C1 Format conférence :
Les locaux, acteurs de la
stratégie touristique
Les intervenants :
Pourquoi aller chercher le local ?
• Il fait partie de l’offre touristique, il est influenceur et
prescripteur
• Il constitue la première clientèle d’un territoire
• Il apporte plus de sens et d’authenticité au tourisme
• Il consomme l’activité touristique en basse saison
• Il apporte un supplément d’âme aux supports de com
Quelques initiatives
• Le passeur d’histoire à la Réunion : personnes qui sont nées
sur le territoire et sont dépositaires des coutumes,
traditions. Elles permettent d’enrichir le contenu des
supports de communication.
• Boutique Mazette au Cap Ferret : Vente de produits locaux et
présence d’un point d’information touristique.
• AvizersAlsace : met en contact des Alsaciens avec des
visiteurs via la plateforme messenger.
• Ginger Cleaner en Irlande : fournit aux locaux et aux
touristes des pinces pour nettoyer la plage.
C2: Format Conférence
Le micro-learning : comme outil
de connaissance des territoires
Les intervenants :
@jbsoubaigne @MANCINIJP Amélie De Ronseray
Qu’est-ce que le micro-learning ?
ü Granulariser l’apprentissage –
découper l’apprentissage à distance
pour qu’il soit digeste pour les
apprenants
ü Connaissance des territoires: renforcer
la capacité de récit, leur aptitude à
savoir raconter un territoire
ü Connaissance des territoires: arriver à
casser les frontières administratives
#apprentissage #storytelling #ludique #concis #multimédias
Le micro-learning pensé pour les habitants
Focus: Bourgogne Franche-Comté
• digitalisation
• Montée en gamme des outils numériques Une ambition régionale
numérique
• Renforcer la capacité de récit
• Développer le sentiment d’appartenance (fierté)
• Faire des habitants des ambassadeurs de la région
Accroître la connaissance de son
territoire
• Capsules courtes pour qu’elles s’intègrent dans le quotidien des habitants
• Format ludique
• Engagement
• Collecte de datas
Pourquoi le micro-learning?
• Contenus accessible à tout public, apports ludiques
• Spécialiste de la diffusion et de l’animation des communautés
• Expertise en marketing
• Valorisation de territoire
La plateforme ARTIPS
Le micro-learning pensé pour les professionnels
PACA: des besoins forts en appropriation et en déploiement auprès des pros du
tourisme
Le MOOC Provence Alpes-Côte d’Azur
Outil à la portée de tous
Format du micro-learning sert les objectifs à atteindre
Focus: Région Provence Alpes-Côte d’Azur
Le micro-learning pensé comme outil
d’animation pour les OT
Comment le e-learning peut-il aussi être un dispositif
d’animation proposé par les territoires?
Exemples
• Les incollables: Seignosse :
connaissance du Territoire pour les
saisonniers (= micro-learning)
• Good Morning Saisonnier à
connaissance du territoire pour les
saisonniers du tourisme
Initiatives de territoires
• Co-créer localement des contenus de
qualité,
• Animer la professionnalisation des
prestataires
• Valoriser autrement nos données
• Réduire les distances
• Animer son écosystème
• Une démarche animée par les territoires
Quelques questionnements
• Est-ce que les structures et les organisations freinent plus qu’elles
n’encouragent l’innovation ?
Ø Quels sont les métiers/ compétences que maitrisent l’OGD ?
Ø Grille de compétences/ habiletés/ expertises ?
• Être une structure établie confère-t-il une quelconque légitimité ?
La fin des avis, le triomphe de la recommandation ?
Ø La guerre interne des innovations ?
A quel moment dans le cycle du voyageur la destination est-elle pertinente
du point de vue global, mais aussi de l’innovation ?
Ø Plus le cycle avance, moins l’individu voudra être en relation avec l’OT.
Les 5 rôles de l’OGD et l’innovation
1. Curateurs: contenus, tonalités, langues, cultures, là où le visiteur se trouve (ouvrir son
cœur, i.e. son smartphone
2. Adopteurs: big data, data scientist, IA, algorithmes
3. Catalyseurs : gestion de projets; augmentation des échanges commerciaux
(plateformes)
4. Activités: place making, partenariats avec gouvernement local, communauté, diverses
organisations et institutions, communauté d’affaire, résidents et autres partenaires
locaux, développement durable
5. Collaborateurs: co-création de (la destination, des outils)
• Rapport de force et de hiérarchie entre innovation et mondes du tourisme à
réinventer
• Valeurs de l’innovation sont tributaires des contextes que l’animent, donc de
chaque territoires
– Identifier et fédérer les besoins en innovation propres au territoire
• Innovation comme outil d’attractivité, de rayonnement et de développement
économique
- Aller vers l’innovation (exprimer)
- Laisser l’innovation venir à vous (planifier)
- Trouver votre chemin et votre voie
En conclusion
Créer des nudges efficaces
L’économie comportementale est la base du nudge.
Il s’agit de chercher des biais qui viennent perturber les comportements
humains = facteurs de changements.
EXPLORATION
TERRAIN
CREATION
PRE-
SELECTION
EVALUATION
Quelques exemples
• « poubellator » ou cible dans les toilettes afin d’améliorer
la propreté dans les trains
• satisfaction client et meilleure expérience
Ouigo
• favoriser les éco-gestes et le bien-être
• interrupteurs qui favorisent les économies d’énergie
• pommeau de douche qui change de couleur pour couper l’eau
Cas OGIC
• Guider la navigation des visiteurs à l’aide d’un tapis
vertébral pour rassurer et faciliter les déplacements
dans l’établissement
Clinique à Santiago du
Chili
Il est possible de combiner plusieurs nudge pour
atteindre le comportement souhaité
L’utilisation du nudge en interne
• Organisation du travail
• Les biais au sein d’une équipe :
Ø Biais de confusion
Ø Biais de sur-confiance
Ø Aversion à la perte
• Au sein d’une entreprise de multiples biais de décision jouent sur
l’environnement physique et social
• Bien-être au sein d’une équipe : levier de la performance
PA1 : Format Plein Air
Economie Collaborative - SoUse
« Aujourd’hui est l’âge d’or de l’économie
collaborative »
Christopher LEGUY
@SoUse_fr
L’économie collaborative,
un renouveau contemporain
Valeurs:
#Echanges humains
#Mutualisation des services
#Création de communautés
Les enjeux des start-ups de l’économie collaborative:
Ø Développer sa communauté via les plateformes numériques
Ø Garantir la notion de confiance
Ø Etendre les partenariats (question de survie)
Limites et perspectives de
l’économie collaborative
- Concurrence pour les prestataires
- Viabilité du modèle collaboratif mal perçue
- Tropisme des communautés dans les grandes
agglomérations ( carence des plateformes
dans les petits communautés)
- Cadre de confiance et réglementation à
améliorer
- « Age d’or » de l’économie collaborative
- Participation à l’économie touristique des
territoires
- Création de dynamiques
- Collaboration des habitants (cohésion)
Pour conclure…
l’économie collaborative:
• Vers un sentiment d’expérience renforcé
• Une nouvelle forme d’usage
• Un levier pour les institutions du tourisme, vers un
accompagnement des prestataires
• Un message d’ouverture (rester ouvert aux nvlles
opportunités)
• Plutôt acteur que spectateur
PA2 : Format Plein Air
L’excellence des services
« Nous sommes tous et toutes créateurs d’expériences »
@touristic @agitateur @AubegreDuJeuDePaume
Le métier de concierge
• Aller au-delà des
services assurés
par l’hôtel en
permanence
• Le réseau est la clé
• Faire preuve
d’empathie
• Avoir une bonne
mémoire
« Pour satisfaire le
client, rien n’est
impossible »
Témoignage de Dimitri Ruiz, chef concierge à
l’Auberge du jeu de Paume à Chantilly
Lexique de la conciergerie
• Clé d’or = ultime marque de distinction internationale du
concierge.
• Shift = créneaux horaires où on est censés être en
service.
• Chasseur = celui qu’on envoie chercher ce qui manque,
faire des achats pour le client
• Loge = comptoir de travail. Lieu où les concierges
répondent et proposent
Quel lien avec le tourisme ?
Satisfaction
client
Ne conseiller
que ce qu’on
connaît
Humain
Expérience
client
Toujours s’efforcer à apporter
quelque chose de plus au client
PA3: Format Plein Air
Se connaître pour mieux se différencier
François Perroy
@fperroy @Agitateurs
François Genin
@leontraveltourism
« Le résultat final
sera peut-être
différent du cap
initial »
Comment se différencier ?
egarder les choses différemment au début d’une
problématique
tre libre de se laisser surprendre
ortir des règles préétablies et du mimétisme du digital
aisir l’opportunité de la rencontre
R
E
S
S
Pourquoi ?
évelopper sa visibilité et augmenter sa fréquentationD
Tout en se connaissant bien !
• Bien se connaître : phase nécessaire de vie du territoire
• Capter l’ADN du territoire
• Expérimenter d’abord pour proposer ensuite
• Se nourrir des conseils des habitants, faire de l’introspection
culturelle locale
• Repérer des signaux qui vont durer dans le temps
• Ne pas trahir les traits et la culture locale
« Intégrez le doute dans vos
réflexions, sans aucune
certitude absolue »
PA4 : Format Plein Air
Quel média tourisme demain ?
François Perroy
@fperroy @Agitateurs
Jean-Luc Boulin
@jeanLucBoulin
« Pour réfléchir et
se tenir au courant
des évolutions du
secteur »
Hermine de
Saint Albin
@Hdesaintalbin
Les médias BtoB
Selon @JeanLucBoulin, la veille
quotidienne fonctionne grâce aux
générateurs de flux qui partagent des
contenus structurés, validés et
professionnels. Il est plus difficile d’avoir
accès à des articles de fond
Selon @fperroy, la recherche
d’informations courtes ne prend presque
plus de temps et leur lecture est
spontanée. Mais la recherche calibrée et
approfondie prend plus de temps.
Quelle utilisation des médias par les pros aujourd’hui ?
Les supports
disponibles :
• Mieux exploiter les travaux de
recherches universitaires
• S’abonner à un média privé
payant
• Chercher ses sources d’infos
dans des médias non
spécialisés
Comment réussir sa
veille ?
Les médias BtoC aujourd’hui
• Déclin des productions
institutionnelles orientées
« tourisme »
• Succès des productions qui
parlent de voyages, de moments
et de lieux à vivre.
• Ces nouveaux supports sont
Instagram, les sites d’expériences,
les blogs, etc.
Les Mains dans le Cambouis #1
Les alternatives à Google Maps
Les intervenants :
Les Mains dans le Cambouis #1
Google Maps :
• L’application est payante depuis le 15/07/2018
• Avant Google vous proposait 775 000 affichages/mois offerts depuis le
15/07 ce sont 28 000 affichages/mois
• Avantages : Très bonne qualité de l’outil, expertise dans le sujet
• Inconvénients : Problématique du paiement et difficulté pour choisir son
fond de carte
Les Mains dans le Cambouis #1
Les applications alternatives proposées:
Les Mains dans le Cambouis #1
• Le choix de ces alternatives dépend :
– du nombre de vue sur un site internet,
– du budget consacré,
– Des fonctionnalités souhaitées (quels besoins, affichage, fond de carte, zoom,
personnalisation)
Les applications alternatives :
• Les 3 critères pour une bonne carte :
– Le style du fond de carte,
– Les données affichées sur la carte,
– Les niveaux de zoom
Les Mains dans le Cambouis #1
Quelques précisions:
• OpenstreetMap :
– Beaucoup d’applications sont calquées sur OSM et/ou utilise des informations issuées
d’OSM
– Délocalisation de leurs serveurs de l’Angleterre vers les Pays-Bas, le 15/07, ce qui a créé
des ralentissements sur l’application
– OSM préconise une utilisation modérée de son application pour des sites internet de grande
envergure et ne peut pas être utilisé sur un site commercial
• Avantages : OpenSource, application collaborative donc tout le monde
peut saisir de l’information
• Inconvénients : OpenSource qui peut entraîner la production de
d’informations fausses ou obsolètes
Les Mains dans le Cambouis #2
La Blockchain, la neutralité du net, les Makers,
qu’est-ce que ça va changer pour nous ?
Les intervenants :
Les Mains dans le Cambouis #2
« Ces trois thématiques sont complexes à comprendre
mais vont impacter nos métiers dans le futur, surtout au
niveau du numérique. »
Les Mains dans le Cambouis #2
Les makers :
• Définition : « C’est un bricolo 2.0, DIY »
• C’est un état d’esprit entre tradition de faire soi-même et nouvelles technologies. C’est aussi se
faire plaisir (création), également l’envie, le besoin de partager pour participer à un projet social.
• Dans le tourisme, cela consisterait à travailler au niveau de l’humain, donner de l’agilité aux
institutions (exemple: mode participatif)
• Il pourrait aussi s’agir d’utiliser les FabLab comme fabricant de produits dérivés ce qui permettrait
de faire travailler les locaux, de donner une touche d’originalité.
Pour information, le site https://coop.tierslieux.net, répertorie l’ensemble des Tiers Lieux de la région.
Les Mains dans le Cambouis #2
La Blockchain:
• C’est une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente et sécurisée.
C’est un protocole décentralisé sur un réseau en pair à pair.
• Il existe plusieurs type de blockchains:
– Il y a les blockchains qui permettent de faire fonctionner les crypto monnaies, notamment le
bitcoin
– Il y a les blockchains qui permettent de gérer des smart contracts
• Exemple dans le domaine touristique :
• Création d’une application de gestion des Avis client (Furrius) : But : restaurer la confiance
dans les avis clients
• Publicité: Ministère du Tourisme d’Autriche a passé toute sa régie publicitaire sur une
blockchain ce qui leur permet d’avoir un contrôle plus pointu dans le sens où ils ont la
certification que le clic qui est fait sur une publicité est bien fait par une personne identifiée
Les Mains dans le Cambouis #2
La neutralité du web :
• « C’est le fait de protéger le consommateur du fait que les opérateurs font payer plus pour avoir
accès à des services différenciés »
• En France, c’est un principe qui est inscrit dans la loi depuis 2016
• Quelle implication pour les acteurs du tourisme ?
– Le wifi public : vous êtes soumis aux mêmes règles que les fournisseurs d’accès
– Exemple: Air France propose un service d’accès à internet pendant le vol gratuit qui donne
accès aux messageries instantanées mais en payant plus il est possible d’avoir accès à plus
de services
• à Dans ce cas là, le neutralité du net, comme elle est écrite dans la loi n’est pas
respectée.
Les Mains dans le Cambouis #3
Les formats publicitaires sur les réseaux sociaux
dans le travel
Les intervenants :
Les Mains dans les Cambouis #3
La philosophie du social media
Audience Média Editorial Performance
La constitution des
audience est un point
essentiel pour atteindre la
performance voulue
La capacité à segmenter en fonction de l’audience par
rapport au message concerné
Le maillon fort de la chaîne
Les Mains dans les Cambouis #3
Les principaux canaux publicitaires
Facebook > 33 millions d’utilisateurs par mois
Instagram 17 millions d’utilisateurs par mois
Twitter 17 millions d’utilisateurs par mois
Les Mains dans le Cambouis #3
Les objectifs et leurs différents formats
Objectif1: La notoriété: Faire connaître la destination via un produit: Les
formats les plus adaptés à la réalisation de cet objectif :
- Twitter avec la sponsorisation des comptes / des tendances
- Instagram avec la possibilité de sponsoriser des publications
Objectif 2 : L’engagement / La visibilité: Les formats les plus
adaptés à la réalisation de cet objectif :
C’est le format vertical qui fonctionne le mieux sur les réseaux sociaux (smartphone).
- Facebook
- Twitter
Objectif 3 : La transformation/conversion Il faut générer de
la conversion et du trafic via les stories et les « experience lead » (expériences/photo vidéos autour d’un
produit
Les Mains dans le Cambouis #3
Les questions à se poser pour un community manager
Quel est l'objectif à atteindre? (pour mieux comprendre quel serait le média le mieux
adapté)
Comment mesurer la pertinence de nos actions
Quel cout engendrés par la démarche qu’on veut entreprendre?
Quels sont les couts par vues ? Par interactions ? Les couts moyens?
Les Mains dans le Cambouis #4
Le vocal de plus en plus présent
Olivier Guérin
@ouisncf
Oui.sncf – Responsable
design d’Expérience
utilisateur digital
Sébastien Gonzalez
@sebgonza
Envol digital-Consultant
Thibaut Loubère
@thibaut
Val Thorens - Responsable
Marketing Digital
« Google recommande fortement de s'intéresser de près au référencement vocal qui diffèrent de celui
habituellement pratiqué ».
Exemple 1: oui.sncf
En matière des vocal, aujourd’hui nous
avons des outils qui nous permettent
de pouvoir poser des questions et
obtenir des réponses.
Cheminement:
Ø Le conversationnel se trouve sous l’angle de l’expérience de
l’utilisateur
Ø L’optimisation de parcours existants
Ø L’anticipation et la création des nouveaux parcours
Implication:
Ø L’adaptation aux émergences des applications et nouveaux appareils
Positionnement des enceintes
vocales
#RE1 : Les points clés
• Qu’est-ce-que Booking.com? Leader mondial en réservation hôtelière en
ligne.
• Booking.com en quelques chiffres : 2 millions d’hébergements dans plus de
229 pays, 17 000 employés, + de 118 millions de clients.
• Booking.com aspire à de nouvelles ambitions en proposant à leurs clients une
diversification de leur offre tournée vers des activités liées aux séjours. Grâce au
QR Code, les clients peuvent réserver leurs activités en toute simplicité.
• L’objectif de Booking Experiences : contracter avec les partenaires afin de
leur apporter de la visibilité dite exclusive, gratuite et ciblée, voire personnalisée.
#RE1 : Le QR Code pour les nuls! Le Pass de Booking
Experiences
PROCESSUS du QR Code :
1. Réservation de l’hébergement.
2. 14 jours avant le séjour envoi d’un
e-mail au client, récapitulant l’offre.
3. L’e-mail le redirige vers la
plateforme répertoriant les
expériences ainsi que le QR Code.
4. Activation du QR Code avec l’ajout
de la carte de crédit.
5. Accès à toutes les expériences sans
réservation ni paiement préalable.
6. Le QR Code est scanné par le
partenaire sur place.
7. La carte de crédit est débitée
directement.
6. Le client peut vivre son expérience.
Intérêts pour le client
du QR Code :
réductions, avantages,
cadeaux, etc…
Négociation tarifaire
facultative avec le
prestataire.
Application disponible
sur tablette ou
smartphone.
QR Code valide
uniquement durant le
séjour du client jusqu’à
minuit le jour de son
départ.
Prélèvement d’une commission
par Booking.com à chaque
transaction. Paiement du
prestataire le mois suivant.
#RE1 : Saint-Emilion a testé pour vous!
« Les raisons de dire oui! »
Selon Bertrand Millot, Directeur de Saint-Emilion Tourisme
• Promotion gratuite!
• Coopérer avec Booking.com permet d’offrir une large visibilité des activités et d’inciter leur réservation avant même
la venue du visiteur sur le territoire.
• Renforcer le rôle de l’OT vis-à-vis de ses partenaires : ne plus subir mais exposer les résultats.
• Valoriser les actions des OT auprès de ses partenaires.
• S’adapter au marché existant.
• Tester et éprouver la capacité réelle de booking.com à s’implanter sur le territoire de Saint-Emilion.
MAIS quelques craintes subsistent…
• Concurrence frontale.
• Limitation du périmètre géographique : le pouvoir des grandes villes. Ex : la ville d’Albi ne peut prétendre à
coopérer avec Booking Expériences tant que ce dernier ne s’est pas implanté dans la ville la plus importante du
périmètre, soit Toulouse.
#RE2 : Constats généraux s’appliquant au tourisme
• La grande époque de Facebook est révolue.
• Uniformisation des contenus : perte de confiance des internautes (soit
73% des français) + contenus moins impactant.
• Prise de conscience des socionautes de la traçabilité de leurs données.
• Toujours à la recherche du « Like ».
• Stratégie de communication digitale des destinations basée sur le
principe de la comparaison.
1/3 du temps passé
en ligne est consacré
aux médias sociaux
61% des socionautes
utilisent leurs
smartphones
42 ans : moyenne
d’âge du socionaute
français
59% des français sont
sur les réseaux
sociaux
#RE2 : Les tendances des réseaux sociaux
• Evolution des métiers liés aux réseaux sociaux
• Surfer sur la tendance pour générer du contenu
utilisateur. Ex : le critère n°1 des millennials pour choisir
leurs vacances : un lieu instagrammable.
• Utilisation des réseaux sociaux pour influencer les flux
touristiques.
• Changement de l’approche stratégique :
like de page like de publication
interactions significatives (commentaires des internautes).
Mettre l’accent sur la valorisation des contenus partagés par
les utilisateurs.
#RE2 : Opportunités créatives sur les réseaux sociaux
• Le bon message à la bonne audience et au bon moment.
• Intégration de la stratégie social média dans la stratégie globale =>
planning éditorial + comité éditorial. Favoriser l’échange entre les différents
membres des équipes. Ex : Tableau de bord personnalisé selon l’idée de
My Destination.
• Concernant Facebook :
- Changement de sa méthode de calcul : baisse de la portée organique.
- Bien choisir son format selon le cycle du voyageur et le message voulu.
- Attention au format vidéo utilisé sur les smartphones.
#RE2 : Opportunités créatives sur les réseaux sociaux
• Concernant Instagram :
- Raconter des histoires en allongeant les wordings : créer du vrai storytelling!
- Être créatif dans son contenu et ses images pour se différencier.
- Utiliser les stories à bon escient et privilégier les formats albums : démarche qualitative.
- L’algorithme prend davantage en compte les échanges entre les socionautes.
- Utiliser des stories en tant que teaser en complément des IGTV.
3 phases clés d’une campagne social media réussie :
Utiliser les Ads à bon escient : mettre en place des
campagnes d’Ads pour cibler les bonnes personnes + ne
pas avoir une approche trop commerciale/publicitaire.
Créativité Mesure
Technology
integration
#RE3 : Les micro aventures… Selon Chilowé
• Qu’est-ce qu’une micro aventure? Une aventure à proximité de chez soi et à
moindre coût.
• Pourquoi les micro aventures?
- Répondre à une tendance de fond sociétal :
citadins en quête d’aventure outdoor.
- Vivre une aventure près de chez soi sans avoir
besoin de partir loin.
- Besoin de reconnexion avec la nature : mieux la
connaître et la respecter.
• Qu’est-ce que Chilowé? Un créateur de micro aventure français qui a vu le jour en
2017.
Au départ, création d’une newsletter thématisée Développement d’un univers
Lancement d’événements pour réunir la communauté Parution du guide print
« Chilowé Paris » (proposition de 150 aventures autour de la capitale) en novembre 2018.
• Le concept :
- Des idées et des infos pratiques sur des « aventures » permettant aux citadins de passer
plus de temps à l’extérieur proche de chez eux.
- Basé sur une communication originale : ton humoristique (détournant les concepts
classiques) dans une volonté de se différencier.
• A qui s’adresse Chilowé?
- 25-45 ans. CSP+. Citadins
#RE3 : Vivre une aventure avec Chilowé
• Les micro aventures seraient-elles une réponse aux enjeux climatiques?
Oui, on constate un véritable retour aux choses simples, en accord avec l’environnement.
• Quelle est la responsabilité des créateurs de micro aventures qui incitent un certain
nombre de personnes à se déplacer et à dormir en pleine nature?
Aujourd’hui, il existe des moyens de maîtriser l’affluence : le concept ne plaît pas forcément à
tout le monde et c’est à nous d’apporter les bonnes informations pratiques sans pour autant
donner toutes les informations.
• Et le long terme?
Développer le concept dans d’autres villes tel que Bordeaux, Lyon, Barcelone, etc…
Coopérer avec les destinations afin de mettre en avant des offres moins « classiques ».
• Et votre modèle économique?
Le guide print.
#RE3 : Questions/Réponses – Public VS Chilowé
« Inspirer sans être
aspirationnel, apprendre
sans être chiant, faire
marrer sans être lol. »
Selon F. Martinet
#RE4 : Zoom sur la start-up Timescope
• Qu’est-ce que Timescope?
« Machine à voyager dans le temps. »
selon le co-fondateur Basile Segalen.
Une borne à réalité virtuelle à accès libre 7j/
7, pour tous et le plus souvent gratuit
révélant l’histoire d’un territoire au travers
d’une expérience immersive.
- Naissance de la start-up en 2015.
- 30 bornes actives à ce jour.
- Doublement récompensée lors des
#ET13.
• Les étapes de
production :1
Constitution d’une cellule de travail
2
Définition du scénario du film
3
Constitution d’un dossier de
références historiques
4
Modélisation en 3D
5
Animation et finalisation du film
#RE4 : Co-construction d’un projet entre une start-up et un
territoire
• Le Pays d’Artois, Arras : 225 communes, territoire
rural, bonne géolocalisation avec une gare TGV (40 min
de Paris). Territoire idéal pour la clientèle parisienne à la
recherche d’un court séjour au calme.
• Timescope et le Pays d’Artois, Arras : l’histoire d’une
rencontre...
- Un territoire propice car chargé d’histoire.
- Un territoire rural qui a su se tourner vers un outil
numérique à la pointe de la technologie.
- 3 lieux, 3 époques et 3 experiences.
- Un mobilier urbain qui se fond dans le décor.
- Véritable point d’intérêt enrichissant la visite in situ.
Déjà + 10 000 voyages
dans le temps en Pays
d’Artois et un taux de
satisfaction utilisateur > à97 % !
#RE4 : Clés de succès de cette collaboration
En d’autres termes...
Être convaincu par l’idée afin de rassembler tous les acteurs autour de ce même projet
+ Travailler en équipe de projet suivant le modèle d’une start-up
+ Considérer la start-up comme un membre à part entière de l’équipe.
Timescope au service d’une stratégie innovante de mise en valeur du territoire
Développer des contenus de
concert, en coproduction, pour
un résultat qui répond au
mieux aux objectifs initiaux et
valorise le territoire.
Construire une relation de
confiance dans le temps pour
renforcer le dispositif et
améliorer encore les nouvelles
expériences proposées.
Miser sur un média
radicalement nouveau qui
ouvre le champ des possibles
en offrant aux utilisateurs des
expériences mémorables.
1 3 2
Un dispositif innovant Une approche agile Un partenariat fructueux
Pour plus d’informations, nous vous invitons à regarder le reportage de France 3 :
https://mobile.francetvinfo.fr/sciences/histoire/pas-de-calais-la-ville-d-arras-raconte-son-passe-en-3d_2952465.html
F1 : L’ISLANDE EN
PROFONDEUR
LUDOVIC DUBLANCHET
#DUBLANCHET/AGITATEURS
DADI GUDJONSSON
ICELAND
DES OBJECTIFS BIEN DÉFINIS :
# Développer le tourisme à l’année
# Promouvoir le tourisme sur l’ensemble du territoire
# Sensibiliser aux comportements responsables et maintenir des expériences
positives
« Create together » :
-> Plusieurs acteurs :
# Le gouvernement islandais
# Les agences marketing
# Les acteurs touristiques
# Et bien sûr, les locaux !
QUELQUES EXEMPLES D’INITIATIVES :
à Un chatbot humain : les habitants à l’écoute
des visiteurs
à Outil de formation en ligne visant à offrir aux
voyageurs une expérience enrichissante, tout en
sensibilisant aux pratiques de voyage sûres et
responsables
à L’équivalent islandais d’un abécédaire qui met
en valeur les trésors du pays et permet au
visiteur de se familiariser avec la langue
L’ESPRIT ISLANDAIS :
# «The best lessons, aren’t lessons »
# « Be personal »
# « Be responsible and authentic »
# « Have a long-term focus »
# « Collaborate with stakeholders »
F2 : La Réunion …
… L’île intense
FRANÇOIS PERROY
EMOTIO TOURISME / AGITATEURS
ISABELLE NATIVEL
ÎLE DE LA RÉUNION TOURISME
GÉRALDINE HUET
FRT ÎLE DE LA RÉUNION
• 2 structures au service du territoire, soutenues par la collectivité régionale :
IRT : Ile de la Réunion Tourisme
FRT : Fédération Réunionnaise du Tourisme (8 Offices de Tourisme)
è Le savoir-faire à la réunionnaise : Une stratégie coordonnée !
Complémentarité et cohérence des actions menées par les différentes structures.
Stratégie :
Structuration :
# L’expérience client au cœur de la stratégie : créativité & projets collaboratifs
# La séduction par une communication affirmée
# Une commercialisation assumée des produits touristiques
Quelques actions stratégiques :
Les coups de cœur des offices
de tourisme réunionnais :
« Fonker ».
Osez la commercialisation
pour booster les ventes.
Partenariat Public-Privé
gagnant pour le territoire.
Les ETRUN : Rencontres
du E-Tourisme à La
Réunion. gagnant pour le
territoire.
Quelques actions stratégiques :
Osez la commercialisation
pour booster les ventes. Un
partenariat Public-Privé
gagnant pour le territoire.
Miser sur la qualité des
contenus & opter pour de
bons visuels.
Après
Avant
Faire appel à des
influenceurs pour « raconter
des histoires ».
Des résultats probants:
Nombre de fans
557 831
1 Milliard de recettes
(Ext. : 35% / Local : 65%)
551 000
visiteurs extérieurs
8 Millions
de nuitées marchandes :
(Ext. : 50% / Local : 50%)
11 600 Emplois
salariés
Fréquentation des
Offices de Tourisme
Audience du site
www.reunion.fr
Source : Ile de La Réunion Tourisme
LUDOVIC DUBLANCHET
#DUBLANCHET / AGITATEURS
SÉBASTIEN DEBARGE
CREUSE TOURISME
GRAZIELLA PENOT
CREUSE TOURISME
F3 : La Creuse, la communication
comme outil de sensibilisation et
de développement touristique.
LA CREUSE …
« ÊTRE SEUL AU MONDE EST ENCORE POSSIBLE »
Beaucoup de clichés et pourtant... :
• Une notoriété indéniable : Eh oui ! Tout le monde connaît la Creuse
• Une position centrale : « à 3h de tout », propice aux retrouvailles
Leur combat : travailler la notoriété touristique avec la clientèle touristique, les
prestataires et les habitants.
Un positionnement affirmé : La campagne, la vraie !
- Une destination familiale, nature, sport de plein air
- 3 éléments fondateurs :
Le vide : Base de la créativité et de l’inspiration
L’intimité : Le territoire s’y prête
Le temps : Ressourçant, qui laisse place à la contemplation et au bien-être
LES ACTIONS MENÉES:
Élaboration d’une
charte éditoriale
Séduire la clientèle
potentielle et
sensibiliser la
population locale
Travailler sa
notoriété grâce aux
campagnes TV
HUMANISER LES CONTENUS
è Émulations Locales
Photos, vidéos, textes, etc.
Les portraits de Creuse :
Habitants, ambassadeurs &
prestataires
Les coups de cœur
Creusois :
Expériences et histoires
locales
COMMENT ?
è Gestion optimale du budget
• Optimisation des compétences internes pour la production et le montage +
exploitation de rushs vidéo déjà réalisés + banque de photos
• Acteurs externe : agence de communication, ambassadeurs, médias, etc.
En quelques mots :
Une communication efficace pour une évolution
positive de l’image de la Creuse.
F4 : LE COMPTOIR DES LOISIRS,
LE NOUVEL OFFICE DE TOURISME ET
DU COMMERCE D’EVREUX
UN CHANGEMENT DE CAP :
Touristes ou habitants ?
è Evreux a choisi son positionnement : Focus sur les habitants, réappropriation de
l’espace
Un projet touristique et de loisir
è Débaptiser l’Office de tourisme d’Evreux Normandie en Coomptoir des Loisirs
Le nouvel esprit
d’Évreux en 3 mots :
- Contemporain
- Optimiste
- Partagé
COMMENT ?
Collaboration :
- Avec Léon Travel & Tourism
- Avec les élus (participation active et subventions conséquentes)
è Coopération, entente et partage
Développement d’une boutique performante:
- Relocalisation stratégique de la structure (place centrale face à la cathédrale, rue commerçante)
- Aménagement du local : collaboration avec le merchandiser (design de la boutique + choix des
produits locaux, etc.)
- Inauguration réussie : objectif atteint avec 350 personnes présentes
- Un chiffre d’affaire en augmentation depuis le lancement
- Reconnaissance des habitants, des professionnels et des associations du territoire
B1 : FACEBOOK, STOP OU
ENCORE ?
NICOLAS DE DIANOUS
WELIKETRAVEL
SÉBASTIEN RÉPÉTO
MYDESTINATION
CÉDRIC CHABRY
THINKMYWEB
« Je ne crois pas à la désertion de Facebook. Il
y a un énorme écart entre le déclaratif et ce
qui se passe vraiment. »
NICOLAS DE DIANOUS
WELIKETRAVEL
OÙ EN EST FACEBOOK ?
• La « crise » Facebook, relayée par les médias, a fortement impacté l’image de
l’entreprise (reportages, facebook bashing, fake news, bulle sociale…).
• Les chiffres de Médiamétrie montrent bien qu’il y a encore une audience considérable
sur Facebook : 1 milliard de personnes par jour dans le monde.
• Il y a un vieillissement de l’audience sur Facebook.
• On est passé d’un contenu « bullshit » et « perte de temps » (GIF chats, fake news,
…) à un regain d’attention pour l’information, les événements et les publications
de qualité.
ET LE REACH ?
• L’audience naturelle (posts organiques) des destinations a tendance a chuter
depuis quelques années…
• … mais pas vraiment pour ceux qui ont réussi à adapter leur stratégie et à amener
du contenu qualitatif !
• Le reach reste globalement stable car l’audience est tractée par une
sponsorisation des publications régulières (posts sponsorisés)
Bon à savoir : Depuis février 2018 , le reach est désormais mesuré à partir des
impressions visibles, c’est-à-dire, le nombre d’apparitions sur les écrans des
utilisateurs plutôt que le nombre d’apparitions sur le fil d’actualité.
– Cela a engendré « environ 10% de baisse dans le reach des posts »
– C’est pour cela qu’il est difficile de comparer les statistiques des posts sur ces dernières
années
FACEBOOK : ALORS ON Y RESTE OU
PAS ? Oui, mais à condition de :
• Valoriser les interactions significatives et bichonner sa communauté : impliquer
les internautes, répondre aux commentaires, aux messages privés…
• Ne pas baser toute sa stratégie touristique sur Facebook. C’est avant tout un outil !
• Comprendre qu’il est possible de toucher moins mais mieux : avoir une
communauté réellement impliquée avec des contacts qualifiés.
• Travailler en équipe : il faut que chacun puisse intervenir dans la réflexion
stratégique.
• Bien utiliser Facebook Ads, qui peut être un outil très efficace sans forcément y
mettre beaucoup d’argent : 50 euros par semaine peuvent suffirent ! Il faut analyser
ses clientèles et orienter son message en tenant compte du cycle du voyageur.
• S’adapter au mobile, faire du story-telling, du cross canal. Les acteurs du tourisme
qui s’en sortent sont ceux qui sont MALINS, INVENTIFS, et en VEILLE !
B2 : MARKETING EXPÉRIENTIEL,
BULLSHIT OU RÉALITÉ ?
AGNÈS LAVAUD
ÎLE DE LA RÉUNION
DENIS GENEVOIS
COGITEUR.COM
JEAN-LUC BOULIN
MONA
DIDIER DALLEAU
ÎLE DE LA RÉUNION
SOPHIE DURVILLE
ÎLE DE LA RÉUNION
LAURENCE DOCQUIR
LD CONSULTANCE
« Il ne faut pas enfermer le concept d’expérience comme
quelque chose ou tout est organisé : il faut laisser des
espaces de rencontres et de surprises créés par le
voyageur »
SOPHIE DURVILLE
ÎLE DE LA RÉUNION
LE MARKETING EXPERIENTIEL ?
“Le marketing expérientiel a pour objectif premier de proposer un service ou un produit qui permettra
au consommateur de vivre une expérience unique, qui lui laissera durablement une image positive de
l'entreprise.” (Journal du net)
Ce qu’en pense l’Île de la Réunion Ce qu’en pense les Wallons
L’expérience engage le voyageur dans une démarche
positive, active ou contemplative pour créer un lien
humain durable avec la destination à travers des
expériences sensorielles uniques.
On a l’impression que créé une expérience est simple mais
une expérience est une promesse, et il faut être capable
de la tenir.
Trop d’expériences tuent l’Expérience !
DU CÔTE DE L’ÎLE DE LA REUNION
…• Ils stimulent les sens et les émotions en utilisant leurs atouts (nature, gastronomie, population…)
– Exemple : proposer des activités qui utilisent les 5 sens, faire goûter la gastronomie, rencontres entre habitants et touristes, profiter des
paysages exceptionnels…
• Ils placent l’humain au cœur de la démarche expérientielle : le voyageur passe de spectateur à
acteur
– On fait vivre aux visiteurs des expériences uniques : écouter de la musique dans un tunnel de lave, connaître les traditions, …
– On engage le voyageur dans une démarche positive.
• Ils mettent en place des opérations retargeting
– Exemple : un ananas victoria envoyé directement dans votre boite aux lettres pour susciter l’envie du voyage.
Leurs différences : le contact avec la population et les prestations proposées.
– 98% des voyageurs sont satisfaits voir très satisfaits de leur séjour sur l’île.
– Leur objectif : faire que chaque visiteur reparte de l’île avec un lien durable.
DU CÔTE DES WALLONS …
• Pour eux, le caractère unique d’une expérience tient souvent à un individu qui fait la différence.
– L’expérience se trouve dans l’inattendue et dans la spontanéité des rencontres. C’est ce qui rend l’expérience unique !
• Il existent trois composantes dans une expérience réussie :
– La valorisation des richesses territoriales (plage, lagon, volcan, forêt, petit village…)
– La valorisation de la culture (savoir faire…)
– Et l’implication des personnes (dimension humaine)
CEPENDANT :
• Il faut garantir une fluidité et éviter les incidents liés au manque de qualité.
– Les prestations et services doivent être les mêmes pour l’ensemble des voyageurs.
• Tous les professionnels ne peuvent pas faire de l’expérientiel.
– En effet, il faut sensibiliser l’ensemble des prestataires a être dans cette philosophie de qualité de l’expérience.
– Les institutionnels ne peuvent pas tout régir, les expériences ne doivent pas toujours être préparer à l’avance.
Finalement, « il vaut mieux avoir peu d’offres mais très QUALITATIVES »
DENIS GENEVOIS
COGITEUR.COM
B3 : CHATBOT, ON Y VA OU
PAS ?
STÉPHANE BÉNÉDIT
ADT DE LA NIÈVRE
DIMITRI SANIAL
PORTE DE DRÔMARDÈCHE
LUCAS LOVELL
HOPSTAY
JÉRÔME BOSGER LOIRE ATLANTIQUE
DÉVELOPPEMENT
PIERRE ELOY
TOURISTIC/AGITATEURS
« Le robot fait rentrer des gens qui n’auraient jamais
poussé la porte d’un Office »
DIMITRI SANIAL
PORTE DE DRÔMARDÈCHE
LES PROJETS PRESENTÉS
JÉRÔME BOSGER - LOIRE ATLANTIQUE DÉVELOPPEMENT :
• AELA : le tout premier chatbot sur un département destiné à promouvoir les activités nautiques.
• Objectif : Répondre à une problématique de communication : « Le nautisme en Loire-Atlantique,
c’est simple, lancez-vous. »
• Accessible depuis Juillet 2018 sur le site web, et 24h/24 sur la page Facebook Tourisme en
Loire-Atlantique.
• 78 prestataires nautiques et 30 activités différentes référencés grâce au SIT régional.
• Résultats : 50 utilisateurs / jour en moyenne et 2,5 % du trafic du site web.
LUCAS LOVELL – HOPSTAY :
• Hopstay : une plateforme de chatbot pour les villes et destinations permettant de diffuser sur
tous les réseaux les informations disponibles sur leur site web et sur les plateformes opendata.
• Objectif : développer un chatbot qui peut communiquer VRAIMENT comme un humain (ce n’est
pas encore tout à fait le cas… mais c’est le but !).
• L’entrainement du chatbot est effectué par tous leurs clients : la « voicebox » progresse vite, la
base d’expression s’enrichit gratuitement et la réponse est plus pertinente.
• Comprendre le ton et le discours de l’organisation pour développer un chatbot qui lui ressemble.
Budget :
Environ
25000€ +
5000€
pour la
version du
site web
LES PROJETS PRESENTÉS
STÉPHANE BÉNÉDIT - ADT DE LA NIÈVRE
• PITACA, la Plateforme d’Intelligence Touristique avec Agent Conversationnel Animé : Léa.
• Un dispositif interopérable multi-devices et multiplateformes : une tablette sur un site
touristique, mais aussi une vitrine tactile connectée, un service conversationnel sur le site
web de l’OT, une apps, et une portabilité sur Facebook Messenger et Skype.
• Deux enjeux stratégiques : améliorer l’économie touristique (augmenter les dépenses
clients en proposant de l’information à valeur ajoutée) et améliorer la relation client.
DIMITRI SANIAL - PORTE DE DRÔMARDÈCHE
• Robot Pepper : au service de l’expérience touristique à l’OT porte de DrômeArdèche.
• Objectifs : capter les visiteurs du palais idéal du Facteur Cheval, faire vivre une
expérience, valoriser le territoire.
• Installé en avril 2018 : fréquentation de l’OT x 2,5 et retours très positifs ! Et cela a doublé
le travail des « vrais » conseillers touristiques…
• Permet d’engranger plus de trafic dans l’OT donc plus de ventes, mais pas vraiment
quantifiable.
Budget :
Environ
200 000€
+ 1 ETP
sur 18
mois
Budget :
22 000€
HT
(robot
reconditi
onné)
QUESTIONNEMENTS ET
REFLEXIONS…
• L’exemple de Pepper nous montre que les robots peuvent être complémentaires
avec l’humain. Mais quelles évolutions à moyen et long termes, quand le robot ne
sera plus un facteur d’attractivité ?
• Le vrai potentiel d’un chatbot selon Hopstay : pouvoir parler avec lui comme on
parle avec un membre de sa famille ou un ami : « Salut Paris, je viens d’arriver, je
suis avec deux amis, peux tu me conseiller un restaurant pour ce soir ? ».
• La challenge : apprendre à rendre intelligente… l’intelligence artificielle ! Il faut que
ces outils puissent répondre à toutes sortes de questions, même celles en
dehors de leurs « champs d’action » habituels (ex: nautisme, restauration…).
B4 : DIGITAL DÉTOX, UNE
REALITÉ A ENCOURAGER ?
ELSA DE MANÈLPHE
VILLAGE CASTIGNO
ARTHUR WATINE
AUCALME.CO
PAUL ARSENEAULT
UQAM
LUDOVIC DUBLANCHET
#DUBLANCHET/AGITATEURS
PIERRE MASSOT
CHÂTEAU DE LA GRAVIÈRE
« Demain, il y aura un marché
considérable pour les lieux qui permettront
de renouer le contact, le dialogue dans les
familles. »
PIERRE MASSOT
CHÂTEAU DE LA GRAVIÈRE
LES TEMOIGNAGES
PIERRE MASSOT- CHÂTEAU DE LA GRAVIÈRE
• Séjour de 3 jours & 2 nuits en maison d’hôtes, avec coaching et rangement de tous les appareils connectés
• Objectif : aider les personnes à retrouver un équilibre numérique
• Kit de survie : 1 crayon, 1 carnet, des cartes postales, 1 réveil…
• Ce concept créé en 2013 était novateur et a généré beaucoup de médiatisation
• « Commercialement, cela représente un marché qui est à peine naissant »
ARTHUR WATINE - AUCALME.CO
• Nouvelle plateforme lancée en Février 2018 : des weekends « pour se retrouver », en pleine nature, sans
smartphone ni montre, à moins de 3 heures de chez soi
• Pas d’accompagnement thérapeutique : « la déconnection comme un moyen et non comme une fin »
• La destination est surprise : « l’expérience prime sur la destination »
• Kit de survie : appareil photo jetable, livret de la région avec les activités à faire autour, conseils…
• Cible : couples ou amis entre 25-40 ans qui souhaitent vivre une expérience dans un climat particulier
• « La déconnection créé une sorte de bulle géographique qui arrête toutes les ondes parasites. Il n’y a pas
d’autres distractions que celles que vous créez. »
• AuCalme demain ? Ouverture au-delà de la digital-détox, notamment vers les week-ends « slow »
LES TEMOIGNAGES
ELSA DE MANÈLPHE - VILLAGE CASTIGNO
• Hôtel « éclaté » : 24 chambres dispersées dans tout le village, 3 restaurants, 1 cave, 1 vignoble, 1 petite maison
de massage
• Au départ un état de fait : pas de réseau dans le village… puis cette philosophie a été poussée au fur et à
mesure du temps : concept de « ralentissement », hédonisme, bon vin, détente, art…
• Il est très important d’expliquer le concept en amont, pour que les visiteurs sachent à quoi s’attendre
• L’hôtel propose des activités qui peuvent compenser l’absence de connexion, en fonction des centres
d’intérêt des clients : playlists musicales, livres, expos…
• Travail sur le staff : pas d’ordinateurs, de téléphones… et en permanence disponibles pour les clients !
PAUL ARSENEAULT – UQAM
• Réflexion sur la place des outils numériques dans notre vie quotidienne et le temps que l’on y passe (ou perd!)
• Selon lui, paradoxe n°1 : il y a une stratégie numérique… pour convaincre les gens de venir se déconnecter !
• Selon lui, paradoxe n°2 : le temps - peut on vraiment parler de « digital-détox » en 3 jours ?
• Expérience professionnelle : 1 mois sans réseaux sociaux
• Résultat de l’expérience : l’organisation du travail passe par les réseaux ! Trop compliqué de s’en défaire…
• « Il y a un chantage émotif incroyable quand tu essaye de te déconnecter des réseaux sociaux »
Y A-T-IL UN REEL MARCHE ?
Quelles opportunités ?
• Il y a un vrai marché, pour peu que le concept soit bien expliqué
• Le manque de connexion peut devenir un point fort, par exemple pour certains petits villages
• En France il n’y a pas de destination qui se positionne réellement sur le concept de « déconnexion »… On
communique seulement sur la destination « slow », « venez vous ressourcer » (approche indirecte).
Quelles clientèles ?
• Pour Pierre Massot, une clientèle énorme qui va arriver : celle des familles (car perte de communication et de
dialogue dans les foyers)
• Pour Elsa de Manèlphe, une nouvelle clientèle qui commence a bien marcher : la clientèle business, qui vient
pour du « team building » sur plusieurs jours
• Selon Arthur Watine, les adolescents ne sont pas prêts aujourd’hui à accepter de partir dans un endroit
complètement déconnecté