ﻗـﻮﻯ ﺗـﻮﻧـﺲ ﺍﻟﺤــﺮّﺓ
Forces
de la Tunisie
Libre
Ridha Chiheb Mekki : représentant du groupe de réflexion
« Forces de la Tunisie Libre »
Une nouvelle conception pour une Tunisie Meilleure
Les « Forces de la Tunisie Libre(FTL) » représenté par
M.Mekki (inspecteur d’enseignement secondaire) comme
étant un groupe de réflexion, d’action et de recherche.
FTL est un groupe innovateur, sociétal et solidaire qui cible
des institutions nouvelles et gouvernance innovante.
A cet effet, l’ « Expert » a interviewé M.mekki pour nous
éclairer sur ce groupe, sa vision et ses objectifs.
Quel est l’origine de cet organisme ?
FTL a commencé à se former à partir du 14-15 janvier 2011 à
un rythme croissant, mais les racines de ses membres
fondateurs datent depuis les années 70 et les années 80(le
mouvement estudiantin).
La révolution tunisienne a consolidé le rôle de participation
citoyenne effective dans l’élaboration du programme de l’étape
à venir en se basant sur les slogans de la révolution,
principalement l’emploi des marginaux, la liberté, la dignité et la
fierté du tunisien.
De quoi est-il constitué ?
Ce groupe est constitué de citoyens et citoyennes d’anciens
universitaires dans tous les domaines, employés et retraités de
la fonction publique et de la fonction privée, hommes et
femmes, c’est une microsociété constituée principalement de
jeunes.
Les « Forces de la Tunisie Libre » sont des groupes de
réflexion et d’action répartis dans toutes les régions du pays
pour la construction et l’élaboration d’un projet meilleur et
révolutionnaire. FTL est contre toute organisation partisane
classique, sa première préoccupation se résume dans
l’établissement d’une nouvelle relation de la société avec l’Etat.
Comment le peuple tunisien s’organise t-il à l’intérieur de
l’Etat, à côté de l’Etat ?
Par le biais de l’exercice de l’autorité économique, politique
et administrative par les citoyens et les officiels, afin de
gérer les affaires de la société à tous les niveaux. Les FTL
proposent l’approche de la gouvernance participative. Cela
implique des procédés et des institutions à travers lesquelles
les citoyens et les groupes articulent leurs intérêts, exercent
leurs droits, rassemblent leurs devoirs, et font la médiation
de leurs différences.
La bonne gouvernance est un processus ascendant où la
participation des pauvres, des marginaux et des exclus de
manière égale, est l’expression du reste de la société. La
gouvernance participative est une option en faveur des
pauvres, sans ignorer les autres intérêts, justes et légitimes.
Pour qu’une bonne gouvernance s’installe, ses différents
acteurs doivent articuler leurs intérêts, négocier dans un
cadre de valeurs éthiques, trouver des zones d’entente pour
parvenir à des objectifs politiques et à la mise en place d’un
programme progressiste concret pour une nouvelle Tunisie
Comment pourrait-il prendre en charge sa propre destinée
et être à la base des projets et en être la source génératrice
dont il dessine l’ossature, les objectifs, assure le suivi et
exerce le contrôle ?
La Tunisie nouvelle projetée par l’approche participative se
basera sur des instances locales et régionales.
Les citoyens et citoyennes auront l’autorité de délibérer, de
décider, de contrôler, d’assurer le suivie, et de révoquer leurs
représentants éventuellement.
Les plans de développement local doivent relever de la
compétence absolue de ces conseils de délibération populaire.
Quels sont vos objectifs ?
Notre but ultime est d’encourager tous les efforts qui
contribuent à la formation d’un nouveau tissu social participatif,
un tissu qui dépasserait les anciennes oppositions et les
dualités inutiles entre Etat et société, entre gouvernant et
opposants ; car l’ancien est en train de finir :les partis ne
peuvent plus réaliser les changements réels du 21ème siècle.
Nous devons nous harmoniser en tant que forces libres dans
notre façon, de nous organiser avec notre manière et de
proposer les solutions.
Notre organisation est horizontale : place à la raison et à la
volonté libre et la recherche scientifique qui sont seuls garants
de résultats concrets.
Notre travail est associatif, professionnel et créateur d’emplois.
On doit donc réfléchir avec nos voisins proches et lointains
(pays arabe, méditerrané, le Nord de l’Europe).
Le projet tunisien n’est qu’un sous projet de la transformation
socioculturelle dans le monde entier. Si la mondialisation est
irréversible dans le sens où la société moderne bouge dans
l’interdépendance alors que pour la globalisation : les aspects
financiers et économiques du monde moderne sont pour la
recherche du particularisme.
En effet, les changements du monde sont l’interférence et
l’interchangeabilité qui sont à la base d’une transformation
générale et d’une harmonisation.
Le monde évolue harmonieusement, le nord ne s’oppose pas
au sud bien au contraire.
Place au communautaire, à la solidarité qui sont les piliers
d’une citoyenneté universelle.
S’il est vrai que nous n’évoluons pas de la même façon, de la
même vitesse, l’essentiel est de rechercher les outils, les
instruments, et les méthodes d’un développement national et
mondial cohérent.
Les honnêtes gens, citoyens du monde se réservent le droit
d’encourager les efforts communs.
Notre groupe de réflexion et d’action est en pleine évolution et
en plein progrès quantitatif et qualitatif qui a encore des
problèmes à régler et des décisions à prendre d’ici son premier
congrès.
Cette évolution est due à l’expansion des réseaux sociaux, aux
nouvelles technologies de l’information et ainsi qu’à la proximité
physique.