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16 RUE DU QUATRE SEPTEMBRE
75112 PARIS CEDEX 02 - 01 49 53 65 65
19 JAN 09
Quotidien Paris
OJD : 119092
Surface approx. (cm²) : 260
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TRANSFORMANCE
4648068100506/GFD/AMR/1
Eléments de recherche : - TRANSFORMANCE : cabinet de conseil en management - LAURENT BURATTI : président de Transformance -
VINCENT LENHARDT : président du conseil de Transformance
MANAGEMENT
Le style Barack Obama
Le 44e
président des
Etats-Unis, qui prend ses
fonctions demain, a déjà
imposé un style. Ce dernier
devrait fortement inspirer
les cercles non seulement
politiques mais aussi les
milieux des affaires.
L
e président des Etats-Unis,
qui sera aux manettes dès
demain, incarne un type
nouveau de leader. « Barack
Obama neproposepas le grandsoir
nidesméthodesmiracle.llpointeles
complexités du monde et invite tout
un chacun à y participer de façon
constructive », explique Laurent
Buratti, président du directoire du
cabinet Transformance. « Sa per-
sonnalité est surprenante parce
qu'elle dégage une grande humilité
sans toutefois renoncer à l'ambition,
grande elle aussi. » Ni tribun au cha-
risme paillette ni meneur d'hommes
à l'autorité écrasante. Barack
Obama réussit à imposer avec natu-
lel une légitimité personnelle assise
sur un savant dosage d'éthique, de
leadership et de coflectil Incarna-
tion du leader rassembleur au cha-
risme serein, il cherche à transcen-
der les clivages ordinaires pour
trouverdes solutionsnouvelles et se
placer au service d'un projet com-
mun. Ce qui le place en rupture
radicaleaveclescaractéristiquestra-
ditionnelles des grands chefs, no-
tamment un certain type d'arro-
gance et la certitude de détenir la
vérité.
Non content de faire bouger les
lignes dans la sphère politique, le
nouveau président des Etats-Unis
devrait aussi imposer son style dans
le milieu des affaires. D'abord, sa
Barack Obama lors d'une visite au « Washington Post » le 15 janvier.
taçon de distribuer les rôles et les
responsabilités au sein de son
équipe, basée sur l'expérience et la
compétence et sans craindre les per-
sonnalités tropfortesoupotentielle-
ment rebelles, en dit long sur sa
taçon de gérer les talents.
Des effets en profondeur
« Ensuite, sa personnalité reflète un
leadership post-moderne, qui refuse
la fatalité et cherche de nouvelles
maiges de manœuvre », poursuit
Laurent Buratti. «Il nous fait
prendre collectivement conscience
que nous sommes entrés dans un
monde complexe, où la maximisa-
tion de la logique économique ne
suffit plus. » Chercher des idées ail-
leurs que sur les terrains habituels
devient alors nécessaire. « Mais
pour y parvenir, il faut être mû non
seulement par in désir de dépasse-
ment de soi mais aussi de dépasse-
ment collectif. Cela nécessite aussi le
rejet de h peur et d'une forme de
cynisme», insiste Laurent Buratti.
Toutefois, à laveille de son inves-
titure, laseule chose certaine est que
l'élection de ce président métis va
non seulement produire une rup-
turesymboliquemaisaussideseffets
enprofondeur. Ainsi que beaucoup
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déceptions, queBarack Obama, dé-
cidémentinattendu, ad'ailleursévo-
qués dans une récente interview au
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américainpuisse dire dans deux ans :
le gouvernement n'est pas parfait,
certaines initiatives d'Obama
m'exaspèrent. Mais, globalement,]'ai
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qu'ilestfiable.J'ailesentimentqu'il
esttransparent.J'ailesentimentd'être
bien informé sur les mesures qu'il
entreprend. J'ai le sentiment d'avoir
en face de moi un président et un
gouvernementquisaventreconnaître
leurs erreurs, qui s'adaptent aux nou-
velles informations et préfèrent ap-
La typologie des leaders
• 17% de « prémodernes »
Le compétiteur : il est individualiste,
soucieux de ses intérêts et centre sur
sa propre performance (5%).
Le médiateur : son désir est d'éviter
les conflits et de préserver les grands
équilibres(12 %).
• 68 % de « modernes »
L'expert : il reste centré sur la
logique et l'expertise, est sûr de lui et
peu à l'écoute (38%).
Le réalisateur : focalisé sur la valeur
économique, sa conception de la
performance reste étroite (30 %).
• 15 % de « post-modernes »
Le stratège : il veut innover pour
créer un avantage et a le courage de
remettre en cause les façons defaire
et le politiquement correct (10 %).
L'« énacteur » : il encourage de façon
durable la transformation de
l'organisation et des hommes (4 %,
issu du verbe anglais « to enact»,
signifiant mettre en application).
L'alchimiste : il mène des
transformations culturelles et sociales
au-delà des limites
de l'organisation (1 %).
Source : cabinet Transformance et
ouvrage « La Transformance », par
Laurent Buratti, editions InterEditions
(Dunod), 256 pages, 25 euros.
puyer leurs décisions sur des faits et
sur des données scientifiques plutôt
quefaire de la démagogiepolitique ».
Les électeurs américains comme
beaucoup d'autres dans le monde
devrontveilleràrevenir, à intervalle
régulier, sur cette ambitieuse feuille
de route managériale. A suivre
donc. Mais, pour l'heure, la réalité
dupouvoir,elle, commencedemain.
MURIEL JASOR

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L e président des Etats-Unis, qui sera aux manettes dès demain, incarne un type nouveau de leader. « Barack Obama neproposepas le grandsoir nidesméthodesmiracle.llpointeles complexités du monde et invite tout un chacun à y participer de façon constructive », explique Laurent Buratti, président du directoire du cabinet Transformance. « Sa per- sonnalité est surprenante parce qu'elle dégage une grande humilité sans toutefois renoncer à l'ambition, grande elle aussi. » Ni tribun au cha- risme paillette ni meneur d'hommes à l'autorité écrasante. Barack Obama réussit à imposer avec natu- lel une légitimité personnelle assise sur un savant dosage d'éthique, de leadership et de coflectil Incarna- tion du leader rassembleur au cha- risme serein, il cherche à transcen- der les clivages ordinaires pour trouverdes solutionsnouvelles et se placer au service d'un projet com- mun. Ce qui le place en rupture radicaleaveclescaractéristiquestra- ditionnelles des grands chefs, no- tamment un certain type d'arro- gance et la certitude de détenir la vérité. Non content de faire bouger les lignes dans la sphère politique, le nouveau président des Etats-Unis devrait aussi imposer son style dans le milieu des affaires. D'abord, sa Barack Obama lors d'une visite au « Washington Post » le 15 janvier. taçon de distribuer les rôles et les responsabilités au sein de son équipe, basée sur l'expérience et la compétence et sans craindre les per- sonnalités tropfortesoupotentielle- ment rebelles, en dit long sur sa taçon de gérer les talents. Des effets en profondeur « Ensuite, sa personnalité reflète un leadership post-moderne, qui refuse la fatalité et cherche de nouvelles maiges de manœuvre », poursuit Laurent Buratti. «Il nous fait prendre collectivement conscience que nous sommes entrés dans un monde complexe, où la maximisa- tion de la logique économique ne suffit plus. » Chercher des idées ail- leurs que sur les terrains habituels devient alors nécessaire. « Mais pour y parvenir, il faut être mû non seulement par in désir de dépasse- ment de soi mais aussi de dépasse- ment collectif. Cela nécessite aussi le rejet de h peur et d'une forme de cynisme», insiste Laurent Buratti. Toutefois, à laveille de son inves- titure, laseule chose certaine est que l'élection de ce président métis va non seulement produire une rup- turesymboliquemaisaussideseffets enprofondeur. Ainsi que beaucoup - trop sans doute - d'espoirs et des déceptions, queBarack Obama, dé- cidémentinattendu, ad'ailleursévo- qués dans une récente interview au «Time»:«J'aimeraisquelepeuple américainpuisse dire dans deux ans : le gouvernement n'est pas parfait, certaines initiatives d'Obama m'exaspèrent. Mais, globalement,]'ai le sentiment que le gouvernement travaille pour moi; j'ai le sentiment qu'ilestfiable.J'ailesentimentqu'il esttransparent.J'ailesentimentd'être bien informé sur les mesures qu'il entreprend. J'ai le sentiment d'avoir en face de moi un président et un gouvernementquisaventreconnaître leurs erreurs, qui s'adaptent aux nou- velles informations et préfèrent ap- La typologie des leaders • 17% de « prémodernes » Le compétiteur : il est individualiste, soucieux de ses intérêts et centre sur sa propre performance (5%). Le médiateur : son désir est d'éviter les conflits et de préserver les grands équilibres(12 %). • 68 % de « modernes » L'expert : il reste centré sur la logique et l'expertise, est sûr de lui et peu à l'écoute (38%). Le réalisateur : focalisé sur la valeur économique, sa conception de la performance reste étroite (30 %). • 15 % de « post-modernes » Le stratège : il veut innover pour créer un avantage et a le courage de remettre en cause les façons defaire et le politiquement correct (10 %). L'« énacteur » : il encourage de façon durable la transformation de l'organisation et des hommes (4 %, issu du verbe anglais « to enact», signifiant mettre en application). L'alchimiste : il mène des transformations culturelles et sociales au-delà des limites de l'organisation (1 %). Source : cabinet Transformance et ouvrage « La Transformance », par Laurent Buratti, editions InterEditions (Dunod), 256 pages, 25 euros. puyer leurs décisions sur des faits et sur des données scientifiques plutôt quefaire de la démagogiepolitique ». Les électeurs américains comme beaucoup d'autres dans le monde devrontveilleràrevenir, à intervalle régulier, sur cette ambitieuse feuille de route managériale. A suivre donc. Mais, pour l'heure, la réalité dupouvoir,elle, commencedemain. MURIEL JASOR