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La question bretonne y laine

  1. LA QUESTION BRETONNE L’une des régions les plus Européennes d’Europe Bretagne est le nom de notre Pays en français moderne Les Romains l’appelaient Armorica (du celtique : terre devant la mer) quand ils le conquirent en in 56 av.JC. C’était alors une partie de la Fédération Armoricaine qui s’étendait entre la Loire et la Seine : Dans differentes langues on l’appelle aussi : Brittany, Bretaña, Брэтань, Bretania, Bretanya, Llydaw, Breten Vian, Bretonio, Bretainia, Bretania, Bretanha, Breetany, Burtaegne, Breton, 布列塔尼半岛), ブルターニュ地域圏, Βρετάνη … Et Breizh en brezhoneg (la langue Bretonne) Nous sommes un des peuples les plus occidentaux en Europe.
  2. Dans ces temps-là, l’Empire Romain n’avais pas encore atteint son extension maximale
  3. Au Nord et à l’Ouest, les peuples conquis par les Romainsfurent surtoutdes Celtes qui avaient occupé tout l’espace entre l’Atlantique et la Mer Noire.
  4. Mais quand les Romains durent quitter la Bretagne insulaire, d’autres prédateurs se mobilisèrent pour envahir l’Empire.
  5. Les Armoricains créèrent alors cinq « royaumes » qui s’unirent plus tard pour combattre les Francs, mais ils ne purent pas vraiment résister aux raids des Vikings
  6. Pendant près de 600 ans, la Bretagne fut un royaume indépendant, une principauté, un duché
  7. Entre 937 et 1532, la Bretagne fut gérée comme un Ètat indépendant
  8. Concluant des alliances et signant des traités avec d’autres trônes en Europe. Ils défendirent leur territoire
  9. Après une défaite majeure dans une guerre contre la France , (1488), notre Duchesse Anne tenta d’éviter l’annexion en épousant Maximilien d’Autriche (1490), ce qui suscita la colère du roi de France. Le pape dut, à sa demande, invalider l’union. La princesse bretonne dut épouser Charles VIII, ennemi et vainqueur de son père François II.
  10. Dans le traité d’Union(1532) qui s’ensuivit, des conditions de Droit furent acceptées par les deux parties • Les limites de la province seront maintenues • Un parlement sera conservé. • Les impôts et taxes seront approuvés par la province • En termes douaniers, la Bretagne sera Zona Franca . • Pour la mobilisation de guerre, l’accord de la province est requis • Sauf cassation, les cours de justice de Bretagne prévalent. Toutes ces conditions seront (à peu près) respectées jusqu’à la Révolution française.
  11. Finalement dans la nuit du 4 août 1789, au nom d’une Nouvelle République, les Provinces furent abolies – Mais cette Nation se voulait Féderale
  12. Sous la férule de Napoléon et jusqu’à le seconde guerre mondiale, la France fut le pays le plus centralisé en Europe Elle était, et reste encore divisée en une centaine de départements gouvernés par des préfets Les provinces, qui rappelaient par trop l’ancien régime, furent taxées de féodales et abolies.
  13. Puis, en1941, pendant la guerre, le maréchal Pétain, inspiré par l’occupant Nazi, lança l’idée de nouvelle «provinces » Le projet n’était pas politique ; Leurs missions étaient surtout «logistiques» car elles devaient distribuer le ravitaillement et assurer le recrutement dans une économie de guerre dans un plan ter r i tor ial cent ral isé. Ces « régions » furent abolies en 1945, mais la même trame fut reprise en 1956, lorsque, pour les besoins du Plan, on créa : Les REGIONS DE PROGRAMME
  14. C’est alors que chez nous, 3 hommes partagèrent une vision bretonne : De Gaulle, Giscard, Pleven
  15. De Gaulle avait une vision sociale de son pays : la diversité peut être une force accumulante – Localement, des idées vertueuses, spécifiques, émergent qui seront copiées sont autant de challenges, d’émulation pour les autres ! Mais , en 1969, la reforme régionale de la France est rejetée par referendum par 52.4%. Bien que pas partout !
  16. Giscard acceptait qu’économie et politique sont liées à la culture. En clair, la source de la confiance, donc de la richesse, peut être locale. En 1977, il négocie La Charte Culturelle Avec les groupes Bretons, fondant l’Institut et le Conseil Culturel de Bretagne qui se placent d’emblée dans les limites historiques c.a.d pas le modèle de Pétain.
  17. RENE PLEVEN « le menhir », fondateur du C.E.L.I.B Après avoir été deux fois premier ministre, ce Breton, également connu comme un des pères de l’OTAN, fonda en 1950, le : Comité d’Ètude et de Liaison des Intérêts Bretons Qui définit un programme régional et le contrôle pendant 30 ans: Décentralisation - Promotion - Industrialisation – Infrastructures- Lobbying – Agriculture - Tourisme sur l’ensemble du territoire breton. 1901-1993
  18. Thirty glorious years, • Un bon réseau de rails et de routes plus des TGV vers l’Est. • Une force maritime (carferries). • Des industrie lourdes (autos, chantiers navals..). • Une industrie agro-alimentaire *
  19. Mais il reste des chainons manquants • La langue bretonne, jadis interdite dans les écoles, est seulement tolérée. Les locuteurs, plus d’un million en 1950, ne sont plus que 200 000. La France a bien signé (1999) la Charte Européenne des langues régionales et minoritaires but n’a jamais ratifié ce traité. • La culture bretonne, encouragée tant qu’elle contribue au tourisme, reste populaire, mais ne bénéficie ni de budget décents ni d’ouvertures universitaires. Notre histoire n’y est pas enseignée… • Le territoire historique reste « Amputé de Nantes » dans une région réduite où 30% de ses citoyens 40% de son économie sont «doucement ulsterisés », Et artificiellement rattachés à l’administration de « Pays de la Loire » qui se montre incapable de prendre en compte sa culture et « propagande » une région artificielle.
  20. La Bretagne, seule minorité de France ayant une dimension régionale, se voit refuser un statut moderne • En dépit des sondages, des soutiens locaux et des votes.. • En dépit d’une reconnaissance internationale de son identité (Assimilable au Pays de Galles, à l’Ecosse…) • En dépit de manifestations de masse (15000 ou plus, qui montent…) • En dépit d’un soutien croissant de l’industrie, de l’économie, • En dépit du soutien International des 90 organisations de l’Union Fédérale des Nationalités Européennes (FUEN).et du Conseil de l’Europe. • En dépit d’un débat parlementaire en cours en France sur la Réforme territoriale. • En dépit des efforts de l’Union en vue d’harmoniser les statuts, les compétences et les budgets régionaux, Les régions françaises restent incompatibles avec leurs partenaires européennes naturelles LE GOUVERNEMENT FRANCAIS ET LE PARTI MAJORITAIRE RESTENT SOURDS ET MUETS SUR LA QUESTION DE L’AVENIR DE LA BRETAGNE
  21. Il y a contradiction avec la signature (1985) et la ratification (1997) sans réserve de la Charte Européenne de l’Autonomie locale par la France, comme l’ont fait aussi les 47 États membres du Cons. Eur, et qui implique l’observation du principe de subsidiarité. • « Les droits en matière d'autonomie locale doivent être exercés par des autorités démocratiquement constituées. » art3 §2. Mais en l’espèce, l’autorité fut définie par un décret du non-démocratique régime de Vichy qui fut illégalement copié par le pouvoir central, donc jamais approuvé localement. Alors que l’art.5 (protection des limites régionales) dit : « Les propositions tendant à modifier les limites territoriales …, la consultation préalable, directe ou indirecte, est indispensable…. Le référendum est, éventuellement, une procédure adéquate pour ce type de consultation…on peut prévoir d'autres modes de consultation….
  22. Notre Nation peut être projetée partout dans le monde
  23. Nous sommes capables de manifester dans le calme par milliers
  24. Depuis 40 ans, de plus en plus nombreux et déterminés.
  25. Avec plus d’ Élus avec nous .
  26. Conscients d’être au centre le la dynamique qui gagne…
  27. Retombées sur le PNB R e t o m b é e s s u r e P N B
  28. L’Europe a-t-elle un avenir ? Les minorités existent-elles ?
  29. La Bretagne vous remercie Elle salue le monde . Yves Lainé Août, 2014
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