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Les hepatites virales

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Les hepatites virales

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ce cours est destiné aux étudiants graduant en médecine et en pharmacie. il résume les aspects épidémiologiques, cliniques, diagnostic et thérapeutiques relatifs aux hépatites virales

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Les hepatites virales

  1. 1. UNIVERSITE MOULOU-MAAMERI DE TIZI-OUZOU FACULTE DE MEDECINE -DEPARTEMENT DE MEDECINE COURS DE 4ème ANNEE MEDECINE MODULE DE MICROBIOLOGIE DR T.DJERBOUA PHARMACIEN MAITRE ASSISTANT EN MICROBIOLOGIE CHEF DU SERVICE LABORATOIRE DE BIOLOGIE MEDICALE HOPITAL SIDI BELLOUA-CHU TIZI-OUZOU ANNÉE UNIVERSITAIRE : 2016-2017 EMAIL : DRTAOUFIK123@HOTMAIL.FR LES HEPATITES VIRALES
  2. 2. PLAN DU COURS 1.INTRODUCTION 2.GENERALITES SUR LES VIRUS DES HEPATITES 3.CLASSIFICATION 4.PHYSIOPATHOLOGIE 5. Aperçu clinique 6.DIAGNOSTIC DES HEPATIES VIRALES
  3. 3. OBJECTIFS PEDAGOGIQUES AVOIR CONAISSANCE DES DIFFERENTS VIRUS A TROPISME HEPATOCITAIRE STRICTE CONNAITRE LES MECANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES GENERAUX DE L’HEPATITE VIRAL CONNAITRE LES DIFFERENCES MAJEURES ENTRE LES DIFFERENTS VIRUS (épidémiologie, transmission , évolution…) CONNAITRE LES MOYENS DIAGNOSTIC DES HEPATITES VIRALES
  4. 4. I.GENERALITES Hépatites: lésions inflammatoires du foie causes multiples : Infectieuses (bactériennes, virales , parasitaires …) Médicamenteuses (Paracétamol+++…) auto-immunes, … Atteintes d'origine virale fréquentes et souvent asymptomatiques, elles sont liées à: une action cytopathique directe du virus causal, la réaction immunitaire dirigée contre les hépatocytes infectées +++ ce type d’infection est redoutable en raison :  La contagiosité élevée  Des formes aigues fulminantes (rares)  Des complications chroniques : cirrhose et carcinome hépatocellulaire
  5. 5. I.GENERALITES De nombreux virus sont capables d'entraîner des lésions hépatiques: le Cytomegalovirus L’herpes simplex virus L’Epstein-Barr virus  Virus des Fievres hémorragiques… Néanmoins, le terme « virus des hépatites » fait référence a 5 virus qui ont un tropisme hépatique quasi-exclusif VIRUS DE L’HEPATITE A , B , C, Delta ou D , E. NB ! Le terme « virus des hépatites » désigne des virus causant une inflammation virale du foie. Ils n’ont cependant aucune lien virologique entre eux. Bien la symptomatologie similaire, l’hépatite causée par chaque virus est très différente d’une autre.
  6. 6. II. CLASSIFICATION Les hépatites virales appartiennent à des familles virales différentes et s'individualisent surtout par leur mode de transmission, leur évolution (ss = single strand : Ds = double strand) FAMILLE GENRE ESPECE TRANSMISSION EVOLUTION VERS LA CHRONICITE GENOME ENVELOPPE Hepatovirus VIRUS DE L’HEPATITE A Hepevirus VIRUS DE L’HEPATITE E Hepacivirus VIRUS DE L’HEPATITE C Deltavirus VIRUS DE L’HEPATITE D (virus satellite du VHB) OrthohepadnavirusV IRUS DE L’HEPATITE B PICORNAVIRIDAE Hepadnaviridae Flaviviridae Non classé Hepeviridae +SSRNA NU DNA circulaire partiellement Ds enveloppé +SSRNA enveloppé -SSRNA circulaire enveloppé +ssRNA nu Entérale multiples Parentéral +++ Multiples Entérale NON OUI (10%) Oui +++ (80%) Oui (suivant l’hépatite B) Oui (immunodéprimé +++) Hepatovirus VIRUS DE L’HEPATITE A PICORNAVIRIDAE +SSRNA NU Entérale NON
  7. 7. III. Physiopathologie générale: Pénétration du virus à partir d’une porte d'entrée (entérale, parentérale , sexuelle…) Phase virémique + multiplication au niveau du foie Atteinte hépatique : immunitaire ++++ Excretion / transmission Guerison chronicité Destruction suraigue
  8. 8. VI. Clinique générale: type de description Nb : Hépatite asymptomatique ou pauci-symptomatique (le + fréquent) -Phase d'incubation : durée variable en fct du virus (15 à 120 j) -Phase pré‐ictérique: Syndrome pseudogrippal ± troubles digestifs (3 ‐15j) Triade de Caroli (non spécifique): Céphalées, Arthralgies, Urticaire -Phase d'état : tableau clinico- biologique de dysfonctionnement hépatique + altération de l’état général: ictère cutanéo‐muqueux parfois cholestatique, fébrile et prurigineux + hépatomégalie décoloration des selles brunissement des urines Signes biologiques: Cytolyse hépatique -augmentation des transaminases : ALAT ++++, ASAT ++ -Cholestase: bilirubine conjuguée -Insuffisance hépatique (hépatite chronique++) -facteurs de coagulation, TP, albumine, NH3, urée...Réponse immunitaire/cirrhose: IgA, bloc beta/gamma -Formes particulières : anictériques, manif extra hépatiques, formes prolongées...
  9. 9. VI. Clinique générale: formes cliniques / evolution -Il existe 4 formes cliniques de l’hépatite virale : -Hépatite asymptomatique ou pauci-symptomatique (le + fréquent) -Hépatite aiguë : Convalescence puis guérison -Hépatite fulminante rare -Nécrose hépatique massive -Risque hémorragique majeur / TP effondré (<30%) -Encéphalopathie hépatique Pronostic sombre -Hépatite chronique: Persistance pendant 6 mois ou plus après l’hépatite aiguë, les anomalies cliniques, biochimiques et/ou la détection de la présence du virus. Le risque de passage à a chronicité dépend du virus, de l’âge au moment de l’infection et du SI du patient. Lors du passage a la chronicité , l’hépatite chronique peut revetir deux formes : -HC persistante: nécrose hépatocytaire faible, mais réaction inflammatoire limitée à l’espace porte -HC active: agressive = nécrose + R° inflammatoire évoluant vers la cirrhose et le carcinome hépatocéllulaire cirrhose voire CHC
  10. 10. Virusdeshépatites Virus nus Transmission entérale HAV HEV Virus enveloppés Transmission parentérale HCV HBV HDV VI. EN RESUME !
  11. 11. Virusdeshépatites HEPATITES AIGUES FULMINANTES HAV HEV FORMES CHRONIQUES ET LEURS COMPLICATIONS : CIRRHOSE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE (HCH) HCV HBV HDV Evolutions de l’infection par les virus des hépatites par probabilité de survenu VI. EN RESUME
  12. 12. Hépatites à transmission entérale  Hépatite A  Hépatite E  Virus non enveloppés >>> virus résistants >>> transmission féco-orale
  13. 13. Hépatite A Structure et classification (cf supra)  Très résistant : pH acides, alcool à 70° et détergents. Se conservent quelques semaines dans l’environnement.  Détruits par : l’hypochlorite de sodium, l’autoclavage, le formol et les UV. Cycle viral : identique aux autres Picornaviridae
  14. 14. Epidémiologie  Virus ubiquitaire,  Prévalence variable, Dépend étroitement du statut socio-économique, du niveau de développement et de la présence de réseaux d’assainissement des eaux usées.  Dans les pays à forte endémicité, les enfants très tôt exposés au VHA. Hépatite A
  15. 15. Epidémiologie: MALADIE DU PERIL FECAL Hépatite A Excrétion fécale de particules virales à des concentrations très élevées Grande résistance du virus dans le milieu extérieur Contamination féco-orale: - Contact direct avec un sujet infecté (favorisé par la promiscuité et le manque d’hygiène). - Ingestion d’eau ou d’aliments contaminés par des matières fécales de sujet infecté. Cas isolés ou épidémies massives d’hépatite A
  16. 16. Hépatite A Physiopathologie / pouvoir pathogène / evolution :  Abondamment éliminé dans les selles  L’excrétion débute avant l’apparition de l’ictère puis diminue rapidement après l’apparition de celui-ci  Affection aigue >>> pas de passage à la chronicité  Souvent asymptomatique.  La fréquence et la sévérité des signes cliniques augmentent avec l’âge.  Évolution le plus souvent spontanément favorable notamment chez l’enfant. Ingestion Multiplication dans et intestins Multiplication dans le foie excrétion fécale
  17. 17. Hépatite A  Les formes fulminantes s’observent plus fréquemment chez l’adulte.  Mortalité globale estimée:  entre 0,2% et 0,4% des cas symptomatiques  mais elle dépasse 2% après 40 ans.
  18. 18. Diagnostic: Recherche des IgM anti-HAV Hépatite A
  19. 19. Famille : Hepeviridae Structure: cf supra Résistance dans le milieu extérieur, à l’acidité gastrique lors de leur ingestion et aux sels biliaires lors de leur excrétion. Sensible à la chaleur (autoclavage à 120 °C), à l’hypochlorite de sodium Multiplication: similaire à celle des autres virus à ARN+ Hépatite E
  20. 20.  Epidémiologie  Cas sporadiques / épidémies  Réservoir animal: Possibilité de transmission à l’homme de virus animaux (porc): zoonose  Transmission féco-orale: Transmission par l’eau de boisson contaminée, Transmission inter-humaine peu importante  Transmission materno-foetale (3ème trimestre) Hépatite E
  21. 21. Hépatite E
  22. 22. Pouvoir pathogène  Incubation : 40 jours.  Ictère, malaise, fatigue, anorexie, nausées et vomissements, cytolyse hépatique. Possibilité d’atteintes neurologiques.  Particulièrement grave chez la femme enceinte au 3ème trimestre Hépatite E
  23. 23. Evolution  Évolution le plus souvent favorable.  Formes fulminantes: 1% dans la population générale. Jusqu’à 45% chez la femme enceinte au 3ème trimestre (> 20% de mortalité).  Formes chroniques: Immunodéprimés (transplantés, HIV, pathologies hématologiques) Hépatite E
  24. 24. Diagnostic  Diagnostic sérologique par méthode ELISA  Diagnostic direct Détection du génome par RT-PCR dans le plasma et/ou dans les selles, le LCR. Hépatite E
  25. 25. Traitement et prévention  Traitement: Ribavirine  Prévention: Respect des mesures d'hygiène universelles.  En 2011, le premier vaccin contre l’hépatite E a été homologué en Chine. Bien qu’il ne soit pas disponible partout dans le monde, il est susceptible de le devenir dans plusieurs autres pays. Hépatite E
  26. 26. Hépatites à transmission parentérale  Hépatite C  Hépatite B  Hépatite delta
  27. 27. Hépatite C Famille: Flaviviridae Structure  ARN monocaténaire, linéaire, polarité +  Capside icosaédrique  Enveloppe  Spicules glycolipidiques E1 et E2 Sensible à de nombreux désinfectants : hypochlorite de sodium, éthanol, glutaraldéhyde, formaldéhyde.
  28. 28. Hépatite C Multiplication  Production d’un précurseur polypeptidique unique géant, dont le clivage implique la protéase virale et des protéases cellulaires.  .
  29. 29. Hépatite C Variabilité génétique: très importante  L’ARN polymérase virale commet des erreurs au cours de la réplication et ne peut les corriger >> accumulation des mutations sur le génome  Nombreux génotypes dont 6 principaux, eux-mêmes subdivisés en sous- types (1a, 1b, 2a, 2b, 3a, 3b...)  En Algérie le génotype 1 est le plus fréquent
  30. 30. Hépatite C Epidémiologie  Virus strictement humain.  180 millions de personnes infectées dans le monde.  Transmission nosocomiale (transfusion, fibroscopie, autres procédures médico-chirurgicales invasives, soins dentaires, hémodialyse, piercing, tatouage….). En cas de piqûre par seringue ayant servi à prélever une personne infectée (AES)  Toxicomanie par voie veineuse +++ (co-infection avec le HIV)  Transmissions materno-fœtale et sexuelle rares  Chez 10 à 20 % des patients infectés par l'HCV, aucun facteur de risque n'est retrouvé.
  31. 31. Hépatite C
  32. 32. Hépatite C
  33. 33. Hépatite C Diagnostic:  Recherche des anticorps anti-HCV: ELISA, …  Mesure de la charge virale: PCR en temps réel  Génotypage : Le génotype du VHC peut être déterminé par diverses techniques de biologie moléculaire.
  34. 34. Hépatite C aigue Hépatite C chronique
  35. 35. Hépatite C Diagnostic: Ac anti HCV ( ELISA) ARN - VHC ( PCR ) Diagnostic Négatif Négatif Absence d’infection Négatif Positif Infection aiguë précoce Ou infection en cours chez ID, HD, Positif Négatif •Infection résolue •Faux positif Positif Positif Infection en cours
  36. 36. Hépatite C Traitement:  Il a pour but l'éradication du virus,  Avant de débuter le traitement on doit déterminer:  le génotype (conditionne: la dose, la durée, le pronostic)  la charge virale  le degré d’atteinte hépatique  Le suivi se fait par la mesure de la charge virale pendant, à la fin et après arrêt du traitement.
  37. 37. Hépatite C Traitement: Bithérapie classique:  traitements associant le PEG-IFN et la ribavirine  Durée: 24 à 48, voir 72 semaines  Effets secondaires: anémie, leucopénie, thcytopénie, tbles psychiatriques, sy grippal,  guérison de plus de 80% pour les patients infectés par un virus de génotype 2 ou 3 et de près de 50% pour le génotype 1.
  38. 38. Hépatite C Traitement:  Trithérapie: PegIFN + Rbv + antiprotéase de 1ére génération (Telaprevir ou Boceprevir)  Guérison 70 % , G1  Effets II: ↑20% risque d’anémie, toxidermie, …
  39. 39. Hépatite C Traitement:  Nouveaux traitements: Sofosbuvir, Dasabuvir, Ombitasvir, Paritaprevir, …  En monothérapie ou en association : plusieurs schémas thérapeutiques  Guérison > 90%  Durée du traitement: plus courte (3 mois)  Moins d’effets secondaires
  40. 40. Hépatite C Prévention:  Contrôle des dons  Matériel à usage unique  …..
  41. 41. Hépatite B Famille: Hepadnaviridae Structure  ADN circulaire, bicaténaire sur les 3/4 de sa circonférence, associé à une rétrotranscriptase.  Capside : antigène Hbc + antigène HBe  Enveloppe : antigène HBs. Résistance: résiste plusieurs jours dans le milieu extérieur +++ Il est sensible à l’autoclavage.
  42. 42. Hépatite B Multiplication  le génome pénètre dans le noyau de la cellule;  ADN passe sous forme super-enroulée: ADNccc >>> latence +++  Synthèse d’ARN prégénomique  Encapsidation de l’ARN prégénomique  Transcription en DNA génomique par la retro transcriptase.
  43. 43. Hépatite B Epidémiologie  350 millions de sujets infectés dans le monde.  Le principal vecteur du virus est le sang.  Mais TOUT LES LIQUIDES BIOLOGIQUES peuvent le transmettre : salive, urines, selles, sécrétions génitales  transfusion de sang, piqûre accidentelle avec du matériel mal stérilisé.  les drogués par voie veineuse partageant leurs seringues, acupuncture, rasage, tatouage. Les soins dentaires  transmission sexuelle (homosexuelle, hétérosexuelle) : IST
  44. 44. Hépatite B  La transmission mère-enfant:  Risque +++ si hépatite B aigue durant le 3ème trimestre ou hépatite B chronique.  La contamination est pernatale et postnatale >> efficacité de la sérovaccination du nouveau-né, à condition d'être commencée dans les 12 premières heures de vie.  risque élevé de développer une hépatite chronique si contamination de l’enfant
  45. 45. Hépatite B
  46. 46. Hépatite B = pas de guerison mais une resolution
  47. 47. Pouvoir oncogène  Association indiscutable avec le CANCER PRIMITIF DU FOIE: sévit particulièrement en Asie et en Afrique.  le DNA de l'HBV peut être intégré dans les hépatocytes: Latence sous forme d’ADNccc  la cirrhose en soi est un processus cancérigène par la multiplication cellulaire anarchique dans les nodules de régénération hépatique.
  48. 48. Hépatite B  L’incubation est en moyenne de 3 mois  l’antigène HBs apparaît un mois en moyenne après le contage,  au cours de la convalescence il disparaît  On définit le portage chronique par la persistance de l’antigène HBs au-delà de 6 mois.  Les anticorps apparaissent après les antigènes:  Les IgM HBc, fugaces, signent l’infection aiguë, tandis que les IgG HBc sont très durables, probablement toute la vie.  Les anti-HBs apparaissent les derniers, durant la convalesce. C’est un signe de guérison.  Entre la disparition de l’antigène HBs et l’apparition des anticorps HBs il y a une fenêtre sérologique.  l’antigène Hbe: marqueur de réplication du virus sauvage.
  49. 49. Hépatite B Diagnostic: Passe par la détermination (méthode ELISA) de 2 marqueurs:  Antigène HBs  Anticorps anti-HBc
  50. 50. Algorithme Diagnostique Ag HBs et anti-HBc Les deux positifs Présence d’infection Déterminer le couple AgHbe/anti-Hbe et la charge virale AgHBe +: virus sauvage (CV ↑) AgHBe -: mutant pre-C (CV↑) ou portage inactif (CV↓) Ag HBs positif et anti-HBc négatifInfection débutante ID Faux positifConfirmer sur un 2nd prélèvemen t Ag HBS négatif et anti-HBc positif Rechercher les anti-HBs Anti-HBs positif: infection résolue Anti-HBs négatif: fenêtre sérologique, infection ancienne, faux positif, infection occulte Les deux négatifs Absence d’infection Si le patient est vacciné rechercher les anti-HBs Anti-HBs +: patient protégé
  51. 51. Hépatite B Suivi virologique: Des patients atteints d’hépatite B chronique non traitée:  Mesure de la charge virale (PCR en temps réel)  Détermination du profil sérologique:  Ag HBs  Anti-HBc  Ag Hbe  Anti-HBe
  52. 52. Hépatite B Contrôle de vaccination:  Titrage des anticorps anti-HBs  un patient est considéré comme immunisé s’il possède un titre > 10 mUI/ml
  53. 53. Hépatite B Traitement:  Débuté sur la base de critères virologiques et cliniques.  Le but est une virosuppréssion durable: réduction significative de la réplication virale (<2000 UI/ml)  Plusieurs molécules disponibles: Lamivudine, Entécavir, Ténofovir, Intérferon  Suivi virologique par la charge virale et la sérologie
  54. 54. Hépatite B Prévention  Vaccination +++ un vaccin de génie génétique à base d’antigène HBs recombinant : 2injections à un mois d’intervalle, puis rappel à 6 mois  la prévention repose sur des mesures générales visant à prévenir les maladies sexuellement transmises et les expositions aux produits biologiques contaminés.  Immunoprophylaxie: injection d’Ig spécifiques
  55. 55. Hépatite delta  C’est un très petit virus à RNA circulaire,  virus défectif, incapable de se répliquer sans l'HBV qui lui prête son enveloppe (son antigène HBs).  L'HDV ne se développe que chez les patients également infectés par l'HBV,  soit par co-infection,  soit par surinfection.  Le pronostic s’en trouve aggravé : risque accru d’hépatite fulminante et de passage à l’hépatite chronique active.  L'épidémiologie et les modes de contamination des deux virus se superposent.  La prévention de l’hépatite delta passe par la prévention de l’hépatite B
  56. 56. Hépatite delta Diagnostic  On recherche les anticorps anti-VHD par ELISA.  Détection du virus par PCR  .

Notes de l'éditeur

  • Résiste au PH acide >> traverse l’estomac
  • Résiste au ph acide >> traverse l’estomac
  • Alors que plus de 90% des enfants infectés avant l’âge de 5 ans sont complètement asymptomatiques, 70 à 80 % des adultes infectés présentent une hépatite aiguë avec
  • IgM apparaissant quelques jours avant l’ictère
  • un risque de transmission verticale in utéro dans un tiers des cas et un taux de mortalité infantile de 10 à 15 %
  • un risque de transmission verticale in utéro dans un tiers des cas et un taux de mortalité infantile de 10 à 15 %
  • risque d’infection du personnel non vacciné d’environ 30 % pour la B (c’est un risque de 3% pour le virus de l’hépatite C et de 0,3% pour l’HIV).
  • On estime globalement à 5% la proportion de porteurs d'Ag HBs infectés par HDV.

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