Revue de presse kylia semaine du 23 au 30 juin 2014
1. La revue de Presse KYLIA
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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE
Du 23 au 30 juin 2014
LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL
Paris précède le gouvernement avec son plan
logement
Le 23/6/2014
La Ville de Paris a présenté lundi un plan pour le logement qui mise, comme celui du gouvernement,
sur la simplification des normes et des règles de construction, la mise à disposition du foncier ou
encore la mobilisation des locaux vides. /Photo d'archives/REUTERS/Mal Langsdon
2. La revue de Presse KYLIA
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La Ville de Paris a présenté lundi un plan pour le logement qui mise, comme celui du gouvernement,
sur la simplification des normes et des règles de construction, la mise à disposition du foncier ou
encore la mobilisation des locaux vides.
Avec ce projet, Paris a devancé de deux jours la ministre du Logement, Sylvia Pinel, qui doit dévoiler
mercredi un plan de relance de la construction et de la rénovation afin de doper un secteur en berne.
La mairie affiche un objectif de création 10.000 logements par an, par transformation ou construction,
une goutte d'eau dans celui poursuivi à l'échelle nationale même si le chiffre de 500.000 avancé en
début de quinquennat semble abandonné.
Pour parvenir à ses fins, la Ville de Paris, où la situation en terme de logement est particulièrement
tendue et où les prix excluent une grande partie de la population, tant de la location que de l'achat, a
défini cinq piliers.
Elle veut mobiliser le foncier public et dit avoir obtenu des engagements de l'Etat, de la RATP, la
SNCF ou l'AP-HP, qui possèdent toutes des terrains, lundi lors d'une conférence "Logement pour
tous" qui rassemblait acteurs publics et privés.
La Ville se donne pour objectif de transformer 200.000 m2 de bureaux en logements durant la
mandature "notamment dans les arrondissements déficitaires, donc ceux du centre", a dit à la presse
Ian Brossat, adjoint chargé du logement.
Elle veut exploiter davantage le logement existant mais vacant et va lancer une agence "Multiloc" qui
mettra en relation bailleurs et locataires potentiels, en offrant des garanties aux deux parties. Ce
dispositif ciblera les classes moyennes et les jeunes actifs.
Enfin, la Ville entend faciliter la construction à travers deux axes : travailler sur la surélévation des
immeubles et lever des freins à la construction, à travers une révision du Plan local d'urbanisme qui
devrait intervenir d'ici fin 2015.
Cette dernière mesure fait écho au choc de simplification voulu par le gouvernement et qui fera l'objet,
mercredi, d'une cinquantaine de mesures dans le plan de la ministre du Logement.
Les règles d'urbanisme et leur interprétation ou leur non respect bloquent de nombreux projets qu'il
soient publics, comme les immeubles de logements sur l'ancienne gare d'Auteuil, dont les travaux
viennent seulement de débuter huit ans après l'acquisition du site, ou privés comme la Samaritaine,
pour l'heure à l'arrêt.
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"Il ne s'agit pas de remettre en cause les espaces verts, les règles sur la hauteur ou le gabarit, mais il
y a beaucoup d'autres choses", a souligné l'adjoint à l'urbanisme, Jean-Louis Missika.
"Par exemple, l'obligation de faire un parking est un frein à la transformation de bureaux. Nous
voulons lutter pour raccourcir les délais. Il ne s'agit pas de déréguler mais de supprimer des règles
inutiles", a-t-il ajouté.
En parallèle, la Ville, qui aussi initié trois projets d'habitat participatif, va lancer un appel en vue de
faire émerger des espaces "innovants" de tous types. Elle désignera en septembre une quinzaine de
parcelles pour une surface totale espérée de 100.000 m2.
Source : Capital.fr
4. La revue de Presse KYLIA
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Logement: la Chambre nationale des
propriétaires défend des mesures correctrices
de la loi Alur:
Le 24/6/2014
Shutterstock
Au lendemain de l’annonce de mesures gouvernementales pour relancer la construction, la
Chambre nationale des propriétaires défend des mesures correctrices de la loi Alur.
Une maille à l’envers, une maille à l’endroit...le détricotage de la loi Alur (accès au logement et un
urbanisme rénové), portée par l’ex ministre du logement Cécile Duflot, est probablement en marche.
Le cœur de la loi, avec les deux principales mesures phares de l’encadrement des loyers et de la
garantie universelle des loyers (la GUL), serait de plus en plus menacé, même si le ministère du
Logement, aujourd’hui piloté par Sylvia Pinel, a récemment démenti toute remise en cause . La
priorité gouvernementale est à la relance de la construction, pour laquelle des mesures ont été
annoncées à l’issue du Conseil des ministres. Celles-ci contiennent un volet destiné à redonner
confiance aux investisseurs.
Les professionnels de l’immobilier, eux, ne désarment pas. Ils défendent des mesures correctrices de
la loi Alur, dans la dernière ligne droite avant la parution des premiers décrets d’application du texte.
5. La revue de Presse KYLIA
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Dans un contexte de panique face aux chiffres catastrophiques de la construction, certains
professionnels participent, depuis début mai, à des réunions de concertation avec le ministère du
Logement mais aussi avec Bercy et Matignon. « Nous sentons [de leur part] une vraie préoccupation
face aux baisses de recettes liées à la TVA et aux droits de mutations et à la chute de l’emploi dans le
secteur immobilier, assure ainsi Denys Brunel, président de la Chambre nationale des propriétaires.
Ils sont davantage à l’écoute que leurs prédécesseurs et ce, dans un sens plus favorable aux
propriétaires et à un assouplissement des règles immobilières. »
Les propositions restent floues
Concernant les nouvelles mesures gouvernementales qui viennent d’être annoncées, le président de
la Chambre nationale des propriétaires, qui réunit 12.000 adhérents, principalement dans le bassin
parisien, se montre sceptique. Selon lui, les propositions restent floues sur de nombreux points
comme la simplification des normes. « 50 mesures de simplification vont être mises en oeuvre, mais
soyons sérieux, cela fait des mois que le gouvernement travaille sur ces mesures de simplification
alors pourquoi attendre l’automne pour leur mise en oeuvre : il est urgent d’agir ! »
Sur le sujet de la libération des terrains constructibles, il fustige : « A-t-on du temps à perdre à la mise
en place d’une commission nationale de l’aménagement, de l’urbanisme et du foncier alors que c’est
maintenant qu’il faut libérer des terrains, on le sait depuis longtemps ! » Saluant le retour du prêt à
taux zéro dans l’ancien pour favoriser l’accession à la propriété, il pointe toutefois « un bémol avec la
restriction du dispositif à certains centres-bourgs de zone rurale, ce qui revient à rendre peu de
dossiers éligibles. » Dans l’ensemble, la Chambre nationale des propriétaires regrette que les
mesures « n’encouragent pas les français à l’investissement locatif, investissement indispensable
pour combattre la pénurie endémique de logements dans notre pays. Nous alertons à nouveau le
gouvernement sur le nécessaire relais par l’initiative privée qui n’aura lieu que dans un climat de
confiance restaurée. »
Déductibilité des intérêts d’emprunt, assouplissement de la fiscalité des plus-values
Denys Brunel plaide pour sa part pour une série d’aménagement pour atténuer les excès de la loi,
faire revenir les investisseurs particuliers et rétablir « un pacte de confiance entre l’Etat et les
propriétaires ». Ce qui passe, premièrement, par un « toilettage sérieux des dispositions les plus
contestables et anti-propriétaires » au premier rang desquelles la garantie universelle des loyers et
l’encadrement des loyers. Il se dit opposé à ces deux mesures, lesquelles, en tout état de cause, « ont
du plomb dans l’aile ».
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En second lieu, le professionnel milite pour un allégement et une simplification des normes de la
construction dans le neuf (handicapés, RT 2012 ...) afin d’abaisser les coûts de celle-ci. « En contre-
partie, précise Denys Brunel, la loi pourrait aller plus loin sur le sujet de la sanction des recours
abusifs contre les permis de construire. »
Troisièmement, « il faut un signal fort aux propriétaires afin de rétablir la confiance et encourager
l’investissement locatif ». Le président propose le retour à une mesure « Sarkozy » sur la déductibilité
des intérêts d’emprunts pour l’achat de sa résidence principale, réservé aux primo-accédants. Mais,
dans cette période de disette budgétaire, le bénéfice de ce crédit d’impôt pourrait être plafonné.
Autre proposition : assouplir le régime actuel de taxation des plus-values immobilières. « Nous
demandons une exonération des prélèvements sociaux au-delà de 22 ans. Une harmonisation des
délais serait moins pénalisante pour le contribuable et cela permettrait de fluidifier le marché
immobilier. »
Relever les seuils du déficit foncier et du microfoncier
L'association plaide en outre pour le relèvement d’un certain nombre de seuils. Celui du déficit
imputable sur le revenu global. « Aujourd’hui, cette part de déficit foncier imputable sur le revenu
global est de 10.700 euros, un montant qui n’a pas évolué depuis plus de 14 ans ! Faire passer ce
seuil à 15.000 euros serait de nature à relancer l’investissement locatif tout en proposant aux
locataires des logements remis en état. » La Chambre nationale des propriétaires souhaite également
« qu’un petit geste soit fait » pour le seuil du microfoncier. « Actuellement, un propriétaire déclarant
des loyers modestes mais un peu supérieurs à 15.000 euros doit déclarer ses loyers en revenus réels
et ne bénéficie pas de l’abattement de 30% dédié au microfoncier. Ce seuil n’a pas été revu depuis
plus de 10 ans malgré l’augmentation du coût de la vie (...) Il serait judicieux de le faire passer à
20.000 euros. Cette mesure offrirait un signal fort aux petits propriétaires. »
Concernant le volet copropriété de la loi Alur, Denys Brunel déclare « souhaiter vivement un
assouplissement des nouvelles mesures concernant l’immatriculation obligatoire et relatives à la
comptabilité. » Au demeurant, le professionnel réclame aussi un engagement de stabilité de la part du
gouvernement : « Une visibilité législative et fiscale est nécessaire pour redonner confiance et envie
aux propriétaires d’investir dans la pierre. »
Source : LesEchos.fr
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Logement : Manuel Valls annonce de nouvelles
mesures
Le 25/6/2014
Accès au prêt à taux zéro élargi, simplification des normes : le Premier ministre
veut relancer un secteur en panne.
Manuel Valls s'est engagé à réduire les normes de construction car "la multiplication des normes
décourage et freine la construction". (Michel Gile - Sipa)
Manuel Valls a annoncé qu'il voulait aider les Français a "accéder à un logement" et relancer un
secteur "déterminant pour la croissance et l'emploi" dans un entretien mercredi 25 juin au "Parisien".
Le 13 juin dernier, il avait déjà abordé la question du logement, évoquant "un certain nombre de
modifications" à apporter à la loi (pour l’accès au logement et un urbanisme rénové, dite ALUR, loi qui
fait l'objet de nombreuses critiques de la part des professionnels de l’immobilier).
"Louer ou acheter est devenu très difficile", constate aujourd'hui le Premier ministre. "Je veux donc
enclencher un cercle vertueux : aider les Français à accéder à un logement et relancer un secteur
déterminant pour la croissance et l'emploi", a-t-il ajouté.
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Pour cela, le gouvernement envisage d'abord de "favoriser l'accession à la propriété en élargissant
l'accès au prêt à taux zéro". "Ces prêts seront disponibles auprès des banques en octobre 2014", a
précisé Manuel Valls.
L'encadrement des loyers préservé
"Par ailleurs, normalement réservé à l'acquisition d'un logement neuf, le prêt à taux zéro sera élargi à
l'achat d'un logement ancien dans certains centre-bourgs en zone rurale, sous réserve d'y réaliser des
travaux", a indiqué le Premier ministre.
Il s'est également engagé à réduire les normes de construction car "la multiplication des normes
décourage et freine la construction". "Cinquante mesures de simplification vont donc être mises en
œuvre dès l'automne", a-t-il avancé.
En revanche, Manuel Valls refuse de revenir sur l'encadrement des loyers car c'est, selon lui, "une
mesure sociale importante". "Il faut encadrer les loyers mais de façon transparente et prévisible".
Source : LeNouvelObs.com
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Un locataire allemand expulsé de son
appartement pour tabagisme excessif
Le 26/6/2014
La justice allemande a ordonné jeudi l'expulsion de son appartement d'un retraité gros fumeur
en raison des nuisances occasionnées par son tabagisme excessif pour ses voisins.
La justice allemande a ordonné jeudi l'expulsion de son appartement d'un retraité gros fumeur en
raison des nuisances occasionnées par son tabagisme excessif pour ses voisins. (Dave
Martin/AP/SIPA)
Fumer nuit gravement à la santé... et à son environnement. La Cour d'appel de Düsseldorf a confirmé
en deuxième instance un premier jugement défavorable au septuagénaire Friedhelm Adolfs, présenté
comme l'un des fumeurs les plus connus d'Allemagne et qui devra quitter son logement avant le 31
décembre.
La propriétaire de l'appartement lui reprochait l'odeur dégagée par la fumée de ses cigarettes dans la
cage d'escalier. La Cour a estimé que si fumer dans son appartement n'était pas un motif pour résilier
un bail ou ordonner une expulsion, le retraité avait toutefois contribué aux nuisances olfactives en
n'aérant pas son appartement et en ne vidant pas ses cendriers.
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Locataire depuis quelque 40 ans, le retraité peut encore se pourvoir en cassation. Très médiatisée,
l'affaire a fait de Friedhelm Adolfs le fumeur le plus connu d'Allemagne après l'ancien chancelier
social-démocrate Helmut Schmidt qui, à 95 ans, continue de fumer quelque 40 cigarettes menthol par
jour.
Source : LeNouvelObs.com
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réformer les baux commerciaux, cette loi qui veut "mieux réguler les rapport locatifs des commerçants
et des artisans" est loin de réjouir les propriétaires.
Quels changements ?
La loi, en ce qui concerne les baux commerciaux, contient six mesures essentielles. Tout d’abord, les
règles de l’indexation des loyers sont modifiées, en les rapprochant des baux d'habitation.L'indexation
des loyers ne s’opérera plus sur l'indice 'ICC' (Indice du coût de la Construction), comme c’est le cas
actuellement, car, selon la ministre, "ses évolutions sont déconnectées de la conjoncture
économique". Il est remplacé par l'ILC (indice des loyers commerciaux) ou l'ILAT (Indice des loyers
des activités tertiaires) ce qui entraînera un lissage des évolutions annuelles ou triennales des loyers.
Un véritable encadrement des loyers ?
Parfois, au moment du renouvellement du bail, il arrive que la valeur locative du commerce ait évolué
et que le loyer devienne sous-évalué. Dans ce cas, le propriétaire propose un renouvellement du bail
avec une augmentation de loyer qui peut-être importante, au motif, justement, que les facteurs locaux
de commercialité ont changé. Ce peut être, par exemple, l’ouverture d’une nouvelle station de métro,
la réhabilitation du quartier ou encore le passage de la rue en secteur piétonnier. L’activité du
commerçant peut être alors menacée par cette brutale augmentation de loyer. Donc, la loi prévoit de
limiter le réajustement du loyer à 10% du dernier loyer acquitté. Ce lissage s'applique tous les ans
jusqu'à ce que la totalité de l'augmentation soit intégrée dans le loyer.
D'autres mesures
Hier, le bailleur et le commerçant n'étaient pas tenus d'établir un état des lieux. Dorénavant, il devient
obligatoire à l'entrée et à la sortie des locaux. Et puis, comme les charges locatives tendent à
augmenter sans que le locataire en comprenne vraiment les raisons, la loi demande maintenant un
inventaire des charges locatives imputées au locataire. Annexé au contrat de bail, cet inventaire devra
faire l'objet d'un récapitulatif annuel qui permettra au locataire de connaître le détail des sommes
acquittées. Un cadre général précisera, par décret, les charges qui ne pourront pas être imputées aux
locataires.
Un changement important lorsque le propriétaire désire vendre son local
Lorsqu'un propriétaire veut vendre son local commercial, il n'est pas tenu, comme pour les baux
d'habitation, d'en informer son locataire ou de lui donner la préférence. Avec la nouvelle loi, le
commerçant locataire sera désormais informé en priorité des conditions de la vente. En outre, il
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bénéficiera d'un droit de préférence s'il fait une offre équivalente à celle des autres potentiels
acheteurs.
Autres dispositions à retenir
Pour éviter les procédures, on pouvait recourir à des commissions départementales de conciliation
des baux commerciaux, mais celles-ci disposaient d'une compétence limitée aux seules contestations
de révisions des loyers. Cette limitation conduisait ainsi à un abondant contentieux, devant les
tribunaux. Du coup, la loi prévoit d'étendre la compétence de ces commissions et d'encourager la
médiation dans d’autres domaines, en particulier pour les conflits relatifs aux charges et aux travaux.
Et dernier point, on pouvait déroger, jusqu’à maintenant, au régime obligatoire des baux commerciaux
et concluant un bail précaire, non renouvelable, de 24 mois au maximum. La loi Pinel va étendre le
bail dérogatoire de 2 à 3 ans, ce qui devrait permettre aux jeunes entreprises de tester leur projet.
Source : FranceInfo.fr
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Le bio en restauration commerciale : un
marché à saisir
Le 27/6/2014
C'est à l'occasion des journées professionnelles de l'Agence Bio que la directrice, Élisabeth Mercier, a
présenté les derniers chiffres du bio en France.
The place to bio : le guide des restaurants bios et engagés.
À fin 2013, plus d'un million d'hectares étaient engagés dans le bio. Avec plus de 26 500 producteurs
et plus de 12 500 transformateurs, distributeurs et importateurs. Bonne nouvelle, la progression des
surfaces cultivées en bio a progressé de 9 % même si cela ne représente qu'environ 4 % du total.
Meilleure nouvelle, si ces chiffres restent modestes, ils représentent quand même plus de 7 % de
l'emploi agricole. C'est-à-dire qu'il convient d'encourager l'agriculture bio car elle crée des emplois en
France, d'autant plus que 75 % des produits bios que nous consommons sont produits dans notre
pays.
Un marché à saisir
C'est un marché important puisqu'il a représenté 4,56 milliards d'euros en 2013. Dans ce volume, la
restauration collective pèse environ 4 %. La restauration commerciale reste, quant à elle, à la traine.
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Ce qui est dommage puisque près de 50 % des consommateurs déclarent consommer du bio
régulièrement et 1 sur 4 à l'intention d'augmenter sa consommation.
Un guide pour les restaurants bios
Dans cet esprit, saluons l'arrivée d'un tout nouveau guide sur internet, The Place to Bio, qui se
propose d'aider les clients à trouver les restaurants bios. Ce guide, qui se présente comme le guide
des restaurants bios et engagés ou encore le guide des épicuriens responsables, vient d'attribuer des
prix à certains de ces restaurants : les prix 'The Place to Bio 2014', au Wanderlust, sur les quais de
Seine.
Source : Lhotellerie-Restauration.fr
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informations nécessaires (qui seront ensuite collées dans un cahier ou classées dans des sachets),
soit par le biais d'un logiciel adapté (lecteur optique). Il est également possible de scanner ou de
photographier les étiquettes pour conserver les données (sans oublier de faire des sauvegardes
régulières)
Les informations requises sont :
- les coordonnées (nom et adresse) de tous les fournisseurs ;
- les coordonnées des clients "professionnels" (entreprise, collectivités) ;
- pour les fruits et légumes : les quantités livrées, le mode de conservation et/ou de conditionnement
des produits (frais, appertisé, surgelés etc…), la variété et le numéro de lot des marchandises livrées ;
- les bons de livraison et les étiquettes des produits frais préemballés destinés au tranchage ou au
service (à conserver entre 2 et 8 semaines).
Lors de la réception (consultez la fiche pratique 'Réception des matières premières'), les responsables
de restauration commerciale vérifient et contrôlent les marchandises reçues (intégrité des emballages,
date limite de consommation, aspect …), ils conservent les informations de traçabilité et mettent en
réserve les marchandises en respectant l'ordre des dates de péremption.
En préparation, ils relèvent par tous les moyens les informations de traçabilité pertinentes pour les
produits.
Le restaurateur est tenu d'organiser un archivage des informations de traçabilité. Ces informations
doivent être rendues disponibles en cas de contrôle (Consultez la fiche pratique 'Documents à
présenter en cas de contrôle').
Le professionnel doit conserver les informations de traçabilité cinq ans pour les produits secs ou
surgelés ou six mois après la date limite d'utilisation optimale (DLUO) pour les produits se conservant
plus de cinq années. Pour les produits frais, il faut conserver le bon six mois après la date limite de
consommation (DLC).
Le plus difficile dans la traçabilité est souvent de trouver le meilleur moyen de stocker toutes ces
informations sans prendre trop de place. Vive le numérique.
Source : Lhotellerie-Restauration.fr
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Les concepts de restauration qui cartonnent au
Brésil
Le 25/6/2014
BRESIL Viandes, street food, restaurants au kilo ou propositions atypiques : les brésiliens plébiscitent
un large éventail de cuisines.
La chaîne de fondue express Showcolate : des kiosques proposent des barquettes de fruits nappés
de chocolat fondu.
Au pays du football, le marché de la restauration est en pleine forme et plusieurs concepts rencontrent
un franc succès. Les Brésiliens sont notamment de grands amateurs de viande et plébiscitent les
churrascarias (restaurants de viande rôtie à la broche), tout particulièrement des formules à volonté
(rodízio). Dans ces établissements, en vogue depuis le début des années 1980, les serveurs
apportent à table des broches : coeur de poulet, saucisse, gigot d'agneau, picanha (l'équivalent de la
découpe canadienne appelée bifteck de haut de surlonge)… Pour faciliter le service, chaque client
dispose d'un carton bicolore. Côté vert, les serveurs remplissent l'assiette, côté rouge, ils s'arrêtent.
Un buffet copieux d'entrées et d'accompagnements (riz, haricots rouges, purée, farofa - semoule de
manioc frite -, bananes frites…) complète ce dîner à prix fixe - quelles que soient les variétés et
quantités consommées.
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Les plus populaires
Les brochettes de viande ont elles aussi inspiré de nombreuses chaînes, après avoir fait le bonheur
des consommateurs de stands de rue. Les espetinhos, qui se déclinent en de multiples saveurs
(dinde et bacon, crevettes, fromage halloumi ou provolone, banane et cannelle…), se dégustent telles
quelles, sur le pouce, ou dans des assiettes garnies d'accompagnements. Pour satisfaire une
consommation à toute heure, ces enseignes ont d'ailleurs instauré plusieurs formats, des boutiques
traditionnelles aux kiosques, en passant par les chariots, présents notamment sur les plages ou dans
les centres commerciaux.
Les restaurants au kilo font partie des concepts les plus populaires au Brésil. Les plats (salades
composées, viandes en sauce, grillades, poissons, sushi, desserts…) sont présentés sous forme de
buffet. Les clients se servent, font peser leur assiette à la caisse et paient en fonction de la quantité de
nourriture. En général, ces établissements ressemblent à des cantines où l'on déjeune rapidement,
avec un kilo facturé moins de 30 réals (près de 10 €). Il existe des adresses plus branchées qui
proposent des recettes raffinées. Les tarifs s'en ressentent alors : le prix au kilo varie du simple au
double.
À chaque coin de rue fleurissent également des lanchonetes, à mi-chemin entre snacks et bars à jus.
On y mange, debout ou assis au comptoir, quelques en-cas traditionnels : empada (mini-tourte sablée
garnie au poulet ou aux crevettes), pastel (feuilleté frit farci), esfiha (galette d'origine moyen-orientale,
garnie à la viande), coxinha (croquette de poulet), kibe (boulette de viande d'origine syrienne), misto
quente (sandwich chaud au pain de mie, fromage et jambon)… Ces adresses proposent une large
variété de jus de fruits mixés devant le client : avocat, ananas et menthe, acerola (cerise de la
Barbade), graviola (corossol), betterave, cupuaçu (fruit amazonien)…
Les nouveaux venus
D'autres concepts, pourtant moins répandus, connaissent un bel accueil. C'est le cas des fondues
express. Les kiosques Showcolate proposent ainsi des barquettes de fruits nappés de chocolat fondu.
Onze ans après son lancement, l'enseigne compte une cinquantaine de points de vente au Brésil et
s'exporte dans treize pays.
Autre exemple : les pizzerias à domicile. À São Paulo, des pizzaïolos apportent tout le matériel et les
ingrédients nécessaires, et transforment en une heure chrono la cuisine des particuliers (ou leur coin
barbecue) en une pizzeria de poche. Les pizzas sont ensuite découpées en mini-parts ou en petits
carrés, afin que les convives puissent déguster les saveurs les plus variées, salées ou sucrées.
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Enfin, quelques initiatives paulistes originales prévoient un développement en franchise. Le fast-food
Madhu propose des plateaux repas et des tapas directement inspirés de l'Inde du Sud, dans une
décoration pop. L'enseigne A Pastella, fondée par Sandro Aires (l'ancien sous-chef de l'hôtel de luxe
pauliste Fasano), revisite le traditionnel pastel version gastronomique. Quant au restaurant asiatique
Tantra, il sort des sentiers battus en proposant un grill mongol atypique : les clients choisissent eux-
mêmes les ingrédients qui constituent leur plat parmi un large éventail de légumes, viandes ou
poissons, et l'une des 42 sauces ou épices aphrodisiaques.
Source : Lhotellerie-Restauration.fr
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La Boîte à Pizza investit le marché du burger
Le 24/6/2014
Avec Mythic Burger, l'enseigne développe son activité en proposant désormais dix recettes de
sandwiches gourmets livrées à domicile. Pour Éric Villedieu, directeur général du groupe FL Finance,
l'objectif est d'atteindre 50 unités dans les trente mois.
Éric Villedieu, directeur général du groupe FL Finance (La Boîte à Pizza, Esthetic Center et Mythic
Burger) : 'Vingt-cinq projets Mythic Burger sont dans les tuyaux pour 2014-2015.'
L'Hôtellerie Restauration : Pourquoi La Boîte à Pizza se diversifie-t-elle dans le burger
gourmet ?
Éric Villedieu : Pour deux raisons. La première est que le marché de la pizza est devenu très
concurrentiel et nous souhaitions, avec Frantz Lallement, fondateur de La Boîte à Pizza, développer
notre offre avec un nouveau relais de croissance tout en restant fidèle à l'ADN du groupe : le
premium. La seconde est que le burger est un marché en pleine expansion et l'arrivée de nouvelles
enseignes de burgers gourmets - avec un créneau tarifaire de 12 à 14 € - tire résolument le marché
vers le haut. Or, personne ne fait aujourd'hui de livraison à domicile de burgers gourmets. Avec plus
de vingt-cinq ans d'expérience, La Boîte à Pizza a toutes les cartes en main pour lancer Mythic
Burger. Il a fallu plus d'un an de travail pour mettre en place un nouveau procédé technique, car la
pizza et le burger ne se maintiennent pas chauds de la même manière.
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Pouvez-vous définir le concept Mythic Burger ?
Le principe est simple. Dix burgers sont proposés au même tarif - 9,50 € en province et 11 € à Paris.
Le client peut aussi personnaliser son burger MMYAM - Mon MYthic À Moi - à partir de vingt
ingrédients et lui donner un nom. Ce qui permet de regarder les préférences via notre système
informatique dédié au site de commande www.mythicburger.com - 20 à 25 % des ventes.
Aujourd'hui, la recette personnalisée représente 20 % de nos ventes et le burger John Wayne - viande
au choix, bacon, cheddar, tomate fraîche, oignon grillé, sauce barbecue miel -, un tiers. Pour les frites,
les ventes se font à parts égales entre celles servies nature et celles accompagnées de l'une des sept
sauces maison. Les produits sont de qualité : un steak de 150 g sélectionné par Olivier Metzger et
grillé à la flamme, un bun artisanal. Nous avons optimisé notre organisation grâce à un matériel de
haute technologie permettant de simplifier les tâches et de garantir une cuisson homogène des
burgers sur l'ensemble du réseau, sans alourdir la masse salariale.
Comment l'enseigne peut-elle se développer ? Et quel est l'investissement ?
Mythic Burger peut se développer de deux manières : en 'shop in shop' au sein d'unités La Boîte à
Pizza où est installé un espace dédié sur des surfaces restreintes, de 10 à 15 m2, ou en format solo,
appelé aussi mono-concept, de 70 à 100 m2. Le premier a un coût estimé à 130 000 €, dont 50 % de
matériel, et l'autre 200 000 €. Ce coût est plus élevé au démarrage mais il est rentabilisé en moins
d'un an.
Quelles sont vos ambitions ?
Les chiffres enregistrés pour la première unité ouverte en shop in shop il y a cinq mois à Boulogne-
Billancourt, nous rendent optimistes : 80 à 100 couverts par jour et 1 500 € de chiffre d'affaires moyen
par jour pour Mythic Burger - dont 60 % en livraison -, alors que le chiffre d'affaires pizza reste stable.
Le chiffre d'affaires global est passé de 40 000 € en février à 90 000 € en mai. Sur un an, le
prévisionnel est de 700 000 € pour le burger et 500 000 € pour la pizza, soit un total de 1,2 M€ pour
70 m2. Le loyer reste identique mais le chiffre d'affaires est multiplié par deux, suscitant l'intérêt de
nombreux franchisés. Sur la totalité du parc - 120 unités -, la moitié peut prétendre à un corner Mythic
Burger. Vingt-cinq projets sont dans les tuyaux pour 2014-2015. Notre objectif est d'atteindre les
50 unités dans les trente mois, dont la moitié en format solo. Un premier mono-concept de 100 m2
ouvrira en septembre à Vincennes. Une application mobile suivra également.
Source : Lhotellerie-Restauration.fr
A propos de Kylia
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KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle
Génération : Le 1
er
réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents.
Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses
agents immobiliers.
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