La famille des Enterobacteriaceae

DrT.DJERBOUA
Pharmacien maitre assistant en microbiologie
Chef de service du laboratoire central de biologie clinique, UNITE BELLOUA-CHU TIZI-OUZOU
Année universitaire : 2017-2018
Email : drtaoufik123@hotmail.fr
1.INTRODUCTION
2.OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
3.CLASSIFICATION ET HABITAT NATUREL
4.CARACTERES BACTERIOLOGIQUES
5.FACTEURS DE PATHOGENICITE
6.POUVOIR PATHOGENES DES ENTEROBACTERIACEAE
7.SENSIBILITE AUX ANTIBIOTIQUES
8.DIAGNOSTIC ET PREVENTION DES INFECTION A ENTEROBACTERIES
9.CONCLUSION
II.OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
*Apprécier la diversité des Enterobacteriaceae
*Connaitre les principaux Genres/Espèces rencontrés en clinique
*Connaitre les spectre clinique et les principales pathologies causées par les Entérobactéries a pouvoir pathogène specifique
*Connaitre l’état actuel de la sensibilité aux antibiotiques et l’ampleur du problème posé par la résistance
*Connaitre les moyens de lutte et de prévention des infections a Entérobactéries
I.INTRODUCTION
grande diversité des pathologies causées
ce sont des bacilles à Gram négatif fermentaires
colonisant l’intestin de l’homme et des animaux
abondamment retrouvées dans la nature ou elles participent à la dégradation des matières organiques
occupent une place particulièrement importante en médecine humaine
l’état actuel de la résistance aux antibiotiques.
II. DEFINITION
La Famille des Enterobacteriaceae est définie par les caractères suivants
 Bacilles à Gram négatif
 mobiles avec ciliature péritriche ou immobiles
 poussant sur milieux de culture ordinaires
 aérobies - anaérobies facultatifs
 fermentant le glucose avec ou sans production de gaz
 réduisant les nitrates en nitrites,
 oxydase négatif (Hormis G Plesiomonas)
III. CLASSIFICATION ET HABITAT NATUREL
comprend de très nombreux genres et chacun compte parfois plusieurs espèces (classés en tribu, groupes…)
Les plus importants
G Escherichia Ecoli , blattae, fergusoni, hermanii
GSalmonella Eenterica subsp enterica sérovars typhi, paratyphi A/B/C, enteritidis, thyphimurium …), salamae,,,
G Shigella E dysenteriae, sonnei, flexneri, boydii
GYersinia E pestis, enterocolitica, pseudotuberculosis
GProteus E mirabilis, vulgaris, penneri…
GKlebsiella Epneumoniae, oxytoca, rhinoscleromatis…
GSerratia Emarcescens,liquefaciens, fonticola…
G Enterobacter E cloacae,aerogenes…
G Cronobacter E sakazaki…
G Citrobacter E freundi, koseri…
G Morganella E morganii…
G Providencia E stuartii, rettgeri…
Autres : Edwardsiella, Hafnia, Pantoea,Plesiomonas…
Ces bactéries vont être distingues par leurs propriétés culturales ,biochimiques,
antigéniques et moléculaires
III. CLASSIFICATION ET HABITAT NATUREL
 bactérie ubiquitaire (résistance dans e milieu extérieur)
 colonisant l’intestin de l’homme et des animaux
 Chez l’homme, les Entérobactéries représentent
l’essentiel de la flore aero-anaérobies de
l’intestin et du colon (0,1% de la flore colique
totale)
Elle ne font pas partie de la flore buccale , leurs
dans une bouche saine n’est que transitoire
A) MORPHOLOGIE:
il s’agit de bacilles a Gram négatif a coloration bipolaire, isolés,
mobiles par une ciliature péritriche (expié Klebsiella spp qui est
immobiles), non sporulés, la capsule est constamment
retrouvée chez Klebsiella et mais elle ne l’est pas chez les autres
IV.CARACTERISTIQUES BACTERIOLOGIQUES
B) CARACTERES CULTURAUX
Germes non exigeants qui poussent très bien sur des milieux
de base comme (gélose/bouillon nutritif) aero-anaérobies
facultatif, poussant à uneT° optimale de 37°
La résistance aux sels biliaires et a certaines autres conditions
physicochimiques (culture a +4°, PH, résistance au sélénite et
aux colorants…) ainsi que l’assimilation préférentielle de
certaines substrats (sucres, acides aminés …) est à la base des
milieux électifs/sélectifs, solides ou liquides utilisés pour les
entérobactéries (Hektoen, gélose XLD, gélose SS et Drigalski,
Bouillon au sélénite…)
Apres 18 à 24h on obtient une culture abondante en milieu
liquide (trouble homogène +/- dépôt). Sur milieu solide, les
colonies sont grosses opaques de 1 à 2mm de diamètre parfois
plus, les souches capsulés sont muqueuses.
IV.CARACTERISTIQUES BACTERIOLOGIQUES
La famille des Enterobacteriaceae
La famille des Enterobacteriaceae
La famille des Enterobacteriaceae
La famille des Enterobacteriaceae
La famille des Enterobacteriaceae
C) CARACTERES BIOCHIMIQUES :
IV.CARACTERISTIQUES BACTERIOLOGIQUES
grande diversité métabolique
Oxydase négative (différence avec le Pseudomonas),
catalase positive
nitrate réductase positive au stade nitrite
Un des caractères communs et constants à toutes les Entérobactéries est la fermentation du glucose
En analyse de routine, La différenciation entre genres et espèces est basée soit des
caractères biochimiques et antigéniques
La famille des Enterobacteriaceae
La famille des Enterobacteriaceae
C) CARACTERES ANTIGENIQUES :
IV.CARACTERISTIQUES BACTERIOLOGIQUES
les Entérobactéries possèdent une
structure particulière donnant
naissance à 3 types d’antigènes (O,
H, K) l’antigène O est le seul
constamment exprimé par toutes
les bactéries de ce groupe mais de
structure différente d’une bactérie
a une autre.
C) CARACTERES ANTIGENIQUES :
IV.CARACTERISTIQUES BACTERIOLOGIQUES
L’antigène O (antigène
somatique) : il est porté par le
lipopolysaccharide (LPS) de la
membrane externe, il est
thermostable et très toxique
(endotoxine). Il permet la
synthèse d’immuns sérums ayant
un intérêt clinique et
épidémiologique (identification
bactérienne).
C) CARACTERES ANTIGENIQUES :
IV.CARACTERISTIQUES BACTERIOLOGIQUES
L’antigène H (antigène
flagellaire) : de nature
protéique, non toxique,
thermolabile, permet
une identification
antigénique de certaines
espèces (Salmonella spp,
Escherichia coli …)
C) CARACTERES ANTIGENIQUES :
IV.CARACTERISTIQUES BACTERIOLOGIQUES
l’antigène K (capsulaire) : de
nature polyosidique, peu
d’intérêt en pratique courante
(sauf pour l’identification du
sérovar typhi de Salmonella
enterica et K1 d’Escherichia coli)
La famille des Enterobacteriaceae
V.FACTEURS DEVIRULENCE
*Le LPS : action toxique très marquée (fièvre, hypotension,
leucopénie puis leucocytose, état de choc…) il est commun
à toutes les entérobactéries mais la physiopathologie de
certaines infections est principalement liée à ce facteur
ex : fièvre typhoïde.
*La capsule : pouvoir anti phagocytaire et anti-
complément, favorisant la colonisation des biomatériaux
ex : Klebsiella pneumoniae S.enterica sérovar typhi, E.coli
K1 …
*Protéines de surface (protéines de membrane externe,
flagelles, pili…) : permettent l’adhésion et l’invasion des
cellules cibles et aux molécules de la matrice extra
cellulaire, la lutte contre le flux urinaire et digestif,
l’injection de substances toxiques dans les cellules cibles,
l’échappement immunitaire …
V.FACTEURS DEVIRULENCE
LesTOXINES ET LES ENZYMES : certaines
entérobactéries sont capables de secréter une ou
plusieurs qui seront au centre de la pathogénie des
infections causées :
*La toxine dysentérique (Shiga toxin) de Shigella
dysenteriae et laVérotoxine chez les souches entéro-
hémorragiques d’E.coli, cetraines bactéries sont aussi
capables de produire des entérotoxines chez certaines
souches entérotoxinogènes d’E.coli
*les enzymes comme l’uréase (lithiase urinaire),
protéases, nucléases, hémolysines …
VI.SPECTRE DES INFECTIONS A ENTEROBACTERIES
infections OPPORTUNISTES
Parmi les infections opportunistes : les infections urinaires,
respiratoires, méningés, septicémie, infection de plaie …
Entérobactéries (d'origine intestinale)
Abondance, résistance aux antibiotiques
organisme affaibli (immunodépression locale ou générale,
rupture des barrières mécaniques, matériel étranger…)
"pathogènes opportunistes".
La famille des Enterobacteriaceae
SPECTRE DES INFECTIONS A ENTEROBACTERIES
infections SPECIFIQUE
ENTEROBACTERIES HAUTEMENT PATHOGENES
4 Genres sont à l’ origine d’infections spécifiques :
Escherichia coli
E.coli (colibacille) est un commensal du tube digestif de l'homme et de nombreux animaux. Il représente à lui seul la plus grande
partie de la flore bactérienne aérobie de l'intestin (espèce aérobie dominante).
Hormis les infections opportunistes que le colibacille cause dans certaines circonstances (infections urinaires, infections
néonatales, infections des voies biliaires, péritonites …) , certaines souches sont armés spécifiquement pour causer des infections
ENTERIQUES = ENTEROPATHOGENES .
Selon le mécanisme impliqué dans l’entéro pathogénicité nous distinguons :
Escherichia coli
Selon le mécanisme impliqué dans l’entéro pathogénicité
nous distinguons :
• Les souches ETEC (Entero toxinogenic E,coli) : qui
produisent des entérotoxines a l’origine d’un syndrome
diarrheique cholériforme. Elle sont surtout impliqués
dans les diarrhés du voyageur (Tourista)
• Les souches EHEC (Entero hemorragic E,coli) : se sont
des souches capables de produire une cytotoxine
diffusible dite (Vérotoxine= VTEC) ou (Shiga like
toxine +STEC) responsable de l’inhibition de la
synthèse protéique cellulaire. Plusieurs sérovars sont
capables de la produire mais le plus connu est
l’Escerichia coli O157 H7
La maladie causée (décrite initialement comme « la
maladie des hamburgers ») se manifeste sous forme
épidémique , et est une diarrhée aqueuse puis purement
hémorragique sans pus ni fièvre (action toxinique pure).
Elle se complique d’un syndrome hémolytique et urémique
(SHU) de mauvais pronostic.
Escherichia coli
Selon le mécanisme impliqué dans l’entéro pathogénicité nous
distinguons :
• Les souches EIEC (Entero invasive Ecoli): capables
d’envahir les différentes couches intestinales , elles
entraitent des diarrhées sanglantes purulentes et
sanguinolentes simulant une dysenterie a Shigella.
• Les souches EPEC (Entropathogenic E.coli): le mécanisme
de pathogénicité est mal compris, il impliquerait des
adhésines capables d’engendrer une dégénérescence des
villosités intestinales et une perturbation du cytosquelette.
Ce type de souches est retrouvé principalement chez
l’enfant de moins de 02 ans sus forme d’épidémies.
• Il existe aussi des EAEC (entero aggregative E coli)
seraient associés a des troubles diarrheiques persistants
chez certaines enfants par formation de biofilm et
secretions d’entérotoxines cependant ces bactéries sont
toujours mal connues, leurs implication en clinique reste a
préciser
SPECTRE DES INFECTIONS A ENTEROBACTERIES
infections SPECIFIQUE
ENTEROBACTERIES HAUTEMENT PATHOGENES
Shigella spp
Les shigella sont immobiles, trés proches de Escherichia coli, Elles
sont parasites de l’homme (strictement humain) et entrainent une
colite infectieuse endémo-épidémique.
Classification: Shigella compte 4 espèces ayant une différence
biochimiques et antigéniques
S.dysenteriae: a l’origine de la dysentérie bacillaire Il en existe
plusieurs sérotypes différents, dont le type 1 s'appelle le bacille de
Shiga.
Celui-ci produit aussi une exotoxine (toxine dysentérique ou shiga
toxin) protéique entérotoxique et neurotoxique. Ceci est ainsi
associé a une pathogénicité accrue.
Les autres espèces sont :S.flexneri ,S. boydii et S.sonnei a l’oigine
d’entérites infectieuses
SPECTRE DES INFECTIONS A ENTEROBACTERIES
infections SPECIFIQUE
ENTEROBACTERIES HAUTEMENT PATHOGENES
Shigella spp
Physiopathologie et pouvoir pathogène:
les Shigelles sont des bactéries très virulentes (charge infectant est
de 100 bacilles) et invasives ,
elles sont capables de s’internaliser dans l’entérocyte et passer de
cellule a cellule avec multiplication intracellulaire même après
phagocytose dans le cellules M des plaques de Peyer.
Ce passage couplé a la réaction immunitaire provoque la formation
de micro-abcés qui s’ulcèrent et saignent
. Ainsi la clinique est représentée par un syndrome dysentérique
dominé par de violentes douleurs et des diarrhées muqueuses
glaireuses purulentes et sanguinolentes ,
Le bacille de Shiga (Shigella dysenteriae sérotype 1) producteur de
la toxine dysentérique peut être a l’origine de troubles paralytiques
ainsi que de complications graves come le syndrome hémolytique
urémique
SPECTRE DES INFECTIONS A ENTEROBACTERIES
infections SPECIFIQUE
ENTEROBACTERIES HAUTEMENT PATHOGENES
Salmonella spp
Les Salmonella sont des entérobactéries parasites de l'homme, des
mammifères (rongeurs), des oiseaux (volailles) et des animaux à sang
froid (reptiles).
La voie de pénétration est orale, elle sont a l’origine de nombreuses
infections dites « salmonelloses », notamment des fièvres typhoïde et
paratyphoïdes des gastro-entérites et des toxi-infections alimentaires
collectives (TIAC)
Les fièvres typho-paratyphoidiques et les TIAC sont des maladies a
déclaration obligatoire
Les Salmonelloses sont des maladies Liés au péril fécal Le principal
mode de contamination chez l'homme est hydrique+++ en particulier
dans les pays en voie de développement comme l’Algérie,
interhumaine (porteurs asymptomatiques) , des aliments (ex. Œufs ,
volaille…) ou d'animaux familiers porteurs (tortues, serpents…).
SPECTRE DES INFECTIONS A ENTEROBACTERIES
infections SPECIFIQUE
ENTEROBACTERIES HAUTEMENT PATHOGENES
Salmonella spp
Classification: le genre Salmonella ne comprend qu’une seule espèce
Salmonella enterica
Elle-même subdivisée en 7 sous espèces dont 01 infecte l’homme
principalement
Salmonelle enterica subsp enterica
Salmonella enterica comprend plus de 2000 sérovars , classés selon la
composition antigénique de leurs AgO,H et K = Tableau de Kauffmann -
White
SPECTRE DES INFECTIONS A ENTEROBACTERIES
infections SPECIFIQUE
ENTEROBACTERIES HAUTEMENT PATHOGENES
Salmonella spp
Les sérovars ont leurs propre nom:
ex : Salmonelle enterica subsp enterica ayant la formule
antigénique suivante O: 9,12 (Vi) H: d = Salmonella typhi
(responsable de la fievre typhoide)
NB: dans le cas exeptionnel de S.typhi, l’AgK prend le nom
de Vi (pour virulence)
Autres sérovar d’interet medical :
 Paratyphi A,B,C responsable de fièvres
parathyphoides =) typhi+paratyphi A,B,C =
Salmonelles mjeurs
 Les autres sérovar (thyphimurium, infantis,
seftemberg,m’bandaka, dublin, pomona….) sont dits
« Salmonelles mineurs » et sont a l’origine de gastro-
entérites.
SPECTRE DES INFECTIONS A ENTEROBACTERIES
infections SPECIFIQUE
ENTEROBACTERIES HAUTEMENT PATHOGENES
Salmonella spp
Physiopathologie et pouvoir pathogène:
LES SALMONELLES MAJEURS
les fièvres typhoïde et paratyphoïdes sont provoquées par quatre
sérovars de Salmonella, strictement humains, antigéniquement
distincts mais de pouvoir pathogène
similaire : S.Typhi, S.Paratyphi A, S. Paratyphi B et S. Paratyphi
C.
Ce sont des septicémies a porte d’entrée lymphatique
l’infection se fait par ingestion, La dose infectante serait de l'ordre
de 105 bactéries.
Elles traversent sans la léser la paroi intestinale et gagnent les
ganglions mésentériques satellites où elles vont se multiplier. Une
partie des Salmonella se lysent et libèrent leur endotoxine. Celle-
ci provoque des signes cliniques (fièvre, tuphos, bradycardie) et
biologiques (leucopénie) et une irritation des plaques de PEYER
qui peut entraîner des hémorragies intestinales et des perforations.
SPECTRE DES INFECTIONS A ENTEROBACTERIES
infections SPECIFIQUE
ENTEROBACTERIES HAUTEMENT PATHOGENES
Salmonella spp
Physiopathologie et pouvoir
pathogène:
LES SALMONELLES MAJEURS
A partir des ganglions mésentériques,
par le canal thoracique, des Salmonella
gagnent le courant sanguin et
disséminent dans tous les organes
(reins, foie, vésicule biliaire) et sont
excrétées en faible nombre et de
manière intermittente dans les selles,
Finalement, l'organisme infecté produit
des anticorps contre les antigènes
bactériens qui contribuent à la guérison
spontanée de la maladie. Sans
traitement, la mortalité est d'environ
20 %.
SPECTRE DES INFECTIONS A ENTEROBACTERIES
infections SPECIFIQUE
ENTEROBACTERIES HAUTEMENT PATHOGENES
Salmonella spp
Physiopathologie et pouvoir pathogène:
LES SALMONELLES MINEURS
La contamination est oro-fécale,individuelle ou groupée (TIAC) la symptomatologie est celle d’une gastro-entérite
(fièvre dirrhés vomissements;;) le plus souvent bénignes et d’évolution favolrable. Parois quelques complications chez
les sujets prédisposés.
NB : après résolution clinique aussi bien lors des salmonelloses majeurs que mineures, l’individu peut excréter des
salmonelles pendant plusieurs mois.
SPECTRE DES INFECTIONS A ENTEROBACTERIES
infections SPECIFIQUE
ENTEROBACTERIES HAUTEMENT PATHOGENES
Yersinia spp
entérobactéries immobiles, cultivant lentement.
Les principales espèces d’interet médical son
Yersinia pestis
Yersinia enterocolitica
Yersinia pseudotuberculosis
SPECTRE DES INFECTIONS A ENTEROBACTERIES
infections SPECIFIQUE
ENTEROBACTERIES HAUTEMENT PATHOGENES
Yersinia pestis
Habitat naturel: parasite des animaux et de l'homme, agent de la peste
animale et humaine
Le réservoir est constitué par les rongeurs sauvages (peste sauvage ou
silvatique, endémique). Chez les rats domestiques, la maladie occasionne des
épizooties massives qui sont à l'origine des épidémies humaines.
L'agent vecteur est la puce du rat (xenopsylla cheopis) qui contamine
animaux et hommes par piqûre.
Il peut exister une transmission interhumaine par la puce de l'homme, ou par
voie aérienne en cas de forme pulmonaire.
SPECTRE DES INFECTIONS A ENTEROBACTERIES
infections SPECIFIQUE
ENTEROBACTERIES HAUTEMENT PATHOGENES
Yersinia pestis
Physiopathologie et pouvoir pathogène:
Le bacille se multiplie au point d'inoculation (vésico-
pustule), se propage par voie lymphatique et se multiplie
dans le ganglion lymphatique satellite (adénopathie
suppurée : le bubon). L'évolution peut se faire vers la
septicémie. La forme septicémique peut être à l'origine
d'une localisation pulmonaire secondaire qui à son tour,
par transmission aérienne, peut être à l'origine de cas de
peste pulmonaire primitive. Le bacille se multiplie dans les
macrophages.
Maladie
La peste bubonique se présente comme l'association d'un
syndrome infectieux sévère, d'un syndrome toxique
(endotoxine) et du bubon douloureux, dur, de la taille
d'une noisette. La peste pulmonaire qui se présente comme
l'association d'un syndrome infectieux sévère et de signes
respiratoires très intenses (dyspnée, cyanose) est
rapidement mortelle.
SPECTRE DES INFECTIONS A ENTEROBACTERIES
infections SPECIFIQUE
ENTEROBACTERIES HAUTEMENT PATHOGENES
Yersinia enterocolitia
Yersinia pseudotuberculosis
Habitat naturel ,physiopathologie et pouvoir pathogène:
Yersinia enterocolitica et Y.pseudotuberculosis, trouvées chez l'animal (maladie des rongeurs) et dans l'environnement (sol,
eaux), sont surtout les agents d'infections animales et rarement d'infections humaines.
Le bacille pénètre par voie digestive et se multiplie dans les ganglions mésentériques.Chez le sujet fragilisé, l'évolution peut se
faire vers la septicémie.
La forme la plus habituelle est l'adénite mésentérique à Y.pseudotuberculosis du sujet jeune à symptomatologie pseudo-
appendiculaire.A l'intervention, l'appendice est normal mais on trouve un ou plusieurs ganglions congestifs.
L'entérocolite à Y.enterocolitica est plus particulière : elle est à début brutal et associe diarrhée intense, vomissements,
douleurs abdominales et fièvre.
VII.SENSIBILITE AUX ANTIBIOTIQUES
grande diversité de profils de sensibilité et de résistance
Résistance naturelle
commune a toutes les entérobactéries : Peni G et M (et dérivés), Groupe MLS, Glycopeptides
a cela s’ajoute une résistance naturelle spécifique d’espèce
ex : Klebsiella pneumoniae et Aminopenicillines,
Enterobacter spp et C1G/C2G, Serratia spp et C1G/C2G/polymixines,
Proteus spp et sulfamides/polymixine,,, ETC
sensibilité a plusieurs familles et groupes d’antibiotique
pénicillines à large spectre (Aminopenicillines, carboxypénicillines et uréidopénicillines associés
ou non aux inhibiteurs des béta-Lactamases, carbapenems), Les aminosides, les Quinolones, les
phénicolés, les polymixines, les sulfamides, les furanes…
VII.SENSIBILITE AUX ANTIBIOTIQUES
*La résistance acquise : est très importante
pour tous les membres de la famille en
particulier E.coli et Klebsiella pneumoniae,
cette résistance est caractérisé pour sa
diffusion rapide et sa multiplicité rendant
parfois très difficile toute thérapie en
particulier en milieu hospitalier.
VIII.Diagnostic des infections a enterobactéries
repose sur la culture de divers prélèvements : pus d’abcès, écouvillonnages de lésions sèches, sang pour
hémoculture, biopsies … et ce sur divers milieux non spécifiques (gélose nutritive, gélose au sang frais/ cuit /
bouillon d’enrichissement) ou spécifiques (géloses Hektoen, SS, Drigalski…)
l’examen direct (état frais et surtout après coloration) permet une orientation rapide par mise en évidence de
bacilles à Gram négatif bipolaires dans le prélèvement clinique.
l’identification repose sur les tests biochimiques voire moléculaires. Le tout est suivi obligatoirement des tests de
sensibilité aux antibiotiques (notamment la recherche des mécanismes de résistance et la détermination des
concentrations minimales inhibitrices)
Des tests rapides de type immunochromatographie ou agglutination permettent un diagnostic rapide, surtout
intéressants pour l’orientation rapide vers une infection spécifique.
La sérologie dans certaines affections (comme la fièvre typhoïde ou les yersinioses) a un intérêt limité et n’est que
rétrospective.
IX.prophylaxie des infections a enterobactéries
*Hormis la peste (rats), la plupart des infections a
entériques a entérobactéries sont liés au péril fécal. La
lutte est basée sur l’hygiène de l’eau et des aliments,
ainsi qu’à l’hygiène à l’échelle individuelle (lavage des
mains) et collective (construction de latrines et de
fausses septiques, traitement des eaux usées …)
.
Ix.prophylaxie des infections a enterobactéries
*en raison de leurs présence dans le
tube digestif, la contamination est très
facile aussi bien par des souches
infectantes que porteuses de
résistances aux antibiotiques. L’hygiène
et la rationalisation de l’usage des
antibiotiques en ville et à l’hôpital
restent d’actualité en matière de lutte
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La famille des Enterobacteriaceae

  • 1. DrT.DJERBOUA Pharmacien maitre assistant en microbiologie Chef de service du laboratoire central de biologie clinique, UNITE BELLOUA-CHU TIZI-OUZOU Année universitaire : 2017-2018 Email : drtaoufik123@hotmail.fr
  • 2. 1.INTRODUCTION 2.OBJECTIFS PEDAGOGIQUES 3.CLASSIFICATION ET HABITAT NATUREL 4.CARACTERES BACTERIOLOGIQUES 5.FACTEURS DE PATHOGENICITE 6.POUVOIR PATHOGENES DES ENTEROBACTERIACEAE 7.SENSIBILITE AUX ANTIBIOTIQUES 8.DIAGNOSTIC ET PREVENTION DES INFECTION A ENTEROBACTERIES 9.CONCLUSION
  • 3. II.OBJECTIFS PEDAGOGIQUES *Apprécier la diversité des Enterobacteriaceae *Connaitre les principaux Genres/Espèces rencontrés en clinique *Connaitre les spectre clinique et les principales pathologies causées par les Entérobactéries a pouvoir pathogène specifique *Connaitre l’état actuel de la sensibilité aux antibiotiques et l’ampleur du problème posé par la résistance *Connaitre les moyens de lutte et de prévention des infections a Entérobactéries
  • 4. I.INTRODUCTION grande diversité des pathologies causées ce sont des bacilles à Gram négatif fermentaires colonisant l’intestin de l’homme et des animaux abondamment retrouvées dans la nature ou elles participent à la dégradation des matières organiques occupent une place particulièrement importante en médecine humaine l’état actuel de la résistance aux antibiotiques.
  • 5. II. DEFINITION La Famille des Enterobacteriaceae est définie par les caractères suivants  Bacilles à Gram négatif  mobiles avec ciliature péritriche ou immobiles  poussant sur milieux de culture ordinaires  aérobies - anaérobies facultatifs  fermentant le glucose avec ou sans production de gaz  réduisant les nitrates en nitrites,  oxydase négatif (Hormis G Plesiomonas)
  • 6. III. CLASSIFICATION ET HABITAT NATUREL comprend de très nombreux genres et chacun compte parfois plusieurs espèces (classés en tribu, groupes…) Les plus importants G Escherichia Ecoli , blattae, fergusoni, hermanii GSalmonella Eenterica subsp enterica sérovars typhi, paratyphi A/B/C, enteritidis, thyphimurium …), salamae,,, G Shigella E dysenteriae, sonnei, flexneri, boydii GYersinia E pestis, enterocolitica, pseudotuberculosis GProteus E mirabilis, vulgaris, penneri… GKlebsiella Epneumoniae, oxytoca, rhinoscleromatis… GSerratia Emarcescens,liquefaciens, fonticola… G Enterobacter E cloacae,aerogenes… G Cronobacter E sakazaki… G Citrobacter E freundi, koseri… G Morganella E morganii… G Providencia E stuartii, rettgeri… Autres : Edwardsiella, Hafnia, Pantoea,Plesiomonas… Ces bactéries vont être distingues par leurs propriétés culturales ,biochimiques, antigéniques et moléculaires
  • 7. III. CLASSIFICATION ET HABITAT NATUREL  bactérie ubiquitaire (résistance dans e milieu extérieur)  colonisant l’intestin de l’homme et des animaux  Chez l’homme, les Entérobactéries représentent l’essentiel de la flore aero-anaérobies de l’intestin et du colon (0,1% de la flore colique totale) Elle ne font pas partie de la flore buccale , leurs dans une bouche saine n’est que transitoire
  • 8. A) MORPHOLOGIE: il s’agit de bacilles a Gram négatif a coloration bipolaire, isolés, mobiles par une ciliature péritriche (expié Klebsiella spp qui est immobiles), non sporulés, la capsule est constamment retrouvée chez Klebsiella et mais elle ne l’est pas chez les autres IV.CARACTERISTIQUES BACTERIOLOGIQUES
  • 9. B) CARACTERES CULTURAUX Germes non exigeants qui poussent très bien sur des milieux de base comme (gélose/bouillon nutritif) aero-anaérobies facultatif, poussant à uneT° optimale de 37° La résistance aux sels biliaires et a certaines autres conditions physicochimiques (culture a +4°, PH, résistance au sélénite et aux colorants…) ainsi que l’assimilation préférentielle de certaines substrats (sucres, acides aminés …) est à la base des milieux électifs/sélectifs, solides ou liquides utilisés pour les entérobactéries (Hektoen, gélose XLD, gélose SS et Drigalski, Bouillon au sélénite…) Apres 18 à 24h on obtient une culture abondante en milieu liquide (trouble homogène +/- dépôt). Sur milieu solide, les colonies sont grosses opaques de 1 à 2mm de diamètre parfois plus, les souches capsulés sont muqueuses. IV.CARACTERISTIQUES BACTERIOLOGIQUES
  • 15. C) CARACTERES BIOCHIMIQUES : IV.CARACTERISTIQUES BACTERIOLOGIQUES grande diversité métabolique Oxydase négative (différence avec le Pseudomonas), catalase positive nitrate réductase positive au stade nitrite Un des caractères communs et constants à toutes les Entérobactéries est la fermentation du glucose En analyse de routine, La différenciation entre genres et espèces est basée soit des caractères biochimiques et antigéniques
  • 18. C) CARACTERES ANTIGENIQUES : IV.CARACTERISTIQUES BACTERIOLOGIQUES les Entérobactéries possèdent une structure particulière donnant naissance à 3 types d’antigènes (O, H, K) l’antigène O est le seul constamment exprimé par toutes les bactéries de ce groupe mais de structure différente d’une bactérie a une autre.
  • 19. C) CARACTERES ANTIGENIQUES : IV.CARACTERISTIQUES BACTERIOLOGIQUES L’antigène O (antigène somatique) : il est porté par le lipopolysaccharide (LPS) de la membrane externe, il est thermostable et très toxique (endotoxine). Il permet la synthèse d’immuns sérums ayant un intérêt clinique et épidémiologique (identification bactérienne).
  • 20. C) CARACTERES ANTIGENIQUES : IV.CARACTERISTIQUES BACTERIOLOGIQUES L’antigène H (antigène flagellaire) : de nature protéique, non toxique, thermolabile, permet une identification antigénique de certaines espèces (Salmonella spp, Escherichia coli …)
  • 21. C) CARACTERES ANTIGENIQUES : IV.CARACTERISTIQUES BACTERIOLOGIQUES l’antigène K (capsulaire) : de nature polyosidique, peu d’intérêt en pratique courante (sauf pour l’identification du sérovar typhi de Salmonella enterica et K1 d’Escherichia coli)
  • 23. V.FACTEURS DEVIRULENCE *Le LPS : action toxique très marquée (fièvre, hypotension, leucopénie puis leucocytose, état de choc…) il est commun à toutes les entérobactéries mais la physiopathologie de certaines infections est principalement liée à ce facteur ex : fièvre typhoïde. *La capsule : pouvoir anti phagocytaire et anti- complément, favorisant la colonisation des biomatériaux ex : Klebsiella pneumoniae S.enterica sérovar typhi, E.coli K1 … *Protéines de surface (protéines de membrane externe, flagelles, pili…) : permettent l’adhésion et l’invasion des cellules cibles et aux molécules de la matrice extra cellulaire, la lutte contre le flux urinaire et digestif, l’injection de substances toxiques dans les cellules cibles, l’échappement immunitaire …
  • 24. V.FACTEURS DEVIRULENCE LesTOXINES ET LES ENZYMES : certaines entérobactéries sont capables de secréter une ou plusieurs qui seront au centre de la pathogénie des infections causées : *La toxine dysentérique (Shiga toxin) de Shigella dysenteriae et laVérotoxine chez les souches entéro- hémorragiques d’E.coli, cetraines bactéries sont aussi capables de produire des entérotoxines chez certaines souches entérotoxinogènes d’E.coli *les enzymes comme l’uréase (lithiase urinaire), protéases, nucléases, hémolysines …
  • 25. VI.SPECTRE DES INFECTIONS A ENTEROBACTERIES infections OPPORTUNISTES Parmi les infections opportunistes : les infections urinaires, respiratoires, méningés, septicémie, infection de plaie … Entérobactéries (d'origine intestinale) Abondance, résistance aux antibiotiques organisme affaibli (immunodépression locale ou générale, rupture des barrières mécaniques, matériel étranger…) "pathogènes opportunistes".
  • 27. SPECTRE DES INFECTIONS A ENTEROBACTERIES infections SPECIFIQUE ENTEROBACTERIES HAUTEMENT PATHOGENES 4 Genres sont à l’ origine d’infections spécifiques : Escherichia coli E.coli (colibacille) est un commensal du tube digestif de l'homme et de nombreux animaux. Il représente à lui seul la plus grande partie de la flore bactérienne aérobie de l'intestin (espèce aérobie dominante). Hormis les infections opportunistes que le colibacille cause dans certaines circonstances (infections urinaires, infections néonatales, infections des voies biliaires, péritonites …) , certaines souches sont armés spécifiquement pour causer des infections ENTERIQUES = ENTEROPATHOGENES . Selon le mécanisme impliqué dans l’entéro pathogénicité nous distinguons :
  • 28. Escherichia coli Selon le mécanisme impliqué dans l’entéro pathogénicité nous distinguons : • Les souches ETEC (Entero toxinogenic E,coli) : qui produisent des entérotoxines a l’origine d’un syndrome diarrheique cholériforme. Elle sont surtout impliqués dans les diarrhés du voyageur (Tourista) • Les souches EHEC (Entero hemorragic E,coli) : se sont des souches capables de produire une cytotoxine diffusible dite (Vérotoxine= VTEC) ou (Shiga like toxine +STEC) responsable de l’inhibition de la synthèse protéique cellulaire. Plusieurs sérovars sont capables de la produire mais le plus connu est l’Escerichia coli O157 H7 La maladie causée (décrite initialement comme « la maladie des hamburgers ») se manifeste sous forme épidémique , et est une diarrhée aqueuse puis purement hémorragique sans pus ni fièvre (action toxinique pure). Elle se complique d’un syndrome hémolytique et urémique (SHU) de mauvais pronostic.
  • 29. Escherichia coli Selon le mécanisme impliqué dans l’entéro pathogénicité nous distinguons : • Les souches EIEC (Entero invasive Ecoli): capables d’envahir les différentes couches intestinales , elles entraitent des diarrhées sanglantes purulentes et sanguinolentes simulant une dysenterie a Shigella. • Les souches EPEC (Entropathogenic E.coli): le mécanisme de pathogénicité est mal compris, il impliquerait des adhésines capables d’engendrer une dégénérescence des villosités intestinales et une perturbation du cytosquelette. Ce type de souches est retrouvé principalement chez l’enfant de moins de 02 ans sus forme d’épidémies. • Il existe aussi des EAEC (entero aggregative E coli) seraient associés a des troubles diarrheiques persistants chez certaines enfants par formation de biofilm et secretions d’entérotoxines cependant ces bactéries sont toujours mal connues, leurs implication en clinique reste a préciser
  • 30. SPECTRE DES INFECTIONS A ENTEROBACTERIES infections SPECIFIQUE ENTEROBACTERIES HAUTEMENT PATHOGENES Shigella spp Les shigella sont immobiles, trés proches de Escherichia coli, Elles sont parasites de l’homme (strictement humain) et entrainent une colite infectieuse endémo-épidémique. Classification: Shigella compte 4 espèces ayant une différence biochimiques et antigéniques S.dysenteriae: a l’origine de la dysentérie bacillaire Il en existe plusieurs sérotypes différents, dont le type 1 s'appelle le bacille de Shiga. Celui-ci produit aussi une exotoxine (toxine dysentérique ou shiga toxin) protéique entérotoxique et neurotoxique. Ceci est ainsi associé a une pathogénicité accrue. Les autres espèces sont :S.flexneri ,S. boydii et S.sonnei a l’oigine d’entérites infectieuses
  • 31. SPECTRE DES INFECTIONS A ENTEROBACTERIES infections SPECIFIQUE ENTEROBACTERIES HAUTEMENT PATHOGENES Shigella spp Physiopathologie et pouvoir pathogène: les Shigelles sont des bactéries très virulentes (charge infectant est de 100 bacilles) et invasives , elles sont capables de s’internaliser dans l’entérocyte et passer de cellule a cellule avec multiplication intracellulaire même après phagocytose dans le cellules M des plaques de Peyer. Ce passage couplé a la réaction immunitaire provoque la formation de micro-abcés qui s’ulcèrent et saignent . Ainsi la clinique est représentée par un syndrome dysentérique dominé par de violentes douleurs et des diarrhées muqueuses glaireuses purulentes et sanguinolentes , Le bacille de Shiga (Shigella dysenteriae sérotype 1) producteur de la toxine dysentérique peut être a l’origine de troubles paralytiques ainsi que de complications graves come le syndrome hémolytique urémique
  • 32. SPECTRE DES INFECTIONS A ENTEROBACTERIES infections SPECIFIQUE ENTEROBACTERIES HAUTEMENT PATHOGENES Salmonella spp Les Salmonella sont des entérobactéries parasites de l'homme, des mammifères (rongeurs), des oiseaux (volailles) et des animaux à sang froid (reptiles). La voie de pénétration est orale, elle sont a l’origine de nombreuses infections dites « salmonelloses », notamment des fièvres typhoïde et paratyphoïdes des gastro-entérites et des toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) Les fièvres typho-paratyphoidiques et les TIAC sont des maladies a déclaration obligatoire Les Salmonelloses sont des maladies Liés au péril fécal Le principal mode de contamination chez l'homme est hydrique+++ en particulier dans les pays en voie de développement comme l’Algérie, interhumaine (porteurs asymptomatiques) , des aliments (ex. Œufs , volaille…) ou d'animaux familiers porteurs (tortues, serpents…).
  • 33. SPECTRE DES INFECTIONS A ENTEROBACTERIES infections SPECIFIQUE ENTEROBACTERIES HAUTEMENT PATHOGENES Salmonella spp Classification: le genre Salmonella ne comprend qu’une seule espèce Salmonella enterica Elle-même subdivisée en 7 sous espèces dont 01 infecte l’homme principalement Salmonelle enterica subsp enterica Salmonella enterica comprend plus de 2000 sérovars , classés selon la composition antigénique de leurs AgO,H et K = Tableau de Kauffmann - White
  • 34. SPECTRE DES INFECTIONS A ENTEROBACTERIES infections SPECIFIQUE ENTEROBACTERIES HAUTEMENT PATHOGENES Salmonella spp Les sérovars ont leurs propre nom: ex : Salmonelle enterica subsp enterica ayant la formule antigénique suivante O: 9,12 (Vi) H: d = Salmonella typhi (responsable de la fievre typhoide) NB: dans le cas exeptionnel de S.typhi, l’AgK prend le nom de Vi (pour virulence) Autres sérovar d’interet medical :  Paratyphi A,B,C responsable de fièvres parathyphoides =) typhi+paratyphi A,B,C = Salmonelles mjeurs  Les autres sérovar (thyphimurium, infantis, seftemberg,m’bandaka, dublin, pomona….) sont dits « Salmonelles mineurs » et sont a l’origine de gastro- entérites.
  • 35. SPECTRE DES INFECTIONS A ENTEROBACTERIES infections SPECIFIQUE ENTEROBACTERIES HAUTEMENT PATHOGENES Salmonella spp Physiopathologie et pouvoir pathogène: LES SALMONELLES MAJEURS les fièvres typhoïde et paratyphoïdes sont provoquées par quatre sérovars de Salmonella, strictement humains, antigéniquement distincts mais de pouvoir pathogène similaire : S.Typhi, S.Paratyphi A, S. Paratyphi B et S. Paratyphi C. Ce sont des septicémies a porte d’entrée lymphatique l’infection se fait par ingestion, La dose infectante serait de l'ordre de 105 bactéries. Elles traversent sans la léser la paroi intestinale et gagnent les ganglions mésentériques satellites où elles vont se multiplier. Une partie des Salmonella se lysent et libèrent leur endotoxine. Celle- ci provoque des signes cliniques (fièvre, tuphos, bradycardie) et biologiques (leucopénie) et une irritation des plaques de PEYER qui peut entraîner des hémorragies intestinales et des perforations.
  • 36. SPECTRE DES INFECTIONS A ENTEROBACTERIES infections SPECIFIQUE ENTEROBACTERIES HAUTEMENT PATHOGENES Salmonella spp Physiopathologie et pouvoir pathogène: LES SALMONELLES MAJEURS A partir des ganglions mésentériques, par le canal thoracique, des Salmonella gagnent le courant sanguin et disséminent dans tous les organes (reins, foie, vésicule biliaire) et sont excrétées en faible nombre et de manière intermittente dans les selles, Finalement, l'organisme infecté produit des anticorps contre les antigènes bactériens qui contribuent à la guérison spontanée de la maladie. Sans traitement, la mortalité est d'environ 20 %.
  • 37. SPECTRE DES INFECTIONS A ENTEROBACTERIES infections SPECIFIQUE ENTEROBACTERIES HAUTEMENT PATHOGENES Salmonella spp Physiopathologie et pouvoir pathogène: LES SALMONELLES MINEURS La contamination est oro-fécale,individuelle ou groupée (TIAC) la symptomatologie est celle d’une gastro-entérite (fièvre dirrhés vomissements;;) le plus souvent bénignes et d’évolution favolrable. Parois quelques complications chez les sujets prédisposés. NB : après résolution clinique aussi bien lors des salmonelloses majeurs que mineures, l’individu peut excréter des salmonelles pendant plusieurs mois.
  • 38. SPECTRE DES INFECTIONS A ENTEROBACTERIES infections SPECIFIQUE ENTEROBACTERIES HAUTEMENT PATHOGENES Yersinia spp entérobactéries immobiles, cultivant lentement. Les principales espèces d’interet médical son Yersinia pestis Yersinia enterocolitica Yersinia pseudotuberculosis
  • 39. SPECTRE DES INFECTIONS A ENTEROBACTERIES infections SPECIFIQUE ENTEROBACTERIES HAUTEMENT PATHOGENES Yersinia pestis Habitat naturel: parasite des animaux et de l'homme, agent de la peste animale et humaine Le réservoir est constitué par les rongeurs sauvages (peste sauvage ou silvatique, endémique). Chez les rats domestiques, la maladie occasionne des épizooties massives qui sont à l'origine des épidémies humaines. L'agent vecteur est la puce du rat (xenopsylla cheopis) qui contamine animaux et hommes par piqûre. Il peut exister une transmission interhumaine par la puce de l'homme, ou par voie aérienne en cas de forme pulmonaire.
  • 40. SPECTRE DES INFECTIONS A ENTEROBACTERIES infections SPECIFIQUE ENTEROBACTERIES HAUTEMENT PATHOGENES Yersinia pestis Physiopathologie et pouvoir pathogène: Le bacille se multiplie au point d'inoculation (vésico- pustule), se propage par voie lymphatique et se multiplie dans le ganglion lymphatique satellite (adénopathie suppurée : le bubon). L'évolution peut se faire vers la septicémie. La forme septicémique peut être à l'origine d'une localisation pulmonaire secondaire qui à son tour, par transmission aérienne, peut être à l'origine de cas de peste pulmonaire primitive. Le bacille se multiplie dans les macrophages. Maladie La peste bubonique se présente comme l'association d'un syndrome infectieux sévère, d'un syndrome toxique (endotoxine) et du bubon douloureux, dur, de la taille d'une noisette. La peste pulmonaire qui se présente comme l'association d'un syndrome infectieux sévère et de signes respiratoires très intenses (dyspnée, cyanose) est rapidement mortelle.
  • 41. SPECTRE DES INFECTIONS A ENTEROBACTERIES infections SPECIFIQUE ENTEROBACTERIES HAUTEMENT PATHOGENES Yersinia enterocolitia Yersinia pseudotuberculosis Habitat naturel ,physiopathologie et pouvoir pathogène: Yersinia enterocolitica et Y.pseudotuberculosis, trouvées chez l'animal (maladie des rongeurs) et dans l'environnement (sol, eaux), sont surtout les agents d'infections animales et rarement d'infections humaines. Le bacille pénètre par voie digestive et se multiplie dans les ganglions mésentériques.Chez le sujet fragilisé, l'évolution peut se faire vers la septicémie. La forme la plus habituelle est l'adénite mésentérique à Y.pseudotuberculosis du sujet jeune à symptomatologie pseudo- appendiculaire.A l'intervention, l'appendice est normal mais on trouve un ou plusieurs ganglions congestifs. L'entérocolite à Y.enterocolitica est plus particulière : elle est à début brutal et associe diarrhée intense, vomissements, douleurs abdominales et fièvre.
  • 42. VII.SENSIBILITE AUX ANTIBIOTIQUES grande diversité de profils de sensibilité et de résistance Résistance naturelle commune a toutes les entérobactéries : Peni G et M (et dérivés), Groupe MLS, Glycopeptides a cela s’ajoute une résistance naturelle spécifique d’espèce ex : Klebsiella pneumoniae et Aminopenicillines, Enterobacter spp et C1G/C2G, Serratia spp et C1G/C2G/polymixines, Proteus spp et sulfamides/polymixine,,, ETC sensibilité a plusieurs familles et groupes d’antibiotique pénicillines à large spectre (Aminopenicillines, carboxypénicillines et uréidopénicillines associés ou non aux inhibiteurs des béta-Lactamases, carbapenems), Les aminosides, les Quinolones, les phénicolés, les polymixines, les sulfamides, les furanes…
  • 43. VII.SENSIBILITE AUX ANTIBIOTIQUES *La résistance acquise : est très importante pour tous les membres de la famille en particulier E.coli et Klebsiella pneumoniae, cette résistance est caractérisé pour sa diffusion rapide et sa multiplicité rendant parfois très difficile toute thérapie en particulier en milieu hospitalier.
  • 44. VIII.Diagnostic des infections a enterobactéries repose sur la culture de divers prélèvements : pus d’abcès, écouvillonnages de lésions sèches, sang pour hémoculture, biopsies … et ce sur divers milieux non spécifiques (gélose nutritive, gélose au sang frais/ cuit / bouillon d’enrichissement) ou spécifiques (géloses Hektoen, SS, Drigalski…) l’examen direct (état frais et surtout après coloration) permet une orientation rapide par mise en évidence de bacilles à Gram négatif bipolaires dans le prélèvement clinique. l’identification repose sur les tests biochimiques voire moléculaires. Le tout est suivi obligatoirement des tests de sensibilité aux antibiotiques (notamment la recherche des mécanismes de résistance et la détermination des concentrations minimales inhibitrices) Des tests rapides de type immunochromatographie ou agglutination permettent un diagnostic rapide, surtout intéressants pour l’orientation rapide vers une infection spécifique. La sérologie dans certaines affections (comme la fièvre typhoïde ou les yersinioses) a un intérêt limité et n’est que rétrospective.
  • 45. IX.prophylaxie des infections a enterobactéries *Hormis la peste (rats), la plupart des infections a entériques a entérobactéries sont liés au péril fécal. La lutte est basée sur l’hygiène de l’eau et des aliments, ainsi qu’à l’hygiène à l’échelle individuelle (lavage des mains) et collective (construction de latrines et de fausses septiques, traitement des eaux usées …) .
  • 46. Ix.prophylaxie des infections a enterobactéries *en raison de leurs présence dans le tube digestif, la contamination est très facile aussi bien par des souches infectantes que porteuses de résistances aux antibiotiques. L’hygiène et la rationalisation de l’usage des antibiotiques en ville et à l’hôpital restent d’actualité en matière de lutte