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M A G C O M #1
Édition Décembre 2017
MAGCOM #6
S O M M A I R E
1 La communication publicitaire.........................p.4
Interview Emmanuel Cossu.............................p.6
Le brand content.............................................p.9
I l é ta i t u n e f o i s
3 5 blogs incontournables....................................p.18
5 applications à tester d’urgence.......................p.20
T e n da n c e s w e b
Interview Sylvain Guyomard.............................p.12
Interview Marie-Alix Santeix.............................p.14 2
À l a d é c o u v e r t e d e
7 projets tuteurés..............................................p.23
9 moments à partager.......................................p.26 4
V i e d e l a p r o m o
Il était
une fois...
4
La communication publicitaire
Depuis maintenant des siècles la communication publicitaire est présente dans nos sociétés. Bien
avant d’être un outil au service de la vente de produits, elle était également un moyen d’informer
les habitants d’événements particuliers proches de chez eux. Mais ce n’est pas ce que nous allons
aborder à travers cet article.
Si l’on suit les écrits de Valéry Sacriste, maître de conférence à l’université Paris Descartes, les
premières études sociologiques sur le sujet datent de l’ouvrage Le viol des foules par la propagande
politique de Serge Tchakhotine. À travers ce livre, cet auteur allemand tente de démontrer
l’influence de la propagande nazie sur les masses. La conclusion étant que la propagande a un
effet manipulateur sur les populations. S’appuyant sur les thèses behavioristes du début du XXème
siècle, l’individu est vu dans cet ouvrage comme passif face aux médias qu’il écoute avec docilité
et sans recul critique.
Dans les années 1940, la sociologie d’enquête commence à se développer et les principaux
acteurs de la publicité et de la propagande veulent savoir l’efficacité (rentabilité) de leurs actions.
Malheureusement pour eux les résultats démontrent que le consommateur n’est pas quelqu’un de
passif mais plutôt d’actif, critique et qui se réfère le plus souvent à son entourage pour se fonder
une opinion. C’est notamment à travers ces enquêtes que la notion phare des recherches de Paul
Lazarsfeld va apparaître : le Two-Step flow.
La communication publicitaire n’est pas donnée comme efficace selon le moyen qu’elle utilise pour
communiquer. Le seul médium ne conditionne pas la réussite de telle ou telle campagne. Le public
n’a pas une croyance aveugle dans les contenus qu’on lui diffuse. Le public le plus souvent s’appuie
sur des leaders d’opinion qui l’aident à prendre des décisions. Ces personnes présentes dans tous
les types de groupes sociaux influencent les membres de communautés par la légitimité qu’ils ont
acquise sur certains sujets (expériences de vie, diplômes, métiers….).
Le public ainsi redéfini, on est en droit de se poser la question : pourquoi la publicité existe-t-elle
encore si elle est inefficace ? Ce n’est peut-être aussi si simple.
Les chercheurs de l’école de Francfort vont démontrer à travers plusieurs études que la publicité
n’est pas un fait à part où la réception du message est isolée, aseptisée. Pour ces chercheurs la
publicité est un outil de contrôle des masses ou du moins d’idéalisation de la société. La publicité
véhicule en général une manière de vivre unifiée à laquelle les individus s’identifient facilement.
Pour certains auteurs elle représente même une manière de désamorcer « la lutte des classes » à
travers une mise en avant de la consommation comme progrès social.
Selon Habermas, « l’opinion publique », lieu de débat, a été envahie par la publicité commerciale.
Haut lieu de critique par le passé, elle est devenue « un espace de séduction publicitaire ».
Marshall McLuhan ira lui encore plus loin en définissant la publicité comme un médium à part
entière. « Les historiens et les archéologues découvriront un jour que les annonces de notre époque
constituent le reflet quotidien le plus riche et le plus fidèle qu’une société n’ait jamais donné de
toutes les gammes de ses activités. Les hiéroglyphes égyptiens viennent loin derrière à cet égard. »
La publicité dans ce qu’elle a de symbolique sur l’image de nos sociétés permet aisément de suivre
l’évolution de ces dernières. La publicité transmet aux publics ce qu’ils souhaitent entendre, voir,
penser. Elle caricature les populations et les faits qui les concernent, elle dégage un sentiment de
sécurité par la facilité d’identification qu’elle sous entend.
5
La multiplication des canaux de communication à notre époque tend à remettre en question
l’efficacité de ce qu’on pourra bientôt qualifier « d’ancienne publicité ». Depuis l’arrivé d’internet et
des réseaux, il est un fait que l’on ne peut occulter, la difficulté à se faire entendre ou voir.
Les publicitaires ne peuvent plus le nier, le fait que la publicité frontale d’affichage ne fonctionne
quasiment plus, même lorsqu’elle se décline en pop-up ou bandeau sur internet.
Mais alors que faire ?
Si internet a réduit considérablement l’impact de certaines campagnes publicitaires, il reste un des
moyens les plus efficaces pour atteindre une cible. Évoluant sans cesse, le web réserve encore
bien des surprises. Il impose aux professionnels de la communication de ne plus se reposer sur
leurs lauriers et d’apprendre à se remettre en question en permanence. Un bon communicant doit
régulièrement savoir les nouvelles tendances publicitaires qui apparaissent sur le digital.
Parmis ces campagnes qui fonctionnent bien sur les réseaux sociaux et le web en général, on
trouve les techniques de brand content. Ces vidéos ou site internet ayant pour but une viralité
maximum.. La création de contenus par les marques elles-mêmes permet de créer un nouveau lien
avec les publics. À travers la mise en avant de savoir faire, d’humour ou de découverte les marques
ne cherchent plus à toucher le client avec le produit mais à réellement créer du lien avec ce dernier.
À travers internet, on semble retrouver ce que préconisait Edward Bernays dans son ouvrage
Propaganda : manipuler les foules en démocratie. La communication n’est jamais aussi efficace que
lorsque le consommateur s’identifie à la marque et non au produit. Il faut comprendre les publics et
les atteindre avec du contenu original et inattendu. La confiance que peut générer une entreprise à
travers une publicité indirecte est souvent plus grande que lorsqu’elle expose son côté mercantile à
travers une incitation forte à l’achat.
Les temps changent, les cibles et les moyens de les atteindre également. Si la communication
publicitaire reste un outil efficace pour augmenter la visibilité de certains produits, le brand content
lui offre une visibilité de marque qui englobe l’ensemble des biens et service que peut proposer une
entreprise. Cette technique encore à ses prémices ne cesse de démontrer son efficacité, mais afin
d’assurer sa pertinence elle se doit d’être faite en se basant sur des objectifs en adéquation avec
les attentes de cibles.
Le brand content permet également d’augmenter l’engagement des individus envers la marque. À
travers des outils de communication intelligent, les cibles peuvent être inclus dans le marketing de
l’image de marque. La sympathie envers l’entreprise en est souvent accrue, tout comme la possible
passage à l’acte d’achat. L’exemple de Michel & Augustin démontre d’autant plus la pertinence
d’une telle communication. À travers la création de nombreux contenus, passant par des votes
pour les produits qui seront créés, des petites histoires filmées comme la recherche de nouveaux
collaborateurs ou encore les journées portes ouvertes, la marque a su gagner la confiance de
son public et la maintenir. Créée en 2004 l’entreprise pèse en 2015, 40 millions d’euros avec une
croissance de 35%.
Si le brand content reste risqué, il est indéniable qu’avec le temps et l’expérience, il le deviendra
de moins en moins. Malgré cela, le nombre de marques se lançant dans ce genre de techniques
reste encore limité et il est sans aucun doute très intéressant de se positionner le plus rapidement
sur ce créneau. D’ici peu de temps, l’espace public risque d’atteindre une saturation jamais connue
auparavant, la diffusion par les particuliers, par les médias et désormais par les marques de
nombreux contenus nécessitent de plus en plus de créer du lien fort entre l’entreprise et ses clients.
Une chose est sûre le brand content a un bel avenir devant lui.
6
Bonjour, pouvez-vous vous présenter ?
Bonjour, je m’appelle Emmanuel Cossu.
J’ai fait des études classiques jusqu'au secondaire et après j’ai fait les beaux-arts puis j'ai commencé
les arts appliqués et finalement, j’ai glissé vers la réalisation, tout naturellement.
Comment êtes-vous arrivé à réaliser cette publicité pour la marque Dior ?
Dior c'est une longue histoire, elle commence avec une agence qui s’appelle Achain.
J'avais été appelé pour travailler sur Dior « Higher », c’est un vieux parfum pour homme mis en
scène par Richard Avedon (ndlr, photographe). J'ai donc commencé en aidant sur ce parfum-là, puis
progressivement, j'ai rencontré des gens avec qui nous étions à des postes pas très gradés et nous
avons ensuite évolués ensemble et nous nous sommes revus, il y a quelque temps sur Miss Dior.
J’ai alors décroché ce contrat grâce aux appels d’offre, il y a tellement de travail en amont, de
réflexions, de débats, que globalement ça n'arrive pas comme une nouvelle dans la boîte aux
lettres. C'est un long « process », puis à la fin on se dit « ok », on est tous en confiance pour travailler
ensemble, émotionnellement c'est très long et très fastidieux mais cela reste une bonne nouvelle.
C’est une publicité mondiale.
On sait qu'il y a des sensibilités différentes en fonction des pays, mais nous ne sommes pas dans
une réponse à une attente. On est dans l’anticipation des désirs des gens, on veut avoir ce petit
temps d’avance où on va réveiller en eux une sorte d’évidence à laquelle ils n'auraient pas forcément
songé. C'est comme activer le désir enfoui en eux plus que de répondre à la demande. Mais en fait
ce qui est drôle, c'est qu'on pense un peu à tout le monde dans ce genre de campagne, on oublie
personne dans le sens ou entre l’Asie, le Moyen Orient, les États-Unis, l'Angleterre et l’Afrique, il y a
différentes façons de voir le monde, et il faut toujours avoir un discours assez essentiel pour pouvoir
toucher tout le monde.
C'est drôle parce que quand j'ai commencé à faire de la réalisation, on essaie de faire des beaux
plans, de raconter une histoire, on essaie toujours de faire de jolies choses. On nous demande de
retranscrire des émotions ou de re-créer des émotions pour que le spectateur vivent ces émotions
là, à travers ce qui se passe à l’écran. Le réalisateur met donc en scène via les images des émotions
qu'il va partager avec le spectateur.
EMMANUEL COSSU
Réalisateur de la publicité Miss Dior
7
Comment avez-vous créé l’histoire et la publicité ?
En fait, c’est toujours grâce à la mise en image de la réflexion, on va se poser la question : « Qui est
Miss Dior ? », « Qu’est-ce que les femmes attendent d’un film comme celui-là ? ». C’est vraiment
toutes ces questions, cette réflexion qui font émerger les images.
Cela part du script, de l’histoire, on l’a créée ensemble avec la marque, le postulat de départ c’est
vraiment comme si on la rendait vivante, comme retranscrire l’intensité de l’engagement, et c’est
pour cela qu’il y a les différentes facettes de Natalie, et du coup cela implique différents lieux, mais
cela reste une organisation qui est très organisée, très militaire.
Comment ça s’est passé avec Natalie Portman ?
C'est super agréable de travailler avec Natalie Portman, parce qu’elle a vraiment un niveau
extraordinaire et qu'elle vous tire vers le haut, et tous les gens qui ont réfléchi à ce projet étaient
brillants. Elle est déjà très très belle, on la juste souligné, mais elle est vraiment magnifique et très
professionnelle.
Tourner avec un talent comme Natalie Portman cela aide, après il y a un vrai challenge d'être à la
hauteur de la qualité de l’actrice que l'on a en face de nous.
On voulait montrer à quel point une femme a une multitude de facettes, et c’est ce que l'on a
essayé de retranscrire dans le film. Une femme, c'est complexe, mais à la fin globalement, ce qu'elle
demande, c'est juste une preuve d’amour.
Miss Dior, veut-elle se marier ?
Pas forcément, je pense, qu’elle veut être face à des gens courageux à qui elle demande d’avoir un
certain niveau.
8
Mais quand l’acteur de la publicité lui dit, « But I love you » et qu’elle lui répond
« Prove it», a-t-elle une conviction ?, ce « Prove it », que signifie-t-il ?
C'est « tu parles beaucoup, mais maintenant passe aux actes », et elle, elle le fait dans son énergie
elle-même, parce qu’elle sait ce que c’est que s’engager vis-à-vis de l’autre en fait.
Avez-vous repeint la Jaguar ?
Oui, à chaque fois on prend un classique et on le revisite à la façon Dior. La Jaguar, on l’a repeinte
en rose, pour lui donner ce petit côté Miss Dior.
Comment s’est passé le travail d’équipe ?
Ce qui est important c'est, je pense, qu'il faut partager avec des gens qui veulent faire ce métier.
Ce sont des métiers de cohésion, en fait, ce sont vraiment des métiers de groupe. Le réalisateur au
milieu, il canalise toute l’attention, et on lui demande beaucoup. Il a l'habitude de traiter beaucoup
d’informations, mais il est vachement aidé, ce job, c'est un boulot de groupe en fait.
Comment avez-vous choisi la chanson ?
L’idée au départ, c’est de choisir quelque chose de contemporain.
Notre cœur balançait sur une version plus vintage d’un morceau de musique qu’on aimait. Mais tout
est relatif et on s’est dit que pour le projet, pour les gens, pour « la clientèle », pour communiquer
avec la bonne cible les gens qu'on aime, il fallait quelque chose de moderne. Et Sia s’est imposée
assez vite, et malgré les paroles, de notre point de vue, c'est une ode à la liberté, à la folie, et cela
faisait écho à ce qu'on voulait faire donc cela a bien marché.
« And you, what would you do for love ? »
Rester à la maison, m’occuper de mon fils, c'est une vision beaucoup moins glamour, for love, je
suis quelqu’un de sage.
Dans le cadre d’une démarche participative et caritative inédite, Dior a lancé une « Love Chain »,
invitant chacun à répondre à la question essentielle : « Et vous, que feriez-vous par amour ? ».
Chaque post de la Dior Love Chain permet de reverser 1 dollar à WE Charity afin d’offrir aux
jeunes filles kényanes un programme d’éducation.
Le Master 2 Administration et Gestion de la Communication s’est donc prêté au jeu en
interrogeant plusieurs personnes au hasard mais aussi notre doyen : Francis Querol.
#DIORLOVECHAIN
9
Le brand content
Le brand content ou « contenu des marques » est une technique de marketing utilisée par les
marques dans une logique de marketing de contenu, c’est-à-dire la diffusion de contenus par les
marques afin de créer de la visibilité.
Le brand content s’exprime dans le cadre d’une relation de B2C, c’est-à-dire de Business to
Consumers, de Vendeurs à Clients.
Le brand content vient s’opposer à la logique de marketing
d’interruption qui interrompt le consommateur dans son activité afin
d’exiger de lui son attention. Le brand content en opposition va attirer
le consommateur car cela l’intéresse. On ne cherche plus à solliciter
l’attention du consommateur puisqu’il vient de lui-même donc il est
attentif de base. C’est la logique du marketing d’interruption et de
permission théorisée par Seth Godin au début des années 2000. Il
va penser une nouvelle forme de relation entre les consommateurs
et les entreprises. Les entreprises doivent s’adapter au public de
manière à ce que ce soit eux qui décident de suivre la marque et
non plus la marque qui décide de s’imposer à eux.
Les fabricants du logiciel Hubspot (Brian
Halligan et Dharmesh Shah) ont réalisé un
storytelling reprenant la théorie de Seth Godin
en appelant le marketing d’interruption «
Outbound » et celui de permission « Inbound
». Cela a été un succès au point que ces deux
termes sont rentrés dans le vocabulaire du
marketing. Ces notions permettent en effet de
mettre en lumière la théorie de Seth Godin.
10
Les objectifs d’une stratégie de brand content peuvent ainsi être sous différentes formes : newsletters,
invitations des évènements de la marque, magazines, storytelling...
Et cela pour répondre à plusieurs attentes:
•	 Affirmer l’expertise de la marque sur son univers
•	 Mettre en avant ses produits
•	 Réaliser un storytelling de marque
•	 Obtenir une visibilité (earned media, inbound marketing, etc.)
•	 Délivrer de la valeur aux individus qui consultent le contenu d’une marque
L’élaboration d’une telle stratégie de brand content passe obligatoirement par une ligne éditoriale
de qualité.
On trouve trois formes de brand content :
Le brand content informatif est une technique où l’annonceur qui est devenu éditeur de contenu se
pose en conseiller, en expert rassurant auprès du client afin de le conforter dans son choix d’achat.
Ex : Le blog de professionnels, de l’infographie.
Le brand content pratique quand à lui va consister à donner des informations pratiques sur le
produit afin de convaincre le client et éliminer ses derniers doutes sur le produit.
Ex : Décathlon qui montre ses tentes Quechua qui sont résistantes, isolantes et faciles à monter.
Le brand content ludique est une technique qui vise à divertir le client, à lui donner envie de
partager ce moment avec ses proches. Toutes les marques se mettent à faire ce type de brand
content car il est à la portée de n’importe quel éditeur de contenu.
Ex : Coca et Pepsy qui ont détourné chacun la publicité de l’autre.
De nos jours, le brand content est devenu l’une des manières pour les marques de conserver et
d’agrandir son cercle de consommateurs car elle permet l’interaction avec ceux-ci en leurs laissant
le choix de suivre ou non et en écoutant leurs avis.
Le brand content s’impose désormais dans le monde de la communication et du marketing comme
un outil indispensable et l’avènement des réseaux sociaux ne va qu’entériner ce statut encore plus
profondément.
À la
découverte
de...
12
Qu’est-ce qui vous passionne dans votre métier de créatif ?
La passion est là sans être là, car quand j’ai commencé à travailler, il y avait à mon goût beaucoup
de créations, aujourd’hui, le travail est quand même beaucoup plus difficile, du fait des multicanaux
de médias. En effet, cela devient un peu plus laborieux pour nous parce que chaque conception va
devoir maintenant s’exprimer sur tous ces médias que ce soit l’Internet, les mobiles, l’affichage, la
radio ou la télé. Quand il n’y avait que trois vecteurs (télé, radio et affichage) : c’était assez facile,
maintenant que cela a explosé, il faut être capable de passer partout et de tenir des concepts qui
arrivent à s’exprimer sur l’ensemble des médias. C’est beaucoup plus difficile, on n’est pas plus
nombreux pour autant et cela demande plus de travail et des micro travaux à droite et à gauche.
C’est-à-dire qu’avant vous vous contentiez d’un grand film avec un gros budget et où vous pouviez
vous exprimer avec de grands réalisateurs et de belles productions. Aujourd’hui, le budget est un
peu dispatché partout, je pense qu’il y a autant d’argent, mais il y a plus de canaux donc moins
d’argent pour tout le monde et donc pour arriver à tenir une création sur ces ensembles de médias,
ça devient assez difficile.
Je trouve le métier plus dur aujourd’hui, plus difficile à tenir, parce que les annonceurs demandent
beaucoup sur chaque média et par moment un concept peut très mal s’exprimer sur une bannière
ou très mal s’exprimer sur un téléphone ou inversement, il s’exprime très bien sur une bannière
et à la télé ça donnera un truc assez pauvre. Ce qui est difficile, c’est d’entretenir la création sur
l’ensemble des vecteurs des médias.
Qu’est-ce que le concept « Think Small » chez DDB ?
Le concept « Think Small » est un vieux concept de chez DDB. À l’origine de DDB, il y avait
Doyle Dane Bernbach qui est le grand publicitaire américain, qui a fait toute la campagne sur
Volkswagen et qui est devenu célèbre. Si vous avez regardé la série « Mad Men », ils font référence
essentiellement à lui et à Ogilvy. C’étaient les grands publicitaires, inventeurs de la publicité
moderne dans les années 50. Et le « Think Small » vient un peu de Volkswagen, c’est-à-dire d’avoir
des idées assez simples pour passer le mieux possible auprès des gens. Je pense que ça reste
un concept toujours valable et d’autant plus valable aujourd’hui par rapport à tous ces médias.
Plus le concept est simple, plus il arrivera à s’adapter à tous ces vecteurs. Par contre, quand
on dit « Think Small » ça ne veut pas dire que c’est facile à trouver, c’est plutôt l’inverse, trouver
des choses simples qui peuvent se dilapider un petit peu sur tous les médias c’est la chose la
plus dure. Ce qui fait aussi que de temps en temps ça peut avoir le travers de faire des choses
qui pourraient passer pour être simplistes. Donc, il y a des choses simples qui sont intelligentes
mais des fois, on voit que dans la télé, je ne parle pas de DDB, mais du monde de la publicité,
des choses simplistes, parce que justement, les annonceurs attendent à ce qu’on parle à tout
le monde et à travers tous les médias. C’est comme le fil d’une aiguille, il faut passer un peu
partout et très simplement, et donc on en arrive à des choses assez basiques, malheureusement.
Sylvain Guyomard
Directeur de Création pour l’agence DDB Paris
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Est-ce que vous pouvez nous parler de la campagne de Fleury Michon ?
Je ne suis pas en charge de ce budget mais je pense que l’agence a fait du bon travail pour essayer
de donner un maximum d’authenticité à une marque qui a des problèmes industriels. Aujourd’hui le
problème de tous les industriels est de sentir que les consommateurs commencent à les délaisser
parce que justement, ils n’ont plus confiance dans les produits qu’ils font. Toute la démarche de Fleury
Michon, est d’essayer d’abord de changer ses produits et puis ensuite d’adapter la communication
à ce process, de faire en sorte de redonner confiance aux consommateurs par rapport aux produits
qu’ils font ; d’où toute la démarche de « Venez vérifier .com » qui était de créer le contact avec
le consommateur pour qu’ils puissent vérifier que les aliments sont bons et qu’ils sont bien faits.
Est-ce que vous avez eu des retours ?
Je crois que cela fonctionne bien puisqu’il y a eu deux sessions de cette campagne. Il y en a eu
une sur le Surimi, c’est celle qui fut la première. Elle s’est passée avec des pêcheurs en Alaska.
Ils ont plus ou moins adapté le concept avec le jambon. Ils sont allés tourner dans la Sartre avec
de vrais de chez nous et c’était bien. Ils ont fait un joli travail et drôle de teaser. Cela annonce
bien la couleur mais après cela reprend son sérieux dans un deuxième temps sur un deuxième
film. C’est important parce qu’il n’y a pas que la blague dans la vie, il faut essayer de donner
les informations aux gens, donc l’enjeu là aussi est plus proche, c’est de l’information sur ce que
fait la marque et il y a une création publicitaire qui emballe tout ça. Aujourd’hui, on ne peut pas
parler aux gens comme avant, il y a des marques comme ça, des marques industrielles, dont les
produits ont été mis en doute et ils doivent regagner leur crédibilité auprès des consommateurs.
Pourquoi vous êtes venu chez DDB ?
Je suis venu chez DDB parce que l’humain est assez présent, sans vouloir flatter le groupe,
je pense qu’ils font attention aux gens au sein de l’agence et cela est très important.
Très régulièrement, on est interrogés sur notre moral. Nos managers sont notés sur
le moral des équipes, ils ont des notes avec des retours anonymes et des enquêtes.
J’ai le souvenir d’avoir voulu venir chez DDB, il y a une vingtaine d’années car justement, la
communication se basait essentiellement sur les « insights » consommateurs. C’est-à-dire
la façon dont vivent les gens, qu’est-ce qu’ils sont, pourquoi ils achètent ce produit et pourquoi
ils ne l’achètent pas. Cela permet de ne pas avoir une publicité déconnectée, trop folle et qui
n’ait pas d’impact sur les gens. « L’insight » était donc quelque chose d’essentiel dans chaque
élaboration de campagne. La réalité des gens, l’humain, « l’insight », ce sont des choses qui
sont attribuées à DDB et historiquement à Doyle Dane Bernbach parce que c’est le meilleur
chemin pour toucher les gens. Si on leur parle de quelque chose qui fait partie de leur vie, on
les touche beaucoup plus facilement. Pour nous, c’est essentiel, on essaye toujours d’avoir une
campagne basée sur « l’insight », après, il prend des chemins différents, ça peut être émotionnel
ou factuel. Il y a différentes manières d’obtenir ce que l’on veut par rapport à cet « insight ».
14
MARIE ALIX SANTEIX
Chargée de projet pour le Comptoir Major
Pouvez-vous nous raconter votre parcours étudiant et professionnel ?
En quelques mots, mon parcours étudiant, c’est un parcours
assez classique en école de commerce. Commerce
international à La Rochelle et donc beaucoup de stages à
l’étranger : Madrid, New-York, plusieurs fois. Ensuite, j’ai
travaillé pendant deux ans et demi chez un transitaire à
Cognac. C’est une agence de voyage pour les containers
et les marchandises. Puis, j’ai eu le souhait de refaire une
année d’étude pour me spécialiser dans les vins et spiritueux.
C’est passé par une reprise d’études en école de commerce
à Kedge en master spécialisé vins et spiritueux qui est un
master en alternance. Alternance que j’ai réalisée auprès
du Comptoir Major à Paris. C’est un concept store univers
des spiritueux et cocktails qui appartient à une maison de
Cognac.
Est-ce que cela ressemble au concept store de « bar à vin » ?
Non pas du tout, ce concept store est une boutique dédiée aux B2C avec quelques clients B2B ; avec
un souhait d’éduquer nos clients à cet univers qu’ils sacralisent souvent trop. Donc rendre accessible
des produits qu’ils considéraient comme inaccessibles donc cela passe par plusieurs techniques de
communication, de mise en avant du produit et vraiment le souhait de leurs faire vivre une expérience.
Donc cela a été ma mission pendant un an. Alors certes, nous avions la licence 4 qui nous permettait
d’organiser des évènementsAfter Works, Workshops où les clients venaient consommer des produits
sur place mais à aucun moment nous n’avions le souhait d’être des concurrents de bar à vin. Nous
n’avions pas du tout l’étiquette bar et ce n’est pas du tout vers cela que nous tendions au contraire.
Noussouhaitionsquenosclientsachètentnosproduitspourlesconsommerchezeuxavecleursamis.
Comment avez-vous créé votre stratégie de communication autour de votre
commerce et comment l’avez-vous mise en place ?
Il faut avoir à l’idée que quand je suis arrivée, j’avais pour mission de donner une âme au comptoir
et donc c’est passé par une collaboration avec une agence de presse parce que si vous voulez que
les clients viennent vous voir, notamment à Paris, il faut que l’on parle de vous et donc pour parler
de vous, c’est un métier. C’est pour cela que l’on a réalisé, une collaboration avec une agence
de presse qui nous a fait de beaux articles. Cela faisait partie de notre stratégie d’augmenter le
trafic dans la boutique et aussi celle des ventes. Toujours avec un souhait de créer une âme et de
ne pas être simplement caviste, l’agence nous a fait des communiqués pour la presse locale et
nationale française. Ça c’était un levier, ensuite avec la mise en page d’une page Facebook, d’un
compte Instagram et l’animation du site internet, nous avions un site vitrine et un site marchand, et
un souhait de nourrir ces réseaux sociaux qui sont une communication jeune et dynamique. Cela
passe par des photos, des créations d’évènements pour les After Works et les Workshops. Donc du
contenu d’images, d’informations quand on rentrait des nouveaux produits.
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Nous avions également une newsletter mensuelle pour informer nos clients sur une marque pour
que les clients s’imprègnent avec des idées de recettes du produit et sur les évènements liés au
Comptoir Major se déroulant dans le mois. Cette newsletter, on la faisait envoyer par l’agence de
presse à notre base de clients. Toujours dans le souhait de leurs faire vivre l’expérience d’un produit.
C’est une stratégie de communication assez simple mais qui nous a permis d’augmenter notre
notoriété. On a eu des articles dans Le Figaro, dans beaucoup de magazines spécialisés dans
l’univers des spiritueux et surtout une notoriété parisienne des professionnels qui n’est pas neutre
aujourd’hui.
Diriez-vous qu’il est nécessaire pour les commerces et les PME d’avoir une
stratégie sur le long terme en communication ?
Oui car a contrario d’un grand groupe, ils n’ont pas les moyens de faire une stratégie court terme,
de faire de la publicité, des spots ou shots. Une PME aujourd’hui n’a pas ces moyens là et si elle
les avait et qu’elle les utilisait dans ces moyens-là, elle n’aurait plus de moyen pour une stratégie
de long terme. Je pense que c’est un peu : « Rien ne sert de courir, il faut partir à point ». Il faut que
ces entreprises prennent le temps de construire leurs stratégies, de faire leur page Facebook mais
de bien la monter, d’avoir en fonction du secteur un compte Instagram et Twitter mais de l’alimenter,
de faire de beaux visuels parce qu’aujourd’hui avec un iPhone ou un autre téléphone on peut faire
de jolies photos sans payer un photographe. Si c’est une société de service et bien juste avoir
un site vitrine et une page Facebook pour des évènements frappants, des évènements auxquels
l’entreprise a pu participer au cours de l’année mais oui c’est vraiment important car on est dans
une société où tout le monde est connecté. Par exemple, vous êtes à un dîner et on vous parle du
Comptoir Major, avec votre téléphone vous pouvez taper ce nom et voir à quoi cela ressemble car
on est dans une société d’images et on veut du beau, que ce soit quelque chose qui nous parle
immédiatement.
Si vous avez une visibilité sur internet et que cela attire son œil, il va peut-être liker la page Facebook
et du coup ça ira sur son fil d’actualité et sur du long terme, il se dira « on m’en avait parlé, je vais
peut-être y aller ».
Donc oui, je pense que c’est important mais ce n’est pas une fin en soi. Il ne faut pas se dire que
mes médias vont m’apporter des clients mais que c’est un levier sur le long terme.
Cela va créer un lien entre la marque et le consommateur ?
Exactement. C’est une façon de rallier ses clients, de les fidéliser. Ils vont s’identifier à la marque
et leurs amis sur les réseaux sociaux vont le voir. Donc, il y a bel et bien une notion d’identification
de la part du client à la marque.
Les réseaux sociaux sont-ils pour vous un outil de communication
indispensable ?
Pour moi, il y a la newsletter que je ne compte pas dans les réseaux sociaux. Le site internet n’est
pas d’après moi un levier de communication, c’est un outil ayant un autre but. Les réseaux so-
ciaux qui me viennent à l’esprit sont pertinents et à un moindre coût et de façon simple et ludique
à gérer.
16
Aviez-vous d’autres outils de communication à votre disposition ?
Oui, mais c’est un outil dont je ne sais pas si vous, vous le qualifiez d’outil de communication, c’est
le merchandising. Aujourd’hui pour une boutique le merchandising, c’est un outil de communication.
Nous avions en l’occurrence la chance d’avoir cinq vitrines qui formaient un angle qui nous donnait
une jolie visibilité, et la vitrine, c’est ce qui va vous donner envie ou pas de rentrer dans la boutique.
Et en faisant des vitrines, de mises en avant qui changent un peu, on s’est aperçus que nos clients
rentraient ou même des gens qui ne nous connaissaient pas rentraient par curiosité sans connaître
quoi que ce soit de nos produits. On faisait des thématiques, pour Noël on avait détourné des
bouteilles, on les avait peintes en doré. Vraiment animer le lieu, c’était une façon de communiquer
et cela a fonctionné. On s’est aperçu de ça, que les clients aimaient voir de nouvelles vitrines. On
faisait ça sans avoir peur de casser les codes des spiritueux et au contraire, c’est ça qui plaisait.
Donc paradoxalement, la vitrine est le premier moyen de communication des
commerces ?
Bien sûr, si votre vitrine est moche personne ne voudra rentrer chez vous et il en est de même
pour l’intérieur de votre boutique. Nous, lorsque nous refaisions les vitrines nous refaisions tout le
merchandising intérieur. Pourquoi, parce que vous avez un client qui a l’habitude de venir acheter
une bouteille de whisky, son réflexe s’il est pressé va être d’aller directement à l’endroit où se trouve
la bouteille et l’acheter. Et l’idée, c’est toujours d’augmenter un peu plus le panier de votre client ou
de lui faire découvrir quelque chose d’autre et ça c’était un moyen car lorsque le client va retourner
à cet endroit-là, vous aurez changé la disposition. Le client se dira « Ah mince, vous n’avez plus de
whisky », on lui indiquera la nouvelle place et à ce moment-là il verra d’autres produits et cela lui
donnera peut-être envie d’en goûter et peut-être d’en acheter. Tout cela sans l’avoir forcé mais en
lui ayant ouvert les yeux et fait redécouvrir le magasin, il vous achète quelque chose d’autre. Et cela
c’est le deuxième outil de communication pour moi des commerces. Ensuite, quand votre client est
encaissé, vous le rentrait dans votre base de données cela veut dire qu’il accepte parce qu’il aime
votre univers et qu’il veut avoir ce sentiment d’appartenance donc il vous donne son adresse mail
pour recevoir la newsletter et les informations. Il y a nos cartes de visite avec notre page Facebook
donc parfois les gens qui ne veulent pas la newsletter vont directement liker notre page et voilà le
sentiment d’appartenance à ce beau lieu est fait.
Vous avez un mot de la fin ?
Le beau c’est le meilleur moyen de communication.
Tendances
web
18
blogs incontournables
5
Date de création : 2007
Auteur : Groupe RegionsJob
Le blog du modérateur est l’un des principaux blogs incontournables dans le monde
de la communication et plus précisément dans la communication digitale. À travers
les différents articles, nous pouvons retrouver des thèmes tels que le recrutement
innovant, la productivité, le webmarketing ou encore les métiers du numérique.
Date de création : 2006
Auteurs : Sylvain Lembert / Collaboratif
Le blog Webmarketing & com est l’un des blogs sur le marketing digital les plus consultés en
France. Des thèmes variés comme les médias sociaux, l’e-commerce, le marketing mobile
ou encore bien d’autres, y sont abordés. De plus, c’est un blog qui se veut collaboratif,
on y retrouve plus de 100 rédacteurs répartis dans 9 pays et 12 villes françaises.
19
Date de création : 2013
Auteurs : Laurent Bour / Collaboratif
Le journal du CM est un blog collaboratif qui traite de l’actualité « social media » avec notamment
des sujets tels que le community management, le marketing, le webmarketing et le référencement.
Date de création : 2014
Auteurs : Maxime Delmas / Creapills
Creapills recense des centaines et des centaines d’idées autour de la publicité. C’est l’un des
premiers médias francophones à partager de la créativité et de l’inspiration. Leur slogan : « Nous
détectons des idées créatives. Nous partageons des émotions.» De plus, Creapills est très présent
sur Facebook sous forme de courtes vidéos qui se classent parmi les plus populaires de France.
Date de création : 2011
Auteur : Clément Pellerin
Le blog de Clément Pellerin est principalement accès sur le community management. Il
nous fournit des « articles conseils » nous permettant de savoir comment bien utiliser les
réseaux sociaux. Il propose aussi différentes formations accessibles du débutant au confirmé.
20
« La nouvelle façon d’étendre ses horizons, jour après jour. »
Date de création : 2015
Catégorie : Professionnel
Prix : Gratuit
Application phare de networking, Shapr vous permet d’accéder chaque jour à une sélection de
personnes à rencontrer professionellement pour peut-être transformer votre carrière. En effet, les
personnes proposées sont choisies selon plusieurs critères tels que : la localisation, vos intérêts et
vos expériences, pour pouvoir par la suite vous rencontrer. Et pourquoi pascréer un projet ensemble.
Applications à tester d’urgence
5
« Manger à petit prix tout en luttant contre le gaspillage,
c’est possible ! »
Date de création : 2016
Catégorie : Cuisine et boissons
Prix : Gratuit
Rejoinez des millions de héros anti-gaspillage ! Too Good To Go, vous permet de sauver les invendus
de nombreux commerçants autour de chez vous. Comment faire ?
1) Trouvez un commerçant
2) Commandez sur l’application
3) Allez chercher votre lot
4) Et bien sûr régalez-vous en faisant un geste pour la planète !
21
« Filmez comme un pro ! »
Date de création : 2014
Catégorie : Photographie
Prix : 12,99
FiLMiC Pro a reçu de nombreuses récompenses telles que : « Meilleure appli vidéo » et « Application
indispensable ». Dédiée aux réalisateurs, vloggers, artistes et même aux amateurs, cette application
vous permettra comme son nom l’indique de filmer « comme un pro ». Son prix vaut le détour car
vous ne pourrez plus vous passer du rendu des magnifiques vidéos que vous aurez filmées !
« Un lieu unique pour organiser, lire et partager tout le contenu
dont vous avez besoin pour réussir »
Date de création : 2008
Catégorie : Actualités et magazine
Prix : Gratuit
Application de contenu. Feedly est un agrégateur qui regroupe plusieurs flux RSS en un seul lieu.
Il importe le contenu de plusieurs sources pour vous le proposer. L’application vous offre des
contenus organisés par thématique que vous pouvez sélectionner pour créer votre profil. Chaque
jour, vous recevez les dernières nouvelles sur les sujets que vous avez sélectionnés. Parfait pour
faire une veille facile et regarder quels articles peuvent être intéressants pour vous, vos collègues,
vos collaborateurs ou votre entreprise.
« Voyager mieux avec CityMapper. »
Date de création : 2011
Catégorie : Plans et navigation
Prix : Gratuit
Cette application mobile en vogue, élue application de l’année en 2013 et 2014 parApple, et nominée
par Google pour la distinction « Meilleure application » en 2017, vous permet de vous déplacer dans
39 des plus grandes villes dans le monde.
Un plus : vous êtes invité à une soirée, vous pouvez partager en temps réel votre situation
géographique. Et vos amis, rassurés voient exactement dans combien de temps ils auront la joie
de vous retrouver !
Vie de
la promo
23
Projets tuteurés
7
Merci Gigi : le blog anti-mythe alimentaire ou comment casser les idées reçues sur la nutrition.
100% plaisir, garanti sans régime.
Les étudiantes du Master 2 AGCOM ont pour but d'aider Merci Gigi à faire de ce concept une
entreprise florissante.
Équipe : CALSINA Claire - COUTURIER Lucie - PICAURON Léa - RAPOPORT Felícia
[PROJETS TUTEURÉS #2] - Merci Gigi
[PROJETS TUTEURÉS #1] - Concours de courts
Organisé depuis 2003, Concours de Courts est un événement culturel international mettant à
l’honneur un format cinématographique encore peu démocratisé : le court-métrage. Ce concours est
ouvert aux réalisateurs du monde entier qui peuvent concourir en envoyant leurs courts-métrages
afin de tenter de remporter l’un des quatre grands prix mis en jeux, à savoir :
- Le prix du meilleur film international
- Le prix du meilleur film français
- Le prix coup de cœur du public
- Le prix spécial du jury
Plus qu’un simple concours, ce rendez-vous annuel propose aux cinéphiles, aux étudiants et à un
large public de découvrir des courts métrages venus des quatre coins du monde, le tout dans une
ambiance d’échanges et de partage entre professionnels, public averti et amateurs.
Équipe : HUC Martin - KALLOUA Yasmina - MOYA SÁNCHEZ Lina - PÉAULT Elsa - REY Mathilde
- TEIXEIRA Nadia - TRONCI Maura
24
Cette année, les étudiants du Master 2 AGCOM porte le projet culturel : Letzlove.
Leur mission consiste à travailler pour l'espace CultureUT1Capitole afin d’organiser une
manifestation culturelle autour de Michel Foucault. Cette dernière se déroulera en 2 parties avec
en amont une conférence autour du philosophe et ensuite l’accueil d’une pièce intitulée Letzlove,
proposée dans le cadre de la programmation du Théâtre Sorano de Toulouse.
Équipe : PAYET Julien - PERROT Alice
[PROJETS TUTEURÉS #3] - Conférence
[PROJETS TUTEURÉS #4] - Letzlove
Ce projet tuteuré porte sur la récolte de dons pour l'association La Chaîne de l'Espoir. En effet, les
étudiantes du Master 2 AGCOM vont devoir organiser un événement pour récolter des dons afin
de venir en aide à un futur enfant pour qu'il puisse venir en France se faire opérer. Elles espèrent
atteindre leur objectif !
Équipe : ANDOH Cynthia - MIRAMBEAU Fanny - MTIBAA Mariem
[PROJETS TUTEURÉS #5] - La Chaîne de l’Espoir
le projet tuteuré Conférence consiste à gérer une conférence de A à Z. Ci-dessus, voici l’affiche et
surtout un des sujets des années précédentes. Restez connectés pour bientôt découvrir celui de
cette année !
Équipe : LANOY Morgane - VERDIER Léa - ZAHN Emma
25
[PROJETS TUTEURÉS #6] - Boulogne-Péguilhan
L'avant dernier projet que nous vous présentons consiste à développer la visibilité, apporter des
recettes et créer de l'engouement et de l'attractivité autour de l'entente Boulogne-Péguilhan.
Pour ce faire, l'équipe en charge va passer par une plateforme de crowdfunding pour financer
l'organisation d'un concert avec le groupe Nadau qui amenera de la visibilité au village et au club !
Équipe : COAST Élodie - FESUICK Marie - LASCARAY Jules
[PROJETS TUTEURÉS #7] - Communication M2 AGCOM
Ce dernier projet a pour but de développer la notoriété du M2 AGCOM à travers différentes ac-
tions telles que :
- Gérer le site internet et les réseaux sociaux,
- Réaliser le trobinoscope officiel de la nouvelle promotion,
- Réaliser une vidéo promotionnelle du master,
- Réaliser différents e-magazines,
- Et bien d’autres choses !
Équipe : CALVET Bruno - LESPAGNOL Joris - PY Gauthier - SANTEIX Stanislas - VIDAL Charline
26
moments à partager
9
Repas de Noël Wishlist
Toulouse Cloître des
Chartreux
Coulisse
trombinoscope
Manufacture
des tabacs
Salle de classe Petit-déjeuner
Merci à tous !
Faceboook : Master 2 AGCOM
Instagram : master2agcom
Master 2 AGCOM 2017-2018
Réalisé par :
CALVET Bruno, LESPAGNOL Joris, PY Gautier,
SANTEIX Stanislas et VIDAL Charline

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MAGCOM #6

  • 1. M A G C O M #1 Édition Décembre 2017 MAGCOM #6
  • 2. S O M M A I R E 1 La communication publicitaire.........................p.4 Interview Emmanuel Cossu.............................p.6 Le brand content.............................................p.9 I l é ta i t u n e f o i s 3 5 blogs incontournables....................................p.18 5 applications à tester d’urgence.......................p.20 T e n da n c e s w e b Interview Sylvain Guyomard.............................p.12 Interview Marie-Alix Santeix.............................p.14 2 À l a d é c o u v e r t e d e 7 projets tuteurés..............................................p.23 9 moments à partager.......................................p.26 4 V i e d e l a p r o m o
  • 4. 4 La communication publicitaire Depuis maintenant des siècles la communication publicitaire est présente dans nos sociétés. Bien avant d’être un outil au service de la vente de produits, elle était également un moyen d’informer les habitants d’événements particuliers proches de chez eux. Mais ce n’est pas ce que nous allons aborder à travers cet article. Si l’on suit les écrits de Valéry Sacriste, maître de conférence à l’université Paris Descartes, les premières études sociologiques sur le sujet datent de l’ouvrage Le viol des foules par la propagande politique de Serge Tchakhotine. À travers ce livre, cet auteur allemand tente de démontrer l’influence de la propagande nazie sur les masses. La conclusion étant que la propagande a un effet manipulateur sur les populations. S’appuyant sur les thèses behavioristes du début du XXème siècle, l’individu est vu dans cet ouvrage comme passif face aux médias qu’il écoute avec docilité et sans recul critique. Dans les années 1940, la sociologie d’enquête commence à se développer et les principaux acteurs de la publicité et de la propagande veulent savoir l’efficacité (rentabilité) de leurs actions. Malheureusement pour eux les résultats démontrent que le consommateur n’est pas quelqu’un de passif mais plutôt d’actif, critique et qui se réfère le plus souvent à son entourage pour se fonder une opinion. C’est notamment à travers ces enquêtes que la notion phare des recherches de Paul Lazarsfeld va apparaître : le Two-Step flow. La communication publicitaire n’est pas donnée comme efficace selon le moyen qu’elle utilise pour communiquer. Le seul médium ne conditionne pas la réussite de telle ou telle campagne. Le public n’a pas une croyance aveugle dans les contenus qu’on lui diffuse. Le public le plus souvent s’appuie sur des leaders d’opinion qui l’aident à prendre des décisions. Ces personnes présentes dans tous les types de groupes sociaux influencent les membres de communautés par la légitimité qu’ils ont acquise sur certains sujets (expériences de vie, diplômes, métiers….). Le public ainsi redéfini, on est en droit de se poser la question : pourquoi la publicité existe-t-elle encore si elle est inefficace ? Ce n’est peut-être aussi si simple. Les chercheurs de l’école de Francfort vont démontrer à travers plusieurs études que la publicité n’est pas un fait à part où la réception du message est isolée, aseptisée. Pour ces chercheurs la publicité est un outil de contrôle des masses ou du moins d’idéalisation de la société. La publicité véhicule en général une manière de vivre unifiée à laquelle les individus s’identifient facilement. Pour certains auteurs elle représente même une manière de désamorcer « la lutte des classes » à travers une mise en avant de la consommation comme progrès social. Selon Habermas, « l’opinion publique », lieu de débat, a été envahie par la publicité commerciale. Haut lieu de critique par le passé, elle est devenue « un espace de séduction publicitaire ». Marshall McLuhan ira lui encore plus loin en définissant la publicité comme un médium à part entière. « Les historiens et les archéologues découvriront un jour que les annonces de notre époque constituent le reflet quotidien le plus riche et le plus fidèle qu’une société n’ait jamais donné de toutes les gammes de ses activités. Les hiéroglyphes égyptiens viennent loin derrière à cet égard. » La publicité dans ce qu’elle a de symbolique sur l’image de nos sociétés permet aisément de suivre l’évolution de ces dernières. La publicité transmet aux publics ce qu’ils souhaitent entendre, voir, penser. Elle caricature les populations et les faits qui les concernent, elle dégage un sentiment de sécurité par la facilité d’identification qu’elle sous entend.
  • 5. 5 La multiplication des canaux de communication à notre époque tend à remettre en question l’efficacité de ce qu’on pourra bientôt qualifier « d’ancienne publicité ». Depuis l’arrivé d’internet et des réseaux, il est un fait que l’on ne peut occulter, la difficulté à se faire entendre ou voir. Les publicitaires ne peuvent plus le nier, le fait que la publicité frontale d’affichage ne fonctionne quasiment plus, même lorsqu’elle se décline en pop-up ou bandeau sur internet. Mais alors que faire ? Si internet a réduit considérablement l’impact de certaines campagnes publicitaires, il reste un des moyens les plus efficaces pour atteindre une cible. Évoluant sans cesse, le web réserve encore bien des surprises. Il impose aux professionnels de la communication de ne plus se reposer sur leurs lauriers et d’apprendre à se remettre en question en permanence. Un bon communicant doit régulièrement savoir les nouvelles tendances publicitaires qui apparaissent sur le digital. Parmis ces campagnes qui fonctionnent bien sur les réseaux sociaux et le web en général, on trouve les techniques de brand content. Ces vidéos ou site internet ayant pour but une viralité maximum.. La création de contenus par les marques elles-mêmes permet de créer un nouveau lien avec les publics. À travers la mise en avant de savoir faire, d’humour ou de découverte les marques ne cherchent plus à toucher le client avec le produit mais à réellement créer du lien avec ce dernier. À travers internet, on semble retrouver ce que préconisait Edward Bernays dans son ouvrage Propaganda : manipuler les foules en démocratie. La communication n’est jamais aussi efficace que lorsque le consommateur s’identifie à la marque et non au produit. Il faut comprendre les publics et les atteindre avec du contenu original et inattendu. La confiance que peut générer une entreprise à travers une publicité indirecte est souvent plus grande que lorsqu’elle expose son côté mercantile à travers une incitation forte à l’achat. Les temps changent, les cibles et les moyens de les atteindre également. Si la communication publicitaire reste un outil efficace pour augmenter la visibilité de certains produits, le brand content lui offre une visibilité de marque qui englobe l’ensemble des biens et service que peut proposer une entreprise. Cette technique encore à ses prémices ne cesse de démontrer son efficacité, mais afin d’assurer sa pertinence elle se doit d’être faite en se basant sur des objectifs en adéquation avec les attentes de cibles. Le brand content permet également d’augmenter l’engagement des individus envers la marque. À travers des outils de communication intelligent, les cibles peuvent être inclus dans le marketing de l’image de marque. La sympathie envers l’entreprise en est souvent accrue, tout comme la possible passage à l’acte d’achat. L’exemple de Michel & Augustin démontre d’autant plus la pertinence d’une telle communication. À travers la création de nombreux contenus, passant par des votes pour les produits qui seront créés, des petites histoires filmées comme la recherche de nouveaux collaborateurs ou encore les journées portes ouvertes, la marque a su gagner la confiance de son public et la maintenir. Créée en 2004 l’entreprise pèse en 2015, 40 millions d’euros avec une croissance de 35%. Si le brand content reste risqué, il est indéniable qu’avec le temps et l’expérience, il le deviendra de moins en moins. Malgré cela, le nombre de marques se lançant dans ce genre de techniques reste encore limité et il est sans aucun doute très intéressant de se positionner le plus rapidement sur ce créneau. D’ici peu de temps, l’espace public risque d’atteindre une saturation jamais connue auparavant, la diffusion par les particuliers, par les médias et désormais par les marques de nombreux contenus nécessitent de plus en plus de créer du lien fort entre l’entreprise et ses clients. Une chose est sûre le brand content a un bel avenir devant lui.
  • 6. 6 Bonjour, pouvez-vous vous présenter ? Bonjour, je m’appelle Emmanuel Cossu. J’ai fait des études classiques jusqu'au secondaire et après j’ai fait les beaux-arts puis j'ai commencé les arts appliqués et finalement, j’ai glissé vers la réalisation, tout naturellement. Comment êtes-vous arrivé à réaliser cette publicité pour la marque Dior ? Dior c'est une longue histoire, elle commence avec une agence qui s’appelle Achain. J'avais été appelé pour travailler sur Dior « Higher », c’est un vieux parfum pour homme mis en scène par Richard Avedon (ndlr, photographe). J'ai donc commencé en aidant sur ce parfum-là, puis progressivement, j'ai rencontré des gens avec qui nous étions à des postes pas très gradés et nous avons ensuite évolués ensemble et nous nous sommes revus, il y a quelque temps sur Miss Dior. J’ai alors décroché ce contrat grâce aux appels d’offre, il y a tellement de travail en amont, de réflexions, de débats, que globalement ça n'arrive pas comme une nouvelle dans la boîte aux lettres. C'est un long « process », puis à la fin on se dit « ok », on est tous en confiance pour travailler ensemble, émotionnellement c'est très long et très fastidieux mais cela reste une bonne nouvelle. C’est une publicité mondiale. On sait qu'il y a des sensibilités différentes en fonction des pays, mais nous ne sommes pas dans une réponse à une attente. On est dans l’anticipation des désirs des gens, on veut avoir ce petit temps d’avance où on va réveiller en eux une sorte d’évidence à laquelle ils n'auraient pas forcément songé. C'est comme activer le désir enfoui en eux plus que de répondre à la demande. Mais en fait ce qui est drôle, c'est qu'on pense un peu à tout le monde dans ce genre de campagne, on oublie personne dans le sens ou entre l’Asie, le Moyen Orient, les États-Unis, l'Angleterre et l’Afrique, il y a différentes façons de voir le monde, et il faut toujours avoir un discours assez essentiel pour pouvoir toucher tout le monde. C'est drôle parce que quand j'ai commencé à faire de la réalisation, on essaie de faire des beaux plans, de raconter une histoire, on essaie toujours de faire de jolies choses. On nous demande de retranscrire des émotions ou de re-créer des émotions pour que le spectateur vivent ces émotions là, à travers ce qui se passe à l’écran. Le réalisateur met donc en scène via les images des émotions qu'il va partager avec le spectateur. EMMANUEL COSSU Réalisateur de la publicité Miss Dior
  • 7. 7 Comment avez-vous créé l’histoire et la publicité ? En fait, c’est toujours grâce à la mise en image de la réflexion, on va se poser la question : « Qui est Miss Dior ? », « Qu’est-ce que les femmes attendent d’un film comme celui-là ? ». C’est vraiment toutes ces questions, cette réflexion qui font émerger les images. Cela part du script, de l’histoire, on l’a créée ensemble avec la marque, le postulat de départ c’est vraiment comme si on la rendait vivante, comme retranscrire l’intensité de l’engagement, et c’est pour cela qu’il y a les différentes facettes de Natalie, et du coup cela implique différents lieux, mais cela reste une organisation qui est très organisée, très militaire. Comment ça s’est passé avec Natalie Portman ? C'est super agréable de travailler avec Natalie Portman, parce qu’elle a vraiment un niveau extraordinaire et qu'elle vous tire vers le haut, et tous les gens qui ont réfléchi à ce projet étaient brillants. Elle est déjà très très belle, on la juste souligné, mais elle est vraiment magnifique et très professionnelle. Tourner avec un talent comme Natalie Portman cela aide, après il y a un vrai challenge d'être à la hauteur de la qualité de l’actrice que l'on a en face de nous. On voulait montrer à quel point une femme a une multitude de facettes, et c’est ce que l'on a essayé de retranscrire dans le film. Une femme, c'est complexe, mais à la fin globalement, ce qu'elle demande, c'est juste une preuve d’amour. Miss Dior, veut-elle se marier ? Pas forcément, je pense, qu’elle veut être face à des gens courageux à qui elle demande d’avoir un certain niveau.
  • 8. 8 Mais quand l’acteur de la publicité lui dit, « But I love you » et qu’elle lui répond « Prove it», a-t-elle une conviction ?, ce « Prove it », que signifie-t-il ? C'est « tu parles beaucoup, mais maintenant passe aux actes », et elle, elle le fait dans son énergie elle-même, parce qu’elle sait ce que c’est que s’engager vis-à-vis de l’autre en fait. Avez-vous repeint la Jaguar ? Oui, à chaque fois on prend un classique et on le revisite à la façon Dior. La Jaguar, on l’a repeinte en rose, pour lui donner ce petit côté Miss Dior. Comment s’est passé le travail d’équipe ? Ce qui est important c'est, je pense, qu'il faut partager avec des gens qui veulent faire ce métier. Ce sont des métiers de cohésion, en fait, ce sont vraiment des métiers de groupe. Le réalisateur au milieu, il canalise toute l’attention, et on lui demande beaucoup. Il a l'habitude de traiter beaucoup d’informations, mais il est vachement aidé, ce job, c'est un boulot de groupe en fait. Comment avez-vous choisi la chanson ? L’idée au départ, c’est de choisir quelque chose de contemporain. Notre cœur balançait sur une version plus vintage d’un morceau de musique qu’on aimait. Mais tout est relatif et on s’est dit que pour le projet, pour les gens, pour « la clientèle », pour communiquer avec la bonne cible les gens qu'on aime, il fallait quelque chose de moderne. Et Sia s’est imposée assez vite, et malgré les paroles, de notre point de vue, c'est une ode à la liberté, à la folie, et cela faisait écho à ce qu'on voulait faire donc cela a bien marché. « And you, what would you do for love ? » Rester à la maison, m’occuper de mon fils, c'est une vision beaucoup moins glamour, for love, je suis quelqu’un de sage. Dans le cadre d’une démarche participative et caritative inédite, Dior a lancé une « Love Chain », invitant chacun à répondre à la question essentielle : « Et vous, que feriez-vous par amour ? ». Chaque post de la Dior Love Chain permet de reverser 1 dollar à WE Charity afin d’offrir aux jeunes filles kényanes un programme d’éducation. Le Master 2 Administration et Gestion de la Communication s’est donc prêté au jeu en interrogeant plusieurs personnes au hasard mais aussi notre doyen : Francis Querol. #DIORLOVECHAIN
  • 9. 9 Le brand content Le brand content ou « contenu des marques » est une technique de marketing utilisée par les marques dans une logique de marketing de contenu, c’est-à-dire la diffusion de contenus par les marques afin de créer de la visibilité. Le brand content s’exprime dans le cadre d’une relation de B2C, c’est-à-dire de Business to Consumers, de Vendeurs à Clients. Le brand content vient s’opposer à la logique de marketing d’interruption qui interrompt le consommateur dans son activité afin d’exiger de lui son attention. Le brand content en opposition va attirer le consommateur car cela l’intéresse. On ne cherche plus à solliciter l’attention du consommateur puisqu’il vient de lui-même donc il est attentif de base. C’est la logique du marketing d’interruption et de permission théorisée par Seth Godin au début des années 2000. Il va penser une nouvelle forme de relation entre les consommateurs et les entreprises. Les entreprises doivent s’adapter au public de manière à ce que ce soit eux qui décident de suivre la marque et non plus la marque qui décide de s’imposer à eux. Les fabricants du logiciel Hubspot (Brian Halligan et Dharmesh Shah) ont réalisé un storytelling reprenant la théorie de Seth Godin en appelant le marketing d’interruption « Outbound » et celui de permission « Inbound ». Cela a été un succès au point que ces deux termes sont rentrés dans le vocabulaire du marketing. Ces notions permettent en effet de mettre en lumière la théorie de Seth Godin.
  • 10. 10 Les objectifs d’une stratégie de brand content peuvent ainsi être sous différentes formes : newsletters, invitations des évènements de la marque, magazines, storytelling... Et cela pour répondre à plusieurs attentes: • Affirmer l’expertise de la marque sur son univers • Mettre en avant ses produits • Réaliser un storytelling de marque • Obtenir une visibilité (earned media, inbound marketing, etc.) • Délivrer de la valeur aux individus qui consultent le contenu d’une marque L’élaboration d’une telle stratégie de brand content passe obligatoirement par une ligne éditoriale de qualité. On trouve trois formes de brand content : Le brand content informatif est une technique où l’annonceur qui est devenu éditeur de contenu se pose en conseiller, en expert rassurant auprès du client afin de le conforter dans son choix d’achat. Ex : Le blog de professionnels, de l’infographie. Le brand content pratique quand à lui va consister à donner des informations pratiques sur le produit afin de convaincre le client et éliminer ses derniers doutes sur le produit. Ex : Décathlon qui montre ses tentes Quechua qui sont résistantes, isolantes et faciles à monter. Le brand content ludique est une technique qui vise à divertir le client, à lui donner envie de partager ce moment avec ses proches. Toutes les marques se mettent à faire ce type de brand content car il est à la portée de n’importe quel éditeur de contenu. Ex : Coca et Pepsy qui ont détourné chacun la publicité de l’autre. De nos jours, le brand content est devenu l’une des manières pour les marques de conserver et d’agrandir son cercle de consommateurs car elle permet l’interaction avec ceux-ci en leurs laissant le choix de suivre ou non et en écoutant leurs avis. Le brand content s’impose désormais dans le monde de la communication et du marketing comme un outil indispensable et l’avènement des réseaux sociaux ne va qu’entériner ce statut encore plus profondément.
  • 12. 12 Qu’est-ce qui vous passionne dans votre métier de créatif ? La passion est là sans être là, car quand j’ai commencé à travailler, il y avait à mon goût beaucoup de créations, aujourd’hui, le travail est quand même beaucoup plus difficile, du fait des multicanaux de médias. En effet, cela devient un peu plus laborieux pour nous parce que chaque conception va devoir maintenant s’exprimer sur tous ces médias que ce soit l’Internet, les mobiles, l’affichage, la radio ou la télé. Quand il n’y avait que trois vecteurs (télé, radio et affichage) : c’était assez facile, maintenant que cela a explosé, il faut être capable de passer partout et de tenir des concepts qui arrivent à s’exprimer sur l’ensemble des médias. C’est beaucoup plus difficile, on n’est pas plus nombreux pour autant et cela demande plus de travail et des micro travaux à droite et à gauche. C’est-à-dire qu’avant vous vous contentiez d’un grand film avec un gros budget et où vous pouviez vous exprimer avec de grands réalisateurs et de belles productions. Aujourd’hui, le budget est un peu dispatché partout, je pense qu’il y a autant d’argent, mais il y a plus de canaux donc moins d’argent pour tout le monde et donc pour arriver à tenir une création sur ces ensembles de médias, ça devient assez difficile. Je trouve le métier plus dur aujourd’hui, plus difficile à tenir, parce que les annonceurs demandent beaucoup sur chaque média et par moment un concept peut très mal s’exprimer sur une bannière ou très mal s’exprimer sur un téléphone ou inversement, il s’exprime très bien sur une bannière et à la télé ça donnera un truc assez pauvre. Ce qui est difficile, c’est d’entretenir la création sur l’ensemble des vecteurs des médias. Qu’est-ce que le concept « Think Small » chez DDB ? Le concept « Think Small » est un vieux concept de chez DDB. À l’origine de DDB, il y avait Doyle Dane Bernbach qui est le grand publicitaire américain, qui a fait toute la campagne sur Volkswagen et qui est devenu célèbre. Si vous avez regardé la série « Mad Men », ils font référence essentiellement à lui et à Ogilvy. C’étaient les grands publicitaires, inventeurs de la publicité moderne dans les années 50. Et le « Think Small » vient un peu de Volkswagen, c’est-à-dire d’avoir des idées assez simples pour passer le mieux possible auprès des gens. Je pense que ça reste un concept toujours valable et d’autant plus valable aujourd’hui par rapport à tous ces médias. Plus le concept est simple, plus il arrivera à s’adapter à tous ces vecteurs. Par contre, quand on dit « Think Small » ça ne veut pas dire que c’est facile à trouver, c’est plutôt l’inverse, trouver des choses simples qui peuvent se dilapider un petit peu sur tous les médias c’est la chose la plus dure. Ce qui fait aussi que de temps en temps ça peut avoir le travers de faire des choses qui pourraient passer pour être simplistes. Donc, il y a des choses simples qui sont intelligentes mais des fois, on voit que dans la télé, je ne parle pas de DDB, mais du monde de la publicité, des choses simplistes, parce que justement, les annonceurs attendent à ce qu’on parle à tout le monde et à travers tous les médias. C’est comme le fil d’une aiguille, il faut passer un peu partout et très simplement, et donc on en arrive à des choses assez basiques, malheureusement. Sylvain Guyomard Directeur de Création pour l’agence DDB Paris
  • 13. 13 Est-ce que vous pouvez nous parler de la campagne de Fleury Michon ? Je ne suis pas en charge de ce budget mais je pense que l’agence a fait du bon travail pour essayer de donner un maximum d’authenticité à une marque qui a des problèmes industriels. Aujourd’hui le problème de tous les industriels est de sentir que les consommateurs commencent à les délaisser parce que justement, ils n’ont plus confiance dans les produits qu’ils font. Toute la démarche de Fleury Michon, est d’essayer d’abord de changer ses produits et puis ensuite d’adapter la communication à ce process, de faire en sorte de redonner confiance aux consommateurs par rapport aux produits qu’ils font ; d’où toute la démarche de « Venez vérifier .com » qui était de créer le contact avec le consommateur pour qu’ils puissent vérifier que les aliments sont bons et qu’ils sont bien faits. Est-ce que vous avez eu des retours ? Je crois que cela fonctionne bien puisqu’il y a eu deux sessions de cette campagne. Il y en a eu une sur le Surimi, c’est celle qui fut la première. Elle s’est passée avec des pêcheurs en Alaska. Ils ont plus ou moins adapté le concept avec le jambon. Ils sont allés tourner dans la Sartre avec de vrais de chez nous et c’était bien. Ils ont fait un joli travail et drôle de teaser. Cela annonce bien la couleur mais après cela reprend son sérieux dans un deuxième temps sur un deuxième film. C’est important parce qu’il n’y a pas que la blague dans la vie, il faut essayer de donner les informations aux gens, donc l’enjeu là aussi est plus proche, c’est de l’information sur ce que fait la marque et il y a une création publicitaire qui emballe tout ça. Aujourd’hui, on ne peut pas parler aux gens comme avant, il y a des marques comme ça, des marques industrielles, dont les produits ont été mis en doute et ils doivent regagner leur crédibilité auprès des consommateurs. Pourquoi vous êtes venu chez DDB ? Je suis venu chez DDB parce que l’humain est assez présent, sans vouloir flatter le groupe, je pense qu’ils font attention aux gens au sein de l’agence et cela est très important. Très régulièrement, on est interrogés sur notre moral. Nos managers sont notés sur le moral des équipes, ils ont des notes avec des retours anonymes et des enquêtes. J’ai le souvenir d’avoir voulu venir chez DDB, il y a une vingtaine d’années car justement, la communication se basait essentiellement sur les « insights » consommateurs. C’est-à-dire la façon dont vivent les gens, qu’est-ce qu’ils sont, pourquoi ils achètent ce produit et pourquoi ils ne l’achètent pas. Cela permet de ne pas avoir une publicité déconnectée, trop folle et qui n’ait pas d’impact sur les gens. « L’insight » était donc quelque chose d’essentiel dans chaque élaboration de campagne. La réalité des gens, l’humain, « l’insight », ce sont des choses qui sont attribuées à DDB et historiquement à Doyle Dane Bernbach parce que c’est le meilleur chemin pour toucher les gens. Si on leur parle de quelque chose qui fait partie de leur vie, on les touche beaucoup plus facilement. Pour nous, c’est essentiel, on essaye toujours d’avoir une campagne basée sur « l’insight », après, il prend des chemins différents, ça peut être émotionnel ou factuel. Il y a différentes manières d’obtenir ce que l’on veut par rapport à cet « insight ».
  • 14. 14 MARIE ALIX SANTEIX Chargée de projet pour le Comptoir Major Pouvez-vous nous raconter votre parcours étudiant et professionnel ? En quelques mots, mon parcours étudiant, c’est un parcours assez classique en école de commerce. Commerce international à La Rochelle et donc beaucoup de stages à l’étranger : Madrid, New-York, plusieurs fois. Ensuite, j’ai travaillé pendant deux ans et demi chez un transitaire à Cognac. C’est une agence de voyage pour les containers et les marchandises. Puis, j’ai eu le souhait de refaire une année d’étude pour me spécialiser dans les vins et spiritueux. C’est passé par une reprise d’études en école de commerce à Kedge en master spécialisé vins et spiritueux qui est un master en alternance. Alternance que j’ai réalisée auprès du Comptoir Major à Paris. C’est un concept store univers des spiritueux et cocktails qui appartient à une maison de Cognac. Est-ce que cela ressemble au concept store de « bar à vin » ? Non pas du tout, ce concept store est une boutique dédiée aux B2C avec quelques clients B2B ; avec un souhait d’éduquer nos clients à cet univers qu’ils sacralisent souvent trop. Donc rendre accessible des produits qu’ils considéraient comme inaccessibles donc cela passe par plusieurs techniques de communication, de mise en avant du produit et vraiment le souhait de leurs faire vivre une expérience. Donc cela a été ma mission pendant un an. Alors certes, nous avions la licence 4 qui nous permettait d’organiser des évènementsAfter Works, Workshops où les clients venaient consommer des produits sur place mais à aucun moment nous n’avions le souhait d’être des concurrents de bar à vin. Nous n’avions pas du tout l’étiquette bar et ce n’est pas du tout vers cela que nous tendions au contraire. Noussouhaitionsquenosclientsachètentnosproduitspourlesconsommerchezeuxavecleursamis. Comment avez-vous créé votre stratégie de communication autour de votre commerce et comment l’avez-vous mise en place ? Il faut avoir à l’idée que quand je suis arrivée, j’avais pour mission de donner une âme au comptoir et donc c’est passé par une collaboration avec une agence de presse parce que si vous voulez que les clients viennent vous voir, notamment à Paris, il faut que l’on parle de vous et donc pour parler de vous, c’est un métier. C’est pour cela que l’on a réalisé, une collaboration avec une agence de presse qui nous a fait de beaux articles. Cela faisait partie de notre stratégie d’augmenter le trafic dans la boutique et aussi celle des ventes. Toujours avec un souhait de créer une âme et de ne pas être simplement caviste, l’agence nous a fait des communiqués pour la presse locale et nationale française. Ça c’était un levier, ensuite avec la mise en page d’une page Facebook, d’un compte Instagram et l’animation du site internet, nous avions un site vitrine et un site marchand, et un souhait de nourrir ces réseaux sociaux qui sont une communication jeune et dynamique. Cela passe par des photos, des créations d’évènements pour les After Works et les Workshops. Donc du contenu d’images, d’informations quand on rentrait des nouveaux produits.
  • 15. 15 Nous avions également une newsletter mensuelle pour informer nos clients sur une marque pour que les clients s’imprègnent avec des idées de recettes du produit et sur les évènements liés au Comptoir Major se déroulant dans le mois. Cette newsletter, on la faisait envoyer par l’agence de presse à notre base de clients. Toujours dans le souhait de leurs faire vivre l’expérience d’un produit. C’est une stratégie de communication assez simple mais qui nous a permis d’augmenter notre notoriété. On a eu des articles dans Le Figaro, dans beaucoup de magazines spécialisés dans l’univers des spiritueux et surtout une notoriété parisienne des professionnels qui n’est pas neutre aujourd’hui. Diriez-vous qu’il est nécessaire pour les commerces et les PME d’avoir une stratégie sur le long terme en communication ? Oui car a contrario d’un grand groupe, ils n’ont pas les moyens de faire une stratégie court terme, de faire de la publicité, des spots ou shots. Une PME aujourd’hui n’a pas ces moyens là et si elle les avait et qu’elle les utilisait dans ces moyens-là, elle n’aurait plus de moyen pour une stratégie de long terme. Je pense que c’est un peu : « Rien ne sert de courir, il faut partir à point ». Il faut que ces entreprises prennent le temps de construire leurs stratégies, de faire leur page Facebook mais de bien la monter, d’avoir en fonction du secteur un compte Instagram et Twitter mais de l’alimenter, de faire de beaux visuels parce qu’aujourd’hui avec un iPhone ou un autre téléphone on peut faire de jolies photos sans payer un photographe. Si c’est une société de service et bien juste avoir un site vitrine et une page Facebook pour des évènements frappants, des évènements auxquels l’entreprise a pu participer au cours de l’année mais oui c’est vraiment important car on est dans une société où tout le monde est connecté. Par exemple, vous êtes à un dîner et on vous parle du Comptoir Major, avec votre téléphone vous pouvez taper ce nom et voir à quoi cela ressemble car on est dans une société d’images et on veut du beau, que ce soit quelque chose qui nous parle immédiatement. Si vous avez une visibilité sur internet et que cela attire son œil, il va peut-être liker la page Facebook et du coup ça ira sur son fil d’actualité et sur du long terme, il se dira « on m’en avait parlé, je vais peut-être y aller ». Donc oui, je pense que c’est important mais ce n’est pas une fin en soi. Il ne faut pas se dire que mes médias vont m’apporter des clients mais que c’est un levier sur le long terme. Cela va créer un lien entre la marque et le consommateur ? Exactement. C’est une façon de rallier ses clients, de les fidéliser. Ils vont s’identifier à la marque et leurs amis sur les réseaux sociaux vont le voir. Donc, il y a bel et bien une notion d’identification de la part du client à la marque. Les réseaux sociaux sont-ils pour vous un outil de communication indispensable ? Pour moi, il y a la newsletter que je ne compte pas dans les réseaux sociaux. Le site internet n’est pas d’après moi un levier de communication, c’est un outil ayant un autre but. Les réseaux so- ciaux qui me viennent à l’esprit sont pertinents et à un moindre coût et de façon simple et ludique à gérer.
  • 16. 16 Aviez-vous d’autres outils de communication à votre disposition ? Oui, mais c’est un outil dont je ne sais pas si vous, vous le qualifiez d’outil de communication, c’est le merchandising. Aujourd’hui pour une boutique le merchandising, c’est un outil de communication. Nous avions en l’occurrence la chance d’avoir cinq vitrines qui formaient un angle qui nous donnait une jolie visibilité, et la vitrine, c’est ce qui va vous donner envie ou pas de rentrer dans la boutique. Et en faisant des vitrines, de mises en avant qui changent un peu, on s’est aperçus que nos clients rentraient ou même des gens qui ne nous connaissaient pas rentraient par curiosité sans connaître quoi que ce soit de nos produits. On faisait des thématiques, pour Noël on avait détourné des bouteilles, on les avait peintes en doré. Vraiment animer le lieu, c’était une façon de communiquer et cela a fonctionné. On s’est aperçu de ça, que les clients aimaient voir de nouvelles vitrines. On faisait ça sans avoir peur de casser les codes des spiritueux et au contraire, c’est ça qui plaisait. Donc paradoxalement, la vitrine est le premier moyen de communication des commerces ? Bien sûr, si votre vitrine est moche personne ne voudra rentrer chez vous et il en est de même pour l’intérieur de votre boutique. Nous, lorsque nous refaisions les vitrines nous refaisions tout le merchandising intérieur. Pourquoi, parce que vous avez un client qui a l’habitude de venir acheter une bouteille de whisky, son réflexe s’il est pressé va être d’aller directement à l’endroit où se trouve la bouteille et l’acheter. Et l’idée, c’est toujours d’augmenter un peu plus le panier de votre client ou de lui faire découvrir quelque chose d’autre et ça c’était un moyen car lorsque le client va retourner à cet endroit-là, vous aurez changé la disposition. Le client se dira « Ah mince, vous n’avez plus de whisky », on lui indiquera la nouvelle place et à ce moment-là il verra d’autres produits et cela lui donnera peut-être envie d’en goûter et peut-être d’en acheter. Tout cela sans l’avoir forcé mais en lui ayant ouvert les yeux et fait redécouvrir le magasin, il vous achète quelque chose d’autre. Et cela c’est le deuxième outil de communication pour moi des commerces. Ensuite, quand votre client est encaissé, vous le rentrait dans votre base de données cela veut dire qu’il accepte parce qu’il aime votre univers et qu’il veut avoir ce sentiment d’appartenance donc il vous donne son adresse mail pour recevoir la newsletter et les informations. Il y a nos cartes de visite avec notre page Facebook donc parfois les gens qui ne veulent pas la newsletter vont directement liker notre page et voilà le sentiment d’appartenance à ce beau lieu est fait. Vous avez un mot de la fin ? Le beau c’est le meilleur moyen de communication.
  • 18. 18 blogs incontournables 5 Date de création : 2007 Auteur : Groupe RegionsJob Le blog du modérateur est l’un des principaux blogs incontournables dans le monde de la communication et plus précisément dans la communication digitale. À travers les différents articles, nous pouvons retrouver des thèmes tels que le recrutement innovant, la productivité, le webmarketing ou encore les métiers du numérique. Date de création : 2006 Auteurs : Sylvain Lembert / Collaboratif Le blog Webmarketing & com est l’un des blogs sur le marketing digital les plus consultés en France. Des thèmes variés comme les médias sociaux, l’e-commerce, le marketing mobile ou encore bien d’autres, y sont abordés. De plus, c’est un blog qui se veut collaboratif, on y retrouve plus de 100 rédacteurs répartis dans 9 pays et 12 villes françaises.
  • 19. 19 Date de création : 2013 Auteurs : Laurent Bour / Collaboratif Le journal du CM est un blog collaboratif qui traite de l’actualité « social media » avec notamment des sujets tels que le community management, le marketing, le webmarketing et le référencement. Date de création : 2014 Auteurs : Maxime Delmas / Creapills Creapills recense des centaines et des centaines d’idées autour de la publicité. C’est l’un des premiers médias francophones à partager de la créativité et de l’inspiration. Leur slogan : « Nous détectons des idées créatives. Nous partageons des émotions.» De plus, Creapills est très présent sur Facebook sous forme de courtes vidéos qui se classent parmi les plus populaires de France. Date de création : 2011 Auteur : Clément Pellerin Le blog de Clément Pellerin est principalement accès sur le community management. Il nous fournit des « articles conseils » nous permettant de savoir comment bien utiliser les réseaux sociaux. Il propose aussi différentes formations accessibles du débutant au confirmé.
  • 20. 20 « La nouvelle façon d’étendre ses horizons, jour après jour. » Date de création : 2015 Catégorie : Professionnel Prix : Gratuit Application phare de networking, Shapr vous permet d’accéder chaque jour à une sélection de personnes à rencontrer professionellement pour peut-être transformer votre carrière. En effet, les personnes proposées sont choisies selon plusieurs critères tels que : la localisation, vos intérêts et vos expériences, pour pouvoir par la suite vous rencontrer. Et pourquoi pascréer un projet ensemble. Applications à tester d’urgence 5 « Manger à petit prix tout en luttant contre le gaspillage, c’est possible ! » Date de création : 2016 Catégorie : Cuisine et boissons Prix : Gratuit Rejoinez des millions de héros anti-gaspillage ! Too Good To Go, vous permet de sauver les invendus de nombreux commerçants autour de chez vous. Comment faire ? 1) Trouvez un commerçant 2) Commandez sur l’application 3) Allez chercher votre lot 4) Et bien sûr régalez-vous en faisant un geste pour la planète !
  • 21. 21 « Filmez comme un pro ! » Date de création : 2014 Catégorie : Photographie Prix : 12,99 FiLMiC Pro a reçu de nombreuses récompenses telles que : « Meilleure appli vidéo » et « Application indispensable ». Dédiée aux réalisateurs, vloggers, artistes et même aux amateurs, cette application vous permettra comme son nom l’indique de filmer « comme un pro ». Son prix vaut le détour car vous ne pourrez plus vous passer du rendu des magnifiques vidéos que vous aurez filmées ! « Un lieu unique pour organiser, lire et partager tout le contenu dont vous avez besoin pour réussir » Date de création : 2008 Catégorie : Actualités et magazine Prix : Gratuit Application de contenu. Feedly est un agrégateur qui regroupe plusieurs flux RSS en un seul lieu. Il importe le contenu de plusieurs sources pour vous le proposer. L’application vous offre des contenus organisés par thématique que vous pouvez sélectionner pour créer votre profil. Chaque jour, vous recevez les dernières nouvelles sur les sujets que vous avez sélectionnés. Parfait pour faire une veille facile et regarder quels articles peuvent être intéressants pour vous, vos collègues, vos collaborateurs ou votre entreprise. « Voyager mieux avec CityMapper. » Date de création : 2011 Catégorie : Plans et navigation Prix : Gratuit Cette application mobile en vogue, élue application de l’année en 2013 et 2014 parApple, et nominée par Google pour la distinction « Meilleure application » en 2017, vous permet de vous déplacer dans 39 des plus grandes villes dans le monde. Un plus : vous êtes invité à une soirée, vous pouvez partager en temps réel votre situation géographique. Et vos amis, rassurés voient exactement dans combien de temps ils auront la joie de vous retrouver !
  • 23. 23 Projets tuteurés 7 Merci Gigi : le blog anti-mythe alimentaire ou comment casser les idées reçues sur la nutrition. 100% plaisir, garanti sans régime. Les étudiantes du Master 2 AGCOM ont pour but d'aider Merci Gigi à faire de ce concept une entreprise florissante. Équipe : CALSINA Claire - COUTURIER Lucie - PICAURON Léa - RAPOPORT Felícia [PROJETS TUTEURÉS #2] - Merci Gigi [PROJETS TUTEURÉS #1] - Concours de courts Organisé depuis 2003, Concours de Courts est un événement culturel international mettant à l’honneur un format cinématographique encore peu démocratisé : le court-métrage. Ce concours est ouvert aux réalisateurs du monde entier qui peuvent concourir en envoyant leurs courts-métrages afin de tenter de remporter l’un des quatre grands prix mis en jeux, à savoir : - Le prix du meilleur film international - Le prix du meilleur film français - Le prix coup de cœur du public - Le prix spécial du jury Plus qu’un simple concours, ce rendez-vous annuel propose aux cinéphiles, aux étudiants et à un large public de découvrir des courts métrages venus des quatre coins du monde, le tout dans une ambiance d’échanges et de partage entre professionnels, public averti et amateurs. Équipe : HUC Martin - KALLOUA Yasmina - MOYA SÁNCHEZ Lina - PÉAULT Elsa - REY Mathilde - TEIXEIRA Nadia - TRONCI Maura
  • 24. 24 Cette année, les étudiants du Master 2 AGCOM porte le projet culturel : Letzlove. Leur mission consiste à travailler pour l'espace CultureUT1Capitole afin d’organiser une manifestation culturelle autour de Michel Foucault. Cette dernière se déroulera en 2 parties avec en amont une conférence autour du philosophe et ensuite l’accueil d’une pièce intitulée Letzlove, proposée dans le cadre de la programmation du Théâtre Sorano de Toulouse. Équipe : PAYET Julien - PERROT Alice [PROJETS TUTEURÉS #3] - Conférence [PROJETS TUTEURÉS #4] - Letzlove Ce projet tuteuré porte sur la récolte de dons pour l'association La Chaîne de l'Espoir. En effet, les étudiantes du Master 2 AGCOM vont devoir organiser un événement pour récolter des dons afin de venir en aide à un futur enfant pour qu'il puisse venir en France se faire opérer. Elles espèrent atteindre leur objectif ! Équipe : ANDOH Cynthia - MIRAMBEAU Fanny - MTIBAA Mariem [PROJETS TUTEURÉS #5] - La Chaîne de l’Espoir le projet tuteuré Conférence consiste à gérer une conférence de A à Z. Ci-dessus, voici l’affiche et surtout un des sujets des années précédentes. Restez connectés pour bientôt découvrir celui de cette année ! Équipe : LANOY Morgane - VERDIER Léa - ZAHN Emma
  • 25. 25 [PROJETS TUTEURÉS #6] - Boulogne-Péguilhan L'avant dernier projet que nous vous présentons consiste à développer la visibilité, apporter des recettes et créer de l'engouement et de l'attractivité autour de l'entente Boulogne-Péguilhan. Pour ce faire, l'équipe en charge va passer par une plateforme de crowdfunding pour financer l'organisation d'un concert avec le groupe Nadau qui amenera de la visibilité au village et au club ! Équipe : COAST Élodie - FESUICK Marie - LASCARAY Jules [PROJETS TUTEURÉS #7] - Communication M2 AGCOM Ce dernier projet a pour but de développer la notoriété du M2 AGCOM à travers différentes ac- tions telles que : - Gérer le site internet et les réseaux sociaux, - Réaliser le trobinoscope officiel de la nouvelle promotion, - Réaliser une vidéo promotionnelle du master, - Réaliser différents e-magazines, - Et bien d’autres choses ! Équipe : CALVET Bruno - LESPAGNOL Joris - PY Gauthier - SANTEIX Stanislas - VIDAL Charline
  • 26. 26 moments à partager 9 Repas de Noël Wishlist Toulouse Cloître des Chartreux Coulisse trombinoscope Manufacture des tabacs Salle de classe Petit-déjeuner Merci à tous ! Faceboook : Master 2 AGCOM Instagram : master2agcom
  • 27. Master 2 AGCOM 2017-2018 Réalisé par : CALVET Bruno, LESPAGNOL Joris, PY Gautier, SANTEIX Stanislas et VIDAL Charline