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Les enfants des autres

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  1. 1. Synopsis Rachel a 40 ans, pas d'enfant. Elle aime sa vie : ses élèves du lycée, ses amis, ses ex, ses cours de guitare. En tombant amoureuse d’Ali, elle s’attache à Leila, sa fille de 4 ans. Elle la borde, la soigne, et l’aime comme la sienne. Mais aimer les enfants des autres, c’est un risque à prendre…
  2. 2. Réalisatrice:Rebecca Zlotowski  Rebecca Zlotowski est une scénariste et réalisatrice1 française, née en 1980 à Paris.  Rebecca Myriam Clara Zlotowski naît d'une mère juive marocaine originaire d'Oujda et d'un père, Michel Zlotowski, d'origine juive polonaise.  Sa mère meurt alors qu'elle a 11 ans ; elle est élevée par son père avec sa sœur, de deux ans son aînée . Elle pratique le violoncelle jusqu'à ce qu'elle entame ses études supérieures, sa sœur jouant du piano .  Son premier long métrage, Belle Épine, est son projet de fin d'études à La Fémis, écrit sous l’égide de son tuteur Lodge Kerrigan. Ce film vaut à Léa Seydoux une nomination au César du meilleur espoir féminin en 2011.  En 2013, Rebecca Zlotowski réalise Grand Central, en sélection officielle au Festival de Cannes, dans la catégorie Un certain regard.  Son film Planetarium, avec l'actrice israélo-américaine Natalie Portman11 et Lily-Rose Depp , sort en 2016.  En 2019, son quatrième long métrage, Une fille facile, est présenté à la Quinzaine des réalisateurs où il reçoit le prix SACD.  En 2022, elle réalise Les Enfants des autres, avec la volonté de déconstruire les stéréotypes de la figure de la belle-mère.
  3. 3. Actrices et acteurs Virginie Efira Roschdy Zem Chiara Mastroianni Anne Berest Victor Lefebvre Yamée Couture Sébastien Pouderoux
  4. 4. Virginia Effira  Elle est née en à Bruxelles en Belgique  D'abord comédienne de théâtre puis animatrice de télévision en Belgique, Virginie Efira vient travailler en France, où elle présente des émissions de télé-réalité comme de divertissement. Elle quitte la télévision en 2008 pour se consacrer au métier de comédienne, qu'elle aborde par le doublage.  La télévision lui permet également de faire ses armes avec un premier téléfilm Un amour de fantôme (2006), l'histoire d'un mannequin qui achète une maison à la campagne qui s'avère hantée par le fantôme d'un chanteur des années 70. L'année suivante, la jeune actrice se lance dans Off Prime, une série télé qui présente "la vie presque réelle de Virginie Efira".  Elle apparait enfin dans un long métrage pour un petit rôle dans Les Barons, réalisé par Nabil Ben Yadir, puis joue avec son image de "bimbo" pour interpréter une cruche pas si stupide dans la comédie Le Siffleur avec François Berléand et Thierry Lhermitte.
  5. 5.  2009 est son année puisqu'elle figure en tête d'affiche de deux comédies sentimentales L'Amour c'est mieux à deux, qui la montre déconcertée par un Clovis Cornillac qui ne croit qu'au grand amour, puis dans La Chance de ma vie, où elle vit des amours contrariés avec François-Xavier Demaison.  Après avoir joué au théâtre une adaptation de Nathalie... d'Anne Fontaine, elle retrouve l'univers de la cinéaste avec Mon pire cauchemar (2011), aux côtés de Benoît Poelvoorde et Isabelle Huppert. Elle fait ensuite une apparition dans son propre rôle dans Hénaut Président de Michel Muller avant d'interpréter la sœur d'Alice Taglioni dans Cookie de Léa Fazer. La comédienne est à l'aise dans la comédie et le montre une nouvelle fois avec 20 ans d'écart (2013), où elle campe une femme cougar qui séduit le jeune Pierre Niney.  Il faut attendre 2015 pour revoir Virginie Efira au cinéma. Dans la comédie romantique Caprice de et avec Emmanuel Mouret, elle interprète une actrice de théâtre faisant tourner la tête du facétieux réalisateur. Toujours dans le registre de la comédie, Virginie donne la réplique à son compatriote Benoït Poelvoorde dans Une Famille à louer où elle joue une jeune femme "prêtant" sa famille afin d'éponger ses dettes.  Après les comédies romantiques Le goût des merveilles et Un homme à la hauteur avec Jean Dujardin, la comédienne tourne sous la direction de Paul Verhoeven dans Elle, aux côtés d'Isabelle Huppert.
  6. 6.  Après un petit tour par la case TV dans la saison 2 de Dix Pour Cent, Virginie Efira brille dans le drame Un Amour impossible. Elle y campe Rachel, une jeune femme qui va se battre pour élever sa fille. Elle glane une nouvelle nomination au César de la meilleure actrice pour ce joli rôle offert par Catherine Corsini. L'artiste triomphe ensuite dans un des grands succès de l'année 2018, Le Grand bain, dans lequel elle entraîne une bande de bras cassés à la natation synchronisée. Elle reçoit une nomination au César du meilleur second rôle pour sa performance.  En 2019, l'actrice donne la réplique à Adèle Exarchopoulos dans Sybil. Elle y joue une romancière reconvertie en psychanalyste. Elle croise ensuite la route d'Omar Sy dans Police. Virginie prête ses traits à une policière chargée de reconduire un clandestin à la frontière. La comédienne tourne ensuite sous la direction d'Albert Dupontel dans Adieu les cons. Elle se glisse dans le costume de Suze Trappet, qui apprend à 43 ans qu’elle est sérieusement malade. Elle décide alors de partir à la recherche de l'enfant qu’elle a été forcée d'abandonner quand elle avait 15 ans.  En 2021, on retrouve Virginie dans le sulfureux Benedetta de Paul Verhoeven. À la fin du XVème siècle, alors que la peste fait rage, Benedetta Carlini entre comme novice au couvent de Pescia en Toscane. Capable depuis l'enfance de miracles, elle va bouleverser la vie de cette communauté.
  7. 7. ROSCHDY ZEM  Il est né en 1965 à Gennevilliers, Hauts-de-Seine – France.  Fils d'immigrés marocains, Roschdy Zem prend des cours de théâtre et se passionne pour le football. Si sa première expérience cinématographique remonte à 1987 (une figuration dans Les Keufs), le jeune homme, qui gagne sa vie en vendant des jeans sur les marchés, ne pense pas encore à devenir acteur. Repéré par un assistant d'André Techiné, il tient des petits rôles dans ses films J'embrasse pas (1991) et Ma saison préférée (1991), et se produit épisodiquement au théâtre.  Roschdy Zem a 30 ans lorsque sa carrière prend véritablement son envol, et ce grâce à deux prestations très remarquées, le camé de N'oublie pas que tu vas mourir de Xavier Beauvois et l'attachant veilleur de nuit d'En avoir ou pas de Laetitia Masson. Le cinéma d'auteur s'entiche alors de ce garçon robuste et plein de sensibilité, qui apparaît chez Chéreau (Ceux qui m'aiment prendront le train) et Garrel,  A l'image d'un Sami Bouajila, Roschdy Zem ouvre la voie aux comédiens d'origine arabe en France, en s'illustrant dans des rôles et des films très variés : cinéma social (Sauve-moi ou le plus léger Ma petite entreprise de Jolivet, qui lui vaut une nomination au César du Meilleur second rôle), comédies grand public (Le Raid, Blanche, ou Chouchou dans lequel il campe l'inénarrable Frère Jean) ou films psychologiques (Betty Fisher, Ordo). Indic dans 36, flic dans Le Petit lieutenant de son vieux complice Beauvois, ce grand acteur de composition, qui apprend l'hébreu pour Va, vis et deviens et prend l'accent serbe pour La Californie, obtient en 2006 à Cannes le Prix d'interprétation masculine, partagé avec ses partenaires, pour Indigènes, film de guerre sur les soldats nord- africains mobilisés en 1943.
  8. 8.  Changement de registre en 2014, où le gangster du cinéma français campe le collègue sans-abri d'Anaïs Demoustier dans le fantaisiste Bird People, puis un grand chef étoilé dans la comédie On a failli être amies, aux côtés de Karin Viard et Emmanuelle Devos. La même année, Roschdy Zem sort son troisième long-métrage, Bodybuilder, l'histoire d'un adolescent de vingt ans rencontrant pour la première fois son père (François Yolin Gauvin) qu'il ne connaissait pas et découvre en même temps la passion de ce dernier pour le culturisme. L'acteur-réalisateur ne perd pas de temps puisque début 2016 sort en salles sa nouvelle réalisation, le biopic Chocolat, centré sur le destin hors du commun du premier artiste noir de la scène française, Rafaël Padilla alias Chocolat (campé par Omar Sy), véritable star durant la Belle Epoque.  Variant les genres, Roschdy Zem incarne un chef- pompier dans Les Hommes du feu, un frère malsain dans Le Prix du succès, un père à la recherche de sa fille dans Ma fille et un gangster inquiétant dans Persona non grata (qu'il réalise). En 2020, il reçoit le César du meilleur acteur pour Roubaix, une lumière, dans lequel il campe un inspecteur chevronné et juste. Il attaque les années 2020 avec le film de procès La Fille au bracelet et le thriller Enquête sur un scandale d’Etat de Thierry de Peretti (Une vie violente). A noter aussi ses prestations dans les séries Les Sauvages et Notre-Dame, la part du feu.
  9. 9. Chiara Mastroiani  Fille de Catherine Deneuve et de Marcello Mastroianni, elle est ne en 1972 à Paris  Enfant, Chiara Mastroianni fait des apparitions aux côtés de ses parents (A nous deux, 1979, Les Yeux noirs, 1987). Inscrite en Deug d'italien à Censier, elle décide cependant de devenir actrice, encouragée par son ami Melvil Poupaud. André Téchiné lui offre son premier vrai rôle, celui de la fille de... Catherine Deneuve dans Ma saison préferée (1993), composition qui lui vaut une nomination au César du Meilleur Espoir. Si elle donne la réplique à son père dans Trois vies et une seule mort, Chiara Mastroianni s'affranchit vite de l'influence de ses parents en devenant une égérie du cinéma d'auteur. Elle intègre en 1966la troupe de Desplechin (Comment je me suis disputé...).  Audacieuse dans ses choix, l'actrice au visage serein et gracieux s'éprend d'un Xavier Beauvois séropositif dans N'oublie pas que tu vas mourir (1996) et surprend en adepte du SM dans Nowhere puis en prostituée pleine d'assurance dans A vendre (1998). A l'affiche de plusieurs premiers films, tels Carnages ou Il est plus facile pour un chameau..., dans lequel elle incarne la soeur de Valeria Bruni Tedeschi, Chiara Mastroianni inspire aussi les maîtres : Raoul Ruiz lui offre le rôle d'Albertine dans son Temps retrouvé et, surtout, Manoel de Oliveira lui fait jouer une Princesse de Clèves des temps modernes dans La Lettre (2000).
  10. 10.  Passant du thriller (Six-Pack) à la comédie décalée (Akoibon), elle tourne en Italie avec Castellitto ou Francesca Comencini. Après une parenthèse en- chantée (l'album Home), elle défend à Cannes en 2007 deux projets très originaux, une adaptation animée de la BD Persepolis de Marjane Satrapi et Les Chansons d'amour de Christophe Honoré, cinéaste qui lui confiera le rôle principal de Non ma fille, tu n'iras pas danser (2009) et de Homme au bain (2010). Emouvante en jeune femme effacée, voire sacrifiée (L'Heure zéro, Un conte de Noël en 2008), elle laisse au contraire libre cours à sa fantaisie devant la caméra de Sophie Fillières (Un chat un chat).  Après avoir été dirigée par Bruno Podalydès dans Bancs publics (Versailles rive droite), elle retrouve une nouvelle fois le réalisateur Christophe Honoré pour son second film musical, Les Bien- aimés, dans lequel elle chante aux côtés de sa mère, Catherine Deneuve, qui interprète sa mère pour la seconde fois.
  11. 11. Une nouvelle vision de la masculinité  Avec Ali, Roschdy Zem a été confronté au personnage « qui m’a fait me poser le plus de questions » dans sa carrière. Il le qualifie d'homme moderne, avec une grande part de féminité. Le comédien a été séduit par la modernité du regard de Rebecca Zlotowski : « J’ai l’impression de participer à un renouveau, un changement de vision au cinéma. J’étais au service de ça. Ça m’a ravi, avec le parcours qui est le mien. Les femmes prennent la place qu’elles doivent occuper dans la société. Au cinéma, en tant que réalisatrices, elles apportent autre chose. Je suis content d’être sollicité par elles. Je suis content d’en être. Elles m’emmènent dans un ailleurs auquel je n’ai jamais été confronté auparavant ».
  12. 12. Critiques  Virginie Efira, une quadragénaire sans enfants s’attache à la fille de son compagnon, Roschdy Zem. Un sujet rarement abordé au cinéma, traité avec une justesse lumineuse par Rebecca Zlotowski.  Il existe un curieux terme médical, plutôt humiliant, pour désigner une femme sans enfant ou du moins qui n’a pas accouché : nullipare. Déjouer la part négative contenue dans ce terme est clairement le projet de ce film plein d’allant, qui débute sur l’image d’une tour Eiffel illuminée. Ce n’est pas un conte de fées, encore que brille l’étincelle de l’amour. Voici Rachel, une femme de 40 ans, de confession juive. Elle est enseignante de français dans un collège parisien. Épanouie malgré un certain manque : elle est sans enfant et désireuse d’en avoir. Elle sait que pour elle le compte à rebours est lancé. Une opportunité se présente lorsqu’elle rencontre Ali (Roschdy Zem, séduisant au naturel) dans un cours de guitare. Tous deux s’éprennent l’un de l’autre. Une histoire sérieuse débute. Lui a une enfant, une fille de 5 ans, Leïla. Au fil des jours, Rachel s’attache de plus en plus à elle. En attendant de tomber peut-être enceinte, elle couve Leïla comme si c’était sa propre enfant.  Télerama
  13. 13.  C’est l'une des toutes premières scènes des Enfants des autres. Dans une salle de classe plongée dans la pénombre à la faveur de la projection d’un film, les élèves s’ennuient, se délassent ou se passionnent, tandis que Rachel, leur enseignante, les observe avant de se passionner pour les messages qui illuminent son téléphone, et par la même, son visage. Ce type de séquence abonde dans l’histoire du cinéma, et pourtant cette ouverture simple fait montre d’un savoir-faire évident, qui engendre une immersion instantanée. Et pour cause, son montage constitue une véritable démonstration de force.  Le sens du tempo y est limpide, tant le moindre plan semble toujours démarrer puis s’interrompre sur l’image juste, tant le rythme interne des scènes s’avère équilibré. Rebecca Zlotowski fait avec son nouveau long-métrage une profession de foi dans le détail. Non pas que le tout ne soit pas traversé d’authentiques intentions de mise en scène, de réflexions poussées dans la composition tant des plans que dans l’architecture du récit, mais celles-ci n’existent que pour nous révéler une myriade de détails.  ÉcranLarge
  14. 14.  « Des petits deuils sur lesquels Zlotowski ne s’appesantit jamais, plus attentive aux gestes de sororité, à la bienveillance et à l’intelligence de chacun. En premier lieu, Rachel, dont les fêlures n’entament pas l’appétit de vivre. Peut-être le plus beau rôle de Virginie Efira, éblouissante de vérité, assumant ses désirs (ce regard quand elle observe Ali, nu, sous la douche) et intériorisant ses blessures jusqu’à n’en plus pouvoir. Elle est le phare de ce film, qui s’annonce truffaldien, dont l’élégance et la hauteur de vue nous tiennent d’abord à distance, et qui s’emplit au fur à mesure de tendresse et d’une mélancolie digne d’un Claude Sautet. Portrait d’une femme admirable, habitée par l’idée de transmettre, d’exister après elle, « les Enfants des autres », beau mélo moderne, ouvre le cinéma de Rebecca Zlotowski à l’émotion et à un possible succès populaire. »  Nicolas Schaller. L’OBS

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