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Présentation1.pptx

19 Mar 2023
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  1. Approche pharmaceutique de la Nutrition Olfa BEN MOUSSA Maitre de Conférences
  2. Objectifs La profession de pharmacien est actuellement en pleine mutation et voit ses missions de services de santé publique se développer. Le marché des compléments alimentaires se développe depuis une vingtaine d’années ; initialement mis sur le marché pour une auto-supplémentation stimulée par des arguments publicitaires, l’offre s’articule aujourd’hui en 2 segments :Le 1er continue sur le principe de départ en auto-médication ; plutôt en déclin il est de plus en plus contrôlé par les tutelles qui surveillent les allégations santé. Plusieurs professions liées à la santé voient leurs missions se développer La profession de pharmacien est actuellement en pleine mutation Ses missions se développent dans plusieurs sens Auto-supplémentation /auto-médication Le conseil en Nutrition à l’officine  Compétences et des arguments scientifiques pour les justifier et les mettre en œuvre
  3. plan Nutrition et le Concept de la Micronutrition Maillon Micronutriments
  4. La nutrition humaine est définie selon l’OMS comme étant l’apport alimentaire répondant aux besoins de l’organisme, il s’agit d’une approche préventive des éventuelles carences (notamment par la définition des apports journaliers recommandés). Par ailleurs, le développement rapide des maladies chroniques ainsi que l'augmentation du niveau de vie et du vieillissement, ont rendu les populations de plus en plus attentives aux différents facteurs qui influencent leur bien-être en général et leur santé en particulier. Ainsi, les préoccupations des consommateurs en matière d’alimentation, ne sont plus de répondre aux besoins énergétiques ou nutritionnels uniquement, mais aussi d’améliorer leur santé. Par conséquent, cette science a évolué en un concept très ambitieux permettant la promotion du rôle de l’alimentation dans le maintien d’un état de bien-être et de bonne santé et/ou la réduction du risque des maladies.
  5. La micronutrition : Dérivant de la nutrition, la micronutrition consiste à satisfaire les besoins en micronutriments de l’individu, par une alimentation diversifiée en premier lieu et qui pourrait être associée si nécessaire à une alimentation personnalisée. La micronutrition s’intéresse à l’impact des micronutriments sur la santé optimiser le statut en micronutriments de l’organisme de manière individualisée. adapter les besoins en micronutriments de l’individu à travers une alimentation diversifiée, associée à une complémentation individualisée . Les acteurs de la micronutrition ont pour but de prolonger l’état de santé optimal chez les biens portants et de dépister leurs vulnérabilités et leurs fragilités. Cela permet ainsi de renforcer les organismes et de permettre à chaque individu de vivre en meilleure santé.  optimiser le capital santé de chacun. La micronutrition repose sur l’étude des vitamines, des acides gras, des éléments traces (dits oligoéléments en France), des acides aminés, qui sont, pour la plupart, des micronutriments que l’organisme humain ne peut pas synthétiser et qu’il doit impérativement trouver dans son alimentation.
  6. Telle une nouvelle approche de santé, la micronutrition tient son fondement du lien existant entre alimentation, santé et prévention. L’idée est que dans le cas où les besoins des tissus sont assurés de manière optimale, la probabilité que des troubles fonctionnels ou une pathologie se manifestent est moindre qu’en cas de déficience micronutritionnelle. La micronutrition se résume à une idée simple d’après Dr Chos : « mieux choisir son alimentation et se complémenter sur mesure ».
  7. L’aliment intervient sur la santé de l’individu à quatre niveaux différents : fournir de l’énergie pour un fonctionnement global des cellules de l’organisme, fournir des micronutriments pour les faire fonctionner, se comporter comme un messager pour moduler l’expression des gènes et se comporter comme facilitateur ou perturbateur de l’écosystème digestif
  8. Au-delà des conseils alimentaires, le spécialiste en micronutrition peut proposer des compléments nutritionnels lorsque l’alimentation, même équilibrée et diversifiée ne suffit pas à équilibrer le terrain de manière optimale description de la micronutrition et des micronutriments.
  9. micronutrition s’intéresse à quatre systèmes appelés « maillons faibles » quatre : ¸ le « maillon » intestinal : il joue un rôle capital pour l’assimilation des nutriments et pour la défense de l’organisme, grâce à tous ses systèmes enzymatiques et à sa flore intestinale ; ¸ le « maillon » membranaire : les membranes cellulaires sont composées essentiellement d’acides gras saturés et insaturés (oméga 3 et oméga 6), leur bon équilibre permet une souplesse optimale des membranes et donc une fluidité membranaire indispensable au bon fonctionnement cellulaire ; 10 ¸ le « maillon » cérébral : le cerveau, pour fonctionner correctement, utilise les protéines alimentaires nécessaires à la synthèse des neuromédiateurs qui gèrent notre comportement, nos actions, nos humeurs et notre sommeil ; ¸ le « maillon » de la protection cellulaire : les cellules de l’organisme utilisent l’oxygène afin de fournir l’énergie nécessaire. Une partie de cet oxygène est à l’origine de la libération de dérivés très agressifs appelés radicaux libres que l’organisme doit neutraliser. Il s’agit de la protection cellulaire composée d’enzymes anti-radicalaires (issues de la génétique) et des piégeurs de radicaux libres issus principalement de notre alimentation. L’objectif de la micronutrition pour optimiser l’état de santé d’un individu est d’explorer et renforcer si besoin ces quatre systèmes intriqués entre eux et naturellement présent dans l’organisme. Le but étant de les faire fonctionner au mieux et d’éviter tout déséquilibre duquel peuvent jaillir des symptômes ressentis au quotidien (la fatigue, les troubles de l’humeur, du sommeil ou de la mémoire, les douleurs diffuses, la fragilité osseuse et tendineuse, les problèmes cutanés, hormonaux ou digestifs…) mais aussi à plus long terme (des maladies inflammatoires, des maladies artérielles coronaires, des accidents vasculaires cérébraux, certains cancers, un diabète insulino-résistant, la dégénérescence maculaire liée à l’âge, l’asthme ou l’arthrose…). L’enjeu de la micronutrition sera d’assurer le bon apport des aliments et donc des micronutriments grâce auxquels on pourra
  10. Les micronutriments, peu abondants dans l’organisme, vont se révéler indispensables à la survie, à la croissance et à la reproduction. Classiquement il s’agit des vitamines, des minéraux et des oligoéléments. Une vision élargie est adoptée en pratique micronutritionnelle, et d’autres familles de micronutriments sont abordées telles que les acides gras polyinsaturés (AGPI), les acides aminés essentiels (AAE), les polyphénols, flavonoïdes et caroténoïdes, les prébiotiques et probiotiques
  11. Micronutrition en pratique Complément alimentaire/aliment fonctionnel
  12. Définitions nutrition macronutrition micronutrition nutrithérapie nutrition préventive

Notes de l'éditeur

  1. La micronutrition, discipline médicale née dans les années 1990, établit le lien entre santé, prévention et alimentation. C’est le pivot central d’une médecine préventive sur lequel de nouvelles habitudes de vie vont s’ancrer. Cette discipline cherche à adapter les besoins en micronutriments de l’individu à travers une alimentation diversifiée, associée éventuellement à une complémentation individualisée. Les acteurs de la micronutrition ont pour but de prolonger l’état de santé optimal chez les biens portants et de dépister leurs vulnérabilités et leurs fragilités. Cela permet ainsi de renforcer les organismes et de permettre à chaque individu de vivre en meilleure santé. Ainsi, d’après le Dr Didier Chos, médecin micronutritionniste et président de l’IEDM (Institut Européen de Diététique et de Micronutrition), la micronutrition vise à optimiser le capital santé de chacun.
  2. Le traitement médical « classique » vise à corriger l’atteinte et à soulager la douleur. Lors d’une pathologie ou d’une infection, un déséquilibre nutritionnel cellulaire peut apparaitre, le but de la micronutrition sera de rétablir cet équilibre. De plus, il est à envisager que la restauration d’équilibres perturbés pourrait favoriser une meilleure efficacité de toute thérapie instaurée. La prise en charge micronutritionnelle ne s’oppose en aucun cas à l’acte médical. Au contraire, si elle est menée correctement, elle peut en renforcer les bénéfices et en diminuer les effets secondaires. La micronutrition propose d’apporter des solutions complémentaires, avec des conseils de santé centrés sur l’alimentation et complétés par une approche micronutritionnelle adaptée aux besoins de chacun des patients.
  3. D’après le concept de micronutrition, chaque fonction physiologique dépend de la présence optimale de molécules qui y participent. Il en découle, qu’une cellule « mal nourrie » aura tendance à dysfonctionner et à l’échelle des tissus, cela se traduira par des troubles fonctionnels (fatigue, troubles digestifs, troubles ostéo-articulaires, troubles infectieux, troubles cutanés ou circulatoires).
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