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  1. 1. HSE SUR SITES PETROLIERS 1
  2. 2. L’HSE est la même partout Ce qui change ce sont les dangers et les risques Et bien sûr ce changement implique des moyens de prévention et de protection différents 2
  3. 3. Programme I. HSE- Terminologie II. Pourquoi l’HSE ? III. Culture de prévention IV. Maitrise des risques V. Identification des Dangers et Evaluation des Risques (IDER) VI. Accident de Travail et Arbre des Causes VII. Criticité des risques VIII. Etapes de la démarche IDER IX. Prévention des risques professionnelles des Hydrocarbures X. Classes de feu et extincteurs XI. Conclusion 3
  4. 4. Planning  Mardi 22 septembre 2015 de 9h à 13h  Mercredi 23 septembre 2015 de 9h à 13h  Lundi 28 septembre 2015 de 9h à 13h  Mercredi 30 septembre 2015 de 9h à 13h  Vendredi 2 octobre 2015 de 9h à 13h Présentations Attentes par écrit svp 4
  5. 5. I. Terminologie 5
  6. 6. Précisons certains concepts HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT 6
  7. 7. SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL C’est aussi l’absence de risque de dommage inacceptable (OHSAS 18001) Selon la norme 8402, la sécurité est « un état dans lequel le risque potentiel de dommages corporels ou matériels est limité à un niveau acceptable » Selon la norme 18000, la sécurité est « l’ensemble des conditions et facteurs affectant le bien être des personnels sur le lieu du travail » HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT 7
  8. 8. De façon schématique, le fonctionnement habituel d'une entreprise génère des risques susceptibles d'avoir un impact HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT RISQUES  sur la santé des salariés (risques professionnels),  sur les équipements de production ou sur l'environnement extérieur à l'entreprise (risques environnementaux). 8
  9. 9. RISQUE, DANGER ET DOMMAGE Le risque est une mesure du danger combinant ses deux dimensions :  probabilité d’occurrence  et sa gravité Le danger est une source ou situation comportant un potentiel de :  dommages corporels  dommages matériels  dommages environnementaux  ou de toute combinaison de ces éléments HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT 9
  10. 10. RISQUE, DANGER ET DOMMAGE Le dommage est « un dégât ou préjudice subi par des personnes physiques ou morales :  dans leur corps : dommages corporels  ou dans leur patrimoine : dommages matériels, image, etc. HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT 10
  11. 11. DANGER, CRITICITE ET DEFAILLANCE Le danger possède deux propriétés :  sa probabilité  et sa gravité Leur combinaison permet au risque de mesurer le danger HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT La défaillance est la cessation temporaire de l’aptitude d’une personne ou d’un élément à accomplir une fonction requise. 11
  12. 12. DANGER, CRITICITE ET DEFAILLANCE HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT La criticité est une évaluation des risques potentiels de défaillance à partir de l’estimation des indices de :  gravité  fréquence  et de non détection 12
  13. 13. Ces notions sont, dans le domaine de l’HSE, directement liées avec le métier exercé ou la tâche assurée. C’est pour cela d’ailleurs que l’évaluation des risques se fait par activité, tâche ou poste de travail. HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT 13
  14. 14. METIER ET TACHE Métier : C’est une activité humaine, le plus souvent lucrative Activité = Individu x Tâche x Matériel (machines, installations, moyens de transport, etc.) HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT 14
  15. 15. METIER ET TACHE HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT Une tâche : On distingue la tâche réelle de la tâche prescrite : lorsque l'utilisateur accomplit une tâche, il produit une activité ou tâche effective (référence). " Il y a un écart quasi permanent entre le « prescrit » (ce que les personnes sont censées faire, ce qu'on leur demande de faire), et le « réel », ce que les personnes font effectivement en fonction des spécificités de la situation, pour s'adapter aux cas non prévus, aux incidents aléatoires, etc." 15
  16. 16. METIER ET TACHE HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT Plus cet écart quasi permanent est important est plus les risques sont grands Tâche prescrite Tâche réalisée Risque 16
  17. 17. Risque et ….. HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT Plus cet écart quasi permanent est important est plus les risques sont grands Tâche prescrite Tâche réalisée Problème de Management Moyens Organisation Communication Compétences 17
  18. 18. Risque et ….. HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT Plus cet écart quasi permanent est important est plus les risques sont grands Problème de Management Moyens Organisation Communication Compétences Risque 18
  19. 19. METIER ET TACHE HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT Souvent, nous oublions que l’efficacité d’une personne, son efficience, sa compétence et sa qualification sont liées au niveau de l’HSE dans son milieu de travail 19
  20. 20. EFFICACITE ET EFFICIENCE L’efficacité est le pouvoir de produire un effet ou un résultat désiré. Elle se mesure et s’évalue par rapport à un objectif préalablement exprimé ou fixé. L’efficience est le pouvoir de réaliser un effet ou un résultat avec le moins de ressources et dans le moins de temps. Elle se mesure et s’évalue par rapport aux ressources utilisées et le temps consacré à la réalisation de l’objectif. Or, l’accident (ou incident) vient réduire ce pouvoir et augmenter les ressources utilisées. HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT 20
  21. 21. COMPETENCE Par ces effets pervers, l’accident (ou incident) agit négativement sur la construction des compétences En effet, la compétence est toujours une construction conjointe :  de l’individu  du collectif de travail  et de l’organisation Elle est la résultante des trois notions :  Savoir  Pouvoir  Vouloir (sur le plan individuel et collectif) HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT 21
  22. 22. COMPETENCE ET PERFORMANCE C’est aussi dans et par le travail que se construisent les compétences individuelles et collectives et se fabrique la performance de l’entreprise. Tout retard ou arrêt donc dans cette construction implique une perte de compétence individuelle et de performance de l’entreprise sur le plan collectif L’accident, en plus des coûts qu’il génère, réduit ainsi la compétence de la victime et nuit à la performance collective de l’entreprise. HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT 22
  23. 23. Cette perte est d’autant plus importante que la construction des compétences individuelles et la performance de l’entreprise résulte de la combinaison des ressources individuelles et collectives. HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT COMPETENCE ET PERFORMANCE 23
  24. 24. Des ressources individuelles qui ont été acquises en formation ou par expérience  savoirs théoriques  savoirs procéduraux  savoirs pratiques  savoirs faire HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT COMPETENCE ET PERFORMANCE 24
  25. 25. Des ressources collectives, essentiellement procurées par l’entreprise, c’est-à-dire :  des moyens de travail,  des installations,  des machines,  des informations,  des membres de l’équipe dans laquelle il agit,  des réseaux relationnels. HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT COMPETENCE ET PERFORMANCE 25
  26. 26. L’ACCIDENT ET L’INCIDENT L’accident est un événement ou chaîne d’événements non souhaités provoquant des dommages corporels, matériels ou autres pertes. L’incident est un événement qui peut devenir un accident ou qui comporte une potentialité d’accident. HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT 26
  27. 27. L’ACCIDENT DE TRAVAIL Est considère comme accident de travail quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail, à toute personne salariée ou travailleur, à quelque titre ou à quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs. HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT 27
  28. 28. PERCEPTION DE L’ACCIDENT La difficulté majeure est de faire comprendre à chacun de nous que l’accident puisse être fréquent au niveau collectif, tout en demeurant exceptionnel dans chacune de nos vies d’individus. Ce double niveau de perception : -d’une part de faits dont nous entendons souvent parler -et d’autre part les faits que nous subissons rarement contribue à installer cette illusion de sécurité (cela n’arrive qu’aux autres !). HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT 28
  29. 29. LES DIFFERENTS TYPES D’ACCIDENT DE TRAVAIL Par ordre de gravité croissant, on trouve les accidents suivants Les accidents matériels ou incidents Il n’y a pas de dommage corporel, mais seulement des dégâts matériels Les accidents sans arrêt de travail • Piqûres, coupures, brûlures légères, écorchures…blessures apparemment bénignes, mais dont il faut se méfier car elles peuvent évoluer vers des complications infectieuses ou autres • Il es donc préférable de se faire soigner à l’infirmerie (le nom de la victime et les soins prodigués sont enregistrés) ou à défaut, de les soigner. Il y aura ainsi une trace en cas de complication ultérieures. HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT 29
  30. 30. Les accidents avec arrêt de travail • Ce sont ceux qui donnent lieu à une incapacité temporaire. • Mais il est des cas où l’accidenté ne peut plus vivre ni travailler comme avant, car il garde des séquelles. C’est le cas de ceux qui, par exemple, ont été amputés d’un membre ou d’une partie d’un membre. On dit alors que l’accident a entraîné une incapacité permanente. C’est la diminution définitive de la capacité de travail (exemple : un doigt ou une phalange en moins, etc.) HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT 30
  31. 31. TAUX DE FREQUENCE (TF) Nombre d’accidents du travail avec arrêt (certificat médical) de l’année considérée rapportés à 1 000 000 heures travaillées, soit : TF = nombre d’AT de l’exercice x 1 000 000 nombre d’heures travaillées HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT 31
  32. 32. TAUX DE GRAVITE ANNUEL (TGA) Nombre de jours d’arrêt de l’année considérée consécutifs à des accidents du travail de la période, rapportés à 1 000 heures de travail, soit : TGA = nbre de jours d’arrêt des AT dans l’exercice x 1000 nombre d’heures travaillées HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT 32
  33. 33. L’INDICE DE SECURITE (IS) L’indice de sécurité d’une année est le produit du taux de fréquence par le taux de gravité annuel. Indice de sécurité = TF X TGA. HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT 33
  34. 34. L’impact sur l’environnement Un impact sur l’environnement peut se définir comme l’effet, pendant un temps donné et sur un espace défini, d’une activité humaine sur une composante de l’environnement pris dans le sens large du terme (c’est-à-dire englobant les aspects biophysiques et humains), en comparaison de la situation probable advenant la non-réalisation du projet. La réalisation du projet va donc entraîner une modification, c'est-à-dire une perturbation du système par rapport à l'état initial HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT 34
  35. 35. L’impact sur l’environnement L'impact environnemental désigne donc l'ensemble des modifications qualitatives, quantitatives et fonctionnelles de l'environnement (négatives ou positives) engendrées par un projet, un processus, un procédé, un ou des organismes et un ou des produits, de sa conception à sa "fin de vie" HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT  L'étude de l'impact environnemental est un outil utilisé par la norme ISO 14001 35
  36. 36. L’impact sur l’environnement • Une étude d'impact environnemental doit appréhender l'évolution du système en considérant les effets du projet. Cette évolution se mesure à l'aide d'indicateurs L'enjeu est de constater ou d'anticiper la réponse du dit système aux perturbations engendrées par le projet. La réalisation du projet entraîne trois types de perturbations : • Perturbations minimes : la structure du système n'est pas considérablement modifiée; le système retrouvera un équilibre préalable. • Perturbations importantes : la structure et le système se transforment totalement ; deux solutions sont possibles : • Les modifications engendrées créent une nouvelle structure, aboutissant à un nouvel équilibre. Le système retrouve un équilibre dynamique différent de l'ancien. - Les modifications engendrent une structure dont le fonctionnement génère un déséquilibre dynamique HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT 36 1
  37. 37. II. Pourquoi l’HSE ? 37
  38. 38. Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles. «Sénèque» HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT 38
  39. 39. HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT La sécurité sur le lieu de travail est une forme de protection sociale pour la famille. 39
  40. 40. Quelles sont, selon vous, les causes possibles d’un accident ? Recherche des causes des accidents Nous avons trois types de causes : Les causes relevant du matériel Les causes relevant du mode opératoire Les cause relevant de l’Homme HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT 40
  41. 41. Pourquoi un tel niveau de responsabilité ? En général, l’homme est responsable d’environ 80% des accidents, HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT 41
  42. 42. Nous venons donc de voir que dans la majorité des accidents, c’est l’Homme qui en est la cause et dans une grande partie c’est volontaire. Est-ce par ce qu’il ne sait pas ? Est-ce par ce qu’il ne peut pas ? Ou est-ce par ce qu’il ne veut pas ? Recherche des mobiles HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT 42
  43. 43. L’HSE, c’est donc une question de volonté de l’Homme et donc de son comportement Volonté de la direction Volonté de l’Encadrement Volonté du personnel Quelles conclusions pouvons-nous tirer ? Une culture de prévention HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT 43
  44. 44. Diriger une entreprise c’est d’abord l’orienter vers la réalisation de ses objectifs L’orienter vers la réalisation de ses objectifs c’est mobiliser son personnel et maîtriser ses coûts mobiliser son personnel et maîtriser ses coûts c’est protéger la santé et la sécurité de son personnel et protéger et respecter l’environnement POURQUOI L’HYGIENE SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL ET PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT (HSE) ? 44
  45. 45. D’où : Améliorer les conditions du travail est d’abord un acte de management parce que la santé et la sécurité du personnel et la protection de l’environnement c’est aussi la performance de l’entreprise. HYGIENE SANTE SECURITE ET ENVIRONNEMENT 45
  46. 46. Interdépendance objectifs /résultats / moyens PERFORMANCE Objectifs Résultats Moyens Efficience 46
  47. 47. Management HSE Le management de l’hygiène, santé et sécurité au travail et protection de l’environnement vise à améliorer la performance sociale et économique des entreprises grâce à  une culture de prévention  et une meilleure maîtrise des risques professionnels 47
  48. 48. Une culture de prévention La culture ? Elle peut être définie au sens large comme un système de croyances, de valeurs, de représentations et d'expériences partagées par les membres d’un groupe social donné. 48
  49. 49.  Une croyance peut être définie comme l’attitude intellectuelle d’une personne qui tient pour vrai un énoncé ou un fait sans qu’il n’y ait nécessairement une démonstration objective acceptable de cette attitude Une culture de prévention  Les croyances sont des estimations de la probabilité qu’une connaissance acquise sur un référent soit correcte, ou, qu’un événement ou un état se produise ou encore qu’une affirmation soit vraie 49
  50. 50. Une culture de prévention Chacun des « évènements » de la vie quotidienne (discuter au café, au travail …, lorsque nous écoutons la radio ou nous regardons la télévision, …) met en jeu des représentations sur les objets qui constituent la réalité sociale. Car exprimer un point de vue, un avis ou une opinion à propos d’une « chose », traduit la représentation que nous nous faisons de cette « chose » L’attitude est la prédisposition de l’individu à évaluer un symbole d’un objet ou un aspect de son monde d’une manière favorable ou défavorable. L’attitude peut être exprimés  par un vais sous sa forme verbale,  ou un geste ou action sous sa forme non verbale 50
  51. 51. Une culture de prévention La culture représente pour les personnes qui la partagent, une manière naturelle, évidente et indiscutable d'agir, et en tant que telle, elle sert à élaborer une version particulière du risque, du danger, et de la sécurité. La culture définit le risque acceptable et les risques intolérables pour un groupe à un moment donné. Les croyances culturelles sont au centre de l’évaluation des risques et de leur explication 51
  52. 52. 52
  53. 53. Le comportement et les représentations (et/ou les croyances) des personnes jouent un rôle central dans la survenance des accidents et dans le succès des actions de prévention L’indifférence vis-à-vis de la prévention des accidents ainsi que l’efficacité plutôt relative des actions de prévention, résulte de lectures différentes d’une même situation et d’une mauvaise communication sur les risques et sur les moyens de les maitriser Une culture de prévention 53
  54. 54. Une culture de prévention La prévention est la pierre angulaire de l’approche managériale en matière de gestion des risques. La prévention concerne la gestion des risques liés au travail, avec pour objectif ultime de réduire le nombre d’accidents et de maladies professionnelles, et même de les éradiquer. 54
  55. 55. les travailleurs et la direction doivent travailler ensemble pour prévenir les risques aidant à développer une culture de la prévention. Une culture de prévention C’est à dire intégrer la prévention des risques dans tous les aspects de la vie des travailleurs et de la réflexion 55
  56. 56. Sa déclaration de base : La maîtrise des risques est un facteur de progrès humain A travers notamment une charte constitue pour ces trois volontés un cadre commun et cohérent précisant les principes et montrant la démarche à suivre dans le domaine de l’Hygiène Santé et Sécurité au Travail : Une culture de prévention 56
  57. 57. • 1- L’organisation → apprenons de nos erreurs • 2- L’encadrement → donnons l’exemple • 3- L’ équipe → informons et impliquons • 4- L’accueil → formons à la prévention • 5- La formation → maîtrisons les risques • 6- Le matériel → responsabilisons tout le monde • 7- Le comité sécurité → développons les initiatives • 8- Les règles du jeu → luttons contre les situations dangereuses Une culture de prévention 57 2
  58. 58. Pour maitriser des risques, fallait-il encore identifier les dangers pour les connaitre, évaluer les risques que représentent ces dangers pour déterminer leur importance et enfin mettre en œuvre les moyens pour éliminer ces risques ou les encadrer Maitrise des risques 58
  59. 59. III. Maitrise des Risques IDENTICATION DES DANGERS ET EVALUATION DES RISQUES 59
  60. 60. But de la démarche  Planifier des actions de prévention dans l’entreprise, en tenant compte des priorités.  Démarche à mener par l’entreprise elle-même, car les mesures à prendre pour maîtriser le risque lui appartiennent.  C’est une démarche collective.  Les opérateurs sont les mieux placés pour connaître les situations dangereuses. Les associer c’est prendre en compte la réalité du travail.  C’est une démarche continue qui doit faire l’objet de mises à jour annuelles ou à l’occasion de modifications ou d’extension. 60 Quelles priorités ? Ah bon ! Donc tout le monde ! Aller sur le terrain Le PDCA donc
  61. 61. Principes généraux  Supprimer les dangers (par réduction à la source des nuisances)  Si ce n’est pas possible de supprimer les dangers  Maîtriser les risques (par des actions de prévention collective EPC)  Si cela n’est pas possible de maitriser les risques  Isoler les salariés (du danger par des actions de protection individuelle EPI) 61 Ok, mais c’est quoi le danger ?
  62. 62. 62
  63. 63. 63
  64. 64. Un danger est toute source potentielle de dommage, de préjudice ou d’effet nocif à l’égard  d’une personne  ou autre choses dans certaines conditions 64 Un danger peut entrainer un préjudice ou des effets nocifs  aux personnes sous forme d’effets sur la santé  ou à l’organisation sous forme de pertes de biens ou d’équipements Danger
  65. 65. 65 Danger Personne Organisation Effets nocifs sur la santé Pertes de biens ou d’équipements
  66. 66. 66 Danger Personne Organisation Effets nocifs sur la santé Pertes de biens ou d’équipements
  67. 67. 67 Exemples de dangers et de leurs effets Danger dans le milieu de travail Exemple de danger Exemple de préjudice Chose Couteau Coupure Substance Benzène Leucémie Matière Amiante Mésothéliome Source d’énergie Électricité Choc, électrocution Condition Plancher glissant Chutes Procédé Soudage Maladie des fondeurs de laiton pratique Exploitation minière en roche dure Silicose
  68. 68. Un risque est la probabilité  qu’une personne  ou autre chose, dans certaines conditions, subisse un dommage ou des effets nocifs 68 Qu’est ce qui influe sur cette probabilité ?  La fréquence d’exposition  La durée d’exposition  Le niveau de maitrise Risque
  69. 69. 69 Danger Cible
  70. 70. Certaines conditions 70 La nature de l’activité Risques Les risques sont spécifiques à chaque activité
  71. 71. 71 Personne Organisation Danger Risque
  72. 72. Réglementation:  Élaborée a posteriori: risque identifié après constat d’atteinte ( plusieurs années sont nécessaires cas de l’amiante). Identification et évaluation des risques:  Élaborée en terme d’objectifs dans le cadre de la mise en place du système de management de la santé et de la sécurité au travail  Privilégie le préventif par rapport au curatif.  Prend en compte la relation homme-machine, environnement  Favorise le dialogue social. Approches 72
  73. 73. Danger: l’utilisation de l’échelle L’échelle peut glisser Le système d’amarrage peut se rompre  etc. 73
  74. 74. Risque: Chute de l’opérateur si:  L’échelle glisse  Rupture de l’amarrage  etc. 74
  75. 75. Danger :  Méthode de travail Risque :  chute de hauteur imminente 75
  76. 76. Cadre normatif Identification des dangers – Evaluation des risques  L’entreprise évolue et chaque jour voit apparaître de nouveaux danger ( méthodes nouvelles, vieillissement du matériel, comportement des hommes)  L’identification des dangers et l’évaluation des risques s’inscrivent donc dans le cadre du Développement Durable ( dynamique PDCA) d’un système Santé et Sécurité au travail préconisé par la norme OHSAS 18001 76
  77. 77. Principe de l’ amélioration continue Dynamique PDCA 77
  78. 78. Principe de l’ amélioration continue Dynamique PDCA Signification de l'acronyme PDCA P = Plan ou Planifier : définir ce que l'on va faire Définir le plan projet, l'existant, les objectifs must have ou nice to have, les acteurs, les moyens, les jalons... Dans un projet informatique classique, c'est le rôle des utilisateurs et de la maitrise d'ouvrage. D = Do ou Développer : faire ce qui a été défini La réalisation de l'œuvre. Durant cette étape, le responsable est la maitrise d'œuvre. C = Check ou Contrôler : contrôler que le travail (Do) correspond bien à ce qui était prévu (Plan). Cette étape utilise des moyens de contrôle divers, tels qu'indicateurs de performance.... A = Act ou Ajuster Agir sur les écarts constatés au niveau de la phase « check ». C’est la phase permettant l’amélioration continue. Elle consiste à lister les avantages et inconvénients de la solution, identifier les axes d'amélioration. Elle consiste à rechercher et mettre en œuvre les points d'améliorations. L'étape Act entraine une nouvelle planification. Ce cycle itératif se représente à l'aide d'une roue. 78
  79. 79.  Identification des dangers Processus conduisant à la reconnaissance de l’existence des dangers et à définir les caractéristiques de ces dangers.  Évaluation des risques Processus général d’estimation de l’ampleur des risques et de la prise de décision de l’acceptabilité des risques.  Sécurité Absence de risque de dommage inacceptable.  Objectif de santé et de sécurité Objectifs que l’organisme se fixe en matière de performance S et ST et qu’il s’agira de chiffrer dans la mesure où cela sera possible. Identification des dangers – Evaluation des risques 79
  80. 80. Un travail de groupe qui doit  Associer  l’ensemble des fonctions prévention de l’entreprise  l’expérience du personnel tenant du poste  l’avis de l’encadrement  Exploiter  l’historique des évènements non souhaités ( nuisances, accidents du travail et incidents…)  l’analyse préalable des postes de travail Identification des dangers 80
  81. 81. Évaluation des risques  Méthodes déductives A partir de l’évènement redouté ( accident, incident…):  arbre des causes ( la méthode la plus pratiquée)  diagramme d’Ichikawa  méthode des pourquoi ( Q.Q.O.Q.C/P)  Méthodes inductives  observation des tâches et des activités ( check-list) 81
  82. 82. Introduction à la maîtrise des risques Activité de travail RISQUE/PHÉNOMÈNE DANGEREUX Cause capable de provoquer une lésion ou une atteinte à la santé Exemple : l’énergie électrique Cette définition constitue une approche qualitative du risque 82
  83. 83. Activité de travail RISQUE/PHÉNOMÈNE DANGEREUX SITUATION DANGEREUSE situation dans laquelle une personne est exposée à un ou des phénomènes dangereux Exemple : travailler au voisinage d’une pièce nue sous tension Introduction à la maîtrise des risques 83
  84. 84. Activité de travail RISQUE/PHÉNOMÈNE DANGEREUX ACCIDENT DU TRAVAIL MALADIES PROFESSIONNELLES SITUATION DANGEREUSE Dommage: Blessure physique ou atteinte à la santé Exemple: brûlure, électrisation,électrocution,.. Introduction à la maîtrise des risques 84
  85. 85. Activité de travail RISQUE/PHÉNOMÈNE DANGEREUX ACCIDENT DU TRAVAIL MALADIES PROFESSIONNELLES PRÉJUDICE SITUATION DANGEREUSE Préjudice humain: arrêt de travail Préjudice pour l’entreprise: retard dans l’exécution des travaux Introduction à la maîtrise des risques 85
  86. 86. Activité de travail RISQUE/PHÉNOMÈNE DANGEREUX ACCIDENT DU TRAVAIL MALADIES PROFESSIONNELLES PRÉJUDICE COÛTS SITUATION DANGEREUSE Coût direct : frais médicaux, indemnités journalières, ... Coût indirect : pénalités de retard, ... Introduction à la maîtrise des risques 86
  87. 87. Activité de travail LE RISQUE DOIT ÊTRE MAÎTRISÉ RISQUE/PHÉNOMÈNE DANGEREUX ACCIDENT DU TRAVAIL MALADIES PROFESSIONNELLES PRÉJUDICE COÛTS SITUATION DANGEREUSE Introduction à la maîtrise des risques 87
  88. 88. Étape 3: Suppression/réduction des risques Étape 2 : Appréciation des risques Processus itératif pour atteindre la sécurité Étape 1: Analyse des risques Les étapes de la démarche 88
  89. 89. Les étapes de la démarche  L’analyse des risques: – Observation de la situation de travail – Identification des risques/phénomènes dangereux – Estimation des risques  Appréciation des risques: – Évaluation des risques – La situation de travail est-elle sûre?  La suppression/ réduction des risques 89
  90. 90. L’ACCIDENT DE TRAVAIL A. T. INSPECTION DU TRAVAIL POLICE RECHERCHE DE MESURES DE PREVENTION PREVENTEUR ENQUETE PROCUREUR ANALYSE 90
  91. 91. 91
  92. 92. Parmi les méthodes susceptibles de répondre aux exigences qui viennent d’être annoncées, la plus utilisée est celle dite Arbre Des Causes ( ADC). Construction de l’Arbre Des Causes  L’ADC est une représentation du réseau des antécédents, qui ont provoqué directement ou indirectement les blessures ou l’ENS. Il indique les liaisons logiques et chronologiques qui ont provoqué la blessure ou l’ENS.  L’ADC se construit à partir du fait ultime, c’est-à-dire la blessure, en se posant les questions suivantes: L’Arbre Des Causes(ADC): 92
  93. 93. ANALYSE A POSTERIORI ANALYSER UN ACCIDENT DU TRAVAIL C’est pour Comprendre comment l’accident s’est produit Éviter qu’il ne se reproduise Prendre des mesures de prévention 93 3
  94. 94. Qu’a-t-il fallu pour que l’accident ait lieu ? 94 Est-ce suffisant ? Est-ce nécessaire ? Trois questions à poser
  95. 95.  Par quelle cause X l’accident Y a t- il été directement provoqué?  La cause X a t- elle été suffisante pour provoquer à elle seule l’accident Y?  N’y a t- il pas d’autres causes (X1,X2, X3 …) nécessaires également pour provoquer directement l’accident Y ?  Ce jeu de questions peut faire apparaître trois types de liaisons logiques résumés dans le tableau suivant: ANALYSE A POSTERIORI 95 Y : l’accident X : la cause
  96. 96. Enchaînement Disjonction conjonction Définitions Un antécédent Y a une seule origine directe X Deux ou plusieurs antécédents (Y1,Y2) ont une seule et même origine X Un antécédent Y a plusieurs origines directes ( X1, X2) représentations Propriété X a été nécessaire et suffisant pour que Y se produise X a été nécessaire pour que Y1 et Y2 se produisent X1 et X2 sont nécessaires pour que Y se produise mais aucun des 2 ne suffit seul x Y X Y1 Y2 X1 X2 Y 96
  97. 97. Exploitation de l’arbre des causes pour la prévention L’exploitation de l’arbre des causes à des fins de prévention répond à deux objectifs :  rendre impossible le retour du même accident et éviter la survenue d’accidents plus ou moins comparables, c’est-à-dire d’accidents dont les analyses feraient apparaître des facteurs communs avec des accidents survenus et analysés.  compte tenu du fait que les antécédents ne sont pas d’égal intérêt, exige un débat entre les partenaires concernés par l’accident pour procéder à un choix basé sur le rapport efficacité/coût. 97
  98. 98. Analyse des accidents et ENS: (ENS :Evènements Non Souhaités) ETUDE DECAS METHODE ADC 98
  99. 99. Finalité de l’analyse Deux types d’analyse théoriquement séparées: 1/ Analyse formelle, centrée explicitement ou non sur la recherche des responsabilités. 2/ Analyse strictement centrée sur la prévention.  L’analyse formelle: Comparaison des faits survenus et leur déroulement avec ceux qui auraient dû être observés si les exigences réglementaires étaient respectées. Les faits pertinents sont donc des écarts par rapport au référentiel normatif: insuffisances, erreurs etc.… 99
  100. 100. Ce mode d’analyse présente deux inconvénients : 1/ Crée des antagonismes et des attitudes défensives. 2/ Ne rend pas compte de la spécifité et de la dynamique de la situation analysée. On peut constater par exemple qu’un accident est survenu suite à l’absence de protection d’une partie dangereuse de la machine, mais il est à noter également que ce danger existait depuis longtemps. Le fait incriminé n’est pas suffisant, d’autres faits ont rendu le danger opérant. Finalité de l’analyse 100
  101. 101.  L’analyse centrée sur la prévention:  Elle considère que l’ENS doit non seulement s’expliquer par la présence ou la survenue d’un danger, mais également par des événements ( variations, écarts, changements) par rapport à la situation normale sans accident et, qui conduisent à la rencontre de l’homme et du danger.  L’analyse consiste donc à retrouver le réseau des faits ( ACTIONS – CONDITIONS) aboutissant à l’ENS.  Lorsque le réseau est établi, il est utilisé comme support à l’énoncé des mesures de prévention possibles. L’analyse se conclut par le choix des mesures les plus opportunes. Finalité de l’analyse 101
  102. 102.  Circonstances de l’A T: Pour rendre service à un client qui souhaite que le moteur réparé de sa camionnette soit monté, le chef d’atelier fait appel un nouvel embauché. Il n’avait pas le choix, c’est un travail hors planning et, tous les collaborateurs sont occupés. Le nouvel embauché suspend le moteur à une chèvre en l’élinguant au moyen d’une corde qu’il trouve sur le sol près des véhicules à tracter. Il se présente devant la camionnette, passe son bras droit sous le moteur et tente de l’emboîter sur la boîte de vitesse. A cet instant la corde casse entraînant la chute du moteur sur le bras de la victime.  Conséquences: écrasement de l’avant bras doit avec fracture. Finalité de l’analyse 102
  103. 103. 103
  104. 104. 104
  105. 105. 105
  106. 106. 106
  107. 107. 107
  108. 108. Afin de se fixer des priorités sur une base objective, une fois les dangers identifiés et les risques listés on passe aux étapes de cotation et de classement sur la base de: 1/ Criticité : hiérarchisation du degré d’importance Criticité = fréquence x gravité Pour mieux appréhender la fréquence, nous devons tenir compte de la fréquence d’exposition à la situation dangereuse et de la durée de cette exposition. On intègre alors le terme exposition (probabilité d’occurrence) Exposition = fréquence d’exposition+ durée d’exposition Pour prendre en compte les actions déjà réalisées par l’entreprise dans le cadre de la prévention, il convient de rajouter un autre critère, celui du niveau de maîtrise du risque. La formule finale sera alors: Criticité = (fréquence+durée) x gravité x maîtrise Criticité des risques 108 Exposition
  109. 109. Cotations relatives à la criticité Fréquence d’exposition cotations critères 1 Faible : <hebdomadaire ou accidentelle 2 Moyenne: hebdomadaire 3 Grande: quotidienne 4 Très grande: plusieurs fois/poste Criticité des risques 109
  110. 110. Durée d’exposition cotation critères 1 Faible : <à 1 heure 2 Moyenne: environ 4 heures 3 Grande: 8 heures Criticité des risques 110
  111. 111. cotations critères 1 Blessure nécessitant des premiers soins 2 Brûlures 1d°, entorses, fractures légères 3 Amputations, fractures importantes,intoxications,blessures multiples, maladies affectant sérieusement l’espérance de vie 4 Catastrophe- mort Gravité Criticité des risques 111
  112. 112. cotations critères 1 Protection adaptée : personnel formé, risque signalé et évalué, protections collectives adaptées et en place, EPI fournis 2 Protection partielle: absence d’au moins de 2 critères précédents 3 Protection insuffisante: absence d’au moins 3 critères et plus Niveau de maîtrise Criticité des risques 112
  113. 113. gravité Très élevée 4 12 20 28 36 moyen 3 9 6 15 21 27 faible 2 10 14 18 inconfort 1 3 5 7 9 3 5 7 9 Très improbable improbable probable Très probable probabilité Niveau de priorité __ priorité 1 __ priorité 2 __ priorité 3 113
  114. 114. Exemple d’application  Dans un chantier de montage, des tôles de couverture de plancher sont soulevées par paquets à l’aide d’un palan et élinguées avec des cordes. La durée de l’opération est d’environ 6h/j. Les opérateurs sont dotés de casques sans jugulaire de gants et de chaussures de sécurité. Une affiche manuscrite est sensée attirer l’attention des passants Danger: manutention – Risque : chute de tôle fréquence d’exposition: niveau 3 durée d’exposition : niveau 3 maîtrise du risque : niveau 2 gravité : niveau 2 Rappel: Criticité = fréquence + durée x gravité x maîtrise Priorité = (3+3) x2x2=24 Résultat : le risque de chute des tôles est classé dans la zone 1, il est donc à traiter en premier lieu 114
  115. 115. Probabilité de survenue: résultat de la somme des valeurs de la durée d’exposition et du niveau de protection suivant la formule: PS = FE + NP PS : probabilité de survenue, FE : fréquence d’exposition, NP : niveau de protection exposition rare 1 2 3 4 inhabituelle 2 3 4 5 occasionnelle 3 4 5 6 Fréquente 4 5 6 7 T fréquente 5 6 7 8 continue 6 7 8 9 - très probable 8 à 9 - probable 6 à 7 - improbable 4 à 5 - très improbable 2 à 3 1 2 3 Protection collective EPI ou consigne Pas de protection protection 115
  116. 116. Probabilité de survenue du cas cité en exemple Niveau d’exposition: Il s’agit de 6h/j donc exposition continue soit Un niveau 6 Niveau de protection: Il n’y a que les EPI mis à la disposition des opérateurs et une consigne affichée soit Un niveau 2 La probabilité de survenance du risque est : 6+ 2= 8 Donc très probable 116
  117. 117.  Faire l’inventaire:  Des unités de travail  Des postes de travail  Des lieux de travail  Des lieux de stockage  Identifier ( en collaboration avec les opérateurs)  Les situations liées à chaque unité de travail et les risques qu’elles peuvent engendrer  Estimer pour chaque situation dangereuse  Le niveau de priorité  La probabilité de survenue Étapes de la démarche 117
  118. 118.  Proposer des actions de prévention en tenant compte : Du coût De la faisabilité De l’avis des instances concernées:  Opérateurs  bureau d’étude  médecin du travail  CHST Étapes de la démarche 118
  119. 119. S’entretenir avec l’opérateur au cours de l’identification  Demander à l’opérateur les difficultés rencontrées pour effectuer le travail.  Tenir compte que l’opérateur, du fait de ses habitudes, ne peut exprimer des anomalies qu’il n ’a pas perçues.  Lui demander des précisions sur les procédures mal interprétées par les observateurs.  Lui demander ses suggestions pour améliorer sa situation de travail.  Solliciter sa participation lorsque le groupe aura profilé des solutions aux anomalies constatées.  Ne pas négliger les difficultés apparemment légères pour les observateurs, mais qui deviennent pénibles pour le tenant du poste qui les a signalées. 119
  120. 120. En quoi consiste une évaluation des risques? L'évaluation des risques est le processus qui consiste à : Identifier les dangers (Technique « chasse aux anomalies »). Analyser ou à évaluer les risques associés à un danger. Déterminer les moyens appropriés pour éliminer ou maîtriser ces risques. Sur le plan pratique, une évaluation des risques consiste en une inspection approfondie de votre lieu de travail en vue d'identifier entre autres les éléments, situations et procédés qui peuvent causer un préjudice, en particulier à des personnes. Une fois cette étape terminée, il faut évaluer la probabilité et la gravité du risque, puis déterminer quelles mesures adopter afin d'empêcher le préjudice de se concrétiser. 120
  121. 121. Pourquoi mettre en œuvre des mesures de contrôle des dangers dans les milieux de travail? Certains dangers et les mesures qui leur sont associées sont précisément décrits dans la réglementation. Dans tous les cas, l'employeur a un devoir de diligence raisonnable et a la responsabilité de « prendre toutes les précautions raisonnables, dans une situation donnée, afin de prévenir les blessures ou les accidents dans le milieu de travail ». Dans les cas où il n'y a pas de manière évidente de contrôler un danger ou si la réglementation n'impose pas de limite ou de norme, vous devez demander conseil à des professionnels de la santé au travail, comme un hygiéniste du travail ou un professionnel de la sécurité, afin de connaître les « bonnes pratiques » ou les « normes de pratiques » qui s'appliquent. Rappelez-vous! Une limite ou une norme légale (p. ex. une limite d'exposition) ne devrait jamais être considérée comme la frontière entre ce qui est « sûr » et ce qui est « dangereux ». La meilleure approche est de toujours limiter l'exposition et les risques autant que possible. 121
  122. 122. Quelles sont les principales façons de prévenir un danger? Voici les principales façons de prévenir un danger: Élimination (y compris la substitution) : consiste à éliminer le danger du milieu de travail, ou de substituer les matières dangereuses ou les machines par d'autres, moins dangereuses. Mesures d'ingénierie : mesures qui comprennent la conception ou la modification des usines, de l'équipement, du système de ventilation et des procédés, de manière à réduire la source d'exposition Mesures administratives : mesures qui modifient l'exécution du travail, y compris l'échéancier des travaux, les politiques et autres règlements, ainsi que les autres pratiques de travail telles que les normes et les procédures opérationnelles (qui portent sur la formation, la tenue des locaux, l'entretien du matériel et l'hygiène personnelle) Équipement de protection individuelle : équipement porté par les travailleurs afin de réduire l'exposition, comme les contacts avec des produits chimiques et l'exposition au bruit Cette liste est ce qu'on appelle la « hiérarchie des mesures de prévention », car on doit appliquer ces mesures dans l'ordre où elles sont présentées ici (il est toujours préférable de commencer par tenter d'éliminer le danger, etc.). 122
  123. 123. Pourquoi une évaluation des risques est- elle si importante? Les évaluations des risques sont très importantes puisqu'elles font partie intégrante d'un bon plan de gestion de la santé et de la sécurité au travail. Elles contribuent à : Sensibiliser les personnes aux dangers et aux risques. Déterminer qui est exposé à des risques (employés, personnel d'entretien, visiteurs, entrepreneurs, membre du public, etc.). Déterminer si les mesures de maîtrise des risques en place sont appropriées ou s'il faut en instaurer d'autres. Prévenir les blessures ou les maladies lorsque les évaluations sont effectuées à l'étape de la conception ou de la planification. Hiérarchiser les risques et les mesures de maîtrise de ces derniers 123
  124. 124. Comment procède-t-on pour réaliser une évaluation des risques? Une équipe compétente formée de personnes qui ont une connaissance pratique du milieu de travail doit effectuer les évaluations. Le personnel doit participer; mettez toujours à contribution les superviseurs et les employés qui utilisent ou exploitent le procédé sous examen, puisqu'ils sont ceux qui le connaissent le mieux. En général, pour effectuer une évaluation, il faut : Identifier les dangers. Évaluer la probabilité de survenue d'une blessure ou d'apparition d'une maladie ainsi que sa gravité. Tenir compte des conditions d'exploitation normales ainsi que des événements inhabituels, tels que les arrêts des opérations, les pannes d'électricité, les urgences, etc. Revoir toute l'information sur la santé et la sécurité relative à un risque, entre autres les fiches signalétiques (FS), la documentation des fabricants, les renseignements provenant d'organisations dignes de confiance, les résultats des essais, etc. 124
  125. 125. Comment procède-t-on pour réaliser une évaluation des risques? Identifier les mesures nécessaires pour éliminer ou maîtriser le risque. Surveiller ces mesures et évaluer si le risque est maîtrisé. Conserver toute la documentation ou les registres qui peuvent être utiles, comme un document détaillant le processus d'évaluation des risques, décrivant les évaluations ou exposant comment les résultats ont été obtenus. Lors d'une évaluation il faut tenir compte : Des méthodes et des procédures utilisées dans le cadre du traitement, de l'utilisation, de la manipulation ou de l'entreposage de la substance, etc. De l'exposition actuelle et potentielle des travailleurs. Des moyens et des marches à suivre nécessaires pour maîtriser une telle exposition à l'aide de mesures d'ingénierie, de méthodes de travail, de pratiques d'hygiène et de travaux d'entretien des installations. En déterminant le niveau de risque associé au danger, l'employeur et le comité conjoint de santé et de sécurité au travail peuvent décider si un programme de prévention est requis ou non. Il importe de se rappeler que l'évaluation doit tenir compte non seulement de l'état actuel du lieu de travail, mais également des éventuelles situations dangereuses pouvant se présenter. 125
  126. 126. Comment procède-t-on pour réaliser une évaluation des risques? Exemple d'une évaluation des risques Tâche Danger Risque Priorité Mesure Livrer un produit à des clients Conducteurs travaillant seul Incapacité de demander de l'aide au besoin. Conducteurs travaillant parfois de longues heures Fatigue, courtes périodes de repos entre les quarts Conducteurs coincés dans une circulation intense Augmentation des risques de collision Prolongement des heures de travail Conducteurs appelés à soulever des boîtes pour assurer une livraison Blessures au dos causées par le levage ou le transport de charges, les extensions excessives, etc. 126
  127. 127. Comment définit-on les risques? En règle générale, l'objectif consiste à trouver et à enregistrer les risques éventuels qui peuvent être présents sur votre lieu de travail. Comme il a été mentionné précédemment, il peut être préférable de travailler en équipe formée de personnes connaissant le milieu de travail et de gens qui ne sont pas familiers avec celui-ci. De cette manière, on profite de l'expérience des uns tout en ayant, grâce aux autres, un regard neuf sur la situation au cours de l'inspection. Pour être certain de détecter tous les risques : Vérifier tous les aspects du travail. Tenir compte des activités inhabituelles, telles que l'entretien, la réparation ou le nettoyage. Examiner les registres des accidents/incidents/quasi-accidents. Intégrer les personnes qui travaillent « hors site », soit à un autre endroit, sur la route, chez le client, etc. Examiner comment le travail est organisé ou effectué (tenir compte de l'expérience et de l'âge des personnes qui effectuent le travail, des systèmes utilisés, etc.). 127
  128. 128. Comment définit-on les risques? Vérifier les conditions inhabituelles prévisibles (p. ex. incidence possible sur la procédure de maîtrise des risques qui pourrait la rendre inefficace lors d'une urgence, d'une panne de courant, etc.). Examiner les risques pour les visiteurs ou pour le public. Prévoir une évaluation axée sur les groupes qui peuvent être exposés à un niveau de risque différent, comme les jeunes employés ou les travailleurs inexpérimentés, les personnes handicapées, les femmes enceintes ou les nouvelles mères. 128
  129. 129. Comment peut-on savoir si un danger est grave (présente un risque)? Chaque danger doit être examiné afin d'en déterminer le niveau de risque. Pour trouver de l'information sur le danger, vérifier : Les renseignements fournis concernant le produit/la documentation du fabricant. L'expérience passée (travailleurs, etc.). Les exigences législatives et/ou les normes applicables. Les codes de pratique/les meilleures pratiques de l'industrie. La documentation sur la santé et la sécurité visant le danger, telle que les FS ou toute autre information du fabricant. L'information provenant d'une organisation digne de confiance. Les résultats des essais (échantillonnage de l'air extérieur, échantillonnage de l'air intérieur sur le lieu de travail, épreuve biologique, etc.). 129
  130. 130. Comment peut-on savoir si un danger est grave (présente un risque)? L'expertise d'un professionnel en santé et en sécurité au travail. L'information concernant les blessures et les maladies antérieures, les quasi-accidents, les rapports d'accidents, etc. Garder à l'esprit de tenir compte des différents facteurs qui contribuent au niveau de risque, entre autres : L'environnement de travail (aménagement, condition, etc.). La capacité, les habiletés et l'expérience des personnes qui effectuent le travail. Les systèmes de travail utilisés. Les diverses conditions prévisibles. 130
  131. 131. Comment peut-on classer ou hiérarchiser les risques? Classer ou hiérarchiser les risques permet de déterminer quels sont les risques graves qu'il faut maîtriser en premier. La priorité est normalement établie en tenant compte de l'exposition des employés et du risque d'accident, de blessure ou de maladie. Attribuer une priorité aux risques permet d'établir un ordre de priorité ou une liste des mesures à prendre. Les facteurs suivants jouent un rôle important : Le pourcentage d'employés exposés. La fréquence d'exposition. Le degré de préjudice probable d'une exposition. La probabilité de survenue. Il n'existe pas de façon unique et simple de déterminer le niveau de risque. Pour hiérarchiser les risques, il faut connaître les activités exécutées sur le lieu de travail, l'urgence des diverses situations et, ce qui est encore plus important, il faut se servir de son jugement. 131
  132. 132. Quelles sont les choix possibles pour classer ou hiérarchiser les risques? Évaluation des risques par la British Standards Organization Probabilité de préjudices Gravité du préjudice Préjudice léger Préjudice modéré Préjudice élevé Très improbable Risque très faible Risque très faible Risque élevé Peu probable Risque très faible Risque modéré Risque très élevé Probable Risque faible Risque élevé Risque très élevé Très probable Risque faible Risque très élevé Risque très élevé 132
  133. 133. Définitions concernant la probabilité de subir un préjudice Très probable – événement qui survient habituellement au moins une fois aux six mois. Probable – événement qui survient habituellement une fois aux cinq ans. Improbable – événement qui survient habituellement une fois au cours d'une carrière. Très improbable – événement dont le risque de survenue est inférieur à 1 % au cours d'une carrière. Quelles sont les choix possibles pour classer ou hiérarchiser les risques? 133
  134. 134. Définitions concernant la gravité du préjudice Gravité potentielle des atteintes – Au moment de déterminer la gravité potentielle des atteintes, il importe de tenir compte de l'information sur le travail concerné, de même que des éléments suivants : a) Partie(s) du corps susceptible(s) d'être touchée(s). b) Nature des atteintes, sur une échelle allant de superficielles à extrêmement graves : 1. Superficielles (p. ex. : blessures superficielles, coupures et ecchymoses mineures, irritation des yeux résultant d'une exposition à la poussière, inconfort et irritation, mauvais état de santé causant un inconfort temporaire) 2. Graves (p. ex. : lacérations, brûlures, commotion, entorses sévères, fractures mineures, surdité, dermatite, asthme, troubles des membres supérieurs liés au travail, mauvais état de santé) 3. Extrêmement graves (p. ex. : amputations, fractures majeures, empoisonnements, blessures multiples, blessures mortelles, cancer professionnel, autres maladies présentant un risque élevé de décès prématuré, maladies aiguës mortelles) Quelles sont les choix possibles pour classer ou hiérarchiser les risques? 134
  135. 135. Définitions du niveau de risque Il s'agit d'une indication du seuil ou du degré de tolérance à l'égard des mesures nécessaires et des délais d'exécution jugés acceptables. Risque très faible – Ces risques sont considérés acceptables. Aucune mesure supplémentaire n'est nécessaire autre que s'assurer que les mesures de contrôle demeurent en place. Risque faible – Aucune autre mesure de maîtrise n'est nécessaire à moins qu'il soit possible de mettre en œuvre une mesure qui demande peu de temps, d'argent et d'efforts. On attribue une faible priorité aux mesures visant à réduire davantage ces risques. Il faut s'assurer que les mesures de maîtrise demeurent en place. Risque modéré – Envisager de diminuer le risque, s'il y a lieu, à un niveau tolérable et de préférence à un niveau acceptable, tout en tenant compte des coûts de mise en place d'autres mesures. Les mesures de réduction des risques doivent être mises en œuvre dans une période de temps définie. Il faut s'assurer que les mesures de maîtrise demeurent en place, en particulier si le niveau de risque est associé à des conséquences préjudiciables. Quelles sont les choix possibles pour classer ou hiérarchiser les risques? 135
  136. 136. Risque élevé – Des efforts importants doivent être déployés pour réduire le risque. Des mesures visant à réduire le risque doivent être mises en œuvre de toute urgence dans une période de temps définie; il peut être nécessaire d'envisager d'interrompre ou de restreindre l'activité, ou de mettre en place des mesures intérimaires visant la réduction des risques jusqu'à ce que des mesures permanentes aient été adoptées. Il peut être nécessaire d'allouer des ressources considérables pour mettre en place des mesures de maîtrise additionnelles. Il faut s'assurer que ces mesures demeurent en place, en particulier si le niveau de risque est associé à des conséquences très préjudiciables ou extrêmement préjudiciables. Risque très élevé – Ces risques sont inacceptables. Des améliorations importantes concernant les mesures de maîtrise des risques sont nécessaires de manière à réduire le risque à un niveau tolérable ou acceptable. L'activité doit être suspendue jusqu'à ce que des mesures de maîtrise des risques soient mises en place de manière à les réduire. S'il est impossible de réduire le risque, l'activité ne doit pas reprendre. Remarque : Lorsque le niveau de risque est associé à des conséquences extrêmement préjudiciables, il est nécessaire d'effectuer une autre évaluation afin de déterminer avec plus de certitude la probabilité de survenue d'un accident causant un préjudice. Quelles sont les choix possibles pour classer ou hiérarchiser les risques? 136
  137. 137. Stratégie de maîtrise des risques – Exemple de feuille de travail Risque % d'employés touchés Fréquence de l'exposition Probabilité de risque Priorité Classement des priorités Risques ergonomiques 60 É É 60 - ÉÉ 1 (?) Douleurs au dos 80 É É 80 - ÉÉ 2 (?) Bruit 30 F É 30 - FÉ 3 Chaleur 50 F F 50 - FF 5 Lasers 2 F É 2 - ÉF 4 É = Élevé, F = Faible 137
  138. 138. Exemple de hiérarchisation des risques Très probable – pourrait survenir n'importe quand Probable – pourrait parfois survenir Improbable – pourrait survenir, mais demeure très rare Très improbable – pourrait survenir, mais ne se concrétisera probablement jamais Décès, invalidité permanente ou maladie 1 1 2 3 Maladie de longue durée ou blessure grave 1 2 3 4 Traitement médical et plusieurs jours d'absence 2 3 4 5 Premiers soins nécessaires 3 4 5 6 138
  139. 139. Pourquoi est-il important d'effectuer la révision et le suivi de l'évaluation des risques? Il est important de savoir si l'évaluation des risques est exhaustive et exacte. De plus, il est essentiel de s'assurer que les changements apportés au lieu de travail n'ont pas introduit de nouveaux risques ni transformé un risque bénin en un risque dont la priorité est plus élevée. Il est dans les règles de l'art de revoir l'évaluation régulièrement afin de s'assurer que les conditions n'ont pas changé et que les méthodes de maîtrise des risques sont efficaces. Les éléments exigeant un nouvel examen comprennent : Le commencement d'un nouveau projet. Un changement du processus de travail ou du déroulement des opérations. Un changement ou un ajout d'outils, d'équipement, de machinerie (y compris la modification de leur emplacement ou de la manière de les utiliser). L'embauche ou l'arrivée de nouveaux employés. Le déménagement dans un nouveau bâtiment ou une nouvelle aire de travail. L'introduction de nouveaux produits ou substances chimiques. L'obtention d'une nouvelle information sur un produit déjà utilisé. 139
  140. 140. Quels documents doivent être remplis dans le cadre d'une évaluation des risques? Il est très important de tenir des registres des évaluations des risques et des mesures de maîtrise retenues. Il peut être prescrit de conserver ces évaluations pendant un certain nombre d'années. Vérifier quelles sont les exigences qui s'appliquent au sein de la sphère de compétence dont vous relevez. Les documents ou les registres à remplir dépendront du suivant : Le degré de risque en jeu. Les exigences législatives. Les exigences des systèmes de gestion qui peuvent être en vigueur. Les registres doivent indiquer que la personne a : effectué un bon examen des risques; déterminé les risques posés par les dangers présents; mis en œuvre des mesures de maîtrise convenant aux risques identifiés; examiné et surveillé tous les risques présents dans le milieu de travail. 140 4
  141. 141. Exploitation Raffinage Transport et distribution Stations Services Stockage 141 INDUSTRIES PETROLIERES
  142. 142. Le danger le plus important pour cette activité est celui de l’incendie et l’explosion 142
  143. 143. Triangle de feu 143
  144. 144. Triangle de feu et type de réaction 144
  145. 145. Avant qu'une matière en arrive au stade de la combustion spontanée, les trois composantes du « triangle du feu » doivent être réunies Combustion spontanée auto-échauffement qui aurait pu provoquer de la combustion dite « spontanée » 145
  146. 146. De l’extraction du pétrole brut au stockage et raffinage à la distribution des produits finis, l’industrie pétrolière déploie un large éventail de solutions pour encadrer les risques spécifiques à cette activité . Première contrainte des industriels, détecter les fuites éventuelles de vapeurs et autres gaz inflammables et explosifs. Une nécessité « absolue » dans les sites de cette activité. La prévention des risques professionnels des hydrocarbures 146
  147. 147. Les hydrocarbures sont formés de molécules d’atomes de carbone et d’hydrogène, certains atomes d’hydrogène pouvant être substitués pour donner des dérivés halogénés, nitrés, soufrés… La prévention des risques professionnels des hydrocarbures 147
  148. 148. Les risques professionnels présentés par les hydrocarbures, sont de deux ordres : -le risque pour les gaz et les liquides volatils d’asphyxie et d’incendie ou d’explosion, car la plupart des hydrocarbures sont inflammables, - la toxicité (par inhalation, ingestion, contact cutané), qui est variable selon les produits, parfois élevée, avec risque cancérogène pour certains d’entre eux, parmi notamment la famille des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) dont le benzène. La prévention des risques professionnels des hydrocarbures 148
  149. 149. Les multiples risques chimiques, d’asphyxie et d’incendie ou d’explosion que présentent les hydrocarbures ont conduit à de nombreuses réglementations et normes de transport et d’utilisation, aboutissant à un ensemble complexe de mesures préventives. La prévention des risques professionnels des hydrocarbures 149
  150. 150. La prévention consiste à : limiter l’utilisation des produits les plus nocifs et favoriser la substitution par d’autres qui le sont moins, promouvoir des actions de réduction à la source d’émission (optimisation des procédés d’application par exemple), capter les vapeurs d’hydrocarbures le plus en amont possible et au mieux aspirer les vapeurs à leur source d’émission, utiliser des machines fermées étanches, ventiler les lieux de travail, La prévention des risques professionnels des hydrocarbures 150
  151. 151. respecter scrupuleusement les règles de stockage et de transport des hydrocarbures, adapter toutes les installations électriques des locaux à la zone de risque, conformément aux directives européennes ATEX concernant les atmosphères explosives, porter des vêtements et gants de protection adaptés à la tâche effectuée et au produit concerné, des chaussures de protection antidérapantes, et en cas d’urgence ou pour des travaux exceptionnels de courte durée, porter un masque de protection respiratoire La prévention des risques professionnels des hydrocarbures 151
  152. 152. Les moyens de secours et de lutte contre l'incendie doivent être 1. particulièrement adaptés 2. et régulièrement contrôlés, 3. avec des plans d'évacuation 4. et des exercices d’application fréquents. La prévention des risques professionnels des hydrocarbures 152
  153. 153. La multitude des hydrocarbures tient au fait que l’atome de carbone a de très nombreuses possibilités de se lier à l’atome d’hydrogène en formant des chaines moléculaires linéaires ou fermées (cycliques) ; et l’atome de carbone peut non seulement être associé à des atomes d’hydrogène, mais encore être lié à un autre atome de carbone formant des composés saturés (ne contenant que des liaisons simples) ou insaturés (contenant au moins une double liaison) ; les combinaisons chimiques possibles se démultiplient encore avec la capacité d’autres atomes de se substituer à certains atomes d’hydrogène (chlore, brome, azote, soufre, iode, fluor). La prévention des risques professionnels des hydrocarbures 153
  154. 154. L’oxydation et l’inflammabilité L’action de l’oxygène sur les hydrocarbures dans certaines conditions de température et de pression détruit leurs molécules en formant du gaz carbonique et de l’eau et en libérant une grande quantité de chaleur, donc de l’énergie soit sous forme volontaire et contrôlée pour les besoins des moteurs thermiques ou de chauffage, soit sous forme accidentelle en générant des incendies et explosions. Les propriétés des hydrocarbures La prévention des risques professionnels des hydrocarbures 154
  155. 155. L’oxydation et l’inflammabilité Les hydrocarbures sont inflammables pour la plupart (à l’exception par exemple d’hydrocarbures chlorés tels que le trichloroéthane, chlorure de méthylène, perchloréthylène, trichloréthylène) : les hydrocarbures gazeux et les vapeurs d’hydrocarbures émis par les hydrocarbures liquides peuvent aussi former avec l’air des mélanges explosifs, d’autant plus qu’ils ont tendance à accumuler les charges électrostatiques. Les étincelles dues à l'électricité statique (par exemple lors du transvasement de liquides peu conducteurs : hexane, toluène, xylène) peuvent suffire pour permettre l’inflammation. Les propriétés des hydrocarbures La prévention des risques professionnels des hydrocarbures 155
  156. 156. La plupart des hydrocarbures liquides dégagent à leur surface, avant même d'avoir atteint leur température d'ébullition, des vapeurs combustibles qui s'enflamment et/ou explosent au contact d'une source de chaleur importante (étincelle, flamme, surface brulante…) au-delà d'une certaine concentration. Ils émettent continuellement des vapeurs jusqu’à saturation de l’atmosphère dans laquelle ils s’évaporent, et de ce fait une enceinte fermée (bonbonnes, citernes, réservoirs…) contenant des hydrocarbures peut être soumise à des pressions internes augmentant fortement avec la température. La prévention des risques professionnels des hydrocarbures 156
  157. 157. Les risques d'incendie et d'explosion dépendent des caractéristiques physico-chimiques de chaque hydrocarbure, identifiées notamment par les critères suivants : - La température d'auto-inflammation est la température minimale pour laquelle il y a une inflammation spontanée au contact d'une surface, ou partie de surface portée à une température, sans nécessité de la présence d’une flamme. - Le point d’éclair est la température minimale à laquelle le produit émet suffisamment de vapeurs pour former, avec l’air ambiant, un mélange gazeux qui s’enflamme momentanément sous l’effet d’une source d’ignition (flamme), mais pas suffisamment pour que la combustion s'auto-entretienne. La prévention des risques professionnels des hydrocarbures 157
  158. 158. Un hydrocarbure qui a un point éclair : inférieur à 0°C est " extrêmement inflammable " (exemples : essence, benzène), compris entre 0°C et 21°C est " très inflammable " (exemple : toluène), compris entre 21°C et 55°C est " facilement inflammable " (exemple : gazole). compris entre 55°C et 100°C est " inflammable .La température d’inflammabilité est la température minimale pour maintenir une inflammation (généralement 2 à 3°C au-dessus du point d'éclair). Les hydrocarbures ayant donc un point d’éclair bien inférieur à la température ambiante, en présence d’une flamme nue, d’une étincelle ou d’une source de chaleur importante, s’enflamment instantanément et durablement . La prévention des risques professionnels des hydrocarbures 158
  159. 159. La limite d’explosivité est une zone de concentration située entre deux limites de concentration en gaz ou vapeurs mélangée à l’air, en deçà (pas assez de combustible) et au delà (pas assez de comburant) desquelles une flamme n’est plus en mesure de se propager par elle-même. La prévention des risques professionnels des hydrocarbures 159
  160. 160. • Les risques d’asphyxie Les vapeurs d’hydrocarbures peuvent d’abord provoquer l’anoxie ou l’asphyxie par manque d’oxygène, avec des malaises pouvant être mortels : ces situations se rencontrent avec les hydrocarbures gazeux ou vapeurs de liquides hautement volatils en fortes concentrations (essences, solvants), émis par une fuite dans une conduite ou un réservoir, ou répandus au sol par rupture du contenant ou déversement accidentel, dans des lieux confinés, mal ventilés (caves, galeries souterraines…), en produisant une atmosphère asphyxiante qui peut induire de sérieuses conséquences respiratoires, pouvant aller jusqu’au coma. Les principaux risques professionnels des hydrocarbures La prévention des risques professionnels des hydrocarbures 160
  161. 161. • Les risques d’asphyxie Les premiers représentants de la série des alcanes, le méthane, l’éthane et le propane, sont de simples asphyxiants qui ne provoquent pas d’autres effets sur l’organisme que la privation d’oxygène : ces gaz peuvent être tolérés à de faibles concentrations dans l’air inspiré sans manifestation toxique. Les principaux risques professionnels des hydrocarbures La prévention des risques professionnels des hydrocarbures 161
  162. 162. . • Les risques de toxicité chimique des hydrocarbures Du fait de leur volatilité et de leurs sources d’émission très nombreuses dans l’industrie, les transports, des vapeurs d’hydrocarbures se retrouvent en concentration plus ou moins élevée à de nombreux postes de travail, induisant une exposition respiratoire et parfois cutanée à de très nombreux travailleurs. Lors de l'inhalation de vapeurs d’hydrocarbures (particulièrement les solvants), celles-ci pénètrent dans les poumons, traversent le tissu lipo-cutané et, par voie sanguine, se diffusent dans le corps entier et passent dans le sang, puis dans le cœur et le cerveau, avec des actions potentielles sur la moelle osseuse, et le système nerveux central. Les principaux risques professionnels des hydrocarbures La prévention des risques professionnels des hydrocarbures 162
  163. 163. • Toxicité des hydrocarbures aliphatiques Les hydrocarbures aliphatiques ont une toxicité généralement modérée, avec des effets communs : leur inhalation répétée ou prolongée conduit à des manifestations telles que maux de tête, vertiges. A fortes concentrations, ils entraînent aussi des troubles du système nerveux et du système digestif. Plus précisément, les vapeurs des alcanes liquides supérieurs au propane agissent sur le système nerveux central (céphalées, nausées, somnolence), sont légèrement irritantes pour les muqueuses pulmonaires et des irritants cutanés (dermatites pour des contacts avec la peau répétés et prolongés). L’hexane, que l’on trouve dans des colles, l’essence, les nettoyants de freins, a une neurotoxicité plus affirmée, mais l’hexane a été souvent remplacé par de l’heptane. Les principaux risques professionnels des hydrocarbures La prévention des risques professionnels des hydrocarbures 163
  164. 164. Toxicité des hydrocarbures aromatiques Les hydrocarbures aromatiques (benzène, toluène, xylène, styrène, etc.) sont potentiellement plus dangereux pour la santé que les hydrocarbures aliphatiques (essence, gazole, …). Les fumées et vapeurs d’hydrocarbures aromatiques peuvent provoquer : des troubles neurologiques (céphalées, vertiges, agitation, irritabilité, somnolence, convulsions, ébriété), des affections gastro-intestinales accompagnées de vomissements à répétition, des anémies dues à la toxicité pour les cellules sanguines et la moelle osseuse (benzolisme), des affections des voies respiratoires supérieures et inférieures : manifestations aiguës comme les irritations pulmonaires et laryngo- pharyngées, ou manifestations respiratoires chroniques (bronchites, emphysème). Les principaux risques professionnels des hydrocarbures La prévention des risques professionnels des hydrocarbures 164
  165. 165. Toxicité des hydrocarbures aromatiques des irritations oculaires (conjonctivites) et cutanées. ototoxicité, en particulier pour le toluène, le xylène et le styrène Le benzène dans l’essence, et le benzopyrène (faisant partie des hydrocarbures aromatiques polycycliques HAP) dans le goudron, les poussières de suies de carbone (ramonage des cheminées), la fumée des cigarettes, sont des composés cancérigènes. Les hydrocarbures aromatiques polycycliques HAP pénètrent dans l’organisme par voie transcutanée et par voie respiratoire, voire suite à l’ingestion de particules polluées. Si la toxicité de l’ensemble des HAP n’est pas connue, plusieurs d’entre eux sont classés cancérogène probable ou possible et sont susceptibles de provoquer des cancers du poumon et des cancers de la vessie qui peuvent se déclarer très longtemps après l'exposition. Les principaux risques professionnels des hydrocarbures La prévention des risques professionnels des hydrocarbures 165
  166. 166. Toxicité des huiles minérales Les huiles de vidange, les graisses contiennent aussi des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et peuvent être responsables d'irritations ou d'allergie de la peau, et sont aussi cancérigènes probables pour certains d’entre eux (benzopyrène). Les contacts cutanés avec ces huiles sont susceptibles de provoquer des dermatoses, des eczémas, des irritations cutanées se traduisant par des rougeurs (sur le dos des mains et entre les doigts), des démangeaisons (prurit), des fissures, desquamations et des crevasses et le contact répété peut donner une acné professionnelle (les « boutons d'huile »). Les principaux risques professionnels des hydrocarbures La prévention des risques professionnels des hydrocarbures 166
  167. 167. Parmi les maladies professionnelles reconnues dues aux hydrocarbures, figurent, de façon non exhaustive, celles répertoriées sur les tableaux suivants : - Tableau n° 4 : Hémopathies provoquées par le benzène - Tableau n° 4 bis : Affections gastro-intestinales provoquées par le benzène, le toluène et les xylènes - Tableau n° 9 : Affections provoquées par les dérivés halogénés des hydrocarbures aromatiques - Tableau n° 12 : Affections professionnelles provoquées par les dérivés halogénés des hydrocarbures aliphatiques - Tableau n° 13 : Intoxications professionnelles par les dérivés nitrés et chloronitrés des hydrocarbures benzéniques. -Etc. Maladies professionnelles des hydrocarbures La prévention des risques professionnels des hydrocarbures 167
  168. 168. Les risques d’explosion et d’incendie L'atmosphère explosible n'est pas uniquement l'apanage des mines et des industries chimiques et pétrolières dans lesquelles se sont produites des catastrophes de grande amplitude aux effets dévastateurs : l'utilisation de gaz ou d’hydrocarbures fluides à des températures voisines de leur température d’inflammation peut rendre chaque usine, chaque atelier, chaque transport d’hydrocarbures dangereux. Les principales conséquences dangereuses consécutives à l’explosion ou à l’incendie sont les traumatismes liés au blast, et les brûlures. La prévention des risques professionnels des hydrocarbures Les principaux risques professionnels des hydrocarbures 168
  169. 169. Les risques d’explosion et d’incendie traumatisme acoustique aigu : rupture tympanique et éventuellement lésions des os (blast), souvent réversible, sauf si l’intensité du bruit a détruit des cellules de la cochlée. • Brulures cutanées, de degré variable mais souvent sévères avec les feux d’hydrocarbures. Une atmosphère est dite explosive lorsque les conditions sont réunies pour produire son explosion : mélange avec l'air d'une substance inflammable dans des proportions telles que toute source d'inflammation d'énergie suffisante (étincelles, arcs électriques…) produira immanquablement son explosion....). La prévention des risques professionnels des hydrocarbures Les principaux risques professionnels des hydrocarbures 169
  170. 170. Les risques d’explosion et d’incendie L'atmosphère est dite explosible quand sa composition habituelle n'est pas explosive mais qu'elle est susceptible de le devenir par suite de circonstances prévisibles : incident de fabrication, élévation de la température ambiante… Le transport de marchandises dangereuses (TMD) par route est le mode de transport le plus exposé aux accidents. Les causes sont diverses : mauvais état du véhicule, faute de conduite du conducteur ou d'un tiers, mauvais état des routes, météo défavorable... Les accidents de transports d’hydrocarbures liquides ou gazeux peuvent survenir partout, à la différence des accidents industriels. Les risques diffus engendrés sont difficiles à appréhender car c'est une activité circulante donc difficile à identifier, à localiser et à quantifier et il y a une grande diversité des sources du risque (défaillance du mode de transport, du confinement, erreur humaine ...). La prévention des risques professionnels des hydrocarbures Les principaux risques professionnels des hydrocarbures 170
  171. 171. Les modes de propagation du feu Il existe différents modes de propagation de la chaleur : 1. La convection 2. La conduction 3. Le rayonnement 171
  172. 172. Les classes de feu Le but : Classifier pour mieux intervenir sur les feux 172
  173. 173.  Classe A  Classe B  Classe C  Classe D  Classe K Les 5 classes de feu 173
  174. 174. Classe A Comprend tous les produits, tels que :  Bois  Papiers  Ordures  Plastiques 174
  175. 175. Classe B Comprend tous les liquides ou gaz inflammables, tels que :  Essences  Huiles  Solvants  Propane 175
  176. 176. Classe C Comprend tous les appareils électriques sous tension, tels que :  Ordinateurs  Téléviseurs  Cuisinières  Panneau électrique 176
  177. 177. Classe D Comprend les métaux combustibles, tels que :  Aluminium  Magnésium  Titane  Zinc 177
  178. 178. Classe K Comprend les huiles de cuisson utilisées avec des appareils commerciaux de cuisine, telles que :  Huiles végétales  Huiles animales  Graisses 178 5
  179. 179. Les trois modes d’extinction Le refroidissement Abaisser la température sous le point d’inflammation du combustible 179
  180. 180. Étouffement ou élimination de l’oxygène Priver d’oxygène le combustible par recouvrement ou en remplaçant l’oxygène par un agent extincteur Les trois modes d’extinction 180
  181. 181. Retrait du combustible Retirer le combustible Les trois modes d’extinction 181
  182. 182. Les différents agents extincteurs •Poudre •Eau •Dioxyde de carbone (CO2) Les principaux sont : Refroidissement Étouffement Étouffement et refroidissement 182
  183. 183. Les différents types d’extincteurs et leurs composantes Les types d’extincteurs : • À eau • À poudre • Au dioxyde de carbone (CO2) 183
  184. 184. Les extincteurs à eau • Ils agissent par refroidissement • On les trouve en format de 2 ½ gallons (10 litres) • Ils ont une portée de 30 pieds (9 mètres) de jet et une durée de 1 minute  Ils sont efficaces seulement pour les feux de classe A 184
  185. 185. Les extincteurs à poudre polyvalente • Ils agissent par étouffement • On les trouve en format de 2 ½ à 30 livres (1,25 à 15 kilos) • Ils ont une portée de 5 à 20 pieds (1,5 à 6 mètres) de jet et une durée de 8 à 25 secondes  Ils sont efficaces pour les feux de classes A, B et C 185
  186. 186. Les extincteurs au gaz carbonique (CO2) • Ils sont efficaces pour les feux de classes B et C  Ils agissent principalement par étouffement  On les trouve en format de 5 à 20 livres (2,5 à 10 kilos)  Ils ont une portée de 3 à 10 pieds (1 à 3 mètres) de jet et une durée de 8 à 30 secondes 186
  187. 187. Les composantes des extincteurs La bouteille La goupille Le tuyau et la buse L’indicateur de pression Les étiquettes La poignée de transport Le mécanisme d’activation 187
  188. 188. ? 188
  189. 189. REPONSE Parce qu’on ne voit pas la porte de l’autobus. HSE SUR LES SITES PETROLIERS L’autobus se dirige vers la gauche. Qu’est ce qui porte à croire qu’il se dirige vers la gauche ? 189
  190. 190. Evaluation HSE SUR LES SITES PETROLIERS Des questions ? Merci de votre participation 190

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