Directeur Adjoint / Directeur ESC Grenoble chez Grenoble Ecole de Management à Grenoble Ecole de Management
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Économie & finance
Le Groupe de Recherche en Entrepreneurship &
Leadership et ESCA Ecole de Management
Organisent un
COLLOQUE INTERNATIONAL
Sous le thème :
« Entrepreneuriat, innovation et
développement en Afrique »
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Le Groupe de Recherche en Entrepreneurship &
Leadership et ESCA Ecole de Management
Organisent un
COLLOQUE INTERNATIONAL
Sous le thème :
« Entrepreneuriat, innovation et
développement en Afrique »
Le 23 novembre 2017
En partenariat avec
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L’entrepreneuriat est considéré comme étant l’un des mécanismes de développement
économique et social les plus importants. Il permet en effet la création d’emplois,
l’innovation, la richesse et le bien-être (Schumpeter, 1934 ; Acs et Audretsch, 1988) en
plus d’autres vertus qui lui sont habituellement associées. Néanmoins, la nature et la
structure de l’activité entrepreneuriale diffèrent d’un pays à un autre, voire d’une
personne à une autre. Parmi les typologies que les chercheurs avancent à cet égard,
l’on distingue habituellement entre l’entrepreneuriat d’opportunité et l’entrepreneuriat
de nécessité (Acs et Verga 2005). Appelé aussi l’entrepreneuriat de type « Push » ou le
« survipreneuriat » (Allali, 2012), la nécessité est souvent le principal facteur qui
stimule l’individu pour entreprendre. Cette forme d’entrepreneuriat prévaut en
particulier chez les entrepreneurs ethniques ainsi que dans les pays en voie de
développement où les taux de chômage et de précarité sont des plus élevés. Dans ces
contextes, l’individu n’a souvent pas d’autre choix que de se mettre à son compte et
devenir ainsi entrepreneur.
À côté de la nécessité, l’opportunité est le principal autre facteur explicatif de l’action
entrepreneuriale. L’individu devient entrepreneur en quête de profit, de réalisation de
soi, d’épanouissement personnel, etc.
La relation entre l’entrepreneuriat et le développement économique des nations a
fait couler beaucoup d’encre notamment dans la littérature anglophone (Acs, Desai
et Hessels, 2008). En effet, dans le cadre des rapports sur la compétitivité des
nations, Porter (2002) distingue entre trois étapes de développement caractérisant
les économies nationales : le développement tiré par les facteurs, celui tiré par
l’efficience et enfin, celui tiré par l’innovation.
Les pays se trouvant dans la première phase de développement sont ceux qui font
de l’exploitation de ressources naturelles la principale activité créatrice de richesse.
Ils dépendent de la croissance économique mondiale et donc des prix des matières
premières sur le marché mondial. Ces économies ne créent pas beaucoup de
connaissances ni pour l’innovation ni pour l’exportation. Ces pays ont
généralement un faible niveau de développement économique et présentent une
forte domination du secteur primaire. Dans ce type de contextes, la majorité de la
population vit encore à la compagne. Dans les villes, l’offre de main d’œuvre
excédentaire nourrit l’entrepreneuriat de nécessité ou de subsistance (GEM, 2015).
Le dernier rapport sur la compétitivité globale (GCI, 2016/2017, p. 38), montre la
prévalence de cette forme dans la plupart des économies africaines. En effet, 26 des
35 économies étudiées dans ce rapport et tirées par les ressources naturelles (factor-
driven) sont africaines. Cinq des 17 sont en phase de transition vers le 2ème stade
de développement (tiré par l’efficience) et seules 6 économies sur 30 sont
pleinement dans ce 2ème stade de développement. Dans ce second stade, les
institutions commencent à émerger pour soutenir une industrialisation croissante et
une productivité plus élevée grâce à des économies d’échelles. Par contre, dans le
3ème stade de développement, celui tiré par l’innovation, aucune des 37
économies de l’étude, n’est africaine.
Face à ce constat, plusieurs réflexions ont porté sur le rôle de l’entrepreneuriat et
sa relation avec le développement dans les différents stades. Portée par la nécessité,
la relation est négative dans le cas des pays à faible revenu notamment en Afrique.
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En effet, le taux d’activité entrepreneuriale (TEA) calculé par GEM n’est pas tiré
par l’opportunité ou l’innovation dans la majorité des pays africains. Les résultats
empiriques GEMik 2016 montrent aussi des variations énormes d’un pays à un
autre. Alors qu’au Burkina Faso, le taux d’activité entrepreneuriale est l’un des
plus élevés de la région (34%), le Maroc enregistre l’un des taux les plus faibles
(6%).
Partant de ces résultats ainsi que de la conviction que l’entrepreneuriat peut jouer
un rôle déterminant dans le développement, les économies africaines sont appelées
à faire de l’entrepreneuriat le fer de lance de leurs politiques économiques et
sociales. Il ne suffit pas de considérer l’entrepreneuriat comme étant une solution
aux problèmes de chômage, mais surtout une éducation et un état d’esprit. Cela
doit se traduire tout d’abord par la mise en place d’un écosystème entrepreneurial
favorable à l’émergence d’entrepreneurs portant l’ADN de l’opportunité et de
l’innovation.
En Afrique, l’entrepreneuriat doit être considéré comme l’un des mécanismes
permettant de réussir la transition vers une économie tirée par l’efficacité et surtout
par l’innovation. Pour réussir son challenge de développement, l’Afrique est
amenée à reconsidérer le potentiel entrepreneurial de sa jeunesse, les opportunités
qu’elle doit offrir aux entrepreneurs porteurs d’idées innovantes, les systèmes
d’éducation à l’esprit d’entreprise, les politiques et les programmes
gouvernementaux, le financement des activités entrepreneuriales, etc.
Ce colloque se veut un lieu de rencontre et d’échange entre les chercheurs africains
et internationaux s’intéressant à l’entrepreneuriat comme domaine de recherche et
comme levier de développement ainsi qu’à l’Afrique comme terrain d’étude et
objet de réflexion. Le colloque de ESCA Ecole de Management se positionne dans
une optique d’échange et cherche la compréhension des spécificités
entrepreneuriales de l’Afrique.
La thématique de cette 1ère édition porte sur « Entrepreneuriat, innovation et
développement en Afrique ». L’objectif de cette édition est de dresser un
panorama de l’entrepreneuriat en Afrique dans une perspective de compréhension, de
construction et de formalisation des réalités plurielles et multiples liées à
l’entrepreneuriat africain. Les travaux de ce colloque seront valorisés à travers la
publication de ses actes et l’édition d’un ouvrage collectif regroupant les meilleures
communications.
Axes du colloque:
- L’entrepreneuriat en Afrique, nécessité ou opportunité?
- L’entrepreneuriat, choix de carrière de la jeunesse en Afrique
- La perception de l’entrepreneuriat en Afrique, capacités et intentions
entrepreneuriales
- La culture, les spécificités et les diversités de l’entrepreneuriat en Afrique
- L’activité entrepreneuriale et le développement économique des économies
africaines
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- Le financement de l’activité entrepreneuriale en Afrique, spécificités et modes de
financement
- L’innovation et l’économie entrepreneuriale en Afrique,
- L’entrepreneuriat social en Afrique,
- L’entrepreneuriat féminin en Afrique,
- L’entrepreneuriat digital ou virtuel
- L’entrepreneuriat sectoriel en Afrique,
- L’entrepreneuriat vert en Afrique,
- L’entrepreneuriat familial et/ou communautaire en Afrique,
- L’écosystème entrepreneurial dans les économies africaines
- L’entrepreneuriat universitaire en Afrique
- La relation université-industrie en Afrique
- Les compétences entrepreneuriales en Afrique,
- Etc.
Les organisateurs
Le Groupe de recherche en Entrepreneurship & Leadership:
Le groupe de recherche en Entrepreneurship & Leadership a pour mission de
contribuer à la réalisation de la mission de ESCA École de Management notamment
pour la formation de managers entrepreneurs, créateurs et responsables, capables de
développer leur leadership, de gérer dans la complexité et de conduire le changement,
dans une économie en émergence.
E & L Group participe à la production intellectuelle pour contribuer au
développement de l’esprit de l’Entreprenariat, à l’enrichissement des connaissances en
gestion et pour faire évoluer les pratiques managériales, notamment de leadership,
dans une société en transition.
E & L Group est indépendant et ouvert sur son environnement national et
international et vise à être la référence nationale en matière de recherche et de
promotion de l’esprit entrepreneurial et le creuset de la réflexion et de la diffusion de
bonnes pratiques de leadership et de l’innovation en management.
ESCA Ecole de Management :
‘’Former des managers entrepreneurs, responsables, capables de gérer dans la
complexité et d’améliorer la performance des entreprises, dans une économie en
émergence’’ : telle est la mission qui anime ESCA Ecole de Management pour
atteindre son objectif, figurer dans la communauté des meilleures Business Schools de
la région méditerranéenne. Fondée en 1992 et classée n°1 des Business Schools en
Afrique francophone, l'Ecole propose un large portefeuille de programmes et forme
chaque année 1 100 étudiants, cadres et dirigeants de 27 nationalités différentes. Forte
d'un réseau de plus de 89 partenaires académiques internationaux, ESCA Ecole de
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Management a fait de l’international un axe stratégique de son développement et
accueille chaque année des étudiants et participants étrangers dans le cadre de
semestres d’études et de Study Trips. En accord avec sa mission, ESCA Ecole de
Management développe une recherche dynamique appliquée aux entreprises, menée
par l'ensemble de ses enseignants-chercheurs. L'activité de recherche s'articule autour
de 4 pôles : l’entrepreneurship & leadership, l’innovation, la RSE / développement
durable, la géopolitique & géoéconomie des marchés émergents.
Comité Scientifique
Brahim ALLALI, Président du Comité Scientifique, ESCA Ecole de Management,
Maroc.
Franck BARES, HEC Montréal, Canada.
Lhacen BELHCEN, Université Hassan II, Maroc.
Lotfi BELKACEM, IHEC - University of Sousse, Tunisie.
Hamid BOUSTA, ESCA Ecole de Management, Maroc.
Elie V. CHRYSOSTOME, State University of New York Plattsburgh, USA.
Jean François FIORINA, Grenoble Ecole de Management, France.
Colette FOURCADE, Secrétaire Générale AIREPME, France.
Louis Jacques FILION, HEC Montréal, Canada.
Léandre GBAGUIDI, Université de Parakou, Nigeria.
Raymond GUILLOUZO, université Rennes 2, France.
Badr HABBA, Université Cadi Ayyad, Maroc.
Abderrahmane HASSI, Al Akhawayn University, Maroc.
Marc INGHAM, ESC Dijon, France.
Emmanuel KAMDEM, ESSEC de Douala, Cameroun.
Ismail KASSOU, ENSIAS Rabat, Maroc.
Salah KOUBAA, Vice Président AIREPME Maroc.
Thierry LEVY-TADJINE, Université Paris 8, France.
Mohammed MATMATI, GEM, France.
Karim MESSEGHEM, Université de Montpellier, France.
Alidou OUEDRAOGO, Université de Moncton, Canada.
Said RADI, Université Mohammed V Rabat, Maroc.
Christophe SCHMITT, Université de Lorraine, France.
Olivier TORRES, Université Montpellier 3, France.
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Rosaline Dado WOROU HOUNDEKON, l'ENEAM, Bénin.
Comité d’organisation
Rihab ABBA, ESCA Ecole de Management, Maroc.
Yousfi AOUAD, ESCA Ecole de Management, Maroc.
Lhacen BELHCEN, ESCA Ecole de Management, Maroc.
Hamid BOUSTA, ESCA Ecole de Management, Maroc.
Rachid EL FAIZ, ESCA Ecole de Management, Maroc.
Chourouk HAISNI, ESCA Ecole de Management, Maroc.
Salah KOUBAA, Vice Président AIREPME Maroc.
Zoulikha MAAROUFI, ESCA Ecole de Management, Maroc.
Salma MAOUFOUD, ESCA Ecole de Management, Maroc.
Format des communications finales
Il faudra mentionner dans la page de garde :
• Le titre de la communication
• Un résumé de la communication
• Un résumé en Anglais de la communication (Abstract)
• Les mots clés de la communication.
(Pour préserver l’anonymat lors de l’évaluation ne pas mettre les noms des auteurs dans la page
de garde).
La deuxième page contiendra les mêmes informations plus les coordonnées de l’auteur ou des
auteurs.
La communication doit contenir 20 pages maximum.
Times New Roman, 12, interligne simple.
La date limite d’envoi de la communication complète est au plus tard le 03 septembre
2017 à l’adresse suivante : colloque.entrepreneuriat2017@esca.ma
Publications
Toutes les communications présentées lors de ce colloque, feront l’objet d’une publication
dans les actes du colloque. Les meilleures communications feront l’objet d’une publication
dans un ouvrage collectif.