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La double imposition en matière de droits de succession est discriminatoire

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La double imposition en matière de droits de succession est discriminatoire

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La Belgique a conclu de nombreuses conventions préventives qui limitent la double imposition internationale des revenus, mais très peu qui règlementent la situation des successions transfrontalières. Les codes belges se montrent peu flexibles dans ce type de situations, d’où l’intervention récente de la Cour constitutionnelle pour permettre la déduction de certains frais successoraux payés à l’étranger. Quelques explications s’imposent.

La Belgique a conclu de nombreuses conventions préventives qui limitent la double imposition internationale des revenus, mais très peu qui règlementent la situation des successions transfrontalières. Les codes belges se montrent peu flexibles dans ce type de situations, d’où l’intervention récente de la Cour constitutionnelle pour permettre la déduction de certains frais successoraux payés à l’étranger. Quelques explications s’imposent.

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La double imposition en matière de droits de succession est discriminatoire

  1. 1. Après son premier livre L’intelligenceartificielle,notre meilleur espoir (Éditions Luc Pire, 2020) qui avait pour ambition de constituer un cadre théorique chevauchant la pensée, Badr Boussabat dépeintl’importancedel’utilisationdel’IA danstouslesdomaines,del’environnement aux arts en passant par l’économie. Ce livre a pour objectif de sensibiliser le lecteuràtraversdesapplicationsconcrètes delaviedetouslesjoursavec,àchaquefois, uneanalysedesimpactsdel’IA.Enfin,dans leprolongementdel’analysesurl’IA,Badr Boussabat propose une réflexion autour d’une nouvelle idée prometteuse qui va au-delà du revenu universel traditionnel considéré comme insuffisant: le revenu universel augmenté (RUA), ou le revenu universel par la donnée (RUD). Quid de la santé? C’est le premier chapitre de ce livre de 120 pages. Trois domaines y sont abordés: les pandémies –c’est dans l’ère du temps– l’épilepsieetladyslexie.Desdomainesque l’onabordefinalementassezpeueneSanté. Et l’auteur, spécialiste de l’IA, démarre fort.«Ilesttrèsprobablequecesoitladernière fois que l’humanité connaisse une pandémie. Àconditiondegénéraliserl’utilisationdel’IA pour éradiquer les épidémies.» Un postulat oséquisebasesurlacapacitédeprédiction de l’IA. «En 2019, l’entreprise canadienne BlueDot,spécialiséedansladétectiondemala- dies infectieuses par la collecte de données, a décelé l’émergence et la propagation du coro- navirus grâce à l’intelligence artificielle. Et ce,bienavantlesautoritéspubliquesoul’OMS», argumenteBadrBoussabat.«Cetévénement prédictif qu’a initié BlueDot est capital, car il engage la société dans une nouvelle ère, à savoirl’opportunitédemettrefinauxpandé- miesfutures.Silesstratégiesanti-pandémies s’articulentautourdel’intelligenceartificielle, les générations ne connaîtront plus que des épidémies, autrement ditdes virusayant une portée régionale tout au plus. Cependant, ce scénarion’estenvisageablequesilespolitiques publiquesdesÉtatsdumondeentiers’insèrent dans l’ère prédictive.» L’idéedel’IApourcombattrelespandé- miessebasesurquatrepiliers:letracing,le testing massif, la protection du personnel infirmier et l’accélération de la recherche devaccins.«Ceciestévidemmentconditionné àunevolontépolitiqued’intégrerl’intelligence artificielle à tous les fronts sanitaires», pré- vientlediplôméenéconomiedel’UCLouvain. On ajouterait également le besoin d’une forcefinancièreetd’unecapacitéd’intégra- tion des innovations non négligeables. Cettelégèreutopieconcernantlagestion des futures pandémies est adoucie dans la suiteduchapitresanté,carlescasserévèlent plus concrets. En neurologie, l’auteur cite l’exempledeschercheursdel’Universitéde Louisiane qui ont mis au point une intelli- gence artificielle permettant de prédire la crised’épilepsieuneheureavantsondéclen- chement,etce,avecuntauxderéussitequi excède les 99 %. Comment? En se basant surledeeplearning,unconceptquel’auteur détaille avec pédagogie. Des sujets plus exotiques Lecœurdulivrerestel’impactdel’IAsur notre société. Mais à côté de la recette qui inclutévidemmentl’IAcommeélémentclé pour «devenir une superpuissance et, donc, dominersurleplangéopolitique»,onapprend égalementcommentl’IAcontribue àéviter legaspillage,etàcuisinerdemanièredavan- tage responsable ou encore comment l’IA pourraitaideràpréserverlesorques,mena- céesd’extinctiondanslesquatreprochaines décennies.«Lesorquesutilisentl’écholoca- tionpourcommuniqueravecleurscongénères oupoursenourrir.Autrementdit,ellesémettent un son et en écoutent l’écho. Ce mode de vie est constamment menacé par les paquebots au large qui interfèrent avec l’écho et parti- cipentainsiàl’accélérationdeleurextinction», explique Badr Boussabat, avant de déve- lopper pourquoi l’IA est la solution à la problématique. «Sur la base de l’appren- tissage automatique, des milliers d’enregis- trements sous-marins sont collectés afin d’identifier les épaulards en approche des ports,etce,entempsréel.C’estprécisément ce que nous pourrions appeler de la recon- naissance vocale. Google AI a notamment mis en place une IA de ce type avec un test réussi aux abords de l’océan Pacifique, à proximitédelavilledeSeattle.Danslasitua- tion où une orque est contrainte à ne plus émettre de son à cause de l’interférence d’un navire, l’intelligence artificielle génère l’in- formation pour permettre aux autorités publiquesderéorganiserletraficdesnavires et ainsi protéger la faune marine.» En bref, L’intelligence artificielle dans le monde d’aujourd’hui est un livre qui se lit rapidement,facilement,etoùl’onappren- dra forcément quelque chose. On en sort également avec un sourire car il y a dans lesproposdel’auteurunecertainenaïveté –celle de croire que l’IA pourra résoudre tousnosproblèmes–teintéd’unoptismisme sans faille qui fait du bien en ces temps quelque peu moroses. Laurent Zanella >> L’intelligence artificielle dans le monde d’aujourd’hui, Badr Boussabat,Éditions Luc Pire, 2021. 24 Le journal du Médecin | 30 septembre 2021 | N° 2686 Gestion Comprendre l’IA entre utopies et réalités LIRE Cela fait des années que l’intelligence artificielle, ou l’IA, a intégré notre société. Malgré tout, elle reste peu connue, voire crainte par certains, même si les médecins sont de plus en plus nombreux à s’y intéresser. «L’intelli- gence artificielle dans le monde d’aujourd’hui», livre de Badr Boussabat (Éditions Luc Pire, 2021) permet de mieux comprendre les enjeux de cette révolution qui touche tous les pans de la société, y compris la santé. La double succession FISCALITÉ La Belgique a conclu de nombreuses conventions préventives qui limitent la double imposition internationale des revenus, mais très peu qui réglementent la situation des successions transfrontalières. Les codes belges se montrent peu flexibles dans ce type de situations, d’où l’intervention récente de la Cour constitutionnelle pour permettre la déduction de certains frais successoraux payés à l’étranger. Quelques explications s’imposent. Comme de nombreux États, la Belgique soumet à l’impôt suc- cessorall’universalitédesbiens appartenant à une personne qui au jour de son décès, était un habitant du royaume. Ce critère de taxation du patrimoine mondial peut évidemment créer de nombreux cas de double impo- sition, puisque la Belgique taxe les actifs du défunt qui se situent à l’étranger, alors même que ces actifs ont potentiellement déjà subi une taxation dans le pays où ils sont situés. Peu de moyens de l’éviter La seule disposition de droit belge permettant de limiter cette double imposition est l’article 17 du code des droits de succession (aujourd’hui régionalisé), qui permet de déduire dans une certaine mesure l’impôt suc- cessoral payé en Belgique, l’impôt déjà payé à l’étranger sur les immeubles de la succession. Cette règle ne s’appliquant qu’aux biens immobiliers, elle permet au fisc de procéder à une potentielle seconde impo- sition des biens mobiliers situés à l’étran- ger. Cette règle ne permet pas non plus de bénéficier d’une disposition fiscale étrangère favorable, puisque les contri-
  2. 2. 25 Le journal du Médecin | 30 septembre 2021 | N° 2686 Gestion buables seront immanquablement rattra- pés par la législation fiscale belge. Enfin, l’article 17 peut créer des situations plus complexes dans lesquelles une législa- tion étrangère accorde, elle-même, une réduction d’impôt à concurrence de l’im- pôt dû en Belgique. La Belgique a néanmoins conclu des conventions préventives de la double imposition spécifique en matière de droits de succession. Ces instruments internationaux sont assez rares puisqu’il n’existe à ce jour que deux conventions qui lient la Belgique avec la France d’une part, et la Suède, d’autre part. Ces conventions règlent le pouvoir d’imposition des États qui les signent et ont pour objectif de limiter le imposition en matière de droits de est discriminatoire Prescription magistrale de traitements capillaires spécialisés avec des bases novatrices et respectueuses de la peau. TRICHOSOL™  TRICHOFOAM™ TrichoFoam™ base pour mousse non coulante TrichoSol™ base pour lotion PHYTO-COMPLEXE TRICHOTECH™ Sébo-régulateur et anti-démangeaisons Stimulation des FGF-7 et FGF-102 Jusqu’à +30% de collagène2 Technologie brevetée TrichoTech™ Phyto-complexe composé de 7 huiles essentielles1 pour une synergie avec le principe actif sélectionné. Plus grande sécurité des composants Sans éthanol ni propylène glycol, réduisant le risque d’irritation cutanée. Meilleur confort pour le patient Contribue à une meilleure observance thérapeutique et à la réussite du traitement. TrichoSol™ et TrichoFoam™ sont des bases novatrices pour la préparation magistrale de traitements capillaires sur mesure. Plus d’informations sont disponibles sur fagron.be. 1 Testé dermatologiquement sur 52 sujets (irritation et sensibilisation cutanée primaire et accumulée) et 32 sujets (photo-allergie et phototoxicité). Aucun des sujets étudiés n’a présenté de réactions cutanées indésirables à la suite d’une exposition aux produits TrichoConcept™. 2 Étude in-vitro des effets du phyto-complexe TrichoTech™ sur des fibroblastes humains. Compatible avec 7% de minoxidil risque de double imposition du patri- moine transmis lors du décès. Intervention de la Cour constitutionnelle En dehors de ces deux instruments, il demeure une discrimination majeure entre les biens immobiliers et les biens mobiliers, puisque la transmission des premiers peut bénéficier d’une réduc- tion d’impôt en Belgique alors que la transmission des seconds entraînera potentiellement une imposition dans l’État de leur situation et en Belgique, au domicile du défunt. La Cour constitutionnelle a mis fin a ce traitement différencié qu’elle qualifie de discriminatoire le 3 juin 2021 et a décidé qu’il «n’apparaît pas que la différence de traitement qui découle de l’article 17 du Code des droits de succession, selon que l’impôt de succession porte sur des biens immobiliers ou mobiliers, repose sur un critère de distinction pertinent». La Cour a donc invalidé cette disposition du Code fiscal. Le gouvernement flamand a indiqué qu’il se conformera à l’arrêt rendu par la Cour constitutionnelle et modifiera sa législation prochainement. Les gouver- nements wallon et bruxellois (qui n’étaient pas visés par cette procédure), devront naturellement emboîter le pas à leur voisine du nord. L’arrêt de la Cour constitutionnelle est indubitablement une belle avancée dans la lutte contre la double imposition internationale et corrige raisonnable- ment une situation intolérable qui exis- tait depuis de nombreuses années. Il faudra évidemment que les trois régions adaptent leurs codes fiscaux respectifs pour que cette situation prenne fin défi- nitivement. Dans l’attente, il demeurera indispensable de contester l’impôt enrôlé en violation de cet arrêt si jamais vous en êtes victime. Jérôme Havet, avocat spécialiste en droit fiscal Il demeurait une discrimination majeure entre les biens immobiliers et les biens mobiliers jusqu’à l’intervention récente de la Cour constitutionnelle.

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