1. Innovation dans le secteur des équipements fluidiques
Édito
Les études pour la révision de la Direc-
tive Eau Potable ont souligné la néces-
sité de travailler sur l’article 10 qui,
aujourd’hui, demande simplement aux
États Membres d’élaborer des règle-
ments sur les matériaux en contact
avec l’eau potable.
Sur cet article, les conclusions sont
claires : pour atteindre un véritable mar-
ché unique pour ces produits, un nou-
veau cadre réglementaire doit être
développé. Il pourrait apparaître dans le
projet de texte pour la future Directive
Eau Potable que la Commission Euro-
péenne doit produire dès cette année.
D’autres options permettraient une re-
connaissance mutuelle ou une harmoni-
sation partielle.
Ces étapes intermédiaires sont intéres-
santes et probablement utiles à court
terme si nous n’oublions pas l’objectif à
long terme d’un marché unique.
En parallèle de cette Directive, le Règle-
ment Produits de Construction contient
une « exigence essentielle » concernant
la libération de substances dans l’eau po-
table. Sa mise en œuvre passe par des
normes rédigées sous mandat de la Com-
mission mais les travaux, initiés en 2001,
n’ont pas permis à ce jour de développer
le corpus normatif adapté. Ce Règlement
semble donc une voie vers l’harmonisa-
tion difficile, d’autant que pour de mul-
tiples raisons, ce Règlement ne semble
pasl’outilréglementaireleplusapproprié
pour créer ce marché unique pour l’en-
semble des produits au contact de l’eau
potable.
De leur côté, certains États membres
poursuivent le travail sur leur réglemen-
tation nationale de manière concertée,
des initiatives qui pourraient conduire
à la reconnaissance mutuelle entre
quelques pays. C’est par exemple le cas
des 4 états Membres (4MS) qui conti-
nuent de publier de nouveaux docu-
ments même si la transposition dans les
réglementations nationales est très lente.
PROFLUID soutient ce projet, en parti-
culier les travaux relatifs aux produits
assemblés, sur le point de démarrer. En
tant que membre du consortium « Euro-
pean Drinking Water », PROFLUID et
ses comités européens EUROPUMP et
CEIR feront des propositions afin que les
futures exigences nationales, et la future
législation européenne s’acheminent
vers une procédure d’évaluation spéci-
fique pour les produits assemblés, à
l’image de ce qu’est aujourd’hui l’ACS
« Accessoire » en France. Chaque robi-
netetchaquepompecontientunnombre
de petites pièces issues de différents ma-
tériaux pour lesquels un niveau d’exi-
gence adapté devrait être adopté, afin de
limiter le coût de mise en conformité et
ne pas bloquer l’innovation.
Ce sujet est ancien et l’histoire montre
que le processus en cours ne sera pas fa-
cile et qu’il durera probablement encore
longtemps.Maislavolontédetrouverdes
compromis pour aller de l’avant, du côté
de l’industrie, est forte : une volonté que
PROFLUID partage avec les autres sec-
teurs concernés en France et en Europe.
Contact avec l’eau potable
Vers une harmonisation
des réglementations européennes
La diversité des réglementations
nationales sur les produits en
contact avec l’eau potable est une
préoccupation pour les fabricants
européens. Mais ces 12 derniers
mois, plusieurs signes ont montré
que l’harmonisation attendue
depuis longtemps semble à notre
portée...
ASSOCIATION FRANÇAISE DES POMPES ET AGITATEURS, DES COMPRESSEURS ET DE LA ROBINETTERIE
Pascal VINZIO,
Président de PROFLUID
Chiffres clés
Le 1er
juin dernier, le Conseil
d’Administration de PROFLUID
m’a confié la Présidence
de notre association.
Je remercie mes confrères pour la
confiance qui m’est donnée ainsi
que Jérôme DUPREZ pour tout ce
qu’il a apporté durant sa
présidence.
Vous connaissez peut-être mes
engagements divers dans de
nombreux domaines liés à nos
professions. Si je suis actif en
normalisation, en technologie et
dans les organisations
professionnelles, c’est que je suis
convaincu que tout est
interconnecté : pas d’innovation
sans normalisation dans le respect
de la réglementation, pas de
réglementation sans normes...
Se rapprocher des instances qui
nous représentent est pour moi
une évidence depuis très
longtemps, et s’y impliquer s’est
imposé rapidement. La mise en
commun et en réseau est
nécessaire pour défricher et
déchiffrer les textes, puis pour
définir et pousser des positions
communes qui permettent de
limiter les contraintes pesant sur
nos activités et défendre nos
entreprises.
Il faut équilibrer la balance
entre réglementation et surrègle-
mentation. PROFLUID,
CEIR, EUROPUMP, PNEUROP sont
nos « outils » et les années passées
ont montré l’efficacité de notre
travail en commun. Un bel exemple
avec la création du consortium EDW
(voir l’article de une) ; la Commis-
sion Européenne reconnaît EDW
comme interlocuteur crédible et
PROFLUID est directement impliqué
via ses comités européens.
La performance de PROFLUID,
c’est votre performance que nous
voulons continuer à optimiser pour
tous les membres et avec eux.
Juillet
2017#80infos
Sommaire
Actualités
Àsuivre...
Viedel’association
(Source : enquête Profluid-Ayming 2017)
38%
des entreprises disposent
d’un comité de pilotage
61%
des entreprises ont des
collaborations avec des Centre
de recherche externes
46%
des entreprises utilisent les aides
directes et les aides indirectes
« Ce sujet est ancien et l’histoire
montre que le processus en
cours ne sera pas facile et qu’il
durera probablement encore
longtemps. »
2. Organisé par le CEIR (Comité Européen des Industriels de la
Robinetterie), il s’est tenu à Bruxelles les 8 et 9 juin derniers.
Actualités
PROFLUID INFOS | #80 | JUILLET 20172
+ d’infos : jchalet@profluid.org
+ d’infos : memzivat@profluid.org
+ d’infos : memzivat@profluid.org
Un produit remarquable n’est
pas seulement innovant, il pro-
pose de nouvelles fonctions,
prend en compte les contraintes
d’agencement, répond aux be-
soins des consommateurs, lui
offre des expériences uniques…
Ce concours a été créé pour
donner de la visibilité aux fabri-
cants et aux marques qui in-
novent et qui ont la volonté de
mettre sur le marché des pro-
duits différents. De nombreux
fabricants adhérents des diffé-
rentes associations ont présenté
leurs produits dans 8 catégories
(meubles, lavabos-plans de toi-
lettes, douche, bain, WC, radia-
teurs et sèches serviettes, robi-
netterie sanitaire, composants,
collectivité,…), et un jury a ré-
compensé un produit par fa-
mille puis 3 lauréats, OR,
ARGENT et BRONZE sur l’en-
semble des catégories, pour les
produits les plus innovants et
différenciants, quel que soit
leur niveau de gamme.
Deux adhérents de PROFLUID
ont été primés dans cette pre-
mière édition du concours, le
mitigeur Securitherm Biosafe
de Delabie dans la catégorie
« Collectivités » ainsi que le
mitigeur Néo Duo de Presto,
Prix spécial du Jury.
Lors des premiers États Généraux de la Salle de Bains,
qui se sont déroulés le 11 mai 2017, à la Maison de l’Amérique
Latine à Paris, l’AFISB (Association Française des Industries
de la Salle de Bains) a lancé, en partenariat avec quatre
syndicats dont PROFLUID, le « Palmarès 2017 des Produits
Remarquables de la Salle de Bains ».
Produits remarquables
de la salle de bains
Palmarès 2017
Interchimie – GIFIC et le CETIM ont organisé conjointement une
journée technique dédiée aux matériaux composites le mercredi
14 juin 2017 sur le Technocampus Composites à Bouguenais
(44).
Matériaux
composites
Un avenir industriel à
conjuguer au présent
Les règlementations thermiques successives ont permis une réduction drastique de la consommation
énergétique des bâtiments neufs grâce à un calcul sophistiqué (« RT2012 »), basé sur les
caractéristiques de performance thermique et énergétique de tous les composants du bâtiment.
La prochaine étape inclura l’empreinte carbone
Un passage obligé pour le calcul de
l’empreinte carbone du bâtiment
En effet, l’expérimentation sur le
bâtiment à énergie positive et
réduction carbone poursuit son
cours et a déjà abouti à la déli-
vrance des premiers labels
« E +/ C- » au mois de mars. Les
caractéristiques détaillées de
chaque composant seront néces-
saires pour évaluer le bâtiment
complet, c’est-à-dire leur em-
preinte carbone individuelle, et
potentiellement d’autres im-
pacts environnementaux.
Pour cela, les projets labélisés
« E +/ C- » se basent sur les dé-
clarations environnementales de
type « FDES » ou « PEP ». Ces
déclarations se développent de-
puis qu’un décret du 23 dé-
cembre 2013 les impose pour
tout fabricant ayant une com-
munication environnementale
sur ses produits.
Pour ce qui concerne les pro-
duits de PROFLUID, la robinet-
terie sanitaire s’est déjà large-
ment mobilisée et a réalisé des
FDES collectives en collabora-
tion avec les experts du CETIM,
solution qui a permis de démo-
cratiser ce genre de document à
un coût raisonnable. Pour la
robinetterie bâtiment ou encore
les pompes, il n’existe à ce jour
aucune donnée environnemen-
tale disponible aux formats ré-
glementaires. Les expérimenta-
tions en cours doivent donc se
baser sur des données par dé-
faut ou génériques qui sont né-
cessairement moins précises et
pertinentes que des données
spécifiques et qui, de plus, sont
soumises à une pénalité dans
les calculs. Cela représente un
risque même si l’impact envi-
ronnemental est souvent domi-
né par la consommation d’éner-
gie, déjà très bien prise en
compte dans le moteur de calcul
« RT 2012 ». Pour y remédier,
la production de données com-
patibles va vite s’avérer néces-
saire, en espérant que ce travail
ne sera ensuite pas remis en
cause par les projets de la Com-
mission Européenne dans le
cadre de sa propre expérimen-
tation qui, elle, ne se limite pas
au secteur du bâtiment…
Déclaration
environnementale
des produits
Le Technocampus Composites
est une plateforme de re-
cherche technologique mutua-
lisée et leader dans le dévelop-
pement de technologies inno-
vantes pour la fabrication et
l’assemblage de pièces en com-
posites hautes performances.
Cette plateforme (19 000 m²)
regroupe 300 personnes pour
27 entités composées de PME
& PMI dont le CETIM qui nous
a accueilli.
Au cours de cette journée riche
en échanges, plusieurs présen-
tations techniques et acadé-
miques ont été exposées en
abordant les procédés, les
contrôles et les problématiques
du recyclage. Et pour mieux
appréhender les différentes
applications, 3 visites ont été
organisées : l’atelier de fabrica-
tion Airbus, l’IRT Jules Vernes
et pour finir l’atelier du CETIM.
Les représentants d’une dou-
zaine de pays, industriels et
partenaires du secteur, ont pu,
au cours de la journée de
conférences, assister aux pré-
sentations de sujets d’intérêt
pour notre profession et dé-
battre avec les représentants
de différentes Directions Gé-
nérales (DG) de la Commission
Européenne venus témoigner
de l’importance de ce secteur.
Manfred FUCHS, de la DG
Croissance en charge du sujet
« matériaux en contact avec
l’eau potable » a fait part de
son souhait d’une mobilisation
des industriels et de leurs ex-
perts techniques pour lui pro-
poser des solutions pragma-
tiques.
La session suivante a été
consacrée à la thématique de
l’économie circulaire à laquelle
la Robinetterie n’échappe pas.
Après une introduction sur les
travaux en cours au sein
du CEN CENELEC pour rédi-
ger des normes sur l’utilisation
rationnelle des ressources
par Julien CHALET, Pierre
HENRY, de la DG Environne-
ment est venu rappeler les dis-
cussions autour d’une possible
mesure Ecodesign pour la Ro-
binetterie Sanitaire. Nous de-
vrions savoir d’ici la fin de l’an-
née quelle option sera retenue.
Dans tous les cas, ce seront les
économies d’eau mais égale-
ment des autres ressources
(matières, énergie…) avec des
robinets mieux conçus et plus
performants, qui devront être
mises en avant.
Ces deux temps forts ont été
complétés par des présenta-
tions sur la digitalisation de
l’industrie et le rôle croissant
des données ainsi que sur la
maquette numérique du bâti-
ment, sujet sur lequel le CEIR
assure une liaison avec le CEN/
TC 442. Les perspectives éco-
nomiques de la Zone Euro ont
également été présentées par
Oliver DIECKMAN de la DG
Économie.
Pascal VINZIO, a achevé son
mandat de Président du CEIR
et laissé la place à Ugo PETI-
NAROLLI, élu nouveau Pré-
sident du CEIR pour une durée
de deux ans.
CEIR
European congress of the
taps and valves industry
3. BLOCKCHAIN
Lancé il y a 7 ans et piloté à la fois par les industriels et les
distributeurs de la filière électrique, ce format d’échanges est
en train de s’étendre aux autres métiers dont le génie
climatique et la plomberie.
« Tracabilité par la blockchain : vers un nouveau type de certification ? » c’est le titre de l’intervention
de Michel-Ange CAMHI, CDO de Bureau VERITAS, à l’occasion du dernier congrès de PROFLUID.
Une opportunité pour les participants de s’interroger sur ce que recouvre cette technologie
et les ruptures annoncées…
À suivre…
Définir la blockchain…
D’après Blockchain France (1)
,
« La blockchain est une tech-
nologie de stockage et de trans-
mission d’informations, trans-
parente, sécurisée, et fonction-
nant sans organe central de
contrôle ». C’est donc une base
de données, contenant l’histo-
rique de tous les échanges, par-
tagée par les utilisateurs, soit
ouverte et publique, soit privée
et d’accès limité, ineffaçable et
indestructible. Ce registre n’est
pas stocké sur un serveur mais
partagée par un grand nombre
de serveurs donc plus difficile-
ment attaquable.
Les transactions sont regrou-
pées par blocs qui sont ensuite
validés par des intermédiaires
puis datés et ajoutés dans une
chaine de blocs à laquelle tous
les utilisateurs ont accès.
L’échange se fait de pair à pair,
sans intermédiaires, et va
concerner des informations
qui ont une valeur (soit moné-
taires, soit titre de propriété…).
À l’origine, les bitcoins
Le processus de création est
récent : en 2008, théorisé par
un inconnu (sous le pseudo-
nyme Satoshi Nakamoto), avec
le lancement de la monnaie
numérique bitcoin. Pour créer
et faire circuler cette monnaie
virtuelle, une architecture in-
formatique pour partager et
stocker l’information corres-
pondante a donc été mise en
place, la blockchain.
Depuis, d’autres monnaies vir-
tuelles se sont développées,
Wikipedia recensant plus de
600 autres crypto-monnaies
danslemonde ;toujoursd’après
Wikipédia, plus de 7 600 lieux
acceptent les bitcoins comme
moyen de paiement(2)
.
Ethereum à la fois une fonda-
tion, basée à Toronto et une
entreprise basée en Suisse, per-
met de gérer des « smart
contracts » ; sa monnaie, Ether,
valait, en avril, 2016, 900 mil-
lions de dollars et pourrait à
terme devenir le prochain stan-
dard universel sur lequel les
blockchains prospéreraient.
Si la blockchain n’était qu’une
technologie supportant les
bitcoins, aujourd’hui, ses ap-
plications vont au-delà de la
crypto-monnaie ; tout ce qui
est transactionnel, financier ou
pas, peut se mettre sur une
blockchain, avec le même prin-
cipe.
Le principe, faire confiance à
un algorithme plus qu’à une
personne !
En théorie, cette technologie
pourrait être amenée à rempla-
cer les « tiers de confiance »
que sont par exemple les no-
taires, les banques, les avocats,
les agents immobiliers… La
conformité sera garantie le
long de la chaine, n’empêchant
pas cependant inspection et
audits physiques pour valider
la véracité des données à l’en-
trée du processus.
À l’heure où la Commission
Européenne s’interroge sur la
mise en place de bases de don-
nées permettant de garantir
l’e-compliance des équipe-
ments, l’utilisation de ces tech-
nologies pour valider à chaque
étape de la chaine de valeur la
conformité des opérations
semble pertinente.
Bureau Veritas a expérimenté
ce principe en agro-alimen-
taire avec la chaine d’approvi-
sionnement du thon mais éga-
lement auprès de Thalès, sur
les documents de sécurité
(avec la start up Stratum).
BlockPharma a développé une
solution Blockchain pistant les
boites de médicaments de la
ligne de production au client
final. Sensor 21 fournit un
composant électronique s’inté-
grant dans un capteur connec-
té à internet avec un slogan
« Gagner des bitcoins en ven-
dant les données de vos cap-
teurs »(3)
.
Considéré comme la prochaine
révolution du web, les usages
commencent juste à être entra-
perçus ; comme au démarrage
d’internet, il faut repenser les
modèles actuels et il est diffi-
cile d’anticiper les consé-
quences dans les secteurs et les
métiers…
Parmi les exemples relevés, la
décision de Airbnb de se lancer
dans la blockchain pourrait si-
gnifier la gestion de relations
entre locataires et proprié-
taires par des smart contracts.
La santé ou les médias, avec la
musique, explorent également
les applications potentielles de
cette technologie.
3
Quels impacts pour l’industrie ?
+ d’infos : memzivat@profluid.org
“ En théorie,
cette technologie pourrait
être amenée à remplacer les
« tiers de confiance » que
sont par exemple les
notaires, les banques,
les avocats, les agents
immobiliers... ”
« Il faut repenser les modèles
actuels et il est difficile
d’anticiper les conséquences
dans les secteurs et
les métiers... »
La dernière version 2.2 de ce
format a été présentée le 26
avril dernier lors d’une confé-
rence qui a réuni plus de 200
participants. Une intervention
avait également été program-
mée lors de la dernière réunion
du département Bâtiment Sa-
nitaire de PROFLUID.
Ce format d’échange se com-
pose de :
• 4blocsdedonnéesobligatoires :
commerce, logistique, média,
règlement ;
• et de 4 blocs de données facul-
tatives : ETIM pour la descrip-
tion des produits, pyramide,
substitution et correspondance.
Gratuit, permettant un échange
de données sous format Excel,
ce format semble bien répondre
aux besoins et à la probléma-
tique maintes fois soulevée, de
devoir s’adapter aux formats
« maisons » des distributeurs et
donc à terme, une simplifica-
tion pour les fournisseurs. Sou-
tenu par la FNAS, la Fédération
des distributeurs sanitaire
chauffage, il est probable que ce
format s’impose rapidement.
PROFLUID est désormais invi-
té à participer à la Commission
plénière Fab-Dis pour y repré-
senter la profession.
FAB-DIS s’impose
Nouveau format d’échanges
dans la distribution Bâtiment
Sanitaire
Enrichi de témoignages, ce
livre est un véritable plaidoyer
pour les activités de normalisa-
tion, trop souvent méconnues
et une reconnaissance pour les
hommes et les femmes qui y
consacrent temps et énergie.
« Argument commercial, outil
de veille permanente, vivier de
contacts », Jérôme BATAILLE
Président de l’UNM souligne
« le rôle de la normalisation à
l’ère de l’économie collabora-
tive et participative, qui s’im-
pose comme outil naturel de
croissance et de progrès pour
l’entreprise ».
Le 16 juin 2017, pour son Assemblée Générale, l’UNM, Union
de Normalisation de la Mécanique célébrait ses 40 ans
d’existence et présentait le livre écrit par Danièle KOPLEWICZ
« 90 ans de normalisation en mécanique ».
Danièle KOPLEWICZ qui a
consacré 40 années de sa vie
professionnelle à la normalisa-
tion, nous apporte son témoi-
gnage sur « les évolutions des
types de normes et de leur
contenu, la prise en compte de
nouvelles thématiques, notam-
ment la sécurité, la qualité et
l’environnement, les modifica-
tions du contexte géopolitique,
la naissance d’une culture tech-
nique européenne, la mondiali-
sation des échanges et l’appa-
rition de nouveaux outils de
communication. »
L’UNM fête
ses 40 ans
Rétrospective :
90 ans de normalisation
Sources :
(1) blockchainfrance.net
(2) « La blockchain ou la confiance
distribuée », juin 2016,
Yves CASEAU et Serge
SOUDOPLATOFF, Fondation
pour l’innovation politique
(Fondapol. org)
(3) note de veille du CETIM,
Mai 2017.