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Medioflor veget-hall-2

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  1. 1. Adaptation urbaine du végétal Adaptation urbaine du végétal
  2. 2. • L’urgence verte • Les freins • Les tendances Adaptation urbaine du végétal « Les espèces durables ne sont pas les espèces les plus fortes… Ce sont celles qui s’adaptent le mieux aux changements de l’environnement » Charles Darwin 
  3. 3. Urgence verte, besoin de nature • la qualité de vie est devenue l’une des priorités des Français. • Le droit à une nature proche et quotidienne va de pair avec cette exigence de qualité de vie • Se « mettre au vert » est devenu un phénomène de société
  4. 4. Urgence vertes, les attentes • Pour 9 Français sur 10, le vert est un élément important de la vie quotidienne • 7 Français sur 10 estiment qu’il n’y a pas assez de végétal en ville • Plus d’1 sur 2 réclame que l’on instaure un pourcentage minimum obligatoire d’espaces verts dans les projets immobiliers et commerciaux • 1 Français sur 4 considère qu’un mode de vie respectueux de l’environnement passe d’abord par un habitat plus vert et des villes plantées d’arbres Source : enquête IPSOS / UNEP 9 Français sur 10, le vert est un élément important de leur vie quotidienne 9 Français sur 10, le vert est un élément important de leur vie quotidienne 7 Français sur 10 estiment qu’il n’y a pas assez de végétal en ville 7 Français sur 10 estiment qu’il n’y a pas assez de végétal en ville 1 Français sur 2, Demande un minimum d’espaces verts dans les projets immobiliers 1 Français sur 2, Demande un minimum d’espaces verts dans les projets immobiliers
  5. 5. Les attentes individuelles deviennent des besoins collectifs Santé physique Santé physique Bien être psychique Bien être psychique Urbanisme Economie Urbanisme Economie EcologieEcologieSocialSocial Source : enquête IPSOS / UNEP Les solutions passent par le végétal en milieu urbain !
  6. 6. Les avantages du végétal urbain • Avantages environnementaux – Préservation du climat, des éco systèmes et de la bio diversité – Gestion de l’eau, prévention du ruissellement, conservation des sols – Réduction des variations de température, stockage CO2, piégeage des poussières et nuisances sonores • Avantages économiques – Diminution des dépenses de santé par l’amélioration du bien être physique et psychique des populations locales – Création d’activité et d’emplois non délocalisables, revenus touristiques – Meilleure gestion des dépenses par la prévention de nuisances • Avantages pour la société – Création de cohésion sociale, communauté autour du végétal – Vecteur d’animation et d’implication des habitants (sciences participatives) – Motivation d’une spirale d’amélioration positive par l’écologie urbaine – http://sauvagesdemarue.mnhn.fr/ http://www.tela-botanica.org (nouvelles application I Phone)
  7. 7. Nouvelles applications : hors sol, vertical, en toiture • La conquête par la végétalisation verticale est un concept récent avec des techniques et expérimentations à affiner. • Dans les grandes villes, les toitures représentent des Km2 de végétalisation possible ; ce qui est isolant, piège le CO2, et permet un maraîchage de proximité. Les avantages du végétal urbain
  8. 8. Facteur de biodiversité urbaine • Alors que beaucoup de milieux naturels sont particulièrement touchés, les villes se révèlent être des sites plus accueillants pour une biodiversité riche et fragile. • Pour préserver et enrichir la biodiversité, la Ville de Paris élabore un Plan de préservation et de renforcement de la biodiversité. • Ce plan d’action est conçu avec les parisiens dans une démarche participative et innovante. Le jardin privé y apporte une forte contribution. Crédit photo : guillaume Bontemps Crédit photo : Mairie de Paris Crédit photo : Les avantages du végétal urbain
  9. 9. Les freins économiques • Stagnation ou diminution des budgets – alloués au fleurissement et aux aménagements paysagers • Dilution des compétences disponibles – pour répondre à la complexité croissante des disciplines et à l’interaction des métiers qui concernent le végétal urbain • Augmentation des contraintes règlementaires – et administratives de sécurité et de mise en œuvre (Grenelle de l’environnement)
  10. 10. Les freins à la concertation • Le manque d’habitude de concertation préalable – entre les acteurs décisionnaires et la non prise en compte des implications et des enjeux de nos « voisins professionnels » • Le manque de communication, – de transparence et d’anticipation entre les métiers (concepteurs, urbanistes, architectes, décideurs, obtenteurs, producteurs, paysagistes, services espaces verts) • Le manque de lobbying et de communication – de l’amont vers l’aval et de l’aval vers l’amont
  11. 11. Les freins écologiques • Préservation raisonnée de la biodiversité – pour préserver ou reconstruire l’environnement (protection des milieux naturels et des espèces endémiques) • Stratégie d’organisation des territoires – Recherche d’équilibre entre le rural et l’urbain (corridors écologiques, trames vertes et trames bleues) • Gestion des ressources en eau, – diminution de la consommation globale, et réglementation des pollutions chimiques (alternatives aux traitements phyto)
  12. 12. Le challenge de la végétalisation urbaine • Concilier l’esthétique, l’économique, l’écologique. Répondre aux attentes esthétiques Répondre aux attentes économiques Répondre aux attentes environnementales et écologiques
  13. 13. Les tendances sur le plan esthétique • Associations croisées de multiples solutions végétales : – Arbres et arbustes à fleurs et à feuillage décoratif – Plantes vivaces, plantes grimpantes et tapissantes, légumes, graminées – plantes annuelles et bisannuelles… – Prairies fleuries, prise en compte de la végétation endémique • Les supports se diversifient – Promenades plantées, arbres en bosquets isolés, parcs et massifs étagés – bacs et jardinières, clôtures et murs végétalisés – prairies fleuries • Les objectifs débordent le simple cadre du fleurissement – Végétalisation évènementielle – Mise en valeur du patrimoine – Végétalisation utile (retenue d’eau, régulation de température, occupation de friche, dépollution, réservoir de bio diversité, corridors verts)
  14. 14. Les tendances sur le plan économique • Les attributions de marché aux moins-disant sont rarement les moins chères à terme: – Rapports qualité/prix/services, aspect économique de la logistique – Coût économique et écologique d’une meilleure adaptation des végétaux de proximité, – Coût économique d’un service (ex.: logistique adaptée, mottes prêtes à planter) – Avantages économiques et sociaux de l’approvisionnement local • Les gains ou pertes masquées – Végétaux sains et bien racinés, adapté localement – Variétés résistantes au stress hydrique et aux atteintes de maladies et insectes • Le manque de référence d’évaluation des coûts – Références inexistantes concernant l’ensemble des coûts dans le temps, selon les types de plantation. Manque de données économiques fiables pour argumenter.
  15. 15. Les tendances Sur le plan de l’écologie urbaine • Le fleurissement devient un subtil mélange de connaissances, de compétences et de savoirs faire – Sur le plan technique horticole de production, de plantation et d’entretien – Sur le plan économique, faire mieux et plus à moindre coût – Sur le plan environnemental par le respect des bonnes pratiques écologiques par la prise en compte des inter actions entre les milieux. • Les nouvelles associations de végétaux et leur mise en œuvre ont valeur d’exemple – Pour la population : émergence des sciences participatives et exemplarité pour le fleurissement privé http://sauvagesdemarue.mnhn.fr/ – Pour les gestionnaires et agents des services par leur motivation à participer à un large projet écologique • Le bénéfice écologique peut être rapide, mesurable et motivant si l’ensemble des acteurs se concertent.
  16. 16. Les tendances sur le plan esthétique
  17. 17. Photo Les tendances sur le plan écologique
  18. 18. Les évolutions souhaitables • Travailler en concertation le plan de la végétalisation urbaine, allant du centre ville jusqu’aux espaces naturels et ruraux – Concertations écologistes, urbanistes, architectes, services espaces verts, producteurs, obtenteurs • Donner du sens au fleurissement raisonné – Intégrer en amont le paysage et l’environnement dans la réflexion – orienter les choix en fonction des contraintes et des objectifs, – Se concerter entre acteurs pour faire émerger de nouvelles solutions, • Utiliser toutes les ressources de la palette végétale – Les possibilités des palettes végétales disponibles, arbres, arbustes, vivaces, annuelles et bisanuelles sont infinies (possibilité variétale et technique culturale) – Penser le fleurissement sur les quatre saisons – D’ou l’importance de l’intégration en amont des producteurs et obtenteurs aux projets
  19. 19. Les évolutions souhaitables
  20. 20. Les axes prioritaires • Tout ce qui est souhaitable n’est malheureusement pas toujours possible, il est donc nécessaire de dégager des priorités : – Etablir un référentiel économique, – reconnu par tous, du coût total des différentes solutions de fleurissement – Apprendre à travailler en concertation – (Ecologistes, concepteurs, services espaces verts, producteurs, obtenteurs) – Faire du « lobbying » et communiquer largement – auprès : de la population, des élus, des médias
  21. 21. Les axes prioritaires • Diversifier la palette des végétaux, – en associant les arbres et les arbustes, en raisonnant l’association des vivaces, annuelles ou bisannuelles ; notamment en mettant l’accent sur les grands équipements publics générateurs d’une fréquentation importante, • Penser le fleurissement sur les quatre saisons, – en prolongeant le décor végétal en automne et en hiver ; • Abandonner l’excessive exubérance – pour aboutir à une décoration plus sobre et élégante en rapport avec l’ensemble de la végétalisation et le paysage environnant ; • Prendre en compte les besoins des plantes – mettre en scène les compositions végétales en maîtrisant les caractéristiques des différents végétaux; en ayant une notion claire du coût total des différentes solutions.
  22. 22. Du centre-ville aux espaces naturels et ruraux
  23. 23. Remerciements Bibliographie : Emmanuel Boutefeu (CERTU) – Des Fleurs aux paysages – Plan nature en ville 2010 Conseils technique : Serge Lepage – RATHO – 69 Brindas
  24. 24. Merci pour votre attention Brand WAGENAAR medioflor@wanadoo.fr www.medioflor.com Stéphane MORARD s.morard@smact.fr www.smact.fr Conception et réalisation : Graphisme et mise en page : Membres du réseau www.hortea.fr VEILLES ET PROSPECTIVES HORTICOLES

Notes de l'éditeur

  • BW : Le Jardin vertical Des lopins de terre fleurissent sur les toits de l'Amérique urbaine comme autant de promesses de tomates juteuses, de fraises des bois et de parfums enivrants de basilic et de lavande. Au-dessus du bruit et de la grisaille de la ville, des jardiniers font pousser des fruits et des légumes. Pour certains, il s'agit simplement de retrouver le plaisir du jardinage ; d'autres sont motivés par un souci écologique ; d'autres encore manient la bêche parce qu'ils savent que les produits locaux se vendent bien. Les citadins cultivent depuis longtemps des tomates en pots sur les terrasses de leurs immeubles. Mais le maraîchage des hauteurs est une évolution relativement récente de la grande vague des toits verts, qui engage les copropriétaires à remplacer le bitume de leur toit plat par une couverture végétale. Selon une enquête de l'association Green Roofs for Healthy Cities, des paysagistes spécialisés dans la création de toitures végétales, le nombre de projets réalisés par ses adhérents aux Etats-Unis a augmenté de plus de 35 % cette année, soit une surface totale de 55,5 à 93 hectares de toitures végétales.
  • BW : Le jardin pour la biodiversité urbaine Située au confluent des vallées de la Seine et de ses affluents et point de jonction des grandes infrastructures de transport, Paris est un carrefour biogéographique très riche : plus de 2 000 espèces de plantes sauvages et de champignons, autant d’espèces animales, plus d'un millier d’insectes, 10 espèces d’amphibiens, 174 espèces d’oiseaux, 3 espèces de reptiles, 33 espèces de mammifères et 36 espèces de poissons.
  • Dans une grande ville, où les compétences sont partagées et multiples, le manque de coordination entre les services intervenant sur la voirie, l’éclairage, la signalisation est parfois criant. La surabondance et l’éclectisme des mobiliers urbains, installés au « coup par coup » et gérés séparément, peuvent brouiller la lisibilité de l’espace public. Les gammes de potelets, corbeilles, candélabres, panneaux de signalisation, sans parler des modèles de jardinières parachutées sur les trottoirs, résultent plus d’un « coup de cœur » décidé au gré des catalogues ou des sollicitations extérieures que d’une stratégie d’embellissement concertée.
  • Plante & Cité, en partenariat avec des représentants de l’ensemble du secteur des gestionnaires (collectivités, gestionnaires privés, réseaux professionnels et de formation), a donc crée ce référentiel de gestion écologique des espaces verts. L’objectif est clair : diffuser largement les bonnes pratiques auprès des jardiniers et des gestionnaires d’espaces verts et encourager les changements déjà amorcés par certains. Ce travail collaboratif, répondant aux objectifs du Plan Ecophyto 2018,
  • 1992-2004, 800 000 hectares de terres agricoles et d’espaces naturels ont été consommés, soit 60 000 hectares par an. En rythme décennal, les surfaces vouées à l’urbanisation (habitat individuel, équipements sportifs et de loisirs) et aux aménagements (réseau routier, production industrielle…) représentent l’équivalent d’un département français [Ifen, 2009 ; Bisault, 2009 ; FNSAFER, 2004].
  • Dès lors, le fleurissement est un indéniable levier pour améliorer le cadre de vie des habitants et requalifier des paysages urbains insignifiants. Signe des temps, certaines grilles d’évaluation des concours des villes et villages fleuris font la part belle aux critères environnementaux et paysagers. Dans un proche avenir, on devrait célébrer les villes et villages « quatre paysages » pour le plus grand plaisir des Français.
  • BW : Les espaces verts collectifs développent des zones de prairies favorables à la biodiversité, en complément des pelouses de proximité … Développement fulgurant de mélanges de semences de fleurs, pour les abeilles, pour la biodiversité, pour luterr contre les pucerons, … L’Observatoire des tendances du Jardin (Institut Jardiland) adopte pour thème cette année « le Béton et le Bourgeon », comme une ode à la biodiversité dans les plus petites anfractuosités du béton de la ville. Les ruches des toits de Paris produisent du miel en abondance La « Guérilla urbaine » verte et pacifique est en marche ! Voir si on garde le sous-titrage des photos

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