2. 1. Objectifs
d’apprentissage
2. Rôle du CSA dans
l’intervention
programmatique
3. Caractéristiques du
programme
2
INTERVENTION PROGRAMMATIQUE
INTRODUCTION
Intervention Programmatique
3. 1. Comprendre les rôles et responsabilités du
CSA en ce qui concerne les interventions
programmatiques en matière de sécurité
alimentaire
2. Comprendre le rôle du CSA en matière de suivi
et d’évaluation
3. Comprendre les caractéristiques générales des
programmes techniques de sécurité alimentaire
en rapport avec les notions de disponibilité,
d’accès, d’utilisation et de stabilité.
3
FOOD SECURITY STRATEGY
LEARNING OBJECTIVES
Intervention Programmatique
4. Pourquoi ce sujet est-il traité ?
Les membres du cluster doivent comprendre leur rôle et responsabilités en
matière de planification, proposition, mise en oeuvre et suivi de programmes
de sécurité alimentaire. Ils doivent également comprendre les
caractéristiques fondamentales de tels programmes.
En quoi ce sujet est-il pertinent pour mes tâches quotidiennes?
Les membres du cluster aident à coordonner l’élaboration de stratégies
guidant l’intervention programmatique ; orientent la révision de propositions
de projet spécifiques ; facilitent l’exécution de projets et suivent la
performance de ces projets par rapport à des objectifs stratégiques.
4
INTERVENTION PROGRAMMATIQUE
PERTINENCE
Intervention Programmatique
6. 6
CLUSTER DE SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
TERMES DE RÉFÉRENCE
Quelles sont les fonctions du CSA ?
1. Assurer un leadership prévisible et responsable
2. Représenter la communauté de sécurité alimentaire dans les différents forums nationaux
3. Soutenir la coordination de la planification des diagnostics, la mise en oeuvre des interventions
et l’élaboration de la stratégie
4. Développer des référentiels et indicateurs communs
5. Plaidoyer pour la communauté de sécurité alimentaire entière, et pas uniquement pour des
partenaires spécifiques du cluster
6. Renforcer les systèmes nationaux/locaux
7. Assurer la qualité des réponses, la promotion des normes appropriées et la prestation des
services
8. Assurer une compréhension partagée de la notion de relèvement précoce
9. Assimiler et mettre en application les meilleures pratiques
10. Assurer le fonctionnement des partenariats et l’inclusivité
Actions
coordonnées
Orientation
pour
la
coordination
Stratégie de Sécurité Alimentaire
7. INTERVENTION PROGRAMMATIQUE – ELABORATION DE STRATÉGIES
1. Définir des objectifs
(réponse aux problèmes
identifiés)
• SMART
2. Considérer les différentes
possibilités d’intervention
• Appropriées, réalisables, causes sous-
jacentes, questions transversales
3. Décider de la réponse
stratégique ; (options
programmatiques)
Pourquoi ?
8. INTERVENTION PROGRAMMATIQUE – RÉVISION DES DEMANDES DE
FINANCEMENT
Options d’intervention programmatique
(Objectif, Population cible, Date appropriée, Exigences)
• Pour les projets cherchant une inclusion
dans les appels conjoints/fonds
communs
• Assurer une cohérence avec la stratégie
globale
• Veiller à la responsabilisation
• Habituellement mandaté
Pourquoi ?
• Etablir conjointement des critères de
révision : stratégie, genre, questions
transversales
• Etablir des processus de révision
conjoints
• Réviser les propositions conjointement
et de manière transparente
Comment ?
9. INTERVENTION PROGRAMMATIQUE –COORDINATION DE PROJET
Options d’intervention programmatique
(Fonction, Population cible, Date adéquate, Exigences)
• Combler les lacunes
• Réduire le
chevauchement/redondance
• Eviter les programmes
conflictuels
• Promouvoir la complementarité
Pourquoi ?
• GI : 3/4 4Ws
• Fournir un espace de discussion
• Faciliter la médiation
• Garantir l’impartialité
Comment ?
10. INTERVENTION PROGRAMMATIQUE – SUIVI ET EVALUATION DES
STRATÉGIES
• Pour les projets inclus dans les appels
conjoints/fonds communs
• Pour tous les projets en rapport avec le
secteur
• Veiller à la responsabilisation des
différents acteurs du secteur
• Progrès vers les objectifs stratégiques
Pourquoi ?
• GI : 3/4W
• Inclure un grand nombre de partenaires,
de systèmes nationaux existants
• Trouver un accord sur les indicateurs clés
• Trouver un accord sur le plan
d’intervention commun, KISS
• Apporter une valeur ajoutée et la diffuser
en amont/aval
Comment ?
Options d’intervention programmatique
(Fonction, Population cible, Date adéquate, Exigences)
11. 11
Intervention Programmatique
INTERVENTION PROGRAMMATIQUE
CARACTÉRISTIQUES DU PROGRAMME
GFD
SFD
FFW/R
Incitations
alimentaires pour les
fournisseurs de
services
Interventions
de soutien
des marches
Programmes
de dons
d’espèces et
de bons)
Programmes
d’alimentation
scolaire
Amélioration
de l’accès aux
intrants
agricoles
Soutien à la
génération de
revenus
Réhabilitation
de
l’infrastructure
rurale
Soutien aux
cultures et à
l’élevage de
bétail
Contrôle des
pathologies
animales et
végétales
Protection des
ressources
naturelles :
eau, terre,
sols, forêts
Soutien
d’urgence à la
pêche de
subsistence
Soutien à la
diversification
de la diète et à
la nutrition
Soutien à
l’agriculture
urbaine et
périurbaine
Autres ?
DISPONIBILITE
Présence physique /
proximité d’aliments
issus de la
production
domestique ou de
l’importation
ACCES
Accès physique,
social et économique
à une alimentation
suffisante pour
satisfaire les
besoins.
UTILISATION
Utilisation des
aliments dans le
cadre d’une
alimentation
adéquate, WASH,
etc. pour
l’accomplissement
d’un bien-être
nutritionnel
STABILITE
Stabilité et fiabilité de
la chaîne de
distribution
alimentaire
12. INTERVENTION PROGRAMMATIQUE – EXERCICE
Pour chaque objectif de stratégie développé dans
l’exercice précédent :
• Identifier un programme ou un ensemble
d’interventions programmatiques susceptible de
fonctionner de concert pour atteindre ces
objectifs.
Présenter au groupe et être prêt à argumenter
Utiliser comme référence l’imprimé sur le Pakistan.
12
Intervention Programmatique
13. Pourquoi ce sujet est-il traité ?
Les membres du cluster doivent comprendre leur rôle et responsabilités en
matière de planification, proposition, mise en oeuvre et suivi de programmes
de sécurité alimentaire. Ils doivent également comprendre les
caractéristiques fondamentales de tels programmes.
En quoi ce sujet est-il pertinent pour mes tâches quotidiennes?
Les membres du cluster aident à coordonner l’élaboration de stratégies
guidant l’intervention programmatique ; orientent la révision de propositions
de projet spécifiques ; facilitent l’exécution de projets et suivent la
performance de ces projets par rapport à des objectifs stratégiques.
14
INTERVENTION PROGRAMMATIQUE
PERTINENCE
Intervention Programmatique
Note pour l’animateur :
Ce module devrait se voir allouer une durée totale de 140 minutes.
Imprimés :
Extrait de l’Appel éclair régional en Lybie, Mai 2011
Exercice : Somalie
Le CSA vise à renforcer la préparation et les capacités techniques à l’échelle du système pour répondre aux urgences humanitaires en assurant :
un leadership prévisible et responsible ;
une coordination effective cluster et inter-cluster par le biais d’une planification commune des diagnostics et interventions, y compris l’élaboration d’une stratégie de sortie/transition ;
la qualité des interventions, y compris la promotion des normes appropriées et la prestation des services ;
une compréhension et approche partagée pour permettre aux thématiques et activités de relèvement inter-cluster d’être abordées et exécutées de manière cohérente ;
l’assimilation et l’application des meilleurs pratiques existantes telles que le recours à des cadres analytiques et des approches communes reconnus à l’international, tels que par exemple le diagnostic de besoins multi-cluster, et l’analyse/identification des priorités d’intervention ;
développement de référentiels et indicateurs communs pour suivre le fonctionnement du cluster/inter-cluster, dont les questions relatives au relèvement précoce en promouvant l’usage de cadres logiques pour mesurer les progrès du secteur ;
renforcement des systèmes de gestion et coordination humanitaires nationaux/locaux existants, incluant les autorités publiques, la société civile et les autres acteurs pertinents pour assurer que les interventions humanitaires s’appuient sur les capacités locales et permettent une coordination et un échange d’informations appropriés entre les différents acteurs ;
inclusivité et renforcement des partenariats entre les agences des Nations Unies et les ONG. L’adhérence au CSA implique de contribuer au travail du cluster, dans lequel les différents membres collaborent dans le cadre de stratégies élaborées en commun et mettent en commun leurs ressources et expertise pour accomplir les objectifs du CSA ;
le CSA agira au nom de la communauté de sécurité alimentaire dans son ensemble plutôt qu’en faveur des intérêts de certains partenaires.
Pour savoir si les objectifs sont SMART – en particulier AR (accessibles, réalistes) – les membres du CSA devraient savoir ce que les programmes sont capables d’effectuer
Afin de savoir si les interventions sont appropriées, réalisables et adressent les causes sous-jacentes et les questions transversales, les membres du CSA devraient connaître les caractéristiques des programmes
Un exemple :
HAITI : distribution de semences et outils. Différentes organisations ont opté pour différents types d’interventions, dont trois en particulier :
Distribution gratuite de semences
semences subventionnées
3. bons pour semences
La décision finale était de faire une séparation géographique pour éviter les chevauchements entre les différentes interventions et l'impact négatif des modalités de distribution
Il a également été décidé d'examiner le ciblage et les conditions réelles des agriculteurs afin que les ressortissants des régions les plus pauvres reçoivent des semences gratuitement, tandis que ceux des régions un peu plus riches bénéficient de subventions.
Un exemple :
Pour le point 2 :
Les données de suivi et d’évaluation alimentent les besoins du CAP pour la révision semestrielle, à mettre à jour tous les trois mois
Un exemple :
- Côte d’Ivoire : l’intervention consistait en une distribution de semences et de rations de protection de semences mise en oeuvre conjointement entre l’ICRC, la FAO, le PAM, AFC et d’autres.
- À l’issue, un questionnaire de suivi conjoint a été élaboré pour évaluer les impacts du projet
Ce qui est requis, Comment y parvenir
Travailler, si besoin, avec les entités gouvernementales pertinentes, pour :
Agréer sur (i) un ensemble d’indicateurs clés (sensibles au genre) de la situation et des résultats de l’intervention au niveau sectoriel adapté au contexte et aux capacités locales et (ii) définir comment, d’où et à quelle fréquence les données devraient être rapportées ;
Agréer sur une stratégie visant à progressivement améliorer la couverture et le contenu du reporting en provenance des unités de terrain, équipes de secours et d’autres acteurs sectoriels, et renforcer ou rétablir un système de reporting national pour le secteur.
Agréer sur l’organisation (FAO ou autre) en charge du soutien du système de reporting national et définir la manière dont les partenaires du cluster y contribueront dans le cadre d’un effort coordonné.
Compiler et analyser régulièrement les informations provenant de tous types de sources sur le contexte, les tenants et aboutissants de la sécurité alimentaire et la performance des services de soutien au secteur et identifier par cette occasion tout problème émergent, lacune critique ou domaine nécessitant une action directe.
Porter une attention particulière aux impacts des efforts d’assistance sur l’environnement et les ressources naturelles, y compris, le cas échéant, sur le bétail et les ressources de pêche.
Veiller à ce que les éléments essentiels énumérés dans le cadre ci-dessous soient en place et surveiller les performances du système.
Veiller à ce que les résultats du suivi soient publiés rapidement et diffusés régulièrement aux preneurs de décisions au sein de chaque entité concernée – autorités publiques pertinentes, organe de coordination national des secours, agences internationales, principales ONG nationales, média/presse, etc. (les rapports peuvent être distribués en commun avec le bulletin régulier du secteur, voir la section 3.7).
Les interventions programmatiques adressent un ou plusieurs des piliers de la sécurité alimentaire
Il est important que le cluster et son coordinateur comprennent l’ “orientation pilier” des programmes, car ces piliers déterminent souvent la manière dont les stratégies sont élaborées. Par conséquent, le fait de savoir le pilier sur lequel se concentre un programme donné aidera le cluster et son coordinateur d’évaluer les projets sur leur capacité à atteindre leurs objectifs.
Pour plus d’informations, veuillez vous référer à l’imprimé “Intervention Programmatique du CSA”
NB :
1) Les dons d’espèces et de bons ne sont pas des programmes en soi, mais des modalités de transfert analogues à la nourriture. Ces modalités peuvent être utilisées dans le cadre de FFW, VGF, GFD etc.
2) L’initiative “Espèces contre changement” (transfert d’espèces, transferts de bons, bons de denrées, bons d’espèces) n’est ni un programme ni une activité, mais une initiative de renforcement des capacités.
Cet exercice se base sur les étapes du module 5.0 Diagnostics et Analyses et sur celles du module 4.0 Stratégie de sécurité alimentaire
N’est pas en charge du suivi & évaluation d’organisations individuelless
Révise les progrès réalisés en vue des objectifs du cluster – ce qui de fait peut se traduire par la révision des programmes des organisations.
Ce module fournira un aperçu du contexte général de l’aide humanitaire et posera les jalons de l'introduction spécifique au Cluster Sécurité alimentaire abordée dans le module suivant. Certains sujets qui seront abordé dans ce module seront discutés plus en détail au cours de la formation.
Les objectifs d’apprentissage et objectifs d’apprentissage connexes définis pour ce module sont les suivants :
Objectif d'apprentissage 1 :
Comprendre la signification de la "réforme humanitaire". Décrivez brièvement les principes de l’aide humanitaire et du droit humanitaire international. Le niveau de compréhension devrait être suffisant pour fournir une explication adéquate, sans besoin de référence externe, à des personnes sans connaissance préalable de ces notions.
Objectifs d’apprentissage connexes :
Faire ressortir dans les grandes lignes les principales différences et similitudes entre les codes de conduite, les principes directeurs et les objectifs stratégiques de différentes organisations.
Définir les notions de "principes de l’aide humanitaire" et "droit humanitaire international" et fournir des exemples de leur application sur le terrain.
Identifier et évaluer l'initiative de "réforme humanitaire" et fournir des exemples à la fois positifs et négatifs de son application.
Objectif d'apprentissage 2:
Comprendre la structure et les objectifs de l'architecture des interventions humanitaires et être en mesure de discuter des avantages et des défis de son application sur le terrain.
Objectifs d’apprentissage connexes :
Comprendre la mission et fonction de l’OCHA et de l’UNDAC.
Comprendre les rôles et responsabilités du HC/RC et d'autres structures telles que les missions intégrées et les double casquettes. Plus précisément, examiner comment ces structures se rapportent aux piliers de la réforme.
Comprendre la relation entre l'ONU, l’OCHA, les ONG et d’autres organisations telles que la Croix-Rouge/Croissant-Rouge, les bailleurs de fonds et les autorités publiques.
Comprendre la coopération/liaison civilo-militaire
Objectif d'apprentissage 3:
Comprendre le contexte, la structure et l'objectif des clusters. Le niveau de compréhension devrait permettre de fournir une explication adéquate, sans besoin de référence externe, à des personnes sans connaissance préalable de ces notions.
Objectifs d’apprentissage connexes :
Expliquer, en langage de tous les jours, le système de cluster.
Comprendre pourquoi et comment le système de cluster a été mis en place et comment il s’est développé au fil des ans.
Discuter et assimiler les "Principes de partenariat".
Discuter et assimiler les notions d’ "agence chef de file de cluster" et de « prestataire de dernier recours."
Identifier les différents clusters mondiaux, leurs termes de référence (TDR - y compris les chevauchements et les liens), et les agences chef de file associées.
Discuter de l'interaction entre les clusters, l'OCHA, les bailleurs de fonds et les gouvernements.
Discuter des rôles et responsabilités génériques des coordonnateurs de cluster et des chargés de gestion de l'information (sans se limiter au secteur de la sécurité alimentaire).
Discuter du rôle des questions transversales au sein des clusters.
Discuter des méthodes fonctionnement communes des clusters (pas spécifique à la sécurité alimentaire).
Discuss common methods of operation for clusters (sans se limiter au secteur de la sécurité alimentaire).
Note pour l’animateur :
Ce module devrait se voir allouer une durée totale de 140 minutes.
Imprimés :
Extrait de l’Appel éclair régional en Lybie, Mai 2011
Exercice : Somalie