 37 Anticipation de l’échec éventuel Création d’obstacles à la performance future Échec attribué à des causes externes au sujet = Moins néfaste pour l’ES
  38. 38. Multidimensionnelle Les risques de la promotion de l’estime de soi Estime de soi Théâtre Comportements au Théâtre Comportements dans un autre domaine
  39. 39. Valoriser l’estime de soi peut même être dangereux parce qu’il apparaît que les sujets à haute estime de soi seraient désagréables dans des situations menaçantes pour eux-mêmes (Heatherton & Vohs, 2000), narcissiques selon Famose et Bertsch (2009). L’estime de soi
  40. 40. 40 ADOLESCENCE Les conduites à risques Mise en danger des autres et de soi -> violence, délinquance, consommation de drogues/alcool, fugues, etc. Pourquoi pendant l’adolescence? -> Crise d’adolescence ? Identité selon l’âge
  41. 41. 41 ADOLESCENCE, bouleversements : Biologiques Sociaux Cognitifs/intellectuels Réajustement des pratiques éducatives Identité selon l’âge
  42. 42. 42 Situation nouvelle Recherche d’un équilibre Dans le sens de son engagement Identité renforcée Diffère de son engagement Conflit Appropriation ou Evitement,… Identité selon l’âge
  43. 43. 43 Soit se soumettre à la conduite majoritaire (accommodation) Evitement, révolte, fuite, violence, etc. Dépassement de la situation en intégrant les contradictions (Assimilation) Identité selon l’âge
  44. 44. Quand intervenir? 44 • Une intervention à un moment clé dans la vie de la famille (crises, changements, etc.) • Les avantages d’un suivi prolongé et intense pour créer la confiance (temporalité/continuité) • Le plus tôt possible • La disponibilité et l’intensité • Résultats non mesurables au moment t Ouellet, René, Durand, Dufour et Garon, 2000, Intervention en soutien à l'empowerment. Dans Naître égaux – Grandir en santé Conclusion : des pistes de réflexion
  45. 45. Conclusion : des pistes de réflexion Temporalité: intérêt des projets Evaluation des programmes : Sur les compétences psychosociales Non sur les comportements
  46. 46. La démarche participative du sujet • Conclusion : des pistes de réflexion
  47. 47. Appropriation sur le long terme Construction identitaire Communication, échanges, interactions (débats) Conclusion : des pistes de réflexion
  48. 48. Interactionnisme symbolique Mead G.H. 1924 Donner sens, signifier, permet aux individus et aux groupes, non seulement de maîtriser l’environnement dans lequel ils évoluent, mais aussi de comprendre les événements qui les concernent, afin d’agir et d’être socialement visibles et reconnus. Esparbès & Tap, 2001 Conclusion : des pistes de réflexion
  49. 49. "c’est parce qu’il est simultanément placé dans l’épreuve de conflits inhérents à ses relations avec ses modèles et à la diversité de ses ancrages dans le cercle de ces rapports (sociaux, culturels, interpersonnels, à Autrui) qu’il est amené à prendre ou à revendiquer des positions d’affirmation de soi, d’autonomie, de lutte, qu’il devient agent" (Baubion-Broye & al., 1987, 440). Conclusion : des pistes de réflexion
  50. 50. Conclusion : des pistes de réflexion Repenser la relation éducative (Sandrin Berthon)
  51. 51. Education à la santé Savoir, Savoir-faire Enfant Adulte
  52. 52. Education pour la santé Savoir, Savoir-faire, Savoir-être EnfantAdulte Savoir-être → appropriation, transposition des savoirs et savoir-faire aux situations de la vie quotidienne
  53. 53. « La présence d’un rapport de confiance avec l’entourage immédiat est déterminante pour aller chercher le courage de lutter » (Toussignant, 1998) Conclusion : des pistes de réflexion
  54. 54. Miley, O’Melia et Dubois, 1998 : - la dialogue - la découverte - le développement Conclusion : des pistes de réflexion
  55. 55. • Encouragements, soutien affectif Plus l’enfant se sent soutenu, en sécurité, entouré, plus il sera autonome (Deslandes, 2002) Estime de soi favorisée par les encouragements, renforcements positifs Conclusion : des pistes de réflexion
  56. 56. 56 Le Breton (Les conduites à risque le grand écart, 2004) : « La violence, les incivilités, les émeutes urbaines, les provocations ou les affrontements aux autres participent à une culture de la « virilité » qui reste l’ultime ressource pour se forger – avec les poings ou l’arrogance – une image de soi positive. L’obsession du « respect » que l’on est prêt à défendre en toutes circonstances témoigne de la fragilité du sentiment de soi. Le souci d’être à la hauteur provoque d’innombrables défis pour savoir qui pisse ou crache le plus loin, ou amène des joutes plus délicates mettant en danger l’existence ou l’avenir. Se dérober face à l’épreuve est impensable pour l’estime de soi et sa place dans le groupe. Pour les garçons, la peur de passer pour un « bouffon » est rédhibitoire. Le risque pour l’identité est plus redoutable à assumer que le risque pour la santé ou la vie. »
  57. 57. « Favoriser l’autonomie des jeunes, leur accomplissement dans leur vie future, leur proposer des repères et leur donner la possibilité de choisir des comportements favorables à leur santé dans le respect d’eux-mêmes, des autres et de l’environnement. » (INPES, Fourchettes et baskets) Conclusion : des pistes de réflexion
  58. 58. 58 Famose, Guérin et Sarrazin (2005, p. 21) Ainsi, les professionnels peuvent s'attacher à : - envoyer aux individus des messages les persuadant qu'ils peuvent réussir, - faire en sorte qu'ils regardent les autres réussir, - faire expérimenter le succès, - Les inciter à faire des attributions causales adaptatives, - protéger les individus des menaces contre l'estime de soi en dédramatisant les échecs, en évitant les humiliations et les comparaisons dans le groupe, etc. - faire en sorte que la tâche ne soit pas menaçante pour l'estime de soi. Conclusion : des pistes de réflexion
  59. 59. Je vous remercie sincèrement de votre attention… Alexandra Leyrit alexandra.leyrit@univ-st-etienne.fr
  60. 60. Pourquoi développer les compétences psycho-sociales Table RONDE « Petite enfance » « C’est moi, c’est nous » « Grandir Ensemble » Les Compétences Psychosociales chez les adolescents Animation: Monsieur NOCK
  61. 61. « Projet petite enfance »
  62. 62. « C’est moi - c’est nous »
  63. 63. Développer les compétences psychosociales d’enfants d’une classe de CP Ecole Claude Nicolas La Rochelle « C’est moi-C’est nous »
  64. 64. • Des constats , des acteurs, une rencontre • Naissance d’un projet et appropriation d’un langage commun • Co construction d’outils et expérimentation au Centre Social du quartier pendant les temps de vacances
  65. 65. • Un programme en 16 séances interactives • 2 compétences travaillées: avoir conscience de soi, reconnaître et comprendre les émotions • Les séances
  66. 66. • Les atouts du programme • Conclusion
  67. 67. 2013-2014 Groupe projet Delarue Joelle, infirmière scolaire, Education Nationale-Santé scolaire, Dominas Nadège, Responsable secteur enfance, Centre Social Vent des Iles, Druette Pascale, Référente PRE, Programme de Réussite Educative-Mireuil-Laleu-La Pallice , Lacroix Annie, Enseignante classe de CP, Ecole Elémentaire, Claude Nicolas, Mesnard Hugues, Educateur Spécialisé, APAPAR, Association pour la Promotion des Actions de Prévention Agglomération Rochelaise, Muller Catherine, Coordinatrice réseau ECLAIR, Education Nationale, Pol Christine, Chargée de prévention, Direction de la Santé Publique Hygiène Environnement ville de La Rochelle, Rondel Corine, coordination territoriale de prévention du suicide et de promotion de la santé mentale, nord Charente-Maritime, Groupe Hospitalier La Rochelle-Ré-Aunis , Thébault Céline, Adjointe secteur enfance, référente Contrat Local Accompagnement à la Scolarité Centre Social Vent des Iles MERCI DE VOTRE ATTENTION
  68. 68. « Grandir ensemble » Madame RENAUD
  69. 69. « Grandir ensemble » - Territoire : - Les deux quartiers prioritaires de Niort - 3 groupes scolaires et le collège de secteur - Publics ciblés : - Enfants scolarisés de la maternelle au collège - Parents des enfants concernés - Professionnels en contact avec ces enfants et leurs parents - Début du projet : 2008 - Porteur du projet : Collège Jean Zay
  70. 70. « Grandir ensemble » - Partenaires : - Financiers : CAN / FIPD / ACSE / ARS - Institutionnels : CAN / Préfecture / Ville de Niort / Education Nationale / IREPS - Opérationnels : Education Nationale / Personnels municipaux / Intervenants (USEP, IREPS, Psychologue…)
  71. 71. « Grandir ensemble » - Besoins identifiés : - Gestion quotidienne difficile de violences, incivilités et problèmes comportementaux des élèves ; - Des problèmes de mal-être identifiés chez les enfants ; - Grande difficulté scolaire de nombreux élèves ; - Réponse apportée : - Création du Comité de Pilotage - Expérimentation d’actions - Construction du programme évolutif
  72. 72. « Grandir ensemble » - Objectifs du programme : - Améliorer le climat de classe et de l’école vers un apaisement propice aux apprentissages pour tous ; - Créer les conditions de la réussite pour tous, notamment les élèves en difficultés, en favorisant l'estime de soi des enfants ; - Accompagner les élèves de manière précoce vers la position de sujet apprenant, en capacité d'investir l'école ; - Sensibiliser et associer les parents à l’ensemble de la démarche dès l’école maternelle
  73. 73. « Grandir ensemble » - Actions du programme : - A destination des enfants : - Atelier de 10 séances par niveau - Passeport citoyen - A destination des parents : communication - A destination des professionnels : - Sensibilisation - Séances d’analyse de la pratique - Accompagnement méthodologique - Co-animation des premières séances auprès des enfants
  74. 74. « Grandir ensemble » - Effets constatés suite à l’évaluation du programme : Points positifs - Le partenariat : un atout essentiel - Projet de qualité - Sensibilisations et accompagnements : professionnels outillés - Bénéfices directs des séances auprès des enfants - Amélioration des comportements Points négatifs - Manque de communication : manque d’appropriation et d’articulation - Peu de place aux acteurs hors scolaire et aux parents - Manque de liens entre les différents temps de l’enfant
  75. 75. « Grandir ensemble » - Perspectives, ouverture : - Consolider le partenariat - Associer concrètement les acteurs hors scolaires et les parents - Développer la communication - Projet en cours dans une autre ville
  76. 76. « Le renforcement des compétences psychosociales auprès des adolescents » Madame BONHOMME
  77. 77. A.N.P.A.A. Poitou-Charentes N°°°° 13 Les Jonquilles 3 Impasse Jacky Humblot 16000 ANGOULEME 05.45.95.55.11 poitoucharentes@anpaa.asso.fr A.N.P.A.A. 16 N° 13 - Les Jonquilles 3 Impasse Jacky Humblot 16000 ANGOULEME  05.45.95.55.11 anpaa16@anpaa.asso.fr ANTENNE 17 11/13 Chemin de la Casse aux prêtres - Bât B 17300 ROCHEFORT  05.46.87.11.77 - 06.81.21.56.02 anpaa17@anpaa.asso.fr ANTENNE 79 Rue de Limoges 79000 NIORT  05.49.28.25.57 - 06.86.75.11.97 anpaa79@anpaa.asso.fr A.N.P.A.A. 86 33 Ave Rhin et Danube 86000 POITIERS  05.49.01.15.30 anpaa86@anpaa.asso.fr
  78. 78. Les objectifs de la prévention sont de renforcer les compétences individuelles et collectives à faire des choix favorables à la santé… (charte de la prévention ANPAA 2004) A.N.P.A.A. Poitou-Charentes N° 13 Les Jonquilles 3 Impasse Jacky Humblot 16000 ANGOULEME HH05.45.95.55.11 poitoucharentes@anpaa.asso.fr
  79. 79. Nos publics L’ANPAA intervient sur différents publics de l’enfant à l’adulte. Les adolescents sont le public le plus rencontré par l’ANPAA dans les Collèges, Lycées, Foyers éducatifs, Maisons Familiales Rurale, Centre d’apprentissage…
  80. 80. Les demandes • Elles répondent à des peurs et des inquiétudes des adultes. • Les demandes se focalisent sur les consommations et les conduites addictives des jeunes. Une approche sur le développement ou le renforcement des compétences psychosociales reste difficile à mettre en œuvre.
  81. 81. Titre En 2012, l’ANPAA17 participe à la création d’un outil favorisant un travail sur les compétences psychosociales. L’outil est finalisé en mars 2014.
  82. 82. CPS/ADDICTIONS Un collectif de professionnels réuni autour de Pascale Wila a élaboré un outil interactif mêlant le renforcement des compétences psychosociales et l’information autour du thème des Addictions
  83. 83. Le collectif • Service Prévention Addiction17 ADSEA86 • Service de Promotion de la Santé Scolaire, Académie de Poitiers • Association d’Animation Populaire Inter-quartier, AAPIQ Rochefort • La Mutuelle Des Etudiants, LMDE • Association Nationale de Prévention en Alcoologie Addictologie, ANPAA17
  84. 84. Un outils : MIX’IDEES Ce support permet d’échanger en partant des représentations des participants, jeunes ou moins jeunes. Il vise à faire réagir en intégrant des facteurs personnels, familiaux, sociaux, culturels.
  85. 85. Objectifs : Encourager l’expression Faciliter les échanges, Susciter et aider la réflexion, développer l’esprit critique Développer sa capacité à argumenter, à défendre ses opinions, ses choix
  86. 86. MIX’IDEES Prévention des addictions en 90 phrases pour accompagner l ’expression des jeunes
  87. 87. MIX’IDEES 5 thèmes : 10 Affirmations par thème Tabac Alcool Cannabis Drogues - adultes Multimédia
  88. 88. MIX’IDEES Un livret d’accompagnement permet d’inviter à la discussion, de développer la réflexion et /ou d’apporter une information. L’outil est libre de reproduction. Il est disponible auprès des partenaires du collectif.
  89. 89. Répondre à la demande pour quel public ? Les demandes sont souvent en réponse à « des obligations » de prévention. Les interventions sont, à défaut de temps et de moyens, ponctuelles, courtes. Elles ne sont pas repérées par les jeunes dans un projet de promotion de la santé. Leurs objectifs restent peu lisibles pour les jeunes.
  90. 90. Les actions Les actions s’inscrivent dans le cadre du CESC (Comité d’éducation à la Santé et à la Citoyenneté) ou dans le cadre d’un projet de santé globale mené avec et pour le public adolescent
  91. 91. CPS/Prévention ? Il est fait peu de passerelles, de liens, avec d’autres actions éducatives, culturelles, sociales. « Actions redondantes, moralisatrices, barbantes mais aussi récréatives, informatives… », L’approche par les CPS doit permettre un accompagnement à grandir. Intégrée dès le plus jeune âge, nous travaillons avec l’adolescent, le renforcement des CPS.
  92. 92. Pourquoi développer les compétences psycho-sociales Monsieur NOCK
  93. 93. Que peut-on dire de l’efficacité des actions de développement des compétences psychosociales des enfants et des adolescents ? Francis Nock Consultant en santé publique
  94. 94. Pourquoi développer les compétences psychosociales des enfants et des adolescents ? Justification: - Importance croissante des troubles de la santé mentale - Coût des troubles de la santé mentale pour la société tout au long de la vie - Chaînes de causalité entre déficit de compétences à l’enfance et « état de santé » à l’âge adulte
  95. 95. Pourquoi développer les compétences psychosociales des enfants et des adolescents ? Finalité des interventions: - Réduire les risques de troubles de la santé mentale (agir sur les facteurs de risque) - Promouvoir le bien-être et la santé mentale (agir sur les facteurs de protection) - Réduire les coûts de l’éducation, des soins, de la protection de l’enfance, de l’aide sociale, de la justice - Augmenter le capital humain engagé dans la productivité - Améliorer la répartition des biens sociaux (bien-être des individus et familles, engagement civique)
  96. 96. Développer les compétences psychosociales des enfants et des adolescents: les pratiques Deux approches d’intervention: - USA: programmes verticaux, standardisés, intenses, prescriptifs, centrés sur des objectifs précis visant des compétences, souvent évalués (une vingtaine de programmes ont fait la preuve de leur efficacité) - Europe et Australie: programmes plus généraux ou actions isolées, horizontaux, visant l’amélioration du bien-être, plus rarement évalués
  97. 97. L’efficacité des programmes de développement des compétences psychosociales Sources: Revues de littérature et meta-analyses: 2000: Prévention des troubles mentaux chez les enfants d’âge scolaire: une revue de l’efficacité des programmes de prévention, Greenberg, College of Heallth and Human Development, Pennsylvania State University, USA 2007: Revue systématique de l’efficacité des interventions pour promouvoir le bien-être mental dans les écoles, Stewart-Brown, Health Sciences Research Institute, Warwick University, UK 2011: Promotion et prévention en santé mentale à l’école: que disent les données probantes, Weare, Southampton University, UK 2014: Financer et développer la prévention primaire: un tour d’horizon, Steverman, Mental Health America
  98. 98. L’efficacité des programmes: de quoi parle-t-on? - 50 revues sur 52 concluent à l’efficacité des programmes (2011) - Atteinte des objectifs éducatifs: la performance moyenne des élèves « programme » est supérieure de 59 à 82% de celle des élèves « témoins » - Constat d’amélioration par les parent, les enseignants, l’école, les élèves eux-mêmes - Revues les plus récentes: les effets s’atténuent, mais se maintiennent dans le temps
  99. 99. L’efficacité des programmes: auprès de qui? Age: - Dès l’école maternelle, début du primaire, pour les compétences pro-sociales, la prévention de la violence, la promotion de la santé mentale - Plus tard pour des comportements plus ciblés (fin du primaire, secondaire) - Commencer tôt, et renforcer les acquis quand l’enfant grandit
  100. 100. L’efficacité des programmes: auprès de qui? Proximité avec le risque: - Approche universelle: effets plus faibles (marge de progression réduite) - Approche ciblée: effets plus importants (effet possible de stigmatisation) - Favoriser la mixité « universel – sélectif » - Niveau indiqué: programmes spécifiques, liés aux soins
  101. 101. L’efficacité des programmes: auprès de qui? Périmètre de l’intervention: - Approche écosystémique: l’école dans son environnement - L’école avec sa culture: valeurs, règles, relations (liens) adultes-enfants, bien-être et exemplarité des personnels, promotion de l’estime de soi des élèves, investissement social possible et reconnu - Liens entre les systèmes dans lesquels les enfants vivent et interagissent
  102. 102. L’efficacité des programmes: quelles conditions? Contenus: - Apport de connaissance seul et approche comportementale seule ne sont pas efficaces - Les contenus sont très semblables, quels que soient les objectifs poursuivis - Les programmes les plus efficaces s’intéressent aux attitudes, aux valeurs, aux sentiments et aux comportements - La focalisation sur l’appropriation de compétences adaptées est liée à l’efficacité
  103. 103. L’efficacité des programmes: quelles conditions? Format: - Il n’y a pas de preuve d’efficacité des actions brèves ou isolées - Les programmes les plus efficaces s’inscrivent dans la durée, et sont intenses - Pour les programmes ciblés et aux objectifs précis: 8 à 10 semaines - Pour les programmes universels et aux objectifs larges: 9 à 12 mois
  104. 104. L’efficacité des programmes: quelles conditions? Intervenants: - Les intervenants doivent être qualifiés - Les intervenants spécialisés extérieurs sont très utiles au début, l’engagement des enseignants est essentiel pour la pérennisation et l’implication de l’ensemble de l’école - La formation est essentielle: appropriation de la philosophie du programme, des objectifs, des méthodes et des contenus
  105. 105. L’efficacité des programmes: quelles conditions? Méthodes: - L’approche positive semble plus efficace que celle fondée sur la résolution de problème ou la peur - L’interactivité est essentielle pour l’appropriation - Il est plus efficace de varier les niveaux (classe, groupe, individuel), les méthodes et les outils d’intervention - Le contrôle de la qualité et de la fidélité au programme est relié à l’efficacité
  106. 106. L’efficacité des programmes: quelle efficience? Etude de 2014 de Mental Health America: - Existence d’une base de preuves scientifiques de l’efficacité de la prévention en santé mentale - Recherche de fonds pour des programmes qui visent la rentabilité - Programmes ciblés, objectifs comportementaux - Premiers résultats visibles en 6 à 12 mois - Ratio bénéfice/coût: Good Behavior Game: 56$34 Stenghtening Families Program 10-14: 3$89
  107. 107. Critères de qualité des programmes efficaces - Base théorique et modèle explicatif solides - Objectifs définis et rationnels - Appropriation par les acteurs du projet - Formation solide et en lien avec les activités - Focalisation sur les résultats attendus - Guide de mise en œuvre clair et précis, détermination des responsabilités de chaque acteur - Contrôle de qualité cohérent - Mise en œuvre complète, rigoureuse
  108. 108. Les clés du succès - Lien entre le programme et l’enseignement scolaire - Mettre au centre l’appropriation de compétences - Equilibre niveaux universel et ciblé - Commencer tôt et continuer quand les enfants grandissent - Intervenants spécialisés au début, puis intervenants habituels des enfants ensuite - S’inscrire dans une approche systémique en évitant la dilution
  109. 109. Merci pour votre attention --------- Atelier de l’évaluation --------- en prévention et promotion de la santé 25 rue Raymondin 86600 LUSIGNAN atelier.evaluation@free.fr 05 49 38 53 58
  110. 110. Pourquoi développer les compétences psycho-sociales Table RONDE « Petite enfance » « C’est moi, c’est nous » « Grandir Ensemble » Les Compétences Psychosociales chez les adolescents Animation: Monsieur NOCK
  111. 111. Action de promotion de la santé mentale auprès des Animatrices du Réseau des Relais Assistantes Maternelles du Nord de la Vienne. LE PROJET : Constituer et créer « une mallette pédagogique » Les acteurs de ce projet : • La Coordination territoriale prévention du suicide , promotion de la santé mentale du Centre Hospitalier Henri Laborit. • Un groupe de travail avec les animatrices des relais assistantes maternelles du Réseau Nord Vienne, un conteur professionnel un illustrateur-infographiste se réunit 6 fois par an pour construire ensemble les ouvrages (l’écriture et l’illustration des histoires). • Des assistantes maternelles volontaires pour la création de fiches pratiques. Les partenaires :
  112. 112. Pourquoi ce projet ? Plusieurs Constats : • Chez les adolescents, 15 % des 11-18 ans vont très mal. • Le suicide demeure la deuxième cause de mortalité chez les 15-24 ans en France. • En France, près de 10 % des tentatives de suicide accueillies sont réalisées par des enfants âgés de 8 à 11 ans. • La région Poitou-Charentes est en situation de surmortalité. Les travaux de recherche mettent notamment en lumière : - l’importance d’intervenir de façon précoce, la nécessité de développer les compétences psychosociales particulièrement des enfants et des jeunes - et le besoin de soutenir les parents dans leur rôle éducatif. Ce qui existe : Un programme canadien « les amis de Zippy » vise le développement des compétences d’adaptation par les enfants de 5 à 7 ans en six modules. Six histoires autour de Zippy, un insecte domestiqué, l’ami d’un groupe d’enfants qui vivent des situations de vie de tous les jours.
  113. 113. Contenu des 6 modules Module 1: Les sentiments – Séance 1: être triste, être heureux – Séance 2: être en colère – Séance 3: être jaloux – Séance 4: être nerveux Module 2 : La communication – Séance 1: améliorer la communication – Séance 2: écouter – Séance 3: qui peut nous aider – Séance 4: dire ce qu’on veut dire Module 3 : Établir et mettre fin à des relations – Séance 1: comment garder ses amis – Séance 2: briser la solitude et le rejet – Séance 3: comment résoudre les conflits – Séance 4: comment se faire des amis Module 4: La résolution des conflits – Séance 1: identifier une bonne solution – Séance 2: l’intimidation et les menaces – Séance 3: résoudre les problèmes – Séance 4: aider à résoudre des conflits Module 5 : Les changements et les pertes – Séance 1: changements et pertes font partie de la vie – Séance 2: s’adapter aux changements – Séance 3: s’adapter aux pertes – Séance 4: ce qu’on apprend des changements et des pertes Module 6 : On s’adapte – Séance 1: divers façons de s’adapter – Séance 2: comment aider les autres – Séance 3: s’adapter à de nouvelles situations – Séance 4: la fête
  114. 114. Objectifs du projet :  Promouvoir la santé, prévenir les problèmes émotionnels, relationnels, comportementaux et de développement chez les enfants en améliorant les connaissances, les capacités, la confiance en soi et l’autonomie des parents. Créer une mallette pédagogique destinée à être utilisée par les animatrices des Relais au cours des ateliers qu'elles mènent avec les assistantes maternelles et les enfants qui fréquentent régulièrement chaque RAM (Relais Assistantes Maternelles). Constitution de cette mallette : 12 histoires écrites autour de 6 modules • 12 livres pour les 0-3 ans (avec beaucoup d'illustrations plus adaptées aux enfants. • 6 livres pour les 3-6 ans reprenant les thèmes abordés pour chaque module. • Un enregistrement sonore viendra compléter les ouvrages. • Créations de fiches pratiques d'ateliers pouvant être utilisées auprès des enfants pour enrichir les histoires lues. Elles viennent illustrer les thèmes abordés proposant des exercices et des jeux .
  115. 115. Perspectives Faire une phase d'utilisation et d'évaluation de son impact chez les enfants. Par la suite, nous envisageons une extension aux 37 relais assistantes maternelles de la Vienne existant ce jour (en lien avec la CAF, la MSA, la PMI et le Conseil Général). De plus d'autres structures petite enfance (crèches, halte-garderies) peuvent être intéressées par ce projet. Il pourrait éventuellement s'étendre aux écoles maternelles (en lien avec le rectorat).

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