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ISTA L3 HSE Cour1.pptx

  1. Institut des sciences techniques appliquées ISTA NIVEAU L3 Cour: Analyse et Maîtrise des risques industriels Professeur: Mme HAMIDI Lamia Année: 2021/2022 UNIVERSITE DES SCIENCES ET DE TECHNOLOGIES ORAN
  2. sommaire  Présentation des risques industriels:  Définition de risque industriel.  Les facteurs de risque industriel.  Typologie des risques industriels.  Risques complexes en maintenance.  Les méthodes d’analyse des risques:  Analyse préliminaire des risques (APR).  L’analyse des modes de défaillance de leur effet et de leur criticité (AMDEC)  La méthode HAZOP.  La méthode arbre de défaillance (AdD).  La méthode HIRA (Hazard Identification Risk Assessment).  Soutien à la maintenance face aux risques lors d’intervention:  La documentation (plan de prévention, permis de travail, mode opératoire,)  Le passage de consignes.  Les formations obligatoires.  Les EPI et EPC.  L’outillage.  La reconnaissance des produits.  Gestion des déchets dans l'entreprise:  Comment inventorier les déchets de l'entreprise.  Mise en œuvre du tri et du regroupement.  Organiser le stockage, contenant et localisation, suivant le type de déchets.  Répertorier les prestataires agréés pour le transport, le stockage et le traitement.
  3. Qu’est-ce qu’un risque industriel ?  Le risque industriel est défini comme un évènement accidentel se produisant sur un site industriel mettant en jeu des produits et/ou des procédés dangereux et entraînant des conséquences immédiates graves pour le personnel, les riverains, les biens et l'environnement.  Afin d'en limiter la survenue et les conséquences, les établissements les plus dangereux sont soumis à une réglementation particulière (classement des installations) et à des contrôles réguliers.  Néanmoins, ce n’est pas parce qu’un site n’est pas classé qu’il ne présente pas de danger.
  4. Ses principales manifestations sont :  l’incendie dû à l’ignition de combustibles par une flamme ou un point chaud (risque d’intoxication, d'asphyxie et de brûlures),  l’explosion due au mélange combustible / comburant (air) avec libération brutale de gaz (risque de décès, de brûlures, de traumatismes directs par l'onde de choc…),  la pollution et la dispersion de substances toxiques, dans l'air, l'eau ou le sol, de produits dangereux avec une toxicité pour l’homme par inhalation, ingestion ou contact.  Ces différents phénomènes peuvent être associés. Qu’est-ce qu’un risque industriel ?
  5. Typologie des risques Ces risques industriels sont qualifiés de « risques majeurs » quand ils sont caractérisés par une probabilité faible et une gravité importante. Cette notion de « risques majeurs » ne concerne que les risques environnementaux. On peut les regrouper en deux catégories :  Risques naturels : avalanches, feux de forêt, inondations, mouvements de terrain, cyclones, séismes, éruptions volcaniques…  Risques technologiques : risques de nature industrielle, nucléaires, liés à la radioactivité, aux transports de matières dangereuses (par voie maritime, terrestre ou fluviale), aux exploitations minières et souterraines ou encore liés à la rupture de barrages. Ils sont engendrés par l’activité humaine. Ils pèsent sur l’environnement considéré dans son acception la plus large (pollution de l’air, environnement du travail, pollution des sols…)
  6. Danger, risque, accident : des notions communes  La prévention des risques industriels, qu’ils soient professionnels ou environnementaux, s’appuie sur les principales notions suivantes : danger, risque, accident ou dommage.  La définition du risque au sens de la réglementation en vigueur soit en sécurité ou en environnement, la notion d’exposition d’une cible à un danger y est intégrée.  Les deux codes exigent que soit menée une évaluation des risques, laquelle va reposer sur une identification des dangers puis une analyse détaillée des conditions d’exposition aux dangers.  Le tableau ci-dessous synthétise les trois principales définitions de danger, risque et accident ou dommage et donne quelques exemples.
  7. TERMINOLOGIE UTILISÉE EN PRÉVENTION DES RISQUES
  8. Risques complexes en maintenance. Expositions aux risques  Des expositions professionnelles multiples Contrairement aux activités de production, les activités de maintenance nécessitent toujours des interactions directes avec les équipements, les biens ou processus à maintenir. Les personnels de maintenance doivent se rendre sur place, à proximité de ces équipements ou processus. Ils n'ont donc pas de poste de travail unique et fixe et sont très mobiles. Ils sont ainsi exposés aux risques associés à cette forte mobilité, aux risques présentés par les équipements ou systèmes, et par les ambiances dans lesquelles ces équipements se trouvent.  Selon les données issues de l’enquête SUMER, les personnels de maintenance sont bien plus fréquemment exposés que leurs collègues de production aux :  nuisances sonores, travail à l'extérieur, aux intempéries, radiations et rayonnements ;  déplacements à pied et en véhicule ;  vibrations (travail avec machines et outils vibrants) ;  postures et positions contraignantes : accroupi, allongé, à genoux, bras en l'air, etc.  travail avec une faible visibilité (quelquefois même sans visibilité) ;  agents chimiques ;  etc. Ces situations à risque et ces expositions peuvent conduire à la survenue d'accidents, mais aussi à différentes maladies professionnelles.
  9. Importantes contraintes techniques, organisationnelles et matérielles Outre les risques présentés par les équipements, les biens et les ambiances de travail, le personnel de maintenance est également soumis à :  des contraintes techniques et technologiques : les systèmes et équipements à maintenir, de même que les aides au diagnostic, sont de plus en plus sophistiqués et complexes, et les technologies sans cesse renouvelées. Les techniciens de maintenance doivent ainsi réaliser des activités très complexes (de diagnostic par exemple) et s'adapter en permanence ;  des contraintes organisationnelles fortes : pression temporelle, interruptions fréquentes de travail, incertitudes sur le travail à réaliser, astreintes, travail le dimanche et les jours fériés, pression psychologique liée à la nécessité d’assurer la productivité, opérations de maintenance imprévues, etc. ;  d'importantes contraintes matérielles : absence ou délais d'obtention des pièces de rechange, outils inadaptés, moyens d'accès et de manutention inexistants ou inappropriés, nombre de collègues insuffisant, plans des installations indisponibles ou non mis à jour, informations sur l'intervention à mener insuffisantes, etc. Ces différentes contraintes dépendent de la politique et de l'organisation de la maintenance des entreprises, de l'importance accordée à cette fonction, des choix de conception et d'acquisition des équipements, et de la façon dont ces choix sont accompagnés non seulement au regard de l'utilisation des équipements, mais aussi au regard de leur maintenance.
  10. Vidéo NAPO
  11. Les méthodes d'analyse des risques Les méthodes les plus connues sont:  l'APR (Analyse Préliminaire des Risques),  l'AMDE (l'Analyse des Modes de Défaillances et de leurs Effets)  l'AMDEC (Analyse des Modes de Défaillances et des Criticités).  La méthode HAZOP.  La méthode arbre de défaillance (AdD).  La méthode HIRA (Hazard Identification Risk Assessment). Les méthodes a postériori1 permettent une recherche des causes après des incidents ou des accidents. 1:une connaissance a posteriori est prouvée par l'expérience
  12. Méthode APR:Analyse Préliminaire du risque  Description Une analyse préliminaire de risque (APR) est une technique dérivée des exigences du « U.S. Military Safety Program MIL-STD882D ». Une analyse préliminaire de risque, dans l’industrie chimique par exemple, s’attarde aux substances dangereuses et aux procédés principaux de l’usine.  L’analyse préliminaire de risque s’applique aussi à des systèmes et à des ouvrages n’utilisant pas de substances dangereuses. Elle comporte, dans ces cas, une identification des dangers par un processus systématique d’analyse y incluant une analyse détaillée du matériel et des logiciels, de l’environnement (dans lequel le système existe), ainsi que des utilisations et des applications anticipées.  L’APR est généralement réalisée tôt dans le développement d’un projet.  À ce moment, peu d’information est disponible sur les détails de conception et, par exemple, sur les procédures d’exploitation et d’entretien. En conséquence, l’APR est souvent le précurseur d’autres analyses de dangers plus élaborées. C’est une méthode qui offre un bon rapport coût/bénéfice.  L’APR dresse une liste de dangers et de situations dangereuses typiques en considérant les caractéristiques suivantes de l’ouvrage :  Matières premières, produits intermédiaires et finaux, et leur réactivité;  Matériaux de construction utilisés;  Équipements utilisés;  Plan d’aménagement du site et des équipements;  Environnement où se situe l’ouvrage;  Activités d’exploitation de l’ouvrage (essais, entretien, activités humaines, etc.);  Interfaces entre les diverses composantes du système.
  13. Objectifs de l'analyse préliminaire de risques L’APR, souvent utilisée pour évaluer les dangers au début de la vie d’un ouvrage, est appliquée lors des phases de conception ou de R&D et peut être très utile lors de la sélection d’un site pour son installation. Elle est aussi utilisée lors des phases préliminaires des projets pour effectuer les revues de conception avant le développement des plans et devis détaillés de l’ouvrage. Application de l'analyse préliminaire de risques  Bien que la technique d’APR soit normalement utilisée dans les phases préliminaires de conception d’un système ou d’un ouvrage où peu d’information est disponible sur les risques potentiels, elle peut aussi être utilisée pour analyser les grandes installations déjà en exploitation ou pour hiérarchiser les dangers lorsque les circonstances empêchent l’utilisation de techniques plus élaborées. Principe de l'analyse préliminaire de risques  Identifier des situations de dangers (fuites de matières dangereuses toxiques, explosion, incendie, affaissement de barrage, erreurs humaines, conditions climatiques extrêmes, séismes, pannes électriques, pandémie, etc.).  Déterminer les causes et les conséquences d’une situation de dangers.  Mettre en lumière les barrières de sécurité existantes de prévention et/ou de
  14. L’AMDEC L'AMDEC est une méthode conçue spécifiquement pour identifier les modes de défaillance d'un produit, d'un procédé ou d'un processus. Cette démarche exige rigueur et précision, son efficacité est à ce prix. L'AMDEC est née au sein de l'industrie aéronautique . L'industrie automobile l'a ensuite rapidement adoptée. Aujourd'hui, les applications de l'AMDEC sont multiples. Voyons tout cela.
  15. Définition AMDEC  L'acronyme AMDEC signifie Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et de leur Criticité.  En fait, tout est clairement résumé en un seul intitulé.  C'est l'équivalent français de la méthode d'origine FMEA mise au point au sein de l'armée américaine au début des années 1940 puis exploitée ensuite par la NASA pour le programme Apollo. Le sigle FMEA signifie quant à lui: Failure Mode, Effects, and Criticality Analysis.
  16. La démarche est complète Elle propose de lister puis d'organiser les modes de défaillances prévisibles et les conséquences lors de la conception d'un produit ou de la mise en œuvre d'un processus. C'est un outil indispensable pour les travaux d'études, mais pas uniquement. Elle n'est pas seulement utilisée à priori1.  En cours de réalisation du produit ou de mise en place du processus, profitant de la connaissance acquise, l'analyse s'avère plus fine, plus pertinente.  A noter, L'AMDEC complète la première version de la démarche intitulée : "AMDE" dont est absente la notion de Criticité, d'où la lettre "C" final de l'acronyme.  La Criticité est un paramètre essentiel pour compléter la portée de l'analyse de risques et obtenir ainsi un 1:une connaissance a priori est indépendante de l'expérience
  17. Déroulement de l'analyse AMDEC Préparatio n • Groupe de travail • Périmètre, portée Analyse fonctionnel le • Découpage fonctionnel • Préparation de l’étude de la défaillance identificati on • Identification des défaillance • Étude rationnelle des modes de la défaillance Valorisatio n • Valorisation de la défaillance • Etude de la criticité Action correctives • Identification des actions préventives • Identification des actions palliatives • Identification des actions correctives
  18. METHODE HAZOP  La méthode HAZOP (HAZard and OPerability) est l’une des méthodes d’analyse des risques (Process Hazard Analysis PHA) la plus utilisée à l’échelle mondiale pour analyser et maîtriser les risques industriels dans divers secteurs tels que la chimie, la pharmacie, l’agroalimentaire, le milieu pétrolier/gazier, le nucléaire ...  Aujourd’hui, la méthode HAZOP est considérée comme l’une des meilleurs techniques disponibles dans le cadre de l’évaluation des risques.
  19. Les avantages d'une HAZOP  Une analyse de risque avec la méthodologie HAZOP, comme décrite par la norme CEI 61882:2016, améliore non seulement la sécurité d'une installation, mais sert également à mettre en évidence d'éventuels problèmes de conception et / ou d'exploitation à un stade précoce du développement du projet.  Il est également utilisé comme un outil efficace pour les audits de sécurité ou l'identification des risques d'une installation existante, ou pour anticiper les mesures de sécurité en cas de changement possible dans un procédé donné.
  20. Déroulement d'une HAZOP Pour ce qui concerne l’analyse de risques HAZOP, nous proposons de manière générale une analyse de risques de type semi-quantitative, basée sur des données de défaillance cohérentes avec les bases de données reconnues. La bonne préparation des analyses de risque est essentielle. Il est difficile d’établir l’ensemble des informations nécessaires mais nous pensons en particulier aux éléments suivants :  Description des procédés  Schémas de procédé / Schémas de tuyauterie et d’instrumentation (P&ID) / Schémas TI  Modes opératoires  Fiches de données de sécurité & Propriétés des matières dangereuses, telles que combustibilité, inflammabilité, explosivité, réactivité, auto-échauffement, toxicité ou propriétés électrostatiques  Spécifications de conception (fiches techniques) des équipements  Caractéristiques des systèmes d’évacuation de la surpression (soupapes, disques de rupture) et des lignes de collecte  Analyse fonctionnelle / Description du système de conduite  Description des fonctions de sécurité (automate de sécurité, …), matrice défauts/actions
  21. Identification des Danger et évaluation des risques
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