1. Comment expliquer
l'instabilité de la croissance ?
l'instabilité de la croissance ?
Chapitre 2 - TES 4- 2018/2019 - PhW
Manuel Sciences Economiques et Sociales Tle ES éd. 2012 Hatier
pages 40 à 61
2. Thèmes et
questionnement
Notions Indications complémentaires
Fluctuations économiques,
crise économique,
désinflation,, dépression,
déflation.
--------------------------
Acquis de première :
inflation, chômage, demande
globale
----------------------
L'observation des fluctuations
économiques permettra de mettre
l'accent sur la variabilité de la croissance
et sur l'existence de périodes de crise.
On présentera les idées directrices des
principaux schémas explicatifs des
fluctuations (chocs d'offre et de
demande, cycle du crédit), en insistant
notamment sur les liens avec la demande
globale.
On analysera les mécanismes cumulatifs
susceptibles d'engendrer déflation et
dépression économique et leurs
conséquences sur le chômage de masse
1.2 Comment
expliquer
l'instabilité de la
croissance ?
23. Comment définir la crise ?
Pratiquement tous les groupes mettent en évidence le fait que la
crise est un point de rupture ou de retournement : le passage
d’un tendance à la hausse à une tendance à la baisse. Quelquefois,
on étend la notion de crise à la période qui suit ce retournement,
c’est-à-dire la dépression. Le principal aspect de la crise, c’est la fin
ou du moins le ralentissement de la croissance, voire même la baisse
de la production (1929, 1975, 2009)
On associe souvent la crise à un événement déclencheur. Le
jeudi 24 octobre 1929 (“Black Thursday”), le quadruplement du prix
du pétrole le 16 octobre 1973, la crise des subprimes avec la chute
des cours en octobre 2008 (oui, octobre n’est pas un bon mois…) sont
des évènements qui sont associés à des crises
Mais il ne faut pas confondre l’étincelle et le baril de poudre. Si la
crise se déclenche c’est parce qu’il y a des causes profondes et
structurelles (et pas seulement conjoncturelles ou exogènes) qui la
provoque.
24. Les crises (financières)
ne sont pas rares...
La Grande Dépression débute le vendredi 9 mai
1873 à Vienne où la Bourse s’effondre sous le
poids de la spéculation, provoquant la faillite de
plusieurs banques viennoises, sous le poids des
emprunts hypothécaires. La récession est rapide :
les banques européennes manquent de liquidités et
ne se font plus confiance, rendant les prêts
interbancaires extrêmement coûteux.
Le krach affecte peu de temps ensuite la
Bourse de New York
25. La crise de 1929
Le krach de 1929 est une crise boursière qui se
déroula à la Bourse de New York entre le 24
octobre et le 29 octobre 1929. Cet événement
marque le début de la Grande dépression, la plus
grande crise économique du XXe siècle. Les
jours-clés du krach ont hérité de surnoms
distincts : le 24 octobre est appelé jeudi noir, le
28 octobre est le lundi noir, et le 29 octobre est
le mardi noir.
27. Dans la période
récente...
Au cours des 10 dernières années : 5 crises financières (crise
asiatique de 1997, LTCM en 1998, "bulle internet" de 2000,
Enron en 2001 et Subprimes à partir de l’été 2007)
30. Question à débattre : Faut-il obligatoirement que la
production baisse pour qu’on qualifie le pays « en
crise » ? certains pensent que la production peut
continuer d’augmenter même pendant une crise. La
crise veut-elle dire que la croissance est stoppée ? ou
récession ? ou ralentissement ?
Chute ou ralentissement ?
31. 1) Le PIB était moins élevé en 1961 qu’en 1960
2) Le PIB a baissé de 2,3% en 2009.
3) La croissance a augmenté de 4% en 1978.
4) La croissance du PIB a été moins forte en 1989 qu'en 1988.
5) Le PIB a baissé de 2,1 points de % entre 2000 et 2001.
6) La croissance a ralenti entre 1982 et 1983.
7) Le PIB a diminué en 1990.
8) La croissance a baissé de 0,9% en 1993.
9) Le PIB était plus élevé en 1969 qu’à la fin de l'année 2011.
38. - phénomène cumulatif
-la crise affecte les prévisions des agents économiques.
“prophéties auto-réalisatrices” (self-full-filling prophecy)
-Parmi les causes de la crise fréquemment citées on note la dette
et notamment le déficit public, les phénomènes spéculatifs,
l’excès de crédit et de monnaie…
-On évoque aussi une analyse en termes d’Offre et de
Demande. La crise pourrait être alors liée à une insuffisance
de la Demande (ou un simple ralentissement) , ou à un excès
d’Offre. On pourrait aussi envisager l’inverse en parlant d’une
insuffisance de l’Offre.
Causes de la crise
39. Symptômes et
conséquences
• ralentissement de la croissance
• Chômage
• Faillites d'entreprises
• baisse du pouvoir d'achat
• baisse des investissements
• rétrécissement du crédit
effets sur les prix ?
40. Les effets sur les prix
D'une manière générale , lorsque la demande chute
(à cause du chômage) les prix baissent. Donc la
crise se traduit en général par une baisse des prix.
Offre > Demande = Baisse des prix
En 1973, cependant, la crise s'est manifestée avec
une combinaison inattendue : chômage + inflation.
Stagflation
41. Ne pas confondre...
Inflation : hausse du niveau général des prix
Déflation : baisse du niveau général des prix
Désinflation : ralentissement de la hausse des prix
Sinon...
42. I - Comment explique t-on les
fluctuations économiques ?
A- Comment définir les fluctuations économiques ?
1° un peu de vocabulaire...
46. Fluctuation économique : On appelle
fluctuations économiques l’ensemble des mouvements de
ralentissement ou d’accélération du rythme de la croissance
économique.
Le repérage des fluctuations s’opère grâce à des séries
statistiques (annuelles, trimestrielles, mensuelles) qui portent
sur le volume de la production, les prix, le chômage, le niveau
des stocks, les carnets de commande des entreprises, etc. (par
exemple en France les enquêtes de conjoncture réalisées par
l’INSEE).
47. A des périodes de croissance soutenue (expansion) succèdent
des périodes de forts ralentissements, voire de recul de l'activité
productive pendant une période plus ou moins longue
(récession ou dépression).
La dépression est donc une période caractérisée par une
contraction cumulative de l'activité économique (diminution de
la production et un accroissement du chômage) ou un
ralentissement de la croissance sur une durée relativement
longue.
48. La crise
Au sens strict, la crise désigne donc le point de
retournement à la baisse de l'activité économique., qui met fin
à l'expansion.
Au sens large, elle englobe la période de récession
ou de dépression.
Le trend de la croissance désigne la tendance de longue durée
de la croissance indépendamment de ses fluctuations de court
terme.
50. I - Comment explique t-on les
fluctuations économiques ?
A- Comment définir les fluctuations économiques ?
1° un peu de vocabulaire...
2° Les cycles
51. L’économie n’est pas un
long fleuve tranquille…
Mouvements
économiques
Mouvements erratiques :
guerres, mauvaises récoltes, grèves…
Mouvements cycliques ou
conjoncturels
qui se manifestent de manière répétitive.
L’activité économique connaît des mouvements d’ensemble à la hausse
(haute conjoncture) ou à la baisse (basse conjoncture).
53. Mouvements de courte durée
Cycles de Kitchin
Le cycle de Kitchin est un cycle mineur ou cycle court.
Il a été mis en évidence en 1923. Sa durée est de 3 à 5
ans. Alternance de croissance et de régression qui
s’explique principalement par les fluctuations de
stocks.
54. Mouvements de moyenne durée
Cycles de Juglar
Le cycle Juglar est le cycle majeur ou cycle des affaires.
Sa durée est de 7 à 10 ans. Il a été mis en évidence en
1860.
Il s’explique principalement par les fluctuations des
investissements.
55. Mouvements de moyenne durée
Cycles de Juglar
Reprise
ExpansionExpansion
Crise
DépressionDépression
Reprise
Haute
conjoncture
Basse
conjoncture
10 ans
56. Mouvements de longue durée
Cycles de Kondratieff
Le cycle Kondratiev est un cycle de longue durée
d’environ 50 ans. Il a été mis en évidence en 1925 et
connaît 2 phases :
une phase ascendante (phase A)
une phase descendante (phase B).
Il s’explique principalement par le progrès technique selon
Schumpeter.
60. Les causes des
fluctuations
• Des chocs exogènes ("petites crises”)
• Des facteurs liés à la croissance antérieure
(fluctuations)
• Des causes structurelles liées à des problèmes de
régulation du mode de production (grandes
crises)
61. I - Comment explique t-on les fluctuations
économiques ?
B - Des chocs d'offre et/ou de demande
B - Des chocs d'offre et/ou de demande
B - Des chocs d'offre et/ou de demande
62. Qu'est ce qui peut causer une crise ?
• Une insuffisance des ressources ou de leur mobilisation
(problèmes d'offre)
• Une insuffisance des débouchés (pb de demande)
• Un pb de compétitivité et de rentabilité
• Une demande trop importante (bulle,“surchauffe”,...)
• Un dysfonctionnement du crédit
63. 1° Les chocs d’offre
Les chocs d’offre sont des variations importantes
des conditions de la production ; ils découlent
notamment de la productivité ou du prix des
facteurs.
Un choc négatif va entraîner une baisse de la production
Un choc positif va entraîner une hausse de la production
64. Exemples de chocs
d'offre négatifs
• hausse du coût des matières premières
• hausse des salaires supérieure aux gains de
productivité
• alourdissement de la fiscalité des entreprises
• chocs climatiques, sécheresse, tsunami...
• Quels sont les effets engendrés par un tel choc ?
65. Hausse du
prix du pétrole
Inflation
“importée”
Transfert des
ressources vers les
pays producteurs
Effet négatif sur le
pouvoir d’achat des
ménages
Effet négatif sur la
consommation finale
Effet négatif sur la
FBCF
Effet négatif sur le
Commerce
Extérieur
Récession
Chômage
Baisse de la
rentabilité
Un exemple de choc d'offre négatif : la crise pétrolière de 73...
66. Exemples de chocs
d'offre positifs
• découverte de nouvelles ressources minières
• Innovation de productivité
• baisse des coûts salariaux
• Quels sont les effets engendrés par un tel choc ?
68. 2° Les chocs de demande
Déf : un choc de demande est une variation d’une
des composantes de la demande globale adressée
aux producteurs.
Lorsqu’une des composantes de la demande globale
adressée aux producteurs se modifie, on parle de « choc
de demande ».
Lorsque la demande globale est affectée par des chocs
positifs, sa hausse peut impulser une phase d’expansion.
Inversement, si des chocs de demande négatifs se
produisent, ils peuvent provoquer une diminution de la
demande globale et conduire à une récession.
69. Rappel
3 composantes
de la Demande
Consommation
des ménages
(demande intérieure)
Investissement
des entreprises
(FBCF)
Exportations
(demande extérieure)
70. Exemples de chocs
de demande négatifs
de demande négatifs
Voir doc 2
p.48
À vous de trouver des exemples…
71. Exemples de chocs
de demande négatifs
de demande négatifs• Hausse des taux d'intérêt
• baisse des dépenses publiques
• hausse des prélèvements obligatoires
• Blocage des salaires
• Baisse des investissements (publics/privés)
• Baisse de la conjoncture mondiale
• Hausse forte du chômage• Comment ces chocs peuvent-ils être provoqués ?
• Quels sont les effets engendrés par un tel choc ?
Voir doc 2
p.48
73. • …
• …
• …
• …
Exemples de chocs
de demande positifs
À vous de trouver des exemples…
74. • augmentation du niveau des revenus
• augmentation des exportations
• reprise de l'investissement
• …
Exemples de chocs
de demande positifs
• Comment ces chocs peuvent-ils être provoqués ?
• Quels sont les effets engendrés par un tel choc ?
77. I - Comment explique t-on les fluctuations
économiques ?
B - Des chocs d'offre et/ou de demande
3° le cercle vicieux de la Déflation
3° le cercle vicieux de la Déflation
3° le cercle vicieux de la Déflation
3° le cercle vicieux de la Déflation
3° le cercle vicieux de la Déflation
78. I - Comment explique t-on les fluctuations
économiques ?
B - Des chocs d'offre et/ou de demande
3° le cercle vicieux de la Déflation
3° le cercle vicieux de la Déflation
3° le cercle vicieux de la Déflation
3° le cercle vicieux de la Déflation
3° le cercle vicieux de la Déflation
79. La déflation, est la contraction des grandeurs
nominales (prix, salaires, masse monétaire), qui
s’accompagne en général de celle des grandeurs réelles
(demande, production, emploi).
En d'autres termes, la déflation est une contraction
de l'activité économique qui se traduit
notamment par la baisse des prix.
81. Document 3 “Le cercle vicieux de la déflation"
page 49 du manuel
Document polycopié : “le cercle infernal de la
déflation en trois étapes”
85. Faiblesse de laFaiblesse de la
DemandeDemande
Baisse des prixBaisse des prix
Les consommateursLes consommateurs
anticipent une baisse desanticipent une baisse des
prix + importanteprix + importante
Les consommateursLes consommateurs
épargnent par crainte deépargnent par crainte de
la crisela crise
DéflationDéflation
Hausse du tauxHausse du taux
d'intérêt réeld'intérêt réel
hausse dehausse de
l'endettementl'endettement
FaillitesFaillites
perte de confianceperte de confianceCredit crunchCredit crunch
86. cercle vicieuxcercle vicieux
de la Déflationde la Déflation
Attentisme des ménages (épargne plutôt
que consommation) => spirale baissière
La déflation cause une hausse du
taux d'intérêt réel et donc de
l'endettement
=> faillites
la hausse du taux d'intérêt réel provoque
un credit crunch
Moins de bénéfices pour les entreprises,
baisse de l’investissement et des salaires
Énumérons
les
phénomènes
87. Dessine moi l’éco : Pourquoi la déflation peut-elle être dangereuse ?
QuickTime™ et un
décompresseur 'avc1'
sont requis pour visionner cette image.
88. I - Comment explique t-on les fluctuations
économiques ?
C - Le cycle du crédit
93. On doit cette analyse à l’économiste américain Hyman Minsky
(1919-1996)
En phase d'expansion, les banques ont moins de crainte de non
remboursement et accordent plus facilement et à des
taux d'intérêt plus faibles des crédits : la croissance de la
demande globale (consommation et investissement
) augmente encore plus amplifiant ainsi l'accélération de la
croissance économique.
En phase de dépression, les banques ont plus de crainte de no
n remboursement (chômage par exemple pour les particuliers,
faillites pour les entreprises) et accordent moins de crédit et à
des taux d'intérêt plus élevés des crédits : la demande globale
Le cycle du crédit est une analyse des fluctuations
économiques qui précise que leurs amplitudes sont
accentuées par le rôle du crédit.
97. Subprimes
Au commencement, il y a des ménages pauvres qui
rêvent de s’acheter un logement.
Compte tenu de leurs ressources et donc des
risques de défaut de paiement, ils ne peuvent
emprunter qu’à des taux plus élevés que les
ménages aisés : ils ne bénéficient pas de la
« prime », autrement dit des taux plus faibles
offerts aux ménages aisés, d’où le terme
« subprime » en anglais.
98. On ne prête pas qu'aux
riches...
Les banques imaginent de leur proposer des
prêts à taux d’intérêt variables, faibles au moment
de la signature du contrat mais qui peuvent ensuite
beaucoup s’élever.
Et pour se couvrir en cas de défaut de paiement,
les banques « hypothèquent » la maison : elles
peuvent la saisir et la revendre.
99. Au départ, un ménage emprunte de l’argent pour acheter une maison.
Cette maison vaut 100. Le ménage, sans apport personnel et malgré de
faibles revenus , emprunte 100.
Le prix de l’immobilier augmente, la maison vaut 150.
Comme une maison peut garantir plusieurs prêts, certaines banques
proposent aux ménages de nouveaux prêts pour un montant de 50.
Difficile de résister : des ménages empruntent pour acheter d’autres
biens, une voiture par exemple…
Au début tout va bien...
100. Puis tout bascule...
Le marché de l’immobilier baisse.
La maison vaut désormais moins
cher que le crédit contracté –
moins de 100 dans notre
exemple.
Et au même moment, les charges
de remboursement
s’alourdissent car les taux
d’intérêt (non fixes) augmentent.
101. Crise des subprimes...
En réponse aux premiers défauts de paiement ,
les banques demandent aux ménages de
renvoyer la clé de leur maison par la poste.
Ces ménages sont libérés de leur dette mais se
retrouvent sans toit. La banque, elle, récupère
un bien dont la valeur ne fait que baisser.
102. La “titrisation” éparpille
le risque...
Connaissez vous le
jeu du “Mistigri” ?
appelé aussi le jeu
du “Pouilleux
massacreur”...?
103. Refiler le mistigri...
« Grâce » à des innovations financières très
complexes, les crédits subprimes sont
transformés en produits financiers.
Ces produits financiers risqués (risque de défaut
de paiement des débiteurs) sont mélangés à
d’autres produits de meilleure qualité et sont
vendus à des banques d’investissement.
Comme des fraises pourries à l'intérieur
d'une barquette de fraises....
104. Par la titrisation, les prêteurs initiaux transforment des
créances en produits
financiers.
Ils se défont en quelque sorte du risque (défaut de
paiement, etc.) sur des investisseurs.
Ces « titres pourris » se diffusent dans tout le système
financier
Crise de confiance
105. Crise de confiance
Les banques d’investissement commencent à se rendre
compte qu’une partie des crédits immobiliers sur lesquels
reposent ces titres ne sera pas remboursée.
Les possesseurs de ces « titres pourris » cherchent à
s’en débarrasser mais ne trouvent personne pour les
racheter
Les cours des actions de banques et sociétés
d’assurance s’effondrent aux Etats-Unis…
…mais aussi en Europe
108. La situation causée par la crise financière est telle que
les banques ne se font plus confiance. Elles refusent
donc de se prêter entre elles et c’est la banque centrale
qui doit fournir les liquidités aux marchés.
Le phénomène est amplifié par les agences de notation
"Credit crunch"
une crise au départ financière se transmet au reste de
l’économie car les restrictions de crédit affaiblissent la
consommation et l’investissement, donc la
croissance…
(contraction du crédit)
109. Le credit crunch et ses
conséquences...
➡ La crise bancaire provoque une contraction de l’offre de
crédit.
➡ Les banques deviennent plus exigeantes sur les conditions
d’obtention de prêts. Taux d’intérêt plus forts et conditions
d’endettement plus sévères
➡ Les entreprises ne peuvent plus se financer : financement de
l’investissement ou crédit à court terme
➡ Les particuliers obtiennent plus difficilement les crédits
immobiliers et les prêts à la consommation.
➡ Réduction de la consommation et de l’investissement
➡ Récession !
113. Le cycle du crédit : Phase d’expansion
Désinflation
Excès de
Liquidités
Politique
monétaire
expansive
Octroi de crédits
en grande quantité
➚ Consommation
Ménages
➚ Investissements
Entreprises
Expansion
“Effet de richesse”
Mais…
Spéculation
Surinvetissement
Surendettement
114. Le cycle du crédit : Phase de récession
Eclatement
“bulle” financière
Baisse du prix
des actifs
(patrimoine)
Crise bancaire
Moindre
capacité à
emprunter
“Credit
crunch”
➘investissement
➘Consommation
Baisse du PIB
ChômageDéflation
115. Petit jeu de rôle…
Vous êtes conseiller du ministre de
l’économie, vous devez lui remettre
un rapport avec les principales
mesures à prendre pour relancer
l’activité économique alors que le
diagnostic est celui d’un…
Choc d’Offre ?
(négatif)
Choc de Demande ?
(négatif)
119. La politique conjoncturelle est l'ensemble des mesures de
politique économique qui visent à agir à court terme sur
l'économie.
Les moyens utilisés sont essentiellement la politique
budgétaire et la politique monétaire (déjà vus en
cours de 1ère)
120. La politique budgétaire est
l'ensemble des mesures ayant des
conséquences sur les ressources ou les
dépenses inscrites au budget de l'Etat et
visant directement à agir sur la
conjoncture
La politique monétaire est
l'ensemble des mesures qui sont
destinées à agir sur les conditions du
financement de l'économie. Elle passe
par la "modification" par la Banque
centrale des taux d'intérêt sur le
marché interbancaire.
122. II– Comment gère t-on les fluctuations
économiques ?
A – Pourquoi et comment lutter contre
l’inflation ?
123. QuickTime™ et un
décompresseur H.264
sont requis pour visionner cette image.
Dessine moi l’éco http://dessinemoileco.com
124. II– Comment gère t-on les fluctuations
économiques ?
A – Pourquoi et comment lutter contre
l’inflation ?
125. Méfaits et bienfaits de l’inflation
“Mieux vaut l’inflation que le chômage”
Georges Pompidou
“je ne connais pas ‘un peu’ d’inflation”
Pierre Bérégovoy
127. Baisse du pouvoir d’achat
“Brouillard” : difficultés
à anticiper
“Euthanasie des rentiers”
dissuade les prêteurs
et l’épargne
Si différentiel d’inflation
➡︎Baisse compétitivité
Effets négatifs
128. Réduit les dettes
Incite à emprunter
(baisse du taux d’intérêt réel)
Peut stimuler la consommation
Effets positifs
129. Ne pas confondre
le symptôme et la cause
L’inflation est le symptôme
d’une surchauffe de
l’économie…
…mais elle ne peut relancer
l’économie à elle seule !
130. L’inflation est un déséquilibre macro-
économique qui se traduit par la hausse du
niveau général des prix
Inflation
Inflation par les coûts
Inflation importée
Inflation monétaire
Inflation par la demande
(offre insuffisante)
132. II– Comment gère t-on les fluctuations
économiques ?
A – Pourquoi et comment lutter contre
l’inflation ?
134. • Politique monétaire restrictive : hausse des taux
d’intérêt
• Politique budgétaire de lutte contre les déficits et
l’endettement public
• Limitation des hausses de revenu
• actions sur les prix
comment lutter contre l'inflation ?
135. II– Comment gère t-on les fluctuations économiques ?
B – Comment stimuler la croissance économique ?
1° Agir contre les chocs de demande négatifs
137. Politique budgétairePolitique budgétaire
Politique monétairePolitique monétaire
⬈⬈ ou des➘ou des➘
dépenses de l’Étatdépenses de l’État
⬈⬈ ou des➘ou des➘
recettes de l’Étatrecettes de l’État
⬈⬈ ou des revenus➘ou des revenus➘
distribués par l’Étatdistribués par l’État
⬈⬈ ou des➘ou des➘
investissements publicsinvestissements publics
⬈⬈ ou des impôts➘ou des impôts➘
versés par les ménagesversés par les ménages
⬈⬈ ou des impôts➘ou des impôts➘
versés par les entreprisesversés par les entreprises
⬈⬈ ou du taux d’intérêt➘ou du taux d’intérêt➘
⬈⬈ ou de la➘ou de la➘
consommationconsommation
⬈⬈ ou de➘ou de➘
l’investissementl’investissement
138. Niveau deNiveau de
l’emploil’emploi
revenu desrevenu des
famillesfamilles
propensionpropension
à consommerà consommer
Niveau deNiveau de
la productionla production
Niveau deNiveau de
la Demandela Demande
effectiveeffective
Niveau deNiveau de
la demandela demande
de consommationde consommation
Niveau deNiveau de
la demandela demande
d’investissementd’investissement
rendementrendement
escompté deescompté de
l’investissementl’investissement
Perspectives dePerspectives de
l’économiel’économie
Taux d’intérêtTaux d’intérêt
Offre de monnaieOffre de monnaie
Demande de monnaieDemande de monnaie
Schéma extrait de Michael Stewart “Keynes”
coll. Points
Ed du Seuil 1973
140. II– Comment gère t-on les fluctuations économiques ?
B – Comment stimuler la croissance économique ?
2° Agir contre les chocs d'Offre négatifs
141. Politique budgétairePolitique budgétaire
Politique monétairePolitique monétaire
⬈⬈ ou des➘ou des➘
dépenses de l’Étatdépenses de l’État
⬈⬈ ou des➘ou des➘
recettes de l’Étatrecettes de l’État
⬈⬈ ou des revenus➘ou des revenus➘
distribués par l’Étatdistribués par l’État
⬈⬈ ou des➘ou des➘
investissements publicsinvestissements publics
⬈⬈ ou des impôts➘ou des impôts➘
versés par les ménagesversés par les ménages
⬈⬈ ou des impôts➘ou des impôts➘
versés par les entreprisesversés par les entreprises
⬈⬈ ou du taux d’intérêt➘ou du taux d’intérêt➘
⬈⬈ ou de la➘ou de la➘
consommationconsommation
⬈⬈ ou de➘ou de➘
l’investissementl’investissement
143. hausse du profithausse du profit
baisse des tauxbaisse des taux
d'intérêts réelsd'intérêts réels
FaiblesFaibles
prélèvementsprélèvements
obligatoiresobligatoires
FaiblesFaibles
dépensesdépenses
publiquespubliques
Partage de laPartage de la
VA favorable auVA favorable au
KK
Faible inflationFaible inflation
InvestissementInvestissement
Gains deGains de
productivitéproductivité
CompétitivitéCompétitivité
Croissance
“Les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain
et les emplois d'après-demain”
Helmut Schmidt
Les politiques de l'offre
144. Conclusion : Une politique difficile à
mettre en œuvre dans le cadre européen
TRAITÉ DANS UN PROCHAIN COURS
149. Choc d’offreChoc d’offre
négatifnégatif
➚ Coûts
de production
➘ ou ralentissement
de l’activité
économique
(récession)
➘Capacités
Productives
Choc d’offreChoc d’offre
positifpositif
➚ profits➘Prix ➘Coûts de
Production
➚ Compétitivité
( X & M)➚ ➘
➚ Production
➚Capacités
Productives
➚activité éco
(expansion)
➚ Investissement
➚ Production
Les chocs d'offre
150. Choc deChoc de
demande positifdemande positif
➚ Demande
(intérieure & extérieure)
➚activité éco
(expansion)
➚ Débouchés
Choc deChoc de
demandedemande
négatifnégatif
➘ Salaires➘investissement
➘ Compétitivité
➘ débouchés et
activité éco
(récession)
➘ Consommation
Les chocs
de demande
➘Exportations
➘ Demande
(intérieure & extérieure)
151. Faiblesse de laFaiblesse de la
DemandeDemande
Baisse des prixBaisse des prix
Les consommateursLes consommateurs
anticipent une baisse desanticipent une baisse des
prix + importanteprix + importante
Les consommateursLes consommateurs
épargnent par crainte deépargnent par crainte de
la crisela crise
DéflationDéflation
Hausse du tauxHausse du taux
d'intérêt réeld'intérêt réel
hausse dehausse de
l'endettementl'endettement
FaillitesFaillites
perte de confianceperte de confianceCredit crunchCredit crunch
152. cercle vicieuxcercle vicieux
de la Déflationde la Déflation
Attentisme des ménages (épargne plutôt
que consommation) => spirale baissière
La déflation cause une hausse du
taux d'intérêt réel et donc de
l'endettement
=> faillites
la hausse du taux d'intérêt réel provoque
un credit crunch
Moins de bénéfices pour les entreprises,
baisse de l’investissement et des salaires
Taux d’intérêt réel = taux d’intérêt nominal - taux d’inflation
(approximation valable pour de faibles taux)
153. Le cycle du crédit : Phase d’expansion
Désinflation
Excès de
Liquidités
Politique
monétaire
expansive
Octroi de crédits
en grande quantité
➚ Consommation
Ménages
➚ Investissements
Entreprises
Expansion
“Effet de richesse”
Mais…
Spéculation
Surinvetissement
Surendettement
154. Le cycle du crédit : Phase de récession
Eclatement
“bulle” financière
Baisse du prix
des actifs
(patrimoine)
Crise bancaire
Moindre
capacité à
emprunter
“Credit
crunch”
➘investissement
➘Consommation
Baisse du PIB
ChômageDéflation
156. Politique budgétairePolitique budgétaire
Politique monétairePolitique monétaire
⬈⬈ ou des➘ou des➘
dépenses de l’Étatdépenses de l’État
⬈⬈ ou des➘ou des➘
recettes de l’Étatrecettes de l’État
⬈⬈ ou des revenus➘ou des revenus➘
distribués par l’Étatdistribués par l’État
⬈⬈ ou des➘ou des➘
investissements publicsinvestissements publics
⬈⬈ ou des impôts➘ou des impôts➘
versés par les ménagesversés par les ménages
⬈⬈ ou des impôts➘ou des impôts➘
versés par les entreprisesversés par les entreprises
⬈⬈ ou du taux d’intérêt➘ou du taux d’intérêt➘
⬈⬈ ou de la➘ou de la➘
consommationconsommation
⬈⬈ ou de➘ou de➘
l’investissementl’investissement