Bruno a expliqué toutefois une problématique actuelle : « La loi prévoit trois séances par an de
sensibilisation des enfants et des adolescents dans les écoles, collèges et lycées, mais elle est
encore très mal appliquée, car ces séances s’effectuent toujours au bon vouloir des chefs
d’établissement. »
Pour Johann, l’autre frein à l’information et les actions de prévention, c’est la mobilité du public :
« Dans les grandes villes, les gens se déplacent facilement… mais dans les zones rurales, c’est
plus difficile, alors on essaye de s’y déplacer au maximum pour aller vers eux… »
Pour lui, il est important de rappeler que des lieux sont dédiés à l’accueil, à l’information et aux
soins pour tous : les centres de santé sexuelle, présents dans tout le département. « Même les
mineurs non accompagnés peuvent venir. Les services sont gratuits et restent anonymes »,
insiste-t-il. Et pour ceux qui ne peuvent pas encore se rendre sur place ? « questionsexualite.fr,
un site graphique, clair, bien fait… » conclut-il.