Diagnostic d’une adénopathie cervicale chronique.pptx
1. Diagnostic d’une adénopathie
cervicale chronique
Dr. KHETTAB D.
Janvier 2023
Formation continue
des médecins
généralistes
Ministère de la santé publique et de la réforme hospitalière
Etablissement public hospitalier Mohamed HACHEMI de
TIMIMOUN
Service de chirurgie générale
3. 1-Introduction
Cause la plus fréquente de tuméfaction cervicale
Principales étiologies :
Contexte général ( maladies infectieuses ou hématologiques ).
Cancers des VADS
Maladies de système
Examen clinique = primordial
Examen paraclinique de première intention = échographie cervicale
TDM et IRM sont contributives
La cytoponction est souvent suffisante.
R! La cervicotomie exploratrice (rare ).
Le traitement est fonction des circonstances et du stade .
4. 2-Définition
Une adénopathie chronique est une tuméfaction cervicale perceptible
cliniquement ou significative à l’imagerie avec une persistance dans le
temps de plus de 3 à 4 semaines.
5. Rappel histologique et physiologique
Coupe de ganglion lymphatique de chien, colorée par la méthode
de Van-Gieson
800 ganglions dans le corps.
Lieu de prolifération et de
différenciation des cellules
immunitaires .
6. Rappel anatomique-Drainage lymphatique cervical
Cercle ganglionnaire péri cervical de CUNEO
6 groupes ganglionnaires
Nœuds occipitaux Région post de la tête.
Nœuds mastoïdiens Région lat de la tête et l’oreille.
Nœuds parotidiens Idem que mastoi +région orbitaire , FN
, palais mou
Nœuds faciaux Paupières , nez , muqueuse buccale .
Nœuds sub mandibulaires Région infra orbitaire , langue , gencive
.
Nœuds sub mentaux Langue, menton , lèvre inferieure .
7. 1-Les ganglions antérieurs ou juxta viscéraux
Situés sous l’os hyoïde , entre les paquets
vasculo-nerveux du cou .
1- Superficiel : chaine jugulaire antérieure .
2-Profonde :
- Chaine pré trachéale
- Chaine para trachéale ou récurrentielle .
- Chaine pré laryngée
12. 1-DIAGNOSTIC POSITIF
Interrogatoire : complet , systématisé, structuré .
1-Antécédents :
Radiothérapie cervicale dans l’enfance .
Maladie de système, diabète .
Antécédents de tuberculose .
Chirurgicaux (tumeur cutanée de la face ou du cou ) (s’agit-il d’une métastase ganglionnaire.
Intoxication alcoolo-tabagique .
Séjour à l’étranger.
Milieu socio-professionnel (contact avec des animaux: gibier , chats).
Statut vaccinal notamment le BCG .
13. 2-Condition de survenue
Délai entre découverte et consultation
Evolution de la symptomatologie ( augmentation de volume , fistulisation , surinfection ..)
3- Signes associés :
Signes ORL
Rhinologiques , pharyngo-laryngologique , Otologique
-Les trois D : dysphonie , dyspnée , dysphagie
-Otalgie réflexe .
-Odynophagie .
-Epistaxis récidivante .
-Obstruction nasale Hypoacousie .
-Signes généraux : Altération de l’état général , fièvre , amaigrissement , sueurs nocturnes .
14. EXAMEN CLINIQUE
Inspection : état des téguments en regard de l’adénopathie , aspect peau d’orange , fistule , cicatrice
antérieure (biopsie ??) .
Palpation : Caractère de l’adénopathie
Auscultation
Examen des VADS :
Nasofibroscopie
Examen du CAE , tympan , revêtement cervico-céphalique, région thyroïdienne, glandes salivaires .
Examen clinique général :
Aires ganglionnaires , foie , rate .
Nombre
Siège
Consistance
Dimensions
Sensibilité
Limites
Mobilité
Plan superficiel
Plan profond
Plan vertical et antéro postérieur
15. EXAMENS COMPLEMENTAIRES
• Utiles au diagnostic et à l’orientation étiologique .
1-Biologiques
systématiques :
• FNS : présence de blastes et troubles des leucocytes leucémie , PNN élevés infection , PNN bas
virose ).
• VS et CRP si élevée inflammation ou infection .
• IDR à la tuberculine .
• Sérologie: ne sont pas toutes systématiques , devant une ADP subaiguë ou chronique éliminer un
VIH systématiquement .
16. Radiologiques
Télé thorax :
Recherche opacité tumeur pulmonaire ou adp médiatisnales , foyer de tbk pulmonaire .
Echographie cervicale :
Ganglions normaux Il le sont dans 80 % des cas .
Structure: ovalaire , parfois hile périphérique .
Doppler : pas de signal .
Peu être arrondi ou ovalaire
Plus un ganglion est oblongue plus il a de chance d’être bénin
17. Classification échographique
Aires ganglionnaires cervicales selon Robins
Selon 5 repères :
En haut : mandibule et base du crâne
En bas : clavicule et fourchette sternale
En arrière : bord antérieur du muscle trapèze
- 1- V A du muscle digastrique (IA Vs IB )
- 2- Bifurcation carotidienne (II Vs III )
- 3- Muscle omohyoïdien (III Vs IV )
- 4- Muscle SCM (II , III , IV Vs V )
- 5- Os hyoïde (I du VI )
20. TDM et IRM
Ganglions normaux : homogène et diam entre 10 et 15 mm , rehaussés de manière diffuse et
modérée après injection de PDC et de contours réguliers .
GGL sup à 15 mm = pathologique
Critères morphologiques d’une adénopathie métastatique à la TDM :
-Hétérogène , peu rehaussé , présence de zones hypodenses ( nécrose
centro-ganglionnaire )
-Rupture capsulaire : infiltration péri ganglionnaire ( graisse , muscle
surtout SCM , voir thromboses de l’axe JC .
21. TEP - médecine nucléaire
• Au 18 Fluorodésoxyglucose .
• Recherche de la tumeur primitive , statut ganglionnaire , statut
métastatique ou cancers associés
• Récemment couplage TEP –TDM plus intéressant par fusion d’images
et localisation du foyer hyperfixant .
23. Cytoponction ganglionnaire
• Avec ou sans aspiration
• Fiabilité , innocuité , facilité , rapidité .
• Frottis séchés à l’air libre , non fixé .
R! Les techniques de biologie moléculaires aident si disponible .
- cytomorphologie conventionnelle (coloration MGG , PAS , mucine ..)
-Immuno histochimie : es devenue quasi systématique donne l’origine de la cellule .
-Cytofluorométrie état fonctionnel , degrés d’aggressivité , pronostic )
-Analyse microbiologique (bact , virus , champignons …)
• Spécificité 98%
• Sensibilité 84%
• Valeur prédictive 95%
Selon
Comeche
24. Microbiopsie ganglionnaire
• Si la cytoponction à l’aiguille fine est négative et qu’e l’ont suspecte
un lymphome , cette alternative permet d’éviter l’exerése chirurgicale.
• Faite sous AL à l’aide d’un trocart de 14-18 Gauge .
25. Cervicotomie exploratrice
De plus en plus exceptionnelle .
1-S ’assurer que tout bilan a été réalisé au préalable .
2-Informer le patient.
3-De préférence possibilité de faire une étude extemporanée .
26. 2-Diagnostic différentiel
-Tuméfaction médiane : rarement maligne , rarement ganglionnaire !
-Haute : KTT
-Basse : nodule thyroïdien
-Tuméfaction para médiane: laryngocéle externe
-Tuméfaction sous mandibulaire : tumeur ou lithiase sous-mandibulaire
-Tuméfaction latéro-cervicale :
-Haute: nodule du pole inferieur de la parotide, kyste sébacé
-Moyenne : tumeur vasculo-nerveuse ou kystes congénitaux (kyste
amygdaloïde )
-Basse : formation lymphatique
T
A
B
A
S
C
O
28. 1-Origine infectieuse
• Aigue :
Multiples, sensibles dans le cadre d’un infection des VAS , infect dentaire , du cuir chevelu et de la
face d’origine virale ou bactérienne .
Siège : sous mandibulaire , JC , occipitale (cuir chevelu ) , prétragienne (pavillon et CAE ).
Régresse en quelques semaine , parfois persistent chez l’enfant sous forme d’adénopathies
indolores et infra centimétriques .
CMP : Adénophlegmon : devant augmentation de volume et signes locaux , évoluant vers la
fistulisation en absence de drainage et d’antibiothérapie .
Germes retrouvés en bactériologie sont :
-Streptocoque B hémolytique du groupe A .
-Staphylocoque doré .
-Anaérobies .
29. Subaigues et chroniques
• Persistent au delà de 4-5 semaine.
• Bilan étiologique :
Bilan biologique et morphologique ( vu précédemment )
Cytoponction + étude bactériologique
La biopsie est déconseillée
Laisser en dernier si tout est négatif .
Etiologie la plus fréquente en Algérie « la tuberculose ganglionnaire ».
Permet le DC
30. Tuberculose ganglionnaire due au mucobactérium tuberculosis.
• Première cause de tuberculose extra pulmonaire .
• Localisation cervicale dans 70 à 90% des cas
• Présentation clinique polymorphe Multiples adénopathies souvent unilatérales, une chaine, indolore, ferme
évolue vers induration , adhérence au tissu sous cutané , pseudo-tumoral , fistulisation spontanée, signes
généraux sont inconstants .
• TLT et IDR sont systématiques
• IDR est + en 72 heures dans 90% des cas
• La cytoponction: nécrose caséeuse ou granulome gigantocellulaire
• Culture en 3 semaines .
• La cyto + bactério + culture retrouve le DC dans 80 % des cas
• Le traitement est avant tout médical
• La chirurgie est indiquée :
-Persistance de l’infection après 9 mois de TRT bien conduit
-Gêne esthétique malgré disparition de l’infection ( séquelles..)
32. 2-Origine hématologique
1-Clinique
Caractéristiques : fermes, élastiques, mobiles, indolores et sans cause locale. Parfois se rassemblent en
magmas . Souvent asymétriques , compressive
Un examen clinique complet recherche d’autres adénopathies axillaires, épitrochléennes ou inguinales, une
splénomégalie et une hépatomégalie .
LMH
LMNH Age moyen de survenu 50 ans
2 éme position des cancers de la tête et du cou après le carcinome épidermoïde.
L’anneau de Waldeyer (localisation très lymphophile), les aires ganglionnaires
cervicales, les cavités nasales et sinusiennes (localisations peu lymphophiles), les
glandes salivaires et la thyroïde .
Concerne les 15-35 ans
Pic à 50 ans
Mode de révélation le plus fréquent
Peuvent être douloureuses et inflammatoires (pronostic)
Biologie : Syndrome inflammatoire
Histologie : cellules de Reed Sternberg , IHC : cellules CD 30+ et CD 15+.
34. 2-CAT devant une adénopathie cervicale suspecte de lymphome
1ére étape: Cytoponction (orientation diagnostique )
Adénotomie
Un examen histologique conventionnel la clonalité de la prolifération
Examen immunohistochimique Sous type de l’hémopathie
PCR (EBV)
Prise en charge
36. Attention requise
• Une leucémie aigue de l’enfant peut revêtir un aspect inflammatoire
voir phlégmoneux d’où l’interêt du suivi des malades .
39. Caractéristiques de l’adénopathie métastatique une tuméfaction pouvant être unique, mais
souvent multiple, indolore, d’évolution subaiguë, avec notion d’une augmentation du volume
récent .
Fixée : infiltrante
Perméation : envahissante == nodule de perméation cutané .
Stade évolué vers une cellulite carcinomateuse .
3-Paraclinique
Cytoponction : ne pas hésiter a refaire si négatif , améliorée par l’échographie .
2-Clinique
42. Adénopathies réactionnelles
Le principal diagnostic différentiel des adénopathie d’origine hématologique ; retrouvées dans les
maladies de système avec un potentiel de transformation maligne vers un lymphome .
1-Hyperplasie macrophagique 2-Hyperplasie lymphoïde
ou Histiocytaire
1-SARDOIDOSE
2-LYMPHADENITE NECROSANTE
3-HISTIOCYTOSE DE ROSAI
DORFMANN
1-Lupus
2-Polyarthrite rhumatoide
3-Maladie de Still de l’adulte
4-Hyperplasie angiofolliculaire
de Castelman
5-Lymphadénopathie
angioimmuno blastique
6-Maladie de Kimura
Jeune femme atteinte de la scrofule (écrouelle ou adénopathie cervicale tuberculeuse chronique) (Woman with Tuberculous cervical lymphadenitis or scrofula, scrophula, stroma, or the King's evil) Engraving from "La nature et l'homme" de Rengade 1881 Private collection
La hantise de l’orl est de passer devant une cause tumorale
Parfois cancer primitif difficile a retrouvé intérêt du TAP scanner .
La biopsie est oublié sauf sans quelques cas que l’on verra tout à l’heure
La lymphe rentre au niveau du ganglion par la capsule par les Vx lymphatiques afférents
Et sort des ganglions par les vx lymphatiques efférents au niveau du hile
Cunéo : d’avant en arrière a la manière d’un collier , le long de la branche horizontale de la mandibule .
Triangle de Rouviére
Sommet à base supérieure , dont le bord antérieur est satellite de la VJI
Le bord postérieur est satellite de la branche latérale du nerf spinal , à l’extrémité supérieure on trouve le ggl de kutner
Le bord inferieur correspond au gglion cervicaux transverses , satellite de l’artére cervicale transverse , le ggl le plus interne correspond au Troisier .
D’où l’interet de l’irm sup a la tdm dans le cancer du cavum . Car elles sont mieux visualisées
Peau d’orange due à l’infiltration du tissu sous-cutané .
Mobilit2 par rapport :
Plan superficiel
Plan profond
Plan vertical et antéro postérieur (DD neurinome)
BIFURCATION CAROTIDIENNE : C4
L : long axe
S : Short axe
RC + : rupture capsulaire
Dédifférentiation cortico médullaire = aspect héterogene :
Laryngocéle ; expansion au moment de la toux et au Valsalva
Sous max : accrocher le bord inferieur de la mandibule si on passe vers la branche horizontale de la mandibule il s’agit dans ce cas d’une adénopathie
Parotide le nerf VII
T : thyroide
A Apophyse transverse de l’atlas
B Bulbe carotidien
A Athérome
S salive (glde sous mand et parotide )
C Chasseignanc tubercule C6
O Os hyoide
ARGMENTS PLAIDE EN FAVEUR DUNE ORIGINE HEMATOLOGIQUE :
Absence de signes infectieux généraux
Absence de signes infectieux locaux ( sauf lymphome anaplasique et certain lymphomes hodgkiniens et leucémies de l’enfant )
Adénotomie affirme le diagnostic
Les cellules tumorales colonisent les vx lymphatiques donnant une lymphangite carcinomateuse celle-ci va infiltré les nœuds lymphatiques ; les cellules lymphoïde ont d'abord un effet protecteur en produisant des cytokines et chimokine (stade pré métastatique ) ce système est vite dépassé , les nœuds lymphatiques vont devenir un nid à cellules tumorale évoluant a son propre compte et produisatna a son tour des celles tumorales qu'il va disséminé par voies 1 –Lymphatique 2- sanguine
L’existence de métastases ganglionnaire réduit les chances de survie de 30-50 %
Certains carcinomes sont très lymphophiles
Dans ce cas il faut rechercher des adénopathies controlatérales ex : base de langue , amygdale , sinus piriforme )
Nodule de perméation cutané : infiltation de l’hypoderme par une lymphangite carcinomateuse
Sarcoïdose : TLT : adp médiatisnale et sdme interstitiel ;
Hyperplasie lymphoïde maladies auto immunes
PR : sdme de FELTY : leucopénie , spm, adp
Maladie de still : : hépato splénomégalie, dlr pharyngée hypertrophie du tisse lymphoïde arthrite crico arytenoidienne
Castelmann peut évoluer vers lymphome