[Livre Blanc] Réduisez les risques et les coûts avec une gouvernance proactive des informations
1. Livre blanc
Réduisez les risques et les coûts
avec une gouvernance proactive des
informations
Solutions HPE pour la gouvernance des informations
2. Table des matières
3 Synthèse
4 Gouvernance des informations : le nouvel impératif de l'entreprise
4 Faire face au tsunami d'informations
5 Le rôle de l'innovation
6 L'héritage du format papier
7 Nouvelle ère, nouvelle perspectives
8 Gouvernance proactive des informations : maîtriser la dichotomie souplesse/contrôle
Livre blanc
3. Comment faire face au
tsunami d'informations ?
Synthèse
Aujourd'hui, le paysage global de l'entreprise fait face à des perturbations massives en raison d'une
force spectaculaire : la croissance incessante des informations. Le volume des données d'entreprise
augmente de 40 % par an1
, et tout indique que cette croissance va encore s'accélérer au cours des
dix prochaines années. De récents progrès technologiques – en analytique de données en particulier
– font potentiellement apparaître les informations comme l'atout le plus précieux des entreprises.
Il est clair que cette croissance exponentielle des données apporte de nouveaux défis et de
nouvelles opportunités pour toutes les entreprises. Mais pour exploiter efficacement ces données,
il est nécessaire de les gérer efficacement tout au long de leur cycle de vie. Jusqu'à présent,
la gouvernance des informations était un processus difficile (en grande partie manuel) et coûteux.
La réalité d'aujourd'hui est la suivante :
• Les progrès des technologies eDiscovery et Big Data sont en train de transformer la gouvernance
des informations, qui est plus souple, plus puissante et plus automatisée que jamais.
• L'application proactive de règles de gouvernance aux informations peut vous aider à maximiser les
avantages tout en réduisant les risques.
L'exploitation efficace des données est désormais un impératif des dirigeants, et la fenêtre
d'opportunité qui permet de monétiser les flux de données sera bientôt fermée : seuls les
précurseurs bénéficieront d'avantages concurrentiels décisifs. Mais la solution à ce problème
exige beaucoup plus que le simple chargement des données dans un moteur MapReduce et
le recrutement d'un spécialiste des données pour les analyser. Dans un monde qui considère
désormais que l'exploitation de plusieurs pétaoctets (ou même exaoctets) de données sensibles
sur les clients et sur l'entreprise est une opération normale, il est plus critique que jamais de se
concentrer sur la gestion, la supervision et la protection de l'ensemble de vos informations.
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The Digital Universe of Opportunities:
Rich Data and the Increasing Value of
the Internet of Things (IDC, 2014)
4. Gouvernance des informations : le nouvel
impératif de l'entreprise
Bien que la plupart des chefs d'entreprise réalisent l'importance de leurs données, ils ne prennent
pas tous des mesures adéquates pour les gérer correctement. La gouvernance des informations est
à l'ordre du jour depuis plus de 30 ans, mais l'état des solutions a très peu évolué pendant ce laps de
temps. La plupart des processus de gouvernance continuent à s'inspirer des anciennes méthodes de
gestion des documents et des enregistrements physiques qui ont longtemps servi de base
à la gestion d'une entreprise.
Autrefois, ces processus traditionnels de gouvernance étaient sans doute suffisants, mais ils sont
parfaitement inadaptés aux besoins des entreprises d'aujourd'hui. La plupart des entreprises
essaient de gérer leur ressource la plus précieuse dans un environnement (processus, opérations et
technologies) complètement dépassé.
Leur infrastructure de gouvernance s'écroule sous la pression de la croissance incessante des
données – au moment précis où cette gouvernance est essentielle au succès de leurs activités.
La gestion efficace des données exige une approche différente, et le temps est compté...
Faire face au tsunami d'informations
Ce n'est pas un hasard si la gouvernance des informations apparaît désormais au premier plan
des initiatives des entreprises. En effet, les entreprises font face à un grand nombre d'interactions
simultanées : croissance explosive du volume des données, augmentation phénoménale des
contrôles juridiques et réglementaires, obligation d'exploiter les données toujours plus vite et
toujours plus efficacement. L'équilibre entre ces différentes exigences justifie la mise en place d'un
mode de fonctionnement entièrement nouveau.
Essayer de gérer les ressources de données manuellement et avec une supervision et des
interventions humaines directes n'est plus simplement une approche inefficace : c'est tout
simplement impossible sur le plan opérationnel. Des millions (ou milliards) de documents, d'e-mails,
de messages texte, de vidéos et d'autres types de fichiers transitent par des centaines (ou milliers)
de systèmes et sont consultés par des milliers (ou millions) d'utilisateurs. La complexité de ce
nouveau paysage de l'information est telle que l'intervention directe par des opérateurs humains
n'est plus rationnelle. Les entreprises doivent donc gérer leur environnement et leurs informations
avec les mêmes technologies qui accompagnent l'évolution de leur taille, de leur complexité et de
leurs performances.
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5. Le rôle de l'innovation
Au cours des 20 dernières années, des investissements considérables et des innovations
spectaculaires ont transformé la gestion des informations. Les entreprises ont dépensé des milliards
de dollars pour faire évoluer les solutions dans de nombreux domaines – dont l'eDiscovery, les
médias sociaux, le Big Data et l'analytique des clients. Ces avancées ont notablement amélioré notre
capacité à gérer d'énormes volumes d'informations de toute nature, en temps réel, sur tous les types
de plates-formes et avec cohérence, transparence et un degré élevé d'automatisation.
En fait, ce sont les technologies qui facilitent cette croissance inexorable des données qui sont
devenues les catalyseurs de solutions de gestion des informations plus efficaces. A un moment
où la gouvernance des informations devient une nécessité impérieuse, elle est facilitée par ces
technologies et ces solutions.
Au moment d'évaluer vos besoins en matière de gouvernance des informations, vous devez vous
poser les questions suivantes :
• Avez-vous besoin de savoir qui accède à quelles informations, quand et dans quel contexte ? C'est
à peu près ce que vous essayez de déterminer avec les internautes qui visitent votre site Web.
• Avez-vous besoin d'accéder à des e-mails qui pourraient être pertinents dans le cadre d'une affaire
juridique ? Sur le plan fonctionnel, ce besoin est à rapprocher de la personnalisation des contenus
livrés à un client donné en fonction des critères sélectionnés par celui-ci.
• Avez-vous besoin de vous assurer que les informations critiques de l'entreprise sont supervisées
activement et sécurisées pour garantir leur utilisation correcte ? Cette fonctionnalité devrait déjà
être en place pour l'ensemble de vos données sensibles.
Les progrès de l'analytique et des processus d'eDiscovery permettent d'améliorer sensiblement
la gouvernance des données. La fonctionnalité requise est identique ; la gouvernance des
informations se traduit simplement par une autre catégorie de cas d'usage. Pour cette raison, les
entreprises peuvent désormais satisfaire à des exigences de gouvernance qui étaient nécessaires
depuis plusieurs décennies mais jusqu'alors impossibles à maîtriser. Et dans un monde toujours plus
complexe, toujours plus distribué, toujours plus réglementé et toujours plus inexorablement vécu
en temps réel, cette capacité à gérer les données arrive à point.
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6. L'héritage du format papier
Pour faire face aux nouvelles réalités du Big Data, les entreprises doivent transformer leur approche
en matière de gouvernance des informations. Jusqu'à présent, les entreprises ont appliqué des
pratiques de gouvernance des informations qui tenaient compte de trois dimensions principales :
organisation, emplacement et contrôle. Organisation : désigne la décomposition des volumes de
données en petits groupes pour en faciliter la gestion. Emplacement : désigne le ou les systèmes
dans lesquels les informations sont stockées (et donc gérées). Contrôle : désigne l'ensemble des
pratiques (règles, politiques, workflows, etc.) définissant l'exécution des tâches de gouvernance.
TRADITIONNEL MODERNE
Gestion des données En local En place
Contrôle des données Nominatif Informel
Application Omniprésente Transparente
Ces critères étaient déjà en vigueur pendant l'ère du format papier, ce qui fait que les entreprises
ont acquis une expérience considérable dans ces approches traditionnelles. Lorsque l'information
numérique a émergé, ces trois dimensions ont été implémentées de la manière suivante :
• Organisation – Utilisation de taxonomies centralisées ou de catalogues de métadonnées, avec
création de catégories de données prédéfinies et structuration des données au moment de leur
création. Cette approche de l'organisation était nominative dans la mesure où les catégories
étaient d'abord définies et implémentées, puis les données étaient placées dans la ou les
catégories appropriées.
• Emplacement – Généralement défini par implémentation d'un ou plusieurs packages logiciels
pour la gestion des données. Une fois le système de gouvernance déployé, les données étaient
migrées dans cet environnement pour permettre au système de gestion d'y accéder. Les données
extérieures à ce système échappaient au de contrôle, et elles étaient invisibles pour le processus
de gouvernance.
• Contrôle – Défini à travers des workflows, des règles métier et d'autres outils souvent très
complexes, difficiles à utiliser et exigeant un nombre élevé d'interventions humaines pour leur
exécution correcte. Ces approches sont restées suffisantes au début de la révolution numérique,
mais dans le contexte actuel, elles constituent un obstacle direct à la viabilité et à la productivité
de l'entreprise.
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7. Nouvelle ère, nouvelle perspectives
Ces anciennes approches en matière d'organisation, d'emplacement et de contrôle ne sont plus du
tout adaptées aux réalités contemporaines des entreprises. Elles les empêchent de comprendre
et d'exploiter efficacement leurs informations. Pour chaque dimension de gouvernance des
informations, une nouvelle approche n'est pas seulement appropriée, elle est nécessaire.
Voyez ces comparaisons :
• Organisation : l'ancienne méthode (dite nominative) consistait à définir une taxonomie
centralisée et un catalogue de métadonnées, puis à ajuster les données au forceps dans cette
structure. Cette approche était aussi inefficace qu'imprécise, et elle exigeait beaucoup trop
d'interventions manuelles. La méthode moderne s'appuie sur des technologies qui tiennent
compte du contexte. Avec cette méthode, les informations peuvent être organisées en mode
dynamique et automatique, au moment de leur création ou de leur consommation, et en fonction
du contexte des données gérées – et non sur la base de mots-clés ou de métadonnées forcées.
Avec cette méthode contemporaine, chaque fois qu'une requête est exécutée ou qu'une politique
est appliquée, les résultats correspondent exactement à ce qui était prévu au moment de
l'exécution. Cette efficacité et cette précision garantissent que les utilisateurs obtiendront des
résultats de qualité et en temps opportun, sans avoir à tenir compte au préalable de toutes les
utilisations possibles de telles ou telles données.
• Emplacement : l'ancienne méthode consistait à déplacer toutes les données à gérer sur une seule
plate-forme ou dans un seul un système. Cette approche n'est plus applicable dans un monde
transformé par le cloud, le Software-as-a-Service et le BYOD. Aujourd'hui, les entreprises déploient
des référentiels de données beaucoup plus diversifiés, et cette diversité en termes de création
et de consommation va sans doute évoluer de manière exponentielle dans les années à venir.
Enfin, la solution qui consisterait à déplacer des pétaoctets ou des exaoctets de données vers un
référentiel central en vue de les gérer ne serait pas du tout pratique.
En matière d'emplacement, une meilleure approche consiste à répartir les données de manière
à faciliter l'accès pour les utilisateurs et à améliorer l'efficacité pour l'entreprise, et d'appliquer
ensuite la gouvernance appropriée à ces différents référentiels de données. Dans l'environnement
idéal, un moteur de politiques centralisé contrôle l'ensemble des données tout au long de leur
cycle de vie. Il est relié aux différents référentiels distribués et il applique ces politiques aux
emplacements de résidence des données. Cette gouvernance en place est essentielle pour
permettre aux entreprises de tirer pleinement parti des avantages du cloud tout en exerçant le
degré de supervision nécessaire.
• Contrôle : autrefois, le contrôle reposait sur des opérations manuelles (examen, évaluation,
utilisation). Cette approche ne convient plus du tout pour les millions d'enregistrements et les
milliers de participants du processus. À ce titre, les contrôles codés en dur, rigides, formels et
omniprésents doivent céder la place à l'application fluide, dynamique, automatisée et centralisée
des politiques de contrôle appropriées, capables d'assurer la gestion correcte des utilisateurs
sans les brider inutilement. Ce type de contrôle est tout aussi efficace, voire plus, quand il est
correctement appliqué, et il est transparent pour vos utilisateurs. Cette transparence est essentielle
pour garantir l'application cohérente et conforme aux réglementations applicables des politiques
de gouvernance aux quantités massives d'informations qui sont générées et consommées en
temps réel.
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