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Numéro 1
2012 - 2013
Le COMEN déchaîné - n#1
2
Edito
Sommaire
Etudier a Dijon..............p3
La vie sur le campus....p7
Intégrer Info-Com........p11
Directeur de la publication :
Jean-Philippe Dupuy
Codirectrice :
Lise Gardavot
Mise en page :
Anaïs Maillard
Photos :
Les étudiants de COMEN sauf indication contraire.
Contact :
IUT Dijon/Auxerre
Boulevard Docteur Petitjean
BP 17867 21078 Dijon Cedex
France
« Que nous le sous-estimions ou pas, nous vivons une révolution de l’information.
Nous sommes passés de l’oral à l’écrit il y a des millions d’années, de l’écrit à
l’imprimé grâce entre autres à Gutenberg et aujourd’hui nous sommes en train
de basculer de l’imprimé au numérisé », affirmait Julien Lacherey, community
manager, blogueur et social media strategist, dans une interview réalisée il y a
quelques mois.
Cette évolution se traduit par l’apparition de nouveaux canaux de communi-
cation, impliquant des échanges différents entre les organisations et leurs parties
prenantes.
Ainsi, la communication digitale vient bouleverser, mais aussi compléter, les stra-
tégies de communication traditionnelles.
C’est pourquoi, il apparaît désormais nécessaire de former de véritables profes-
sionnels de la communication numérique.
Après s’être déjà distinguée dans ce domaine avec son réseau social uB-Link,
l’Université de Bourgogne poursuit sa marche en avant, cette fois, via le départe-
ment information-communication de l’IUT.
C’est en effet en cette rentrée de l’année 2012-2013 qu’a été lancée la nouvelle licence pro « Comen »,
entendez par là, Communication et Médiation Numériques.
Fin juin, la première promotion sera diplômée. Les étudiants qui la composent, futurs professionnels de la
communication numérique, se veulent avant tout des professionnels de la communication.
En vous proposant ce journal, nous avons choisi d’allier les deux. Rédaction, mise en page, graphisme, pho-
tographie, mais aussi définition des sujets et des angles en fonction des objectifs : tout a été pensé par ces
étudiants pour vous permettre, chers lecteurs, de découvrir, sous un jour nouveau… et numérique, Dijon,
son campus universitaire et… le département information-communication de l’IUT.
Etudier
à Dijon
3
© 2004 FRED
Source : wikimedia commons
Le COMEN déchaîné - n#1
4
Dijon
YES WE TRAM !
Découvrir
Ca y est, depuis le 8 décembre 2012, Dijon bénéficie d’un tramway qui dessert les deux
axes principaux de la ville : de la gare à Quetigny, et de Chenôve à Valmy !
Mais comment en est-on venu à installer un tram à Dijon ?
Monsieur le Maire nous dit « Ce n’est pas l’effet
d’une mode, mais un vrai choix politique. ».
D’accord. Mais pourquoi ? Il suffit d’avoir pris
quelques fois le bus à une heure de pointe, par-
ticulièrement vers le campus universitaire, pour
comprendre que le trafic est « légèrement »
saturé. Or, 200 personnes peuvent monter dans
une rame de tram, soit 2 à 3 fois plus qu’un bus,
avec une fréquence de passage équivalente
à celle des bus, facilitant donc de manière
conséquente le trafic.
Mais le tramway, ça n’est pas qu’un change-
ment de moyen de transport. C’est une res-
tructuration et une redynamisation de plusieurs quartiers de la ville : la place de la République,
la gare, le centre-ville. Le tram doit également
permettre de limiter la circulation des voitures
au sein de la ville et donc réduire les nuisances
qui y sont liées. Il devient donc plus facile et
agréable de se déplacer en vélo, d’autant
que Divia a mis en place différents services de
location de cycles.
Le tram, c’est :
•	 38 stations réparties sur 20 km de tracé.
•	 32 rames de tram de 30 mètres, transportant
environ 200 passagers, et circulant entre
5h00 et 00h30.
•	 une vitesse moyenne de 20km/h, des
pointes à 50km/h sur certains tronçons.
5
DijonDécouvrir
Mais qu’en penser ?
POUR : Pour moi qui vis au centre ville, le tram a
amélioré ma qualité de vie de manière impor-
tante ! Je n’ai plus tous les bruits dérangeants
et la pollution des bus, et je me rends de ma-
nière beaucoup plus agréable et rapide à mon
lieu de travail à Chevigny. En plus, le tram a
redessiné toute la ville de manière tellement
plus moderne…
Mlle Emilie C.
CONTRE : Avec l’arrivée du tram, le réseau
de bus a été totalement modifié, parfois de
manière illogique : le tram est trop loin de
chez moi, et les bus qui passent désormais
n’amènent plus nulle part. Si le tram peut être
utile pour ceux qui vivent ou travaillent à proxi-
mité d’un arrêt, c’est loin d’être toute la ville
qui en profite !
M. Henri B.
L’avis du conducteur : Le tram a changé beau-
coup de choses pour nous. Il y a d’abord eu
les heures de formation technique, mais il faut
aussi quotidiennement rester en alerte et antici-
per les comportements des piétons et usagers
qui n’ont pas encore l’habitude du tram.
Blandine Schwirtz
Marvin Benissan
Le COMEN déchaîné - n#1
6
Dijon Découvrir
Toison d’Or : En pleine rénovation, la Toison
d’Or devient LE centre commercial princi-
pal de la région dijonnaise, s’enrichissant
d’ici 2013 de nouvelles enseignes telles
que Apple, Starbucks, Desigual… tout en
conservant un échantillon assez complet
des différents domaines d’activité. Le Zénith,
tout proche, propose de nombreux événe-
ments tout au long de l’année.
Gare : La nouvelle organisation permet
désormais aux voyageurs un accès ra-
pide et sûr au tram, aux portes mêmes de
la gare, avec une T1 menant directement
au campus.
République : Ici se croisent
la T1 et la T2, permettant de
faire la jonction entre les deux
grands axes dijonnais. Mais
la place de la République
regorge également d’en-
droits pour sortir (bars, boîte
de nuit, restaurants…) tout en
permettant un accès rapide
au centre ville.
Auditorium : Pour les adeptes de culture, la T1 dépose
au pied de l’Auditorium, du Palais des Congrès, mais
également près du Palais des Sports. A noter que les
étudiants peuvent acheter la Carte Culture qui leur
assurera d’importantes réductions sur tous ces événe-
ments.
Erasme et Campus : Les deux stations se
situent à chaque extrémité du campus
et permettent un accès rapide à toutes
les installations présentes : Bibliothèques
Universitaires, Maison de l’Université
et de l’Etudiant, résidences CROUS,
Restaurant Universitaire Montmuzard,
IUT, STAPS…
Bourgogne : Envie de flâner dans les
magasins, ou simplement besoin d’aller
faire ses courses ? Le centre commercial
Grand Quetigny se trouve à 100 mètres de
cette station de tram, et à 10 minutes du
campus.
7
Dijon
A Dijon, gardez les yeux grands ouverts :
la Chouette vous guide
Première étape : le
square Darcy, précieu-
sement gardé par
« l’Ours Blanc », œuvre
du sculpteur François
Pompon. Il se caracté-
rise par son grand bas-
sin et sa belle fontaine
en forme de coquil-
lage, le tout encadré
de marches qui nous
dirigent vers l’ancien
réservoir d’eau du
parc. En sortant, petit
coup d’œil sur la façade de l’hôtel La Cloche.
Nous continuons en passant par la « Porte Guil-
laume », ce monument faisant penser à « l’Arc
de Triomphe ». Construit en 1788, il rappelle la
porte d’un ancien mur d’enceinte. Ses lignes
parfaites, correspondent tout à fait au style né-
oclassique. Quant à son nom, il rend hommage
au religieux Guillaume de Volpiano, ancien-
nement prêtre et abbé de la cathédrale Saint
Bénigne.
De rue en rue nous passons par la Place Gran-
gier, les Halles et la rue des Forges, mais égale-
ment par la Place François Rude avec sa jolie
fontaine et son carrousel. Petit arrêt devant
l’église Notre Dame, pour observer son étrange
horloge composée d’automates sonnant les
heures au marteau : c’est le Jacquemart.
Les indications nous attirent vers le côté ex-
térieur gauche de l’église, où est sculptée la
chouette. Une pratique superstitieuse connue
depuis fort longtemps nous invite à la caresser
de la main gauche tout en faisant un vœu.
On ne connaît pas la réelle signification de
cet animal, mais plusieurs hypothèses existent,
telle que la suivante : la chouette, gardien de
la ville, est un oiseau de nuit et voit parmi les
ténèbres.
Nous continuons en passant devant la maison
Millière, avec ses colombages. Puis par l’hô-
tel Vogüé et sa toiture typiquement bourgui-
gnonne, par la Place du théâtre, l’échauguette
de Berbis, avant d’arriver sur la grande place
de la Libération.
Dijon, une ville moderne qui a su garder et mettre en valeur son riche patrimoine archi-
tectural. Connaissez-vous le fameux « Parcours de la Chouette » ? Indiqué au sol, par
de petites gravures que vous apercevrez en centre-ville, ce parcours composé de 22
étapes vous fera découvrir différents monuments et styles architecturaux, et je vous invite
à prendre le temps de le suivre.
Découvrir
Le COMEN déchaîné - n#1
8
Dijon
Face à cette
grande place
en forme de
demi-cercle se
trouve l’im-
posant Palais
des Ducs.
Ancienne
demeure des
Ducs de Bour-
gogne, ce
palais, com-
posé de deux
tours rappelle
différentes
architectures,
du style go-
thique au style
Renaissance.
L’une des
tours, où fût
autrefois em-
prisonné René
d’Anjou, Duc
de Bar, porte le
nom de « Tour
de Bar ». La seconde, « Tour Philippe Le Bon »,
fut l’emblème de l’autorité ducale sur la Bour-
gogne.
En nous reportant de nouveau aux indications
au sol, nous passons devant le Palais de Jus-
tice, par la Place Bossuet, l’église Saint Jean,
Saint Philibert et nous arrivons à la fin du par-
cours. Dernière étape : la cathédrale Saint Bé-
nigne, bâtisse gothique du XIIIème siècle, où là
aussi nous retrouvons les tuiles bourguignonnes
multicolores.
Deux heures et cinq kilomètres se sont écoulés,
le temps de nous faire découvrir et rappeler
combien ce patrimoine soigneusement préser-
vé au fil des siècles est beau et précieux.
Thamara Matos Dias
Découvrir
9
DijonDécouvrir
Le COMEN déchaîné - n#1
10
Dijon
Vivre en Résidence Crous ?
Et pourquoi pas ?
Les études supérieurs arrivent, il est temps de quitter le cocon familiale, abandonner les
petits plats de Maman, oublier les racontages d’histoire de Papa, se bagarrer une der-
nière fois avec le petit frère, piquer une dernière fois le téléphone de la grande sœur … Il
est temps de voler de tes propres ailes, de faire ton petit chez-toi ailleurs que ... chez-toi !
Mais là, arrive cette question existentielle ! OU ?
Et pourquoi pas en chambre Universitaire
Crous1
? Les 5 bonnes raisons de venir en Rési-
dence Universitaire Crous2
 :
1 - La fac ? L’IUT ? La vie sans parents ? Les va-
cances toute l’année !!?
Viens en Chambre Crous ! Traverser le couloir
Serviettes, gels douches et rouleau de PQ sous
le bras et lancer un « Bah alors, on attend pas
Patrick ? » en rejoignant les potes qui se di-
rigent vers les douches … L’effet et l’ambiance
Camping-Vacances seront bien présents toute
l’année !
2 - Anglais, Chinois, Espagnol et bien d’autres
encore … Deviens polyglotte et impressionne
tes potes !
Tu apprendras bien plus vite en côtoyant tes
voisins d’étage qu’en assistant à tes cours de
langues à l’Université. Si tu as de la chance, tu
auras même le droit aux cours de cuisines du
monde !
3 - Tu as toujours rêvé d’avoir un casier comme
dans les lycées américains avec pleins de
photos de ton idole placardées sur la porte,
des petits mots de ton/ta chéri(e) collés partout
ailleurs ?
Ton petit casier frigorifique fermé à cadenas
dans la cuisine commune fera l’affaire. Un petit
conseil : Prend un cadenas à code, ça donne
un vrai côté mystérieux !
4 - Ton sens de l’organisation en sortira plus fort !
9m² pour ranger vaisselles, fringues, produits de
beauté, livres, ordinateur et affaires de cours ?
Tu deviendras le Roi du Tétris. Superposition sera
le maître mot de ton espace privatif. Un petit
conseil ? Ikea est ton ami !
5 - Imiter Valérie Damidot a toujours été une
sorte de rêve impossible pour toi ?
Ta chambre Crous t’attend ! Tu pourras épin-
gler, punaiser, scotcher autant que tu veux
afin de recouvrir le moindre petit cm² de ce
papier blanc tacheté de vert qui, à ton arrivée,
t’a rappelé les salles de classes de ton école
primaire.
Elise Moret
1 : Chambre de 9m² meublée avec un lit simple, un bureau, un placard, un meuble
général et un petit lavabo ainsi qu’un étagère à pharmacie.
2 : L’admission en chambre universitaire Crous se fait par rapport aux échelons bour-
siers de l’étudiant et suivant le nombre de demandes.
Se loger
11
DijonSe loger
Vivre dans résidence privée
dédiée aux étudiants
Kesako ?
C’est une résidence constituée de logements
type studio, située à deux pas du campus
universitaire et dont la location est entièrement
privée. Votre intermédiaire direct est le proprié-
taire du logement occupé et toute démarche
administrative doit être réalisée par vos soins.
Quel est le profil des habitants ?
Les résidences sont habitées par des étudiants
de toutes régions, n’ayant pu bénéficier d’un
statut de boursier leur permettant un accès
prioritaire aux logements proposés par le
CROUS. Ce sont également des étudiants qui
souhaitent se trouver à proximité de leur lieu
d’étude, tout en bénéficiant d’une autonomie
à l’extérieur du campus.
Quels sont les avantages de ce mode de
logement ?
Les résidents bénéficient d’une surface mini-
male de 18m² (studio) ou ont également la
possibilité de vivre en colocation (F2, duplex).
Les transports en commun, bus et tramway,
sont faciles d’accès… De même que la courte
distance entre le lieu de vie et le campus, per-
met de réaliser les trajets à pied.
La vie en communauté y est en outre
agréable, vous pouvez rencontrer aisément vos
voisins de palier en allant relever votre courrier
ou simplement en rentrant chez vous.
Une des pratiques courantes consiste à faire
part d’une information à l’ensemble des rési-
dents via un tableau d’affichage à l’entrée du
bâtiment : une soirée en prévision, une de-
mande de partage de connexion Internet, une
question particulière ou autre, permettent de
prendre contact entre voisins et de se rencon-
trer.
Focus sur… la résidence Pythagore à Dijon
Résidence située à un peu plus d’1km du cam-
pus, Pythagore est composée de deux bâti-
ments distincts. Elle propose sur trois étages des
studios ainsi que des duplex au dernier étage.
Un coin de verdure est à votre disposition pour
la belle saison. La résidence dispose également
d’un parking privé tandis qu’un stationnement
public est aménagé devant.
Le quartier est en outre bien desservi par les
transports en commun (ligne 12 Chicago et
ligne 5 Université) et de nombreux commerces
se situent à proximité.
Outre la résidence Pythagore, d’autres rési-
dences privées étudiantes se sont développées
à Dijon, notamment Les Estudines, Le Jardin des
Sciences ou encore Studéa Clos Morlot.
Céline Zimmermann
Le COMEN déchaîné - n#1
12
Dijon
Plus de six ans de colocation pour
Alexandra : Témoignage !
Pour Alexandra, étudiante ayant vécu plus de
6 ans en colocation, ce mode de résidence est
un moyen de créer « un foyer », où l’on trouve
toujours une nouveauté, évitant ainsi « une vie
monotone ». En outre, la colocation offre la
possibilité de disposer d’un appartement plus
spacieux pour un loyer moins cher ! Ainsi, en
colocation, Alexandra déboursait seulement
150 euros par mois avec les charges pour oc-
cuper un appartement d’environ 90m², doté
d’une cour et situé à proximité du centre-ville.
Selon Alexandra, un autre aspect de la coloca-
tion est particulièrement intéressant : faire de
nouvelles rencontres et ainsi côtoyer des per-
sonnes éloignées de nos fréquentations habi-
tuelles.
Néanmoins, comme elle le souligne aussi, il
peut malheureusement arriver que le choix
d’un nouveau colocataire se traduise par un
échec. A cela, deux causes possibles : une
mauvaise entente personnelle ou d’impor-
tantes différences dans les modes de vie ou
dans l’organisation.
Et vous, la colocation, ça vous tente ?
Emma Jones
La colocation est très prisée chez les étudiants, mais quels sont ses avantages réels ?
Se loger
© photl.com
Source : photl.com
13
DijonSe loger
A Dijon, les agences immobilières sont nom-
breuses à proposer des appartements à louer.
Parmi elles, on peut notamment citer Orpi,
Square Habitat, Laforêt, Cabinet Belin, Bour-
gogne Transaction, Century 21…
Ces professionnels vous apporteront sans nul
doute de précieux conseils, notamment pour
parvenir à convaincre les propriétaires avec un
dossier « un peu juste ».
Après un premier contact, l’agence immobi-
lière collectera vos souhaits et préférences, puis
vous proposera une sélection de logements à
visiter en fonction de vos critères. Vous gagne-
rez ainsi un temps précieux ! Autre point positif,
si un problème survient dans votre nouveau
logement, tel un dégât des eaux, une défail-
lance du chauffage ou autre, l’agence se
chargera elle-même de contacter les profes-
sionnels concernés.
Néanmoins, s’adresser à une agence implique
également le règlement de frais d’agences,
dont le montant équivaut généralement à en-
viron un mois de loyer.
Si vous penchez plutôt pour le logement d’un
propriétaire particulier, vous éviterez ces hono-
raires. En revanche, vous serez aussi contraints
d’éplucher les petites annonces.
Attention tout de même aux arnaques et aux
annonces « séduisantes » mais… uniquement
sur le papier !
Pour trouver le logement idéal, quelques
conseils :
•	 Evaluez le marché, pour décrocher un loge-
ment au juste prix.
•	 Ne vous y prenez pas à la dernière minute.
Débutez vos recherches avec patience en
gardant à l’esprit que vous occuperez votre
petit nid douillet pendant plusieurs années.
•	 Pour assurer votre bien-être, choisissez votre
quartier, certes en tenant compte de sa
réputation mais surtout en fonction de vos
besoins (proximité du campus, réseau de
transports en commun, proximité de la gare,
de commerces …)
Avec tout cela, vous devriez sans trop de diffi-
cultés, trouver votre bonheur !
Nicolas Citadelle
Un indépendant dans
Dijon…
La résidence universitaire et sa chambre de 9m² sans toilettes ne vous branche pas ?
Une autre possibilité s’offre à vous : un logement indépendant en ville. Pour ce faire, vous
pouvez, soit vous adresser à une agence, soit trouver un propriétaire qui proposera son
bien en location.
Chacune de ces deux solutions présente son lot d’inconvénients et d’avantages.
Le COMEN déchaîné - n#1
14
Dijon
Paolo, connu également sous le
nom de scène « prophète »
est l’un des trois cofondateurs
de cette association dijonnaise. Ren-
contre…
DJ Prophète qui es tu vraiment ?
Je suis le Messie Produit par l’évolution de
l’image de l’électro et de ses disciples Dijonnais
depuis un peu plus de 3 belles années de plaisir
auditif.
Et qui est BEARD-ing ?
Cette asso est l’entité, le crew dans le quel
nous voulons être l’engrenage des événements
musicaux et artistiques de la ville bourgeoise.
Tout cela en permettant à n’importe quel pas-
sionné de venir compléter les rouages de ce
mécanisme fonctionnant avec la scène élec-
tronique Dijonnaise.
Pourquoi la barbe ?
La barbe pousse, grandi, évolue continuelle-
ment et peut aussi être taillé à nos souhaits tout
comme BEARD-ing !
Rencontre avec Paolo Morisot
Association BEARD-ing :
BEARD (barbe) définit l’association, comme marque d’originalité. Propre à l’homme, la
barbe se dessine selon toutes ses envies.
L’idée se retrouve ici, dans un projet Artistique, que l’on singularise par son ensemble :
BEARDing développe toutes formes d’Arts qu’elle met en scène via les événements.
« -ing » se rattache à BEARD comme accroche visant à rendre actif le concept selon l’or-
ganisation des manifestations.
Bearding taille sa barbe avec chic et élégance, visant un idéal : la Beauté. Dans un sens
aussi large qu’est l’Art. L’image reste complexe… Les membres de BEARDing conservent
le mystère sur la compréhension du concept qui se fera naturellement lors de leurs pre-
miers pas, cependant l’idée reste simple, s’initiant dans la musique, la photographie, la
vidéographie et la peinture,
BEARDing se met à table pour vous !
Sortir
15
DijonSortir
Quel but et quelle image ?
En rapport avec la barbe donc, c’est une idée
lumineuse, évolutive et conviviale tout comme
être son propre barbier. Nous souhaitons vrai-
ment faire participer le monde à cette idée.
Pour qui ? Un public en particulier ?
Tout le monde qui s’intéresse à l’évolution de la
musique, ou de toutes les représentations artis-
tiques voulant et pouvant être en adéquation
avec nos principes.
Vos moyens de propagation de votre
image de la barbe ?
Le côté musical et artistique attire naturelle-
ment les intéressés d’où le « ing » qui repré-
sente l’action de notre procédé de faire du
bruit dans la rue pour attirer les gens autours de
nous. BEARD-ing souhaite donner la barbe à
tout le monde, Femme, Homme, Gros, Maigre,
Grand, Petit, Chauves ou Chevelus mais Bar-
bus.
Avez vous des « feed- back » ?
Oui bien sûr, énormément, de la critique
constructive à la remarque du mec saoul de
fin de soirée. Tout ça nous permet en plus d’en
tiré des leçons et ainsi de grandir. Notre oreille
musicale entend toutes les suggestions de nos
fidèles.
2013 arrive, des projets?
Carrément, reprendre l’activité de plus belle
de manière à remplir les rues, les caveaux et
les salles de concert d’une multitude de barbe
retaillé de toutes sortes et d’une plus grande
pluralité.
Plus d’info sur BEARD-ing et leurs événements
sur http://www.beard-ing.com.
Noé Girerd
Le COMEN déchaîné - n#1
16
Dijon
Lancé en 1978 à La Plagne, le Festival a posé
en 1991 ses bobines à Dijon, désormais point
de rencontre du film d’aventure. Au fil des ans,
l’événement est parvenu à acquérir une re-
nommée internationale.
En pratique…
La Guilde sélectionne préalablement 150 films
parmi les courts et longs métrages envoyés
par les réalisateurs et aussi via un travail de
recherches entrepris sur internet ou dans les pu-
blications spécialisées. Chaque film est ensuite
visionné et évalué. Environ trente d’entre eux
sont retenus en vue de leur projection l’année
suivante.
Lors de chaque édition, de nouvelles person-
nalités (réalisateurs, journalistes, explorateurs…)
composent le jury officiel, qui est amené à
délibérer afin d’établir un classement des meil-
leures réalisations. En 2012, Bernard de la Villar-
dière, notamment connu pour avoir présenté
Zone Interdite et Enquête exclusive sur M6 et
Antoine DE MAXIMY, routard, réalisateur et ani-
mateur télé, en faisaient partie.
De nouvelles personnalités présideront la nou-
velle édition qui se déroulera fin 2013. Se-
rez-vous parmi les 15 000 personnes qui assistent
chaque année à ce festival ?
Jocelyn CARON
Dijon le creuset du film
d’aventure
La Guilde Européenne du Raid, en collaboration avec la ville de Dijon, organise chaque
année, au mois d’Octobre, le Festival international du film d’aventure. Durant 96 heures,
les sons et images de pays lointains animent les cinémas de notre ville. Des Hommes de
tous âges, de tous horizons amènent sur les plateaux de cinéma, les images de leurs
aventures. Assis confortablement au sein de l’Olympia ou du cinéma Darcy, vous êtes
emportés dans l’aventure. Mieux, vous partagez une tranche de vie de ces globe-trotters
et hommes d’exception. L’ambition, le courage, la volonté sont au rendez-vous.
Sortir
17
Dijon
Bienvenue au...
Deep Inside !
Retrouvons nous dans un des bars Rock’n’Roll de Dijon : j’ai nommé le Deep Inside.
Avec sa devanture noire et son intérieur old
school, vous pouvez y aller pour tout simple-
ment boire un verre dans un cadre agréable
ou vous diriger au caveau un soir de concert !
En parlant de ça, il est à noter que plusieurs as-
sociations dijonnaises organisent des concerts
en partenariat avec le Deep Inside. Cela nous
donne droit à une bonne flopée de concerts
de différents styles : (old)rock, punk, métal,
blues... Une bonne occasion pour faire des ren-
contres en se serrant un peu au sous-sol et ap-
précier un spectacle dans une atmosphère...
authentique.
16 rue Victor Dumay
21000 Dijon
Lundi au samedi de 18h à 2h
Dorian ROGEZ
© DEEP INSIDE KLUB ROCK
Source : DEEP INSIDE KLUB ROCK, page Facebook
Sortir
La vie sur
le campus
18
© 2007 Kirt
Source : wikimedia commons
19
Le campus
L’université de Bourgogne et plus particulièrement sa plate-forme d’insertion profession-
nelle a décidé il y a maintenant près de 2 ans, de trouver un moyen pour resserrer les liens
entre étudiants et anciens, et créer des passerelles entre l’université et les professionnels.
L’étude réalisée par un cabinet externe a mis en évidence que le meilleur moyen de par-
venir à cet objectif était la création d’un réseau social professionnel.
Caroline Chanlon, aujourd’hui Community Manager de l’Université de Bourgogne, a été
alors recrutée en avril 2011, pour une mission bien définie : mettre en œuvre le projet
avec un lancement fixé en décembre 2011 !
Elle nous parle de son parcours au cœur de la communication numérique, de ce réseau
innovant et de ses développements.
uB link 
[You Bi Link]
1er réseau social universitaire dédié à l’insertion professionnelle
Se connecter
Le COMEN déchaîné - n#1
20
Le campus
Comen Déchaîné : Bonjour Caroline, pou-
vez-vous tout d’abord nous décrire rapide-
ment votre parcours ?
Caroline Chanlon : Après un double cursus
master 2 en gestion des connaissances et com-
merce électronique, j’ai débuté ma vie profes-
sionnelle en tant qu’assistante de communica-
tion et relations presse, mais j’ai été attirée très
vite par le web.
J’ai donc opté pour un nouveau poste : déve-
loppeur multimédia, chargée de développe-
ment d’un portail web collaboratif à destina-
tion des dirigeants de PME.
On ne parlait pas encore de community ma-
nagement mais gérer une communauté et
concevoir des newsletters collaboratives était
fort similaire.
J’ai d’ailleurs tout de suite utilisé les réseaux
existants comme Viadéo, Facebook ou Linke-
dIn pour recruter de nouveaux membres sur
ma communauté : j’ai plongé dans les mé-
dias sociaux et… après 3 ans, j’ai eu envie de
changer de secteur : j’ai rejoint l’université de
Bourgogne où j’occupe le poste de community
manager. Ma mission principale : développer
UB Link, le réseau de l’université dédié aux étu-
diants, personnels et anciens de l’université de
Bourgogne.
Un lien «facilitateur d’accès»
C.D : Parlez-nous de la genèse du projet uB
Link…
C.C : J’ai été recrutée avant la mise en pro-
duction : pendant 6 mois, j’ai travaillé avec le
prestataire di-
jonnais char-
gé du déve-
loppement
sur les ca-
ractéristiques
techniques,
les spécifica-
tions fonc-
tionnelles, la
rédaction du
cahier des
charges, afin
de définir la
totalité des
possibilités et
ossature du
réseau. Après les phases de test en interne, le
réseau a été lancé le 1er décembre 2011 !
C.D : A qui s’adresse uB Link ?
C.C : uB Link, qu’il faut prononcer [You Bi Link]
est exclusivement dédié aux étudiants, an-
ciens étudiants, personnels de l’Université de
Bourgogne (uB) et aux milieux professionnels.
L’emploi est le cœur du réseau : uB Link est un
espace conjoint pour trouver un stagiaire, un
collaborateur, un employeur… un espace de
partage de ses expériences professionnelles.
C.D : Pourquoi avoir choisi l’emploi comme
centre du projet ?
C.C : uB Link n’est pas simplement un annuaire
: nous avons souhaité qu’il soit le lien entre
formation et emploi, et nous avons conçu un
véritable outil permettant de se constituer son
Se connecter
21
Le campusSe connecter
réseau professionnel (création d’une fiche pro-
fil, prise de contact avec les membres, discus-
sions et échanges). C’est également le moyen
de postuler en ligne sur les offres déposées par
les quelques 200 entreprises qui font actuelle-
ment partie du réseau. Les membres-postulants
peuvent candidater directement depuis la
plate-forme, en joignant leurs motivations et un
lien vers leur fiche-profil, qui a rôle de CV.
C.D : Comment le réseau est-il structuré ?
C.C : nous avons fait le choix de montrer ce
qui existe à l’intérieur du réseau… dès la page
d’accueil qui est attractive même pour les
non-inscrits. uB Link est composé de trois com-
munautés :
•	 Communauté Filières : Langues et commu-
nication, Droit, Pharmacie…
•	 Communauté Métiers : agro-alimentaire,
environnement, techniques de commercia-
lisation, banque…
•	 Communauté Transversale : réseau profes-
sionnel, recrutement, droit du travail…
C.D : Comment sont animées ces commu-
nautés ?
C.C : ce sont des enseignants, des étudiants,
des chercheurs, des personnels administratifs ou
des anciens qui les animent, sous ma responsa-
bilité. Ma mission : les former et leur donner les
outils d’une bonne animation.
C.D. : Pourquoi avoir choisi de développer
un réseau «de plus» plutôt que créer un
groupe sur Viadéo, par exemple ?
C.C : si nous avions créé un groupe Viadéo,
nous ne serions pas chez nous ! Nous serions dé-
pendants des fonctionnalités et de la stratégie
de Viadéo… Si le site périclite ou disparaît, nous
aurions perdu notre base de membres et donc
l’ensemble du travail effectué pour constituer
la communauté. Avec uB Link, nous sommes
propriétaires de nos bases, nous avons la liberté
de développer de nouvelles applications.
Un réseau du futur
C.D. : Quels sont justement les axes de dé-
veloppement prévus ?
C.C : Il y encore beaucoup à faire ! Nous avons
lancé l’application smartphones en mai (sys-
tèmes Apple et Android), et le premier Chat
Live a eu lieu le 8 novembre dernier sur le
thème «les différentes méthodes de recrute-
ment»… Nous organisons également notre 1er
anniversaire, avec des animations prévues du
17 au 20 décembre.
Nous sommes maintenant dans la phase de
maintenance évolutive et corrective pour
s’adapter aux usages et proposer de nouvelles
fonctionnalités.
C.D. : uB link est une première en France :
quelles ont été les retombées de ce lance-
ment ?
C.C : nous avons eu plusieurs contacts avec
d’autres établissements de l’enseignement
supérieur qui prennent uB link en exemple : très
intéressés, ils viennent chercher notre retour
d’expérience pour se lancer à leur tour dans
l’aventure du web 2.0. L’Université de Stras-
Le COMEN déchaîné - n#1
22
Le campus
bourg est prête à mettre en place un réseau
similaire (ndlr : www.alumni.unistra.fr, lancé le 8
octobre 2012).
Je suis régulièrement invitée à des conférences,
salons ou séminaires pour présenter uB Link, sa
mise en œuvre et son fonctionnement.
La mission de Caroline Chanlon est couronnée
de succès avant même de souffler sa première
bougie d’anniversaire !
En effet, le réseau uB link de l’université de
Bourgogne, a été primé par l’ARCES en juin
2012, soit 6 mois après son lancement : l’Asso-
ciation des Responsables de Communication
de l’Enseignement Supérieur lui a décerné le
prix de la meilleure communication numérique.
Ce trophée valorise l’initiative originale et inno-
vante du réseau social de l’Université de Bour-
gogne dédié à l’insertion professionnelle.
Françoise Dauvergne
uB link à ce jour
Se connecter
23
Le campusSe connecter
Espace Public Numérique, késako ?
Plus de 4.500 lieux publics d’accès à l’Internet
sont ouverts en France dans le but de lutter
contre la fracture numérique. Ce sont « des
lieux publics qui permettent d’accéder à In-
ternet dans lesquels un ou plusieurs animateurs
multimédia accompagnent, initient, aident
chacun à maîtriser et bien utiliser ces outils et
services offerts par Internet et plus largement
par les technologies de l’information et de la
communication », explique Fatna Ghorzi, la res-
ponsable du centre S@ti 21 Dijon Campus.
Que peut-on faire au sein du centre S@ti
21 ?
Les étudiants bénéficient sur place d’un tarif
préférentiel. L’inscription permet aux usagers
de réaliser des impressions, d’utiliser le matériel
en libre-service et permet également de par-
ticiper à des ateliers. Pour tout abonnement
souscrit, un atelier est offert. Puis, il vous en coû-
tera la modique somme de 2€ pour chaque
atelier supplémentaire. Ceux-ci sont bien sûr
encadrés par des animateurs, qui restent à dis-
position des usagers en cas de difficultés ou de
questions. Deux types d’ateliers sont proposés :
« débutant » ou « tout public ».
Une perspective d’avenir
Le centre S@ti Dijon Campus emploie deux ani-
matrices, auxquelles s’ajoute la responsable du
centre. Il pourrait d’ailleurs tout aussi bien s’agir
d’anciens étudiants de la licence pro Comen,
qui forme « à la fois aux outils du web et aux
nouveaux usages possibles pour les services
de communication, de documentation et les
bibliothèques ». Si vous aimez partager votre
savoir, le contact avec des publics de diffé-
rents horizons, alors pourquoi ne pas tenter de
postuler dans un des nombreux EPN de France,
une fois votre licence en poche ?
Pour conclure, le S@ti est donc non seulement
un lieu où vous pouvez utiliser le matériel infor-
matique si vous en avez besoin, mais aussi une
piste d’avenir pour les futurs diplômés Comen !
Siméon Cline
S@ti 21, pour rester
connecté sur le campus
Situé au cœur du campus dijonnais, le centre S@ti 21 (Services et Animations par les Tech-
nologies de l’Information) est un Espace Public Numérique (EPN), qui vous offre la possibi-
lité d’utiliser un parc informatique performant en libre-service. Et, si vous en avez besoin,
vous pouvez également bénéficier d’une formation, et ce, quel que soit votre niveau.
Le COMEN déchaîné - n#1
24
Le campus Se rencontrer
Pour la filière INFO-COM, deux associations
se développent : Amidoc et Ideo.
Chacune d’elles vise un public légèrement
différent.
L’AMIDOC s’adresse ainsi aux étudiants du
département Information-Communication
de l’IUT de Dijon. Elle a pour but notamment
d’animer le département info-Com en orga-
nisant des évènements comme les journées et
soirées d’intégration… De plus, elle permet aux
étudiants de se réunir dans une salle du dépar-
tement où elle propose des rafraichissements et
des collations.
Elle se situe au deuxième étage du bâtiment
Info-Com (en salle C9) et est ouverte selon la
disponibilité des membres.
Association active des masters du département
info-com, Ideo vise à rassembler les étudiants
autour d’évènements festifs et sociaux. De plus,
elle apporte une réelle valeur ajoutée en pro-
posant une aide pour les cours mais aussi pour
la recherche de stage obligatoire à l’étranger.
Ideo assure en outre la promotion de la filière,
notamment pour constituer un vivier d’entre-
prises susceptibles d’accueillir des stagiaires.
Pour de plus amples informations, n’hésitez pas
à visiter les pages web de ces deux associa-
tions :
•	 http://amidoc.forumpro.fr/
•	 http://info-com.u-bourgogne.fr/vie-etu-
diante/associations
Emma Jones
AMIDOC et Ideo, deux associations
étudiantes d’INFO-COM
Avec près de 30 000 étudiants, Dijon est une ville où il fait bon étudier. La présence d’en-
viron 130 associations étudiantes n’est pas anodine. En effet, elles permettent de venir
en aide aux étudiants en cas de besoins.
25
Le campus
Comment avoir du style
sur le campus ?
Chaque saison, c’est la même chose… Certaines tendances perdurent, d’autres
s’éclipsent et, bien sûr, certaines reviennent à grand pas !
Aujourd’hui,
intéressons nous
de plus près à
la mode au-
tomne/hiver sur
le campus uni-
versitaire de Di-
jon ! Pourquoi ?
Parce que les
étudiants ac-
cordent assuré-
ment une place
importante à
leur style vesti-
mentaire.
Et oui ! Les vêtements ne sont pas de simples
accessoires, mais une manière de se démar-
quer et de refléter sa personnalité !
S’ils aiment porter des tenues dites « casual »
pour être à
l’aise durant
une journée
de cours, les
étudiants n’en
délaissent pas
pour autant leur
apparence et
leur style !
Observons donc
d’un peu plus
près la manière
dont les étu-
diants - garçons
et filles - s’habillent en décryptant les grandes
tendances mode de cet automne/hiver.
Cette année, plusieurs se démarquent avec
tout de même des couleurs dominantes, telles
Avoir du style
Le COMEN déchaîné - n#1
26
Le campus
que le bordeaux et le kaki.
Tout d’abord, le style « militaire », avec
les manteaux officiers et les parkas de
couleurs kaki, souvent accompagnés
de pulls torsadés et de bottines ca-
valières. Un style facilement portable
pour aller étudier, tout en restant dans
la tendance.
Puis arrive en force, le style « go-
thique ». Rassurez vous, rien de radi-
cal… il faut y aller tout doucement,
par petites touches. En adoptant de
petits détails cloutés, que ce soit sur
les bottes, les sacs ou encore sur les
cols de blouses ou de vestes. On peut
ajouter à cela, un perfecto noir, des
robes à dentelle ou encore des bijoux
ornés de croix !
« Star Wars » ? Un autre style ten-
dance et très différent du précédent,
avec des imprimés « galaxie », des
formes géométriques ainsi que des teintes métallisées et des paillettes.
Vient ensuite, le style rétro, qui a su s’imposer ces dernières années. Vous savez ? Un look inspiré
des années 60 avec des petits cols Claudine et des formes dites « peplum ».
Enfin, la petite dernière, la tendance « ethnique », qui a beaucoup plu cet été également. Les
imprimés aztèques et les boots à franges sont de sortie !
Alors, si l’un ou l’autre de ces styles vous correspond, foncez ! Vous serez tendance au moins
jusqu’au printemps ;)
Lise Guyon et Simon Mussot
Avoir du style
27
Le campusAvoir du style
Dijon, cœur de bloggeuses
« La bulle de Lise » intègre la
Licence Comen
Jeune étudiante de 22 ans originaire de Di-
jon, Lise est passionnée de mode, de beau-
té et de photographie.
Aussi, a-t-elle choisi, il y a deux ans, de créer
autour de ces thématiques un blog, qui se veut
avant tout « un lieu de partage avec d’autres
filles ayant les mêmes centres d’intérêt ». Elle
y dispense des conseils beauté, propose des
bons plans shopping et y partage ses choix en
matière de mode ainsi que ses photos.
Son point fort : conserver naturel et sincérité, ce
qui plaît beaucoup à son lectorat. « J’essaie de
rester simple et authentique », confirme-t-elle
En revanche, « La Bulle de Lise » présente, selon
sa créatrice, plusieurs points faibles : « le gra-
phisme, la qualité des montages vidéo, qui ne
me semble pas assez professionnelle, et j’ai
quelques petites défaillances au niveau de
la communication », détaille celle qui a donc
choisi d’intégrer cette année la première pro-
motion de la Licence Professionnelle Commu-
nication et Médiation Numériques (Comen) au
sein de l’IUT de Dijon.
Son objectif : « améliorer le référencement de
son blog, le rendre plus graphique, en amélio-
rant notamment la bannière, et enfin revoir sa
stratégie de communication.
Par la suite, Lise aimerait « devenir community
manager dans le secteur de la mode…et…
dans mes rêves être la community manager
d’une grande enseigne. »
« La Bulle de Lise », déjà très fréquenté, contri-
buera certainement aux succès futurs de sa
créatrice !
Le COMEN déchaîné - n#1
28
Le campus
Justine, animatrice qualité
sécurité en entreprise… et
bloggeuse mode à Dijon
Justine, présentez vous un peu à nous…
Je m’appelle Justine, j’ai 24 ans et j’habite Di-
jon. J’occupe actuellement un poste d’anima-
trice Qualité Sécurité au sein d’une entreprise
de nettoyage, avec pour mission principale de
veiller à la sécurité des salariés à leur poste de
travail. Je dispose malheureusement de peu de
temps pour mes hobbies… Je consacrer toute-
fois un maximum de temps à l’un d’eux : mon
blog.
Pouvez-vous nous décrire votre blog ?
J’ai lancé mon
blog le 14 février
2012. J’étais
à ce moment
dans une pé-
riode creuse et
tenir ce blog
m’a réellement
aidé à me vider
l’esprit ! J’ai
toujours aimé
m’amuser avec
les vêtements
et me créer un
style à part : j’ai
donc souhaité
partager cet
univers avec
des personnes aimant la mode et tout ce qui
s’en rapproche. J’aborde également un peu le
monde de la décoration, un loisir qui me plaît
aussi énormément.
Quels sont les points forts et les points faibles
de votre blog ?
Pour les points faibles : un manque d’assiduité,
sans aucun doute, en raison de mes occupa-
tions professionnelles. Il n’est pas évident de
concilier les deux. En outre, je débute. Le gra-
phisme et la mise en page ne sont donc pas
forcément très travaillés.
En revanche, il me ressemble, ce qui constitue
son point fort. Ce blog est « Girly ! »
Connaissez-vous la licence Comen, récem-
ment ouverte à l’IUT de Dijon ?
Oui, l’une de mes amies l’a intégrée en début
d’année. Elle me paraît à la fois complète et
intéressante, que ce soit pour la stratégie de
communication ou pour les techniques de
création et de mise à jour de sites web.
Pensez-vous que cette licence aurait pu vous
être bénéfique, notamment pour votre blog ?
Elle pourrait assurément m’apporter un plus
dans la façon de le promouvoir. Je n’ai pas
forcément les outils et les connaissances pour
faire la publicité de mon blog. Mais elle me
permettrait aussi d’améliorer le graphisme. A
ce niveau-là, la Licence Comen serait idéale
pour moi !
Justine Charrière
Avoir du style
29
Le campusLa culture sur le campus
Danse, musique, théâtre…Nourrissez vous
de culture à l’atheneum !
Inauguré en 1983, l’atheneum est un centre
culturel fait de rencontres, de découvertes et
d’échanges, proposant un nombre incroyable
d’activités, allant des spectacles de danse aux
forums culturels en passant par des expositions
et du théâtre. Évidemment, des concerts musi-
caux rythment chaque saison. C’est ainsi que
nous retrouverons, entre autres, la Compagnie
The Will Corporation (Danse) en décembre, «
Olivia et Denis occupent le terrain » (Théâtre)
en mars et « Ysaÿe et l’école franco-belge »
(Concert-lecture) en avril.
Outre la richesse culturelle liée aux expositions,
colloques et autres ateliers, l’atheneum se veut
un centre de culture de soi. Fortement ancré
dans la création contemporaine, il est en effet
un des lieux de visibilité des créations profes-
sionnelles ou étudiantes et un espace de travail
pour les artistes qui peuvent y développer des
projets avec les enseignants chercheurs et les
étudiants.
Marre des rediffusions à la TV ? Vincent Lagaf’ ne vous décroche même plus un sourire ?
Las des émissions vides de sens ? Besoin d’un peu de culture ? Alors rendez-vous tous à
l’atheneum, situé au cœur du campus !
Le COMEN déchaîné - n#1
30
Le campus
L’atheneum est donc un lieu d’épanouisse-
ment personnel.
Afin de réussir tous leurs projets, les artistes
peuvent évoluer dans la salle de spectacles
de 190 places, danser sur la scène de la petite
salle de théâtre de 49 places ou bien présenter
leurs œuvres dans les deux espaces prévues
aux expositions.
L’atheneum est grand, n’hésitez donc pas à
venir en groupe, dans la joie et la convivialité.
Ajoutons à cela que l’accès à la culture est
facilité ici grâce à une politique tarifaire très
avantageuse. Ainsi, assister aux manifestations
organisées par l’atheneum vous coûtera la
modique somme de 15€. Mieux, si vous êtes
étudiants, vous ne paierez que 5,50€.
Une aubaine !
Si l’atheneum peut se permettre de proposer
des tarifs aussi attractifs, c’est notamment qu’il
bénéficie de subventions du ministère de la
Culture, du Conseil Régional de Bourgogne, du
Conseil Général de Côte-d’Or, de la ville de
Dijon et de partenaires privés.
L’atheneum est ouvert à tous, à toute heure, et
si vous ne venez pas pour un spectacle, passez
au moins prendre un café !
Pour plus d’informations, vous pouvez vous
rendre sur le site : http://atheneum.u-bour-
gogne.fr/
Romain Grange
Que se passe-t-il tout près ?
92.2. Voilà un nombre à retenir. C’est la
fréquence de Radio Dijon Campus, dont
les locaux sont adjacents à l’atheneum.
Cette radio étudiante a pour principales
activités la production et la diffusion de
programmes radiophoniques avec une
mission de communication sociale de
proximité. Radio Dijon Campus propose
une playlist musicale impressionnante,
entrecoupée d’émissions culturelles, de
chroniques, d’informations et de live.
Animée tous les jours de 7h à minuit, c’est
une radio à écouter d’une oreille atten-
tive !
La culture sur le campus
Intégrer
Info-Com Dijon
31
Le COMEN déchaîné - n#1
32
Info-com
Oui, vous qui avez si hâte de quitter la vie ly-
céenne pour enfin vous évader et profiter de la
vie étudiante (et tous ses nombreux avantages
que, je suis sûre, vous connaissez déjà puisque
contrairement à votre futur professionnel, votre
futur festif et indépendantiste est d’ores et déjà
tracé !). Vous, qui souhaitez vous réorienter
ou encore vous qui rêvez de reprendre vos
études après une carrière professionnelle, nous
sommes là pour vous aider ! (pas à sortir, en-
tendons-nous bien, mais à parler de votre futur
professionnel).
Mais malheureusement, il n’y a pas que les
soirées et les horaires que vous imaginez légers
(cela n’est qu’une légende), qui vous at-
tendent.
Pour vous guider dans la jungle des études, l’IUT
de Dijon vous invite à venir découvrir ses forma-
tions, dans une ambiance sympa avec des étu-
diants prêts à vous accueillir (des étudiants qui
vont passer des heures à préparer votre visite et
rien que ça, ça mérite un déplacement).
Je vous conseille vivement d’aller faire un tour
au département Information-Communica-
tion, qui vous attendra bras ouverts, afin de
répondre à toutes vos questions sur les diffé-
rents DUT et les licences professionnelles qu’il
propose. Ce département forme les étudiants
à devenir des techniciens qualifiés dans le
domaine de l’information et de la communica-
tion, avec une spécialisation par option pour
vous préparer à l’exercice de vos futurs métiers.
Pour plus d’informations et pour passer une jour-
née plaisante avec des personnes agréables,
qui saurons vous informer (et oui, on n’est pas
en info-com pour rien !), rendez-vous le mercre-
di 6 février (nous serons présents, qu’il pleuve,
qu’il vente, qu’il grêle ou même qu’il neige) à
l’IUT de Dijon…
En attendant cet événement, vous pouvez
toujours vous connecter sur notre site web,
rubrique « département information-communi-
cation » !
Marie Hauchard
Vive la JPO !
Futurs étudiants, futures étudiantes,
Vous qui êtes sur le chemin des études, probablement en train de vous poser des tas de
questions concernant votre avenir, ce message est pour vous !
Se rencontrer
33
Info-comSe former
DUT MLP
Actuellement étudiant en première année MLP,
Kevin Chapeau bénéficie déjà d’un riche par-
cours : une licence d’histoire et une année de
volontariat européen en Suède.
Après quoi, il a donc décidé d’intégrer l’IUT de
Dijon pour décrocher un DUT Métiers du Livre et
du Patrimoine. Son objectif : bénéficier d’une
formation professionnalisante.
Pour le moment, celle-ci répond d’ailleurs à ses
attentes, tout en étant, selon Kevin, « très orien-
tée bibliothécaire ».
Pour autant, notre étudiant estime que la litté-
rature devrait y être plus présente, de même
que l’économie plus approfondie. Une matière
lui apparaît capitale : l’anglais, qui permet à
Kevin de maintenir le niveau atteint lors de son
séjour à l’international.
Un autre enseignement apparaît particulière-
ment important à Kevin : la théorie de l’infor-
mation-communication. Pourquoi ? Parce qu’il
« apporte les clés pour comprendre le fonction-
nement des médias ».
Quant à l’avenir, une fois le DUT en poche,
Kevin imagine aujourd’hui intégrer une autre
formation, si possible en alternance.
Amélie Chapet
Kevin Chapeau, en 1ère année MLP
© photl.com
Source : photl.com
Le COMEN déchaîné - n#1
34
Info-com
Aurélie Ferrari, discothécaire –
vidéothécaire : « Soyez curieux
de tout, tout le temps ! »
Aurélie, Pouvez-vous décrire votre actuel
poste ?
Je suis actuellement discothécaire-vidéothé-
caire à la bibliothèque intercommunale de
Nuits-Saint-Georges environ 30h par semaine.
Je me charge également des acquisitions de
BD adultes et je suis responsable d’une biblio-
thèque annexe à Saint-Nicolas-les-Cîteaux,
le reste du temps (permanences, acquisition
et traitement des documents, accueil de
classes…)
Quand avez-vous suivi le DUT Métiers du
Livre et du Patrimoine ?
J’étais étudiante en année spéciale en 2006-
2007.
Qu’avez-vous fait après avoir décroché le
diplôme ?
Titulaire d’un Master d’Histoire de l’Arts Mo-
derne, obtenu préalablement, j’ai choisi de
chercher un emploi dès l’obtention de mon
DUT.
Votre insertion dans le monde du travail a-t-
elle été facile ?
J’ai achevé mon stage de fin d’année le 9 juin
2007 et j’ai commencé à Nuits-Saint-Georges
le 12 juin 2007… J’ai eu de la chance : 0 chô-
mage !
La formation que vous avez reçue à l’IUT
était-elle, selon vous, satisfaisante ?
Oui, elle était très complète.
Quelle était votre matière préférée ?
J’aimais beaucoup l’histoire de l’art – une
matière étroitement liée à mon parcours – et la
bibliothéconomie.
Un conseil pour les actuels étudiants en
MLP ?
Un… plutôt des conseils :
Considérez les stages comme de réelles ex-
périences professionnelles (le bouche à oreille
fonctionne bien en bibliothèque)
Essayez autant que possible de vous créer
un réseau en vous faisant connaître (associa-
tions…)
Soyez curieux de tout, tout le temps !
Amélie Chapet
Se former
DUT MLP
35
Info-com
Pour Claudia et Claire, le DUT
Gido, c’est une porte ouverte
sur de nouveaux horizons !
Il est midi, deux étudiantes en 2ème année de DUT Gido, Claudia Azzara et Claire Baali,
s’apprêtent à déjeuner en salle de presse du département Info-Com de l’IUT de Dijon.
Rencontre.
Comment avez-vous connu l’IUT de Dijon et
ses formations ?
Claudia : J’ai connu l’IUT sur Internet, grâce à
son site web.
Claire : Moi, c’est grâce au SIO. J’ai trouvé
de la doc dans leurs classeurs en fonction des
formations. Je voulais faire de la communica-
tion…
Qu’est-ce qui vous a poussé à suivre cette
formation ?
Claudia et Claire : Dans l’intitulé, il y avait com-
munication ! Et en fait, non… (rire)
Pourquoi avoir choisi l’option GIDO ?
Claudia : C’est cette option qui me permettait
de continuer dans la communication ou le
journalisme.
Claire : C’était le plus proche de ce que je vou-
lais faire, tout en restant à Dijon.
Quelles matières appréciez-vous le plus ?
Claudia et Claire : On aime bien les cours
d’iconographie et d’informatique. Mais aussi le
cours de relations presse, veille média et veille
e-réputation.
Quelles matières voudriez-vous avoir da-
vantage ?
Claudia et Claire : Plus de communication !!!
Claudia : Et aussi des cours sur le journalisme.
Claire : De nouveaux cours de photo, pour le
plaisir.
Dans quel type d’entreprise souhaite-
riez-vous faire votre stage de deuxième
année ?
Claudia : Moi, j’aimerais m’orienter vers une
agence de presse ou de communication, ou
un journal.
Claire : Dans une agence photo. Car, c’est vers
ce secteur que je voudrais m’orienter.
Quelles missions avez-vous accomplies du-
rant votre stage de première année ?
Claire : Moi j’étais au musée Bourdelle à Paris,
j’ai essentiellement fait du catalogage. Mais
aussi, de la retranscription de lettre papier sur
informatique.
Claudia : J’ai effectué mon stage de première
Se former
DUT GIDO
Le COMEN déchaîné - n#1
36
Info-com
année à l’Ecole Nationale des Greffes de Dijon.
J’ai eu comme mission de faire du bulletinage,
de l’indexation, de la veille, de l’archivage et
du dépouillement.
Les apprentissages acquis à l’IUT vous
semblent-ils suffisants ?
Claudia et Claire : Tout à fait ! Même si parfois,
entre la première et la deuxième année, il ar-
rive que les cours se répètent.
Quelles compétences avez-vous acquises
grâce au stage et aux projets effectués en
première année ?
Claire : On a appris à travailler en groupe,
grâce aux projets de première année, notam-
ment grâce au projet tutoré sur le cirque.
Claudia : On a aussi appris l’organisation et à
être autonome.
Envisagez-vous une poursuite d’étude
après votre DUT ?
Claire et Claudia : Oui, bien sûr !
Claudia : Moi, je voudrais faire une licence pro
journalisme.
Claire : Moi, une licence info-com option « art
de la communication visuelle ».
Vers quel(s) métier(s) voudriez-vous vous
orienter ?
Claudia : Journaliste ! De préférence journaliste
sportif !
Claire : Moi, je n’ai pas d’idée de métier précis.
Mais j’aime bien l’art et la photo…
Lucie Delaulle
© photl.com
Source : photl.com
Se former
DUT GIDO
37
Info-com
Témoignage:
Christelle Bourgeade, documentaliste
diplômée de l’IUT de Dijon
Un documentaliste doit « faire preuve d’adaptabilité, avoir le sens du
relationnel et être à l’écoute »
Juin 1996, Christelle Bourgeade obtient son
DUT Information-Communication option docu-
mentation d’entreprise à l’IUT de Dijon. Elle a
maintenant 37 ans et l’école est déjà loin, du
fait de ces nombreuses et diverses expériences
professionnelles. Avant d’intégrer l’IFSI/IFAS du
CHU de Dijon, cette jeune femme dynamique
a connu un parcours riche en rebondissements.
Son premier poste ? Documentaliste au sein de
la rédaction du magazine Paris Match, puis de
Hachette (après fusion des deux services docu-
mentation), rien que ça !
Juillet 2000, virage à 180 degrés : Avec son
mari, Christelle part s’installer dans le Jura.
Septembre marque le début d’une seconde
expérience professionnelle au sein du centre
de documentation du Syndicat Professionnel
des Lunetiers du Jura. C’est une vraie chance,
dans cette région, où peu de postes se libèrent.
De retour à Dijon fin 2001, elle enchaîne en-
suite des missions pour APRR ou encore pour
la Direction Régionale des Affaires Culturelles.
Après une période de chômage, c’est l’IFSI de
Beaune qui la contacte pour une mission de
remplacement à mi-temps pour une durée de
6 mois à « 45 km » de chez elle… Elle accepte.
Elle est rappelée pour reprendre ce poste suite
au départ de sa précédente collègue. Et, de-
puis septembre 2001, elle travaille au CHU de
Dijon.
De son parcours, il faut surtout retenir sa force
de caractère et son adaptabilité, qui lui ont
permis d’être mobile pour exercer le travail
qu’elle aime. Grâce à cela, Christelle Bour-
geade avoue ainsi être forte d’une « expé-
rience [professionnelle] riche ». C’est d’ailleurs
le contact avec le public (les étudiants de l’IFSI
et ses formateurs) qui lui plait le plus. Bien sûr,
elle effectue aussi des missions documentaires
plus classiques comme l’indexation, la cotation,
le désherbage d’ouvrages et des recherches
documentaires. Mais aussi, d’autres tâches plus
spécifiques, comme de la veille législative et
professionnelle. Ainsi, selon elle, un documenta-
liste doit « faire preuve d’adaptabilité, avoir le
sens du relationnel et être à l’écoute des autres
», tout en essayant de « continuer à se former ».
Des qualités que notre documentaliste de
l’IFSI possède, soyez en certain. Son métier lui
offre entière satisfaction, car elle apprécie
Se former
DUT GIDO
Le COMEN déchaîné - n#1
38
Info-com
la recherche d’informations, tout en étant à
l’écoute du public. Ce besoin de recherches lui
permet aussi de se sentir utile aux autres.
Fierté et enthousiasme sont donc les mots qui
lui viennent à l’esprit pour parler de sa pro-
fession. Néanmoins, une chose particulière lui
tient à cœur : pouvoir continuer à exercer son
métier dans de bonnes conditions, sans toute-
fois tourner le dos aux changements et évolu-
tions que connaît la profession. En une phrase :
« il faudra s’adapter, naturellement ». Christelle
Bourgeade contribue donc au rajeunissement
de la profession, en prouvant que la documen-
tation est un métier dynamique, en perpétuel
mouvement.
Lucie Delaulle
© photl.com
Source : photl.com
Se former
DUT GIDO
39
Info-com
APICA, une licence pro
orientée Archives
La Licence APICA, pour Archives et Patrimoines Industriels, Culturels et Administratifs,
permet aux entreprises, collectivités et autres organisations de disposer de services et de
personnels spécialisés dans la gestion et la conservation de leur patrimoine scientifique,
technique, culturel et industriel.
Quelle que soit la structure au sein de laquelle il évolue, l’archiviste assure quatre missions
: la collecte, le traitement, la conservation et la communication des documents.
La preuve par l’exemple !
Emeline, archiviste et an-
cienne étudiante de la li-
cence APICA : « l’archiviste
va de plus en plus évoluer
vers le métier de records ma-
nager »
Bonjour Emeline,
Vous avez obtenu la licence APICA en 2005
(1ère Promo), quel a été votre parcours
avant cela et pourquoi avoir choisi APICA ?
J’ai tout d’abord obtenu un DEA en Histoire de
l’art à l’Université de Bourgogne, qui m’a per-
mis d’obtenir une capacité d’analyse accrue
et une solide culture générale, notamment
historique. Au cours de mon année de DEA,
j’ai eu l’opportunité d’effectuer un stage aux
Archives départementales de la Côte-d’Or, ce
qui m’a permis de découvrir le métier et m’a
donné envie de m’y projeter.
Lorsque j’ai découvert qu’une nouvelle licence
professionnelle spécialité Archives allait ouvrir
à l’IUT, j’ai saisi l’opportunité, je me suis empres-
sée de me porter candidate. Le côté « profes-
sionnalisant » de cette formation, m’a tout de
suite séduite, d’autant plus qu’après un BAC+5
généraliste, je cherchais une formation plus
technique.
Quel poste occupez-vous aujourd’hui ?
J’exerce mon métier d’archiviste depuis 8 ans.
J’ai évolué en tant que salariée, dans le do-
maine privé puis public, de 2005 à 2011 : Ar-
chiviste d’entreprise (archives courantes et
intermédiaires), puis Gestionnaire de fonds
d’archives industrielles (archives historiques),
et enfin Responsable du pôle archives auprès
d’un établissement public (archives courantes,
intermédiaires, et historiques).
Se former
LP APICA
Le COMEN déchaîné - n#1
40
Info-com
En février 2012, j’ai créé mon entreprise de pres-
tation de service dans le domaine de l’archi-
vage. Le but étant de proposer des prestations
sur site client.
Je suis co-gérante de la SARL DIRECT’ARCHIVES,
et Responsable des projets d’archivage auprès
de mes clients. Dans le cadre de mon poste,
j’effectue les actions suivantes :
1.	 Visite sur les lieux, diagnostic, définition des
besoins et évaluation des fonds à traiter ;
2.	 Proposition de solutions sur-mesure et d’un
calendrier d’intervention ;
3.	 Gestion du projet archivistique ;
4.	 Intervention technique sur site client;
5.	 Restitution de fin de chantier.
Quels enseignements dispensés au sein de
la licence APICA vous semblent les plus
utiles dans votre quotidien professionnel ?
1.	 Les cours de techniques archivistiques qui
sont, bien entendu, indispensables pour ap-
préhender toute la complexité et la polyva-
lence du métier.
2.	 Les cours de droit privé et public, car il est
primordial d’avoir de solides connaissances
du cadre juridique lié aux archives. Archi-
ver, c’est pérenniser les données sensibles
dans un but probatoire, pour défendre les
droits et intérêts de l’organisation. De plus, il
est nécessaire d’exercer une veille juridique
pour connaître les délais de conservation et
de communicabilité.
3.	 Les cours d’informatique, et notamment les
progiciels documentaires, que j’utilise large-
ment dans mon métier. Je crée également
mes propres outils informatiques pour gérer
l’archivage lorsque le client n’en dispose
pas.
Pouvez-vous nous décrire une journée type
?
En 8 ans de carrière, je n’ai pas vraiment connu
de journée type ; le métier d’archiviste est assez
varié et polyvalent, surtout lorsque l’on gère
tous les types d’âges et de supports de docu-
ments.
Je peux cependant vous décrire les principales
activités récurrentes.
•	 Récolement, inventaire ;
•	 Prise en charge des arriérés et des verse-
ments sauvages ;
•	 Enregistrements des versements intermé-
diaires et historiques.
•	 Evaluation archivistique : tri des éliminables
selon les délais de conservation légaux et
l’intérêt historique éventuel ;
Se former
LP APICA
41
Info-com
•	 Traitement des archives : rédaction des
bordereaux d’élimination, classement et
versement des archives intermédiaires et
historiques, indexation, rédaction des bor-
dereaux de versement ;
•	 Création/mise à jour des tableaux de ges-
tion et des procédures d’archivage, instru-
ments de recherche… ;
•	 Sensibilisation/formation et diffusion de la
politique d’archivage auprès des usagers ;
•	 Conseils sur la politique d’archivage ;
•	 Communication des documents au public
(usagers internes et chercheurs).
•	 Migration de supports.
Au cours d’une journée, on peut parfois être
amené à effectuer plusieurs de ces tâches tour
à tour, ou seulement une selon les besoins à
traiter.
Comment, selon vous, le métier d’archiviste
va-t-il évoluer dans les années à venir ?
Nous vivons dans une société de l’information.
La profession d’archiviste a connu une évolu-
tion rapide ces trente dernières années ; d’une
vision essentiellement patrimoniale, la profes-
sion est passée à une saisie globale du cycle
de vie du document, depuis sa création- et
même avant sa création-, jusqu’à sa destruc-
tion ou sa conservation définitive, en passant
par la communication. En ce sens, l’archiviste
va de plus en plus évoluer vers le métier de
records manager. Au cœur de la gouvernance
de l’information, il va devenir un acteur es-
sentiel de la traçabilité et de la mémoire des
entreprises.
En outre, l’archiviste gère de plus en plus des
supports dématérialisés. Notre métier évolue
donc nécessairement vers une collaboration
de plus en plus étroite avec les services infor-
matiques.
Nos activités se situent déjà au carrefour de
plusieurs disciplines connexes: informatique,
qualité, gestion des risques, juridique ; les liens
entre ces experts et l’archiviste vont être de
plus en plus courants.
L’avenir est donc au déploiement, tout au long
du cycle de vie, de process de gestion des do-
cuments dans un contexte de production mixte
: papier et informatique.
Lise Gardavot
Se former
LP APICA
Le COMEN déchaîné - n#1
42
Info-com
Lancée à la rentrée 2012, la licence professionnelle Communication et médiations
numériques (COMEN) associe les domaines de l’information-documentation, de la
communication et des nouvelles technologies. Elle vise notamment à former des
professionnels polyvalents capables de concevoir et de mettre en place des outils
numériques de communication et d’information, et maîtrisant les outils du web et
leurs nouveaux usages.
Pour vous présenter cette licence innovante, nous avons choisi de vous raconter
sa genèse par la voix de son responsable et de vous proposer des portraits et
interviews de professionnels, occupant aujourd’hui un poste figurant parmi les
µdébouchés possibles de Comen !
Se former
LP COMEN
43
Info-com
COMEN : «une volonté d’innover et de
créer une licence dans l’ère du temps»
Interview de Jean-Philippe Dupuy, Responsable de la Licence COMEN
Elsa Guillermin : Bonjour Monsieur Dupuy.
Vous êtes enseignant en informatique, en
sémiotique et en linguistique et responsable
de la Licence COMEN. Pourriez-vous nous
en dire plus sur votre parcours éclectique ?
Jean-Philippe Dupuy : Je suis agrégé de
grammaire et au début de ma carrière j’étais
enseignant en collège et lycée. Lorsque l’infor-
matique a émergé en France en 1985, je me
suis passionné pour la programmation. Par la
suite, j’ai fait une thèse1
qui réunissait les do-
maines de la linguistique et de la sémiotique
à la programmation. Aujourd’hui mes thèmes
de recherche portent sur les stratégies du
convaincre et du plaire et leur déploiement
à travers la page web, le texte (notamment
l’étude des menus de restaurant gastrono-
mique) et les objets.
NDA : Voir également page du LIMSIC (Laboratoire sur l’Image,
les Médiations et le Sensible en Information-Communication)
http://cimeos.u-bourgogne.fr/LIMSIC/index.php?option=com_
content&task=view&id=33&Itemid=70
E. G. : Pourquoi avez-vous décidé d’ouvrir
une licence COMEN ?
J.-Ph. D. : La licence est le fruit d’une réflexion
collective du département Info-Com devant
des constatations sociales, des besoins expri-
més par des étudiants. C’est aussi une volonté
d’innover et de créer une licence dans l’ère du
temps. Socialement, il y a un besoin de former
des gens en communication numérique et il
fallait renouveler les matières.
E. G. : Au sein de la promo, les étudiants ont
des parcours différents, pourriez-vous nous
en dire plus sur le processus de sélection ?
J.-Ph. D. : Il n’y a que 28 places malheureu-
sement et nous avons reçu 120 dossiers. Nous
faisons une première sélection parmi les étu-
diants qui montrent une grande motivation.
On regarde le niveau d’études, les résultats
obtenus, le parcours et la qualité globale du
dossier. La rédaction est une part importante
de l’appréciation générale, on ne tient pas
uniquement compte des notes. Les dossiers non
sélectionnés reçoivent un classement sur la liste
d’attente.
E. G. : Quelles sont les particularités de
cette licence ?
J.-Ph. D. : COMEN est bien adaptée aux be-
soins d’aujourd’hui, les étudiants voient les
bases de la programmation, les technologies
Se former
LP COMEN
Le COMEN déchaîné - n#1
44
Info-com
Web 2.0, la rédaction d’un jour-
nal… C’est une licence pointue,
avec des enseignements en web
design ou sur l’ergonomie des sites
web par exemple, mais elle reste
assez ouverte sur tous les aspects
de la communication. Profession-
nellement, elle va permettre de
jouer sur tous les tableaux : depuis
l’élaboration de plans de commu-
nication jusqu’à la mise en place
de sites internet dynamiques en
passant par la gestion de commu-
nauté web.
E. G. : Pouvez-vous me parler
des entreprises qui gravitent au-
tour de la Licence COMEN ?
J.-Ph. D. : Ce sont d’abord des
entreprises qui ont conclu des
contrats de professionnalisation
avec des étudiants ; des orga-
nismes publics comme l’ONF,
Réseaux ferrés de France, et des
organismes privés, dans les do-
maines du vin, de l’industrie phar-
maceutique, et des travaux publics
; à côté des grandes entreprises qui
ont des besoins pointus en matière
de communication numérique, , on
trouve aussi des PME qui cherchent
plutôt des personnes polyvalentes,
capables à elles seules d’assumer
toute la communication.
Se former
LP COMEN
45
Info-com
E. G. : Et pour les autres étudiants, il y a des
projets ?
J.-Ph. D. : Oui, il y a les entreprises avec les-
quelles nous montons des projets tutorés. Ce
sont des entreprises qui, par exemple, ont
besoin que l’on retravaille leur site web ou leur
communication. Dans la liste, on trouve des
associations, des organismes publics, des par-
ticuliers auto-entrepreneurs, une bibliothèque,
des petites entreprises qui ont des besoins en
communication numérique, un festival, des
clubs sportifs…
E. G. : Qu’est-ce qu’une entreprise gagne
à prendre en stage ou en contrat de pro’
un étudiant COMEN ?
J.-Ph. D. : L’étudiant pourra s’occuper de
l’organisation des documents, de la communi-
cation interne et de l’organisation de la docu-
mentation. En communication externe, il pourra
mettre en place des plans de com’ complets
avec les outils disponibles : le site web par
exemple. Sans oublier l’aspect communication
traditionnelle avec des brochures, flyers ou l’or-
ganisation d’évènements.
E. G. : Parmi l’équipe d’enseignants, cer-
tains ont un parcours académique avancé
et d’autres sont des professionnels actifs.
Quels ont été vos critères de recrutement
pour votre équipe ?
J.-Ph. D. : Les intervenants sont soit des ensei-
gnants et des enseignants chercheurs de l’IUT,
soit des professionnels d’agences de communi-
cation. Il nous faut en effet des gens de terrain
qui montrent une expérience réelle à travers les
cours. Nous avons publié l’info sur le site de l’uB
et ceux qui ont répondu étaient principalement
d’anciens élèves d’info-com, ou de l’IUP IDERI2
.
Nous avons discuté longuement avec tous les
postulants, et nous avons choisi ceux dont les
compétences professionnelles, techniques et
pédagogiques nous ont semblé bien en phase
avec les besoins de notre formation.
E. G. : Le mot de la fin ?
J.-Ph. D. : Il y a quatre ans, nous avons voulu
innover et nous avons initié les démarches pour
ouvrir cette troisième Licence ATC COMEN.
Cette année, on se rend compte que les ma-
tières enseignées sont dans l’ère du temps et
correspondent à ce qui est demandé par les
entreprises aujourd’hui. Dans les années à venir,
nous souhaitons évoluer en fonction des be-
soins des étudiants, offrir des études à distance
par exemple.
1
Analyse sémio-linguistique informatisée du texte littéraire.
Méthodes et application aux nouvelles orientales de Marguerite
Yourcenar.
2
Ingénierie en Documentation d’Entreprise, Réseaux et Image
Contact : Jean-Philippe Dupuy
jean-philippe.dupuy@iut-dijon.u-bourgogne.fr
Elsa Guillermin
Se former
LP COMEN
Le COMEN déchaîné - n#1
46
Info-com
Son job ? Community Developer
pour Les Lapins Crétins ! Bwaaaaah !
Son parcours
Après un DUT GACO (Gestion Administrative et
Commerciale) et une licence pro Commerciali-
sation de Produits en Ligne au sein de l’Universi-
té de Bourgogne, Sain Sain réalise son stage de
fin d’année dans une société d’ingénierie infor-
matique, la confortant ainsi dans l’idée qu’elle
souhaite travailler dans le Web. C’est en qualité
de webmaster avec des missions de Commu-
nity Manager2
pour un portail collaboratif à
destination des chefs d’entreprise (portail-des-
pme.fr) qu’elle débute sa carrière. Le but était
de fédérer une communauté de profession-
nels autour des problématiques transverses de
l’entreprise (marketing, logistique, gestion des
coûts…).
Deux ans plus tard et désirant donner une nou-
velle orientation à sa vie professionnelle, Sain
Sain intègre Ubisoft où elle occupe actuelle-
ment le poste de Community Developer depuis
janvier 2012.
Son métier
« Mon rôle est de
mettre en place les
stratégies de marke-
ting communautaire
pour la marque les
Lapins Crétins. ». Sain
Sain est la porte-parole
de la communauté
des joueurs auprès
des équipes de dé-
veloppement et de
marketing. Son but est
de comprendre les
besoins et attentes de cette communauté.
En lien avec des artistes et des développeurs,
elle imagine des stratégies pour créer du buzz
sur les réseaux sociaux : elle coordonne ensuite
la production des ressources (contenu éditorial,
vidéos, visuels, mini games…) pour les mettre
en œuvre, puis les transmet aux Community
Managers locaux.
Elle effectue également un travail important de
Montreuil (93), un bureau en open space1
au sein des studios de production d’Ubisoft,
géant français du développement et de la distribution de jeux vidéo. L’univers du jeu est
présent partout : figurines, posters, consoles en tous genres ! C’est dans cet environne-
ment que Sain Sain Thao travaille en qualité de Community Developer pour la marque
Les Lapins Crétins. Bienvenue au paradis des gamers !
Se former
LP COMEN
47
Info-com
veille et de reporting3
.
« Ce métier m’a attiré par sa polyvalence et
son côté communication : on cherche à satis-
faire tous les fans et à favoriser les échanges
entre les utilisateurs ».
Sa journée !
Chaque journée est différente ! Mais, Sain Sain
se livre tout de même à un petit rituel journa-
lier… Quand elle arrive au bureau, le premier
réflexe, c’est de lire ses emails. Puis,
elle se connecte sur les réseaux
sociaux pour voir ce qui s’y est
passé suite aux différents posts /
messages.
Ensuite, petit tour sur les outils de
statistiques et de veille, qui ne la
quitteront jamais vraiment de la
journée. Elle surveille chaque jour
l’e-réputation de sa marque et
réalise également une veille sur les
événements qui peuvent créer le
buzz. Elle doit être réactive et per-
cevoir si la marque peut reprendre
l’actualité à son compte via un gag, un visuel,
une vidéo…
Actions dont elle est la plus fière
« J’ai voulu montrer les créations de fans en
les mettant en ligne sur les réseaux sociaux ».
Cette action a suscité un grand engouement
chez les fans : ils ont apprécié la proximité avec
la marque et le fait que celle-ci reconnaisse
leur talent !
Pour la sortie officielle de The Dark Knight Rises,
le dernier épisode de la trilogie Batman, signé
Christopher Nolan, Sain Sain et son équipe ont
relayé l’information en créant une affiche pa-
rodiant le héros de Comics à la manière Lapins
Crétins ! Cette image a été diffusée sur Face-
book et a rencontré un grand succès : près
de 15 000 j’aime, 200 commentaires et plus
de 5000 partages! Une grande réussite pour
l’équipe ! Cet événement avait été
planifié dans un plan de communi-
cation annuel, au même titre que
les JO ou la fin du monde...
Son avis sur le Community Ma-
nagement et son avenir
Un Community Manager est le
porte-parole de la communauté.
Ses missions : créer une commu-
nauté, la développer, lui donner du
contenu de qualité et la fidéliser.
Ce métier va forcément changer au gré des
nouvelles technologies du web et des réseaux
sociaux. Cependant, il ne faut pas s’arrêter
qu’aux réseaux sociaux, mais anticiper l’avenir,
comme la création d’une plateforme dédiée
et adaptée à telle ou telle communauté.
Se former
LP COMEN
Le COMEN déchaîné - n#1
48
Info-com
Ses conseils pour les futurs Community Ma-
nagers
Un bon Community Manager doit être
constamment à l’écoute et toujours curieux. Il
lui faut aussi être tolérant et ouvert à la critique.
Il est nécessaire de remettre en question, en
permanence, ses connaissances en s’adaptant
aux nouvelles technologies. Il faut s’intéresser
à toutes les nouveautés, tester tous les réseaux
sociaux et ne pas hésiter à s’impliquer soi-
même, par exemple, en créant un blog spécia-
lisé dans un domaine qui tient à cœur.
Son avis sur la formation Licence Pro Co-
men
« Une formation comme la licence Pro Comen
permet de valoriser et crédibiliser les compé-
tences d’un Community Manager. Il est impor-
tant pour un Community Manager de savoir
mettre en place une stratégie sur les réseaux
sociaux, de maîtriser les principaux outils de
veille et de savoir dialoguer avec les inter-
nautes.
La formation permet également de maîtriser les
aspects techniques (langages, création de sites
web, logiciels de design et mise en page…),
et cela me parait impératif ! Si cette formation
avait existé lorsque j’étais étudiante à l’Universi-
té de Bourgogne, je l’aurais certainement suivie
! »
Cécile Richez
1 Open space : environnement de travail décloisonné
2 Un community manager est un professionnel en charge d’animer et de fédérer des
communautés sur Internet pour le compte d’une société ou d’une marque. Il a égale-
ment en charge la gestion de la réputation de la marque sur Internet (e-reputation).
3 Reporting : Compte-rendu en Français. Opération consistant à faire rapport de son
activité.
© Ubisoft Entertainment.
Source : lapinscretins.fr.ubi.com/
Se former
LP COMEN
49
Info-com
Community Manager, « c’est l’un
des seuls métiers où la jeunesse
est une force »
Quel est votre cursus universitaire ?
Je suis issu de l’école Nationale Supérieure des
Mines de Saint Etienne (Ingénieur), puis de l’EM
Lyon Business School, où j’ai réalisé un mastère
spécialisé en management de l’innovation.
J’ai créé ma société à l’issue de ce parcours
universitaire.
Quelles ont été les différentes étapes de
votre parcours professionnel vous ayant
emmené vers ce métier ?
J’ai réalisé des stages : chez Capgemini (fin
d’études d’ingénieur) et dans une start-up web
(fin d’étude de commerce).
Au cours de ces stages, j’ai appris beaucoup
de choses différentes. J’ai touché au conseil,
ainsi qu’au web. De ces 2 expériences, j’ai fon-
dé une entreprise de conseil dans le web.
La spécialisation dans le Social Media Marke-
ting vient d’une rapide étude de marché et
d’un attrait fort pour ces nouveaux medias.
Qu’est ce qui vous a attiré dans ce métier ?
C’est un nouveau métier. Cela veut dire qu’il
n’y a pas - pas encore, ou très peu - de for-
mations pour l’apprendre. L’expérience est la
seule formation qui vaille pour l’instant.
Le côté « évangélisation » m’a particulière-
ment attiré car cela permet quelque part de
construire ce nouveau métier. Au fil des ex-
périences, des réussites et des échecs, nous
pouvons tirer des conséquences, identifier des
bonnes pratiques, et finalement, nous position-
ner comme des experts de ce métier nouveau.
Autre facteur qui m’a attiré dans ce métier :
c’est l’un des seuls métiers où la jeunesse est
une force. Lorsqu’on créé une société, la crédi-
bilité du discours joue énormément vis à vis des
clients potentiel. En étant jeune (28 ans), cela
aurait pu poser problème pour certains esprits
plus fermés. Sur un sujet tel que le CM, c’est
l’inverse : la crédibilité vient de cette jeunesse.
Quelles sont les principales évolutions que
vous avez rencontrées concernant cette
profession au long de votre carrière ?
Cinq questions à Florent Hernandez, community manager
de la société provençale Alhena.
Se former
LP COMEN
Le COMEN déchaîné - n#1
50
Info-com
Ma « longue carrière » a
débuté il y a 2 ans ! Mais cela
est néanmoins suffisant pour
percevoir des évolutions. Les
médias sociaux, et plus gé-
néralement « le web », sont
intéressants car constam-
ment en évolution. L’adap-
tation et la flexibilité sont très
importantes si on ne veut pas
être largué…
Les habitudes et usages des
internautes évoluent très
vite. Il faut rester à l’affut des
tendances, faire évoluer ses
prestations pour s’adapter en
permanence aux nouvelles
contraintes.
La plus grande tendance que j’ai pu voir, et
que je suis en train de voir est la progression ful-
gurante du nombre de mobinautes. La démo-
cratisation des smartphones est actuelle, et les
usages se transforment en même temps, il faut
donc s’y adapter.
Les usages changent, les supports aussi. De
nouveaux réseaux sociaux apparaissent. Il faut
prendre constamment en compte cela pour
pouvoir durer.
Quels conseils donneriez-vous à un étudiant
souhaitant se lancer dans cette voie ?
Être passionné. Comme dit à l’instant, c’est un
monde qui évolue à vitesse
grand V. L’innovation est la
clé de la réussite. Evidem-
ment, faire de la veille sur
le secteur peut pallier un
moment ces évolutions et
permettre de « rester à jour
», mais c’est en utilisant par
plaisir toutes ces technolo-
gies que vous serez les meil-
leurs dans ce domaine.
Autre conseil, car je vois le
cas assez souvent : le com-
munity management ne
consiste pas à trainer toute
la journée sur Facebook et à
poster des images. Ce n’est
pas « le job de rêve » dont
tout le monde parle : « la
planque »… Le CM demande beaucoup de
qualités, c’est une partie de la communication
de l’entreprise, de la relation client. Ce poste
implique de lourdes responsabilités. Les étu-
diants doivent en avoir conscience, non seu-
lement pour se vendre, mais également pour
assumer une fois en poste.
Merci d’avoir répondu à ces questions.
Plus d’info sur mes blogs si besoin : socialmkg.com / socialtips.fr /
locita.com / business-actor.com
Et évidemment sur mon twitter @Flo__Hernandez
Valentin Angerard
Se former
LP COMEN
51
Info-com
« Etre original, pour trouver un
emploi de community manager »
Quel est votre cursus universitaire ?
Après mon baccalauréat ES, je me suis dirigée
vers un IUT Techniques de Commercialisation.
Attirée par les métiers du marketing, j’ai ensuite
effectué une licence spécialisation Marketing à
l’IAE de Toulouse.
J’ai terminé mes études par un Master 2 Marke-
ting et Stratégie de l’Université Paris-Dauphine.
J’ai effectué Ma deuxième année de DUT ainsi
que mon Master 1 en apprentissage. J’ai éga-
lement effectué un stage de fin d’étude de 6
mois.
Quelles ont été les différentes étapes de
votre parcours professionnel vous ayant
emmené vers ce métier ?
Après une première expérience d’un an en
tant que conseillère bancaire à la Caisse
d’Epargne, dans le cadre de mon alternance
en DUT, j’ai eu un premier contact avec les mé-
tiers du marketing qui m’ont fortement attirée.
Grâce à mon deuxième apprentissage au sein
de l’entreprise SFR, j’ai pu vraiment travailler sur
différentes fonction marketing et identifier l’as-
pect qui me plaisait le plus : le webmarketing.
Après 6 mois de stage chez L’Oréal, à la fin de
mes études, j’ai encore une fois spécifié mon
projet professionnel : j’étais passionnée des
réseaux sociaux !
Après quoi, j’ai vécu un an au Canada, où j’ai
ainsi cherché un emploi en agence ou chez
l’annonceur, en tant que Community Manager
ou spécialiste des réseaux sociaux.
Le constat fut immédiat : peu d’entreprises
avaient le budget et la capacité d’embaucher
une personne. Ils avaient cependant besoin
de personnes externes, capables de gérer leur
prése,ce sur les réseaux sociaux.
C’est ainsi que je me suis lancée à mon
compte en créant mon entreprise : Social Bon-
jour.
Après le Canada, je suis finalement repartie
pour un voyage de 12 mois, 12 villes autour du
monde, où j’ai poursuivi mon métier à distance,
cherchant également de nouveaux clients
dans les différents pays.
Qu’est ce qui vous a attiré dans ce métier ?
Cinq questions à Noémie Coyot, community manager,
spécialiste des médias sociaux au sein de Social Bonjour.
Se former
LP COMEN
Le COMEN déchaîné - n#1
52
Info-com
J’ai toujours été passionnée du web et de ses
évolutions. Les réseaux sociaux sont pour moi
un tel phénomène de société que je souhaite
en suivre l’évolution sous toutes ses formes, une
vraie passion !
Le contact, l’échange et le partage sont
également un point que j’apprécie beaucoup
dans ce métier.
Quelles sont les principales évolutions que
vous avez rencontrées concernant cette
profession au long de votre carrière ?
Le fait de créer mon entreprise est une grande
évolution, que je n’aurais pas pu mettre en
place il y a une dizaine d’an-
nées : les nouvelles techno-
logies créent de nouveaux
métiers et de nouvelles ten-
dances.
Si on s’y accroche à temps,
on peut se créer une carrière
différente. Je peux au-
jourd’hui travailler de partout,
c’est une réelle évolution.
Le métier de Community
Manager est très jeune, il est
difficile encore de déceler
de grandes évolutions.
Quels conseils donne-
riez-vous à un étudiant
souhaitant se lancer dans cette voie ?
ÊEtre original, pour trouver un emploi en tant
que Community Manager, il faut trouver une
façon différente de présenter son CV.
Il faut également faire ce métier, uniquement si
l’on ressent une réelle passion, sinon cela serait
peu intéressant.
C’est un métier qui est jeune, tout le monde a
sa chance !
Merci d’avoir répondu à ces questions.
Valentin Angerard
Se former
LP COMEN
53
Info-comTrouver ...
Emploi
Stage
pour
décrocher
un stage
ou un emploi
en information-
communication
Recette
En cadeau : Le sachet
tout prêt pour la recherche en
information-
communication-web
Ingrédients
indispensables :
•	 5 doses de patience
•	 5 doses de détermination
•	 5 doses de motivation
•	 5 doses de confiance en vous
Cette recette est sans
stress ajouté
Outils :
•	 Un ordinateur avec connexion
internet
•	 Un téléphone
•	 Une Poste près de chez vous
•	 Une liste de sites de recherche
•	 Un CV irréprochable
•	 Une lettre de motivation
convaincante
Le COMEN déchaîné - n#1
54
Info-com
Munissez-vous tout d’abord de votre souris et
de votre clavier tout en incorporant 3 doses de
motivation et de patience. Cliquez sur les liens
contenus dans votre sachet cadeau et faites
une sélection des offres qui seraient suscep-
tibles de vous correspondre.
N’oubliez pas d’ajouter 2 doses de confiance
en vous !
Une fois vos choix faits, ajouter 5 doses de dé-
termination pour joindre vos futurs employeurs.
Selon vos goûts, utilisez le mail, le téléphone ou
le courrier traditionnel.
Laissez mijoter - enfin c’est l’employeur qui
le fait ! - Dans tous les cas, rajoutez 2 bonnes
doses de patience en attendant. N’oubliez
pas qu’il ne faut pas laisser retomber la mo-
tivation et croire en vos capacités à plaire
et à convaincre, ajoutez donc une dose de
chaque.
Evidemment grâce à votre charisme, votre
volonté et détermination à toutes épreuves, la
sauce prendra et vous serez recontacté pour
un entretien.
Attention ceci est une étape décisive dans la
réussite de la recette !
Vous voilà le jour J, celui de servir vos compé-
tences, de tester votre aptitude à convaincre,
de faire déguster votre aura auprès de per-
sonnes objectives (évidemment pour votre
mère vous êtes le meilleur, mais ça ne compte
pas…).
Pensez tout d’abord à mettre à feu doux votre
anxiété et à vous détendre. Des mains ou des
bras crispés feront tourner votre entretien,
remettez donc vos deux dernières doses de
confiance en vous et lancez vous en incorpo-
rant une dose finale de motivation.
Si vous avez suivi cette recette à la lettre, il n’y
a aucune raison pour que vos recherches virent
en eau de boudin.
Marie Provost et Laure Guillemaux
Le sachet :
•	 http://www.poledocumentation.fr/as-
tuces-pour-lemploi/je-debute-dans-ma-re-
cherche-demploi-comme-documentaliste/
•	 http://www.adbs.fr/espace-candi-
dats-27461.htm?RH=METIER_TROUVER&R-
F=PROD_EMPLOIS
•	 http://www.netvibes.com/poldocumenta-
tion#Offres_emploi_info-doc-veille
•	 http://www.veille-et-tic.fr/
•	 http://www.talents.fr
•	 http://www.cepid.eu/cepid2003/offre_em-
ploi.php
•	 http://www.pole-emploi.fr/accueil/
•	 http://www.apec.fr
•	 http://www.afci.asso.fr/offres-emplois-
stages/emplois
•	 http://www.mycommunitymanager.fr/jobs/
Trouver ...
Emploi
Stage
55
Info-com
Les professionnels de l’information-
communication « ont la chance im-
mense de ne pas avoir à se cantonner
à un secteur d’activité spécifique »
Quelles sont les grandes étapes d’une re-
cherche d’emploi en info-com ?
•	 Faire le point sur son identité professionnelle
: quel professionnel est-on une fois notre
diplôme obtenu ? Quel professionnel sou-
haite-t-on devenir ? Une personne qui sort
de DUT Info-com Gido pourra par exemple
se déclarer futur documentaliste en en-
treprise. Une personne ayant décroché le
niveau de Licence pro Comen pourra viser
un poste de community manager.
•	 Déterminer ses points forts, dégager des «
plus ». Par exemple, maîtriser les techniques
de création d’une vidéo ou encore le gra-
phisme quand on est diplômé de Comen
est un véritable « plus », une valeur ajoutée
à présenter aux recruteurs.
•	 Garder à l’esprit que le projet professionnel
et les « plus » de notre profil doivent appa-
raître sur le CV et sur la lettre de motivation.
Le chercheur d’emploi a donc défini son
profil pro, ses «plus», et rédigé son CV… Et
maintenant ?
A ce moment, nous entrons dans la phase de
recherche plus concrète. Au niveau de la stra-
tégie, il ne faut s’interdire aucun canal. Vous
pourrez donc :
•	 Créer une veille personnelle sur les offres
d’emploi.
•	 Envoyer des candidatures spontanées : no-
tamment en ciblant les entreprises qui ont
déjà recruté des professionnels de l’infocom
dans le passé, ainsi que les grands groupes
dont le siège est basé dans votre région
cible.
•	 Constituer un réseau de professionnels, et
ce, même quand on est encore étudiant.
Adeline LORY a fondé le réseau PoleDocumentation, avec comme objectif d’aider
les professionnels de l’information-communication à trouver un emploi. Son site web
propose de nombreux articles sur les différents aspects de la recherche d’emploi.
Il s’adresse en premier lieu aux jeunes diplômés, qui sont rarement aiguillés une fois
sortis de leur formation et ont donc du mal définir une véritable stratégie de
recherche d’emploi.
Trouver ...
Emploi
Stage
Le COMEN déchaîné - n#1
56
Info-com
L’idée est de prendre contact avec un
maximum de professionnels en poste pen-
dant nos études, sous prétexte de mieux
connaître le métier (ce qui est très bien
accepté et compris par les pros) puis de
conserver le lien avec ces personnes, en
leur donnant des nouvelles de notre évolu-
tion professionnelle notamment.
•	 Dévoiler le marché potentiel. Il s’agit d’une
étape assez ardue, mais parfois payante.
Pour cela, il est nécessaire d’interroger des
dirigeants et
des profession-
nels sur leurs
besoins en lien
avec l’info-doc
ou le com-
munity mana-
gement par
exemple. Et,
ensuite seule-
ment, de faire
une proposi-
tion concrète
de mission.
Un dernier conseil ?
Oui ! Les professionnels qui choisissent la voie
de l’info-com ont la chance immense de ne
pas avoir à se cantonner à un secteur d’acti-
vité spécifique. Ces métiers sont transversaux
et peuvent s’adapter à tous les types de struc-
tures (entreprise privée, fonction publique,
associations…) et à tous les domaines. On
peut aussi bien imaginer un chargé de veille
en poste dans une entreprise industrielle spé-
cialisée dans la fabrication de papier peint,
qu’un community manager travaillant pour un
groupement d’artisans locaux… ou que sais-je
encore ! La seule limite est votre imagination…
Il faut malgré tout préciser que cette trans-
versalité est une formidable opportunité, mais
qu’en contrepartie, elle demande un impor-
tant travail d’identification des cibles et de leurs
besoins, et surtout de réflexion sur les arguments
à donner pour convaincre l’interlocuteur des
bénéfices possibles.
Marie Provost et Laure Guillemaux
Trouver ...
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Stage
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  • 2. Le COMEN déchaîné - n#1 2 Edito Sommaire Etudier a Dijon..............p3 La vie sur le campus....p7 Intégrer Info-Com........p11 Directeur de la publication : Jean-Philippe Dupuy Codirectrice : Lise Gardavot Mise en page : Anaïs Maillard Photos : Les étudiants de COMEN sauf indication contraire. Contact : IUT Dijon/Auxerre Boulevard Docteur Petitjean BP 17867 21078 Dijon Cedex France « Que nous le sous-estimions ou pas, nous vivons une révolution de l’information. Nous sommes passés de l’oral à l’écrit il y a des millions d’années, de l’écrit à l’imprimé grâce entre autres à Gutenberg et aujourd’hui nous sommes en train de basculer de l’imprimé au numérisé », affirmait Julien Lacherey, community manager, blogueur et social media strategist, dans une interview réalisée il y a quelques mois. Cette évolution se traduit par l’apparition de nouveaux canaux de communi- cation, impliquant des échanges différents entre les organisations et leurs parties prenantes. Ainsi, la communication digitale vient bouleverser, mais aussi compléter, les stra- tégies de communication traditionnelles. C’est pourquoi, il apparaît désormais nécessaire de former de véritables profes- sionnels de la communication numérique. Après s’être déjà distinguée dans ce domaine avec son réseau social uB-Link, l’Université de Bourgogne poursuit sa marche en avant, cette fois, via le départe- ment information-communication de l’IUT. C’est en effet en cette rentrée de l’année 2012-2013 qu’a été lancée la nouvelle licence pro « Comen », entendez par là, Communication et Médiation Numériques. Fin juin, la première promotion sera diplômée. Les étudiants qui la composent, futurs professionnels de la communication numérique, se veulent avant tout des professionnels de la communication. En vous proposant ce journal, nous avons choisi d’allier les deux. Rédaction, mise en page, graphisme, pho- tographie, mais aussi définition des sujets et des angles en fonction des objectifs : tout a été pensé par ces étudiants pour vous permettre, chers lecteurs, de découvrir, sous un jour nouveau… et numérique, Dijon, son campus universitaire et… le département information-communication de l’IUT.
  • 3. Etudier à Dijon 3 © 2004 FRED Source : wikimedia commons
  • 4. Le COMEN déchaîné - n#1 4 Dijon YES WE TRAM ! Découvrir Ca y est, depuis le 8 décembre 2012, Dijon bénéficie d’un tramway qui dessert les deux axes principaux de la ville : de la gare à Quetigny, et de Chenôve à Valmy ! Mais comment en est-on venu à installer un tram à Dijon ? Monsieur le Maire nous dit « Ce n’est pas l’effet d’une mode, mais un vrai choix politique. ». D’accord. Mais pourquoi ? Il suffit d’avoir pris quelques fois le bus à une heure de pointe, par- ticulièrement vers le campus universitaire, pour comprendre que le trafic est « légèrement » saturé. Or, 200 personnes peuvent monter dans une rame de tram, soit 2 à 3 fois plus qu’un bus, avec une fréquence de passage équivalente à celle des bus, facilitant donc de manière conséquente le trafic. Mais le tramway, ça n’est pas qu’un change- ment de moyen de transport. C’est une res- tructuration et une redynamisation de plusieurs quartiers de la ville : la place de la République, la gare, le centre-ville. Le tram doit également permettre de limiter la circulation des voitures au sein de la ville et donc réduire les nuisances qui y sont liées. Il devient donc plus facile et agréable de se déplacer en vélo, d’autant que Divia a mis en place différents services de location de cycles. Le tram, c’est : • 38 stations réparties sur 20 km de tracé. • 32 rames de tram de 30 mètres, transportant environ 200 passagers, et circulant entre 5h00 et 00h30. • une vitesse moyenne de 20km/h, des pointes à 50km/h sur certains tronçons.
  • 5. 5 DijonDécouvrir Mais qu’en penser ? POUR : Pour moi qui vis au centre ville, le tram a amélioré ma qualité de vie de manière impor- tante ! Je n’ai plus tous les bruits dérangeants et la pollution des bus, et je me rends de ma- nière beaucoup plus agréable et rapide à mon lieu de travail à Chevigny. En plus, le tram a redessiné toute la ville de manière tellement plus moderne… Mlle Emilie C. CONTRE : Avec l’arrivée du tram, le réseau de bus a été totalement modifié, parfois de manière illogique : le tram est trop loin de chez moi, et les bus qui passent désormais n’amènent plus nulle part. Si le tram peut être utile pour ceux qui vivent ou travaillent à proxi- mité d’un arrêt, c’est loin d’être toute la ville qui en profite ! M. Henri B. L’avis du conducteur : Le tram a changé beau- coup de choses pour nous. Il y a d’abord eu les heures de formation technique, mais il faut aussi quotidiennement rester en alerte et antici- per les comportements des piétons et usagers qui n’ont pas encore l’habitude du tram. Blandine Schwirtz Marvin Benissan
  • 6. Le COMEN déchaîné - n#1 6 Dijon Découvrir Toison d’Or : En pleine rénovation, la Toison d’Or devient LE centre commercial princi- pal de la région dijonnaise, s’enrichissant d’ici 2013 de nouvelles enseignes telles que Apple, Starbucks, Desigual… tout en conservant un échantillon assez complet des différents domaines d’activité. Le Zénith, tout proche, propose de nombreux événe- ments tout au long de l’année. Gare : La nouvelle organisation permet désormais aux voyageurs un accès ra- pide et sûr au tram, aux portes mêmes de la gare, avec une T1 menant directement au campus. République : Ici se croisent la T1 et la T2, permettant de faire la jonction entre les deux grands axes dijonnais. Mais la place de la République regorge également d’en- droits pour sortir (bars, boîte de nuit, restaurants…) tout en permettant un accès rapide au centre ville. Auditorium : Pour les adeptes de culture, la T1 dépose au pied de l’Auditorium, du Palais des Congrès, mais également près du Palais des Sports. A noter que les étudiants peuvent acheter la Carte Culture qui leur assurera d’importantes réductions sur tous ces événe- ments. Erasme et Campus : Les deux stations se situent à chaque extrémité du campus et permettent un accès rapide à toutes les installations présentes : Bibliothèques Universitaires, Maison de l’Université et de l’Etudiant, résidences CROUS, Restaurant Universitaire Montmuzard, IUT, STAPS… Bourgogne : Envie de flâner dans les magasins, ou simplement besoin d’aller faire ses courses ? Le centre commercial Grand Quetigny se trouve à 100 mètres de cette station de tram, et à 10 minutes du campus.
  • 7. 7 Dijon A Dijon, gardez les yeux grands ouverts : la Chouette vous guide Première étape : le square Darcy, précieu- sement gardé par « l’Ours Blanc », œuvre du sculpteur François Pompon. Il se caracté- rise par son grand bas- sin et sa belle fontaine en forme de coquil- lage, le tout encadré de marches qui nous dirigent vers l’ancien réservoir d’eau du parc. En sortant, petit coup d’œil sur la façade de l’hôtel La Cloche. Nous continuons en passant par la « Porte Guil- laume », ce monument faisant penser à « l’Arc de Triomphe ». Construit en 1788, il rappelle la porte d’un ancien mur d’enceinte. Ses lignes parfaites, correspondent tout à fait au style né- oclassique. Quant à son nom, il rend hommage au religieux Guillaume de Volpiano, ancien- nement prêtre et abbé de la cathédrale Saint Bénigne. De rue en rue nous passons par la Place Gran- gier, les Halles et la rue des Forges, mais égale- ment par la Place François Rude avec sa jolie fontaine et son carrousel. Petit arrêt devant l’église Notre Dame, pour observer son étrange horloge composée d’automates sonnant les heures au marteau : c’est le Jacquemart. Les indications nous attirent vers le côté ex- térieur gauche de l’église, où est sculptée la chouette. Une pratique superstitieuse connue depuis fort longtemps nous invite à la caresser de la main gauche tout en faisant un vœu. On ne connaît pas la réelle signification de cet animal, mais plusieurs hypothèses existent, telle que la suivante : la chouette, gardien de la ville, est un oiseau de nuit et voit parmi les ténèbres. Nous continuons en passant devant la maison Millière, avec ses colombages. Puis par l’hô- tel Vogüé et sa toiture typiquement bourgui- gnonne, par la Place du théâtre, l’échauguette de Berbis, avant d’arriver sur la grande place de la Libération. Dijon, une ville moderne qui a su garder et mettre en valeur son riche patrimoine archi- tectural. Connaissez-vous le fameux « Parcours de la Chouette » ? Indiqué au sol, par de petites gravures que vous apercevrez en centre-ville, ce parcours composé de 22 étapes vous fera découvrir différents monuments et styles architecturaux, et je vous invite à prendre le temps de le suivre. Découvrir
  • 8. Le COMEN déchaîné - n#1 8 Dijon Face à cette grande place en forme de demi-cercle se trouve l’im- posant Palais des Ducs. Ancienne demeure des Ducs de Bour- gogne, ce palais, com- posé de deux tours rappelle différentes architectures, du style go- thique au style Renaissance. L’une des tours, où fût autrefois em- prisonné René d’Anjou, Duc de Bar, porte le nom de « Tour de Bar ». La seconde, « Tour Philippe Le Bon », fut l’emblème de l’autorité ducale sur la Bour- gogne. En nous reportant de nouveau aux indications au sol, nous passons devant le Palais de Jus- tice, par la Place Bossuet, l’église Saint Jean, Saint Philibert et nous arrivons à la fin du par- cours. Dernière étape : la cathédrale Saint Bé- nigne, bâtisse gothique du XIIIème siècle, où là aussi nous retrouvons les tuiles bourguignonnes multicolores. Deux heures et cinq kilomètres se sont écoulés, le temps de nous faire découvrir et rappeler combien ce patrimoine soigneusement préser- vé au fil des siècles est beau et précieux. Thamara Matos Dias Découvrir
  • 10. Le COMEN déchaîné - n#1 10 Dijon Vivre en Résidence Crous ? Et pourquoi pas ? Les études supérieurs arrivent, il est temps de quitter le cocon familiale, abandonner les petits plats de Maman, oublier les racontages d’histoire de Papa, se bagarrer une der- nière fois avec le petit frère, piquer une dernière fois le téléphone de la grande sœur … Il est temps de voler de tes propres ailes, de faire ton petit chez-toi ailleurs que ... chez-toi ! Mais là, arrive cette question existentielle ! OU ? Et pourquoi pas en chambre Universitaire Crous1 ? Les 5 bonnes raisons de venir en Rési- dence Universitaire Crous2  : 1 - La fac ? L’IUT ? La vie sans parents ? Les va- cances toute l’année !!? Viens en Chambre Crous ! Traverser le couloir Serviettes, gels douches et rouleau de PQ sous le bras et lancer un « Bah alors, on attend pas Patrick ? » en rejoignant les potes qui se di- rigent vers les douches … L’effet et l’ambiance Camping-Vacances seront bien présents toute l’année ! 2 - Anglais, Chinois, Espagnol et bien d’autres encore … Deviens polyglotte et impressionne tes potes ! Tu apprendras bien plus vite en côtoyant tes voisins d’étage qu’en assistant à tes cours de langues à l’Université. Si tu as de la chance, tu auras même le droit aux cours de cuisines du monde ! 3 - Tu as toujours rêvé d’avoir un casier comme dans les lycées américains avec pleins de photos de ton idole placardées sur la porte, des petits mots de ton/ta chéri(e) collés partout ailleurs ? Ton petit casier frigorifique fermé à cadenas dans la cuisine commune fera l’affaire. Un petit conseil : Prend un cadenas à code, ça donne un vrai côté mystérieux ! 4 - Ton sens de l’organisation en sortira plus fort ! 9m² pour ranger vaisselles, fringues, produits de beauté, livres, ordinateur et affaires de cours ? Tu deviendras le Roi du Tétris. Superposition sera le maître mot de ton espace privatif. Un petit conseil ? Ikea est ton ami ! 5 - Imiter Valérie Damidot a toujours été une sorte de rêve impossible pour toi ? Ta chambre Crous t’attend ! Tu pourras épin- gler, punaiser, scotcher autant que tu veux afin de recouvrir le moindre petit cm² de ce papier blanc tacheté de vert qui, à ton arrivée, t’a rappelé les salles de classes de ton école primaire. Elise Moret 1 : Chambre de 9m² meublée avec un lit simple, un bureau, un placard, un meuble général et un petit lavabo ainsi qu’un étagère à pharmacie. 2 : L’admission en chambre universitaire Crous se fait par rapport aux échelons bour- siers de l’étudiant et suivant le nombre de demandes. Se loger
  • 11. 11 DijonSe loger Vivre dans résidence privée dédiée aux étudiants Kesako ? C’est une résidence constituée de logements type studio, située à deux pas du campus universitaire et dont la location est entièrement privée. Votre intermédiaire direct est le proprié- taire du logement occupé et toute démarche administrative doit être réalisée par vos soins. Quel est le profil des habitants ? Les résidences sont habitées par des étudiants de toutes régions, n’ayant pu bénéficier d’un statut de boursier leur permettant un accès prioritaire aux logements proposés par le CROUS. Ce sont également des étudiants qui souhaitent se trouver à proximité de leur lieu d’étude, tout en bénéficiant d’une autonomie à l’extérieur du campus. Quels sont les avantages de ce mode de logement ? Les résidents bénéficient d’une surface mini- male de 18m² (studio) ou ont également la possibilité de vivre en colocation (F2, duplex). Les transports en commun, bus et tramway, sont faciles d’accès… De même que la courte distance entre le lieu de vie et le campus, per- met de réaliser les trajets à pied. La vie en communauté y est en outre agréable, vous pouvez rencontrer aisément vos voisins de palier en allant relever votre courrier ou simplement en rentrant chez vous. Une des pratiques courantes consiste à faire part d’une information à l’ensemble des rési- dents via un tableau d’affichage à l’entrée du bâtiment : une soirée en prévision, une de- mande de partage de connexion Internet, une question particulière ou autre, permettent de prendre contact entre voisins et de se rencon- trer. Focus sur… la résidence Pythagore à Dijon Résidence située à un peu plus d’1km du cam- pus, Pythagore est composée de deux bâti- ments distincts. Elle propose sur trois étages des studios ainsi que des duplex au dernier étage. Un coin de verdure est à votre disposition pour la belle saison. La résidence dispose également d’un parking privé tandis qu’un stationnement public est aménagé devant. Le quartier est en outre bien desservi par les transports en commun (ligne 12 Chicago et ligne 5 Université) et de nombreux commerces se situent à proximité. Outre la résidence Pythagore, d’autres rési- dences privées étudiantes se sont développées à Dijon, notamment Les Estudines, Le Jardin des Sciences ou encore Studéa Clos Morlot. Céline Zimmermann
  • 12. Le COMEN déchaîné - n#1 12 Dijon Plus de six ans de colocation pour Alexandra : Témoignage ! Pour Alexandra, étudiante ayant vécu plus de 6 ans en colocation, ce mode de résidence est un moyen de créer « un foyer », où l’on trouve toujours une nouveauté, évitant ainsi « une vie monotone ». En outre, la colocation offre la possibilité de disposer d’un appartement plus spacieux pour un loyer moins cher ! Ainsi, en colocation, Alexandra déboursait seulement 150 euros par mois avec les charges pour oc- cuper un appartement d’environ 90m², doté d’une cour et situé à proximité du centre-ville. Selon Alexandra, un autre aspect de la coloca- tion est particulièrement intéressant : faire de nouvelles rencontres et ainsi côtoyer des per- sonnes éloignées de nos fréquentations habi- tuelles. Néanmoins, comme elle le souligne aussi, il peut malheureusement arriver que le choix d’un nouveau colocataire se traduise par un échec. A cela, deux causes possibles : une mauvaise entente personnelle ou d’impor- tantes différences dans les modes de vie ou dans l’organisation. Et vous, la colocation, ça vous tente ? Emma Jones La colocation est très prisée chez les étudiants, mais quels sont ses avantages réels ? Se loger © photl.com Source : photl.com
  • 13. 13 DijonSe loger A Dijon, les agences immobilières sont nom- breuses à proposer des appartements à louer. Parmi elles, on peut notamment citer Orpi, Square Habitat, Laforêt, Cabinet Belin, Bour- gogne Transaction, Century 21… Ces professionnels vous apporteront sans nul doute de précieux conseils, notamment pour parvenir à convaincre les propriétaires avec un dossier « un peu juste ». Après un premier contact, l’agence immobi- lière collectera vos souhaits et préférences, puis vous proposera une sélection de logements à visiter en fonction de vos critères. Vous gagne- rez ainsi un temps précieux ! Autre point positif, si un problème survient dans votre nouveau logement, tel un dégât des eaux, une défail- lance du chauffage ou autre, l’agence se chargera elle-même de contacter les profes- sionnels concernés. Néanmoins, s’adresser à une agence implique également le règlement de frais d’agences, dont le montant équivaut généralement à en- viron un mois de loyer. Si vous penchez plutôt pour le logement d’un propriétaire particulier, vous éviterez ces hono- raires. En revanche, vous serez aussi contraints d’éplucher les petites annonces. Attention tout de même aux arnaques et aux annonces « séduisantes » mais… uniquement sur le papier ! Pour trouver le logement idéal, quelques conseils : • Evaluez le marché, pour décrocher un loge- ment au juste prix. • Ne vous y prenez pas à la dernière minute. Débutez vos recherches avec patience en gardant à l’esprit que vous occuperez votre petit nid douillet pendant plusieurs années. • Pour assurer votre bien-être, choisissez votre quartier, certes en tenant compte de sa réputation mais surtout en fonction de vos besoins (proximité du campus, réseau de transports en commun, proximité de la gare, de commerces …) Avec tout cela, vous devriez sans trop de diffi- cultés, trouver votre bonheur ! Nicolas Citadelle Un indépendant dans Dijon… La résidence universitaire et sa chambre de 9m² sans toilettes ne vous branche pas ? Une autre possibilité s’offre à vous : un logement indépendant en ville. Pour ce faire, vous pouvez, soit vous adresser à une agence, soit trouver un propriétaire qui proposera son bien en location. Chacune de ces deux solutions présente son lot d’inconvénients et d’avantages.
  • 14. Le COMEN déchaîné - n#1 14 Dijon Paolo, connu également sous le nom de scène « prophète » est l’un des trois cofondateurs de cette association dijonnaise. Ren- contre… DJ Prophète qui es tu vraiment ? Je suis le Messie Produit par l’évolution de l’image de l’électro et de ses disciples Dijonnais depuis un peu plus de 3 belles années de plaisir auditif. Et qui est BEARD-ing ? Cette asso est l’entité, le crew dans le quel nous voulons être l’engrenage des événements musicaux et artistiques de la ville bourgeoise. Tout cela en permettant à n’importe quel pas- sionné de venir compléter les rouages de ce mécanisme fonctionnant avec la scène élec- tronique Dijonnaise. Pourquoi la barbe ? La barbe pousse, grandi, évolue continuelle- ment et peut aussi être taillé à nos souhaits tout comme BEARD-ing ! Rencontre avec Paolo Morisot Association BEARD-ing : BEARD (barbe) définit l’association, comme marque d’originalité. Propre à l’homme, la barbe se dessine selon toutes ses envies. L’idée se retrouve ici, dans un projet Artistique, que l’on singularise par son ensemble : BEARDing développe toutes formes d’Arts qu’elle met en scène via les événements. « -ing » se rattache à BEARD comme accroche visant à rendre actif le concept selon l’or- ganisation des manifestations. Bearding taille sa barbe avec chic et élégance, visant un idéal : la Beauté. Dans un sens aussi large qu’est l’Art. L’image reste complexe… Les membres de BEARDing conservent le mystère sur la compréhension du concept qui se fera naturellement lors de leurs pre- miers pas, cependant l’idée reste simple, s’initiant dans la musique, la photographie, la vidéographie et la peinture, BEARDing se met à table pour vous ! Sortir
  • 15. 15 DijonSortir Quel but et quelle image ? En rapport avec la barbe donc, c’est une idée lumineuse, évolutive et conviviale tout comme être son propre barbier. Nous souhaitons vrai- ment faire participer le monde à cette idée. Pour qui ? Un public en particulier ? Tout le monde qui s’intéresse à l’évolution de la musique, ou de toutes les représentations artis- tiques voulant et pouvant être en adéquation avec nos principes. Vos moyens de propagation de votre image de la barbe ? Le côté musical et artistique attire naturelle- ment les intéressés d’où le « ing » qui repré- sente l’action de notre procédé de faire du bruit dans la rue pour attirer les gens autours de nous. BEARD-ing souhaite donner la barbe à tout le monde, Femme, Homme, Gros, Maigre, Grand, Petit, Chauves ou Chevelus mais Bar- bus. Avez vous des « feed- back » ? Oui bien sûr, énormément, de la critique constructive à la remarque du mec saoul de fin de soirée. Tout ça nous permet en plus d’en tiré des leçons et ainsi de grandir. Notre oreille musicale entend toutes les suggestions de nos fidèles. 2013 arrive, des projets? Carrément, reprendre l’activité de plus belle de manière à remplir les rues, les caveaux et les salles de concert d’une multitude de barbe retaillé de toutes sortes et d’une plus grande pluralité. Plus d’info sur BEARD-ing et leurs événements sur http://www.beard-ing.com. Noé Girerd
  • 16. Le COMEN déchaîné - n#1 16 Dijon Lancé en 1978 à La Plagne, le Festival a posé en 1991 ses bobines à Dijon, désormais point de rencontre du film d’aventure. Au fil des ans, l’événement est parvenu à acquérir une re- nommée internationale. En pratique… La Guilde sélectionne préalablement 150 films parmi les courts et longs métrages envoyés par les réalisateurs et aussi via un travail de recherches entrepris sur internet ou dans les pu- blications spécialisées. Chaque film est ensuite visionné et évalué. Environ trente d’entre eux sont retenus en vue de leur projection l’année suivante. Lors de chaque édition, de nouvelles person- nalités (réalisateurs, journalistes, explorateurs…) composent le jury officiel, qui est amené à délibérer afin d’établir un classement des meil- leures réalisations. En 2012, Bernard de la Villar- dière, notamment connu pour avoir présenté Zone Interdite et Enquête exclusive sur M6 et Antoine DE MAXIMY, routard, réalisateur et ani- mateur télé, en faisaient partie. De nouvelles personnalités présideront la nou- velle édition qui se déroulera fin 2013. Se- rez-vous parmi les 15 000 personnes qui assistent chaque année à ce festival ? Jocelyn CARON Dijon le creuset du film d’aventure La Guilde Européenne du Raid, en collaboration avec la ville de Dijon, organise chaque année, au mois d’Octobre, le Festival international du film d’aventure. Durant 96 heures, les sons et images de pays lointains animent les cinémas de notre ville. Des Hommes de tous âges, de tous horizons amènent sur les plateaux de cinéma, les images de leurs aventures. Assis confortablement au sein de l’Olympia ou du cinéma Darcy, vous êtes emportés dans l’aventure. Mieux, vous partagez une tranche de vie de ces globe-trotters et hommes d’exception. L’ambition, le courage, la volonté sont au rendez-vous. Sortir
  • 17. 17 Dijon Bienvenue au... Deep Inside ! Retrouvons nous dans un des bars Rock’n’Roll de Dijon : j’ai nommé le Deep Inside. Avec sa devanture noire et son intérieur old school, vous pouvez y aller pour tout simple- ment boire un verre dans un cadre agréable ou vous diriger au caveau un soir de concert ! En parlant de ça, il est à noter que plusieurs as- sociations dijonnaises organisent des concerts en partenariat avec le Deep Inside. Cela nous donne droit à une bonne flopée de concerts de différents styles : (old)rock, punk, métal, blues... Une bonne occasion pour faire des ren- contres en se serrant un peu au sous-sol et ap- précier un spectacle dans une atmosphère... authentique. 16 rue Victor Dumay 21000 Dijon Lundi au samedi de 18h à 2h Dorian ROGEZ © DEEP INSIDE KLUB ROCK Source : DEEP INSIDE KLUB ROCK, page Facebook Sortir
  • 18. La vie sur le campus 18 © 2007 Kirt Source : wikimedia commons
  • 19. 19 Le campus L’université de Bourgogne et plus particulièrement sa plate-forme d’insertion profession- nelle a décidé il y a maintenant près de 2 ans, de trouver un moyen pour resserrer les liens entre étudiants et anciens, et créer des passerelles entre l’université et les professionnels. L’étude réalisée par un cabinet externe a mis en évidence que le meilleur moyen de par- venir à cet objectif était la création d’un réseau social professionnel. Caroline Chanlon, aujourd’hui Community Manager de l’Université de Bourgogne, a été alors recrutée en avril 2011, pour une mission bien définie : mettre en œuvre le projet avec un lancement fixé en décembre 2011 ! Elle nous parle de son parcours au cœur de la communication numérique, de ce réseau innovant et de ses développements. uB link  [You Bi Link] 1er réseau social universitaire dédié à l’insertion professionnelle Se connecter
  • 20. Le COMEN déchaîné - n#1 20 Le campus Comen Déchaîné : Bonjour Caroline, pou- vez-vous tout d’abord nous décrire rapide- ment votre parcours ? Caroline Chanlon : Après un double cursus master 2 en gestion des connaissances et com- merce électronique, j’ai débuté ma vie profes- sionnelle en tant qu’assistante de communica- tion et relations presse, mais j’ai été attirée très vite par le web. J’ai donc opté pour un nouveau poste : déve- loppeur multimédia, chargée de développe- ment d’un portail web collaboratif à destina- tion des dirigeants de PME. On ne parlait pas encore de community ma- nagement mais gérer une communauté et concevoir des newsletters collaboratives était fort similaire. J’ai d’ailleurs tout de suite utilisé les réseaux existants comme Viadéo, Facebook ou Linke- dIn pour recruter de nouveaux membres sur ma communauté : j’ai plongé dans les mé- dias sociaux et… après 3 ans, j’ai eu envie de changer de secteur : j’ai rejoint l’université de Bourgogne où j’occupe le poste de community manager. Ma mission principale : développer UB Link, le réseau de l’université dédié aux étu- diants, personnels et anciens de l’université de Bourgogne. Un lien «facilitateur d’accès» C.D : Parlez-nous de la genèse du projet uB Link… C.C : J’ai été recrutée avant la mise en pro- duction : pendant 6 mois, j’ai travaillé avec le prestataire di- jonnais char- gé du déve- loppement sur les ca- ractéristiques techniques, les spécifica- tions fonc- tionnelles, la rédaction du cahier des charges, afin de définir la totalité des possibilités et ossature du réseau. Après les phases de test en interne, le réseau a été lancé le 1er décembre 2011 ! C.D : A qui s’adresse uB Link ? C.C : uB Link, qu’il faut prononcer [You Bi Link] est exclusivement dédié aux étudiants, an- ciens étudiants, personnels de l’Université de Bourgogne (uB) et aux milieux professionnels. L’emploi est le cœur du réseau : uB Link est un espace conjoint pour trouver un stagiaire, un collaborateur, un employeur… un espace de partage de ses expériences professionnelles. C.D : Pourquoi avoir choisi l’emploi comme centre du projet ? C.C : uB Link n’est pas simplement un annuaire : nous avons souhaité qu’il soit le lien entre formation et emploi, et nous avons conçu un véritable outil permettant de se constituer son Se connecter
  • 21. 21 Le campusSe connecter réseau professionnel (création d’une fiche pro- fil, prise de contact avec les membres, discus- sions et échanges). C’est également le moyen de postuler en ligne sur les offres déposées par les quelques 200 entreprises qui font actuelle- ment partie du réseau. Les membres-postulants peuvent candidater directement depuis la plate-forme, en joignant leurs motivations et un lien vers leur fiche-profil, qui a rôle de CV. C.D : Comment le réseau est-il structuré ? C.C : nous avons fait le choix de montrer ce qui existe à l’intérieur du réseau… dès la page d’accueil qui est attractive même pour les non-inscrits. uB Link est composé de trois com- munautés : • Communauté Filières : Langues et commu- nication, Droit, Pharmacie… • Communauté Métiers : agro-alimentaire, environnement, techniques de commercia- lisation, banque… • Communauté Transversale : réseau profes- sionnel, recrutement, droit du travail… C.D : Comment sont animées ces commu- nautés ? C.C : ce sont des enseignants, des étudiants, des chercheurs, des personnels administratifs ou des anciens qui les animent, sous ma responsa- bilité. Ma mission : les former et leur donner les outils d’une bonne animation. C.D. : Pourquoi avoir choisi de développer un réseau «de plus» plutôt que créer un groupe sur Viadéo, par exemple ? C.C : si nous avions créé un groupe Viadéo, nous ne serions pas chez nous ! Nous serions dé- pendants des fonctionnalités et de la stratégie de Viadéo… Si le site périclite ou disparaît, nous aurions perdu notre base de membres et donc l’ensemble du travail effectué pour constituer la communauté. Avec uB Link, nous sommes propriétaires de nos bases, nous avons la liberté de développer de nouvelles applications. Un réseau du futur C.D. : Quels sont justement les axes de dé- veloppement prévus ? C.C : Il y encore beaucoup à faire ! Nous avons lancé l’application smartphones en mai (sys- tèmes Apple et Android), et le premier Chat Live a eu lieu le 8 novembre dernier sur le thème «les différentes méthodes de recrute- ment»… Nous organisons également notre 1er anniversaire, avec des animations prévues du 17 au 20 décembre. Nous sommes maintenant dans la phase de maintenance évolutive et corrective pour s’adapter aux usages et proposer de nouvelles fonctionnalités. C.D. : uB link est une première en France : quelles ont été les retombées de ce lance- ment ? C.C : nous avons eu plusieurs contacts avec d’autres établissements de l’enseignement supérieur qui prennent uB link en exemple : très intéressés, ils viennent chercher notre retour d’expérience pour se lancer à leur tour dans l’aventure du web 2.0. L’Université de Stras-
  • 22. Le COMEN déchaîné - n#1 22 Le campus bourg est prête à mettre en place un réseau similaire (ndlr : www.alumni.unistra.fr, lancé le 8 octobre 2012). Je suis régulièrement invitée à des conférences, salons ou séminaires pour présenter uB Link, sa mise en œuvre et son fonctionnement. La mission de Caroline Chanlon est couronnée de succès avant même de souffler sa première bougie d’anniversaire ! En effet, le réseau uB link de l’université de Bourgogne, a été primé par l’ARCES en juin 2012, soit 6 mois après son lancement : l’Asso- ciation des Responsables de Communication de l’Enseignement Supérieur lui a décerné le prix de la meilleure communication numérique. Ce trophée valorise l’initiative originale et inno- vante du réseau social de l’Université de Bour- gogne dédié à l’insertion professionnelle. Françoise Dauvergne uB link à ce jour Se connecter
  • 23. 23 Le campusSe connecter Espace Public Numérique, késako ? Plus de 4.500 lieux publics d’accès à l’Internet sont ouverts en France dans le but de lutter contre la fracture numérique. Ce sont « des lieux publics qui permettent d’accéder à In- ternet dans lesquels un ou plusieurs animateurs multimédia accompagnent, initient, aident chacun à maîtriser et bien utiliser ces outils et services offerts par Internet et plus largement par les technologies de l’information et de la communication », explique Fatna Ghorzi, la res- ponsable du centre S@ti 21 Dijon Campus. Que peut-on faire au sein du centre S@ti 21 ? Les étudiants bénéficient sur place d’un tarif préférentiel. L’inscription permet aux usagers de réaliser des impressions, d’utiliser le matériel en libre-service et permet également de par- ticiper à des ateliers. Pour tout abonnement souscrit, un atelier est offert. Puis, il vous en coû- tera la modique somme de 2€ pour chaque atelier supplémentaire. Ceux-ci sont bien sûr encadrés par des animateurs, qui restent à dis- position des usagers en cas de difficultés ou de questions. Deux types d’ateliers sont proposés : « débutant » ou « tout public ». Une perspective d’avenir Le centre S@ti Dijon Campus emploie deux ani- matrices, auxquelles s’ajoute la responsable du centre. Il pourrait d’ailleurs tout aussi bien s’agir d’anciens étudiants de la licence pro Comen, qui forme « à la fois aux outils du web et aux nouveaux usages possibles pour les services de communication, de documentation et les bibliothèques ». Si vous aimez partager votre savoir, le contact avec des publics de diffé- rents horizons, alors pourquoi ne pas tenter de postuler dans un des nombreux EPN de France, une fois votre licence en poche ? Pour conclure, le S@ti est donc non seulement un lieu où vous pouvez utiliser le matériel infor- matique si vous en avez besoin, mais aussi une piste d’avenir pour les futurs diplômés Comen ! Siméon Cline S@ti 21, pour rester connecté sur le campus Situé au cœur du campus dijonnais, le centre S@ti 21 (Services et Animations par les Tech- nologies de l’Information) est un Espace Public Numérique (EPN), qui vous offre la possibi- lité d’utiliser un parc informatique performant en libre-service. Et, si vous en avez besoin, vous pouvez également bénéficier d’une formation, et ce, quel que soit votre niveau.
  • 24. Le COMEN déchaîné - n#1 24 Le campus Se rencontrer Pour la filière INFO-COM, deux associations se développent : Amidoc et Ideo. Chacune d’elles vise un public légèrement différent. L’AMIDOC s’adresse ainsi aux étudiants du département Information-Communication de l’IUT de Dijon. Elle a pour but notamment d’animer le département info-Com en orga- nisant des évènements comme les journées et soirées d’intégration… De plus, elle permet aux étudiants de se réunir dans une salle du dépar- tement où elle propose des rafraichissements et des collations. Elle se situe au deuxième étage du bâtiment Info-Com (en salle C9) et est ouverte selon la disponibilité des membres. Association active des masters du département info-com, Ideo vise à rassembler les étudiants autour d’évènements festifs et sociaux. De plus, elle apporte une réelle valeur ajoutée en pro- posant une aide pour les cours mais aussi pour la recherche de stage obligatoire à l’étranger. Ideo assure en outre la promotion de la filière, notamment pour constituer un vivier d’entre- prises susceptibles d’accueillir des stagiaires. Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à visiter les pages web de ces deux associa- tions : • http://amidoc.forumpro.fr/ • http://info-com.u-bourgogne.fr/vie-etu- diante/associations Emma Jones AMIDOC et Ideo, deux associations étudiantes d’INFO-COM Avec près de 30 000 étudiants, Dijon est une ville où il fait bon étudier. La présence d’en- viron 130 associations étudiantes n’est pas anodine. En effet, elles permettent de venir en aide aux étudiants en cas de besoins.
  • 25. 25 Le campus Comment avoir du style sur le campus ? Chaque saison, c’est la même chose… Certaines tendances perdurent, d’autres s’éclipsent et, bien sûr, certaines reviennent à grand pas ! Aujourd’hui, intéressons nous de plus près à la mode au- tomne/hiver sur le campus uni- versitaire de Di- jon ! Pourquoi ? Parce que les étudiants ac- cordent assuré- ment une place importante à leur style vesti- mentaire. Et oui ! Les vêtements ne sont pas de simples accessoires, mais une manière de se démar- quer et de refléter sa personnalité ! S’ils aiment porter des tenues dites « casual » pour être à l’aise durant une journée de cours, les étudiants n’en délaissent pas pour autant leur apparence et leur style ! Observons donc d’un peu plus près la manière dont les étu- diants - garçons et filles - s’habillent en décryptant les grandes tendances mode de cet automne/hiver. Cette année, plusieurs se démarquent avec tout de même des couleurs dominantes, telles Avoir du style
  • 26. Le COMEN déchaîné - n#1 26 Le campus que le bordeaux et le kaki. Tout d’abord, le style « militaire », avec les manteaux officiers et les parkas de couleurs kaki, souvent accompagnés de pulls torsadés et de bottines ca- valières. Un style facilement portable pour aller étudier, tout en restant dans la tendance. Puis arrive en force, le style « go- thique ». Rassurez vous, rien de radi- cal… il faut y aller tout doucement, par petites touches. En adoptant de petits détails cloutés, que ce soit sur les bottes, les sacs ou encore sur les cols de blouses ou de vestes. On peut ajouter à cela, un perfecto noir, des robes à dentelle ou encore des bijoux ornés de croix ! « Star Wars » ? Un autre style ten- dance et très différent du précédent, avec des imprimés « galaxie », des formes géométriques ainsi que des teintes métallisées et des paillettes. Vient ensuite, le style rétro, qui a su s’imposer ces dernières années. Vous savez ? Un look inspiré des années 60 avec des petits cols Claudine et des formes dites « peplum ». Enfin, la petite dernière, la tendance « ethnique », qui a beaucoup plu cet été également. Les imprimés aztèques et les boots à franges sont de sortie ! Alors, si l’un ou l’autre de ces styles vous correspond, foncez ! Vous serez tendance au moins jusqu’au printemps ;) Lise Guyon et Simon Mussot Avoir du style
  • 27. 27 Le campusAvoir du style Dijon, cœur de bloggeuses « La bulle de Lise » intègre la Licence Comen Jeune étudiante de 22 ans originaire de Di- jon, Lise est passionnée de mode, de beau- té et de photographie. Aussi, a-t-elle choisi, il y a deux ans, de créer autour de ces thématiques un blog, qui se veut avant tout « un lieu de partage avec d’autres filles ayant les mêmes centres d’intérêt ». Elle y dispense des conseils beauté, propose des bons plans shopping et y partage ses choix en matière de mode ainsi que ses photos. Son point fort : conserver naturel et sincérité, ce qui plaît beaucoup à son lectorat. « J’essaie de rester simple et authentique », confirme-t-elle En revanche, « La Bulle de Lise » présente, selon sa créatrice, plusieurs points faibles : « le gra- phisme, la qualité des montages vidéo, qui ne me semble pas assez professionnelle, et j’ai quelques petites défaillances au niveau de la communication », détaille celle qui a donc choisi d’intégrer cette année la première pro- motion de la Licence Professionnelle Commu- nication et Médiation Numériques (Comen) au sein de l’IUT de Dijon. Son objectif : « améliorer le référencement de son blog, le rendre plus graphique, en amélio- rant notamment la bannière, et enfin revoir sa stratégie de communication. Par la suite, Lise aimerait « devenir community manager dans le secteur de la mode…et… dans mes rêves être la community manager d’une grande enseigne. » « La Bulle de Lise », déjà très fréquenté, contri- buera certainement aux succès futurs de sa créatrice !
  • 28. Le COMEN déchaîné - n#1 28 Le campus Justine, animatrice qualité sécurité en entreprise… et bloggeuse mode à Dijon Justine, présentez vous un peu à nous… Je m’appelle Justine, j’ai 24 ans et j’habite Di- jon. J’occupe actuellement un poste d’anima- trice Qualité Sécurité au sein d’une entreprise de nettoyage, avec pour mission principale de veiller à la sécurité des salariés à leur poste de travail. Je dispose malheureusement de peu de temps pour mes hobbies… Je consacrer toute- fois un maximum de temps à l’un d’eux : mon blog. Pouvez-vous nous décrire votre blog ? J’ai lancé mon blog le 14 février 2012. J’étais à ce moment dans une pé- riode creuse et tenir ce blog m’a réellement aidé à me vider l’esprit ! J’ai toujours aimé m’amuser avec les vêtements et me créer un style à part : j’ai donc souhaité partager cet univers avec des personnes aimant la mode et tout ce qui s’en rapproche. J’aborde également un peu le monde de la décoration, un loisir qui me plaît aussi énormément. Quels sont les points forts et les points faibles de votre blog ? Pour les points faibles : un manque d’assiduité, sans aucun doute, en raison de mes occupa- tions professionnelles. Il n’est pas évident de concilier les deux. En outre, je débute. Le gra- phisme et la mise en page ne sont donc pas forcément très travaillés. En revanche, il me ressemble, ce qui constitue son point fort. Ce blog est « Girly ! » Connaissez-vous la licence Comen, récem- ment ouverte à l’IUT de Dijon ? Oui, l’une de mes amies l’a intégrée en début d’année. Elle me paraît à la fois complète et intéressante, que ce soit pour la stratégie de communication ou pour les techniques de création et de mise à jour de sites web. Pensez-vous que cette licence aurait pu vous être bénéfique, notamment pour votre blog ? Elle pourrait assurément m’apporter un plus dans la façon de le promouvoir. Je n’ai pas forcément les outils et les connaissances pour faire la publicité de mon blog. Mais elle me permettrait aussi d’améliorer le graphisme. A ce niveau-là, la Licence Comen serait idéale pour moi ! Justine Charrière Avoir du style
  • 29. 29 Le campusLa culture sur le campus Danse, musique, théâtre…Nourrissez vous de culture à l’atheneum ! Inauguré en 1983, l’atheneum est un centre culturel fait de rencontres, de découvertes et d’échanges, proposant un nombre incroyable d’activités, allant des spectacles de danse aux forums culturels en passant par des expositions et du théâtre. Évidemment, des concerts musi- caux rythment chaque saison. C’est ainsi que nous retrouverons, entre autres, la Compagnie The Will Corporation (Danse) en décembre, « Olivia et Denis occupent le terrain » (Théâtre) en mars et « Ysaÿe et l’école franco-belge » (Concert-lecture) en avril. Outre la richesse culturelle liée aux expositions, colloques et autres ateliers, l’atheneum se veut un centre de culture de soi. Fortement ancré dans la création contemporaine, il est en effet un des lieux de visibilité des créations profes- sionnelles ou étudiantes et un espace de travail pour les artistes qui peuvent y développer des projets avec les enseignants chercheurs et les étudiants. Marre des rediffusions à la TV ? Vincent Lagaf’ ne vous décroche même plus un sourire ? Las des émissions vides de sens ? Besoin d’un peu de culture ? Alors rendez-vous tous à l’atheneum, situé au cœur du campus !
  • 30. Le COMEN déchaîné - n#1 30 Le campus L’atheneum est donc un lieu d’épanouisse- ment personnel. Afin de réussir tous leurs projets, les artistes peuvent évoluer dans la salle de spectacles de 190 places, danser sur la scène de la petite salle de théâtre de 49 places ou bien présenter leurs œuvres dans les deux espaces prévues aux expositions. L’atheneum est grand, n’hésitez donc pas à venir en groupe, dans la joie et la convivialité. Ajoutons à cela que l’accès à la culture est facilité ici grâce à une politique tarifaire très avantageuse. Ainsi, assister aux manifestations organisées par l’atheneum vous coûtera la modique somme de 15€. Mieux, si vous êtes étudiants, vous ne paierez que 5,50€. Une aubaine ! Si l’atheneum peut se permettre de proposer des tarifs aussi attractifs, c’est notamment qu’il bénéficie de subventions du ministère de la Culture, du Conseil Régional de Bourgogne, du Conseil Général de Côte-d’Or, de la ville de Dijon et de partenaires privés. L’atheneum est ouvert à tous, à toute heure, et si vous ne venez pas pour un spectacle, passez au moins prendre un café ! Pour plus d’informations, vous pouvez vous rendre sur le site : http://atheneum.u-bour- gogne.fr/ Romain Grange Que se passe-t-il tout près ? 92.2. Voilà un nombre à retenir. C’est la fréquence de Radio Dijon Campus, dont les locaux sont adjacents à l’atheneum. Cette radio étudiante a pour principales activités la production et la diffusion de programmes radiophoniques avec une mission de communication sociale de proximité. Radio Dijon Campus propose une playlist musicale impressionnante, entrecoupée d’émissions culturelles, de chroniques, d’informations et de live. Animée tous les jours de 7h à minuit, c’est une radio à écouter d’une oreille atten- tive ! La culture sur le campus
  • 32. Le COMEN déchaîné - n#1 32 Info-com Oui, vous qui avez si hâte de quitter la vie ly- céenne pour enfin vous évader et profiter de la vie étudiante (et tous ses nombreux avantages que, je suis sûre, vous connaissez déjà puisque contrairement à votre futur professionnel, votre futur festif et indépendantiste est d’ores et déjà tracé !). Vous, qui souhaitez vous réorienter ou encore vous qui rêvez de reprendre vos études après une carrière professionnelle, nous sommes là pour vous aider ! (pas à sortir, en- tendons-nous bien, mais à parler de votre futur professionnel). Mais malheureusement, il n’y a pas que les soirées et les horaires que vous imaginez légers (cela n’est qu’une légende), qui vous at- tendent. Pour vous guider dans la jungle des études, l’IUT de Dijon vous invite à venir découvrir ses forma- tions, dans une ambiance sympa avec des étu- diants prêts à vous accueillir (des étudiants qui vont passer des heures à préparer votre visite et rien que ça, ça mérite un déplacement). Je vous conseille vivement d’aller faire un tour au département Information-Communica- tion, qui vous attendra bras ouverts, afin de répondre à toutes vos questions sur les diffé- rents DUT et les licences professionnelles qu’il propose. Ce département forme les étudiants à devenir des techniciens qualifiés dans le domaine de l’information et de la communica- tion, avec une spécialisation par option pour vous préparer à l’exercice de vos futurs métiers. Pour plus d’informations et pour passer une jour- née plaisante avec des personnes agréables, qui saurons vous informer (et oui, on n’est pas en info-com pour rien !), rendez-vous le mercre- di 6 février (nous serons présents, qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il grêle ou même qu’il neige) à l’IUT de Dijon… En attendant cet événement, vous pouvez toujours vous connecter sur notre site web, rubrique « département information-communi- cation » ! Marie Hauchard Vive la JPO ! Futurs étudiants, futures étudiantes, Vous qui êtes sur le chemin des études, probablement en train de vous poser des tas de questions concernant votre avenir, ce message est pour vous ! Se rencontrer
  • 33. 33 Info-comSe former DUT MLP Actuellement étudiant en première année MLP, Kevin Chapeau bénéficie déjà d’un riche par- cours : une licence d’histoire et une année de volontariat européen en Suède. Après quoi, il a donc décidé d’intégrer l’IUT de Dijon pour décrocher un DUT Métiers du Livre et du Patrimoine. Son objectif : bénéficier d’une formation professionnalisante. Pour le moment, celle-ci répond d’ailleurs à ses attentes, tout en étant, selon Kevin, « très orien- tée bibliothécaire ». Pour autant, notre étudiant estime que la litté- rature devrait y être plus présente, de même que l’économie plus approfondie. Une matière lui apparaît capitale : l’anglais, qui permet à Kevin de maintenir le niveau atteint lors de son séjour à l’international. Un autre enseignement apparaît particulière- ment important à Kevin : la théorie de l’infor- mation-communication. Pourquoi ? Parce qu’il « apporte les clés pour comprendre le fonction- nement des médias ». Quant à l’avenir, une fois le DUT en poche, Kevin imagine aujourd’hui intégrer une autre formation, si possible en alternance. Amélie Chapet Kevin Chapeau, en 1ère année MLP © photl.com Source : photl.com
  • 34. Le COMEN déchaîné - n#1 34 Info-com Aurélie Ferrari, discothécaire – vidéothécaire : « Soyez curieux de tout, tout le temps ! » Aurélie, Pouvez-vous décrire votre actuel poste ? Je suis actuellement discothécaire-vidéothé- caire à la bibliothèque intercommunale de Nuits-Saint-Georges environ 30h par semaine. Je me charge également des acquisitions de BD adultes et je suis responsable d’une biblio- thèque annexe à Saint-Nicolas-les-Cîteaux, le reste du temps (permanences, acquisition et traitement des documents, accueil de classes…) Quand avez-vous suivi le DUT Métiers du Livre et du Patrimoine ? J’étais étudiante en année spéciale en 2006- 2007. Qu’avez-vous fait après avoir décroché le diplôme ? Titulaire d’un Master d’Histoire de l’Arts Mo- derne, obtenu préalablement, j’ai choisi de chercher un emploi dès l’obtention de mon DUT. Votre insertion dans le monde du travail a-t- elle été facile ? J’ai achevé mon stage de fin d’année le 9 juin 2007 et j’ai commencé à Nuits-Saint-Georges le 12 juin 2007… J’ai eu de la chance : 0 chô- mage ! La formation que vous avez reçue à l’IUT était-elle, selon vous, satisfaisante ? Oui, elle était très complète. Quelle était votre matière préférée ? J’aimais beaucoup l’histoire de l’art – une matière étroitement liée à mon parcours – et la bibliothéconomie. Un conseil pour les actuels étudiants en MLP ? Un… plutôt des conseils : Considérez les stages comme de réelles ex- périences professionnelles (le bouche à oreille fonctionne bien en bibliothèque) Essayez autant que possible de vous créer un réseau en vous faisant connaître (associa- tions…) Soyez curieux de tout, tout le temps ! Amélie Chapet Se former DUT MLP
  • 35. 35 Info-com Pour Claudia et Claire, le DUT Gido, c’est une porte ouverte sur de nouveaux horizons ! Il est midi, deux étudiantes en 2ème année de DUT Gido, Claudia Azzara et Claire Baali, s’apprêtent à déjeuner en salle de presse du département Info-Com de l’IUT de Dijon. Rencontre. Comment avez-vous connu l’IUT de Dijon et ses formations ? Claudia : J’ai connu l’IUT sur Internet, grâce à son site web. Claire : Moi, c’est grâce au SIO. J’ai trouvé de la doc dans leurs classeurs en fonction des formations. Je voulais faire de la communica- tion… Qu’est-ce qui vous a poussé à suivre cette formation ? Claudia et Claire : Dans l’intitulé, il y avait com- munication ! Et en fait, non… (rire) Pourquoi avoir choisi l’option GIDO ? Claudia : C’est cette option qui me permettait de continuer dans la communication ou le journalisme. Claire : C’était le plus proche de ce que je vou- lais faire, tout en restant à Dijon. Quelles matières appréciez-vous le plus ? Claudia et Claire : On aime bien les cours d’iconographie et d’informatique. Mais aussi le cours de relations presse, veille média et veille e-réputation. Quelles matières voudriez-vous avoir da- vantage ? Claudia et Claire : Plus de communication !!! Claudia : Et aussi des cours sur le journalisme. Claire : De nouveaux cours de photo, pour le plaisir. Dans quel type d’entreprise souhaite- riez-vous faire votre stage de deuxième année ? Claudia : Moi, j’aimerais m’orienter vers une agence de presse ou de communication, ou un journal. Claire : Dans une agence photo. Car, c’est vers ce secteur que je voudrais m’orienter. Quelles missions avez-vous accomplies du- rant votre stage de première année ? Claire : Moi j’étais au musée Bourdelle à Paris, j’ai essentiellement fait du catalogage. Mais aussi, de la retranscription de lettre papier sur informatique. Claudia : J’ai effectué mon stage de première Se former DUT GIDO
  • 36. Le COMEN déchaîné - n#1 36 Info-com année à l’Ecole Nationale des Greffes de Dijon. J’ai eu comme mission de faire du bulletinage, de l’indexation, de la veille, de l’archivage et du dépouillement. Les apprentissages acquis à l’IUT vous semblent-ils suffisants ? Claudia et Claire : Tout à fait ! Même si parfois, entre la première et la deuxième année, il ar- rive que les cours se répètent. Quelles compétences avez-vous acquises grâce au stage et aux projets effectués en première année ? Claire : On a appris à travailler en groupe, grâce aux projets de première année, notam- ment grâce au projet tutoré sur le cirque. Claudia : On a aussi appris l’organisation et à être autonome. Envisagez-vous une poursuite d’étude après votre DUT ? Claire et Claudia : Oui, bien sûr ! Claudia : Moi, je voudrais faire une licence pro journalisme. Claire : Moi, une licence info-com option « art de la communication visuelle ». Vers quel(s) métier(s) voudriez-vous vous orienter ? Claudia : Journaliste ! De préférence journaliste sportif ! Claire : Moi, je n’ai pas d’idée de métier précis. Mais j’aime bien l’art et la photo… Lucie Delaulle © photl.com Source : photl.com Se former DUT GIDO
  • 37. 37 Info-com Témoignage: Christelle Bourgeade, documentaliste diplômée de l’IUT de Dijon Un documentaliste doit « faire preuve d’adaptabilité, avoir le sens du relationnel et être à l’écoute » Juin 1996, Christelle Bourgeade obtient son DUT Information-Communication option docu- mentation d’entreprise à l’IUT de Dijon. Elle a maintenant 37 ans et l’école est déjà loin, du fait de ces nombreuses et diverses expériences professionnelles. Avant d’intégrer l’IFSI/IFAS du CHU de Dijon, cette jeune femme dynamique a connu un parcours riche en rebondissements. Son premier poste ? Documentaliste au sein de la rédaction du magazine Paris Match, puis de Hachette (après fusion des deux services docu- mentation), rien que ça ! Juillet 2000, virage à 180 degrés : Avec son mari, Christelle part s’installer dans le Jura. Septembre marque le début d’une seconde expérience professionnelle au sein du centre de documentation du Syndicat Professionnel des Lunetiers du Jura. C’est une vraie chance, dans cette région, où peu de postes se libèrent. De retour à Dijon fin 2001, elle enchaîne en- suite des missions pour APRR ou encore pour la Direction Régionale des Affaires Culturelles. Après une période de chômage, c’est l’IFSI de Beaune qui la contacte pour une mission de remplacement à mi-temps pour une durée de 6 mois à « 45 km » de chez elle… Elle accepte. Elle est rappelée pour reprendre ce poste suite au départ de sa précédente collègue. Et, de- puis septembre 2001, elle travaille au CHU de Dijon. De son parcours, il faut surtout retenir sa force de caractère et son adaptabilité, qui lui ont permis d’être mobile pour exercer le travail qu’elle aime. Grâce à cela, Christelle Bour- geade avoue ainsi être forte d’une « expé- rience [professionnelle] riche ». C’est d’ailleurs le contact avec le public (les étudiants de l’IFSI et ses formateurs) qui lui plait le plus. Bien sûr, elle effectue aussi des missions documentaires plus classiques comme l’indexation, la cotation, le désherbage d’ouvrages et des recherches documentaires. Mais aussi, d’autres tâches plus spécifiques, comme de la veille législative et professionnelle. Ainsi, selon elle, un documenta- liste doit « faire preuve d’adaptabilité, avoir le sens du relationnel et être à l’écoute des autres », tout en essayant de « continuer à se former ». Des qualités que notre documentaliste de l’IFSI possède, soyez en certain. Son métier lui offre entière satisfaction, car elle apprécie Se former DUT GIDO
  • 38. Le COMEN déchaîné - n#1 38 Info-com la recherche d’informations, tout en étant à l’écoute du public. Ce besoin de recherches lui permet aussi de se sentir utile aux autres. Fierté et enthousiasme sont donc les mots qui lui viennent à l’esprit pour parler de sa pro- fession. Néanmoins, une chose particulière lui tient à cœur : pouvoir continuer à exercer son métier dans de bonnes conditions, sans toute- fois tourner le dos aux changements et évolu- tions que connaît la profession. En une phrase : « il faudra s’adapter, naturellement ». Christelle Bourgeade contribue donc au rajeunissement de la profession, en prouvant que la documen- tation est un métier dynamique, en perpétuel mouvement. Lucie Delaulle © photl.com Source : photl.com Se former DUT GIDO
  • 39. 39 Info-com APICA, une licence pro orientée Archives La Licence APICA, pour Archives et Patrimoines Industriels, Culturels et Administratifs, permet aux entreprises, collectivités et autres organisations de disposer de services et de personnels spécialisés dans la gestion et la conservation de leur patrimoine scientifique, technique, culturel et industriel. Quelle que soit la structure au sein de laquelle il évolue, l’archiviste assure quatre missions : la collecte, le traitement, la conservation et la communication des documents. La preuve par l’exemple ! Emeline, archiviste et an- cienne étudiante de la li- cence APICA : « l’archiviste va de plus en plus évoluer vers le métier de records ma- nager » Bonjour Emeline, Vous avez obtenu la licence APICA en 2005 (1ère Promo), quel a été votre parcours avant cela et pourquoi avoir choisi APICA ? J’ai tout d’abord obtenu un DEA en Histoire de l’art à l’Université de Bourgogne, qui m’a per- mis d’obtenir une capacité d’analyse accrue et une solide culture générale, notamment historique. Au cours de mon année de DEA, j’ai eu l’opportunité d’effectuer un stage aux Archives départementales de la Côte-d’Or, ce qui m’a permis de découvrir le métier et m’a donné envie de m’y projeter. Lorsque j’ai découvert qu’une nouvelle licence professionnelle spécialité Archives allait ouvrir à l’IUT, j’ai saisi l’opportunité, je me suis empres- sée de me porter candidate. Le côté « profes- sionnalisant » de cette formation, m’a tout de suite séduite, d’autant plus qu’après un BAC+5 généraliste, je cherchais une formation plus technique. Quel poste occupez-vous aujourd’hui ? J’exerce mon métier d’archiviste depuis 8 ans. J’ai évolué en tant que salariée, dans le do- maine privé puis public, de 2005 à 2011 : Ar- chiviste d’entreprise (archives courantes et intermédiaires), puis Gestionnaire de fonds d’archives industrielles (archives historiques), et enfin Responsable du pôle archives auprès d’un établissement public (archives courantes, intermédiaires, et historiques). Se former LP APICA
  • 40. Le COMEN déchaîné - n#1 40 Info-com En février 2012, j’ai créé mon entreprise de pres- tation de service dans le domaine de l’archi- vage. Le but étant de proposer des prestations sur site client. Je suis co-gérante de la SARL DIRECT’ARCHIVES, et Responsable des projets d’archivage auprès de mes clients. Dans le cadre de mon poste, j’effectue les actions suivantes : 1. Visite sur les lieux, diagnostic, définition des besoins et évaluation des fonds à traiter ; 2. Proposition de solutions sur-mesure et d’un calendrier d’intervention ; 3. Gestion du projet archivistique ; 4. Intervention technique sur site client; 5. Restitution de fin de chantier. Quels enseignements dispensés au sein de la licence APICA vous semblent les plus utiles dans votre quotidien professionnel ? 1. Les cours de techniques archivistiques qui sont, bien entendu, indispensables pour ap- préhender toute la complexité et la polyva- lence du métier. 2. Les cours de droit privé et public, car il est primordial d’avoir de solides connaissances du cadre juridique lié aux archives. Archi- ver, c’est pérenniser les données sensibles dans un but probatoire, pour défendre les droits et intérêts de l’organisation. De plus, il est nécessaire d’exercer une veille juridique pour connaître les délais de conservation et de communicabilité. 3. Les cours d’informatique, et notamment les progiciels documentaires, que j’utilise large- ment dans mon métier. Je crée également mes propres outils informatiques pour gérer l’archivage lorsque le client n’en dispose pas. Pouvez-vous nous décrire une journée type ? En 8 ans de carrière, je n’ai pas vraiment connu de journée type ; le métier d’archiviste est assez varié et polyvalent, surtout lorsque l’on gère tous les types d’âges et de supports de docu- ments. Je peux cependant vous décrire les principales activités récurrentes. • Récolement, inventaire ; • Prise en charge des arriérés et des verse- ments sauvages ; • Enregistrements des versements intermé- diaires et historiques. • Evaluation archivistique : tri des éliminables selon les délais de conservation légaux et l’intérêt historique éventuel ; Se former LP APICA
  • 41. 41 Info-com • Traitement des archives : rédaction des bordereaux d’élimination, classement et versement des archives intermédiaires et historiques, indexation, rédaction des bor- dereaux de versement ; • Création/mise à jour des tableaux de ges- tion et des procédures d’archivage, instru- ments de recherche… ; • Sensibilisation/formation et diffusion de la politique d’archivage auprès des usagers ; • Conseils sur la politique d’archivage ; • Communication des documents au public (usagers internes et chercheurs). • Migration de supports. Au cours d’une journée, on peut parfois être amené à effectuer plusieurs de ces tâches tour à tour, ou seulement une selon les besoins à traiter. Comment, selon vous, le métier d’archiviste va-t-il évoluer dans les années à venir ? Nous vivons dans une société de l’information. La profession d’archiviste a connu une évolu- tion rapide ces trente dernières années ; d’une vision essentiellement patrimoniale, la profes- sion est passée à une saisie globale du cycle de vie du document, depuis sa création- et même avant sa création-, jusqu’à sa destruc- tion ou sa conservation définitive, en passant par la communication. En ce sens, l’archiviste va de plus en plus évoluer vers le métier de records manager. Au cœur de la gouvernance de l’information, il va devenir un acteur es- sentiel de la traçabilité et de la mémoire des entreprises. En outre, l’archiviste gère de plus en plus des supports dématérialisés. Notre métier évolue donc nécessairement vers une collaboration de plus en plus étroite avec les services infor- matiques. Nos activités se situent déjà au carrefour de plusieurs disciplines connexes: informatique, qualité, gestion des risques, juridique ; les liens entre ces experts et l’archiviste vont être de plus en plus courants. L’avenir est donc au déploiement, tout au long du cycle de vie, de process de gestion des do- cuments dans un contexte de production mixte : papier et informatique. Lise Gardavot Se former LP APICA
  • 42. Le COMEN déchaîné - n#1 42 Info-com Lancée à la rentrée 2012, la licence professionnelle Communication et médiations numériques (COMEN) associe les domaines de l’information-documentation, de la communication et des nouvelles technologies. Elle vise notamment à former des professionnels polyvalents capables de concevoir et de mettre en place des outils numériques de communication et d’information, et maîtrisant les outils du web et leurs nouveaux usages. Pour vous présenter cette licence innovante, nous avons choisi de vous raconter sa genèse par la voix de son responsable et de vous proposer des portraits et interviews de professionnels, occupant aujourd’hui un poste figurant parmi les µdébouchés possibles de Comen ! Se former LP COMEN
  • 43. 43 Info-com COMEN : «une volonté d’innover et de créer une licence dans l’ère du temps» Interview de Jean-Philippe Dupuy, Responsable de la Licence COMEN Elsa Guillermin : Bonjour Monsieur Dupuy. Vous êtes enseignant en informatique, en sémiotique et en linguistique et responsable de la Licence COMEN. Pourriez-vous nous en dire plus sur votre parcours éclectique ? Jean-Philippe Dupuy : Je suis agrégé de grammaire et au début de ma carrière j’étais enseignant en collège et lycée. Lorsque l’infor- matique a émergé en France en 1985, je me suis passionné pour la programmation. Par la suite, j’ai fait une thèse1 qui réunissait les do- maines de la linguistique et de la sémiotique à la programmation. Aujourd’hui mes thèmes de recherche portent sur les stratégies du convaincre et du plaire et leur déploiement à travers la page web, le texte (notamment l’étude des menus de restaurant gastrono- mique) et les objets. NDA : Voir également page du LIMSIC (Laboratoire sur l’Image, les Médiations et le Sensible en Information-Communication) http://cimeos.u-bourgogne.fr/LIMSIC/index.php?option=com_ content&task=view&id=33&Itemid=70 E. G. : Pourquoi avez-vous décidé d’ouvrir une licence COMEN ? J.-Ph. D. : La licence est le fruit d’une réflexion collective du département Info-Com devant des constatations sociales, des besoins expri- més par des étudiants. C’est aussi une volonté d’innover et de créer une licence dans l’ère du temps. Socialement, il y a un besoin de former des gens en communication numérique et il fallait renouveler les matières. E. G. : Au sein de la promo, les étudiants ont des parcours différents, pourriez-vous nous en dire plus sur le processus de sélection ? J.-Ph. D. : Il n’y a que 28 places malheureu- sement et nous avons reçu 120 dossiers. Nous faisons une première sélection parmi les étu- diants qui montrent une grande motivation. On regarde le niveau d’études, les résultats obtenus, le parcours et la qualité globale du dossier. La rédaction est une part importante de l’appréciation générale, on ne tient pas uniquement compte des notes. Les dossiers non sélectionnés reçoivent un classement sur la liste d’attente. E. G. : Quelles sont les particularités de cette licence ? J.-Ph. D. : COMEN est bien adaptée aux be- soins d’aujourd’hui, les étudiants voient les bases de la programmation, les technologies Se former LP COMEN
  • 44. Le COMEN déchaîné - n#1 44 Info-com Web 2.0, la rédaction d’un jour- nal… C’est une licence pointue, avec des enseignements en web design ou sur l’ergonomie des sites web par exemple, mais elle reste assez ouverte sur tous les aspects de la communication. Profession- nellement, elle va permettre de jouer sur tous les tableaux : depuis l’élaboration de plans de commu- nication jusqu’à la mise en place de sites internet dynamiques en passant par la gestion de commu- nauté web. E. G. : Pouvez-vous me parler des entreprises qui gravitent au- tour de la Licence COMEN ? J.-Ph. D. : Ce sont d’abord des entreprises qui ont conclu des contrats de professionnalisation avec des étudiants ; des orga- nismes publics comme l’ONF, Réseaux ferrés de France, et des organismes privés, dans les do- maines du vin, de l’industrie phar- maceutique, et des travaux publics ; à côté des grandes entreprises qui ont des besoins pointus en matière de communication numérique, , on trouve aussi des PME qui cherchent plutôt des personnes polyvalentes, capables à elles seules d’assumer toute la communication. Se former LP COMEN
  • 45. 45 Info-com E. G. : Et pour les autres étudiants, il y a des projets ? J.-Ph. D. : Oui, il y a les entreprises avec les- quelles nous montons des projets tutorés. Ce sont des entreprises qui, par exemple, ont besoin que l’on retravaille leur site web ou leur communication. Dans la liste, on trouve des associations, des organismes publics, des par- ticuliers auto-entrepreneurs, une bibliothèque, des petites entreprises qui ont des besoins en communication numérique, un festival, des clubs sportifs… E. G. : Qu’est-ce qu’une entreprise gagne à prendre en stage ou en contrat de pro’ un étudiant COMEN ? J.-Ph. D. : L’étudiant pourra s’occuper de l’organisation des documents, de la communi- cation interne et de l’organisation de la docu- mentation. En communication externe, il pourra mettre en place des plans de com’ complets avec les outils disponibles : le site web par exemple. Sans oublier l’aspect communication traditionnelle avec des brochures, flyers ou l’or- ganisation d’évènements. E. G. : Parmi l’équipe d’enseignants, cer- tains ont un parcours académique avancé et d’autres sont des professionnels actifs. Quels ont été vos critères de recrutement pour votre équipe ? J.-Ph. D. : Les intervenants sont soit des ensei- gnants et des enseignants chercheurs de l’IUT, soit des professionnels d’agences de communi- cation. Il nous faut en effet des gens de terrain qui montrent une expérience réelle à travers les cours. Nous avons publié l’info sur le site de l’uB et ceux qui ont répondu étaient principalement d’anciens élèves d’info-com, ou de l’IUP IDERI2 . Nous avons discuté longuement avec tous les postulants, et nous avons choisi ceux dont les compétences professionnelles, techniques et pédagogiques nous ont semblé bien en phase avec les besoins de notre formation. E. G. : Le mot de la fin ? J.-Ph. D. : Il y a quatre ans, nous avons voulu innover et nous avons initié les démarches pour ouvrir cette troisième Licence ATC COMEN. Cette année, on se rend compte que les ma- tières enseignées sont dans l’ère du temps et correspondent à ce qui est demandé par les entreprises aujourd’hui. Dans les années à venir, nous souhaitons évoluer en fonction des be- soins des étudiants, offrir des études à distance par exemple. 1 Analyse sémio-linguistique informatisée du texte littéraire. Méthodes et application aux nouvelles orientales de Marguerite Yourcenar. 2 Ingénierie en Documentation d’Entreprise, Réseaux et Image Contact : Jean-Philippe Dupuy jean-philippe.dupuy@iut-dijon.u-bourgogne.fr Elsa Guillermin Se former LP COMEN
  • 46. Le COMEN déchaîné - n#1 46 Info-com Son job ? Community Developer pour Les Lapins Crétins ! Bwaaaaah ! Son parcours Après un DUT GACO (Gestion Administrative et Commerciale) et une licence pro Commerciali- sation de Produits en Ligne au sein de l’Universi- té de Bourgogne, Sain Sain réalise son stage de fin d’année dans une société d’ingénierie infor- matique, la confortant ainsi dans l’idée qu’elle souhaite travailler dans le Web. C’est en qualité de webmaster avec des missions de Commu- nity Manager2 pour un portail collaboratif à destination des chefs d’entreprise (portail-des- pme.fr) qu’elle débute sa carrière. Le but était de fédérer une communauté de profession- nels autour des problématiques transverses de l’entreprise (marketing, logistique, gestion des coûts…). Deux ans plus tard et désirant donner une nou- velle orientation à sa vie professionnelle, Sain Sain intègre Ubisoft où elle occupe actuelle- ment le poste de Community Developer depuis janvier 2012. Son métier « Mon rôle est de mettre en place les stratégies de marke- ting communautaire pour la marque les Lapins Crétins. ». Sain Sain est la porte-parole de la communauté des joueurs auprès des équipes de dé- veloppement et de marketing. Son but est de comprendre les besoins et attentes de cette communauté. En lien avec des artistes et des développeurs, elle imagine des stratégies pour créer du buzz sur les réseaux sociaux : elle coordonne ensuite la production des ressources (contenu éditorial, vidéos, visuels, mini games…) pour les mettre en œuvre, puis les transmet aux Community Managers locaux. Elle effectue également un travail important de Montreuil (93), un bureau en open space1 au sein des studios de production d’Ubisoft, géant français du développement et de la distribution de jeux vidéo. L’univers du jeu est présent partout : figurines, posters, consoles en tous genres ! C’est dans cet environne- ment que Sain Sain Thao travaille en qualité de Community Developer pour la marque Les Lapins Crétins. Bienvenue au paradis des gamers ! Se former LP COMEN
  • 47. 47 Info-com veille et de reporting3 . « Ce métier m’a attiré par sa polyvalence et son côté communication : on cherche à satis- faire tous les fans et à favoriser les échanges entre les utilisateurs ». Sa journée ! Chaque journée est différente ! Mais, Sain Sain se livre tout de même à un petit rituel journa- lier… Quand elle arrive au bureau, le premier réflexe, c’est de lire ses emails. Puis, elle se connecte sur les réseaux sociaux pour voir ce qui s’y est passé suite aux différents posts / messages. Ensuite, petit tour sur les outils de statistiques et de veille, qui ne la quitteront jamais vraiment de la journée. Elle surveille chaque jour l’e-réputation de sa marque et réalise également une veille sur les événements qui peuvent créer le buzz. Elle doit être réactive et per- cevoir si la marque peut reprendre l’actualité à son compte via un gag, un visuel, une vidéo… Actions dont elle est la plus fière « J’ai voulu montrer les créations de fans en les mettant en ligne sur les réseaux sociaux ». Cette action a suscité un grand engouement chez les fans : ils ont apprécié la proximité avec la marque et le fait que celle-ci reconnaisse leur talent ! Pour la sortie officielle de The Dark Knight Rises, le dernier épisode de la trilogie Batman, signé Christopher Nolan, Sain Sain et son équipe ont relayé l’information en créant une affiche pa- rodiant le héros de Comics à la manière Lapins Crétins ! Cette image a été diffusée sur Face- book et a rencontré un grand succès : près de 15 000 j’aime, 200 commentaires et plus de 5000 partages! Une grande réussite pour l’équipe ! Cet événement avait été planifié dans un plan de communi- cation annuel, au même titre que les JO ou la fin du monde... Son avis sur le Community Ma- nagement et son avenir Un Community Manager est le porte-parole de la communauté. Ses missions : créer une commu- nauté, la développer, lui donner du contenu de qualité et la fidéliser. Ce métier va forcément changer au gré des nouvelles technologies du web et des réseaux sociaux. Cependant, il ne faut pas s’arrêter qu’aux réseaux sociaux, mais anticiper l’avenir, comme la création d’une plateforme dédiée et adaptée à telle ou telle communauté. Se former LP COMEN
  • 48. Le COMEN déchaîné - n#1 48 Info-com Ses conseils pour les futurs Community Ma- nagers Un bon Community Manager doit être constamment à l’écoute et toujours curieux. Il lui faut aussi être tolérant et ouvert à la critique. Il est nécessaire de remettre en question, en permanence, ses connaissances en s’adaptant aux nouvelles technologies. Il faut s’intéresser à toutes les nouveautés, tester tous les réseaux sociaux et ne pas hésiter à s’impliquer soi- même, par exemple, en créant un blog spécia- lisé dans un domaine qui tient à cœur. Son avis sur la formation Licence Pro Co- men « Une formation comme la licence Pro Comen permet de valoriser et crédibiliser les compé- tences d’un Community Manager. Il est impor- tant pour un Community Manager de savoir mettre en place une stratégie sur les réseaux sociaux, de maîtriser les principaux outils de veille et de savoir dialoguer avec les inter- nautes. La formation permet également de maîtriser les aspects techniques (langages, création de sites web, logiciels de design et mise en page…), et cela me parait impératif ! Si cette formation avait existé lorsque j’étais étudiante à l’Universi- té de Bourgogne, je l’aurais certainement suivie ! » Cécile Richez 1 Open space : environnement de travail décloisonné 2 Un community manager est un professionnel en charge d’animer et de fédérer des communautés sur Internet pour le compte d’une société ou d’une marque. Il a égale- ment en charge la gestion de la réputation de la marque sur Internet (e-reputation). 3 Reporting : Compte-rendu en Français. Opération consistant à faire rapport de son activité. © Ubisoft Entertainment. Source : lapinscretins.fr.ubi.com/ Se former LP COMEN
  • 49. 49 Info-com Community Manager, « c’est l’un des seuls métiers où la jeunesse est une force » Quel est votre cursus universitaire ? Je suis issu de l’école Nationale Supérieure des Mines de Saint Etienne (Ingénieur), puis de l’EM Lyon Business School, où j’ai réalisé un mastère spécialisé en management de l’innovation. J’ai créé ma société à l’issue de ce parcours universitaire. Quelles ont été les différentes étapes de votre parcours professionnel vous ayant emmené vers ce métier ? J’ai réalisé des stages : chez Capgemini (fin d’études d’ingénieur) et dans une start-up web (fin d’étude de commerce). Au cours de ces stages, j’ai appris beaucoup de choses différentes. J’ai touché au conseil, ainsi qu’au web. De ces 2 expériences, j’ai fon- dé une entreprise de conseil dans le web. La spécialisation dans le Social Media Marke- ting vient d’une rapide étude de marché et d’un attrait fort pour ces nouveaux medias. Qu’est ce qui vous a attiré dans ce métier ? C’est un nouveau métier. Cela veut dire qu’il n’y a pas - pas encore, ou très peu - de for- mations pour l’apprendre. L’expérience est la seule formation qui vaille pour l’instant. Le côté « évangélisation » m’a particulière- ment attiré car cela permet quelque part de construire ce nouveau métier. Au fil des ex- périences, des réussites et des échecs, nous pouvons tirer des conséquences, identifier des bonnes pratiques, et finalement, nous position- ner comme des experts de ce métier nouveau. Autre facteur qui m’a attiré dans ce métier : c’est l’un des seuls métiers où la jeunesse est une force. Lorsqu’on créé une société, la crédi- bilité du discours joue énormément vis à vis des clients potentiel. En étant jeune (28 ans), cela aurait pu poser problème pour certains esprits plus fermés. Sur un sujet tel que le CM, c’est l’inverse : la crédibilité vient de cette jeunesse. Quelles sont les principales évolutions que vous avez rencontrées concernant cette profession au long de votre carrière ? Cinq questions à Florent Hernandez, community manager de la société provençale Alhena. Se former LP COMEN
  • 50. Le COMEN déchaîné - n#1 50 Info-com Ma « longue carrière » a débuté il y a 2 ans ! Mais cela est néanmoins suffisant pour percevoir des évolutions. Les médias sociaux, et plus gé- néralement « le web », sont intéressants car constam- ment en évolution. L’adap- tation et la flexibilité sont très importantes si on ne veut pas être largué… Les habitudes et usages des internautes évoluent très vite. Il faut rester à l’affut des tendances, faire évoluer ses prestations pour s’adapter en permanence aux nouvelles contraintes. La plus grande tendance que j’ai pu voir, et que je suis en train de voir est la progression ful- gurante du nombre de mobinautes. La démo- cratisation des smartphones est actuelle, et les usages se transforment en même temps, il faut donc s’y adapter. Les usages changent, les supports aussi. De nouveaux réseaux sociaux apparaissent. Il faut prendre constamment en compte cela pour pouvoir durer. Quels conseils donneriez-vous à un étudiant souhaitant se lancer dans cette voie ? Être passionné. Comme dit à l’instant, c’est un monde qui évolue à vitesse grand V. L’innovation est la clé de la réussite. Evidem- ment, faire de la veille sur le secteur peut pallier un moment ces évolutions et permettre de « rester à jour », mais c’est en utilisant par plaisir toutes ces technolo- gies que vous serez les meil- leurs dans ce domaine. Autre conseil, car je vois le cas assez souvent : le com- munity management ne consiste pas à trainer toute la journée sur Facebook et à poster des images. Ce n’est pas « le job de rêve » dont tout le monde parle : « la planque »… Le CM demande beaucoup de qualités, c’est une partie de la communication de l’entreprise, de la relation client. Ce poste implique de lourdes responsabilités. Les étu- diants doivent en avoir conscience, non seu- lement pour se vendre, mais également pour assumer une fois en poste. Merci d’avoir répondu à ces questions. Plus d’info sur mes blogs si besoin : socialmkg.com / socialtips.fr / locita.com / business-actor.com Et évidemment sur mon twitter @Flo__Hernandez Valentin Angerard Se former LP COMEN
  • 51. 51 Info-com « Etre original, pour trouver un emploi de community manager » Quel est votre cursus universitaire ? Après mon baccalauréat ES, je me suis dirigée vers un IUT Techniques de Commercialisation. Attirée par les métiers du marketing, j’ai ensuite effectué une licence spécialisation Marketing à l’IAE de Toulouse. J’ai terminé mes études par un Master 2 Marke- ting et Stratégie de l’Université Paris-Dauphine. J’ai effectué Ma deuxième année de DUT ainsi que mon Master 1 en apprentissage. J’ai éga- lement effectué un stage de fin d’étude de 6 mois. Quelles ont été les différentes étapes de votre parcours professionnel vous ayant emmené vers ce métier ? Après une première expérience d’un an en tant que conseillère bancaire à la Caisse d’Epargne, dans le cadre de mon alternance en DUT, j’ai eu un premier contact avec les mé- tiers du marketing qui m’ont fortement attirée. Grâce à mon deuxième apprentissage au sein de l’entreprise SFR, j’ai pu vraiment travailler sur différentes fonction marketing et identifier l’as- pect qui me plaisait le plus : le webmarketing. Après 6 mois de stage chez L’Oréal, à la fin de mes études, j’ai encore une fois spécifié mon projet professionnel : j’étais passionnée des réseaux sociaux ! Après quoi, j’ai vécu un an au Canada, où j’ai ainsi cherché un emploi en agence ou chez l’annonceur, en tant que Community Manager ou spécialiste des réseaux sociaux. Le constat fut immédiat : peu d’entreprises avaient le budget et la capacité d’embaucher une personne. Ils avaient cependant besoin de personnes externes, capables de gérer leur prése,ce sur les réseaux sociaux. C’est ainsi que je me suis lancée à mon compte en créant mon entreprise : Social Bon- jour. Après le Canada, je suis finalement repartie pour un voyage de 12 mois, 12 villes autour du monde, où j’ai poursuivi mon métier à distance, cherchant également de nouveaux clients dans les différents pays. Qu’est ce qui vous a attiré dans ce métier ? Cinq questions à Noémie Coyot, community manager, spécialiste des médias sociaux au sein de Social Bonjour. Se former LP COMEN
  • 52. Le COMEN déchaîné - n#1 52 Info-com J’ai toujours été passionnée du web et de ses évolutions. Les réseaux sociaux sont pour moi un tel phénomène de société que je souhaite en suivre l’évolution sous toutes ses formes, une vraie passion ! Le contact, l’échange et le partage sont également un point que j’apprécie beaucoup dans ce métier. Quelles sont les principales évolutions que vous avez rencontrées concernant cette profession au long de votre carrière ? Le fait de créer mon entreprise est une grande évolution, que je n’aurais pas pu mettre en place il y a une dizaine d’an- nées : les nouvelles techno- logies créent de nouveaux métiers et de nouvelles ten- dances. Si on s’y accroche à temps, on peut se créer une carrière différente. Je peux au- jourd’hui travailler de partout, c’est une réelle évolution. Le métier de Community Manager est très jeune, il est difficile encore de déceler de grandes évolutions. Quels conseils donne- riez-vous à un étudiant souhaitant se lancer dans cette voie ? ÊEtre original, pour trouver un emploi en tant que Community Manager, il faut trouver une façon différente de présenter son CV. Il faut également faire ce métier, uniquement si l’on ressent une réelle passion, sinon cela serait peu intéressant. C’est un métier qui est jeune, tout le monde a sa chance ! Merci d’avoir répondu à ces questions. Valentin Angerard Se former LP COMEN
  • 53. 53 Info-comTrouver ... Emploi Stage pour décrocher un stage ou un emploi en information- communication Recette En cadeau : Le sachet tout prêt pour la recherche en information- communication-web Ingrédients indispensables : • 5 doses de patience • 5 doses de détermination • 5 doses de motivation • 5 doses de confiance en vous Cette recette est sans stress ajouté Outils : • Un ordinateur avec connexion internet • Un téléphone • Une Poste près de chez vous • Une liste de sites de recherche • Un CV irréprochable • Une lettre de motivation convaincante
  • 54. Le COMEN déchaîné - n#1 54 Info-com Munissez-vous tout d’abord de votre souris et de votre clavier tout en incorporant 3 doses de motivation et de patience. Cliquez sur les liens contenus dans votre sachet cadeau et faites une sélection des offres qui seraient suscep- tibles de vous correspondre. N’oubliez pas d’ajouter 2 doses de confiance en vous ! Une fois vos choix faits, ajouter 5 doses de dé- termination pour joindre vos futurs employeurs. Selon vos goûts, utilisez le mail, le téléphone ou le courrier traditionnel. Laissez mijoter - enfin c’est l’employeur qui le fait ! - Dans tous les cas, rajoutez 2 bonnes doses de patience en attendant. N’oubliez pas qu’il ne faut pas laisser retomber la mo- tivation et croire en vos capacités à plaire et à convaincre, ajoutez donc une dose de chaque. Evidemment grâce à votre charisme, votre volonté et détermination à toutes épreuves, la sauce prendra et vous serez recontacté pour un entretien. Attention ceci est une étape décisive dans la réussite de la recette ! Vous voilà le jour J, celui de servir vos compé- tences, de tester votre aptitude à convaincre, de faire déguster votre aura auprès de per- sonnes objectives (évidemment pour votre mère vous êtes le meilleur, mais ça ne compte pas…). Pensez tout d’abord à mettre à feu doux votre anxiété et à vous détendre. Des mains ou des bras crispés feront tourner votre entretien, remettez donc vos deux dernières doses de confiance en vous et lancez vous en incorpo- rant une dose finale de motivation. Si vous avez suivi cette recette à la lettre, il n’y a aucune raison pour que vos recherches virent en eau de boudin. Marie Provost et Laure Guillemaux Le sachet : • http://www.poledocumentation.fr/as- tuces-pour-lemploi/je-debute-dans-ma-re- cherche-demploi-comme-documentaliste/ • http://www.adbs.fr/espace-candi- dats-27461.htm?RH=METIER_TROUVER&R- F=PROD_EMPLOIS • http://www.netvibes.com/poldocumenta- tion#Offres_emploi_info-doc-veille • http://www.veille-et-tic.fr/ • http://www.talents.fr • http://www.cepid.eu/cepid2003/offre_em- ploi.php • http://www.pole-emploi.fr/accueil/ • http://www.apec.fr • http://www.afci.asso.fr/offres-emplois- stages/emplois • http://www.mycommunitymanager.fr/jobs/ Trouver ... Emploi Stage
  • 55. 55 Info-com Les professionnels de l’information- communication « ont la chance im- mense de ne pas avoir à se cantonner à un secteur d’activité spécifique » Quelles sont les grandes étapes d’une re- cherche d’emploi en info-com ? • Faire le point sur son identité professionnelle : quel professionnel est-on une fois notre diplôme obtenu ? Quel professionnel sou- haite-t-on devenir ? Une personne qui sort de DUT Info-com Gido pourra par exemple se déclarer futur documentaliste en en- treprise. Une personne ayant décroché le niveau de Licence pro Comen pourra viser un poste de community manager. • Déterminer ses points forts, dégager des « plus ». Par exemple, maîtriser les techniques de création d’une vidéo ou encore le gra- phisme quand on est diplômé de Comen est un véritable « plus », une valeur ajoutée à présenter aux recruteurs. • Garder à l’esprit que le projet professionnel et les « plus » de notre profil doivent appa- raître sur le CV et sur la lettre de motivation. Le chercheur d’emploi a donc défini son profil pro, ses «plus», et rédigé son CV… Et maintenant ? A ce moment, nous entrons dans la phase de recherche plus concrète. Au niveau de la stra- tégie, il ne faut s’interdire aucun canal. Vous pourrez donc : • Créer une veille personnelle sur les offres d’emploi. • Envoyer des candidatures spontanées : no- tamment en ciblant les entreprises qui ont déjà recruté des professionnels de l’infocom dans le passé, ainsi que les grands groupes dont le siège est basé dans votre région cible. • Constituer un réseau de professionnels, et ce, même quand on est encore étudiant. Adeline LORY a fondé le réseau PoleDocumentation, avec comme objectif d’aider les professionnels de l’information-communication à trouver un emploi. Son site web propose de nombreux articles sur les différents aspects de la recherche d’emploi. Il s’adresse en premier lieu aux jeunes diplômés, qui sont rarement aiguillés une fois sortis de leur formation et ont donc du mal définir une véritable stratégie de recherche d’emploi. Trouver ... Emploi Stage
  • 56. Le COMEN déchaîné - n#1 56 Info-com L’idée est de prendre contact avec un maximum de professionnels en poste pen- dant nos études, sous prétexte de mieux connaître le métier (ce qui est très bien accepté et compris par les pros) puis de conserver le lien avec ces personnes, en leur donnant des nouvelles de notre évolu- tion professionnelle notamment. • Dévoiler le marché potentiel. Il s’agit d’une étape assez ardue, mais parfois payante. Pour cela, il est nécessaire d’interroger des dirigeants et des profession- nels sur leurs besoins en lien avec l’info-doc ou le com- munity mana- gement par exemple. Et, ensuite seule- ment, de faire une proposi- tion concrète de mission. Un dernier conseil ? Oui ! Les professionnels qui choisissent la voie de l’info-com ont la chance immense de ne pas avoir à se cantonner à un secteur d’acti- vité spécifique. Ces métiers sont transversaux et peuvent s’adapter à tous les types de struc- tures (entreprise privée, fonction publique, associations…) et à tous les domaines. On peut aussi bien imaginer un chargé de veille en poste dans une entreprise industrielle spé- cialisée dans la fabrication de papier peint, qu’un community manager travaillant pour un groupement d’artisans locaux… ou que sais-je encore ! La seule limite est votre imagination… Il faut malgré tout préciser que cette trans- versalité est une formidable opportunité, mais qu’en contrepartie, elle demande un impor- tant travail d’identification des cibles et de leurs besoins, et surtout de réflexion sur les arguments à donner pour convaincre l’interlocuteur des bénéfices possibles. Marie Provost et Laure Guillemaux Trouver ... Emploi Stage