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  1. rapport d’activité 2013
  2. Par sa dimension et ses enjeux, la future ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique Tours- Bordeaux constitue un projet exceptionnel. Celui-ci, réalisé dans le cadre du plus important partenariat public-privé actuellement en cours en Europe, est un chantier hors norme, sur le plan technique comme en termes de ressources humaines et de développement durable. Pour le mener à bien, LISEA a mobilisé toutes les expertises du groupe VINCI dans le management de grands projets d’infrastructures publiques. consulter Nos contenus interactifs Comment faire ? 1 – Télécharger l’application ONprint sur l’App Store ou sur Google Play. 2 – Flasher la couverture ou l’image sur laquelle apparaît le logo ONprint. 3 – Continuer l’expérience sur votre smartphone. Pour en savoir plus sur la solution ONprint : www.onprint.com sommaire p. 4 Le projet en un coup d’œil p. 6 Les enjeux du projet Une ligne à 320 km/h pour accélérer le développement de l’Ouest européen. p. 8 La gouvernance Le plus important partenariat public-privé en Europe. p. 10 Les études et les travaux Des avancées décisives en 2013. p. 16 Le dialogue Un dialogue en continu avec tous les acteurs du territoire. p. 18 Les engagements durables Un projet exemplaire en matière de développement durable. p. 20 La responsabilité sociale Un chantier au service de l’emploi. Les premières piles du viaduc de la Dordogne (Gironde).
  3. 4 Lgv SUD europe Atlantique rapport d’activité 2013 5 Le projet en un coup d’œil 302 kmde voies nouvelles à grande vitesse 18 millionsC’est le nombre de voyageurs attendus par an sur l’axe paris-bordeaux 8 500personnes mobilisées au pic de l’activité en 2013, dont plus de 2 000 recrutées localement C’est la durée du contrat de concession attribué par Réseau Ferré de France à LISEA 50 ans 2 h 05 Ce sera le temps de trajet entre Paris et Bordeaux en 2017 7,8milliards d’euros d’investissements, dont 3 milliards decontributionpublique,3,8milliardsd’euros apportés par LISEA et 1 milliard d’euros par Réseau Ferré de France heures de formation délivrées en 8 mois 300 000 C’est le nombre équivalent de Tours Eiffel que représentent les 91 500 tonnes d’acier des 1 320 km de rails de la ligne 12 3 régions 6 départements et 122 communes traversés par le tracé de la ligne 674 M€ contractualisés avec des entreprises des départements traversés 38 km de raccordements aux lignes existantes Captage de Bronac : pose d’une géogrille à Celle-l’évescault (Vienne). 220 espèces protégées tout au long du tracé 500ouvrages d’art importants construits le long du tracé Flasher cette page et poursuivre l’expérience sur son smartphone.
  4. 7 Les enjeux du projet Une ligne à 320 km/h pour accélérer le développement de l’ouest européen le projet de ligne à grande vitesse SEA Tours-Bordeaux s’inscrit dans un schéma global d’aménagement du territoire. Aux enjeux nationaux et internationaux s’ajoutent de nouvelles opportunités de développement pour le Grand Sud-Ouest. 2 h 05 au lieu de 3 h 15 aujourd’hui. C’est le temps qu’il faudra en 2017 pour relier Paris à Bordeaux avec la ligne à grande vitesse SEA (Sud Europe Atlantique). De la même manière, les temps de trajet seront raccourcis entre les capitales régionales (Tours, Poitiers, Angoulême…) traversées par le tracé. Au-delà d’une volonté d’apporter plus de confort et de mobilité aux voyageurs, le projet SEA relève d’enjeux stratégiques, tant économiques qu’environnementaux, pour le territoire. Sa genèse en témoigne. La décision de construire la nouvelle ligne a été prise par l’État en 1995. Elle s’inscrit, par ailleurs, dans le Grenelle de l’environnement, qui a réuni en 2007 le Gouvernement, les ONG et les associa- tions et qui a fixé l’objectif de développer une organisation des transports plus res- pectueuse de l’environnement. En effet, le renforcement du réseau de lignes à grande vitesse offre davantage d’alter- natives aux transports aériens et routiers. Un levier de développement des territoires Comme l’ont démontré les axes à grande vitesse déjà en service, les 302 km de la future ligne SEA entre Tours et Bordeaux agiront comme un puissant levier de développement et d’aménagement des territoires. Plus de trois ans avant sa mise en service, l’émergence de nouveaux pôles d’activité à Poitiers, Angoulême et Bordeaux le prouve déjà. Et, dès au- jourd’hui, le chantier de la ligne profite à l’économie locale. Une part importante des travaux est sous-traitée aux entreprises des six départements traversés, créant ain- si des emplois pour leurs populations. Sur l’ensemble du projet, l’emploi local reste en effet une priorité en phase de maîtrise d’ouvrage, comme c’est le cas dans toutes les infrastructures en construction pilotées par VINCI Concessions. Le grand Sud-Ouest connecté à l’Europe La nouvelle ligne à grande vitesse SEA Tours-Bordeaux va contribuer au déve- loppement économique des régions concernées par son existence même, mais aussi parce qu’elle libèrera des sillons sur la ligne actuelle (en voie de sa- turation) pour développer les TER (trains express régionaux) et le fret. Elle jouera également un rôle essentiel en renforçant l’axe transeuropéen qui relie, par la façade atlantique, les régions du nord et de l’est de l’Europe au sud-ouest de la France et à la péninsule ibérique. Le développe- ment économique du territoire bénéficie- ra aussi de l’ouverture à la concurrence du marché ferroviaire, qui donnera accès à la voie SEA à de nouveaux opérateurs, clients de LISEA. Des territoires gagnants Des temps de parcours raccourcis 2 h 05 entre Paris et Bordeaux, au lieu de 3 h 15 aujourd’hui ; 0 h 35 entre Bordeaux et Angoulême, au lieu de 1 h 02 ; 0 h 55 entre Poitiers et Bordeaux, au lieu de 1 h 53, ou 0 h 30 entre Tours et Poitiers, au lieu de 0 h 42. Répondre à une demande de mobilité forte Les prévisions faites lors de la Déclaration d’utilité publique (DUP) estimaient que plus de 18 millions de voyageurs emprunteraient l’axe SEA à l’horizon de l’ouverture de la ligne, soit une augmentation de 20 % par rapport au trafic actuel. Un chantier pourvoyeur d’emplois locaux Plus de 2 000 embauches locales sur les trois régions. 6 LGV SUD europe Atlantique rapport d’activité 2013 « La chantier de la LGV SEA tours-bordeaux, c’est à la fois un défi économique, un défi en matière de savoir-faire, un défi humain et un défi en matière de croissance : c’est un défi du territoire. » Frédéric Cuvillier, ministre délégué auprès de la ministre de l’écologie, du Développement durable et de l’énergie, chargé des Transports en février 2013. Travaux sur le viaduc de la Dordogne (Gironde). Flasher cette page et poursuivre l’expérience sur son smartphone.
  5. 8 Lgv SUD europe Atlantique rapport d’activité 2013 9 Le Partenariat public-privé : un modèle adapté aux grands projets Le projet LGV SEA Tours-Bordeaux fait l’objet du plus important partenariat pu- blic-privé (PPP) ferroviaire actuellement en cours en Europe. Et c’est un contrat de concession. Dans un contexte de rareté de l’argent public, le choix de cette forme contractuelle a contribué à réduire forte- ment la part des financements de l’État et des collectivités locales, grâce à l’investis- sement du secteur privé. Pour le concédant Réseau Ferré de France (RFF), ce modèle concessif est également un levier d’accé- lération et d’optimisation pour un projet d’une telle envergure. Son avantage, enfin, est de transférer sur la société concession- naire la quasi-totalité des risques (concep- tion, construction, financement…), y com- pris le risque trafic, et de donner ainsi les moyens à l’autorité publique de se concen- trer sur son action. Les acteurs du projet : qui fait quoi ? LISEA (1) est la société concessionnaire de la ligne pour une durée de 50 ans, pour le compte de RFF, son client-concédant qui a défini le cahier des charges de l’infras- tructure. Sa mission est de concevoir, de financer, de construire, d’exploiter et de maintenir cette ligne. LISEA assure la maî- trise d’ouvrage du projet dont elle a confié la conception et la construction au grou- pement d’entreprises COSEA, piloté par VINCI Construction. Dès la mise en ser- vice de la ligne, LISEA déléguera la main- tenance à MESEA, filiale à 70 % de VINCI Concessions et à 30 % de SYSTRA. Des investissements privés remboursés par près de 45 ans d’exploitation 7,8 milliards d’euros, c’est la somme qui sera nécessaire pour couvrir les dé- penses d’investissement de la LGV SEA Tours-Bordeaux jusqu’à sa mise en ser- vice en 2017. Tout au long de la durée de concession, jusqu’en 2061, la SNCF et les autres entreprises ferroviaires (2) qui y feront circuler leurs trains verseront une redevance à LISEA. Grâce à cette rede- vance, le groupement assurera la main- tenance des voies, le remboursement des emprunts et la rémunération des capitaux investis par ses actionnaires. La gouvernance l’organisation CONCÉdant Coordinateur sécurité et protection de la santé (cspS) CONCessionnaire Établissement public de sécurité ferroviaire (EPSF) Organisme qualifié agréé (OQA) Organisme habilité (OH) Organisme technique indépendant (OTI) Le financement 1 milliard d’euros de contribution RFF 3 milliards d’euros de subventions publiques versées par l’état, les collectivités locales et l’Union européenne 772 millions d’euros d’apport en fonds propres des actionnaires de LISEA pour un montant préfinancé par les banques commerciales et la Banque européenne d’investissement 1 672 millions d’euros de dette bancaire, dont 1 060 millions garantis par l’état 757 millions d’euros apportés par le Fonds d’épargne géré par la Caisse des dépôts garantis par RFF 400 millions d’euros de crédit de la Banque européenne d’investissement garantis par l’État 200 millions d’euros de crédit de la Banque européenne d’investissement non garantis le plus important partenariat public-privé en europe Pour financer et assurer la création de la ligne à grande vitesse SEA, entre tours et bordeaux, l’État français a opté pour le modèle concessif. Retour sur ce choix, et revue des différents acteurs en présence. « Le passage en concession accroît l’efficacité du modèle ferroviaire : délais plus courts, coûts maîtrisés, et capacité de mobilisation des ressources. » Laurent Cavrois, président de LISEA. (1) Filiale de Vinci Concessions, de la Caisse des dépôts, de SOJAS et d’AXA Private Equity, parmi ses actionnaires. (2) Dans le cadre de l’ouverture du marché ferroviaire. LI SEA contrat de conception-construction contrat d’exploitation et de maintenance
  6. 10 Lgv SUD europe Atlantique rapport d’activité 2013 11 « Le raccordement d’Ambarès-et-Lagrave est l’un des lots les plus complexes du chantier. Il y a dix ouvrages à réaliser sur 3 kM. C’est trois fois plus que sur un lot normal de ligne nouvelle. » Philippe Bouquet, directeur du projet du raccordement d’Ambarès-et-Lagrave (COSEA). presque 30 000 documents d’étude finalisés Par son ampleur et sa complexité, le projet de la LGV SEA Tours-Bordeaux nécessite un travail de conception de très grande ampleur. En effet, l’enjeu est de préparer et de planifier, mètre après mètre, ouvrage après ouvrage, toutes les composantes du chantier. Ainsi, en 2013, COSEA (le groupement d’entre- prises conception-construction porté par VINCI construction), a réalisé des avan- cées décisives en matière d’études, puisqu’à la fin de l’année, on comp- tabilisait quelque 28 400 documents d’étude d’exécution de génie civil produits. Mais des avancées specta- culaires ont aussi été visibles sur le terrain. Ainsi, et malgré une météo par- ticulièrement difficile toute l’année, le planning a été tenu et la date de mise en service commerciale en juillet 2017 a été confirmée. 4/5 des déblais réalisés fin 2013 Le gigantisme du chantier de la LGV SEA Tours-Bordeauxsemesureparlesvolumes de déblais et les décapages qui accom- pagnent les opérations de terrassement. Sur l’ensemble des 340 km de lignes, ce sont au total 68 millions de m3 qui auront été déblayés, soit l’équivalent de ce qui servirait à construire deux Mont Saint- Michel. Fin avril 2013, la première étape symbolique de 25 % d’avancement du chantier était franchie avec huit mois d’avance. Les travaux de génie civil se sont ensuitepoursuivisàunrythmetrèssoutenu sur les deux derniers quadrimestres, avec un volume total de déblais de 55,7 millions de m3 à la fin décembre, ce qui correspond à un avancement de près de 82 %. Des avancées décisives en 2013 Lancés en mars 2012, les travaux du projet LGV SEA tours-bordeaux ont connu une forte accélération en 2013. Revue chiffrée de l’avancement du chantier : des études d’exécution aux opérations de terrassement, en passant par la construction des ouvrages d’art. Veigné Première pierre de la tranchée butonnée de Veigné qui, avec ses 1 700 m, est le plus long ouvrage d’art du tracé. Jaunay-Clan Des restes de crocodiles marins (–160 millions d’années) sont trouvés lors de recherches paléontologiques dans les déblais du chantier. Maillé Achèvement de la dernière des 50 fouilles archéologiques prescrites sur le tracé. Migné-Auxances Début de la construction des deux viaducs qui surplombent la vallée de l’Auxance. Marigny-Brizay Commencement du terrassement du déblais de Marigny-Brizay, profond de 28 mètres. Marçay Dérivation définitive du Palais, l’un des 90 cours d’eau rencontrés et protégés par le chantier. Travaux de terrassement à proximité du viaduc de l’Agrière (Charente-Maritime). Estacade de la Folie à Poitiers (Vienne). Les études et les travaux
  7. 12 Lgv SUD europe Atlantique rapport d’activité 2013 13 « Le viaduc de la Vienne est long de 345 m et sera situé à 15 m de hauteur. Son chantier s’achèvera en juin 2014. Il s’agit d’un des plus importants ouvrages d’art non courants de la LGV SEA tours-bordeaux. » Jean-Sébastien Cloitre, ingénieur Travaux Principal Vienne / Manse COSEA. Des ouvrages d’art non courants en très bonne voie Les avancées les plus visibles pour les habitants des départements traversés par le tracé ont concerné les ouvrages d’art non courants, pour lesquels 240 000 m3 de béton ont été coulés. La plupart d’entre eux seront achevés courant 2014. Pour ce qui concerne les 24 viaducs qui jalonneront la ligne, le programme de travaux s’est poursuivi à un rythme sou- tenu. Avant l’été, le premier d’entre eux (le viaduc de la Boëme) a été accosté, l’étan- chéité ayant été finalisée en décembre, une fois le tablier et la pose des corniches achevés. Plus près de Bordeaux, on comp- Ouvrages d’art : 80 % du béton déjà coulés Avant d’être un projet ferroviaire, LGV SEA Tours-Bordeaux est surtout le plus vaste chantier de génie civil aujourd’hui en cours en Europe, avec un programme tabilisait, à la fin de l’année, 75 voussoirs coulés sur les 207 prévus sur le viaduc de la Dordogne – le plus grand viaduc du projet. D’autres exemples de grands ou- vrages témoignent de la progression du chantier, comme la tranchée butonnée de Veigné et les estacades de la Folie, de la Couronne et de la Falaise. Même chose à Ambarès, où le génie civil des estacades et du saut-de-mouton est terminé. de construction de près de 500 ouvrages d’art (ponts, viaducs, sauts de mouton, tranchées couvertes et estacades). Les équipes de COSEA ont fortement pro- gressé dans la réalisation des travaux tout au long du tracé, comme le démontre le Le chantier ferroviaire prêt à démarrer Une nouvelle étape décisive du projet a été franchie au cours de l’année 2013 avec la préparation de sa composante fer- roviaire. La construction des deux bases travaux de Nouâtre (Indre-et-Loire) et Villognon (Charente) a été lancée. Ces deux sites constitueront des points né- vralgiques pour la pose des équipements ferroviaires. Ainsi, à Villognon, les travaux de terrassement ont permis de réaliser une plate-forme de 40 h qui sera opé- rationnelle au printemps 2014. Les pre- miers travaux liés à la pose de voies LGV pourront alors débuter. cumul du volume de béton coulé à la fin de l’année : 500 000 m3 sur les 750 000 m3 prévus, soit un avancement de 66 %. à la fin décembre, on enregistrait plus de 321 ouvrages d’art achevés et 159 ouvrages d’art courants en cours de réalisation. Villognon Fin du terrassement de l’une des deux bases de travaux ferroviaires du chantier ; c’est à Villognon que MESEA s’installera principalement avant la mise en service de la ligne. Boresse-et-Martron Exercice de secours à personne sur le viaduc de l’Agrière, avec l’intervention du GRIMP (Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux). Nersac Viaduc de la Boëme, premier des sept viaducs à voussoirs préfabriqués à être achevé. Ripage du pont-route sur l’échangeur de l’A10. La Couronne Pose du tablier et achèvement de l’estacade, ouvrage nécessaire au raccordement sud de la ligne à Angoulême. Saint-Loubès Lancement officiel des travaux du viaduc de la Dordogne, plus long viaduc (1 319 m) de la LGV SEA Tours-Bordeaux. Préparation des travaux ferroviaires à Villognon (Charente). Travaux sur la commune de Vouneuil-sous-Biard (Vienne). Saint-André-de-Cubzac Les études et les travaux
  8. 14 Lgv SUD europe Atlantique rapport d’activité 2013 15 Les études et travaux Les études et les travaux Avancement des travaux sur l’Estacade de la Folie, à Poitiers (Vienne). LA LOIRE L’INDRE LA VIENNE LACHARENTE LA GARONNE LA DORDOGNE A 10 A 10 A 85 ANGOULÊME CHÂTELLERAUT POITIERS Raccordement de Saint-Avertin Tranchée butonnée de Veigné Viaduc de l’Indre Franchissement de l’A10 Tranchée couverte de Maillé Viaduc de la Vienne Raccordement de La-Celle-Saint-Avant Viaducs de l’Auxance Estacades de la Folie et Tranchée couverte sous l’A10 Viaduc de la Charente Nord Raccordement de Villognon Estacade de la Couronne Raccordement de la Couronne Viaduc du Claix Viaduc de la Font des Filles Viaduc des Lorrettes Viaduc de la Poussonne Viaduc du Palais Viaduc du Mouzon Viaduc du Lary Estacade de la Falaise Viaduc du Marais de la Virvée Viaduc de la Dordogne Franchissement de l’A10 Estacade et saut-de-mouton d’Ambarès-et-Lagrave Raccordement d’Ambarès-et-Lagrave Viaduc de la Saye Viaducs du Meudon Nord et Sud Viaduc de la Goujonne Viaducs de la Nauve du Merle et de l’Agrière Viaduc de la Boëme Viaduc de la Charente Sud Viaduc de la Charente Médiane Raccordement de Juillé Viaduc de la Vonne Raccordement de la Fontaine-le-Comte Nord et Sud Tranchée couverte de Fontaine-le-Comte (A10) Viaduc de la Boivre Tranchée couverte de Poitiers (RN147) Tranchée couverte de Marigny-Brizay Viaduc de la Manse Raccordement de Monts Sud Km Raccordement de Migné-Auxances 80 120 160 200 240 280 300 40 0 TOURS BORDEAUX CHARENTE-MARITIME INDRE-ET-LOIRE VIENNE DEUX-SÈVRES CHARENTE GIRONDE LGV SEA Tours-Bordeaux Voies ferrées actuelles Autoroutes
  9. 16 Lgv SUD europe Atlantique rapport d’activité 2013 17 Dès 2011, et avant même le démarrage des travaux, LISEA et COSEA ont engagé un dialogue étroit avec les parties pre- nantes des territoires traversés par la future LGV SEA Tours-Bordeaux : élus, rive- rains, acteurs économiques (chambres de l’agriculture, CCI...), Conservatoire régional des espaces naturels ou encore associa- tions de protection de la nature. Tracé, nuisances du chantier pour les riverains, solutions d’aménagement pour limi- ter les effets sur l’environnement, mais aussi découvertes des coulisses du pro- jet ou de ses dimensions techniques… : toutes les questions que pose le projet sont abordées en toute transparence au travers d’un dialogue direct et franc. En démontre la participation des équipes Une information massive au public 4 magazines trimestriels d’information de proximité distribués à 195 000 exemplaires. 25 000 personnes par mois, en moyenne, consultent le site internet de la LGV SEA Tours-Bordeaux. 8 000 visiteurs accueillis sur le chantier en 2013, lors de 152 visites. « La LGV SEA Tours-bordeaux est une opportunité exceptionnelle. C’est une véritable ouverture au monde pour la Charente. » Michel Boutant, président du conseil général de la Charente. de LISEA et COSEA à plus de 150 réu- nions publiques d’information organisées dans les communes traversées depuis 2012. Destinées à informer le public sur l’avancée du projet, ces réunions donnent à ce dernier l’occasion d’exprimer ses demandes et de débattre avec la société concessionnaire et le groupement de constructeurs dans un seul objectif : concilier au mieux intérêt général et pré- occupations individuelles. Un dispositif d’information et de communication sur-mesure La réussite d’un projet d’aménagement aussi important que celui de la LGV SEA Tours-Bordeaux passe nécessairement par sa bonne compréhension de la part de tous les acteurs impliqués. C’est pour- quoi LISEA a mis en place de nombreux outils et supports pour rendre accessible les informations à tous dans un objectif de pédagogie et de transparence : visites de chantier, magazine trimestriel LISEA Express diffusé dans 195 000 boîtes aux lettres, ouverture de quatre centres d’information du public qui ont accueilli 8 000 visiteurs l’année dernière… Ces in- formations de proximité sont renforcées par un site Internet, lequel constitue la pierre angulaire de la communication de LISEA et COSEA. Celui-ci relaie en temps réel l’actualité locale et globale du projet, et constitue aussi une véritable plate- forme d’informations et d’échanges avec toutes les parties prenantes, y compris celles qui souhaitent émettre des ré- serves ou des critiques. Dans un objectif de microproximité, ce site permet éga- lement aux riverains de recevoir, via des alertes mail, les actualités en temps réel de leur commune. Un outil innovant : l’Observatoire socio- économique Pour enrichir le dialogue continu avec le territoire, LISEA a créé en 2012 l’Obser- vatoire socio-économique de la LGV SEA Tours-Bordeaux. Celui-ci vise à mesurer, à évaluer et à publier les effets socio-éco- nomiques de la ligne sur les territoires jusqu’en 2027. Son programme, validé par un comité scientifique, couvre plu- sieurs champs de recherche, parmi les- quels la mobilité, l’habitat, l’activité éco- nomique et touristique et l’emploi. Avec cette innovation, LISEA va bien au- delà de l’obligation fixée par la loi LOTI (loi d’orientation des transports intérieurs). Celle-ci demande à l’aménageur d’un pro- jet d’infrastructure de transport d’effectuer des bilans avant travaux, puis entre trois et cinq ans après la mise en service. Un dialogue en continu avec tous les acteurs du territoire Un projet d’une telle envergure nécessite un accompagnement de proximité auprès des territoires traversés, des habitants, des élus et des parties prenantes. Le dialogue permanent, construit par LISEA et COSEA, s’appuie sur l’écoute, la pédagogie et la transparence. Réunions publiques, informations géolocalisées, visites de chantier, relations presse, magazine d’information, site internet... tout y concourt au quotidien. Le dialogue Fouilles archéologiques à Vouneuil-sous-Biard (Vienne). 8 000 personnes (riverains, curieux, scolaires...) ont visité le chantier en 2013. Flasher cette page et poursuivre l’expérience sur son smartphone.
  10. 18 Lgv SUD europe Atlantique rapport d’activité 2013 19 Le contrat de concession signé par LISEA fixe l’obligation de respecter quelque 1 300 « engagements de l’état » issus des dialogues et enquêtes menés depuis la phase de définition du projet jusqu’à la phase actuelle du chantier. D’une portée générale ou très localisée, ils traitent de nombreux thèmes : qualité des eaux, faune et flore, aménagement et urbanisme, bruit, vibrations, paysage… Leur mise en œuvre est contrôlée par le ministère de l’écologie, du Développe- ment durable et de l’énergie, qui s’ap- puie sur les préfets, et par RfF, l’autorité concédante. Cela, avec l’engagement de six comités départementaux qui réu- nissent des élus, des acteurs socio-éco- nomiques ainsi que des associations de protection de l’environnement et de riverains. Deux fondations pour aller encore plus loin Afin de limiter au maximum les nuisances du projet sur le terrain et de préserver le patrimoine naturel, LISEA et COSEA ap- pliquent trois mots d’ordre : « éviter, ré- duire et compenser ». Ainsi, lorsqu’il n’est pas possible d’éviter une incidence sur un chantier, et que celui-ci a été réduit au maximum, ils s’engagent à mettre Chiffres clés Plus de 220 espèces protégées de faune et de flore le long du tracé. 3 500 ha de surfaces compensatoires. 606 ouvrages hydrauliques à réaliser pour préserver les ressources en eau. 14 sites Natura concernés par le tracé. En moyenne, quatre engagements de l’état à mettre en oeuvre par kilomètre de tracé. 31 projets soutenus en 2013 par la Fondation LISea Biodiversité pour une aide totale de 1,4 million d’euros. Les engagements durables « Au travers de notre fondation LISEA Biodiversité, nous souhaitons répondre à la fois aux attentes de notre client- concédant et à celles des citoyens. Nous sommes convaincus que des entreprises telles que la nôtre se doivent d’être attentives au territoire qu’elles contribuent à développer. » Laurent Cavrois, président de LISEA et de la Fondation LISEA Biodiversité. en œuvre des mesures compensatoires qui visent, par exemple, à créer ou à res- taurer des habitats d’espèces protégées. LISEA a également créé, en 2012, deux fondations d’entreprise : la Fondation LISEA Biodiversité, dédiée à la préservation du patrimoine naturel, et la Fondation LISEA Carbone, axée sur les économies d’éner- gie et la réduction de gaz à effet de serre. Chacune d’entre elles est dotée de 5 mil- lions d’euros pour la période 2012-2017, pour participer au financement de projets de proximité proposés par des associa- tions, des établissements publics et des entreprises implantés dans les six dépar- tements du tracé. Les actions soutenues sont complémentaires des engagements déjà pris par LISEA et n’entrent pas dans le cadre des mesures réglemen- taires et de compensation écologique. La Fondation LISEA Biodiversité finance déjà 31 projets dans le cadre de son pre- mier appel à projet ; elle a lancé le second à l’automne 2013. Quant à la Fondation LISEA Carbone, elle a reçu la candidature de 43 communes. Un effort particulier de lutte contre le bruit Afin d’atténuer la gêne du passage d’un train à grande vitesse à 320 km/h, LISEA s’est engagée, dès la phase de concer- tation avec les élus et les riverains, à mettre en œuvre de nombreux dispo- sitifs de lutte antibruit tout au long du tracé, dans le respect total des normes en vigueur : constructions d’écrans anti- bruit, talus de terre, isolation phonique de logements, etc. Préserver les traces de l’Histoire La LGV SEA Tours-Bordeaux est aussi, à ce jour, le chantier d’archéologie préven- tive le plus important jamais réalisé en France. Afin de préserver le patrimoine culturel tout au long du tracé, LISEA a fait réaliser des diagnostics qui ont donné lieu à plus d’une soixantaine de chan- tiers de fouille ; le dernier a été achevé en 2013 en Indre-et-Loire. Cette démarche a ainsi révélé et protégé un site vieux de plus de 250 000 ans, trois sites occupés par l’homme de Cro-Magnon, deux sites néolithiques et encore huit autres datant de l’âge du bronze, et cinq de l’époque gallo-romaine. Pêche préventive à Nouâtre avant le début des travaux (Indre-et-Loire). Un projet exemplaire en matière de développement durable Sur les 340 km du tracé, LISEA et cosea multiplient les actions pour limiter les effets nuisibles du chantier et de la future ligne à grande vitesse sur l’environnement, le confort des riverains et le patrimoine archéologique. Flasher cette page et poursuivre l’expérience sur son smartphone.
  11. 20 Lgv SUD europe Atlantique rapport d’activité 2013 21 L’histoire « humaine » du projet LGV SEA Tours-Bordeaux a débuté en 1995. Très en amont, la construction de l’offre finale- ment retenue par l’état en 2011 a été as- surée par les équipes de développement de VINCI Concessions. Créée en 2010, LISEA, la société concessionnaire, compte aujourd’hui 39 collaborateurs. Depuis lors, c’est COSEA, le groupement chargé de la conception-construction, qui assure la conduite de ce chantier hors norme. Demain, MESEA, la société qui aura la charge de la maintenance et de l’exploi- tation de l’infrastructure, emploiera envi- ron 170 collaborateurs, répartis le long du tracé, sur quatre bases maintenance. Jusqu’à 8 500 emplois directs sur le chantier Le nombre de personnes qui travaillent sur le chantier est à la hauteur des 302 km du tracé. à l’été 2013, au plus fort de l’activité, ce sont ainsi plus de 8 500 collaborateurs du groupement COSEA qui étaient mobilisés. Parmi eux, 2 000 ont été « Avec plus de 2 000 embauches locales réalisées en Poitou- Charentes, ainsi que l’implantation de LISEA et de COSEA à Poitiers, la réalisation du projet LGV SEA tours-bordeaux a constitué une réelle opportunité en matière d’emploi dans la région. » Dominique Morin, directeur régional de Pôle Emploi. embauchés localement, conformément à la volonté de LISEA de faire bénéficier les territoires des retombées immédiates du projet. Nombreux d’entre eux ont reçu des formations qualifiantes, qui seront de véritables atouts pour leur avenir profes- sionnel. À ces emplois directs s’ajoutent le maintien ou la création de nombreux autres emplois générés par le chantier et l’arrivée des salariés de COSEA (pour les services de restauration, l’hébergement, les commerces, les loisirs, les transports et la fourniture de matériaux et d’équipe- ments pour le chantier, etc.). Un dispositif innovant et solidaire Pour organiser ce recours à l’emploi local, COSEA, l’état, Pôle Emploi et le conseil ré- gional de Poitou-Charentes ont signé une charte en juillet 2011. Cet accord débou- ché sur la création d’un guichet unique de recrutement (géré par Pôle Emploi) et celle de plusieurs filières de formation adaptées aux besoins du chantier et au profil des demandeurs d’emplois intéressés. Neuf plates-formes de formation en terras- sement et en ouvrage d’art ont ainsi été créées à proximité du chantier. COSEA s’est, d’autre part, engagé à consacrer 10 % des heures travaillées à des publics en insertion (bénéficiaires du RSA – Revenu de Solida- rité Active –, travailleurs handicapés etc.). Anticiper l’après-chantier S’inscrivant dans la logique du partenariat instauré depuis 2011, l’état, Pôle Emploi, le conseil régional de Poitou-Charentes et COSEA ont signé, le 4 décembre 2013, un accord cadre qui instaurait la « Plate- forme d’appui aux mutations écono- miques LGV SEA ». Son objectif est d’anti- ciper l’après-chantier pour l’ensemble des personnes qui ont été recrutées localement. Ce dispositif leur permettra de mettre à profit leurs compétences acquises sur d’autres chantiers ou dans d’autres entreprises. Également dans un objectif de préparation de l’après-chan- tier, MESEA a, de son côté, participé à la mise en place de formations dans les lycées professionnels des territoires concernés par le tracé, afin de former, dès aujourd’hui, les futurs mainteneurs de la ligne pour qu’ils soient opérationnels dès son ouverture, en 2017. Un chantier au service de l’emploi Le projet LGV SEA tours-bordeaux est d’abord une aventure humaine. Elle mobilise de nombreuses compétences et se révèle bénéfique pour les populations et l’économie des territoires traversés par la ligne. Focus sur un chantier de ressources humaines tout aussi exceptionnel que la construction de l’infrastructure. La responsabilité sociale Des poseurs de voie sur la base travaux ferroviaires de Villognon (Charente). Travaux nocturnes sur l’Estacade de la Folie à Poitiers (Vienne).
  12. 22 Lgv SUD europe Atlantique rapport d’activité 2013 23 Lisea – Direction de la communication – Avril 2014 – Responsable de la publication : Matthieu Lafaurie – Conception et réalisation : – Rédaction : Antoine Masson – Secrétariat de rédaction : Gilles Charot – Photos­ : P. Doare  ; T. Duqueroix ; M. Garnier ; Ines - Interactive ; T. Marzloff ; A. Montaufier ; Photothèque LISea, DR. Les actionnaires de Lisea sont :
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