SNE/FDT
Formation des formateurs pour la prévention contre le travail des enfants
Module 7 larache
la communication et ses enjeux
Encadrement : NAJAT SAADI
LARACHE LE: 30/4/2016
–
INTRODUCTION
La notion de communication est plus
large et plus complexe que celle
d’information.
L’information peut se définir comme
ce qui supprime ou réduit l’incertitude
sans provoquer de réaction immédiate
en retour.
La communication est un échange et
une relation entre deux ou plusieurs
personnes. C’est un processus
Communiquer, c’est rendre commun
Verbe issu du latin
communicare « mettre en
commun, être en contact
avec »
Au 14ème siècle, ce terme
signifie « participer à »
Son sens évolue à la fin du
16ème siècle vers l’idée de
transmission.
Communication
Définition
Communication
Définition
Acte au cours duquel un
individu « émetteur » traduit un
fait, un concept, un sentiment
en un message qu’il adresse
par le canal qui lui paraît le
plus approprié, à un autre
individu « récepteur », avec
l’intention que ce dernier
puisse prendre connaissance
du fait, du concept envoyé.
•La communication est une
conduite psychosociale visant à
transmettre une information par l'emploi
du langage, des gestes, des attitudes ou
des mimiques.
•Dans la communication, on part avec
quelque chose de très large et à l'arrivée
très peu de choses sont perçues.
•La réponse donnée par le récepteur est
la garantie que l'émetteur a été compris
ou non: c'est le "feed-back", qui pourra
être positif ou négatif.
•La communication est une série de feed-
back successifs.
Communiquer, pourquoi faire ?Communiquer, pourquoi faire ?
« Communiquer » d’une manière
générale, c’est :
1.Transmettre des informations
et des connaissances
2.Échanger des informations et
des connaissances
3.Faire apprendre, comprendre,
accepter, quelque chose à
quelqu’un
4.Divertir, amuser…quelqu’un
5.Persuader, convaincre
quelqu’un
Communiquer, comment se
transmet le message ?
Communiquer, comment se
transmet le message ?
Sleon une édtue de l'Uvinertisé de Cmabrigde,
l'odrre des ltteers dnas un mot n'a pas
d'ipmrotncae, la suele coshe ipmrotnate est que
la pmeirère et la drenèire lteetrs sinoet à la
bnnoe pclae. Le rsete peut êrte dnas un dsérorde
ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porblmèe.
C'est prace que le creaveu hmauin ne lit pas
chuaqe ltetre elle-mmêe, mias le mot cmome un
tuot.
Un processus simple et
complexe
Contexte
Canal
Message
Émetteur Récepteur
Feed Back
Schéma de la communication
L’émetteur
• Source du message
• Individu isolé, structure ou
machine
• Intentionné : motivé,
consciemment ou pas à dispenser
un message
• Stimulé par une idée, une pensée
à émettre
• Capable de transmettre un
message en le codant
• Soumis à un phénomène de
Le récepteur
Destinataire : individu, groupe,
institution ou machine
Pas toujours récepteur
intentionnel
Décodeur du message émis par
l’émetteur
Percepteur des idées émises
Sujet à un phénomène de
distorsion lors du décodage
(phénomène multiplié par le
nombre de récepteurs)
Le message
Élément du
processus de
communication
Composé de
signes communs à
l’émetteur et au
récepteur
Codé au moment
où il est émis,
décodé quand
reçu
Relié à la
motivation de
l’émetteur, sujet
à distorsion
Véhicule de la
pensée de
l’émetteur
Constitué d’unités
d’information
Peut être
conservé sur un
support
Le canal : un médium
Le canal est un moyen qui permet à
l’émetteur de porter son message à
travers l’espace et le temps.
Le son, la voix, les ondes, la
télédistribution, le téléphone… sont
des canaux, des moyens de mise en
communication.
Les mass-média qui s’adressent à un
ensemble de récepteurs sont des
moyens de diffusion collective de
messages provenant d’un ou plusieurs
Le feed-back ou
rétroaction
Lorsque le message a atteint le
récepteur, celui- ci reçoit en fonction
de sa personnalité, de sa perception
positive ou négative du message, de
son comportement.
Cet impact du message l’incite à
répondre à l’émetteur.
Le récepteur devient à son tour un
émetteur qui renvoie un message
relié à celui qu’il vient de recevoir.
Le codage et le
décodage
L’émetteur, pour faire comprendre son
message, isole un certain nombre de signes.
Pour les agencer en termes cohérents, il
utilise un guide. Celui-ci est également
agencé selon un code.
L’émetteur n’utilise qu’une partie d’un
ensemble commun.
Le canal impose souvent des contraintes de
codage.
Les signes et le langage doivent être
communs à l’émetteur et au récepteur.
Des distorsions surviennent pourtant souvent
Prise de parole en public
Il n'y a pas de baguette magique et,
pourtant, en appliquant quelques
trucs les résultats sont immédiats.
Voici cinq actions à respecter pour
renforcer l'impact de votre arrivée
face à un interlocuteur ou face au
public.
Le club des cinq :
1.Aller vers le public : avancer.
2.Geste d'ouverture : accueillir
3.Entrer en relation : regarder.
4.Posez-vous : expirer/souffler.
5.Faire plaisir : sourire.
VOUS DEVEZ
TENIR AUX FAITS
Rester sur le terrain des réalités et bien
connaître les faits et les preuves.
RAISONNER JUSTE
Être cohérent et avoir le souci de la logique
et du « fil conducteur ».
AVOIR UN ESPRIT GAGNANT - GAGNANT
Prendre en considération les intérêts, les
enjeux, les valeurs des partenaires et
interlocuteurs et chercher à faire
converger les intérêts réciproques.
GARDER LE CAP
Avoir de la suite dans les idées et se servir
d ’exemples pratiques.
Préparez votre
présentation
Les étapes de la présentation :
Le sujet : les limites, les informations,
les idées
L’argumentation
Les objections
Les idées - clés
La conclusion
Le plan
L’introduction
L’aide- mémoire
Les visuels
L’argumentation
Apprivoisez votre
trac
Le trac : C'est la prise de conscience d'un
enjeu qui engendre le trac et la prise de
parole en est un : il faut convaincre,
s'exprimer clairement, séduire, sans quoi la
teneur du propos, aussi intéressant soit-il,
n'atteindra pas l'auditoire.
Le Trac est une source d'énergie : un trac
bien négocié est un trac utile. Il mobilise
l'énergie dont on a besoin pour faire face à
une situation inhabituelle ou déstabilisante,
il permet le passage à l'acte de la prise de
parole qui, lui-même, fait disparaître le trac.
I-Définition et types
Définition de l’écoute active
L'écoute active est un concept développé à partir des travaux
du psychologue américain Carl Rogers.
Elle est également nommée écoute bienveillante.
Initialement conçue pour l'accompagnement de l'expression des
émotions, elle est opérationnelle dans les situations de face-à-
face où le professionnel écoute activement l'autre.
L’écoute active consiste à reformuler les sentiments de son
interlocuteur par des mots.
Il s’agit de comprendre et d’expliciter la dimension affective que
votre interlocuteur ne dévoile pas verbalement.
II-Utilité de l’écoute
active
• 1-A quoi sert l’écoute active ?
Avoir confiance en soi
gestion des conflits
l’anticipation des crises
une meilleure ambiance au sein d’une équipe
management non autoritaire.
comprendre les besoins de l’interlocuteur .
mieux appréhender les besoins, les craintes, les envies, à
empêcher l’instauration d’un climat d’incompréhension.
Prendre du recul face aux évènements, ce qui laisse plus de
place à la recherche de solutions.
On devient plus charismatique aux yeux des « autres », car
plus compréhensif, donc plus humain.
•
III- Utilité de l’écoute
active
• 2-Écoute ou écoute active ?
• L'écoute devient active lorsque la personne qui la pratique participe
activement à la compréhension du message. Elle démontre de l'intérêt
et de la curiosité, demande des explications ; elle ne juge pas et
elle n’interprète pas les paroles de son interlocuteur.
• Savoir écouter pour Rogers repose sur le respect de cinq impératifs :
1. L'accueil : Savoir accepter l'autre comme il est.
2. Etre centré sur ce que l'autre vit et non sur ce qu'il dit
3. S'intéresser à l'autre plus qu'au problème lui-même : Plutôt que de
voir le problème en soi, il s'agit de voir le problème du point de vue
de l'autre.
4. Montrer à l'autre qu'on le respecte : C'est donner à l'autre
l'assurance que l'on respecte sa manière de vivre ou de voir les
choses sans empiéter sur son domaine et sans se transformer en
apprenti psychologue qui "voit" dans l'inconscient de l'autre
5. Etre un véritable miroir : Il s'agit, non pas d'interpréter "votre
problème c'est cela" mais de se faire l'écho de ce qu'il ressent:
"ainsi, vous ressentez profondément que…". Tout l'art est ici de
mettre en relief les sentiments qui accompagnent les mots de
l'autre.
IV-Le mécanisme de l'écoute
active
• Le mécanisme de l'écoute active suit un cycle de 4 étapes, C'est la
"boucle de l'écoute active":
A. I. Le temps de l'écoute :
A. afficher un "silence positif", tout en intervenant brièvement par
des "oui, je comprends", pour montrer à l'interlocuteur que l'on est
à l'écoute à la fois de ses arguments (le problème) et de ses
sentiments (la personne).
B. II. Le temps de la clarification :
A. "comprendre le sens des mots". Après le temps d'écoute, si l'on a
des doutes sur le sens de certains mots dans la présentation de
l'interlocuteur, il est possible de lui demander d'y revenir ("Que
voulez-vous dire par…" ou " Que signifie pour vous ce
terme ?«"Qu'est ce que vous entendez par…?"; " Que représente pour
vous…?« "Que ressentez-vous exactement quand…?")
C. III. Temps d'investigation :
– Approfondir pour mieux comprendre le point de vue de
l’interlocuteur. on peut utiliser essentiellement les trois formes de
questions suivantes :
• 1. Question ouverte: La question ouverte permet à celui qui la reçoit
d'aborder le thème à sa convenance.
• Exemple : Comment se présente cette situation ?
• 2. Question de fait: Cette question aide à préciser des aspects
essentiels du problème, à rassembler des informations
supplémentaires.
• Exemple : Combien de personnes sont impliquées dans ce projet ?
• 3. Question de sondage: A la différence de la question précédente, un
avis ne vaut pas fait. Mais il est parfois important de connaître
l'opinion de son interlocuteur.
IV-Le mécanisme de
l'écoute active
• C/la reformulation
-ré-énoncer avec des mots ayant un sens identique et en
introduisant l'appartenance : ainsi, selon vous… ; vous voulez dire
que… ; en d'autres termes… ; à votre avis…
-le renversement fond/forme. Il s'agit de mettre en évidence ce
qui est implicitement suggéré. Par exemple, la personne dit
qu'elle veut quelque chose, le procédé consiste à lui indiquer que
ce qu'elle signifie c'est qu'elle ne veut pas de telle autre chose.
-le récit restructuré : replacer dans un ordre chronologique les
informations apportées par l'interlocuteur.
-l'écho : répétition des derniers mots prononcés. Il s'agit d'un
accompagnement de même nature que "hun-hun", qui tend à
démontrer une captation de l'attention en attendant la suite de ce
qui est énoncé. L'interlocuteur se sent obligé de poursuivre
lorsqu'il a une attention naturelle soutenuie.
V-les outils de l’écoute
active
1)Le questionnement
– permet de préciser, de clarifier, d’approfondir le débat en cours, il
stimule la pensée collective et favorise le passage du latent au
réfléchi.
– Par le questionnement, on peut retrouver 3 niveaux d’informations
complémentaires :
• • Les faits : Ce qui a été vu, entendu, expérimenté
• • L’émotion : Ce qui a été ressenti, éprouvé…
• • L’opinion : Ce qui est pensé, réfléchi, estimé, jugé etc.…
2)la reformulation
– redire ce qui a été exprimé par une personne en utilisant la
terminologie exacte (propre).
• Avantages de la reformulation :
• Elle permet à celui qui écoute d'intérioriser ce qui a été dit, car il le redit
avec ses propres mots, d'une manière personnalisée.
• Elle permet à chacun de mieux comprendre et mémoriser, car elle offre une
répétition.
• Elle permet au débat d'avancer car elle constitue une synthèse partielle.
• Elle donne à l'autre un droit de réponse pour rectifier le tir ou nuancer.
• Elle amène l'autre à prendre du recul par rapport à ce qu'il dit ou ce qu'il
vit.
• Elle permet de valoriser l'essentiel des propos de la personne.
3)la synthèse.
– marquer la fin d’une séquence de, communication.
L’écoute
active
• Les faits: ce qui a été vu ou
entendu et peut être vérifié
• L’opinion : ce qui a été pensé,
réfléchi, jugé
• L’émotion : ce qui a été ressenti
et éprouvé
L’écoute active permet de se
centrer sur la personne et sur 3
types d’informations :
L’écoute active et
l’empathie
• Afin d’instaurer un climat propice à la communication, il est
nécessaire que le récepteur du message :
• - soit entièrement disponible,
• - ne porte pas de jugement sur le contenu du message,
• - regarde son interlocuteur
• - et signale son attention dans l’écoute (questionnement,
vérification de la bonne compréhension du contenu du message,
hochement de tête, signe d’encouragement, sourire…).
• C’est ce que l’on appelle l’écoute active.
• L’empathie est également essentielle à une bonne communication.
C’est la capacité d’un individu à comprendre (de façon objective) le
ressenti de l’autre, c’est-à-dire l’aptitude à se « mettre à la place »
de l’autre.
L’entonnoir des communications
Tout ce que je sais dire
Ce que je voudrais dire
Ce que je dis
Ce qu’il entend
Ce qu’il écoute
Ce qu’il comprend
Ce qu’il accepte
Ce qu’il retient
Exercice pour développer son empathie
L’empathie est cette capacité de comprendre les émotions et
les sentiments des autres. Elle devient un véritable talent pour
améliorer la qualité de vos relations en réseau. Découvrez
comment le cultiver.
Consigne :Lisez chaque affirmation du tableau ci-dessous et
cochez la case qui vous correspond, en étant le/la plus sincère
possible.
Vrai
Faux
1. Je sais reconnaître dans quel état émotionnel je suis.
2. J'aime observer les gens.
3. Je sais mettre le mot juste sur les émotions
des autres
4. Je suis de nature bienveillante
5. J'aide les autres à exprimer ce qu'ils ressentent
6. Je ressens facilement les atmosphères
et les ambiances
7. Je sais expliquer pourquoi une personne peut avoir telle réaction ou telle émotion
8. J'ai conscience de l'impact que j'ai sur les autres
9. J'ai une bonne écoute
10. Je me mets facilement à la place des autres.
11. J'accepte aisément le point de vue des autres, même s'il diffère du mien.
12. J'imagine, avant de critiquer, comment
je me sentirais si je vivais cette situation.
13. Je m'abstiens de trouver des solutions pour
les autres.
14. Je suis attentif aux besoins des autres.
15. J'accueille sans jugement les confidences
des autres.
Résultat :
Analyse des résultats
Comptez un point pour chaque case « Plutôt vrai »
cochée.
-Si vous avez au moins 11 points, l'empathie est un
concept que vous maîtrisez, vous avez de vrais
atouts en main. Vous devez être apprécié de votre
entourage, qui doit aimer venir se confier auprès de
vous. Attention cependant à ne pas vous laisser
envahir.
-Si vous avez entre 6 et 10 points, vous avez une
bonne base, sans doute votre empathie dépend-elle
des personnes et des sujets. Pour progresser,
commencez par repérer les situations dérangeantes
pour vous.
-Si vous avez moins de 5 points, au quotidien,
l'empathie n'est pas pour vous chose facile. Peut-
être faites-vous partie de ces personnes qui font
barrage à leur ressenti. Vous devez développer votre
potentiel empathique
Il convient de distinguer 3 types de communication :
1/ La communication interpersonnelle : c’est la
communication entre deux individus. Elle a deux objectifs
principaux :
Transmettre un contenu (informations, opinions, jugements,
sentiments, attentes…)
Actualiser une relation entre les individus.
Dans la communication se joue en effet la définition de la relation
entre les interlocuteurs (rapports de pouvoir, de coopération…).
2/ La communication de groupe
Ce type de communication se déroule entre les membres
d’un groupe qui peuvent échanger entre eux.
La communication de groupe dépend des caractéristiques
de la communication interpersonnelle, des
Les Différents types de
communication
3/ La communication de masse : ce type de
communication correspond à la diffusion d’un message
d’un émetteur vers un très grand nombre de récepteurs
à l’aide de techniques de diffusion collective.
Les instruments de cette communication sont les mass
media (presse, radio, affiche, cinéma, Internet, tv…).
Il n’y a pas d’interaction entre les individus qui sont
exposés à cette communication.
ELEMENTS DE LA COMMUNICATION INTERPERSONNELLE
« Celui dont les lèvres se taisent parle avec le bout de ses doigts » citation de Freud
La communication interpersonnelle se compose de…
la communication verbale
(le langage)
La communication non verbale
(le paralangage)
Vulgaire
Argotique
Familier
Courant
Soutenu
Attitudes du corps, signes ou gestes
(visage, mains, torse, bras, jambes)
Apparence physique (habillement,
maquillage)
Mimiques
Expression émotionnelle
Intensité de la voix
Les 6 émotions universelles selon P. Ekman …
colère
surprise
joie
peur
dégoût
tristesse
MOTS, VOIX, LANGAGE CORPORELMOTS, VOIX, LANGAGE CORPOREL
Selon A. Mehrabian, le sens d’une conversation
repose à …
7 % sur les mots
38 % sur l’élocution (rythme et ton de la voie)
55 % sur les expressions visuelles (expressions du visage, gestuelle du corps)
• Rappelez-vous que votre façon de
communiquer votre message importe -
parfois plus que le message lui-même.
Comment vous le dites, les signes non
verbaux comme les gestes et les
expressions faciales transmettent plus
à votre auditoire que vos paroles. 7 %
d'un message est transmis avec des
mots. 38% est relayé par la voix (ton,
l'accent, le volume, le rythme). 55% est
communiqué par le langage corporel
non verbal.
–
Les enjeux et les
stratégies de
communication
Chaque acteur d’une situation de communication cherche,
consciemment ou non, à atteindre certains buts : informer, créer
ou maintenir une relation, faire passer une image, influencer…
Ces buts sont appelés enjeux de la communication.
Les enjeux sont de plusieurs types:
-Les enjeux symboliques
-Les enjeux opératoires
De façon consciente ou non, chaque acteur adopte des
comportements pour atteindre ces buts qui constituent sa
stratégie de communication.
L’enjeu représente ce que chaque acteur de la
communication cherche à gagner dans la
situation de communication. Il existe plusieurs
types d’enjeux :
L’enjeu informatif : transmettre une
information
L’enjeu identitaire : exprimer son identité
L’enjeu d’influence : agir sur l’autre pour
changer ses idées ou ses agissements
L’enjeu relationnel : créer ou consolider une
relation
Les différentes
stratégies de
communicationLes acteurs de la communication vont
adopter un comportement verbal et non
verbal qui va leur permettre d’atteindre
l’enjeu fixé : c’est la stratégie.
La stratégie de coopération : rechercher le
consensus durant la communication, écouter
l’autre et ses arguments.
La stratégie de résistance ou d’opposition :
être réfractaire au dialogue, s’entêter sur ses
positions. La communication est difficile.
La stratégie d’évitement : fuir le dialogue,
éviter le conflit. La communication est
rompue.
La stratégie d’influence : essayer de faire
changer l’opinion ou le comportement de
l’autre.
L’influence du contexte
matériel dans la
communication
Le contexte spatial, la proxémie, le temps
Les interlocuteurs se doivent de respecter le territoire de
chacun, c’est-à-dire l’espace que chaque individu reconnaît
comme étant le sien. Il faut toutefois respecter une distance
corporelle, c’est-à-dire l’espace qui sépare chacun des acteurs.
Cette distance a un impact sur la relation et la construction du
sens. La distance varie en fonction :
• de la personnalité des acteurs
• de leurs habitudes culturelles
• des rapports sociaux entre les personnes…
Pour communiquer efficacement, il est nécessaire de trouver la
bonne distance.
Enfin, le temps, qui correspond à la durée impartie à l’échange,
affecte également la communication. Il est révélateur de
l’intérêt que l’on porte à son interlocuteur
LES FREINS A LA COMMUNICATION
Obstacles liés aux personnes
l’émetteur emploie un vocabulaire qui n’est pas adapté au récepteur
le récepteur manque d’écoute ou d’attention
l’émetteur ou le récepteur éprouvent des sentiments qui peuvent nuire à la
compréhension du message (influence du comportement non verbal inconscient)
l’émetteur ou le récepteur sont influencés par le contexte relationnel et
modifient leur comportement en conséquence.
Obstacles liés au contexte environnemental
il y a des bruits perturbants (musique, sonneries, conversations, …)
il y a des intervenants extérieurs qui interfèrent (clients, collègues, …)
il y a des supports de communication (ordinateur, TV, messages écrits, …) qui
attirent l’attention mais qui ne font pas partie du message initial
les supports de communication utilisés fonctionnent mal.
Pour favoriser la communication interpersonnelle
L’émetteur
doit adapter son langage à celui de son interlocuteur
doit s’assurer par un questionnement et une reformulation la bonne
compréhension du récepteur
doit avoir conscience de l’influence de son comportement non verbal
Le lieu
doit être adapté afin que les obstacles liés à l’environnement soient les plus
réduits possibles
Le récepteur
doit faire preuve d’attention et poser des questions si besoin
doit reformuler le message pour s’assurer de sa bonne compréhension auprès
de l’émetteur.
CONCEPT DE SOI (Qui je suis?)
Nous somme l’acteur principal de notre communication, pour
cette raison la maîtrise de notre communication passe par une
bonne connaissance de ce que nous sommes.
• « L'image de soi est le produit de la façon dont nous
croyons que les autres nous voient». Ce postulat est admis
par la plupart des sociologues, psychiatres et psychologues.
• Á la naissance, nous n'avons aucun sens de nous-mêmes, de
notre soi. En grandissant, nous essayons d’"être", les gens qui
nous entourent, nous plaisent ou nous fascinent. Nous les
imitons et nous identifions à eux (l'enfant joue au papa, à la
maman, au soldat, l’adolescent à Zidane, etc.) L’enfant peut
ainsi tester les comportements et prévoir des réponses. Ces
interactions le conduisent à avoir conscience du "Je". En retour
il apprend ce qui est bien ou mal, ce qu'il peut faire ou ne doit
pas faire. Avec l’âge, l’enfant n'a plus à jouer ces rôles
extérieurement, il peut les imaginer.
• Berlo dit qu'il y a « prise de rôle symbolique ».
La façon dont les gens parlent de nous durant
ces périodes façonne notre perception de nous-
mêmes. Une vision positive rend l'enfant positif
et optimiste, une vision négative rend l'enfant
négatif et pessimiste.
Cela nous conduit fréquemment à agir en
fonction de ce que nous pensons que les gens
attendent de nous et pas en fonction de ce
qu'ils attendent réellement de nous.
On entre alors dans un processus infernal où la
mauvaise perception de soi conduit à des
comportements inadaptés qui renforcent la
mauvaise image de soi. (Les réactions
confirment ce que nous pensions initialement).
Inversement une bonne perception de soi
entraîne un processus positif de valorisation
personnelle
Acceptation de soi et estime de soi
•L'Estime de soi résulte du regard que l’on porte sur soi.
•Parfois nos actes ou nos propos ne correspondent pas à cette vision
idéalisée, dans ce cas, nous sommes déçus. Parfois nous cachons
certains aspects de nous de peur d'être rejeté ou nous nous créons un
personnage plus conforme à notre être idéalisé.
•Ces pratiques sont difficiles à assumer à long terme, il n'est pas
possible de se tricher éternellement.
•Tout processus de communication, où l'être s'engage personnellement,
se déroule en deux temps
une étape où l’on s'expose personnellement,
une étape de rétroaction.
•Il faut l'accepter pour communiquer
•ESTIME DE SOI = ce que nous ressentons lorsque ce que l'on fait
correspond ou se rapproche de l'image que nous avons de nous-mêmes.
Habitudes verbales
L'étude des comportements verbaux révèle souvent le
niveau du concept de soi.
L'analyse qui va suivre ne vise pas à décrire des
stéréotypes, mais des tendances.
Concept de soi peu élevé
Ces personnes utilisent souvent des clichés ou des
expressions neutres, peu d'originalité dans leurs
propos et peu de confiance dans leur pensée. Souvent
critiques et cyniques vis-à-vis d'eux-mêmes, refusent
les éloges, méprisent le succès, plaintifs et
pessimistes. Certaines parlent beaucoup d’eux-mêmes.
Concept de soi élevé :
Ces personnes utilisent des expressions originales,
font part de leurs idées, ne parlent pas d’elles en
termes prétentieux, acceptent les louanges ou les
blâmes, acceptent leurs erreurs, sont optimistes et
non dogmatiques.
TEST DE GORDON. ETES-VOUS ASSERTIF(E) ?
• Répondez spontanément en mettant une croix
dans la réponse qui vous convient le mieux.
Placez-vous en situation professionnelle
• Vous allez exploiter uniquement les réponses
auxquelles vous avez répondu "plutôt vrai". Ne
tenez donc pas compte des réponses auxquelles
vous avez répondu "plutôt faux". Retrouvez les
numéros des questions dans une des colonnes A
BC ou D. puis totalisez le nombre de réponses
obtenues par colonne.
La zone publique: Connue de soi et des autres,
elle représente le soi public (Etat civil,
profession... Nous ne ressentons pas d'anxiété
lors de sa divulgation.)
La zone aveugle : Connue des autres et non de
soi (Timbre de voix, gestuelle, mauvaise
haleine)
La zone cachée : Connue de soi et inconnu des
autres, nous ne voulons pas le partager, c'est
notre intimité (sentiments, motivations...).
La zone inconnue : Inconnue de soi et des
autres. Ce secteur n'a pas encore atteint notre
conscience.
Test 3 : Révélation de soi
( Sa propre Fenêtre de Johari )
Consigne:
•Voici vingt situations dans lesquelles vous pourriez
vous trouver. Pour chacune, deux alternatives de
comportement a et b vous sont proposées. Indiquez
comment vous réagiriez en donnant à chaque
alternative un score de 0 à 5 points de telle sorte que,
pour chaque situation, quand on additionne les scores
attribués aux alternatives a et b, on obtient toujours 5
points. Indiquez vos scores dans l'espace réservé en les
entourant verticalement.
La théorie des besoins de Schutz
Selon Alfred SCHUTZ, il existe trois besoins interpersonnels fondamentaux :
le besoin d'inclusion : C'est le besoin d'attention et de reconnaissance des autres,
(Désir d'être en lumière, singulier et remarqué). Á l'autre extrême, on retrouve,
l'effacé, le tranquille qui n'aime pas être remarqué, ni être vu du public.
(Plusieurs personnes de ce type dans un même groupe l’empêchent de se
développer)
le besoin de contrôle : C'est le besoin de pouvoirs, de mener et d'influencer
l'environnement. de prendre des responsabilités. (Dans un groupe les personnes
qui ont un besoin d'inclusion et les personnes qui ont un besoin de contrôle se
complètent)
le besoin d'affection : Certaines personnes ont besoin d’intimité et de chaleur
dans leurs relations. Elles sont parfois perçues comme trop amicales ou trop
dérangeantes. D'autres personnes sont plus "froides", distantes. Les groupes
mixtes ne sont pas les meilleures solutions car les gens ne se mêlent pas.
POUR EN CONCLURE
Communiquer est un processus interactif et
dynamique d’émission, de réception, de
partage, d’échange et de participation ;
La communication n’est pas un don
naturel mais un apprentissage, une
éducation, une culture et un talent qui se
développe .
La communication est en rapport à une
personne c’est s’adresser à toute sa
personnalité (consciente/inconsciente), à
ses logiques, ses idées et ses sentiments/