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Ridha M E K K I L

Faculté de Droit
13 Jun 2011
Ridha  M E K K I   L
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  1. ‫ﻗـﻮﻯ ﺗـﻮﻧـﺲ ﺍﻟﺤــﺮّﺓ‬ Forces de la Tunisie Libre Ridha Chiheb Mekki : représentant du groupe de réflexion « Forces de la Tunisie Libre » Une nouvelle conception pour une Tunisie Meilleure Les « Forces de la Tunisie Libre(FTL) » représenté par M.Mekki (inspecteur d’enseignement secondaire) comme étant un groupe de réflexion, d’action et de recherche. FTL est un groupe innovateur, sociétal et solidaire qui cible des institutions nouvelles et gouvernance innovante. A cet effet, l’ « Expert » a interviewé M.mekki pour nous éclairer sur ce groupe, sa vision et ses objectifs. Quel est l’origine de cet organisme ? FTL a commencé à se former à partir du 14-15 janvier 2011 à un rythme croissant, mais les racines de ses membres
  2. fondateurs datent depuis les années 70 et les années 80(le mouvement estudiantin). La révolution tunisienne a consolidé le rôle de participation citoyenne effective dans l’élaboration du programme de l’étape à venir en se basant sur les slogans de la révolution, principalement l’emploi des marginaux, la liberté, la dignité et la fierté du tunisien. De quoi est-il constitué ? Ce groupe est constitué de citoyens et citoyennes d’anciens universitaires dans tous les domaines, employés et retraités de la fonction publique et de la fonction privée, hommes et femmes, c’est une microsociété constituée principalement de jeunes. Les « Forces de la Tunisie Libre » sont des groupes de réflexion et d’action répartis dans toutes les régions du pays pour la construction et l’élaboration d’un projet meilleur et révolutionnaire. FTL est contre toute organisation partisane classique, sa première préoccupation se résume dans l’établissement d’une nouvelle relation de la société avec l’Etat. Comment le peuple tunisien s’organise t-il à l’intérieur de l’Etat, à côté de l’Etat ? Par le biais de l’exercice de l’autorité économique, politique et administrative par les citoyens et les officiels, afin de gérer les affaires de la société à tous les niveaux. Les FTL proposent l’approche de la gouvernance participative. Cela implique des procédés et des institutions à travers lesquelles les citoyens et les groupes articulent leurs intérêts, exercent leurs droits, rassemblent leurs devoirs, et font la médiation de leurs différences. La bonne gouvernance est un processus ascendant où la participation des pauvres, des marginaux et des exclus de manière égale, est l’expression du reste de la société. La gouvernance participative est une option en faveur des pauvres, sans ignorer les autres intérêts, justes et légitimes. Pour qu’une bonne gouvernance s’installe, ses différents acteurs doivent articuler leurs intérêts, négocier dans un cadre de valeurs éthiques, trouver des zones d’entente pour
  3. parvenir à des objectifs politiques et à la mise en place d’un programme progressiste concret pour une nouvelle Tunisie Comment pourrait-il prendre en charge sa propre destinée et être à la base des projets et en être la source génératrice dont il dessine l’ossature, les objectifs, assure le suivi et exerce le contrôle ? La Tunisie nouvelle projetée par l’approche participative se basera sur des instances locales et régionales. Les citoyens et citoyennes auront l’autorité de délibérer, de décider, de contrôler, d’assurer le suivie, et de révoquer leurs représentants éventuellement. Les plans de développement local doivent relever de la compétence absolue de ces conseils de délibération populaire. Quels sont vos objectifs ? Notre but ultime est d’encourager tous les efforts qui contribuent à la formation d’un nouveau tissu social participatif, un tissu qui dépasserait les anciennes oppositions et les dualités inutiles entre Etat et société, entre gouvernant et opposants ; car l’ancien est en train de finir :les partis ne peuvent plus réaliser les changements réels du 21ème siècle. Nous devons nous harmoniser en tant que forces libres dans notre façon, de nous organiser avec notre manière et de proposer les solutions. Notre organisation est horizontale : place à la raison et à la volonté libre et la recherche scientifique qui sont seuls garants de résultats concrets. Notre travail est associatif, professionnel et créateur d’emplois. On doit donc réfléchir avec nos voisins proches et lointains (pays arabe, méditerrané, le Nord de l’Europe). Le projet tunisien n’est qu’un sous projet de la transformation socioculturelle dans le monde entier. Si la mondialisation est irréversible dans le sens où la société moderne bouge dans l’interdépendance alors que pour la globalisation : les aspects financiers et économiques du monde moderne sont pour la recherche du particularisme.
  4. En effet, les changements du monde sont l’interférence et l’interchangeabilité qui sont à la base d’une transformation générale et d’une harmonisation. Le monde évolue harmonieusement, le nord ne s’oppose pas au sud bien au contraire. Place au communautaire, à la solidarité qui sont les piliers d’une citoyenneté universelle. S’il est vrai que nous n’évoluons pas de la même façon, de la même vitesse, l’essentiel est de rechercher les outils, les instruments, et les méthodes d’un développement national et mondial cohérent. Les honnêtes gens, citoyens du monde se réservent le droit d’encourager les efforts communs. Notre groupe de réflexion et d’action est en pleine évolution et en plein progrès quantitatif et qualitatif qui a encore des problèmes à régler et des décisions à prendre d’ici son premier congrès. Cette évolution est due à l’expansion des réseaux sociaux, aux nouvelles technologies de l’information et ainsi qu’à la proximité physique.
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