La Mutuelle obligatoire pour les salariés de RECRUTOP ont été pour moi l'opportunité de prendre soin de la santé de mes collaborateurs, et le choix d'une mutuelle performante fut le résultat d'un dialogue avec mes salairés.
1. RICHARD GRIVAUD, 45 ANS, PDG DE RECRUTOP, SOCIÉTÉ DE TRAVAIL
TEMPORAIRE, 20 SALARIÉS (PARIS II E)
« J’ai investi dans la santé de mes salariés »
Richard Grivaud, patron de Recrutop,un réseau
d’agencesd’intérim
BÉNÉDICTE ALANIOU Paris (IIe), hier. Richard Grivaud s’est fait accompagner par un
courtier pour proposer une mutuelle à ses salariés.
QUAND IL A APPRIS l’entrée en vigueur de la réforme, le patron de Recrutop,
un réseau de six agences d’intérim, reconnaît qu’il n’était pas très enthousiaste.
« J’ai pensé : encore une obligation ! Laissez-nous un peu de liberté », se
souvient-il. Avant l’été, il commence à sonderses vingt salariés, dont la majorité
bénéficie déjà d’une mutuelle, souscrite individuellement ou par leur conjoint.
Deux n’ont aucune complémentaire. « Tous étaient très intéressés, à condition
que le coût reste modéré. »
Pour faire sonchoix dans la forêt des tarifs proposés parles organismes, Richard
Grivaud se fait accompagner par le courtier Fin’Bul Assurances, spécialisé en
protection sociale. « Je lui ai expliqué que je souhaitais souscrire à l’offre
minimum — 20 € par mois, soit 10 € à la charge de l’entreprise et 10 € à la
charge du salarié — tout en permettant à chacun de prendre, à sa charge, des
options à la carte. » Mais en examinant les propositions sélectionnées par son
courtier, le PDG, dont la PME a réalisé 13 M€ de chiffre d’affaires en 2015, se
rend compteque son scénario n’est pas viable.
16 sur20 employés ontadhéré
« Lorsqu’onoptepour le panier minimum, les options sont très chères, précise
Richard Grivaud, devenu un spécialiste. Ainsi un salarié marié avec un enfant
aurait dû débourser160 € par mois pour bénéficier d’une bonne couverture :
c’était totalement inenvisageable. » Le chef d’entreprise, dont le siège est à Paris
(II e), décide donc de s’orienter vers un contrat plus haut de gamme. « Le coût
est de 60 € par mois et par personne : 30 € pourl’entreprise et 30 € pour le
salarié qui bénéficie d’une couverture de très bonne qualité », poursuit Richard
Grivaud. « Ainsi, pour une prothèse dentaire facturée 500 €, le panier de soin ne
remboursait que 139,75 € (versement de la Sécurité sociale inclus), alors que le
contrat prend en charge la totalité. » Présentée mi-décembre, cette offre entraîne
l’adhésion de 16 salariés, 4 préférant conserver leur contrat personnel.
« Globalement, les gens sont très satisfaits. En individuel, ils payaient autour de
50 €, avec un niveau de prestation moins élevé. » Richard Grivaud estime que
les 7 200 € qu’il devra acquitter chaque année sont « un investissement dans la
2. santé de ses salariés ». Il conclut : « Cette réforme, qui permet d’uniformiser les
statuts, a une vraie valeur ajoutée, à condition d’associer sonéquipe à la
réflexion et au choix. » Bénédicte Alaniou