1.
© Pierre TARISSI - 2022
Déchets (CO2 inclus) ?
• Un français moyen produit par an :
• Environ 5 tonnes de déchets solides divers …
• Environ 10 tonnes de CO2
• Il est illusoire
de chercher à réduire ces chiffres
par une « sobriété » fantasmée
qui ne sera JAMAIS suffisante …
Chacun peut juste s’imaginer
en train de diviser sa consommation et ses revenus par 5 !
• En revanche, diviser ces chiffres de déchets
par 10 et plus est un objectif possible
en changeant totalement
les procédés de production industriels …

2.
© Pierre TARISSI - 2022
• M. DUGENOU n’a jamais fait le ménage
chez lui … Il décide de le faire :
• il consomme matériel et produits d’entretien,
• il travaille plus et produit plus de déchets,
• il doit gagner autant d’argent, ou plus
donc travailler et produire plus …
• Pour ne plus émettre de CO2 ni polluer, l’humanité doit
• produire de l’énergie « bas CO2 »
plus vite que sa consommation augmente,
• Collecter, trier, recycler
plus de 98% de ses déchets,
• … alors que 8 milliards d’humains (demain 12)
s’acharnent pour leur quotidien
à produire PLUS de biens et services !
Pour nettoyer
sa maison, chacun doit
consommer, travailler,
produire PLUS !
Dépolluer la Terre, c’est pareil :
l’humanité devra consommer PLUS,
travailler PLUS, produire PLUS !
Dépolluer ?
« Plastique des océans » = 5%
du plastique produit dans le monde,
en recycler 95% est TRES insuffisant !

3.
© Pierre TARISSI - 2022
Techniquement
et humainement, tout cela
ne sera possible qu’avec
une énorme « croissance » …
• Un « déchet » créé par l’activité humaine (CO2 inclus) n’est rien d’autre que des atomes du tableau de MendeIeïev ou
molécules transformés par l’humanité en d’autres molécules …
Une masse de déchets est donc avant tout une masse de matériaux en désordre,
au même titre qu’une mine de n’importe quel matériau ;
• Le process global industriel de collecte, tri, traitement, recyclage des déchets
est constitué d’une série d’opérations connues et déjà partiellement pratiquées :
• Dès aujourd’hui certaines industries travaillent en « zéro déchet relâché dans la nature »
Par exemple, l’industrie des métaux précieux (or …) et l’industrie nucléaire dans son ensemble.
Le fonctionnement de ces industries démontre que
le traitement quasiment à 100% des déchets est réalisable au plan industriel,
• La collecte et le tri des ordures d’une grande ville, la gestion des égouts
sont aussi des processus partiels de gestion des déchets,
• Bizarrement, certains process industriels très polluants par ailleurs
sont aussi des process de traitement des déchets.
C’est le cas des cimenteries, grosses émettrices de CO2 :
leurs fours à haute température sont des convertisseurs efficaces de déchets dangereux …
• La généralisation du traitement des déchets est techniquement une « montée en gamme »
de tous les biens et services agricoles et industriels …
Cela signifie, à production égale, plus d’énergie, de matériaux et de travail humain,
mais en proportion limitée (5 à 10 %) par rapport au reste des processus ;
• Aucun individu ne peut être « acheteur » par sa propre volonté
d’un taux de CO2 dans l’atmosphère ou d’un tonnage de plastique dans les océans dans 30 ans.
Le financement des process de traitement de déchets est donc forcément collectif,
géré par des normes, lois et réglementations internationales, définissant une utilisation forcée.
Il représentera dans les prochaines décennies de 7 à 12 % des ressources mondiales,
effort comparable à celui de la mise en place des systèmes de santé au XXe siècle …
Nous avons en France
de nombreuses entreprises
expertes de ces process,
comme Veolia, Suez, Ortec …
La France est donc
aux premières loges
pour déployer
dans le monde entier
ces processus industriels
de traitement des déchets …
Techniquement
et humainement, tout cela
ne sera possible qu’avec
une énorme « croissance » …
• Un « déchet » créé par l’activité humaine (CO2 inclus) n’est rien d’autre que des atomes du tableau de MendeIeïev ou
molécules transformés par l’humanité en d’autres molécules …
Une masse de déchets est donc avant tout une masse de matériaux en désordre,
au même titre qu’une mine de n’importe quel matériau ;
• Le process global industriel de collecte, tri, traitement, recyclage des déchets
est constitué d’une série d’opérations connues et déjà partiellement pratiquées :
• Dès aujourd’hui certaines industries travaillent en « zéro déchet relâché dans la nature »
Par exemple, l’industrie des métaux précieux (or …) et l’industrie nucléaire dans son ensemble.
Le fonctionnement de ces industries démontre que
le traitement quasiment à 100% des déchets est réalisable au plan industriel,
• La collecte et le tri des ordures d’une grande ville, la gestion des égouts
sont aussi des processus partiels de gestion des déchets,
• Bizarrement, certains process industriels très polluants par ailleurs
sont aussi des process de traitement des déchets.
C’est le cas des cimenteries, grosses émettrices de CO2 :
leurs fours à haute température sont des convertisseurs efficaces de déchets dangereux …
• La généralisation du traitement des déchets est techniquement une « montée en gamme »
de tous les biens et services agricoles et industriels …
Cela signifie, à production égale, plus d’énergie, de matériaux et de travail humain,
mais en proportion limitée (3 à 5 %) par rapport au reste des processus (0,45-0,75 Gtep/an)
• Aucun individu ne peut être « acheteur » par sa propre volonté
d’un taux de CO2 dans l’atmosphère ou d’un tonnage de plastique dans les océans dans 30 ans.
Le financement des process de traitement de déchets est donc forcément collectif,
géré par des normes, lois et réglementations internationales, définissant une utilisation forcée.
Il représentera dans les prochaines décennies de 3 à 5 % des ressources mondiales,
effort comparable à celui de la mise en place des systèmes de santé au XXe siècle …
Gestion des déchets …
Nous avons en France
de nombreuses entreprises
expertes de ces process,
comme Veolia, Suez, Ortec …
La France est donc
aux premières loges
pour déployer
dans le monde entier
ces processus industriels
de traitement des déchets …

4.
© Pierre TARISSI - 2022
• Les plastiques produits représentent environ
500 millions de tonnes annuelles
soit moins de 5% des plus de 15 milliards de tonnes de
charbon-hydrocarbures consommées chaque année
• Moins de 25 millions de tonnes finiront dans les océans …
Si l’on admet qu’un plastique moyen met 100 ans
à être totalement dégradé dans les océans,
cela définit le seuil à ne pas dépasser …
• Si on ne veut pas plus de 100 millions de tonnes
de déchets plastiques dans les océans à l’instant « t »,
le système de collecte, tri, traitement, recyclage
des déchets plastiques doit laisser arriver
moins d’un million de tonnes dans les océans par an.
• Cela signifie traiter 998 pour mille de tous les déchets …
Source : https://www.nationalgeographic.fr/le-plastique-en-10-chiffres
« Plastiques » : matériau idéal !
Les « plastiques » sont
de merveilleux matériaux :
ils remplacent
de très nombreuses pièces
d’autres matériaux,
souvent beaucoup plus lourds
et consommateurs
de plus de matières premières
et émetteurs de déchets …
Si on n’emploie plus
de charbon-hydrocarbures
comme combustibles,
ces ressources deviennent
beaucoup plus abondantes
pour fabriquer des plastiques

5.
© Pierre TARISSI - 2022
Environnement : le « modèle EDF »
• Energie « zéro CO2 »
EDF produit et utilise très largement
une énergie électrique hydraulique et nucléaire,
zéro CO2 et zéro déchet non recyclé ;
• Pollution
Les déchets issus de la production d’EDF
sont certainement
les déchets mondiaux les mieux collectés, triés, retraités ;
• SI demain les normes de fonctionnement actuelles d’EDF :
• Emissions de CO2 / Valeur ajoutée,
• Emissions de déchets ni traités ni recyclés / Valeur ajoutée
• … étaient adoptées par TOUTE l’industrie mondiale,
• … ALORS, il n’y aurait plus aucun problème mondial :
• Ni d’émissions de CO2 et autres GES,
• Ni de pollution au sens le plus large …
EDF a
un chiffre d’affaires
de 70 Mds €,
a peu près la moitié
en valeur ajoutée,
environ 0,5 pour mille
du PIB mondial
EDF,
modèle absolu mondial
(et généralisable …)
CO2 / pollution !

6.
© Pierre TARISSI - 2022
Les « déchets nucléaires »,
loin d’être une calamité,
démontrent au contraire
que produire à « zéro pollution »
est possible !
Qu’existe-t-il de plus « écologique »
que des « déchets nucléaires » ?
• Le traitement actuel des « déchets nucléaires » est un processus industriel unique en son genre
de « collecte – tri – traitement – recyclage – stockage final »,
certainement aujourd’hui le plus complet et abouti de tous ces processus :
• Il s’applique à 99,9 % au moins (cas également unique)
des « déchets nucléaires » qui n’ont jamais tué ni intoxiqué personne depuis 70 ans …
• Emplacements parfaitement connus et répertoriés de ces volumes ridicules
• Il est exemplaire : en appliquant à TOUS les déchets de l’activité humaine
des processus au moins aussi performants, cela supprimera(it)
plus de 99,9 % de la pollution actuelle … Qui dit et surtout fait – plus écologique ?
• D’ici quelques décennies, plus de 90% seront du combustible de surgénérateurs fission ;
D’ici 50, 100, ou 200 ans, au besoin, on saura neutraliser les 10% restants
comme on saura transformer tout atome en ce que l’on voudra,
par nucléosynthèse artificielle ou autre technique …
• Pour que cela fonctionne, il faut de l’énergie. Disons 5% de la totalité de l’énergie,
donc 0,75 Gtep en plus des 15 Gtep actuelles, et pour que « ça marche » en « bas CO2 » :
production annuelle de bien moins de 500 réacteurs fission de 1 500 MW, par exemple ?
« Les déchets radioactifs seront dangereux pendant 200 000 ans …
Comment feront nos descendants ? Cadeau empoisonné, bla bla … »
Les « Cubes de Laydgeur »
font beaucoup moins de 100 m de côté !
Les réacteurs fission français ont produit
depuis 40 ans plus de 12 000 TWh,
donc « économisé » bien plus
de 6 milliards de tonnes de CO2,
soit 6 milliards de m3 de CO2 liquide :
un cube de plus de 1,8 km de côté !
En ce moment, on entasse dans l’atmosphère plus de 40 Gt de CO2 par an,
que PERSONNE ne gère ni ne sait gérer à un horizon prévisible :
ils tuent et tueront tous les jours …