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Fiscalite de la parentalite

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Fiscalite de la parentalite

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Devenir parent en Belgique influence votre fiscalité. Nous vous détaillons en quelques lignes les différents avantages dont vous pouvez bénéficier à l'occasion de cet heureux évènement!

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Fiscalite de la parentalite

  1. 1. I mpôt sur les revenus Le régime fiscal de la parentalité touche avant toute chose l’impôt sur les revenus. Il permet de majorer la quotité exemptée d’impôt en appli- cationdesarticles132et134duCode des impôts sur les revenus (CIR). Nous avons déjà eu plusieurs fois l’occasion d’expliquer que l’impôt est progressif par tranche, c’est-à- dire qu’il croît en fonction de la hauteur des revenus de son béné- ficiaire, mais nous avons la faiblesse de penser qu’il n’est malgré tout pas inutile de reproduire ci-dessous un tableau des taux applicables en Belgique: Bien que ce tableau indique qu’un impôt est dû dès le premier euro de revenu en poche, le contribuable n’est pas taxé sur la première tranche de 8.860 euros, ce qui implique que la première tranche d’impôt à 25% est amputée à concurrence de cette exonération qui est majorée lorsque des enfants sont à votre charge. En effet, la Belgique, désireused’encouragerles naissances au sein de la population, octroie une majorationdecetteexoné- ration,quiestd’autantplus importante que le nombre d’enfants à charge est élevé, commelerelèveletableaureproduit ci-dessous: Cette quotité exemptée est ma- jorée dans plusieurs cas: lorsque le ou les enfants à votre charge ont moins de trois ans (600 euros); lors- qu’isolé, vous assumez la charge d’un enfant (1.610 euros) ou encore lorsque l’enfant est atteint d’un handicap (il compte alors pour deux). Le bénéfice de l’avantage fiscal qui découle de ce régime est soumis à plu- sieurs conditions: l’enfant doit faire par- tie du ménage du contribuable et être à sa charge, quel que soit son âge. Si classi- quement la notion d’appartenance au ménage implique d’habiter ensemble, sous le même toit, elle peut aussi être interprétée dans un sens plus large, Gestion Comment la parentalité influence-t-elle votre facture fiscale? FISCALITÉ La fiscalité tient compte de la parentalité lors de l’établissement de l’impôt, puisqu’elle ouvre le droit de bénéficier de nombreux avantages fiscaux. Outre la majoration de la quotité exemptée bien connue de tous, la parentalité permet aussi d’obtenir diverses autres réductions d’impôts dont nous allons tenter de tracer les contours. 32 Le journal du Médecin | 8 octobre 2020 | N° 2645 Taux d’imposition Revenus 2019 25 % 0euro –13.250 euros 40 % 13.250 euros– 23.390 euros 45 % 23.390 euros –40.840 euros 50 % Au-delà de 40.840 euros Montant indexé aux revenus 2019 1 enfant à charge 1.610 EUR 2 enfants à charge 4.150 EUR 3 enfants à charge 9.290 EUR 4 enfants à charge 15.030 EUR Enfants supplémentaires à charge 5.740 EUR
  2. 2. notamment dans les cas où l’enfant doit résider dans un logement extérieur pour des raisons scolaires ou médicales. La notion de charge, implique quant à elle que l’enfant ne bénéficie pas de res- sources nettes supérieures à 3.380 euros (en 2019, ce montant est plus élevé pour les enfants de parents isolés et pour les enfants atteints d’un handicap). Il convient enfin de souligner qu’il n’est pas possible de conserver l’avan- tage si la rémunération de l’enfant constitue une charge professionnelle pour ses parents. Les parents qui sou- haitent donc engager leurs enfants comme jobistes seront particulièrement attentifs puisque cela peut leur faire perdre l’avantage fiscal. Celui des deux parents mariés ou coha- bitants légaux qui peut bénéficier de l’exonération est celui qui bénéficie des revenus les plus élevés ou celui dont le revenu est le plus bas, mais chez qui l’impôt dû à l’État se solde de manière plus avantageuse pour son conjoint (dans le cas où l’un des conjoints bénéfi- cie de revenus plus élevés, mais non imposables en Belgique par exemple). Chez les personnes cohabitantes de fait, c’est à celui qui est désigné « chef du ménage » que revient l’avantage, les parents pourront alors choisir qui en bénéficie. Cette règle souffre une exception pour les parents qui vivent séparément, ne forment plus un ménage et hébergent leurs enfants de manière éga- litaire (régime de coparentalité) en application d’une décision judiciaire ou d’une convention enregistrée ou homologuée. Ces personnes peuvent bénéficier de la division de l’avantage fiscal entre eux moyennant le respect de plusieurs conditions. L’impôt sur les revenus tient égale- ment compte des dépenses faites pour la garde de vos enfants à votre charge qui ont moins de 12ans (ou 18ans en cas de handicap). Ces dépenses visent les frais de crèche, les écoles des devoirs, les frais d’un internat, les frais de gardes organi- sées pendant les vacances scolaires, mais ne s’appliquent pas aux frais scolaires proprement dits tels que les classes de neige, les leçons particulières, etc. Ces dépenses peuvent être déclarées au code 1384 de la déclaration fiscale et donnent droit à un avantage fiscal qui s’élève à 45% d’un montant plafonné de 11,20 euros par jour. Notez que le nou- veau gouvernement «Vivaldi» a inscrit dans son programme sans trop de détails qu’il avait l’intention de relever cet avantage fiscal prochainement. Rentes alimentaires Une rente alimentaire déductible peut être versée à un proche ou à un ex conjoint à la suite d’une décision de jus- tice ou d’un accord. Le bénéficiaire ne doit pas faire partie du ménage de celui qui la verse et le montant total de la rente peut être mentionné dans la déclaration fiscale du débiteur de la rente dont 80% du montant sera ensuite déduit de ses revenus. Pour la loi fiscale, le bénéficiaire de la rente n’est pas le parent, mais bien l’en- fant qui est tenu d’introduire une décla- ration fiscale annuelle et est taxé à concurrence de 80% du montant reçu. Les parents d’enfants mineurs se trou- vant dans cette situation doivent donc garder cette formalité à l’esprit. Étant donné que tous les contribuables bénéfi- cient d’une exonération d’impôt sur la première tranche de 8.860 euros, ces rentes sont rarement imposées. Notez que ces revenus ont une inci- dence sur les deux régimes précédem- ment exposés, puisqu’il n’est pas pos- sible de combiner le régime de la coparentalité avec celui de la déduc- tion de rentes alimentaires et que les revenus de l’enfant seront également pris en charge pour déterminer s’il est fiscalement à charge de la personne qui l’héberge. Précompte immobilier Le précompte immobilier de l’habita- tion qui est utilisée pour l’hébergement d’un ménage qui comprend au moins deux enfants ou un seul enfant handi- capé, peut être réduit. La réduction s’élève à 125 euros par enfant (doublé pour les enfants atteints de handicap) et bénéficie tant aux propriétaires qu’aux locataires. Si vous êtes locataire, cette réduction bénéficiera à votre proprié- taire, puisqu’il est le redevable du pré- compte immobilier vis-à-vis de l’admi- nistration fiscale, à charge pour lui de vous rétrocéder l’avantage ensuite en vous remboursant ou en réduisant le loyer. Conclusion Nous n’avons évidemment pas pu ana- lyser dans le détail toute la législation applicable à la matière de la parentalité, mais il est indéniable que les bénéfices fiscaux et non fiscaux sont nombreux et témoignent de la politique nataliste de notre pays: allocations familiales, primes de naissance, octroi de titres-services, possibilité de déduire les frais d’adop- tion, etc. Nous espérons que ces lignes ont constitué autant de piqûres de rappel qui vous feront prendre conscience que de nombreux avantages – mais aussi quelques pièges –s’offrent aux parents et qu’il serait dommage de s’en priver. Jérôme Havet, avocat spécialiste en droit fiscal. Gestion 33Le journal du Médecin | 8 octobre 2020 | N° 2645 Il est indéniable que les bénéfices fiscaux et non fiscaux sont nombreux et témoignent de la politique nataliste de notre pays. 2,75%de rendementglobal net octroyéen 2018* votre futur mérite un expert PARLONS ENSEMBLE DE CHAQUE MOMENT-CLÉ DE VOTRE CARRIÈRE 0800/96.113 - www.amonis.be ∞ Plus de 50ans d’expérience au service des médecins : pension complémentaire, avantages sociaux INAMI, incapacité de travail, décès, invalidité, maternité… ∞ Parmi les meilleures conditions du marché : 1,2% de taux de base en PLC Sociale en 2020 ∞ Plus de 28.500 membres ∞ Pas d’actionnaires : les bénéfices retournent directement aux affiliés ∞ Elu 5 fois par IPE et 5 fois par World Finance « Meilleur fonds de pension belge » en moins de 15 ans *Les rendements du passé ne constituent pas une garantie pour le futur 5 bonnes raisons d’opter pour Amonis : Nous vous accompagnons dès le moment de votre affiliation, à chaque étape de votre carrière et jusqu’après la pension. 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